projet d'usine de chocolat - agri-startup-summit

MICROFERTILE, Société Unipersonnel au capital de 1 000 000 F cfa. Adresse : Cocody 2 Plateaux ITES, BP 468 Abidjan 17/ Tel : +225 09 16 95 58

RCCM : CI-ABJ-2018-B-18136, Compte Contribuable : 1861940C

Dou Roméo

Ingénieur Agronome et Docteur en

Microbiologie

Email: [email protected]

What'sapp: +225 09 16 95 58

PROJET D'USINE DE CHOCOLAT



En 2015, M. YAO DOU TCHEKOUA ROMEO, ingénieur agronome, a décidé de rentrer en Côte d'Ivoire après l'obtention d'un doctorat en microbiologie option mycologie en Europe. Il possède une grande expérience dans l'agroalimentaire acquise dans plusieurs laboratoires de recherche et développement de multinationale. Il fonde cette même année MICROFERTILE, Une entreprise spécialisée dans l'agro-industrie avec la particularité de transformer les déchets organiques issus de la transformation de produits agricoles en engrais organique à partir de vers. (https://www.bbc.com/afrique/region-39347896) / https://web.facebook.com/AgribusinessTV/videos/1820790751484076/

De sa collaboration avec des jeunes cadres ivoiriens de la société Microfertile, est née une véritable innovation dans la transformation du cacao en Côte d’Ivoire: un chocolat aux saveurs africaines commercialisé sous différentes marques sur le continent africain. Les Africains s'approprient maintenant la consommation de chocolat, qui a longtemps été un produit réservé aux occidentaux et assimilés.

I – HISTORIQUE

https://www.bbc.com/afrique/region-39347896



Le projet consiste en la création d'une petite chocolaterie à Abidjan (Côte d'Ivoire) et d'un réseau de 1 000 femmes rurales qui seront intégrées dans la chaîne de valeur du cacao. Une fois formées, ces femmes seront responsables de la sélection des fèves de cacao destinées à l'industrie du chocolat. Ces fèves seront torréfiées, décortiquées, emballées sous vide et envoyées à la chocolaterie d'Abidjan.

Chaque femme rurale travaillant à temps partiel (4 heures par jour) peut produire 3 kg de fèves de cacao entières par jour. Elle gagne 1 $ par kilo de fèves transformées. Les femmes des zones rurales travaillent 20 jours par mois pour les aider à faire le ménage. En Afrique, une femme est avant tout une mère. Notre chocolaterie recevra chaque année 600 tonnes de fèves de cacao grillées,

décortiquées et emballées sous vide. L'avantage est que les fèves de cacao peuvent être conservés plus de 24 mois. Au cours de la phase pilote de ce projet, nous avons formé 1000 femmes des zones rurales qui attendent maintenant d’approvisionner la chocolaterie.

II – LE MODELE ECONOMIQUE



En 2017, nous avons beaucoup investi dans la formation des femmes des zones rurales afin de garantir un approvisionnement en fèves de qualité. Face à la demande locale croissante de chocolat, nous avons investi dans la création d'une marque locale de tablettes de chocolat. Un an plus tard, en 2018, notre boutique a été sélectionnée par la boutique hors taxe de l’aéroport d’Abidjan (Côte d’Ivoire) comme la seule marque de chocolat locale vendue dans leur boutique. Après six mois d’essais dans la boutique hors taxes, nous avons atteint le niveau de vente de 3 000 tablettes de chocolat par mois, sans aucune publicité. Une étude de marché réalisée dans la seule ville d’Abidjan nous a permis de savoir que le besoin de tablettes de chocolat est estimé à plus de 150 000 tablettes de chocolat par mois pour répondre aux besoins des grands détaillants. Considérant une population africaine estimée à plus d'un milliard d'habitants avec une nouvelle classe sociale émergente, notre objectif est de produire et de commercialiser 500 000 tablettes de chocolat par mois dans toute l'Afrique, notre chocolat étant destiné au marché africain. La particularité de notre chocolat est qu’en plus d’avoir un taux de cacao très élevé, il met en valeur les saveurs locales de l’Afrique rappelant ainsi aux consommateurs un souvenir d’enfance. Les variétés de nos chocolats mis sur le marché sont: • Une barre de chocolat noir avec des éclats de fèves de cacao • Une barre de chocolat noir au gingembre • une tablette de chocolat noir • Une barre de chocolat au lait avec des ships de banane

III – PROGRESSION DE L’ACTIVITE



Montant emprunté 1 500 000 EURO

Durée (mois) 60

Taux d'intérêt 12,0%

Différé (mois) 12,0

Periode Capital (Euro) Interêts Amortissement Annuité

SEMESTRE 1 1 500 000 3 000 25 000 28 000

SEMESTRE 2 1 472 000 3 000 25 000 28 000

SEMESTRE 3 1 444 000 3 000 25 000 28 000

SEMESTRE 4 1 416 000 3 000 25 000 28 000

SEMESTRE 5 1 388 000 3 000 25 000 28 000

SEMESTRE 6 1 360 000 3 000 25 000 28 000

SEMESTRE 7 1 332 000 3 000 25 000 28 000

SEMESTRE 8 1 304 000 3 000 25 000 28 000

SEMESTRE 9 1 276 000 3 000 25 000 28 000

SEMESTRE 10 1 248 000 3 000 25 000 28 000

SEMESTRE 11 1 220 000 3 000 25 000 28 000

SEMESTRE 12 1 192 000 3 000 25 000 28 000

RESUMES (EURO)

DESIGNATION ANNEE 1 ANNEE 2 ANNEE 3 TOTAL

MATIÈRES PREMIÈRES 162 640 305 923 554 426 1 022 990

EMBALLAGE 59 742 107 645 163 342 330 728

FRAIS DE PERSONNEL 144 000 155 520 167 962 467 482

Remboursement du prêt 0 56 500 84 750 141 250

FRAIS DIVERS 94 380 99 099 104 054 297 533

CHARGES TOTALES 460 762 724 687 1 074 534 2 259 983

REVENU 688 000 1 058 100 2 005 560 3 751 660

MARGE BRUTE 227 238 333 413 931 026 1 491 677

IV – TABLEAUX FINANCIERS



TABLEAUX DE FINANCEMENT POUR LES TROIS PROCHAINES ANNÉES Voici les budgets de caisse des trois prochaines années en euros de la chocolaterie

Ces tableaux mettent en évidence

les ressources attendues et les frais éventuels

DESIGNATION ANNEE 1 ANNEE 2 ANNEE 3 TOTAL

A CAPITAL ET RESSOURCES 2 188 000 1 058 100 2 005 560 5 251 660

Bénéfice net à ré-employer 0

Capitaux empruntés 1 500 000 1 500 000

RESSOURCES 688 000 1 058 100 2 005 560 3 751 660

Chiffre d'affaires produits de luxe 345 000 543 600 1 079 460 1 968 060

Chiffre d'affaires des produits de masse 343 000 514 500 926 100 1 783 600

B DEPENSES EFFECTUES 1 537 788 531 491 585 527 2 654 807

Investissements 1 077 026 15 000 15 000 1 107 026

Achat du terrain de construction 280 000

Construction d'une salle de production 247 800 - 247 800

Emballage à chocolat et accessoires 82 656 - 82 656

Générateur 36 000 - - 36 000

Tête de dosage 7 920 - 7 920

Tunnel 72 864 - 72 864

Machine de trempe de 30 kg 23 040 - 23 040

Emballeuse automatique 18 706 - 18 706

Marbre, plaques ALU, tables, balances 23 040 - 23 040

Véhicule et petit matériel 50 000 - 50 000

Certifications et Agréments 500 000 500 000

Enregistrement de marque et brevets 15 000 15 000 15 000 45 000

Fonctionnement 460 762 516 491 570 527 1 547 781

Frais marketing et administratifs 50 000 25 000 25 000 100 000

Conditionnement 59 742 62 729 65 866 188 337

Achat de matière première 162 640 170 772 179 311 512 723

électricité 12 000 12 600 13 230 37 830

Eau 4 200 4 410 4 631 13 241

Téléphone 2 400 2 520 2 646 7 566

l'Internet 1 200 1 260 1 323 3 783

Autres frais de location 12 000 12 600 13 230 37 830

Salaires et traitements 144 000 155 520 167 962 467 482

Assurance et sécurité 10 000 10 000 10 000 30 000

frais bancaires 420 420 420 1 260

Remboursement de l’emprunt - 56 500 84 750 141 250

patente 2 160 2 160 2 160 6 480

A-B RESULTAT DE FIN DE PERIODE 650 212 526 609 1 420 033 2 596 853

TRESORERIE INITIALE 650 212 1 176 821 0

TRESORERIE 650 212 1 176 821 2 596 853 2 596 853



La société née dans une cuisine familiale a aujourd'hui pris de la valeur. Au fil des années de dur labeur et de dévouement, nous avons enregistré dans nos livres plus d’une centaine de recettes au chocolat utilisant les saveurs de l’Afrique profonde. En plus de bénéficier de compétences éprouvées et de valeurs élevées dans le chocolat, nous avons créé en Afrique une très forte demande de consommation de chocolat. Ainsi, sans investir dans aucune campagne publicitaire, nous avons une demande de 150 000 tablettes de chocolat par mois pour la Côte d'Ivoire via le plus grand réseau de distribution en Côte d'Ivoire. Nous sommes représentés dans plus de 10 pays africains toujours sans budget de campagne. Notre portefeuille de client à ce jour peut être estimée à plus de 2 millions d'euros avec une entreprise estimée à environ 300 000 euros. Nous sollicitons un financement de 1,5 million d'euros pour la création d'une chocolaterie artisanale, la première en Côte d'Ivoire et la seconde au Ghana. Compte tenu de l'influence des médias audiovisuels sur les populations africaines, nous pouvons affirmer sans la moindre erreur que nos objectifs seront largement dépassés avec l'obtention de ce financement et la mise en œuvre de notre plan d'investissement prenant en compte une véritable campagne de publicité à travers l'Afrique . Nous voulons anticiper la mise en place d'une deuxième chocolaterie au Ghana pour faire face à l'explosion de la demande de chocolat en Afrique après la création de la première fabrique de chocolat artisanal en Côte d'Ivoire. Nous pensons également que la création de deux chocolateries dans les deux principaux pays producteurs de cacao au monde nous permettra d’éviter les conséquences souvent désastreuses des conflits politiques dans les États africains, en particulier à l’approche des échéances électorales.

V – EXPANSION EN AFRIQUE



Tous les experts sont unanimes sur la disparition inévitable du cacao. Malheureusement, cette situation ne semble pas préoccuper l’industrie cacaoyère, qui se concentre davantage sur la rentabilité actuelle de leurs sociétés, multipliant les actes de flatterie dans le monde pour atteindre leur objectif. Malgré les cent milliards de dollars que le cacao rapporte chaque année, les familles de producteurs de cacao sont de plus en plus pauvres, déchirées entre des souverains voraces et des insouciants industriels.

Aujourd'hui, les Nations Unies s'inquiètent de la répartition inégale des revenus du cacao. "Le faible niveau de revenu des producteurs est le principal problème de l'économie cacaoyère. (...) Les prix doivent être suffisamment rentables pour les producteurs, ainsi qu'une production plus efficace, afin de leur garantir un revenu décent" (Conférence 2010 des Nations Unies sur le cacao). Tous les regards sont tournés vers la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, sortie d’une décennie d’instabilité politique et dont le secteur du cacao a été particulièrement touché. Face à cette réalité qui rattrape à grand pas, avec de nombreuses conséquences qui n'épargnent pas les pays développés, nous avons décidé à notre petite échelle de choisir la voie de la raison en associant les épouses des producteurs de cacao à la chaîne de valeur du cacao en Afrique. Parce que nous avons l’intention de dupliquer ce projet au Ghana et au Cameroun où nous avons déjà établi des relais. Le financement de ce projet, bien plus qu’une opération à forte rentabilité, est une initiative qui contribuera à changer le rapport du planteur à la culture du cacao, en rendant cette spéculation plus respectueuse de l’environnement et plus équitable. Cela aura pour effet d'améliorer la production de cacao dans le premier pays producteur, confronté à d'énormes difficultés ces dernières années: vergers vieillissants, industrie fragmentée, producteurs mal organisés, de plus en plus tentés par la production de l’hévéa, plus rentable (3 000 USD, 2 438 € par hectare contre 1 000 USD, 812,50 € pour le cacao).

VI – CONCLUSION

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