public disclosure authorized e-240 - world bank · 2016. 8. 5. · resume non technique juin 1995...

64
MINISTERE DE L'EAU E-240 Direction générale de l'office de l'eau et de l'assainissement ONEA AEP - OUAGADOUGOU ETUDE D'IMPACTSUR L'ENVIRONNEMENT RESUMENONTECHNIQUE JUIN 1995 , NRCTE3aL BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Upload: others

Post on 05-Oct-2020

1 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

MINISTERE DE L'EAU E-240Direction générale de l'office de l'eau

et de l'assainissementONEA

AEP - OUAGADOUGOUETUDE D'IMPACT SUR L'ENVIRONNEMENT

RESUME NON TECHNIQUE

JUIN 1995

, NRCTE3aL BDPA-SCETAGRI

Pub

lic D

iscl

osur

e A

utho

rized

Pub

lic D

iscl

osur

e A

utho

rized

Pub

lic D

iscl

osur

e A

utho

rized

Pub

lic D

iscl

osur

e A

utho

rized

Pub

lic D

iscl

osur

e A

utho

rized

Pub

lic D

iscl

osur

e A

utho

rized

Pub

lic D

iscl

osur

e A

utho

rized

Pub

lic D

iscl

osur

e A

utho

rized

Page 2: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

MINISTERE DE L'EAUDirection générale de l'office de l'eau

et de l'assainissementONEA

AEP- OUAGADOUGOUETUDE D'IMPACT SUR L'ENVIRONNEMENT

RESUME NON TECHNIQUE

JUIN 1995

Auteur: suit -BDPA SCETAGRI

Signataire:

oesde HaseChef de Projet

à nA.CT-=s3L BDPA-SCETAGRI

Page 3: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentation en eau de Ouagadougou RrCNUI9E NON TEChN EU

Etude d'impact sur l'environnement

CHAPITRE 1. INTRODUCTION

Le présent 'Résumé non technique' s'inscrit dans le cadre de l'étude d'impact sur l'environnement du projetd'AEP de la ville de OuAGADouGoU.La portée générale de l'étude d'impact sur l'environnement est d'analyser l'influence sur l'environnement du projetd'adduction d'eau potable de OuAGADOUGOU, et de proposer des mesures datténuations pour les dfférentsproblèmes qui auront été soulevés.

Comme il s'agit d'une étude multfacteur et intégrant un grand nombre de paramètres différents, il n'est paspossible de la résumer succinctement De plus l'étude intégre également la problématique du déplacement despopulatons.Dans ce résumé, l'Ingénieur-conseil a tenté de reproduire fidèlement l'étude de base, tant en ce qui concerne lesrésultats des études de terrain que des raisonnements qui ont conduit aux conclusions.

CHAPITRE 2. DESCRIPTION DU PROJET

2.1. CONTEXTE DU PROJETAujourd'hui, la ville de OuAGADouGou est alimentée en eau potable à partir de la retenue de Loumbila, des troisbarrages de OuAGADOUGou et des forages situés dans les environs de la ville. Suite à la croissance de la ville,ces sources, qui produisent entre 11 et 14 millions de ni> ne suffisent cependant plus pour répondre aux besoins.En effet, les besoins de OuAGADouGou en l'an 2010, sont évalués entre 42,5 millions de m' par an (hypothèsebasse) et 55,3 millions de m' par an (hypothèse haute).

2.2. DESCRIPTION DU PROJET

Le projet de base peut étre dvisé en six composantes principales:

un barrage sur le Nakambé;une conduite pour amener l'eau vers la ville;

* une staton de traitement pour rendre l'eau potable;* une ligne électrique moyenne tension pour alimenter les pompes;* une piste d'accès aux installations;

l l'extension du réseau de distribution de l'eau à OUAGADOUGOU.

La localisaton des principales composantes du projet est présentée sur la carte 1. Il est important de soulignerque l'interprétaton des informations disponibles sur les cartes doit étre faite avec précauton. Ainsi, I'orthographedes noms n'est pas toujours exacte, certaines limites administratives ont changé et les données topographiquesreprises sur la carte sont imprécises et leur utilisation peut conduire à une confusion.

Chaque composante est décrite ci-,après en tenant compte des informatons les plus récentes, mais certainescaractéristiques du projet sont encore imprécises et pourraient étrm modifiées dans l'avenir.

22.1. LEBARRAGE

Le barrage dimensionné pour une cre millénaire, sera en terre avec un noyau central étanche en argile. Ildsposera d'un déversoir de 30m (1), d'une vidange de fond et d'une prise deau. La hauteur maximale du barragesera de 16,8 m, le déversoir sera lui situé à 11,2 m du point le plus bas.Le haut du barrage aura une largeur de 5,5 m, ce qui permettra de créer une piste d'environ 3,0 m de large.Le barrage sera accessible par une nouvelle piste en terre, reliant Boudtenga au barrage. La piste sera parallèleà la conduite.

1 Sute à la remise de rétude crimpact (version prov"ire) le déveroir sera modiié et aura entre 80 et 100 m. Cette informationnétant parvenue que trdivement, elle na pas pu tre intégrée pour tus les aspecs.

1T.ACTE -BDPA SCETAGRI Page 1

Page 4: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized
Page 5: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentation en eau de Ouagadougou RFSUMÉ3 NON TECUINLOI

Etude d'impact sur l'environnement

2.2.2. LE LAC

En 1992, afin de satisfaire les besoins estimés, et en fonction des débits de la rivière et de l'évaporation, levolume du lac devait être de 200 millions de m3, dont 150 utilisables, 40 de réserve et 10 servant à la capture dessédiments (tranche morte). En effet, avec 150 millions de en, les besoins estimés pour l'an 2000 sont couverts,tant si c'est une année normale que si c'est la troisième année sèche consécutive. En l'an 2010 par contre, lesbesoins sont couverts pendant toute l'année en année normale mais si 2010 est une année sèche qui fait suite àdeux autres années sèches, l'ensemble des besoins en eau de OUAGADOUGOU ne pourra plus ètre assuré à 100%

2.2.3. LA CONDUITE

L'eau pompée dans le barrage sera acheminée vers OuAGADouGou par une puis deux conduites entenées. Ellesauront un diamètre de 1.000 mm et une longueur de +t- 46 Km. Le tracé de la conduite sera composé de troistronçons.Le premier commence au barrage et arrive à la station de traitement en passant par une zone de savane et parquelques zones de culture, mais sans déranger aucune habitation existante. Il est cependant entièrement enzone classée.Le second tronçon part de la station de traitement et arive dans un réservoir à Boudtenga d'un volume de5.400 m', situé sur une colline, au nord du village. Ce tronçon passera altemaUvement par de la savane arbustiveet par des zones de culture. Ce tronçon jouxte un certain nombre d'habitations mais n'en dérange aucune.

Le troisième tronçon, part du réseroir, rejoint la route nationale 4 et la suit jusqu'à OUAGADOUGOU. A partir del'entrée de la ville, la conduite suivra une zone urbanisée, avant d'arrver dans la forêt classée de OuAGAOouGou.Sur cette partie, la conduite traversera deux zones sur lesquelles sont implantées des constructons sauvages(échoppes en brique artisanale avec toit en tôle) dont 45 devront être détruite. Après, la conduite traversera laforét classée de OuAGADOUGou, pour ensuite obliquer vers le Nord-Ouest et traverser la route de Fada. Ellesuivra ensuite un canal en traversant une zone de maraîchage avant d'arriver dans la staton de Paspanga. Apartir de cette station, l'eau sera cistribuée dans OUAGADOUGOU.

Le projet comprend également trois stations de pompage. Une au barrage, une à la staton de traitement et unetrosième à la station de Paspanga. Ces statons et les autres installatons seront alimentées en électricité parune nouvelle ligne électrique aérienne de +I- 22 km, qui sera implantée le long des pistes. Un groupe électrogènede secours sera également installé à la station de traitement

2.2.4. LA STATION DE TRAITEMENT ET LE TRAITEMENT

La station de traitement sera située à proximité du barrage sur la rive droite du Nakambé, en forét classée deZIGA.

Les différentes opérations de potabilisation qui sont prévues sont une aératon, une préchloration, unecoagulation - floculation, une décantaton, une filtraton, une désinfection et une neutralisaton. Ces opérationsentraineront la production de certains déchets, comme des boues de décantation, des boues des filtres, desboues chimiques et des déchets industiels et ménagers.

Les boues des décanteurs et des filtres seront constituées des produits utilisés et des matères en suspensionprésentes dans l'eau du lac. La quantté qui sera produite sera fonction de la qualité et de la quantité traitée, etpeut atteindre un nmaximum de 4.175 ma par jour en 2010 avec une concentraton en matèmre sèche voisine de 2 à3 %. Il est prévu d'éliminer ces boues dans le Nakambé par un canai.Les boues chimiques, produites lors de la préparaton des solutions chimiques, seront probablement récoltéesdans un conteneur spécial avant d'être évacuées vers une décharge. La production de ces déchets représente0,5 à 1,5 rmiour.

Pour les déchets industriels et ménagers, aucune mesure spécifique d'éliminaton n'est prévue pour l'instant

jTgACT~~L -BDPA SCETAGRI Pae 3

Page 6: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentation en eau de Ouagadougou IW-SIJIYMF NON TEC NIE LQUEEtude d'impact sur l'environnement

2.2.5. LA DISTRIBUTION

En ce qui concerne l'évolution du nombre de branchements, le projet prévoit de créer 34.200 branchements enl'an 2000 et 51.100 en l'an 2010. Il faudrait également construire de nouveaux châteaux d'eau.

2.3. CONTEXTE JURIDIQUE. LÉGAL ET INSTITUTIONNEL

Les principaux textes d'applicaton dans le cadre de ce projet sont les textes portant sur la réorganisation agraireet foncière de 1991. C'est ces textes qui régissent le droit de propriété, l'aménagement du territoire, la ges6on destees, le régime de l'eau, des forêts, de la faune, des péches, etc.D'autres textes concemant l'eau, l'assainissement, la chasse, la santé et de l'action sociale, l'environnement, lafaune etc. ont également été pris en considération.Il existe également un droit coutumier sur les terres. En ce qui concerne ce droit coutumier, les régles'juridiques simbriquent assez fortement avec le droit commun des Mossis, lui-méme fortement influencé par lesmytheset les religions (voir§ 3.2.1.1). C'est le chef des terres qui assure dans le terroir les fonctons religieuseset juridiques. Il est chargé de veiller au respect de l'exploitation foncière suivant les nomnes établies par lasociété. Comme 'La terre est la source de we, elle nouait les vivants et entoure les morts {proverbe Mossi];chaque homme a droit à suffisamment de terres pour assurer sa subsistance et celle de sa famille, par son travail.Ce système de redistnbution des terres se fait sous formne de préts. Le droit foncier coutumier ne pemiet pas uneappropriation individuelle des terres, car elle est sacrée.

;aTIACTE DSA3PaLa-L- -oensuk -BDPA SCETAGRJ Page 4

Page 7: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentaton en eau de Ouagadougou IÙSIrIeIÉ NON TFCIINIQIUE

Etude d'impact sur l'environnement

CHAPITRE 3. L'ÉTAT INITIAL DE L'ENVIRONNEMENT

3.1. LE CONTEXTE PHYSIQUE ET BIOLOGIQUE

Le Burkina Faso est un pays intertropical de 274.200 km2, à caractère soudano-sahélien nettement marqué et oùil pleut relativement peu. Une saison sèche (de 5 à 8 mois) alteme chaque année avec une saison humide (d'avrilà octobre ou de juin à septembre).

Les précipitations et températures moyennes par mois enregistrées dans la zone du projet sont présentées autableau 1.

Tableau 1: Précipitations et températures moyennes mensuellesOuagadougou Jan Fév Mar Avr Mai Juin Jui Adot Sep Oct Nov Déc

Précipitationenmm. 0.1 0,7 5,5 26,9 76,1 102,4 185.9 219,4 129,9 31,7 1,3 0.6

températuremax. 34 37 40 40 38 35 33 | 31 32 36 37 35température min. 16 18 22 25 27 30 23 22 22 23 21 16

3.1.1. L'ÉVAPORATIONL'évaporaton dans la région est d'environ 2.200 mm par an. Prenant comme hypothèse que l'évaporaton desmois de juillet. aoùt et septembre sera compensée par les précipitations, l'étude technique montre quel'évaporation du lac entrainera, d'une année à l'autre, une variaton de niveau annuelle de 1,4 à 2 mètres.

3.1.2. PHYSIOGRAPHIE DE LA ZONE DU PROJET

La zone du projet est caractérisée par un relief peu marqué, ponctué de quelques buttes cuirassées et dequelques collines, distibuées ici et là dans un paysage plat qui s'étend sur les trois quarts du pays. Ce paysageappelé communément 'plateau', est traversé par un réseau hydrographique important, dont la vallée du Nakambéet ses affluents. La vallée du Nakambé est périodiquement inondée et les vallées secondaires sont souventengorgées en saison des pluies. Des seuils caractérisent ce réseau dont le plus remarquable est situé à lahauteur de Douré.

3.1.3. LA MORPHOPÉDOLOGIE ET LES APTITUDES CULTURALES

L'étude d'impact a identifié 13 unités sur l'ensemble de la zone. Leurs caractéristiques, les surfaces qu'ellesoccupent et leurs utilisation sont résumées ci-après.

Les reliefs rocheux (témoins de reliefs anciens) ont des apttudes clturales médiocres à nulles. Certains à tapisherbacé peuvent étre retenus pour l'élevage extensif. Ils couvrent 3.600 ha, soit 4% de la zone étudiée.

Les buttes cuirassées (témoins des niveaux cuirassés du sous-sol) peuvent être recuvertes par une mincecouverture de gravillons. Les buttes cuirassées sont inaptes aux cultures et marginalement aptes au parcours dubétail. Ils constituent 3,5% (3.000 ha) de la zone.Les alacis cuirassés corepndent à une cuirasse à faible profondeur avec recouvrement de limon et de sableavec gravillons. Ils sont le plus souvent occupés par une mosaTque de cultures et de jachères. Ce glacisreprésente 20,5% ou 18.060 ha.Les alacis cuirassés démantelés (6.600 ha ou 7,5%) sont inutilisables pour l'agriculture, ils peuvent étre utiliséscomme zones de parcours pour le bétail.Les alacis d'céandace (fomnés d'épandages de sable avec des lentilles de gravillons sur argile) sontnoyennement aptes aux cultures pluviales mais sont cependant très cultivés. Ils couvrent 25.280 ha, soit 29% de

le zone.Les clacis érodés (5,5% de la zone, soit 4.940 ha) qui se différencient de l'unité précédente par la présence degravillons et par un ravinement, sont aussi très cultivés.

Les glacis d'érosion (3.5% de la zone, soit 3.148 ha) s'étndent au pied des buttes cuirassées. Ils ne sont paswltivés. Ils sont le domaine des savanes et ont de nonbreuses plages de sols dénudès.

E1nACTe3EL -BDPA SCETAGRI Page 5

Page 8: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentation en eau de Ouagadougou ÉlÉiIUMIF NON TECIMIQUE

Etude d'impact sur l'environnement

Les versants décapés des vallées du Nakambé et de ses afluents sont caracténsés par un ruissellement plus oumoins intense qui se traduit par le décapage des sols avec localement un ravinement marqué. Ces versants quireprésentent 12.400 ha ou 14% sont en général peu cultivés. Ils sont souvent dénudés avec quelques arbustes.

Les versants érodés (3%), caractérisés par un ruissellement intense avec ravinements, sont à protéger contrel'érosion. La plus grande partie est occupée par des cultures et les jachères.

Les versants d'érosion (1%) sont caractérisés par un ravinement intense. Très fragiles, ces versants doivent êtreaffectés aux plantatons.Vallée du Nakambé: Cette unité de 3.040 ha soit 3,5%, correspond aux fomiatons inondables du Nakambé. Ellen'est pas cultivée, elle est le domaine de formations ripicoles arborées ou herbeuses.Les vallées secondaires du Nakambéè qui représentent 4,5 de la surface (4 000 ha), vallonnent la zone du projet etsont constituées de sols avec une bonne fertilité.

3.1.4. LA VÉGÉTATION

La zone concemée par le projet est incluse dans le domaine Nord-soudanien.

3.1.4.1. La végétation de la zone d'étudeLa végétation de la zone est caractérisée par la prédominance de formatons végétales ouvertes de type savanedont l'un des traits marquants est le grand développement d'un tapis herbacé à dominance de graminées. Il s'agitplus précisément de savanes arborées à arbustives.Etant très peuplée, cette zone est, intensément exploitée et les formations naturelles ont quasiment disparus.Elles n'ont survécus que dans certaines forêts classées de manière dégradées.Dans la savane, lorsque l'occupation est forte (autour des villages), il n'y a que des terres cultivées et lesjachères ont quasimnent disparu. De même, les arbres et buissons sont devenus rares.

Si l'occupation est moyenne, cas le plus fréquent, cultures et jachères sont plus ou moins associées et quelquesarbres ont été gardés pour des raisons socio-économiques (karité, raisinier, tamarinier, néré, prunier, cade,baobab, etc.). Ce paysage est appelé Parc Agro-Forestier et constitue un système de production tradtionneltrès répandu.Enfin, si l'occupation est faible, les parcelles cultvées apparaissent dispersées parmi des formations qticonservent leur caractere de savane.En ce qui concerne la vallée du Nakambé et ses affluents, elles présente un autre paysage qui tranche avec ceuxde la savane et du parc agro-forester qu'il traverse. La vallée, régulièrement inondée, est occupée par desformations avec une prédominance d'arbres et d'arbustes, dans les zones les plus marécageuses, desformations herbeuses présentant des arbres et arbustes épars et des zones relawvement dénudées décapéespar le ruissellement et les crues.

3.1.4.2. Caractéristiques des unités véaétales de l'occuPaton du sol

Pour évaluer l'impact du projet sur l'occupaton du sol, une première grande bcdivision de la zone (87.631 ha) aété opérée afin de dstinguer les sos exploités par l'agriculture (e domaine agro4orestier) et les formatonsnaturelles exploitées par la producton de bois et l'élevage <e domaine sylvo pastoral).

Le domaine sylvo-nastoral de la zone qui représente 44 % de la surface regroupe 8 urntés différentes. cesunités sont:La savane arborée (SA): c'est une formation végétale mixte présentant quelques arbres de hauteur supéieure à5 m mais dépassant rarement 10 à 12 m et d'un tapis d'herbe continu. Ces savanes sont peu présentées sur lazone d'étude.La savane arbustive dense (Sd) : dans cette formaton, de constitution très voisine de la savane arborée, lesarbres sont plus disprsés.La savane arbustive (Sal: la strate d'arbustes, de hauteur inférieure à 5 m, est composée d'arbustes et debuissons, de densité très variable. Ces savanes apparaissent souvent dominées par quelques grands arbresd'espéces traditiornellement réservées. Ces savanes sont les plus répandues (30,5% de la zone) etcorrespondent souvent à des jachères plus ou moins abandonnées.

-BDPA SCETAGRI Page 6

Page 9: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

îrW4

îw

SI cun 00

"Mr

�1 �J

,TnNi;5

J-APFIO

ÎÏ,

B.lk

KOti.

oül

Bq"

à,

eujtp 1tLA3

W

Îl-

ËUMNÀ ÈASO

eau potablç àé 1. 1101. Ï. OUAGA �)U�îO(r"g; 111»dpÀt�Ï àM t -�N'biffifflUIEMr

Mc OÉL bÎÀ-�cËÎ�Gki

Situation géographiquedu projet

Page 10: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentation en eau de Ouagadougou RÉSUEIÉ NON ThC1IF.nQULE

Etude d'impact sur l'environnement

La savane arbustive claire (Sci) sont regroupées sous cette appellation des savanes composées d'arbustes ettoude buissons très clairsemés.

Ces savanes peuvent correspondre à des jachères courtes où à des jachères de zones surexploitées où lesdéfrichements intensifs et répétés ont détruit la plupart des souches qui auraient permnis la reconstitution d'untaillis suffisant et à des zones où le sol est peu favorable au développement de la végétation.

Elles sont peut répandues et sont utlisées pour l'élevage.

La formabon rdicole arborée (RAI: cette unité englobe les formabons forestères de 8 à 12 m de hauteur,tributaires du régime de crues du Nakambé. Elle occupe les zones régulièrement inondables de la vallée duNakambé et, sous fomie moins spécifique, les vallées secondaires.

La formation riDicole herbeuse (Rh): cette unité a un caractère herbacé, parsemé d'arbres très inégalementrépartis.Les plantations forestières (Pf: des reboisements ont été réalisés en forêt classée de Bissiga et en forêt classéede Wayen, et un certain nombre de petites plantations de 1 ha à base d'eucalyptus ont aussi été réalisées autourdes villages.Terrain dénudé (N): ces terrains sont fréquents sur les versants du Nakambé et des vallées secondires. On enrelève également au bas des buttes ou sporadiquement au milieu des cultures, jachères et savanes où ilsconsbtuent de véritables trouées.Le domaine aaricole ou acro-forestier, 56% de la zone, regroupe 4 unités.Culture (Cl: le sol est occupé presque exclusivement par des cultures avec quelques arbustes sporadiques(moins de 5 par ha).Culture et iachère sous parc arboré (CD): c'est le paysage le plus commun de la zone étudiée (48%). Le sol estoccupé par des cultures et des jachères d'àges divers, réparties en une mosaTque irrégulière. Le tout est dominépar des arbres et arbustes plus ou moins isolés.Rioicole cultivé (Cb): cette unité appara7t localement dans les vallées secondaires qui peuvent étre cultivées, soiten saison des pluies, notamment avec du sorgho, parfois des casiers artsanaux de riz, soit en saison sèche(cultures de contre-saison).Périmètre rikicole (I}: un péemètre rizicole d'une vingtaine d'hectares est aménagé à l'aval de la retenue deSonrogo Il est exploité par un groupement de 90 membres environ.

3.1.4.3. Les unités végétales par tvye de sols

Le domaine agro-forestier (utilisé pour l'agriculture) occupe 83% des sois les plus aptes aux cultures.

55 % des superficies du domaine sylvo-pastoral corrspond aux sols les moins aptes aux cultures. Ce domaineest en général fortement marqué par l'homme. Il correspond le plus souvent à des jachères plus ou moinsanciennes avec localement des cultures. Les unités plus ou moins 'naturelles sont surtout localisées dans lesforêts classées de Bissiga et de Nakabé et des régions limitrophes de ces foréts sur la rive gauche de laNakanbé.RéDartition Par maîtrise de terre

La zone du projet est à cheval sur trois grandes mattrises foncières, celle de Sawana, de Laongo et deKagotenga. Une mattise foncière étant le domaine sous l'autorité d'un chef des terres coutumiers.

Maîtrise des terres de Sawana

La superficie de l maîtrise de Sawana est estimée à 15.919 ha dont 2.317 hectares sont situés sous la courbe268 (courbe de niveaux sous laquelle aucune habitation ne sera permise). Sur ces 2.317 hectares, 1.080 (40,5%)sont des fomiations agro-forestières surtout représentées dans le secteur de Béta, Gondogo. Elles formentégalement le long de la vallée du Nakambé une succession d'ilots de superficies plus restreintes. Près de 91 %de ces formations sont localisées sur les sols les plus aptes aux cultures. En ce qui conceme le domaine sv-vopastoral, environ 60 % des 1237 hectares occupe les zones aux aptitudes médiocres pour les cultures.

L~ eal. -BDPA SCETAGRJ Page 7

Page 11: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentation en eau de Ouagadougou RÉSUMÉ NON TECIflNQUE

Etude dimpact sur l'environnement

Maitrise des terres de KagotengaLa superficie de la maitrise de Kagotenga située sur la zone étudiée est de 17.478 ha, Les formatons sylvo-pastorales (1.513 ha) occupent 64 % des surfaces situées sous la cote 268 m où elles sont surtout associées auxversants décapés du Nakanbé. Les formations agro-forestières (843 ha) longent la vallée du Nakambé, le plussouvent entre les cotes 266 et 268 m. 70 % des superficies agro-foresUères sont situées sur les glacisd'épandage aptes aux cultures.

Matise des terres de LaongoLa superficie de la maîtrise de Laongo située sur la zone étudiée est de 21.699 ha, dont 3.074 ha sont sous lacote 268. Le domaine sylvo-pastoral (1.031 ha - 33,5%) est essentellement localisé aux versants dénudés et auxformations dpicoles du Nakambé. Le domaine agro-forestier (2.043 ha) est surtout localisé près du barrage.

Maîtrise des terres de Sabouri

En amont de la retenue, sur la dve gauche du Nakambé, le terroir du village de Tandara est en partie situé sousla cote 268 m. Les limites de la mnatrise des terres de Sabouni dont fait partie ce village ne nous sont pasconnues mais les formations agro-forestières situées sous la cote 268 m ont une superficie estimée à 250 ha.

3.1.5. L' HYDROLOGIE

La rivière Nakambé est un des cours d'eau les plus importants du Burkina. Elle prend naissance au Nord de Titaosur un plateau de faible alttude et traverse le pays pour ensuite pénétrer au Ghana où elle alimente le réservoirdu grand barrage de Akosombo.La pente est toujours faible (de 0,1 a 0,5 m par km), ce qui conduit au développement d'importantes zones de basfonds, de marécages, de méandres, et remplit de nombreux bas fonds et mares temporaires où les pertes parévaporation sont substantielles.Le bassin versant en amont du prciet posséde une surface de 20.800 km2.Du point de vue pédologique, les sois sont assez imperméables et la réponse pluie/écoulement est assez rapide.De plus, on ne reporte pas l'existence d'écoulement souterrain et donc pas de débit de base dans les cours d'eaude la région.Au site de Bagré, à environ 120 km en aval de Zga, la rivière Nakambé a fait l'objet d'un aménagement ayantcomme finalité l'inigaion de 7.400 ha et la prducton d'électricité.

Régime de la rivière

Dans la région de Ziga, la rivère Nakanbé sécouie entre les mois de mai et janvier, le lit restant à sec entrefévrier et avril de chaque année (figure 1) et on constate l'étendue de la gamme de variation des débits pendant lasaison des pluies. Cette variation de débit étant associée à des variations de niveau de l'eau, il en résulte unegrande incertitude quant à l'utilisation agricole des terrains qui longent le lit de la rivière.Les débits moyens ainsi que las débits annuels sont indiqués sur la figure 2. Les données collectées par cetteétude donnent un débit moyen annuel de 8.55 nm2/s, caculé sur 30 années. Lors des cmues importantes, la zonedu projet se transforme en un gand rarécage et les axes routiers Ouagadogou-Kaya (au Nord) etOuagadougou-Fada-Niamey (au Sud) deviennent des barrages et accentuent l'effet de rétention et de résistanceà l'écoulement prooqué par la végétation qui se développe sur le lit majeurw.

Les apports globaux par an sont aussi assez irréguliers et seraient en moyerme de 268 millions de né par an.L'¶ppot rinimum enregistré est de 65 x 10 rrm, et le maximum 1010x0 rnr, ce qui donne un écart de 945x10 r'. Il est à remarquer qu'une telle irrégrarité de l'apport devient un élémnent esseniel lors de l'étabissementd'une stratégie d'cexpoitation de la retenue.

jRATR =r. -BDPA SCETAGRI Page 8

Page 12: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentation en eau de Ouagadougou RÉSUMS"IÙ NON TErCILNIQtUE

Etude d'impact sur J'environnement

Figure _

Debits moyens mensuelsSbtbon de VMYEN 1955-1993

40

20

20

s I

J F M A M J J A N D M

Figure 2

DEBIT ANNUEL & MAX INSTANTANE

Mw -lMm' Mm m,s _. Débi moyen en Um'|_

800

c, eo_e E

ANNEE~~~~~~~~~~~~~

400~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~0

a - - - - - - -200 w m

lm5 16 169 17 173 75 177 in8 Mi 113 US9 17 188 161 1310 168S 10 72 1b74 176 17& 1MO 1682 184 16 18 10 182

ANNEE

Récurrence des cruesDans le but d'évaluer les débits de crues, et d'estimer la fréquence d'inondation des zones à rsques dans lacuvette de Ziga, une analyse de la fréquence et de l'importance des cues a été menée. Les résultats sontdonnés au Tableau 2.

Tableau 2: Débits de crue au site de ZigaRéwcrence Débit(années) (rr/s)

2 1005 20010 300

20 ~~~~420

jT~ACT~3~L-BDPA scETAGRI Page 91

Page 13: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

AJimentation en eau de Ouagadougou RESUME NON TECHNIQ

Etude d'impact sur l'environnement

Charge en sédimentsLa faible pente de la rivière ainsi que les conditions des sols du bassin suggèrent que le transport de sédimentsse produit essentiellement par suspension. A partir des mesures effectuées, nous avons pu déduire une relationentre les débits liquide et solide de la Nakambé.Topographie de la cuvetteLa nouvelle carte à l'échelle 1:10.000, mise à disposition au début de la présente étude, a été digitalisée dans lebut de faciliter le calcul et la modélisation de l'écoulement de la rivière. A titre illustratif, la figure 3 présente unevue tridimensionnelle de la future zone de la retenue. Les relatons cote-surface-volume de la retenue de Zigaobtenues d'après la nouvelle carte diffèrent de celles utilisées dans l'Etude de Faisabilité et les différences sontassez sensibles. Si les nouvelles données devaient ére confimiées, cela impliquerait, à titre d'exemple, que pourobtenir un volume de rétention de 200 millions de m , la cote de retenue du barrage devrait passer de 264,7 à266,2 m, soit 1,5 m de plus. Les différences dans les surfaces du plan d'eau ayant un impact important, il estévident qu'un éclaircissement définitif de tous ces aspects mérite une attenton particulière.Situation en aval du site de ZigaLe régime de la rivière ne varie pas substantiellement immédiatement en aval de Ziga, bien que la rivièrebénéficie de l'apport de nombreux affluents. L'observaton des photos aériennes montre que le lit de la rivièredécrit de nombreux méandres dans une vallée qui ressort nettement, et dont la largeur est d'environ 500 m.

-BDPA SCETAGRI Page 10

Page 14: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentation en eau de Ouagadougou r ISumÉ NON TECUIEÇIOE

Etude d'impact sur l'environnement

Figure 3: Représentation tridimensionnelle de la retenue

Rettenue de ZIGA

3.1.5.1. La floreSans pouvoir ètre exhaustd, compte tenu des difficultés dcacces, 66 espèces d'arbres, d'arbustes ou de buissonset 86 espèces herbacees ont été répertoriées sur la zone étudiée.Une première analyse basée sur les espèces les plus fréquentes et les espèces les plus représentatives met enévidence les caractéristiques floristiques communes aux formatîons végétales les plus répandues dans lazone: culture et jachère sous parc aforé et savanes arbustives souvent issues de jachéres abandonnées. Unecomparaison de représentativité entre certaines espèces ligneuses amène cependant l'individualisation desgroupements floistiques suivants:

Les arbres a une prédorninance des arbres utiles qui de plus se distinguent par leurs plus grandes dmensions,est clairement marquée. Il est également rerarquable de constater l'appauvrissement de la diversité en fonctionde lintensité des interventions de l'homme (défrichement et réduction des tenps de jachère).

Groupement de savanes à arbustes épineuxIl est caractérisé par la prédominance d'arbustes et darbisseaux épineux avec quelques arbres épars. Ladiversité florstique de ces savanes les apparente davantage à des formations pseudo-primaires largementsoumises aux parcours des animaux.

Forêt claireLa forét claire se maintient grâce à un sol particulier (sol pierreux) rendant toute culture impossible. Elle apparaîtcomme une relique de fornation plus ou moins naturelle avec la présence d'espèces plus tpiquement forestièreset un sous-bois varié, similaire à ce que l'on peut observer en forét classée.

IÉTR X" -BDPA SCETAGRJ Page 11

Page 15: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

AJimentation en eau de Ouagadougou ltÉSU1MÉ NON TFClINIQUEEtude d'impact sur l'environnement

Groupement des buttesIl présente une couverture végétale limitée,

La végétation présente dans la vallée du Nakambé et ses vallées secondaires révèle un groupement decomposition floistique bien distincte de celle des savanes ou du parc arboré environnant. Elle y est plusspécifique et de ce fait moins diversifiée. La présence et la répartition des espèces sont sous la dépendance durégime du cours d'eau et de la morphologie de la vallée. Ces espèces sont adaptées à une submersion régulièreet plus ou moins longue du système radiculaire et méme du système aérien en période de fortes cn'es.Dans la zone amont des vallees secondaires où l'inondation est moins importante, la composition floristique estmixte. Les espèces spécifiques sont moins abondantes et apparaissent en association avec des espèces debordures.

ConclusionsLes relevés floiistques effectués sur la zone étudée ne semblent pas présenter de particularités par rapport auxdescriptions qui ont pu être relevées dans la littérature. La zone concemée a longuement et largenent subil'influence de l'interventon humaine, particulièrement sur le plateau. Si l'acton de l'homme entraineprogressivement un appauvrissement de la diversité flonstique, l'analyse pemnet de constater que la plupart desespèces relevées sont présentes en foréts classées de Bissiga ou de Nakabé. Ces foréts situées à l'amont de lazone concemée par le lac constituent de la sorte une très bonne réserve floristque et un ensemble de biotopesintéressants pour la faune. A ce Utre il conviendrait de veiller à leur préservation.

3.1.5.2. Ressources forestières

Des valeurs de volume à l'hectare ont été calculées pour diverses unités d'occupation du sol, à partir desparamètres mesurés lors des sondages sur le terrain. Pour permettre une estmaton plus globale du potentielprésent sur la zone à déboiser, ces valeurs ont été intégrées à des données plus générales, obtenues parcompilation des résultats de travaux locaux et régionauxw Les résultats sont donnés au tableau ci-après.

Tableau 3: Etat des superficies et du Fotntiel en bois[ Occupation du s Superficie ha Volume eI.__________ I__ T_ Min Max I MoyenDomaine sylvo-pastoral 38.706 346.637 560.395 442.075Dornaine agro-forestier 48.925 236.665 686.819 459.047TOTAL 87.631 , 583.302 1.247.214 901.122

Les données présentées ne constituent cependant qu'une estimation approximative permettant d'obtenir desvaleurs indicatves.

3.1.6. LA FAUNE

3.1.6.1. Caractéristiques générales de la faune de la zone d'étude

La faune de la zow du prqet présente les piincipales caractéristiques observées dans le domaine soudanienouest-africain influencé par I'homme. Il s'agit d'une faune de savane, adaptée aux milieux ouverts et serni-ouverts,fortement appauvre par l'homme.Composantes faunistiques principalesMammifèresLes mammifères de gande taille ont été les plus touchés par l'expansion humaine sur la zone. Parmi lesherbivores, seul l'hippopotame ferait encore quelques apparitions dans le Nakambé. Des antilopes, il ne subsistequ'une population de céphalope de Grimm et une population réduite d'ourebi. L'hippotrague est encore citélocalement au nord de la zone, mais il est très marginal.

.nC*3 -BDPA SCETAGRI Page 12

Page 16: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

AJimentation en eau de Ouagadougou IESUNIF NON TEchNIQUE

Etude d'impact sur l'environnement

Les principaux grands mammifères prédateurs ont également été éliminés, mais les hyènes rayées et surtout lechacal à flancs rayés sont encore présents. La niche est occupée par des espèces de taille plus réduite, tel lechat de Libye, occasionnel, et d'autres petits camivores: genettes, civettes, mangoustes.

L'oructérope est présent, mais pas le pangolin. Les seuls singes visibles sont le babouin et le patas. Lephacochère est commun, de méme que le lièvre de White, le grand aulacode et diverses espèces de taillemodeste: rat de Gambie, rat palmiste et funisciure, porc-épic et athérure, hérisson à ventre blanc, galago duSénégal.OiseauxLa faune d'oiseaux de la zone comprend des espèces nicheuses, des migrateurs et quelques espèces au statutintemnédiaire.Les nicheurs constituent l'ensemble le plus important avec 108 espèces connues.Un autre ensemble remarquable est consttué par les 71 espèces migratrices. Les migrateurslhivemants sontessentiellement des chevaliers et bécasseaux et des rousserolles, hypolaTs, fauvettes, pouillots. Il y a aussi descanards, des rapaces, des hirondelles, pipits et bergeronnettes, et crivers passereaux.

Renfiles et batraciensLe crocodile du Nil est bien représenté dans le Nakambé et ses principaux affluents. A la saison sèche, il se retredans les galeries humides des berges. Les sujets rencontrés sont toujours de taille modeste, mais l'espèce n'estpas rare. En ce qui conceme les lézards et espèces voisines, les données locales ne sont pas cormplètes. Endehors de l'agame (margouillat) représenté par une ou deux espèces, la dstribution dans la zone des autresespèces reste à préciser.

Plus de 40 espèces de serpents ont été recensées dans le domaine soudanien burkinabé, parmi lesquels 8peuvent être mortelles (M) pour l'homme (plusieurs autres sont également dangereuses).

Il y a plusieurs espèces de tortues dans la zone, dont une strictement terrestre, la tortue de savane, qui peutatteindre une taille conséquente. Parmi les espèces aquatiques, la distribution reste mal connue.

Les amphibens sont nombreux, mais la liste des espèces locales est incomplète. La faune régionale comporteplus de 30 espèces (pour l'ensemble ouest-africain), dont la moitié peuvent - sous réserve de confirmation - étrerencontrées dans la zone.PoissonsLa faune ichtyologique du Nakambé est assez bien connue. Elle comprend plusieurs dizaines de genres.

InvertébrésLa faune des invertébrés est composée dcespèces des savanes, d'espèces des cultures, d'ubiquistes et d'espècesliées à l'eau. Bien que la plupart des groupes taxonomiques aient fait l'objet de travaux à l'échelle régionale, iln'existe pas d'inventaire directement applicable à la zone.Dans la faune invertébrée aquatique, les arthropodes sont également très bien représentés, spécialénent par desrustacés - copépodes et autres - et par des insectes. Il s'y superpose une faune de mollusques, rebavement

diversifiée, qui comprend des bulins et des planorbes.

32. LA SITUATION SOCIO-ÉCONOMIQUE DE LA RÉGION

32.1. LE CADRE SOCIAL

3.2.1.1. Organisation socio-Politigue et foncière traditionnelle dans la zone d'étude

Chefferies coutumières, territoires politiques et naîtrises foncièresDans les modes de représentation de la société Mossi, il faut distinguer deux conceptions du territoire : celle desgens du pouvoir (la chefferie) et celle des gens de la tenre (maîtres de terre).

Le pouvoir de la chefferie est une relation entre les hommes. Les tenritoires de la chefferie représentent l'espaceapprprié par les hommes qui sont sous son commandement Aussi les limites des teritoires des chefferiescoutumières sont-elles celles des villages et sont donc susceptibles de modification à chaque mowement deshabitants.

re * -BDPA SCETAGRI Page 13

Page 17: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

AJimentation en eau de Ouagadougou lrsUNIÉ NONN TFII NQUEEtude d'impact sur l'environnement

Les chefferies dans la région sont au nombre de trois, la cheffere d'Absouya, de Ziga et de Nagréongo. Ceschefferes ont sous leur autorité plusieurs villages.La partie septentrionale de la zone d'étude (rive gauche du Nakambé) fait partie du royaume du Bousouma,chefferie de Sabouri.Le territoire sacré où la maîtrise de terre par contre est un élément de médiation entre les vivants d'une part, leursancétres et les forces surnaturelles d'autre parL Dans cette conception, les limites du territoire rituel sont préciseset concement une zone déterminée, matérialisée par des repères naturels et ponctuée par des lieux de culte (boissacrés, collines, autel au bord du fleuve). Trois maîtrises des terres se partagent la zone d'étude: celle deKakotenga, celle de Sawana et celle de Laongo.Chaque village possède son chef coutumier et son chef de terre. La détention des droits privilégiés sur la terrepermet au chef des terres (tengsoba) de la distribuer aux différentes familles composant la communautévillageoise. Ensuite, chaque chef de famille peut céder des droits de culture aux chefs d'exploitation.Tout étranger au village peut demander à sinstaller et à cultiver sur le terroir villageois (droit d'usage) pour autantqu'il respecte les droits sacrés des prerniers occupants. Il ne lui sera pas permis en revanche de planter desarbres ou de céder ses champs à ses fils. Tout chamnp qui n'est plus cultivé revient dans le dornaine de sonpropriétaire éminent

Le Nakambé: droits sur l'eauLeau, dans le système Mossi, ne bénéficie pas d'une gestion indépendante et il n'y a pas de véritable maîtrecdeau. Dans la région, chaque village riverain du Nakambé détient cependant des droits de péche sur le tronçoncompris dans son terroir.

Villages et quartiersUn village dans la société Mossi est divisé en quartiers. La zone d'étude comprend 13 villages:

* sur la rive gauche du Nakambé: NAHOUTENGA, MOCKIN, NIONIOGO, MANEGA, ABSOUYA,BATENGA, DOURE;

i sur la rive droite: BETTA, GANDOGO, SAWANA, ZIGA, TOGOMBANGRE, NAGREONGO.

Le peuplement est composé dagriculteurs Mossis, de Yarcés assimilés Mossis, d'éleveus Peris, dagro-pasteursRimalbes et Silmi-Mossis.L'animisme est la religion dominante dans la zone d'étude. Lislam vient en second, les religions chrétiennes neconcernent qu'une très faible proportion des populatons .

La zaktm

Chaque quartier est lui-nern composé d'un certain nomire d'unités d'habitations (Zaka) qui regropent unefamille étendue. La zaka est drigée par le chef de zaka ou chef de famille. Il a le statut dcainé. Les cadets sontses frêres et fils mariés ou célibataires. Les femmes sont ses épouses et celles de ses frères et fils mariés.

La femme veuve est généralement remariée au chef de zaka, mais elle nest pas to4ours intégrée dans une unitéde consommation. Elle peut, pour différentes raisons, devoir assurer seule ses cultures et sa subsistance. C'estune situation de plus grande vulnérabilité qui peut étre accentuée en cas de déplacenent Dans la zone qui nousconcerne, les résultats de l'enquête indiquent que la zaka comprend en moyenne 13 personnes et 1,6 ménage.30% des zagsés comprennent plus d'un ménage.La zaka est composée d'un certain nombre de cases, reliées entre elles par des clôtures ou des murs et quis'articulent autour dcune ou de plusieurs cous intérieure& LeS cases traditionnelles rondes ont un toit en paille etcertaines cases moderdes sont rectangulaires et sont abritées par un toit en tôles ou en teffasse. En moyenne,une cour comprend 5,8 cases dont 4,8 rondes et 1 rectangulaire.Dans la ou les cours intérieures se trouvent les différents éléments nécessaires à la vie domesique et certainsabris pour le petit bétail et la volille.

_BDPA SCETAGRI Page 14

Page 18: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentation en eau de Ouagadougou BNS M_J E<>N TEChNIQUE

Etude d'impact sur l'environnement

A l'extérieur de la zaka s'étend la cour extéreure, généralement plantée de quelques arbres. Dans cette cour sedresse le grand hangar dont le toit sert au stockage du fourrage. On y trouve aussi les greniers construits enpaille qui coniennent les récoltes. Les enclos pour le gros bétail complètent ces diverses dépendances. Ils sontconstruits en épineux et perches.La zaka en milieu rural correspond le plus souvent à plusieurs unités de producton et d'accumulation. Le chef dezaka assure la mobilisation de la rmain-doeuvre familiale afin de répondre à la satisfaction des besoins de tousses dépendants. Il a donc la responsabilité des champs collectfs où devront être récoltées les cultures vivrièresnécessaires à l'année.A côté des champs collectifs se trouvent des parcelles attribuées à des cadets et épouses. C'est sur leursparcelles que les dépendants pourront entreprendre les cultures de rente les plus intéressantes du point de vuecommercial. La libre utlisation des surplus économiques qu'ils en auront dégagés leur sera accordée pour autantque cette accumulation individuelle ne remette pas en queston les objectifs fondamentaux assurés par le chef dezaka.L'habitat des éleveurs Peuls diffère sensiblement de celui des cultvateurs Mossis. Les cases sont construites enpaille et l'habitat est très rarement cemé par une clôture. Les meules sont inexistantes. Les femmes pilent lescéréales dans les mortiers. Les foyers de dolo sont inconnus, les Peuls étant musulmans.

Groupes sociaux et occupation de l'espace

On dstingue trois grands groupes sociaux:

Les cultvateurs autochtonesCe sont les descendants des fondateurs du village. A ce Utre, ils exploitent une portion de son terroir. Sont inclusdans le terroir villageois de pein droit et au méme titre que les lignages de cultivateurs ordinaires les lignages desforgerons et ceux des éleveurs Peuls intégrés de longue date à la communauté depuis plusieurs générations(Silmi-Mossis).Les éleveursLes éleveurs Peuls présents dans la zone y sont arivés il y a plus de 70 ans pour les premiers. Originaires de lachefferie de Barkoundouba, ils ont exploité les savanes et les zones foresières des bords du Nakafté à uneépoque où celles-ci étaient vierges de tout occupant Ils reconnaissent la proprété éminente des autochtones surces terres et participent régulièrement aux sacrifices de la communauté fondatrice.

Ces éleveurs sont tous des agro-pasteurs: ils cultvent de faibles superficies qui n'assurent que partellement lacouverture de leurs besoins céréaliers. Ils sont fréquemment les gardiens des troupeaux des cultivateurs Mossisavec lesquels ils ont conclu des contrats de fumure. On trouve de petits groupes d'éleveurs dans la quasi totalitédes villages de la zone d'étude.

Les éleveurs transhumants qti descendent des régions sahéliennes sont en nomrbre très faible et ne restent quequelqes jours rarement quelques semaines dans la région du fleuve.

Les cultivateurs micrantsOn trouve deux catégories de cultivateurs migrants dans la zone:

Ceux qui bien que n'étant pas originaires du village sont nés dans les vilages voisins de la mérmn attrsefoncière. Ils partagent par conséquent des ancêtres fondateurs communs qui justfient un statut pariculier. Bienque ne dsposant pas de terres au titre du lignage de la communauté villageoise d'accueil, ils juissent cependantd'un droit reconnu d'installation dans les brousses de ceux-ci.

La seconde catégorie est celle des cultivateurs migrants nés dans des villages éloignés.

32.2. LE CADRE ÉCONOMIQUE

La majorité de la population de la zone du projet vit de l'agriculture dans le cadre d'unités de production familialesde relativement pette taille, engagées essentiellement dans la producton vivrière de céréales. Les conditonsagrodimaUques et pédologiques difficiles et le caractère extensif de la mise en valeur limitent l'ampleur de cetteproducton.

1 T| AC1 L ai" -BDPA SCETAGRI Page 15

Page 19: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentation en eau de Ouagadougou RÉSUnIÉ NON Ti'CIIN lOIlE

Etude d'impact sur l'environnement

3.2.2.1. L'agricultureComme déjà signalé, l'espace agricole se présente selon deux aspects, les zones de cultures quasimentexclusives répartes autour de certains villages et les zones de cultures et jachères sous parc arboré.Cette structure résulte de la pratique dun système de culture itinérante : traditonnellement, après quelquesannées consécutives d'exploitation (4 à 6 ans), la parcelle épuisée était laissée en jachère pendant une périodeplus ou moins longue (10 à 20 ans) . Maintenant on assiste cependant de plus en plus à une réduction de ladurée des jachères, sans que la décroissance de fertilité du sol soit suffisamment compensée.

Le parc arboré est lié au système traditionnel d'utlisation des terres car les arbres procurent de nombreuxproduits utiles pour l'économie familiale et parfois susceptibles de foumir des revenus monétaires: feuilles, fruits,graines consttuant des nutriments de valeur, des fourrages de qualité notamment pour la période de soudure,bois de feu et de service, matériaux utilisés par l'artisanatLagriculture est traditionnellement orientée vers une agriculture de subsistance dominée par la productioncéréalière. Pett mil et sorghos se partagent la plus grande part des surfaces xprès de 90 %). Les autres culturessont le sorgho rouge (pour la fabricaton de la bière locale), le mais (aux abords des habitabons), le niébé (enassociaton avec le mil ou le sorgho), le voandzou ou pois de terre, l'arachide (principale culture de rente pour larégion), le coton (très peu représenté), le riz (au niveau du périmètre irrigué de la retenue de Sonrogo). Autourdes habitations on peut également relever de très pettes surfaces de gombo, d'oseille de Guinée, de dah oukenaf, de piment, de sésame et de patate douce.

3.2.2.2. L'élevageLes Mossis pratiquent l'élevage comme activité secondaire. Le troupeau est peu important et composé surtout denoutons et de chèvres. Il y a aussi des animaux de trait (bovins, ânes), des vaches laitères, parfois des bovins àl'embouche, du porc et des volailles. Pour l'agrictuteur, l'élevage consttue cependant la ressource financière laplus importante. Il permet de faire face à des dépenses imprévues ou exceptionnelles. Il améliore l'alimentatonfamiliale par la production laitière et la viande et contibue au mainten de la fertilité des terres de cultures àdéfaut de jachères.

L'élevage agropastoral ou semi-sédentaire, est pratqué par des éleveurs Pouls sédentarisés dont les familleshabitent des villages pemnanents, les canipements n'étant plus que très saisonniers ou la résidence sommairedes bergers. L'élevage est basé sur une exploitation extensive des ressources naturelles (pâturages) sans grandrecours aux sous-produits agricoles. Sur la zone concemée par la retenue, il existe trois entités desédentarisation des Peuls: à Barkoundouba, à Ziga et à Mockin.

3.2.2.3. Activités comPlémentaires et utilisation des ressources naturelles

La pécheLa péche joue un rôle important dans la région car elle représente un appoint alimentaire précieux pourl'ensemble des habitants des villages et foumit des revenus élevés aux familles de pécheurs. On comPte dans lazone de la future retenue quelques 400 à 800 riverains pratiquant la péche.Deux type de pêche sont pratiqués, la pêche dans las *mares et la pèche artisanale pratiquée dans le fleuvependant la saison des pluies. Une péche *moderne est également pratiquée au moyen de filets maillants lorsquela courant est faible (voir photo).

La pêche induit également une importante activité de fumage, assurée par les femmes de pécheurs.

La chasseLa zone n'est pas très riche en faune, et les chasseurs professionnels parcourent de longues distances qui lesamènent souvent en dehors de la zone vers les collines situées bien au nord. Le piégeage, plus opportuniste, estpratiqué à l'occasion par les cultivateurs dans la périphérie de leurs champs.

L'artsanat et le commerceLe tissage est avec la vannerie les deux activités artsanales traditionnelles des chefs de famille âgés mais cesactivités rapporte peu. 20% des chefs de famille devant étre déplacés les ont mentionnées.

cogukaX -BDPA SCETAGRI Page 16

Page 20: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentabon en eau de Ouagadougou IWsUn IÉNON T§;:CINI'lQlUE

Etude d'impact sur l'environnement

Les activités artisanales concement encore les cordonniers, forgerons, tailleurs, apiculteurs et les bouchers ceux-ci étant exclusivement des Peuls. L'ensemble de ces activités étant pratiquées par 15% des enquêtés. L§artisanatde service est rare ( maçons, réparateurs divers, petits mécaniciens, etc.) et est surtout pratiquée par les jeuneschefs de famille et les célibataires.En denier il faut mentionner dans la zone d'étude les activités des charbonniers pour la plupart opérantclandestinement C'est une actvité des jeunes.En ce qui conceme les femmes, leur principale activité artisanale consiste en la transformaton et la vente deproduits alimentaires (le dolo (bière de mil), la préparation de galeftes, de plats préparés, le fumage du poisson).qui représente des sources importantes de revenus pour la plupart des femmes. Une autre grande activité desfemmes des villages de la rive gauche du Nakambé est la vente du gombo séché, qui est devenue la premièreculture de rente féminine de la région d'Absouya.

3.2.2.4. Budgets villageoisCulivateurs

Une enquête sur un échantillon raisonné a peemis de préciser les grandes caractéristiques budgétaires desvillageois de la zone. Les revenus monétaires annuels moyens s'élèvent à 127.000 FCFA pour les chefs de zaka,63.000 FCFA pour les épouses et 135.000 FCFA pour les cadets.L'analyse des budgets a permis de trer les enseignements suivants:

* En ce qui concerne les hommes, les niveaux moyens des revenus observés sont faibles et, proviennentpour l'essentel de sources extra-agricoles.

* L'importance de la production agricole dans les revenus des épouses montre la nécessité de les conforteret de les appuyer dans leur statut de productrices.

* Il existe comme toujours en milieu rural de fortes cifférences de revenus entre cultivateurs.* Le bétail joue dans un rôle capital dans les stratégies de sécurisaton de toutes les exploitations.

En ce qui concere la capacité du chef de zaka à couvrir les besoins alimentaires céréaliers de base de l'unitéfamiliale, d'une manière générale les cultvateurs de la zone sont considérés comme étant de ce point de vue aàl'aise". Il existe néanmoins un certain pourcentage d'exploittions vulnérables. Dans notre échantillon, 30% deschefs de zaka ont déclaré devoir acheter régulièrement des céréales, 20% sont juste autosuffisantes.On soulignera qu'au niveau de la zone, la péche représente pour les exploitations l'une des grandes sources dedifférenciaton. C'est particulièrement net pour les habitants de Gandogo.

EleveursLa très forte valorisation du bétail suite à la dévaluation a entreiné une réelle augmentation des revenus deséleveurs. Les éleveurs tirent également des revenus de différentes activités telles que bouchers sur les marchés,contrats de fumure avec les cultivateurs, garciennage des bovins.

Les cultures praiquées par les éleveurs de la zone ne suffisent jamais à la couverture des besoins alimentairesdu groupe familial. Les achats de céréales représentent un poste très important des dépenses. Les soinsvétérinaires et les compléments d'alimentation fourragère pour le bétail représentent un autre grand poste dedépenses.

Les revenus des femmes proviennent de la vente du lit, du beurre et du savon une partie de l'année.

3.2.3. LA SANTÉ DANS LA ZONE

3.2.3.1. Les infrastructures sanitaires

La population des villages concernés par la construction du barrage de Ziga fréquente essentiellement lesinfrastructures sanitaires de la proince de l'Oubritenga. Les malades se dirigent vers le centre le plus proche oùle plus accesible. Les Centres de Santé et de la Protecton Sociale concernés sont, Absouya, Sawana,Goughin (dispensaire seulement), Bissiga, Nagreongo, Bilogotenga, et Noungou.

jTZACT~EL -BDPA SCETAGRI Pag 17

Page 21: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Aimentabon en eau de Ouagadougou ]ESUMIE NON TECUI IN IJE

Etude d'impact sur l'environnement

La référence des centres de la Province de l'Oubritenga est généralement le Centre Médical de Ziniaré sauf pourles cas chirurgicaux qui sont transférés à OUAGADOUGOU. La construction d'un bloc chirurgical et d'unehospitalisaUion de chirurgie à Ziniaré est prévue pour 1995 -1996.Chaque Centre de Santé supervise un réseau d'Agent de Santé Communautaire et dAccoucheuse Villageoise.Les actvités de vaccination se font à la fois dans les structures sanitaires tout au long de l'année et par unestratégie avancée durant la saison séche.La zone de couverture des Centres de Santé et des dispensaires a été étudiée en prenant un rayon de quatrekilomètres autour de chaque structure correspondant au déplacement des patients venant à pied, et un rayon dehuit kilomètres correspondant au déplacement des patients disposant d'une mobylette. Il apparaît ainsi que lamajorité de la zone est couverte par les structures sanitaires avec comme seule zone d'ombre le village deMocrkin.

32.3.2. Profil éDidémiolonipue

Le profil épidérmiologique de la populaton de la zone du futur lac correspond au profil type des zones tropicales etsubtropicales. Les maladies infectieuses et parasitaires représentent la première cause de morbidité et demortalité spécifique. La mainutrition infantile est fréquente et semble due autant à des habitudes nutrtivesinadéquates qu'à un manque de ressources.Les maladies à transmission par l'eau de boisson

L'ensemble des cas enregistrés pour ce type de maladie représente en moyenne 16 % des nouveaux cas avecdes extrémes se situant entre 3,5 % (Nagreongo. juillet 1994) et 34,9 % (Bissiga, novembre 1993). Aucun cas decholéra n'a été enregistré par les cinq structures sanitaires.

Les centres de Bissiga et de Nagreongo ont identifié spécifiquement les cas de fièvre typho7de et paratyphoide.Bissiga a enregistré 4 cas entre octobre 1993 et septembre 1994 et Nagreongo a enregistré 15 cas. Vu lemanque de moyens techniques permettant un diagnosUc sùr au niveau de ces centres, ces chiffres doivent étreconsidérés avec prudence.En ce qui concerne la dracunculose, une enquéte nationale réalisée en 1990 détermine que les provinces les plustouchées sont celles de l'Oubitengaa du Sanmatenga, du Namentenga, du Yatenga et du Ganzourgou. La zoneoù sera implanté le barrage est donc partculièrement concemée par cette maladie. En 1993, 109 nouveaux casont été enregistrés dans la zone et 63 pour les 9 premiers mois de 1994. Un programme national de lutte est misen place.

L'ascaridcose est une parasitose due à un ver rond pour laquelle une associaton avec l'utilisaton drune eau nontraitée avait été suggérée. Cette maladie est citée par le personnel des structures sanitaires de la zone dubarrage comme une des parasitoses fréquentes mais cette asserton est difficile à prouver car toutes lesparasitoses par vers sont enregisbres ensembles.Maladies transmises par l'eau autrement que par Ingestion )Entre Octobre 1993 et septembre 1994, 60 cas de bilharziose urinaire ont été enregistrés dans la zone du barrageet la présence des mollusques a été rapportée dans la zone du futur barrage de Ziga.Bien que moins fréquente ou moins bien diagnostquée que la fomie urinaire, la bilharziose intestinale estégalement présente dans la zone du barrage de Ziga. Cependant aucun des centres de santé n'a enregistré decas entre octobre 1993 et septembre 1994, suite à la quasi impossibilité de poser, dans les cntres de santé, undiagnostic qui demande un examen micoscopique.Maladies liées à reau par rintluence sur le vecteur ou l'hôte intermédiaireLe paludisme: le paludisme est connu de longue date dans le pays Mossi. Commne souvent, le nombre de casrecensé en 1993-1994 (1281) est sans doute surestnié. En effet, une fièvre inexpliquée accompagnée de mauxde tête où de courbatures est très souvent éUquetée 'malaria'.

Les simulies pouvant transmettre l'onchomrse ou la Cécité des Rivières, sont cependant présentes dans larégion de l'étude. Elles ne semblent ependant pas être infectées puisque aucun cas dconchoceroose n'a étéenregistré par les structures sanitaires de la zone.Aucun cas de bancroftose ou filariose lynphatique n'a été enregistré.

iTRACT~3~ -BDPA SCETAGRI Page 18

Page 22: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentation en eau de Ouagadougou RÉEdUIE NON TF£CINI(QtUE

Etude d'impact sur l'environnement

Autres pathologies

Les autres pathologies courantes sont les infections respiratoires aigués, les infectons O.RL., la méningite et lesautres maladies infectieuses.

En 1993, pour 15.894 examens sur les enfants de moins de trois mois, 1.577 soit 9,9 % ont un retard pondéralsignificatif et 81, soit 0,5 % ont dû être pris en charge pour une réhabilitation nutritionnelle urgente. Cependantle personnel de santé s'accorde à dire qu'il s'agit plutôt de malnutritions modérées que de malnutritions sévères.

32.4. LA SANTÉ A OUAGADOUGOU

La ville de OUAGADOUGOU est la principale bénéficiaire du projet puisque la mise à la disposition de la populationd'une quantité suffisante d'eau de qualité est l'objectif du projet.

Les maladies à transmission par l'eau de boisson

Une analyse statistique démontre que l'hypothèse d'une différence de fréquence des maladies diarrhéiques enfonction de l'origine principale de l'eau potable peut-être retenue. Les maladies diarrhéiques sontsignificativement moins nombreuses lorsque les populations ont accés à de l'eau traitée par t'ONEA.

Le choléra : aucun cas n'a été enregistré dans les zones étudiées de la ville de OuAGADOUGOU.

Les fièvres typholdes et paratyphoides: les cas de fièvre typhoïde sont très rares, la majorité des cas sont desparatyphdides mais les cas de ces maladies sont peu nombreux.La dracunculose : le nombre de cas de ver de Guinée est également très faible par rapport au nombre de casdans la région du barrage. Il s'agit le plus souvent de malades récemment arrivés à OUAGADOUGOU ou depersonnes venues trouver refuge auprès d'un membre de la famille durant le traitement de la maladie.

L'ascaridiose: les données ne sont pas suffisamment détaillées pour connattre la proportion exacte desascaridioses. Cependant cette parasitose est citée comme très fréquente par le personnel des structuressanitaires.Les maladies transmises par l'eau sans ingestionLa bilharziose urinaire: la bilharziose urinaire représente entre 0,10 et 0,30 % des nouveaux cas de maladeenregistrés. La maladie atteint surtout les enfants et on peut penser qu'elle est liée à une utlisation ludiqùe decertains points d'eau dans la ville ou à proximité directe. Par contre la bilharziose intestnale est très rare.

Les maladies liées à l'eau par rinfluence sur un vecteur intermédiaireLa malaria représente la première cause de morbidité enregistrée à OUAGADOUGO4U. Une application du teststatistique montre des différences significatives entre les zones. Les différences ne sont pas liées à l'accès àl'eau potable mais aux conditions de vie et dhabitat (évacuation des eaux usées et des déchets notamment) quiexistent dans les quartiers plus périphériques de OUAGADOUGOU.

La trypanosomiase: aucun cas de trypanosomiase n'a été enregistré.

L'onchocercose: aucun cas n'a été enregistré.

La bancroftose: il n' a pas eu de notification de cas de bancroftose en 1993.

Les autres pathologiesLes malaclies les plus fréquentes en dehors de la malaria et des troubles intestinaux sont les infectonsrespiratoires, les infectons O.RL et les autres maladies infecUeuses. La tuberculose reste un problènme de santépublique important de même que les maladies sexuellement transmissibles. La mnalnutriton infantle estégalement présente.

32.5. LENSEIGNEMENT

Le taux de scolarisation dans la zone du projet semble, d'après les informations récoltées, légèrement inférieur àla moyenne nationale. Certains enfants doivent parcourir quotidiennement des kilomètres pour rejoindre leurclasse.

-BDPA SCETAGRI Page 19

Page 23: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentation en eau de Ouagadougou BISUNIÉ non TÉCInQUEEtude d'impact sur l'environnement

3.2.6. LES VOIES DE COMMUNICATIONS

La zone du projet est bordée par la route bitumée, Ouagadougou-Kaya et par la route bitumée (N4), reliant lacapitale à Zorgho, Koupéla et Fada N'Gourma.La principale route à l'intérieur de la zone est la route en terre qui relie Ziniaré à Sawana. Cette route est parfoisimpratUcable en saison des pluies. Cette route conUnue jusqu'à la Nakambé où elle est interrompue pourreprendre aprés, vers Absouya et Tampaogo (voir photo). Une autre route en terre part de Ziniaré et va versBoutenga en passant par Laongo. C'est cette route qui sera suivie par la ligne de haute tension. Plusieurspistes, souvent impraticables en saison des pluies par un véhicule, relient les villages entre euxIl existe égalemnent une piste entre la N4 - Sonrogo - la Nakambé - Mockin.Le fleuve Nakanbé constitue cependant une barnére infranchissable en période de crue. Des pirogues permettentle franchissement du fleuve en saison des pluies à hauteur de Douré, d'Absouya (voir photo) et de Nioniogo.

jÉTR CTe3EL -BDPA SCETAGRI Page 20

Page 24: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentation en eau de Ouagadougou RESLUME NON TECIINIQOUE

Etude d'impact sur l'environnement

CHAPITRE 4. LES IMPACTS DU PROJET

Dans ce chapitre, les effets du projet AEP - OuAGADouGou sont identifiés et analysés.

La méthode choisie est une approche où l'effet de chaque action sur l'environnement est évalué en fonction deson degré d'incidence et de son importance significative pour l'environnement Dans l'appréciaton desincidences, il est tenu compte de cinq critères qui sont la qualité de l'effet, l'importance, la probabilitéd'occurrence, la durée de l'effet et le délai d'appariton. La qualificaton et le symbolisme utilisés pour chaquecritère sont donnés dàns le tableau 4 ci-dessous.

Tableau 4: Critères d'appréciation des impacts, qualification et symbolismeQualté de !effet Bénéfique

Dommageablex Envisageabe mais dfficile à quantifier sans étude

aprofonde

Importance mi mineurmo moyenMa Majeur

Probabiié doccurrence c certainp pobablei impbablen non connu

Durée de reffet T TemporaireD Durabe mais non permanentP Permanent

Délais dappartion l Immédatc âà Court terme= M à Moyen terme

_______________________ L à Long terme

Dans un certain nombre de cas, le Consultant a utilisé le symbole PF s1I n'y a pas d'effet ou si les effets sont plisen considératon ailleurs, et le symbole PM (pour mémoire) si les effets sont sans objet

4.1. LES IMPACTS DE LA CONSTRUCTION ET DE LA PRÉSENCE DU LAC

L'effet de chaque action sur chaque facteur est présenté dans la matrie page suivante. Chaque effet a étéexplicité dans l'étude dimpact et sera résumé ci-après par facteur du milieu.

4.1.1. LA MATRJCE D'EFFETS B1OTIQUE ET ABIOTIQUE

4.1.1.1. L'imDact sur le climat, microclimat et la aualité de l'air

L'inpact sur le climnat, microcimat et la qualité de l'air sera globalement négatf mais rineur. L'effet urable seraprincipalement la modification du microclimat en aval du barrage suite au changement du régime de la rivière et lamodfication du microclimat suite à l'évolution du couvert végétal, et la présence dune grande étendue d'eau.

4.1.1.2. L'imoact sur le soit'effet sur le sd sera Négatif, Majeur, certain, Permanent et à Moyen terme. En effet, en deho des Incidencesmineures o modéées signalées dans la matrice, la construction de la route, le mamnage et le déplacement despopulations vont entraner des imnpacts Majeurs sur le sol. La route détruira les sols sur la totalité de son emprise,le déplacement des populations va entraîner une durée de rotation des cultures plus courte, entratnant elle-némeun appauvrissement des sols, leur dégradation et leur érosion, et dans la zone de mamage Il y aura unappauvrissement et une érosion des sois.La mise en valeur des terres autour de la retenue du barrage à des fins de maracdhage aura, par contre, un effetpositif sur le sol et surtout sur sa structure, suite aux travaux culturaux qui y seront pratiqués.

-BDPA SCETAGRI Page 21

Page 25: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

_ Mlll lB tT b el iLu t Id UilsaW.iUII UU ud fduIW et uIV I4 iuutW ,1 I eIivîni i inement nysicue e! DioioWi .a

LES ACTIONS IMPORTANTES i B

INSTALLATION DES CHANTERS * m e O I PM 1 Md 0 D I - d Rd e t I . 4 t T Rd p Y I * m

CONStRUCTION DES ROUTES ..... s 1 f D I|||*m e P I |r * m p * Rd . r P I * mt P I of mt p r prI

Ô = L ~~~~~DERVATION DES EAUX .f 4 1 1 1 . Rd *) 1 Rd à _ _+||| | _ t 1 .m _1 t 1 | ,

oe BARRAGE PROVISOlEDEEOISEMENT- DEFRICIIEMENT *id p I * N e T i * e T + m T C Ma a T C x P

O t) CARRIERESSALART1ERES . Rd _ t I RIOd T 1 T I .

CONSTRUCTION DU BARRAGE me _a P* p P_L

o CHANTER DELA STATIONDE TRAfTEMEMII Me. PI Rd.Ty I?

PRESENCE DE MAIN O'OEUWRE TEMPORANE . y _ _ * 1 m T 1 y t m 4 T C r * 1 C xDEP.ACEMENTDES POPULATIONS n t a .u P xlI O D x Px x x LPRtESENCEDE LAROUtE ru a * r _x nd . p, |1 Rd D I | *Rd p D I Rd mt o D Md O m 1

O -- _FESENŒUEOBARRAGE * r p Ol 11 x rtx O 11 i t P t Ia . Pz i mR 1 . me* P C D . r - r t m * ni p D C| Rd p D I * nm p D C x * m l P C

z E CE LA RETENU! 8 O M 4 . M o t P C | *__ _ _o P C . _ _P C * ma a P. C op DC mp CI

wL n. PRESENCE DE LA RETENUE

1 e _ _ _ _ __M

PRESNCET ONCT&IONNE=MENT NDE LA moNe P 11d - O me _1

0 ABREUVIEMENT DES TROUPEAUX i

w LOSI -_ .U.. _

ARROSAGE .MARICHIAGE f moec D M w Me c D L Ma a P M o

I ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~Me a c dm

eîBi Einitque 12) kloe.1 ni :mmi 113) £i * e :cuin O (4)ulo d*reff*I T I mparair <S) Qibonwp;i,n I inyn4il s| .frDet -Dommageable me :maen nicane p pmbtbbe D Oduwblî moi, non pamlaenfll M à moyen lemne

x :Envisageable maisiffi dce Ma mqour I t f npabléb P pmbcanenl L :àtonglemieI ~ ~~~~~ lquantifierson l _ pasd qfowt elll $l :oconne C :àcouderlefm

étude àpplhndh dU11 nil Cl POIIPo 1 _

Gt .RFINAL\OUA_A02.WK4

Page 26: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

AlimentaUon en eau de Ouagadougou rÉISUMI NON TCNILQUEEtude d'impact sur lenvironnement

4.1.1.3. L'impact sur l'eau du solL'impact sur l'eau du sol est difficile à établir car très peu de données sont disponibles sur la situation des nappesaujourd'hui. Globalement il sera positif mais modéré car la présence du lac a comme effet direct uneaugmentation des infiltrations dans cette zone, avec un effet sur l'ensemble des puits de la zone.

4.1.1.4. L'lmoact sur les eaux de surfaceLes constnuctions des installations peuvent entrainer un effet localisé sur les débits des petits marigots locaux etplus largement sur la qualité des eaux de surface. La présence de la main-doeuvre temporaire peut entraînerune certaine pollution supplémentaire des eaux de surface suite à l'utilisation de cette eau à des fins domestiques(lavage, rejet d'eau usée, etc.).Le déboisement aura un impact positif car il réduira le taux de matières organiques pouvant se décomposer dansl'eau et ainsi donner un goût à l'eau.Le rejet des boues de décantaton qui contiendront des produits chimiques pourra quant à lui avoir une incidencesur la qualité des eaux de surface, si les boues sont évacuées sans aucun contrôle. De mémne utilisationd'engins motorisés peut entrainer une modification de la qualité des eaux de la retenue suite aux déversementsaccidentels dhuile et dessence.L'utlisaton des terres en bordure du lac à des fins agricoles peut entraîiner un double effet sur les eaux desurface. D'une part cette utilisation peut augmenter la consommation en eau suite à l'augmentaton de la surfaced'évaporation. D'autre part, elle peut modifier la qualité de l'eau suite à l'utilisation de diverses substancescomme les engrais, les pestcides, le carburant pour les pompes, etc.Le pnncipal effet sera cependant l'impact de la présence du barrage sur le régime de la Nakambé. Si l'on prenden considération les hypothèses retenues en 92, on observe que la présence du barrage modifie le régime de laNakambé en aval, tel qu'indiqué au tableau ci-après:

Tableau 5: Débit en aval du barrage avec et sans projetBesoins de OuAGADOUGOu 26-34 Mio mn'ian_ 64-72 Mio m'lan

Sans projet Avec proqet Sans proiet Avec projetAnnée Normale

Débitannuel en Mio ml 228 111,6 228 77Nombre de moi aec un debit > 0 m'h9 3 9 2

- Anne SècheDébit annuel en Mio rM 78 O 78 O

Nombre de mois ave un dfbit > O m'i 9 O 0 9 OIl apparatt donc qu'en année normale, le débit qui passera en aval du barrage sera réduit de moité si les besoinsde OUAGADOUGOU sont de 26 Mio mrean et que le débit (réduit) ne s'écoulera que pendant trois mois. En annéeséche, la Nakambé en aval du-barrage restera à sec toute l'année.L'effet sur l'eau de surface sera donc considéré comme Majeur, certain et pemianent dans le cadre de ce proet

6CT-c3r L -i; a t.-BDPA SCETAGRI Page 231

Page 27: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentation en eau de Ouagadougou B%UI%N1E NON TECIINLQUEEtude d'impact sur l'environnement

Conséquences en aval en cas d'une éventuelle rupture du barrageDans la conception de 1992, une rupture du barrage de ZJGA est concevable notamment dans le cas où ledéversoir s'avérerait sous-dimensionné, ou bien par le développement de phénomènes d'érosion inteme. Enconsidérant la retenue pleine au début de l'effondrement une onde de crue se déplacera en aval du site dubarrage avec un débit maximum juste d'une valeur proche de 5.000 ma/s. Lors de son déplacement en aval,fonde de crue subira un amorEssement et le pic atteindrait le pont de la route nationale environ 3 heures et demiaprès le début de la rupture. A oet endroit, la route agira vraisemblablement comme ouvrage de rétention. Mêmesi la rvière déverse sur la route, I'ouvrage - sil résiste - aidera à diminuer rimpact en aval. Les terrainssuseptibles de subir les conséquences du passage de ronde de crue sont oeux situés au-dessous de la cote 262au barrage et sous la cote 259 à la hauteur de la route.

Les mesures à prendre passent par un dimensionnement adéquat du déversoir, par une spécification correcte destravaux et un contrôle strict lrs de la conruction. Additionnellement il est essentiel de prévoir des disposiefsd'auscultaion de louvrage et un programme de contrle tout le lng de la vie du barrage. Il est égalementimportant de prévoir et de maintenir en bon état les voies d'accès aux différentes parties de l'ouvrage. Il estégalement recommandé de prévoir des actions d'information et de formation des personnes résidant dans la zoneinondable. Cependant, compte tenu que la plupart de ces terrains font partie des zones de forêt classée, lenombre d'habitants concerés par ce genre de mesures reste très limié.

Influence du barrage de ZIGA sur l'aménagement de BagréLes caractéristiques du barrage de ZIGA n'étant pas encore définitvement afrrtées à ceffe date, la présenteanalyse se base sur les valeurs admises en décembre 1994 et la possible modification de barrages (p.e.Kanazoé), à ramont de ZGA n'a pas été prise en compte.

Sur la base des valeurs moyennes, il résulte que les apports à Bagré en provenance du bassin en amont de Z!GApeuvent être évalués à environ 25%4 de rapport total à Bagré, mais Ziga ne doit pas interrompre complètement ledébit En raisonnant sur la base des valeurs moyennes annuelles, on peut estimer que la réduction dans lesapports à Bagré sera compensée, en premier lieu, par une réduction des volumes déversés par le barrage deBagré. Si la réduction des apports est supéreure aux volumes déversés par Bagré, toute différence additionnellesera au défiment des utilisaions prévues à Bagré. Le calcul montre que la réduction en pour-cent du volume utileà Bagré passe de 2% en 1994 à 4.5 % en 201.

Les valeurs de réduction du volume utile peuvent apparaître comme relativement mineures. Cependant Ilconvient de souligner que le calcul a été effectué sur la base des valeurs moyennes annuelles. Or, r'analyse durégime de la Nakambé montre de fortes variations interannuelles.En définitive, ranalyse globale de rineraction entre ZIGA et Bagré, sur la base des valeurs moyennes annuellesestimées pour les deux aménagements, montre que le barrage de ZIGA - dans se conception actuelle - a uneinfluence relativement mineure mais non négligeable sur rexploitation de Bagré.

4.1.1.5. Limnact sur la végétation

Cinq actions auront un effet négatf Majeur: le déboisement, le délacemen de la population, le rençlissage dela retenue, l'abreuvement des troupeaux et le mnarachage.

Le déboisementLe projet prévoit le déboisement de lerrpnse de la retenue normale jusqu'à la cote 265 m , soit une superficie de4.708 ha. Sous la cote 262, zone du plan creau considéré comme permanent. toute végétaton sera coupée àl'exception des atbres ou bosquets qui seraient frappés d'interdits traditonnels. Les produits cornmercialisablesseront évacués et les résidus bûlés. Toute la végéta0on présente va dsparatre complètement sur 2.227 haEntre les cotes 262 m et 265 m, seuls les bois commercialisables seront coupés et valonsés. Tout le reste seraconservé sur pied.

Au niveau du domaine agro-forestier, les cultures présentes ne seront guère affectées par le déboisement pourautant que l'abattage du parc arboré ait lieu àvant les semis et après les récoltes.

jSTR -B~-BDPA SCETAGRI Page24

Page 28: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentation en eau de Ouagadougou IIUNIÉNO-NTECIINIQUE

Etude d'impact sur l'environnement

Le déplacement des populations (contrôle et non contrôlé)

Les déplacements des populations vont entrainer de nouveaux défrichements pour l'installation des cultures. Deplus, la contrainte de dsponibilité va encore accentuer la réduction des temps de jachère et donc les possibilitésde restauration de certains arbres et arbustes amenant à la longue une régression définitive.

L'impact pourra étre modéré si l'agriculteur applique des techniques agro-forestières.

Le remplissage de la retenueLe remplissage de la retenue va transformer la vallée périodiquement inondable du Nakambé en un lac d'envir6n36 km de long et 5.900 ha de superficie (cote de référence 266 m).Globalement, rimpact du remplissage va se traduire par la disparition:

* de prés de 3.900 ha de domaine sylvo-pastoral intéressant par la biodiversité qu'il représente, notammentpar la présence des formations ripicoles. Ce sont environ 83 % des formations ripicoles présentes le longdun tronçon de la vallée du Nakambé, y compris les vallées secondaires, qui vont être affectés.

• de 2.000 ha de domaine agro-forestier, donc de zones de cultures qui devront être abandonnées et dejachères, avec parc arboré .

Abreuvement des troupeaux

L'attrait d'un point d'eau permanent entrainera une concentration importante d'animaux dans la région, animauxqui exerceront une pression importante sur l'ensemble des ressources végétales de la région. De plus lacompétiton qui s'instaurera entre agficulture et élevage entratnera également une augmentation desprélèvements afin de protéger les cultures; il est donc évident que l'effet sera dommageable et qulI peut étrequalifié de Majeur.

Le maraîchageL'usage des zones occasionnellement inondées, risque d'entrainer de nouveaux défrichements si des mesures deprotecton des berges ne sont pas respectées. De même, 'utilisation du sol à des fins de maralchage entineraune raréfaction des zones de végétaton naturelle autour du plan d'eau. De plus, afin de protéger les pareles, lesagriculteurs récolteront chaque année des quantités importantes de perches etlou de branches pour clôturer lescultures.

4.1.1.6. Impact du proiet sur la flore rare ou Particulière

Les forêts classées de Bissiga et de Nakambé, situées à l'amont de la retenue, ne seront pas affectées par leprojet et consUtuent avec leurs formations savanicoles de plateau et leurs fomations ripicoles de la vallée duNakamnb, une réserve floristique très intéressante pour la zone.

4.1.1.7. Impact du proiet sur la microfiore et la flore aouatique

La réalisation du barrage va transformer un cours d'eau à écoulement temporaire en une masse d'eauperma te, caractérisée par un plan d'eau fluctuant qui induit une importante zone inondable. Cette situation vanécessairement favoriser le développement dune flore aquatque.

4.1.1.8. Llmpact sur la faune

Suite au déboisement, les espèces animales seront atteintes de façons très différentes selon leur taille et leurmobilité. Les mammifères et les oiseaux ont dans l'ensemble l capacité de fuir assez rapidement, ce qui limite lamortalité immédiate et ramène l'impact à une transformation de l'habitat. Les pettes espèces - et particulièrementles reptles et les batraciens - seront beaucoup plus touchées (forte mortalité), de même que les invertébrés.

A moyen temie, par contre, et sur l'ensemble des peuplements, l'effet du remplissage et de la présence de laretenue, devrait être plus sensible puisque des milliers d'hectares de savanes, de bas-fonds et de milieux ripicolesauront dsparus, réduisant d'autant le norbre d'individus potentiels des espèces animales associées à cesfomiatons. Pratiquement toutes les espèces actuellement présentes sur la zone seront affectées.

a.~CT 3 -BDPA SCETAGRI Page 25

Page 29: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentation en eau de Ouagadougou I SIÉI1: NON TECIPU Q_UE;:

Etude d'impact sur l'environnement

Un pett nombre d'espèces attirées par les plans d'eau permanents pourraient cependant commencer à utiliserassez rapidement ce nouvel espac: des oiseaux surtout, mais aussi quelques repUiles (tortues, serpents). Quantaux amphibiens (batraciens), ils subiront eux aussi une perte d'habitat importante - bas-fonds et végétationriveraine - mais qui devrait être rapidement compensée par un allongement substantel du linéaire de rivage, etpar la permanence des eaux. Des modificatons qualitatves des peuplements accompagnerontvraisemblablement cette transformaton.En ce qui conceme les espèces strictement aqua6iques, un impact positif devrait se faire sentir dés la premièresaison sèche où le barrage sera en eau. Les poissons qui utilisent l'expansion du fleuve en saison des pluies pourleur croissance ou leur reproduction pourront bénéficier à ce stade d'un allongement de ces conditions favorables.La suite de l'évolution du milieu risque d'être plus complexe car les peuplements vont subir des transformationsqualitatives. Pour des raisons similaires, la faune des invertébrés aquatiques devrait également commencer à setransfommer assez rapidementGlobalement, et vu le nombre d'effets négatifs modérés, l'impact global sera Majeur et négatif pour lesmammifères, et positf pour les oiseaux, reptiles et batraciens, poissons et invertébrés aquatiques. Pour lesinvertébrés terrestres, l'effet sera mineur mais négafif.

4.12. LA MATRICE D'EFFET SOCIO-ÉCONOMIQUE <la matrce est présentée page suivante)

4.1.2.1. L'impact sur la densité de Dopulaton

L'installation du chantier aura un impact important mais local. En effet, un bon millier de personnes devrait étreactif autour du chantier. De plus, il est probable que la présence d'ouvriers entraîne la venue de certains membresde leur famille et d'autres personnes qui y trouveront des opportunités d'emplois indirects.Le déplacement de populations va également avoir une influence Majeure sur la densité de population decertains terroirs. Les modifications qui vont être enregistrées sont:

• Une diminution à Gandogo, suite au départ de la majorité du village.* Une augmentation dans la zone d'accueil de la populaUon de Gandogo.• Une augmentation dans tous les autres villages.

La présence du lac va égalemnent attirer un nombre non négligeable de personnes. Le nombre de personnes estimpossible à estimer aujourd'hui et sera drectement proportionnel à l'effort qui sera fait afin dimfonner lespersonnes sur les limites des possibilités d'implantatons nouvelles autour de la retenue. S'il est établi pour toutle monde que le barrage est réservé à l'adducton d'eau potable, que les permis de péche sont déà distribués ouréservés pour la population habitant la zone et que le maraîchage sera très limité, un afflux massif non contrôlépeut être évité.Si dans l'absolu, la modification de la densité de population n'est pas bénéfique ou dommageable, suite à ce qtiprécède, l'impact sera quantifié de Majeur, et dommageable (suite aux effets indirects possibles).

4.1.2.2. L'impact sur les ressources naturelles

L'impact sur les ressources en terreLa présence du lac de barrage entrainera un impact négatif, Majeur sur les ressources en terre.

Limpact sur les ressources végétalesLe déboisement de la retenue va entrainer une exploitaton anticipée d'un potentiel ligneux commercialisabledcenviron 145.800 stères de bois, sans comptabiliser les déboisements complémentaires relatifs à la constructiondes routes, aux caériès et aux dvers autres chantiers. Cette production aura un impact positif Majeur maistemporaire sur rapprovisionnement local en bois de feu, mais pas sur OUASADouGou.La dispariton définitive du potentiel après mise en eau de la retenue va entraîner à moyen temie pour lespopulaons riveraines une perte de productMté évaluée à 3.705 stères par an. Pour pouvoir compenser pareildéficit de production, Il y aurait lieu de reboiser environ 1.500 ha. Si un reboisement est réaisé, lInmpact seranéatif mais modéré pour la région, sinon il sera Majeur.

tlT:A - t =.. -BDPA SCETAGRi Page 26

Page 30: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Matrice des effets soclo-6conomique de la réalisation du barra e et de la route.

LES ACTIONS IMPORTANTES lu

- xEn¶IupabhmiudINST. Ma :mu I A*ibDES mHANT«RS: y T I

|COtTNDS C^UX MS RU% w y | TI

I | DElMENThi EN PF d*d.:E. P EAUX m. i C T i I

FN|LCOYNSTRUUW x Ma * T I P 1*

Q CNANTER~~DEBS^OIIEMENRAT-DEUMEENT PF _ +M | D | ni 0 T I a|

CEPAŒUERtESBOPLASTERE * & PF IM e r |*ieXI|*m T I |*" TI .a y 1 *"bTC

C PRSECINŒDULAROUE x ma a y 111 b + me 0 P I +| 4 nc 1 rd O | | 1

O | ~~~~~PRESENŒWARAE DE LA Itl pRTd 1 + m e P T * rd p D I | Mo ml p P me a * ml ae P

Q | ~~~~REMPUSSŒURETDENL E UE Ma a t | fi fi 1 T I L PF |

IL u PROESENŒŒtEAREtNUE ne 0 P C M 1e r I bde lb*Ped| * Mt * P I | * * r "| ma O' I | Pc| | + Mla p P L

|PRESENCEET FONCTlNNEENTDELA Rd _ x M M D rd ml P It Rd PMI111i~~~~~~~ ~TT ud pEH Pl0 11 # wi Ome t|* e P lX+11 p 1|1u PI* P C F

AB |AEUVEMENT DESTROUP X - Ma d L CI _ Mo41mm u|pCP

ARROSAGE -MNAR^CAGE 1i *meP C Ma li P C *d p D la le 16 Me 0 1 P C|*me PC|*e e P C|

ZONESOCCASONNE~~~~~LxLE ENTCi-mas _ l_xa E CIMa p Cimo P I 1 - mn e P ilme p l d

Binés y",: Md :mnnour 1 3Proaî à : e1itin |(4) Dur dd'rdf T :9 ompire |ISDipubn I Wimmdid t| ddil DæHpd | emeop M Zc FOU r«fq :pmboM | D durtebMe n m 10 :àmoepntenn e| ~~~~~x fn*mi*mdisdoc ne1 :miu I :improbh |nen non pnand L long tenne|~~~~~ lqunmr un _ Pa-hexb lm P :p nmm nrd C à coud me lI~~~~~m ,W Pd& tu o-- --- edi n«o4! =p Pll W IPxmb .. I.

(R.WFI4MUJA-MAC2.WK4

Page 31: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentation en eau de Ouagadougou RsÉUMIÉ NON- TE§CZI5]«FUE

Etude d'impact sur l'environnement

La mise en eau de la retenue va également entrainer la disparition de terres utiles pour le bétail qui y trouve desfourrages encore verts et bien appétés en fin de saison sèche. Heureusement, le développement progressif surles zones de mamage, d'une végétation mieux adaptée aux conditions d'inondaton temporaire devrait pouvoircompenser quelque peu cette perte; mais ces zones devront préalablement étre mises en défens. L'abreuvementdes troupeaux aura également un effet important sur les ressources végétales si, suite à la présene de laretenue, de nouveaux troupeaux anivent de manière permanente ou occasionnelle dans la zone.

L'effet du projet sur les ressources naturelles sera donc considéré comme négatif et Majeur.

4.1.2.3. Llmpact sur les cultures

En ce qui conceme l'installation des chantiers, si ls exploitants actuels des terres ne sont pas infomiés demanière claire, suffisamment à l'avance et en fonction du calendrier cultural, l'effet peut étre très dommageable,car les récoltes seront perdues. Par contre si l'informaton est réalisée correctement, l'effet sera mineur.

En ce qui concrne la présence du projet, comme pour la végétation, deux cas peuvent se présenter. Lenamage normal n'aura pas d'effet important car cette zone ne sera pas culUvée sauf après les crues, sous laforme de culture de décrue. Par contre, quand surviendra une crue importante, l'effet dommageable sur lescultures sera fonction du nombre de champs inondés et de la durée de l'inondation.Ueffet du mamage sur les cltures sera donc Majeur car les pertes seront parfois importantes mnaisoccasionnelles et malheureusement non prévisibles.L'utilisation de l'eau à des fins d'arrosage sur les cultures aura également un effet Majeur mais bénéfique sur lescultures dont l'importance dépendra du type de culture.En ce qui concerne l'aval du barrage, l'apparition de crues importantes peut entrainer des pertes significatives, siles agriculteurs en aval avaient pris l'habitude de cultiver à proximité ou dans le lit de la Nakambé. Ce risque estcertain et l'impact sera d'autant plus important que les crues exceptionnelles seront éloignées les unes desautres.Globalement, l'impact sera Majeur, dommageable, certain et permanent

4.1.2.4. Llmoact sur l'élevaqeGlobalement, limpact sera dommageable car les espaces perdus seront importants même s'ils sont compenséspar une zone de mamage réservée au bétail et des possibilité d'abreuvement De plus la modificaton du débit enaval du barrage entraînera une légère raréfacton des ressources en eau pour le bétail en aval.

4.1.2.5. Llmpact sur les voies de communications et d'échangesLes impacts négatifs sont la constructon d'un barrage prvisoire qui peut perturber provisoirement le gué versMockin, obligeant les persoes à le contoumer, et la présence du lac du barrage qui va isoler la rive droite déjàenclavée. Cet effet va être également négatif pour les riverains de la rive droite qui entretennent des relationssociales ou commerciales avec l rive opposée.Par contre, le déboisement va enbiner la création de voies nouvelles, et la constructon du projet et la présencede main-d'oeuvre vont augmenter le nombre des liaisons régulières avec OUAGADOuGoU et d'autres centresurbains ou quarters ruraux.La présence de la route et celle du barrage vont également avoir un effet bénéfique mais difficile à quanUfier etmodéré pour les populatons circulant en aval du barrage où l'enrlavement originel va être réduit. De même, laprésence de la staton va avoir un effet bénéfique et modéré pour les populatons qui auront la possibilitéd'accéder au réseau téléphonique.Le développement d'activités dans la zone aura également un effet bénéfique suite à l'augmentabon deséchanges.

4.1.2.6. Limoact sur l'emploi

L'installaton des chanters, la construction des ouvrages et de la route vont avoir un effet bénéfique, Majeur,certain, temporaire et immédiat pour l'emploi des populatons de la zone. La concurrence en matière d'emploientre les travailleurs expérimentés des entreprises de travaux publics déjà formés et sélectionnés par leursenployeur ne sera pourtant pas à négliger. Le volet d'emploi qui pourra être réservé à la populaton locale neresentera qu'une facUton de Y'enpio total.

=TIACEM3LEj . ~~~-BDPA SCETAGPI Page 281

Page 32: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentation en eau de Ouagadougou lUES L NON TECJINlqUE

Etude d'impact sur l'environnement

La présence du projet (la route, le barrage, la station) va avoir un effet bénéfique mais difficile à quantifier,Majeur, certain, permanent et immédiat pour l'emploi dans la mesure où quelques nouvelles activités pourrontêtre lancées (a péche, le maraîchage, le tourisme, etc.). De plus, le développement des échanges va permettrede créer quelques emplois informels.L'usage des zones localement inondées va avoir également, en terne dcemploi, un effet bénéfique pour lespopulations proches qui vont s'adonner aux cultures de plantes hydrophiles comme le mais ou le rei, voire lesorgho et méme certaines cultures maraîchères consommées localement ou pour lesquelles un débouché seraidentifié.

4.1.2.7. L'impact sur l'artisanat, l'industrie, le commerce

La construction du projet aura sur l'industie et le commerce de la région de OUAGADOUGOU un impact Majeur parl'intervention de nombreuses entreprises industrielles et commerciales dont les sièges se trouvent dans la capitaleet l'activaton en conséquence des courants commerciaux.Au niveau de la zone d'étude, la constructon du projet et le déboisement aura, de façon globale, également unimpact positif sur l'artisanat et le commerce du fait de la présence de main-doeuvre temporaire et des effets desrssources monétaires supplémentaires qui entra7neront une augmentation de la demande en biens deconsommation, en biens alimnentaires transformés, etc.Le déplacement des populatons, les opérations de reconstruction de l'habitat et le développement de parcellesmaraîchères le long de la retenue auront également plusieurs impacts sur le commerce et l'artisanat dans la zonedu barrage et dans la région de OUAGADOUGOU.

L'enclavement restera cependant une contrainte Majeure pour les populations de la rive gauche qui bénéficierontmoins de ces effets positifs, car la présence de la retenue représentera une contrainte majeure pour les échangescommerciaux entre la dve droite et la rive gauche au détriment des habitants de cette demière. Les impactsqu'entra7nera la présence de la retenue sur le commerce et les échanges d'une manière générale seront pour larive gauche Négatifs, et Majeurs.En ce qui conceme la péche, le potentiel de la retenue estné à 480 tonnes et valorisé à 250 000 FCFA la tonneau minimum (prix du poisson frais aux débarcadéres à Bagré) donneront quelques 120 millions de FCFA derecettes qui seront dépensées dans la zone du barrage et une valeur ajoutée estimée à 14 millions. Laconstruction de séchoirs améliorés pour les activités de transformaton par les femmes aura aussi un impactbénéfique.

Le loisir et le tourisme auront également des chances de se développer modérément dans la zone du barrage.

Les impacts sur l'emploi seront donc bénéfiques, modérés (étant donné le faible développement de ces activitésprévisible dans les premières années), certains, permanents et Immédiats.

4.1.2.8. L'impact sur les revenus

Le déboisement de la zone d'inondation foumira des revenus à tous les cadets et les jeunes chefs de farnille desgroupements villageois qui en seront responsables. Ces revenus seront certainement dépensés pour pemiettre àla famille d'amortir le choc du déplacement Ils ne seront que partiellement dépensés pour satisfaire des besoinsde consommation personnels. De même, l'emploi sur le chantier représentera une source de revenus pour tousles jeunes des villages environnants qui souhaitent y être engagés en prioité.

En ce qii conceme le déplacement des populations, on dstinguera les impacts sur les revenus des différentesunités budgétaires: chefs de zaka, épouses, cadets.Les revenus des chefs de zaka provenant pour l'essentiel de sources extra-agricoles (dons et bétail), sont donc aprori les moins drectement touchés par les impacts négatifs liés au déplacement L'objectif de sécurisationalimentaire entrainera toutefois de leur part une concentraton de toute la force de travail du zaka sur les champscéréaliers durant les deux ou trois premières années après leur dépacement En conséquence une certaineréducton des superficies cultivées en commun en produits de rente (arachide, etc.) est à prévoir. il y aura doncune baisse relative des revenus tirés de ces produits.

D'une manière générale, les chefs d'exploitation seront amenés à trer plus intensivement sur leur capital épargne(troupeau) et à mobiliser plus énergiquement leur parenté (dons, cadeaux des érigrants et ressortissantsinstallés en vile).

ÉTR a. -BDPA SCETAGRI Page 29

Page 33: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentabon en eau de Ouagadougou iCDSU!IIÉ N(ON TEChNIQUE

Etude d'impact sur l'environnement

Les impacts posififs sur leurs revenus- spéculations nouvelles: cultures de décrue le long du barrage ou pratiquede la péche- ne pourront pas se faire sentir tout de suite principalement en raison de leur souci de consacrer auxcéréales en temps et en travail l'essentiel de leurs forces familiales.

Pour les chefs de zaka tirant une partie non négligeable de leurs revenus de la pêche, les conséquences de laconstruction du barrage seront négatives durant quatre ans environ: les deux années de mise en eau et lapériode nécessaire à la recomposition de la population halieutique du lac du barrage pendant laquelle la pèchesera interdite.EpousesCe sont elles qui, à court et peut-être à moyen terme, ubiront le plus fortement les impacts négatifs du projetcompte tenu de la place qu'occupe la production agricole dans leurs stratégies économiques.

CadetsComme les femmes, is auront moins de temps après leur déplacement à consacrer à leurs champs personnels etleurs revenus agricoles en pâtrontMais en revanche, ils seront les premiers bénéficiaires de la présence du projet en raison des nouvellespossibilités d'emploi que celui-ci va offrir. La diminution temporaire de leurs revenus agricoles sera donc plus quecompensée par les retombées monétaires qui accompagneront les différentes phases de construction du barrage.Impacts sur les revenus des agro-pasteurs devant être déplacésLes impacts du projet sur les revenus des éleveurs se manifesteront à court et à moyen temie par une diminutonternporaire de leur production céréalière et par l'apparition de nouvelles contraintes concemant les disponibilitésde fourrage pour le bétail. Le recours à des compléments fourragers représentera dans ces conditions denouvelles charges sur les budgets des éleveurs.L'amélioration de l'approvisionnement en eau des animaux, pour autant que l'accès à la retenue soit garant, nesuffira pas à compenser ces impacts. L'abreuvement des troupeaux ne sera bénéfique que si parallèlementl'alimentaion du bétail est assurée; ce qui est loin d'étre le cas. Dans l'hypothése la plus plausible, les facilitésd'abreenement des troupeaux offertes par la retenue créeront un afflux de troupeaux et des problèmes aigus pourles éleveurs.Les revenus des femmes seront à moyen terme affectés également par la diminuton de la production laitière dutroupeau en saison sèche.La pêche sur la retenue dreau du barrage de Zm pourra employer quelque 500 à 800 pécheurs, et ertainementle double de femmes pour la transformation et le fumage du poisson. La commercialisation de ce poissonbénéficiera à toute la filière.

4.1.2.9. L'impact sur la santé publique

Impact sur les maladies transmises par l'eau de boissonL'impact de l'installation des chanters sur les maladies diarhéiques est lié aux conditions dchygiènes précairesqui devraient régner dans un premier temps. On devrait observer une augmentaton passagère de ces maladiesdans la population des taailleurs les premiers arrivés. Par contre la population ernironnante ne devrait pas êtretouchée par ces problèmes lors de linstallaton du chanter.C'est la présence de la retenue et lusage, comme eau de boisson, de celle-ci qui amnera une augmentaton deleur fréquenc. La présence d'une étendue d'eau stagnante doit aussi être considérée comme une source decontamination probable en cas d'épidémie de choléra. Il s'agit là d'un impact négatif, Majeur, certain, permanentet immédiat dès qu'elle sera présente.L'arrosage des légumes avec une eau infestée favorisera la dissérrnaton des maladies diarrhéiques sauf pourles gens qui lveront les légumes dans une eau saine avant la consommation. Il s'agit donc dun effet négatf,mineur, crtain, pernanent et immédiatLes délections des animaux et surtout des animaux drélevage, contiennent des gemes pathogènes pourl'homme. L'abreuveffent des troupeaux est une des possibilités de mise en contact de ces germes avec l'eaunécessaire à leur développement Cette pollution des eaux lors de l'abreuvement des toupeaux doit êtreconsidérée comme un effet négatff, moyen, certain, permanent et immédiat au niveau de la santé publique sil'eau de la retenue est consommée sans précaution par la populaton.

-BDPA SCETAGRI Page 30

Page 34: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentation en eau de Ouagadougou REtSUMIÉ NON TiECHNiuQUE

Etude d'impact sur l'environnement

Impact sur les fièvres typhoides et paratyphoidesLes salmonelloses étant plus rares et plus liées à des problèmes d'assainissement qu'à des problèmes d'accès àl'eau potable, les effets doivent étre considérés comme improbables et comme mineurs.

Impact sur la dracunculoseLes effets sur la présence du ver de Guinée sont liés à l'accès à une eau de boisson saine. L'eau de la retenuecontiendra sùrement les cyclops qui contiennent les larves du ver. Dés lors, les personnes qui consommerontcette eau sont susceptbles de développer la maladie. Cependant, il y a peu de chance que la population decyclops dans un tel volume d'eau n'atteigne une concentralion élevée, dés lors nous dirons qu'il s'agit d'un impactnégatif, moyen, certain, permanent et à court terme, vu la durée d'incubation de la maladie.Impact sur les bilharziosesLa présence de la main-d'oeuwe temporaire devrait avoir un effet négatif, mineur, temporaire par l'augmentatonpossible du nombre de porteurs de la maladie dans une zone qui contient des hôtes intemnédiaires.

La présence du plan d'eau aura un impact négatif, Majeur, certain, permanent à moyen terme, c'est à dire trois àcinq ans. La prolifération de la végétation sur les bords du plan d'eau offrant un excellent milieu de croissancepour les bulins, les hôtes intermédiaires, la multplication des larves dans l'eau du bord de la retenue, liée àl'attrait qu'elle va produire sur les gens en période sèche, devrait favoriser l'extension de la maladie. Cetteévoluton s'est rencontrée dans tous les cas de construction de barrages. La prolifératon des bulins prenant troisà cinq ans, l'effet se fait sentir à moyen terme.Le mamage, s1il provoque un réel assèchement de la zone où prolifère la végétation servant d'abri aux bulins,pourrait avoir un effet posifif sur la prolifération des mollusques ce qui ralentirait ou limiterait la progression de lamaldie.Impact sur le paludismeLa préparation et la présence des chantiers devrait amener une augmentaton des cas de paludisme par plusieursmécanismes conjoints. La retenue provisoire et définitive sera également un important lieu de reproduction.L'effet sera surtout sensible en saison sèche, en maintenant un lieu de reproduction qui aujourd'hui n'existe pas.

Toute activité humaine multipliant les petites collections dceaux stagnantes crée de nouveaux gites dereproduction pour les anophèles et favorise le développement du paludisme. Il en est ainsi des activités demaraîchage et d'arosage qui auront un impact négatif moyen, certain, pemlanent et à court temie sur la maladie.

Impact sur l'onchocercoseLa dérivation des eaux, si elle se fait en provoquant une augmentaton de la vitesse du courant de la Nakambé,armnera inévitablement une augmentaton du nombre de simulies et du nombre de piqùres. Cependant, pourque la maladie réapparaisse dans le zone du barrage, il faudrait que des porteurs de microfilaires soientégalement présents, ce qui ne semble pas être le cas pour le moment Il ne faut cependant pas sous-estimer lapossibilité que ces porteurs viennent d'une autre région du pays, notamment avec le personnel temporaireengagé pour la constmrtion du barrage.

Les déversoirs des barrages sont classiquement considérés comme des endroits favorables à la multiplication dessimulies à cause du courant rapide. Cette augmentation du nomrbre d'insectes ne représente cependant unimpact sur la progression de la maladie que s'il y a des malades dans la zone.Impact sur la malnutritonL'impact sur la mainutrition est uriquement lié au déplacement des populations. Ces populations pourraientconnaître une pétiode de soudue dfficile entre le moment où ils quitteront les champs qu'ils exploitent et lemoment où les nouveaux champs quils auront reçus produiront suffisamment pour nourrir corectement toute lafamille. Cet effet devrait se faire sentr essentiellement sur les jeunes enfants de 2 à 3 ans qui, dans cette région,sont djà à la limite de la mainutriion. Il s'agit d'un impact négatif, moyen prbable sauf si des mesuresd'acconpagnement sont prses. Cet impact devrait être temporaire, le temps que la producton de culturesvivrières soit à nouveau suffisante pour nourrir la famille.

L'impact de l'utlisaton de l'eau sur la malnutrition peut se faire à deux niveaux

jT ACT *3"L -BDPA SCETAGRI Page 31

Page 35: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentation en eau de Ouagadougou ÉUS!IE NON TECIEUQIiUE

Etude d'impact sur l'environnement

Premièrement, l'adduction d'eau potable diminuant le nombre d'infections intestinales a un effet positif sur lesenfants à la limite de la malnutrition. Le second niveau est celui de la péche. La pêche peut influencer lamnainutrition de deux manières différentes soit parce que le poisson est consommé directement sur place etreprésente une source de protéines qui permet de combattre la malnutrition protéique, soit parce que le fruit de lavente du poisson améliore la situation familiale et permet l'achat de vivres en suffisance.Impact sur les maladies sexuellement transmissiblesL'impact sur les maladies sexuellement transmissibles et sur le Sida est essentiellement lié à la présence d'unemain-doeuvre temporaire.Impact sur les accidents et les traumatismesL'ensemble des chantiers sont sources d'accidents et de traumatismes, mais essentiellement au sein de lapopulaton des travailleurs. Il s'agit d'un impact négatif mineur, certain, temporaire et immédiatOutre les accidents sur les chantiers, il faut tenir compte des accidents de la route et de l'activité péche.Impact sur le fonctionnement des formations sanitairesLa dérivation des eaux coupant certaines voies d'acces aux formations sanitaires doit étre considérée comme uneffet négatif mineur, probable, temporaire et immédiatLa construction du barrage si elle amène la mise en place d'un service de santé de chantier accessible à tousaurait un effet posiff moyen, certain, temporaire et immédiatLa présence de la main-doeuvre temporaire pouvant amener de nouvelles pathologies doit être considéréecomme ayant un effet négatif mineur, probable, temporaire et immédiatDe même le déplacement des populatons va changer les habitudes de celles-ci et pourrait amenerl'augmentation de certaines pathologies et donc augmenter le recours aux servies de santé. Vu le nombrerestreint de personnes déplacées, cela devrait représenter un effet négatif mineur, probable, temporaire etimmédiatL'effet le plus important sera dù à la présence de la retenue d'eau qui va augmenter l'enclavement d'Absouya etéloigner la rive gauche de la structure de référence de Zlniaré. Le Centre de Santé d'Absouya et les formatonssanitaires de la rive gauche étant dcjà inuffisants, 1'impact de b retenue sera négatif Majeur, certain, permanentet immédiat

4.1.2.10. L'impact sur le patrimoine culturel

Durant las enquêtes, l'Ingénieur conseil a recherché à identifier le patrimoine culturel qui pourrait étre touché oudétruit par les dfférentes opérations prévues.A ce stade, aucun patrimoine n'a été identifié à l'excepton de lieux sacrés (bis sacrés, cabines sacrées, etc.)En ce qui conceme le patrimoine culturel non matériel <angue, religion, coutumes, etc.), il est certain que laconstruction d'un grand ouvrage, l'amrivée de plusieurs personnes non originaires de la région, les modificationsdes axes de communicaton, raugmentaton des échanges auront une influence. Cette influence se fera senfiruniquement à long terme et était déjà prévisible même sans projet, vu la proximité de OUAGADOUGOU. Le projet neva donc qu'accélérer le processus.

4.1.2.11. Limpact sur le aysaae

L'installation des chantiers, la constudon du barrage, ls carrières, la constructon et la présence de la route,etc., auront un impact sur le paysage. Cet impact sera ependant limité car peu sensible et peu perturbant pourles habitants de la zone.Le déboisement et l'aspect que prend la paysage après (souches, bois mort éparpillé, ...) aura un effet importantLa percepton du paysage sera beaucoup moins agréable suite à raspect udésolation' quil prvoque. Cet impact,Majeur en théorie mais temporaire ne sera perceptible heureusement que par un nombre limité de personnes.La présence du lc va également avoir un impact irnportant sur le paysage. C'est en effet un nouvel élément, nonexistant, qui sera créé. La perception de l'mpact sera cependant variable dans le tenmps et dans lespace. Audébut, si un grand nombre d'arbres dépérissent, le paysage aura plutôt un aspect désolé. Ensuite, avec ladspariton des arbres morts du paysage, l'effet peut être qualifié de globalement bénéfique car la présence d'eauest en général percue comme un élément très posif dans un paysage.

-TLAÀ oer u -BDPA SCETAGRI Page 32

Page 36: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentation en eau de Ouagadougou RÉSUÉNI NoN TÉCIINIQUEEtude d'impact sur l'environnement

4.2. LES IMPACTS DE LA CONDUITE, DE LA LIGNE H.T. ET DE LA STATION DE TRAITEMENT

4.2.1. LES ACTIONS

En ce qui conceme les actions relatives aux infrastructures linéaires, le Consultant a subdivisé les actions suivantqu'il s'agit des actons durant la création du projet ou qu'il s'agit de la présence des infrastructures.Quatre actions ont été retenues, et elles sont présentées ci-aprés.

CREATION DU PROJET 1 La pose de la conduite2 La construction de la ligne H.T.

PRESENCE DU PROJET 3 La présence de la ligne H.T.l 4 La présence de la conduite

4.2.2. LA MATRICE D'EFFET PHYSIQUE (voir page suivante)

4.2.2.1. L'moact PhysiqueL'utilisaton d'engins lourds lors du creusement, de la préparation et de la pose de la canalisation peut entraînerun certain compactage du sol. Ce phénomène ne risque cependant de se poser que dans un nombre d'endroitslimités et seule la partie dans la forêt de OuAGADouGou et la zone de maraîchage demande une attentonparticulière. Le creusement de la tranchée peut faire remonter en surface des sols moins fertiles et moinsstructurés après comblement Après la pose de la conduite, une large zone de sol nu sera créée. Cette zone, sielle présente une certaine pente, risque d'être assujettie à une érosion accélérée.Si rien n'est fait pour la remise en état du sol après la pose de la conduite, le projet aura un effet dommageablesur le sol en tant que substrat pour les végétaux. Cet effet peut être estimé qualitativement Majeur mais modéréen temie relatif.La construction de la ligne entraînera un effet sur le sol uniquement suite au passage des véhicules.

En ce qui conceme la présence de la conduite dans le sol, seul un effet mineur sur l'eau du sol est à craindre.

4.2.2.2. LimPact sur la végétation et la faune

La destruction de la végétation sera limitée à l'emprise de la tranchée de la conduite et la construction de la ligneH.T. va entrainer une dégradation limitée de la végétaton sur le site d'implantaton des pylônes et leurs voiesdaccès. L'effet ne sera que temporaire pour la plus grande partie de la végétaton.L'effet du projet sur la faune est principalement un effet de perturbation passager de l'avifaune durant les mois denidification. Cet effet est cependant très marginal.

4.2.3. LA MATRICE D'EFFET SOCIO-ÉCONOMIQUE

4.2.3.1. L'impact sur la densité de PopulationLa réalisaton de la conduite et de la ligne ainsi que leur présence n'auront aucune influence sur la densité depopulaton.

4.2.3.2. L'impact sur les ressources naturelles, les cultures et l'élevageLa pose de la conduite entraînera une diminution des ressources en teore agricole uniquement durant les travauxCette limitaton sera faible car il est probable que la pose de la conduite ne se fera que durant la saison sèche.En ce qui concerne la traversée de la zone de maraîchage, cette limitation sera plus importante car les surfacesdisponibles sont plus restreintes. Le Consultant a donc retenu un effet modéré.La construction de la ligne aura un effet très limité car elle suivra en grande partie les pistes existantes. Nousconsidérons donc qu'il n' a pas d'effet La présence de la ligne entrainera par contre une réduction de l'espacehabitable car les populations ne choisiront pas de s'installer directement en-dessous de la ligne. Comme elletraverse exclusivement des znes rurales, l'effet peut étre considéré comme négligeable.

@t oensul. -BDPA SCETAGRI Page 33

Page 37: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Matrice des effets de la conduite et de la ul ne H.T. sur la santé _

PRESENŒSDEL^UGNEUT~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ m I I P L

LES CTIOS IPORTAÉNTESUCNUT

1)%iNu" Vbfir* :n2) hum mi rme (3) bl e certain (4)Duréedeeffet T lempaaie (5) blisrft I immédialdetk :Dommqme mo mo| rfe p probabb & Durh mais non M à moen terrex :ErMi"eeb ms dfflib Me mqtw I k,Mxobd non permment L i kmgterme

* quaitifler sais Ps fepu ts ou efet |n non mmne| P permaent C à rourt tremede r.di s encomj e PMI] Pour méoire

Gk e.FIN4AIO(JkMA02.WK4

Page 38: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentation en eau de Ouagadougou IESUNIÙ NON TFCuINLQ_UE

Etude dimpact sur l'environnement

La présence de la conduite ne diminuera pas de manière significative les surfaces disponibles pour l'agriculture,car après la remise en état, les termins sont à nouveaux disponibles. Par contre, quand elle suivra la route, saprésence limitera les possibilités d'extension de la route et des bâtiments. L'effet sera considéré commepemianent et modéré.

4.2.3.3. L'impact sur l'emploi

En terme d'ernploi créé, il n'y aura que peu d'impact positif sur l'emploi local durant la phase de construction de laconduite ou de la ligne, car il est plus que probable que la majorité du personnel sera un personnel spécialisé oude sociétés de OUAGADOUGOU. Un impact positif peut étre attendu par contre en terme d'une augmentation trèslégère des opérations commerciales suite à la présence de cette main-doeuvre sur le chantier.

Par contre les actvités de maraîchage à OUAGADOUGOU seront perturbées durant la pose de la conduite sur cetronçon, ce qui entrainera un certain chômage technique des maraîchers. Cet effet ne sera cependant queprovisoire et ne devrait pas durer plus de deux mois. La méme remarque est valable pour les 45 échoppes quidevront ètre détruites. Pour cette zone, il est également important de signaler que le passage du chantierdiminuera la fréquentation des échoppes et des magasins divers situés le long de la conduite.

A ce stade de l'étude, aucun nouvel emploi n'est prévu suite à la présence de la ligne ou de la conduite, sauf àBoudtenga où quelques (2 à 3) emplois d'ouvriers non qualifiés pourront être créés. Comme de plus il n'est pasencore prévu d'étendre la distribution électrique à drautres zones, la possibilité de création d'emploi, suite à laprésence d'une possibilité d'approvisionnement en électricité, est considérée comme marginale à court termne. Ence qui concerne le long terme, si la possibilité de se raccorder est un avantage comparatif en terme de créationd'emploi, elle ne suffit cependant pas.En ce qui conceme la présence de la conduite entre Boudtenga et OuAGADouGou, le seul impact qui a étéidentifié sur l'emploi est le risque que certaines ressources d'argile utilisées pour la confection de briquesartisanales soient femnées.

4.2.3.4. L'impact sur la santé publiqueUn effet sur la quiétude des lieux pourra être observé durant les travaux, lié au bruit du chantier principalementCet effet sera limité dans le temps et considéré comme mineur.En ce qui concerne la présence des ouvrages, le problème des chanps électromagnétiques produits par une lignehaute tension est un problème d'actualité et controversé. En régle générale pour des lignes dune puissance de33 KVA, e type de problème n'existe pas et dans le cas de ce projet, comme il n'y aura pas dchabitatons (ou trèspeu) à proximité de la ligne, les effets possibles peuvent étre qualifiés de mineurs.

4.2.3.5. L'impact sur le paysageEn dehors des effets du chantier proprement dt, les effets à plus long terme à prendre en considértion sontl'apparition possible de coupures dans des alignements ou massifs végétaux cornme des haies, des rangéesd'arbres, le bois de OuAGADouGou, etc., la mise en plae de bornes, la dispariton d'éléments visuels isolésintéressants.En ce qui concrne le tracé entre le barrage et la station de Boudtenga, après parcours de l'ensemble du tracéaucun effet Majeur n'est à craindre, d'autant plus que l'effet de la conduite sera entièrement masqué par l'effet dela route et de la ligne qui seront créés en parallèle. En effet, l'impact visuel de la rwte en tant quinfrastructurelinéaire sera de loin l'élément dorminant dans cette zone.En ce qui concrne le tronçon de la conduite qui suivr la mute, un effet de coupure sera observable à plusieursendroits, mnais non permanent si la repousse despéces buissonnantes est penmise. Par contre, lors du passagede bois, l'effet restera visible tant que les arbres entre la route et la conduite n'auront pas été coupés. Comme laconduite suit la route de manière parallèle, si un ipact est certain, il ne peut pas être classifié dirpoitant car ilne sera pas un élément dscordant dans le paysage.Dans la forét classée de OuAGADoGu, l'impact sera beaucoup plus marquant Nous aurons en effet une grandetrouée rectiligne dans une forét quasi naturelle. Suite au choix d'écarter la conduite de la rmute, cet effet ne seracependant visible que pour les personnes circulant dans le parc.

11LAutt; -BDPA SCETAGRI Page 35

Page 39: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

AJimentation en eau de Ouagadougou IIÉSUNIÙ NON TFCIQE'Etude dimpact sur l'environnement

Tout comme la conduite et la route, la ligne est une irifrastructure linéaire mais aérienne et sa percepton visuelleest donc différente. Entre Ziniaré et Boudtenga, si la ligne suit la piste, l'effet ne sera que mineur pour lesobservateurs, car à aucun endroit elle ne sera vue en contre-plongée. Au niveau de Laongo, et plusparticulièrement au niveau du site des sculptures de granit, l'effet peut être plus important et la ligne peutdénaturer l'aspect global du site si elle passe à proximité.

4.2.3.6. L'impact sur le Patrimoine culturelLa pose de la onduite enbtinera l'obligation de détruire un certain norbre de bâtiments. Sur base du tracéexistant et de la wnfigurabon des implantatons en Janvier 1995, 45 bâtiments devront étre détruits etreconstruits. Aucun bâtiment ne représente cependant une valeur patrimoniale importante.

4.3. LES IMPACTS DE LA DISTRIBUTION ET DE L'ACCROISSEMENT DE LA CONSOMMAnIONEN EAU

4.3.1. LES ACTIONS

Afin d'étudier les effets de l'accroissement de la consommation en eau, soit les impacts dans la zone 111, 3 actonsont été retenues:

USAGE DE L'EAU 1 Extension du réseau2 Adduction d'eau potable3 Adduction d'eau industrielle

4.3.2. LA MATRICE D'EFFET PHYSIQUE (voir page suivante)

4.3.2.1. L'impact sur le sol et l'eau du sol

Impact de l'extension du réseauLa pose de la nouvelle conduite d'adduction ne risque pas d'endomnager la structure du sol en zone urbane carle sol n'a pas de vocation agiicole. Les seuls endroits où une incidence localisée peut être redoutée sont lespassages de conduites par des espaces verts. Ce prcblème ne se posera pas à OuWGADOUGOU.Impact de l'adduction d'eau potableL'adduction d'eau potable n'aura pas d'impact sur le sol mais un dotble imnpact sur l'eau du sol. D'une part, elleentrainera une drimnution de la consomrnation des puits privés etfou de l'ONEA et d'autre part, elle entraineraégalement une augmentation des rejets liquides.Si ls rejets prvés ne devraent pas avoir dincidence significadt ur les eaux du sd, isuri bsled, les rqetsindustriels en auront (et ont deà) un effet En ce qui concerne les impacts de l'augmnentation de la consornmationen eau industiielle, les données disponibles ne permettent pas d'identifier clairement les impacts. Des mesuresdevront cependant être prises afin de protéger les nappes phréatiques qui, en période de pluie, se trouventproches de la surface.En ce qui concerne bs rejets dans les systèmes d'assainissement individuel, si les systèmes sont bien conçus, ilsne devraient pas influencer les nappes phréatiques. Il est cependant possible qu'en certains endroits, unecontamninaton apparaisse dans certains puits individuels, si des systèmes d'assainissement individuel sont situésà prodxirité et/ou mal conçus.L'augmentation des rejets dans les systèmes d'assainissement collectif quant à lui peu avoir un effet sur l'eau dusd comme les eaux industrielles car actuellement aucun traitement de cette eau n'est assuré.Les effets de l'augmentation de rapprovisionnement en eau industrielle vont également diminuer lesprélèvements dans les nappes ou du rnoins penmettre une certaine gestion. Cette gestion pourra entrainer uneffet bénéfique sur les nappes en assurant leur péremnnité.Les mesures à prendre afin dcéviter les Impacts négatifs et augmenter les impacts positifs sont principalement unrenforcement des contrles des prélèvements privés et des rejets. De mnéme, la renforcement des mesuresdassainissement doit etre réalisé, et principalement en terme crépuration des eaux industrielles.

-BDPA SCETAGRI Page 36

Page 40: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

_________ ____________ __ Matrice des effets de l'aduction d'eau à 0 iagadouci u sur la santé Dublic 'e. _u;

I I ° | w S I g g I | t I L fi S

LES ACTIONS IMPORTANTES

EXTENSION DU RESEAU[I

I~~~~~~~~~~~~~~~~~u @- | n P Ne | p "M Ma Il p M P M I Mo p P Jf Mo P M 0 [ e P1ADUCTION EAU POTALE __

I)tbl :Bbintfiqe () h: mlm mi méneo (3) Umbf c e tein (4)Durwed!defet T :temporre (5) DiI : immédiatde fld :Dommegedl mo mome < mm p pmbebb DO duabi mais non M à moyen terme

x :frissges mais ile ma me,jur I lmprobb non permanent L :à Itng termeà qumhfier smsi Pas dffht ou ee n n cnnu P penmawnt C à i court terme_ ude e_p_ e diii pode en compte Pli Pour mimoirs

G.RFINAL-OtAMA02.WK4

Page 41: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentation en eau de Ouagadougou il IÉ NoN TEC IHNIQMEEtude d'impact sur l'environnement

4.3.2.2. L'impact sur les eaux de surface

Si les travaux d'extension n'auront pas d'impact significaUif, l'augmentation de l'approvisionnement deOUAGADOUGOU aura un impact négatif si la situation actuelle de l'assainissement est conservé. Plusieurs étudesont montré que déjà aujourd'hui le niveau de pollution des eaux de surface à OUAGADOUGOU est déjà trèsimportant Heureusement, il existe déjà un 'Plan stratégique en matière d'assainissement' qui devrait pemiettrede diminuer l'ampleur du phénomène, surtout en ce qui conceme les rejets industriels.Le contexte socio-économique et la croissance de la population ne permettra cependant pas de résoudre leproblème de rejet d'eau et de déchets dans les collecteurs d'eaux de pluie de manière rapide. L'expérience duConsultant en ce domaine démontre en effet que les changements de comportement prennent toujours du tempset ceci malgré les mesures de sensibilisation, de contrôle et de sanctions qui peuvent être instaurées.L'impact du projet stricto sensu hors plan d'assainissement sera donc considéré comme dommageable etMajeur.

4.3.2.3. L'impact sur la véaétation

L'impact sur la végétation de l'extension du réseau sera limité. Les principales zones où sont prévues lesextensions du réseau sont en effet très peu verdurées actuellement. L'impact de l'augmentation des disponibilitésen eau peut entrainer un impact légèrement positif suite aux possibilités qui seront offertes en temie d'arrosage.Cet impact restera cependant mineur, suite à la probable hausse des prix de l'eau.

4.3.2.4. L'impact sur la fauneL'nmpact sur la faune est un impact indirect et dépend de l'impact sur la qualité de l'eau. Si le débit des reetsaugmente et que la qualité de l'eau augmente, les zones à proximité du marigot qui traverse le bois de Boulognepourraient voir leur faune s'enrichir. La méme conclusion est valable pour les barrages de OuAGADouGou..

4.3.3. LA MATRICE D'EFFET SOCIO-ÉCONOMIQUE

4.3.3.1. Limoact sur les voies de communication

L'impact sur les voies de communicaton concernera principalenent des problèmes accus de tic à proximitédes zones de chantier, surtout quand la pose des canalisations nécessitera le passage de route. Ces problèmesne seront que temporaires.

4.3.3.2. LlmDact sur l'emploi. l'industrie et les revenusL'extension du réseau devrait permettre la création d'emplois complémentaires tant pour les travaux que pourl'entretien. Au total, à OuAGADouGOu, plus ou moins 346 emplois devaient étre créés à l'ONEA grâce à ce projetSi l'on ajoute l'empi qui sera créé par les sociétés en charge de rextension du réseau et de la construction desouvrages, les nouveaux fontainiers (plus de 1000), l'impact global sera très positf et en grande partie pemanentEn termes d'effet indirect, deux genres d'effets peuvent étre pris en considération, l'effet dit 'Social de confort' etl'effet 'Economique et Financier.En ce qui conceme l'effet 'Social de confort', les bénéfices induits et l'avantage social sont retirés des nouveauxbranemnts. L'augmentaton du norbre de points d'eau entraîne une libération ou une sinmpification pour lafemme etUou pour les enfants de la corvée d'eau, pour d'autes occupations. Il y a également un bénéficepsychologique et culturel de la satisfacton d'un besin indispensable.En ce q conceme l'effet 'Econornique et Financier, un des bénéfices escomnptables est le gain de productivitéenvisageable grâce à l'amélioration de l'état de santé de la population concemée par le projet, et l'augmentationde l'espérance de vie. Un second avantage, identifiable avec certtude, est l'augmentation de la productivité desentreprises consommatrices d'eau, soit grâce à l'amélioration de la qualité, soit grâce à l'amélioration de lafiabilité de l'approvisionnementLe troisième avantage envisageable est l'augmentation des sites disponibles pour y installer des activitésindustnelles, commerciales ou artisanales nécessitant un approvisionnement en eau.L'ensemble de ces avantages directs et indirects sont présentés au tableau page suivante.

1TA Tn3EL -BDPA SCETAGRI Page 38

Page 42: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentation en eau de Ouagadougou RÉSU1lFÉ NON TFCENIItl'lJEtude d'impact sur l'environnement

Tableau 6Effets directs et indirects de l'augmentation de la production d'eau potable, de l'augmentation des

raccordements et de l'amélioration de la qualité de l'eauO-JECTIF DUPF.OJET POPULATION OU AVANTAGES DIRECTS ,AVANTAGESINDIRCT

* SECTEUR ÉCONO~~~~~~MIES.* ONCEÈRNÉ ______

Augmentation Pcpubon non HYGINE SANTÉ Santédes raccordements raccorde CONFOR TU

. _)~""" Suppression de la corvée GAIN DEdeau TEMPS

Absentéisme YSuxression incertitude Productivité P'BUDGET MENAGES

Coûts de reauEntreprises Augmentation- Industrie rbre demplacements NOMBRE PNB

-Commerce possibles pour des D'ENTREPRISES- Service entrepnrises

Augmentation Augmentation de lade la production et de la PERTES

producion productivité des entreprses Coûts de productiond'eau dépendantes de teau

disponible PRODUCTIONi_i_::I_t__l CONFORT'

Population Suppression incertitudes100% approv.

(Consommation Planilication approv. plus GAIN DE TEMPSdomesique) facile .

Amélioration Entreprise Augmentation de la PRODUCTION 1 PNB ade la productivité des entreprises STOCKAGE X

Qualité dépendantes de la qualité PERTES à Tourisme, aivitésde reau NOUV. ACTIVITES X agro- alimentaires

j .il,GIENE,j.....:,X,-SANTE'

Amélioration de la qualité QUALITE DES PRODUITS Coûts de produbtiondes produits incluants ou X Y

en contact avec de reau du EFFETSréseau MLULTIPLICATELIRS SUR Santé 1

_ -__ _SANTE

L'impact sera donc posidf.

4.3.3.3. L'impact sur la santéLa généralisation de l'accès à l'eau potable à OUAGADOUG est le premier object de la constrbtion du barragede ZIGA. Les effets de cette généralisation de l'accès à l'eau potable seront importants puisqu'on peut attenrceune importante diminuton du nombre des cas de maladies en relation avec l'eau dans les quartiers ne bénéficiantpas d'adduction en eau potable correcte. Il s'agit là dun effet positff Majeur, certain, permanent et immédiatActuellement à OUAGADOUGoU une consultation sur quatre est liée à une maladie d'origine hydrique.Par contre, l'utilisation inconsidérée de l'eau disponible alors que son évacuation n'est pas assurée risque de faireapparaîtde rnomrbeu gîtes suppémentaires pour les moustiques et donc de faire progresser la malanaLlmportance de cet effet est cependant difficile à évaluer.L'adduction en eau potable correcte d'une populaton a aussi un impact sur les conjonctivites, les infections de lapeau, les otites extemes ou les caries dentaires. Ces effets positifs périphériques sont relativement mineurs dansl'ensemble de la pathologie de OUAGADOUGOU, même s'ils sont certains.

La diiminution de l'incidence de certaines malacies très fréquentes devrait également amener une diminution dunombre des consultations et donc des dépenses en médicaments.

jféT~ACT~3L a -BDPA SCETAGRI Page 39|

Page 43: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentation en eau de Ouagadougou RltÉSUMNIF rrON TF-CINIUEEtude d'impact sur l'environnement

4.3.3.4. L'impact sur le tourisme et les loisirs

Cet effet a déjà été traité dans l'impact sur l'emploi. De plus, une sécurité en terme de qualité et quantité d'eaudsponible est un élément important en terme d'image de marque pour un pays qui veut développer des activitéstourstiques des0inées aux étrangers.

4.4. EVOLUTION PROBABLE DE LA ZONE EN ABSENCE DE PROJETOn assiste à une dégradaton pigressive des formatons végétales naturelles depuis 1950, dégradationqualitatve de la composition et de la dversité des peuplements (linventaire forester de 1992 n'a recensé que 53espéces sur 5,8 millions d'hectares contre 246 identfiées en 1974), mnais aussi et surtout conversion des terres enparcours et terres agricoles affectant le principe de conservaton des surfaces occupées par les écosystèmesnaturels.En l'absence du Projet et de ses mesures d'accompagnement, la majeure partie de la zone continuerait, pour unedurée indéterminée, à subir les déséquilibres des diverses pressions d'exploitaton et à se dégrader sur tous lesplans: sols, ressources en eau, végétation, faune.

LaU «oe -BDPA SCETAGRI Page 40

Page 44: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentation en eau de Ouagadougou RE nIÉ NON TECHIEQUE

Etude d'impact sur l'environnement

CHAPITRE 5. LES MESURES D'ACCOMPAGNEMENT ET LES VARIANTES

5.1. LES VARIANTES TECHNIQUESIl est d'usage dans une étude d'impact d'analyser les différentes variantes possibles afin d'avoir une bonnecertitude que l'objectif recherché ne peut pas étre obtenu par une autre voie, et avec un impact global(environnemental, social et économique) moins important Avant d'analyser ces variantes, il est cependant utilede rappeler que, dans le cadre de ce projet, l'analyse des variantes ou alternatives possibles a déjà été réaliséedepuis longtemps d'un point de vue technique. En effet, avant de faire le choix du projet proposé, différentesétudes ont été entreprises depuis 10 ans afin cranalyser toutes les alternatives possibles et de proposer lasolution qui apparaissait la meilleure d'un point de vue technique, et économique.

De ce fait, un certain nombre de décisions ont déjà été prises avant même le début de cette présente étuded'impact. Par conséquent ringénieur-conseil a procédé en priorité à l'analyse du projet proposé et pour lequel desétudes de détail étaient en cours. Ceci était nécessaire afin de vérifier que les incidences négatives du projetproposé soient minimisées et que certaines adaptatons du projet de base puissent être faites sans entraîner descorts exorbitants.

Les alternatives majeures:Lobjectf de base du prqet est d'assurer l'alimentation en eau potable de Ouagadougou pour les 15 à 20pochaines années. Pour garantir cet approvisionnement, pour assurer cette production, plusieurs alternativessont envisageables. Ces alternatives rajeures sont:

• le pompage dans les nappes• le pompage dans une rivière* le pompage dans un/des barrage(s) existant(s)* la construction d'un nouveau barrage* la constuction de réservoirs• la construction de plusieurs barrages* la combinaison de certaines de ces solutions.

En ce qui concerne le pompage dans la nappe, il est clairement apparu que le potentiel dsponble était insuffisantet que cette solution ne peut donc pas être retenue comme solution unique.Pour les autres altematives, les tableaux 7 et 8 page suivante résument les principales conclusions de l'étudecomparative des altematives.

Il apparait que si raspect coût n'est pas pris en considératon, trois alternatves semblent répondre aux besoins etont des incidences moins importantes que le projet de référence.Comme le ponpage dans le lc de Bagré est plus intéressant que la construction d'un nouveau barrage juste enamont de Bagré, la solution du nouveau barrage à Bagré peut être écartée.

Il reste donc deux altematives majeures qui peuvent étre retenues d'un point de vue environnemental. Lasélection de la meilleure alternative, d'un point de vue strictement envionnemental et sociologique ne pourracependant se faire qu'après une étude détaillée.

En ce qui concerne la solution pompage à Bagré, l'l.C. a réalisé une étude succincte de cette solution afin dequantifier sommairement les implications financières de cette alternative.

Schématiquement, l solution ZIGA a ravantage de la moindre dstance d'adduction, mais demande laconstruction d'un barrage dont la retenue implique certaines pertes par évaporaton, limite les apports à Bagré etest à l'origine d'impacts sociaux non négligeables. Par contre, la soluton Bagré utilise une retenue déjàexistante, mais la dstance à couvrirpar l'adducton implique des surcoGts considérables en investissemnents et enfrais d'exploitation.Les résultats de la comparaison montrent que:

Les surcoùts de l'adduction dans la solution Bagré dépassent largement les coûts liés au barrage et auxouvrages annexes de la solution ZiG- La différence dans les postes Captage + Adduction (en coûtsdrects) est d'environ 80 millions US$ en faveur de ZIGA.

|É ~~awm%BDPA SCETAGPI Page 411

Page 45: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentalion en eau de Ouagadougou _INON TECIINiQEtude dimpact sut l'environnement

* ___________________ Tableau 7: Comparaison des altemativeshvarantesComparaison des donnees de la Mou-Houn lb Mou-Houn 2 Nazinon 3 Nazinon 4a Nakambé 4b Nakambé Sa Nakambé Sb Nakambé 6a Nakambé Ob Nakambé

base sans barrage f) avec barrage cours moyen cours infécceur cours supérieur cours supéeur tour moyen cours moyen cours Inférieur coursavec barrage avec barrage avec barrage ret. artifcielle avec barrage ret. artificiele avec barrage Inférleur sans

à ZJa;_ bamger fAltttude 240 m 240 m 280 m 260 m 280 m 280 m 262 m 262 m 240 m env. 230 m156 km __ km _ f__m_5_k_6_k ___km__ (223 à 235 m)Distance site-Ouaga 1561km 156km 66km 110km 65km 65km S3km 53 km 122 km 135 km

Appots suffisant insuffisant insuffisant à peine insuffisant insuffisant sufmsant suffisant suffisanl sufflsant_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ ___ suffisant _

Dénivelé géodés. 60m 60m 20 m 40m 20m 20 m 38 m 38 m 60m 70mHauleut dynamique 250 m 250 m 106 m 116 m 104 m 109 m B5m 120 m 195 m 218 mfpertes en charges) _ _ _ _ 41(3) 104(3)Energie de pompe 36 ôGti 36 6 GWh 14,9 GWh 25,6 GWh 14,7 GWh 15,3 GWh 14,5 GWh 15,1 GWh 30,1 GWh 33,8 GWh.__________________ 10.5 GWh (3) -i 286. GWh (3)

(i) A corKntion quune lichure minium du Sourou soit garante 0) A concltion que rexhaure puisse s'effectuer dans la retenue de Bagré (3) Valeurs révisées en 1995ReBmargue: les coOts déterminés id sont à considérer comme valeurs coopératies et non absiolues; funique but de ce tableau est une comparaison des solutions techniques sur une même base.

Tableau 8: Analye mulfcritire des variantes ma euresSolution Possbitlté de répondre àIa Impact relid sur Impact population déplacée Impact socio-économique Colts de pompage

demande renvionnement1 Pompage dans le Mou-Houm Oui (1) L.T. moins dimpact (c) moins (c) plus (3>2. Pompage dans le Bagré OUI L.T. moins dimpact (ci moins (c) moins (c)3. Barrage dans le Mou-Houm NON supérieur (c) moins (probabbe) moins (p) +4. Barrage dans le Mazinon (Da_aye NON ? 7 ?5. Barnage dans le Mazinon (Mobere) NON (2) supérieur (p) moins (p) moins (pl6. Barrage dans te Nakambé fYilou) NON ? ? ?7. Barrage dans le Nakambé (ZQ ) OUI Référence Référence Référence Référence8. Barrage dans le Nakambé (en amont de oui équivalent moins (p) moins (p)

_aé) 9. Retenue artificielle -Nakambé OUI moins dimpact (c) moins (c) moins (c) _10 Pompages dans ls nappes NON moins dimpact (c) moins 7 (4) 7

11 Pompages dans les petits barages NON moins dimpact (c) moins supérieur +

12 Rehaussement Loumbila NON ? proportionnellement plus supérieur proporionnel.

13 Modftcation barage 1,2 et 3 de Ouaga NON proportionnellement plus supérieur proportionnel.

(1) Si le barrage du Sourou fealise des tacun (2) Jute, Salisasant (3) Pertes importantes pour firrigaton (4) Si assèchement des puils de OUAGA, rimpact social sera très important(c) certain fp) proble

'TI comuin -BDPA SCETAGRI Page 42

Page 46: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentaton en eau de Ouagadougou fIunIl NON TEChNIQUE

Etude d'impact sur l'environnement

Les coûts des mesures d'accompagnement et du manque à gagner en production d'énergie (sur 10 ans),sont loin d'équilibrer les deux solutions puisqu'ils représentent à peine 10% de la différencesusmentionnée.Les frais d'exploitation et de maintenance sont systématiquement plus élevés pour la soluton Bagré (lesfrais de pompage sont environ 3 fois plus importants que dans la solution ZtGA).

En conclusion et malgré les avantages indéniables du point de vue de la protection de l'environnement lasolution qui consiste à prélever l'eau dans la retenue de Bagré est manifestement beaucoup plus coûteuse que lasoluton ZIGA. Ce surcoût important implique une augmentaton des charges qui devront étre assumées par lacollectivité, en partculier via la tarification de l'eau à OuAGADOUGou. Les impacts de cette augmentatonsupplémentaire sur le projet et sa faisabilité économique et sociale semblent bien supérieurs aux effets négatifsde la soluton ZIGA, d'autant plus que cette demière présente aussi d'autres avantages collatéraux.

5.2. LES MESURES ETIOU VARIANTES MINEURES

L'ensemble des mesures que l'ingénieur-conseil propose de prendre afin d'implanter le projet de ZIGA, de manièreharmonieuse et les variantes mineures sont présentées ci-après. L'Ingénieur-conseil attire également l'attentonsur le problème des mesures conseillées dans le cadre du plan de recasement des populatons. Certainesmesures ont des objectfs multiples, tant en temie de protection de l'environnement qu'en temie d'optmisaton duplan de recasement En final, un tableau récapitulatf reprend les mesures en indiquant également leurs priorités.

5.2.1. MESURES À PRENDRE DURANT LES ÉTUDES

Les mesures à prendre (ou déjà prises) durant les études sont:* Vérification des données concemant la topographie. Suite à la mise en évidence du problme par l'I.C.

dès le début de l'étude d'impact, cette analyse a été réalisée en charge des études techniques maisl'adaptation des conclusions n'a pas pu être réalisée pour l'instant.

* Choix du volume et donc de la cote définitive du niveau normal du barrage en foncton de la topographiedéfinitive, des nouveaux besoins de OuAGADouGou, et d'une modélisation de l'opération de la retenue surplusieurs années.

* Adaptation du calcul doptimisation du déversoir. Cette remarque ayant déjà été faite dans les rapportspréliminaires, il semble d'après les dernières informations obtenues (fax de Lahmeyer Intemational du26/6l1995) que le nouveau déversoir aura une largeur de 80 ou 100 m.

* Réalisaton d'un schéma d'aménagement de la zone conformément aux obligations légales.

De plus, suite aux dscussions avec l'ONEA et les principaux bailleurs de fonds concemant le rapport provisoire, ilest également recommandé que l'ONEA et le Gouvernement réalisent, sur base de ce rapport. un séminaire-atelier, un 'plan d'atténuation des impacts sur renvironnement" et une enquête ptulique.

5.2.2. MESURES DURANT LA RÉAUSATION DU PROJET

L'ensemble des opérations devrait étre supervisé par l'ONEA etUou un Ingénieur-conseil. L'équipe de supervisiondevra étre informée des problèmes d'enviroment rencontrés et comprendra un ingénieur agrnome ayant unebonne formation en environneent.

5.2.2.1. Mesures destinées à éviter les impacts sur les sols

L'obligation de remettre en état le sol après l'exécution des chantiers; séparer la toe végétale et la conserver afinde pouvoir la remettre en place lors de la réhabilitaton du sol.Mesures de protection des berges

Sous le niveau du seuil. les mesures efficaces sont limitées et ne peuvent guère étre axées que sur ledévelopperment naturel ou assisté d'une végétation herbacée. Cependant, leur implantation, leur développement.et leur pérennité sont liés à une mise en défens préalable suivi d'une régulation du parcours.

E"T@AR T~3L « -BDPA SCETAGRI Page 43

Page 47: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

AJimentation en eau de Ouagadougou 1ZÉSUMÉ NON TECHNIQUEEtude d'impact sur l'environnement

Juste au-dessus du niveau du seuil, une bande de protection totale d'une largeur minimum de 100 m devra êtreassuree. Tout couvert végétal existant sera non seulement conservé mais complété ou remplacé en cas demortalité par des plantations ou semis d'espèces tolérantes à l'inondation.Une étude plus détaillée au moment de la matérialisaton des courbes, devrait permettre d'apprécier l'importancedes zones à reboiser. Des mini-pépinières devront étre créées à cette fin.Au-dessus du niveau du seuil du déversoir (zone de mamage exceptionnel)

Amener les agriculteurs à cultiver suivant les courbes de niveau;* Etablir des réseaux de cordons de pierres ou digues filtrantes et ies planter de végétaux;

Eviter tout nouveau défrichement en zone de savane;* Mettre en protection totale leszones de pente supérieure à 2%.

Mesures pour la conduiteVariante mineurePour ne pas traverser le Bois de Boulogne, une modification du tracé est à prendre en considération. Il estpossible de faire passer la conduite du côté sud de la route à hauteur du bois de Boulogne.En ce qui conceme les mesures préconisées ci-après, elles sont valables pour les deux alternatives.Baliser les pistes des travauxDéblayer la couche arable sur la largeur de la tranchée plus la bande de circulation et remise en place de la terreaprès travaux.Assurer une profondeurdu sol de 1 m au-dessus de la conduite.Réalisaton dun rapport de chantier par l'entrepreneur après remise en état.Eviter dabattre ou d'abîmer toute essence ligneuse si ce n'est pas inr3spensable et replanter les buissons lors dela remise en étatEntourer d'une ceinture de verdure le réservoir de Boutenga.Limiter la largeur du chantier et imposer la réalisation des travaux avec des peUts engins pour le passage par laforêt de OuAM4DOUGou. Les pistes existantes pourraient également étre replantées pour compenser l'espaceperdu.

5.2.2.2. Mesures destinées à atténuer limDact sur les eaux de surface

• Prévoir des installations sanitaires pour le personnel du chantier.Mutiplier les possibilités d'écoulement des eaux de pluie sous la route.

* Favoriser l'nstallation crune couverture herbacée sur les berges.• Limiter l'exploitation de la zone de marnmage les premières années.

U Limiter le pàturage en fonction de la charge acceptable.• Ne permettre la concentration de troupeaux que dans les endroits prévus.

Prvoir une gestion anti-érosive des parcelles utilisées en culture de décrue.* Installer une unité destnée à récupérer l'ensemble des huiles usées.* Assurer la rcolte des déchets, leur enlèvement et de leur destrucon.

522.3. Mesures destinées à diminuer les incidences sur la vénétation

a Assurer un approvisionnement on bois du chantier.a Ne déboiser que l stict nécessaire

- Sous la cote nwtimum d'explotation toute végétation sera coupée à l'excepton des arbres oubosquets frappés d'interdits tradionnels (bois sacrés).

- Entre la cote minimum et une cote quelque peu inférieure à la cote de retenue normale, seuls les boiscommnialisables seront coués.

- Dégager des couloirs pour le bétail dans les zones les moins sensibles à l'érosion et en accord avecles communautés villageoises usagères.

- En amont du barrage, une bande de 1 km de large sera débarrassée de toute végétaton.- Dans les vallées secondaires, aucune coupe ne sera effectuée lorsque l largeur du plan d'eau au

niveau de la cote 265 m est inférieure à 200 m.- Préalablement à rouwerture des chantiers, matérialiser les limites sur le terrain.

TRACT-E3-=L3 . ~~~-BDPA SCETAGPI Page 44

Page 48: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentation en eau de Ouagadougou ÉSUNIÉRd NON TFCInQUEX

Etude d'impact sur l'environnement

• Valoriser les produits de défriche et interdire la carbonisation,• Adopter pour des travaux de déboisement une stratégie de participation en faveur des populations

directement affectées par la réalisation de la retenue.• Etablir un réseau de pistes pour l"évacuation des produits.* Aménager des aires de stockage du bois.

Le déplacement des populaUons* Réserver lors de la phase de déboisement les besoins en bois des populaton à déplacer.* Durant les séances de sensibilisation, insister sur l'utilité de planter des haies vives. Combiner la création

dun périmètre de protecUon, la producton de bois et conserver un espace pour des cultures.* Optimiser le fumage du poisson.

- Ne permnettre la construction que de fumoirs économes en combustible.- S'assurer que chaque groupement de fumage puisse s'approvisionner en bois, par une filière officielle.

Mesures concemant l'impact de l'abreuvement des troupeaux sur la végétationa Créaton de couloirs cdabreuvement balisés avec une zone tampon entre ce couloir et les zones de

cultures afin de réduire les conflits. De plus, les couloirs devront être prévus jusqu'aux zones depàturages.

* Réserver des zones sous la cote 265 aux pâturages et organiser des rotations en mettant en défenscertaines zones afin de permettre leur régénératon régulière.

5.2.2.4. Mesures en ce qui conceme la flore aquatiqueInterdire l'introduction d'espèces nouvelles (acinthes d'eau par exemple) sans réalisation d'étude trèsdétaillée.

5.2.2.5. Mesures pour réduire rimoact sur les communications

Un des principaux impacts du projet sera la création d'une barrière physique pemnanente entre la rive droite et larie gauche. Les mesures possibles pour limiter cet impact sont de différents ordres.

* Instaurer un système de bac avec un système de propulsion manuel et un servie gratuit Les coûtsdexpoitaton devraient être pris en charge par l'ONEA.

• Installer une voie de communication pemianente entre la rive droite et la rive gauche en amont et en avalde la retenue.

a Le type de passage en amont de la retenue devra être étudié par l'ONEA quand les choix techniquesfinaux auront été réalisés.

- En ce qui concerne le passage en aval, les recommandations du Consultant sont de combiner laconstruction d'une passerelle et d'un passage carrossable pour des véhicles lourds en aval du barrage.Cette voie permettra dune part drassurer régulièrement le passage de véhicules entre la rive droite etgauche et d'autre part d'assurer le passage d'engins si des travaux d'entretien sont nécessaires en rivedroite.

• Réhabilitation et réation de pistes.Etuder la création d'un barrage-pont à Absouya.

* Installation d'une phonie entre ABSOUYA et ZINmÉ.• L'installation d'un téléphone pubic à la station de traitement etVou au barrage.

5.2.2.6. Mesures de santé publipue* Assurer aux travailleurs l'acces aisé à une eau potable.* Doter les ouvriers d'un minimum dcéqipement de sécurité.* Signaler la présence des routes et pistes où passe un charroi important• Informer les travailleurs sur les M.S.T. et le Sida et veiller à ce qu'ils aient un accès aisé aux préservatifs.* Prévoir un dispensaire de chanter qui pourrait également accueillir les cas urgents de la population

environnante.

jETRA I . *-BDPA SCETAGRI Page 45

Page 49: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentation en eau de Ouagadougou UItSU51É NON TECllNIOQE

Etude d'impact sur l'environnement

5.2.3. MESURES PROPOSÉES DURANT LA PHASE D'EXPLOITATION

5.2.3.1. Mesures destinées à atténuer l'impact sur les eaux de surface* Réaliser une geston active du barrage et ainsi permettre de contrôler le niveau de l'eau dans la retenue et

le débit en aval (mesure indispensable).a Eviter l'utilisation de l'eau des barrages de OUAGADOUGOU et toujours dunner priorité à l'utilisation de l'eau

du barrage de ZIGA.a Assurer le plus rapidement possible un débit en aval. (Article 246 du Kiti n- ANVII-0328).• Contrôler les rejets de la staton.• Contrôler l'utlisaton des berges du lac.

1. Assurer un contrôle strict du type dutilisation des espaces autour du lac et réaliser avant toute miseen valeur, un 'schéma directeur' pour la zone du projet après avoir défini par raboo les limitesofficielles de l'étendue du lac (Art 211 du régimne de l'eau).

2. Favoriser la produclion de plantes peu exigeantes en engrais et bien adaptées et interdire certainescultures.

3. Favoriser les modes de culture dite biologique.4. S'assurer que des produits chimiques agréés soient disponibles5. Assurer une formation des agriculteurs.

* Contrôler la péche et les activités de loisir: afin de préserver la qualité de l'eau, l'utilisation d'enginsmotorisés doit être interdit sur le lac:

5.2.3.2. Mesures destinées à réduire les incidences du mamaqeMalgré les mesures techniques qui pourraient être prises afin de réduire le mamage et limpact des crues, l'arrivéed'une crue importante sera toujous possble.La solution que recommande vivement l'Ingénieur-conseil afin de gérer cette incertitude est la création d'un 'londsspécial d'intervention qui intervienrdrait en cas d'événement exceptionnel. Ce fonds serait alimenté par unprélèvemnent sur le prix de l'eau. Ainsi, il sera également possible de démontrer que les principaux bénéficiairesdu projet, à savoir la population de OuAcuGADOu, contribuent indirectement à la prise en cornpte des incidencesnégatives du projet pour les populadons locales. Outre l'interventon en cas d'événements exceptionnels, unepartie de l'argent collecté devrait servir à financer des actons de suivi après la phase de réinstallaton despopulatons.

5.2.3.3. Mesures destinées à réduire le risque d'une rupture du barragea Dimensionnement adéquat du déversoir de crues, spécification correcte des travaux de construction de

l'ensemble de l'ouvrage et contrôle strict lors de la construction (voir 4.1.1.4.).

5.2.3.4. Mesures pour la faune* Faire respecter la législation et intégrer dans les fomations un volet sur l'ublité de la biociversité.

5.2.3.5. Mesures pour la florePlusieurs des mesures déjà préconisées auront une influence positive sur la flore.Dans le cadre de la convention sur la protecton des zomnes humides, l'Ingeur-conseil recommande égalementde créer des zones de protection spéciale autour du barrage (une à proximité de GANDOGO et une sur leterroir de ZGA).

5.2.3.6. Mesures de Santé Publique* Mise en place d'une aide alimentaire de soudure aux familles déplacées.

Création de forages protégés.* Faire des campagnes d'information régulières dans les villages pour convaincre la populaton de la

nécessité de filtrer l'eau avant de l'utiliser et pour former la populaton à la fabricaton et à l'entreten desfiltres.

* Doter les centres de santé de Sawana, d'Absouya et de Nagréongo d'un micrscope.• Organiser des séances d'éducaton pour la santé.* Suivre le groupe cible des enfants en âge scolaire de manière systématque.

-BDPA SCETAGRI Page 46

Page 50: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentation en eau de Ouagadougou su!U NON-T TEChLNIIIUE

Etude d'impact sur l'environnement

* Eviter l'utlisation massive d'agents chimiques dans l'eau.* Renforcer la surveillance épidémiologique dans la zone du barrage.a S'assurer que les centres de santé disposent en permanence d'un stock suffisant de médicaments.a Doter les villages de forages protégés.* Renforcer les capacités de prise en charge des patents à Absouya en complétant l'équipement du

dispensaire et en l'équipant d'un dispositif de production d'électricité et d'eau chaude solaire.a Construire et équiper une maternité capable de recevoir les accouchements difficiles.* Réhabiliter le pavillon d'hospitalisation.. Installer une phonie.

5.3. LE PLAN DE RECASEMENT DES POPULATIONS

5.3.1. LES RESPONSABIuTÉS ORGANISATIONNELLES (voir schéma)

* Créer un comité de coordinaton du projet• Choisir une agence d'exécuUon.* Création d'une cellule technico-juridique indépendante.• Associer les ONG au projet* Signature d'un accord avec le *Projet de sécurité alimentaire et de Nutrition' ou le SPONG pour la

sélection et la gestion des projets ONG.

PouLzur Public Autres composants

l ! t ~~~~~Coo<di.il

Pouvoir Tradtionnml _ COM.rE CEI NO1 ' Cor*rOl

r 4 + 1 ~~~~~~~CELUE

5.32. STRATÉGIE DE LA PARTICIPA11ON

* Conforter les populations déplacées dans leurs droits d'usage ou d'occupation conformément à laréglementation en vigueur.

* Associer les organisatons villageoises à toutes les étapes de l'élaboration et de la mise en oeuvre du plande réinstallaton des populatons déplacées et au déboisement

* Assurer la formation et la consUtution dans chaque village des Comités de Gestion de Terroir et lecadre de concertation et d'échanges inter-villageois.

a Associer et consulter des raîtres de terre et des chefs traditionnels aux différentes étapes du plan deréinstallation.

-BDPA SCETAGRI Page 47

Page 51: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

AJimentation en eau de Ouagadougou RILUUE

Etude d'impact sur l'environnement

5.3.3. LES DONNÉES SOCIO-ÉCONOMIQUES

5.3.3.1. Popuiations devant ètre déplacées300 chefs de famille (3BO4 habitants) sont concernés par le déplacement (voir tableau ci-après).

Tableau 9Population de la zone d'inondation

RIVE DROITE

.hon cz Z.. %M C- Pr Y p C_

A B O J oe. a V A a CD

GANDOGO 29 _ 29 _ 354 40 173 354 173

BETTAb-Siyin 17 4 _ 13 289 39 161 100 189 49 112

BETTA -Kobg-Kog 5 5 31 5 Z 31 22

BETTA -Bouba 3 3 25 4 1 25 10

BETrA 25 12 13 345 48 193 156 189 81 1121

ZIGA 2 2 24 3 8 24 8TOGOMBANGRE 23 5 12 2 4 202 23 77 66 118 18 20 50

^ NAGREONGO- _ 3 _ _ _ 43 4 19 31 12 14 _KCandiTOTAL 8 - -26 44 4 963 118 470 97 298 543 30 34 139 285 12

_ - _ [ _ 10% 31% 56X 3 7# O 61% 3%

__________ _RI__ R4VE GAUCHE

Wqon CZ 2amwP.,. utg TOW Fulut p. uma

A B O V Cu" A B C B A B C D

GANDOGO-Tandaga 40 1 10 17 12 739 88 348 17 193 318 211 8 89 '50l l1

>BSOUYA -BaterIgaI 5 - 58 6 29 58 29

ABssoA -KagoIenga 13 1 111 201 27 85 14 20 167 4 6 75

ASAsou -Yanghin 251 10 151 275 38 131 1171 158 521 79

ABsuyA 43 1 1 21 20 534 71 245 14 20 284 216 4 6 127 108

|ANEGA Nowega 5 1- 3 I 58 7 32 7 24 27 2 13 17

| NtONIOGO | 391 ¶|- 41 12 22 458 61 196 17 61 120 260 9 19 52 116

MOCKIN -Campement 3 3 45 8 13 4 45 13de Tib |T

MOCKIN -Campem 15 4 1j 148 17 4 28 12 | 16 48de Bogié

MOCKIN-Nayinré| 19 8 5 180 27 81 73 25 82 28 9

MOCKIN-Cawpement 31 22 8 421 49 189 322 89 146 38de Bagmidou

MOCKIN - Yalgo 221 22 253 29 107 253 1071

MOCKIN 901 45 20 16 91 1.047 130 454 575 190 145 127 253 82 57 57

_ L 7 fii é_jiiiww^. 5_.>9X_ç! z2836 357 127 623 471 891 841 274 198 399

L L L L I i § | | | | | {22%1 17%1 31% 30% 21% 16%1 3'%1 31

CZ s Chef de Zala

5.3.3.2. Superficies de la zone enquêtée

Les superficies déclarées lors de l'enquête concernent 2.990 hectams cultivés dont 2.093 ha cultvés par ou pourle chef de famille; 342 ha cultivés par les fils et frères, et 555 ha culUvés par les épouses.

iRA 3 erw -BDPA SCETAGRI Page 48

Page 52: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentation en eau de Ouagadougou RÉSUIÉA NOAN TEChNIQUE

Etude d'impact sur l'environnement

5.3.3.3. Souhaits des populations concernant le site d'installation

Les souhaits des villageois ont été recueillis à l'occasion de l'enquête qui a duré de novembre 1994 à fin janvier1995 et au cours de nombreux entretiens.

Les résultats de l'enquête:& 80% des chefs de famille interrogés ont déclaré vouloir se réinstaller à côté de la retenue d'eau.

Un trés petit nombre a déclaré être indifférent au lieu de leur réinstallation pour autant qu'ils soient'déplacés ensembles avec leurs voisins du méme quartier.20% ont répondu que s'ils ne pouvaient pas se réinstaller à côté du barrage, il revenait aux autorités deleur trouver un emplacement

Les résultats des entretiens:Les entretiens menés avec les habitants ainsi qu'avec les autorités coutumières ont permis didentifier plusprécisément leurs souhaits et leurs préoccupations:

* A Manega, Batenga, ZIGA, Nagreongo, le déplacement ne conceme qu'un très petit nombre de chefs defamille originaires du village ou intégrés, ceux-ci n'éprouvent en conséquence aucune inquiétude majeureà ce sujet

& A BETTA et à Togombangré, le déplacement conceme une vingtaine de familles et les villageois déclarentdisposer encore de suffisamment d'espace cultivable pour pouvoir les réinstaller.

. A ABSOUYA, le déplacement conceme 43 familles regroupées dans trois quartiers proches de laNakambé: Kagotenga, Niaguen (Yanghin) et Batenga. Les villageois et les autorités coutumières sontinquiets car le terroir d'ABSOUYA est exigu, densément habité, cemé par deux bas-fonds, et l'espacedisponible cultvable entèrement occupé. Les autorités coutumières d'ABsouYA envisagent d'installer cesfamilles à l'Est de Manega sur les zones de pâturages qui sont exploités en commun.

Les cinq familles de Manega (quartier de Nowega) peuvent facilement étre déplacées un peu en retrait deleur situation actuelle.

Les 39 familles de Nioniogo concemées par le déplacement sont originaires du village ou y sont installéesdepuis longtemps : elles y seront toutes accueillies.

90 familles de Mockin doivent se déplacer. Au cours des entretiens, il est apparu que les villageois deMOCKIN craignent de ne pas pouvoir accueillir toutes les familles sur leur terroir. Les chefs de 36 famillesenvisageraient de retoumer à Nahoutenga.

Le village de Gandogo est situé sur la rive droite dans le département de ZINLÉrK mais la majorité de seshabitants (40 familles sur 70) est installée sur la rive gauche (quartier de Tandaga). La quasi totalité duteroir du village de Gandogo se situant dans la zone dinondaton les populations n'ont pas de terrains derepli possibles. Le village doit étre déplacé.

. Les 40 familles de Tandaga peuvent se 'replier aisément sur les terres de Saboui et deDourSongpelcé moyennant accord des autorités foncières et coutumières, ce qui est le souhaitprofond de la majorité des chefs de famille. Il sera cependant nécessaire que les autorités exercentune médiation dans le poblème de la séparation des habitants du quarlier de Tandaga de GANDOGO. Lechef de GANDoGo a exprimé le souhait de pouvoir s'installer à côté de la future retenue dans la broussede Nagreongo, village avec lequel des liens anciens existent Mais le transfert devra étre décidé par lesautorités qui assureront les démarches officielles auprès des différentes chefferies conceœnées.

. -BDPA SCETAGRI Page 49

Page 53: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentation en eau de Ouagadougou III uMÉ NONr TEInCINIqUE

Etude d'impact sur l'environnement

5.3.3.4. Préoccupations liées à la réinstallation

* Les villageois souhaitent que les autorités interiennenL• Les familles Peuls de MOCKIN appréhendent profondément leur déplacement* La préoccupation des disponibilités alimentaires pour les animaux est partagée par tous et surtout par les

agro-pasteurs Peuis.

5.4. LES SITES ALTERNATIFS ET LEUR SÉLECTIONInstallation sur les terroirs d'origineElle concrnera 195 familles (MOCKIN: 54, Nioniogo: 39, Manega : 5, Absouya 38, Batenga: 5, Betta: 30,Ziga: 2, Togombangré: 18 et Nagreongo: 4)

Installations sur les terroirs de villages hôtes

Les 36 familles en provenance de Bagmidou et de Yalgo seront accueillies à Nahoutenga..Les 40 familles de Tandaga pourront être déplacées et réinstallées sans problème sur le terroir deSabouri.

* Les 29 familles de Gandogo pourront être installées sur le terroir de Nagreongo.

Potentialités des sites d'installtionLes cartes de l'occupa0on des sols et par type de sols, qui ont été dressées pour la zone et par maitrise foncière,montrent un taux d'occupaton des sols trés élevé - entre 63% et 82% - sur les sois les plus aptes aux culturesmais avec de fortes différences entre les trois régions où se réinstalleront les familles.On rappellera également que 107 familles ne devant pas être déplacées vont perdre une parte de leur parimnoinefoncier.Les sols actuellement inoccupés sont pour la plupart coris dans le domaine syo-pastoral et ne fonment quede petits miots disséminés. Ils correspondent pour l'essentiel à dcanciennes jachères. Leur occupation par lesfamilles déplacées réduira d'autant les ressources en pêturages.La situation sera particulièrement critique pour les terroirs de MocIaN, Nioniogo et Manega qui devrontaccueillir le plus grand contingent de familles.L'installation des familles et la prise en compte des besoins de rlélevage supposent deux mesures prioritaires:

* L'aménagement du bas-fond d'A&sOUA qui pemiettra draugmenter les superficies cultivées.* La recherche de nouveaux parcours pastoraux à proximité : pour ce faire, il faudra envisager de déclasser

une partie de la forêt de Wayen.

5.5. L'ÉVALUATION DES PERTES ET LEURS COMPENSATIONSFoncier, acquisiton, transfert de terres et création de deux nouveaux villages

• Le transfert d'usage des terres nécssitera des démarches officielles auprès des chefs coutumiers pourla désacralisation des terres, le déplacement des populations, la consécraon du lac de la retenue.

* Il faudra sécuriser l'installation des familles déplacées sur un autre terroir.* Le droit d'occupation et de jouissance des terres le long des berges devra faire l'cbjet d'un cahier des

charges élaboré par une commission ad hoc confomément à la réglementation.• Il conviendra de régulriser la situaton de Tandaga et de Gandogo.* Il sera nécessaire de cdligenter une étude compElémentaire qui définira de façon précise les modalités

judiques et institutionnelles de mise en oeuvre du plan de réinstallation eu égard aux contraintes de lalégislation en vigueur.

Dispositif pour le déplacement des populations* Une fois les lieux exacts dcimplantation des familles décidés par les villageois, il sera possble d'exam¢ier

les besoins en forages supplémentaires selon les quartiers et les villages.• Il est impératif de prévoir le creusement des forages avant le déplacement des familles.

~T~A CT.~ -BDPA SCETAGRI Page 50

Page 54: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentation en eau de Ouagadougou IUESU1UIF NN ThECIINUIIL

Etude d'impact sur l'environnement

a Il sera nécessaire d'organiser le déplacement des populations avant le demarrage du chantier pour lespersonnes qui risquent de subir de fortes influences du chantier. Les autres villages seront déplacéspendant les travaux, sauf Gandogo.

* Le déplacement de Gandogo pourra être organisé une fois leur partie déboisée (en deuxième année duchantier).

* Il faut éviter de déplacer les gens durant la saison des cultures. La charge de travail est importante et lesroutes peu praticables.

a Il est recommandé que le transport puisse faire l'objet d'un contrat rémunéré par le projet avec lesgroupements villageois.

Aide à la reconstruction de l'habitat des personnes déplacées* Il est recommandé que le Projet appuie les groupements villageois pour la fabrication des buiques en

assurant l'approvisionnement en eau des carières, et en payant les briques réalisées.* Il est recommandé que le Projet assure le financement de la fabrication des seccos et facilite les

commandes sur d'autres marchée.* La mnain-d'oeuvre nécessaire à la construction sera payée aux chefs de Zaka à raison de 5 000 FCFA par

case. 50% de cette somme ne sera allouêe qu'après constructon effective de la case.• Les autres frais (lianes, cordes, paille, etc.) seront payés suivant une formule forfaitaire.• Le projet doit assurer l'indemnisaton des dolotières par le versement d'une somme qui couvrira l'achat

des canaris, le travail nécessaire à la construction du foyer, ainsi que le coût de la première préparation .

5.6. L'ACCÈS À LA FORMATION. L'EMPLOI ET LE CRÉDIT

Pêche* Interdire la pêche après la mise en eau du barrage (un à deux ans pour permettre la reconstitution des

ressources halieutiques).* Mise en place et formation des groupements de pécheurs dans les villages riverains.* Mise en place et formation des grupements féminins aux techniques améliorées de fumage du poisson.a Formation d'un maçon par village pour la fabrication des foyers améliorés.a Formation d'agents pour assurer le suivi au niveau des villages et l'appui aux agents polyvalents des

services prwinciaux de l'Environnement* Indemniser les familles de pêcheurs par un accès au crédit.* Réaliser une pette étude socio-éconornique sur la pêche. Cette étude sera réaisée par le (la) sociologue

du Projet* Réaliser une petite étude ichtyologique avant la mise en eau du barrage (mémoire de fin d'études).

Cultures sur berges

L'encadrement et la formation seront prioritaires.* Informer les riverains sur les spéculations possibles et dont les filières de commercialisaton offrent de

bonnes possbilités.* Assurer la fomnation à l'utilisation et à la fabrication de produits de traitements non toxiques et/ou

biologiques.

Elevage* Des parcours fourragers seront créés de façon prioritaire sur la zone de mamage.

Formation et mise en plce de gropements d'éleveurs.* Conseil aux techniques de conservaton du foin.* Conseil aux cultures fourragères et leur intégraton dans l'assolement.* Amélioraton des méthodes d'embouche du peUt bétail.• Formaton des groupements de femmes à la conservation et à la transfomation des produits laitiers.

-BDPA SCETAGRI Page 51

Page 55: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentation en eau de Ouagadougou RESUIE: NON TCUIINItQUE

Etude d'impact sur l'environnement

Programme en direction des femmes* Assurer en priorité l'accès à la terre (parcelles individuelles) pour sécuriser leurs activités agricoles.• Assurer l'accès au petit équipement agricole et en charrette pour le transport* Assurer l'accès à la formation et à l'apprentissage aux techniques de maraîchage, de conservation et de

transfomration de produits agricoles, et de l'amélioration de l'embouche de pett bétail et de l'applicationdes soins courants.

* Assurer l'accès au crédit par l'ouverture dcun poste au marché de Tarnpaogo.* Assurer l'alphabétsation et la formation à la geston des ressources financières de leur groupement pour

leur permettre de s'équiper et d'entreprendre de nouvelles activités productives et artisanales. Il estproposé en conséquence que le Projet assure le financement de 5 Centres Perrnanents cfAlphabétisationFonctionnelle. En outre, le Prjet pourrait assurer le financement pendant un an des sessionsd'alphabétisation et de fonmation d'alphabétiseurs. Les ONG prendraient le relais.

* Prévoir des équipements permettant d'alléger les contraintes de temps et d'organisaton du travaildomestique (points d'eau, moulins, etc.).

* Faire réaliser une étude (par une (un) socio-conomiste, à une ONG) portant sur l'identficaton desactvités à développer et sur le diagnostc des besoins exprimés par des groupements concemantl'organisation et la gestion d'unités économiques.

Remarques généralesIl apparatt prioritaire d'assurer le désenclavement de la région cdABsouYA (voir Mesures de circulaton).Suite au projet de barrage il peut apparaitre nécessaire pour assurer le soutien des actvités économiques desorganisations paysannes des villages de la rive gauche de renforcer le nombre d'agents des sevices techniques(élevage en particulier) à la préfecture d'ABsouYA.

5.7. PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT ET SA GESTIONL'organe à travers lequel ses différents objectifs sont poursuivis est le Comité <ou Commission) Villageois deGestion du Terroir (CVGT).Gestion de la ressource eau de la retenue

• Il sera indispensable de mettre en place le cadre de concertation réunissant l'Autorité de Geston duBarrage de ZiGA et les utilisateurs de l'eau de la retenue, à savoir les villages rivrains et lesreprésentants des cifférents groupes socioprofessionnels les plus cirectement intéressés.

• Création des Comités de Geston de Tenroir Villageois qui devra:- Assurer le zonage du terroir villageois.- Distribuer et affecter des terres aux personnes déplacées en tenant compte des parcelles à attribuer

aux femmes.- Elaborer un véritable plan de gestion des sols.

* Il est recommandé que la Commission de Coordination joue également le rôle de Commission deConcertation des Usagers de l'Eau de la retenue de ZG.

5.8. LE PROGRAMME DE MISE EN OEUVRELe prolrame de mise en oeume du plan est présenté c-après. Pour chaque action, il est spécifié si elle estindispensable, néossaire ou conseilée.Le temps TO est pris comnme le pivot du plan et c'est l'instant où le barrage est terminé et commenc à se rerplir.T-4

Topographie définitive (ralisé) .................................................................................................. .ndispensable* Choix du déversoir (type et largeur) (en crs). .Indispensable* Choix final des cotes du barrage (en cours) .Indispensable• Adaptation de la conception de l'ouvrage .Indispensable• Adaptation des conclusions de cette étude .Indispensable* Séminaire atelier et enquéte pblique .Conseillé

f~TR aCTE3i -BPPA SCETAGRI Page 52

Page 56: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

AJimentation en eau de Ouagadougou RÉ?S13IU L3N TECININqU.E

Etude d'impact sur l'environnement

Création du comité de coordiation du projet qui devra:................... .i............... inspensable* Faire les premières démarches officielles ....................... Nécessaire

- Définition des limites du barrage ....................... Indispensable- Demande de déclassement des portions de foréts classées ........................................ Conseillé- Demnande de la réalisaton d'un schéma d'aménagement .................................. Indispensable

* Approuver les critères cdindlemnisation .... IndispensableApprouverles critées d'indemnisaton.....................................................lndispens.leFixer les droits de priorité à accorder ..................... ............................... Indispensable

* Infommer les responsables coutumiers et politques de l'évoluton du projet ...................... Conseillé* Vérifier les cahiers de charges pour les travaux .................................................... Nécessaire

* Marquage physique de la cote retenue comme non habitable . ...................................................I ndispensable

T-3* Constituton de la cellule technico-juridique .................................................... I ndispensable

Démnarches officielles auprès de la cheffere traditionnelle .................................................... Nécessaire* Passation du marché avec l'agence d'exécuton .................................................... Nécessaire• Séparation du quartier de Tandaga .................................................... Conseillé• Signature d'une conventon en ce qui conceme l'intervention des ONG .............................. ....... Indispensable* Information des populations de la zone du démarrage du projet .................................................. lndispensable* Choix définitf des lieux précis d'implantation des familles déplacées I........................................... ndispensable* Identification du normbre exact de familles concemées .................................. I ndispensable* Adaptation du Plan de Réinstallation et du chronogramme .................................. lncispensable* Etude du potentel de la péche .................................. Conseillé* Délimitation des zones de coupe de bois .................................. Nécessaire

Réalisation des premiers déplacements .l.............................. ,lispensable

T-2 (Année du démarrage du chantier)* Démarrage du déboisement de la zomne dinondation ................................. lndispensable

Etude socio-économique pèche .................................... Conseillé* Constitution dans chaque vilLage des Comités de Gestion de Terroir ........................................... Indispensable* Creusement des premiers forages ........................................................ I.................................... Indispensable.- Construction de l'habitat ternporaire pour les familles déplacées ..............................................I,.l ndispensable

Reconstruction de la itat et des dépendances .............................................. lndispensableOrganisaton du calendiier de transport .............................................. ; Conseillé

* Déplacement des populations à l'excepton de Gandogo .............................................. lndispensable* Constructon de l'habitat temporaire des familles de Gandogo .............................................. Conseillé* Mise en route du volet santé publique ................................................ Idispensable* Premières actions d'aménagement des sols .............................................. Nécessaire

T-1* Création du village de Tandaga .............................................. ConseilléE Bection du responsable adminisatif de Tandaga .............................................. Conseillé

Déplacement du village de Gandogo ............................................... n dispensable* Aide à la construction de llhabiat des habitants de Gandogo .............................................. I ndispensable• Mise en place et formation des groupernents d'éleveurs et des femmes ......................................... Nécessaire* Poursuite des actions de protecton des sols .............................................. Nécessaire

T0* Création du nouveau village de Gandogo ........................................... Conseillé* Election du responsable administratif de Gandogo ........................................... Conseillé* Poursuite des actions de protection des sols ........................................... Conseilléa Désacralisation des teres ............................................ Indispensable

|~T~AC1~3L X -BDPASCETAGRI Page 531

Page 57: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

APimentation en eau de Ouagadougou RÉSUMEELNt]N TFCIIQUE

Etude d'impact sur renvironnement

T+1 (Mise en eau du barrage)éSécussation des familles déplacées .................................................. Nécessaire

* Constitution de la commission qui définit les modalités d'attribution et dcexploitation .................: ..... Nécessaire

T+2 (Fin de la mise en eau du barrage)Début de la mise en place des groupements de pêcheurs ..................................................... NécessaireDébut de la mise en place de la fomation des groupements de femmes ............................................ ConseilléFabdcation de foyers améliorés ..................................................... ConseilléConstruction de d rcadères ...................................................... NécessaireDistribution et sécunsaton des terres cultivées le long du barrage .................................................. Nécessaire

* Mise en place et formaton des groupements de maraîchers ..................................................... Conseillé

T'3 à T+5F ormation s t echniques des pécheurs ..................................................... ConseilléFormation d'agents scolarisés ..................................................... ConseilléFormation des agents polyvalents des services provinciaux de l'Environnement .................. .............. ConseilléDéfinition du cadre de concertation réunissant l'Autorité de Gestion du Barrage etles utilisateurs de l'eau de la retenue ............ I......................................... ndispensable

* Ouverture du poste de la Caisse populaire d'Epargne et de Crédit à ABSOUYA ................................ Nécessaire

5.9. COÛTS DES MESURESCoût de la préparation de la réinstallationLe coût du Programme de la phase de préparaton de la réinstallation a été estimé. Ce coût ne tient pas comptede l'indemnisaton des récoltes et autres revenus perdus. Le flux d'aide qui devra compenser ces pertes,s'échelonne entre 2 et 12 millions de FCFA de l'année (N-1) à l'année (N+5).

5.9.1. L'OPÉRATION DE RÉINSTALLATION

Le principal volet est consitué par le programme de pistes nouvelles. Pour les autres infrastuctures, seules labanque de céréales et une école de Gandogo seront à déplacer. L'l.C. a cependant prévu dans le budget lapossibilité de constrire deux autres écoles pour la zone d'Absouya et de Moclin, et 5 nouvelles banques decéréales.Services de santé publiqueLe budget d'investissemnent est de 41,5 rmillions de FCFA et celui de fonctionnement sera de ± 7,5 rmillions par anpour le dispensaire dcABSOUYA et pour la prévention et la lutte contre les maladies

5.9.2. COûT TOTAL DU PROJET

Avec les hypothèses retenues jusqu'à présent, le coût global du projet a été estimé à 2,1 milliards de FCFA avantprovisions. La provision pour inprévus physiques calculée sur la base de 5% de l'ensemble des coûts, y corrisla compensation pour les pertes de l'agrictlture et de la pêche, a été estimée à 104 rnillions de FCFA Laprovision pour hausse des prix, de 3% par an à partir de 1995 et plafonnée après 5 ans, a été estimée à 222millions de FCFA Après provisions, le coût total du projet a été estiné à 2,4 milliards de FCFA Le tableau 10 CFaprès détaille les coûts par composante.

P k. ÆDPA SCGAGRI F~~~~~~~~~~~~~~~~~age 541

Page 58: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

AJimentation en eau de Ouagadougou IESUME NON TEChNIQUE

Etude d'impact sur l'environnement

Tableau 10: Coût total du projeten millions de FCFA

Opérations = = = = = = _ Total-3 _2 -1 0 1 2 3 4 5 valeur en%

I Préparaton de la réinsbllatIon1 Recensement de la population affectée 0,25 1,74 0.25 2.23 0Q1%2 Anination et sensbilisation 0,13 0,91 0,13 1.17 0,1%3 Actualisation de rinventaire 0,33 2,28 0,33 2,93 0,1%4 Fornation à la gestioe des terroirs 13,46 65,33 66.89 65,33 211,00 10.2%5 Evaluation des sdes daccuel 1,22 8,51 1.22 10.94 0,5%6 Indemnités indviduelles 0,48 2,28 0,28 3,04 0,1%7 Remplacement des biens collectifs 10.00 50.00 10.00 70,00 3,4%8 Autres actions 0,16 1,23 0,29 1,67 0,1%

Il Réalisation de la réinsbilation1 Flbitation de remplacement 7,74 50,99 25,54 84,27 4,1%2 Infrastructures villageoises 415,75 415,75 305,25 8,25 12,25 4,00 4,00 1.165,25 56,2%3 Transport 2,21 9.64 3,02 14,87 0,7%4 Services méedaux 30,15 11,91 4,96 7,81 7,81 7.57 7,57 7,57 85,37 4,1%5 Autres services 3,60 4,21 29,61 26,01 63.42 3,1%111 Compensation pour lgrkculture1 Aides en vivres 6,00 12,00 8,00 7,00 5,50 4,00 2.00 44,50 2,1%IV Frais de pilotage du proJetA Bureaux 10,85 9,60 9,60 9.60 9,60 9,60 58,85 2.8%B Véhicules 31,05 8,5 8 7,5 7,5 7,5 70.05 3,4%C iatériel et fournitures 5,2 1,8 1,2 0,6 0,6 0,6 10,00 0,5%D Frais de personnel 6,66 6.66 4,86 3,06 3.06 3,06 27,36 1.3%E Etudes complémentaires 0,3 0,6 0,6 1,0 0,1%F Assistance technique (pm)G Fonds pour projet ONG 16,00 32,00 32,00 32.00 32,00 _ 144,00 6,9%V Total avant provisions 24 S4 9 659,5 488,4 172.4 105.8 69 8 156 9,6 2.072,43 100%

Provisions___pour imprévus physiques 0,12 27,45 32,96 24,42 8,62 5.29 3.49 0,78 0,48 103,62 5,0%pour hausse des pric 0.1 35,10 42,17 81,68 28,82 17i70 11 68 260 1,60 221,52 10,7%

Vi Total apr2 provisions 2,7 611,5 734,6 594,5 209,8 128,8 850 19,0 11,7 2.397,6

« -BDPA SCETAGRI Page 55

Page 59: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentation en eau de Ouagadougou ÉSUNIOU NON TF.ClI'QUEEtude d'impact sur l'environnement

CONCLUSIONS

Les conclusions des études d'impact sur l'environnement du projet d'AEP de la ville de OUAG4DOUGOU résultentessenUellement de la comparaison entre la situaton initiale (avant construction des ouvrages) et la situation quisurviendra après la phase de constructon et la mise en service des installabons, sur base du projet développé enjanvier 1995.La situation initiale a été décrite en détail dans le chapitre 9, tant dans son volet physique et hydrologique quedans ses aspects économiques et sociaux, tandis que les impacts du prqet sont étudiés et évalués dans lechapitre 4. Les résultats ont été présentés sous forme détaillée dans des matrices deffets, dont il semble utile derésumer ici le contenu global.En oe qui conceme les effets sur l'environnement physique et biologique:Le projet aura des effets négatfs non négligeables sur le sol, les eaux de surface (en aval du barrage), lesvégétaux supérieurs et sur certains éléments de la faune. Il a par contre des effets positifs (notamment le voletbarrage et retenue) sur la microflore et la flore aquatique et sur certaines espèces animales telles que les oiseaux,les reptles et batraciens, les poissons et les invertébrés aquatques.En ce qui nonceme la flore et la faune, en absence de biotope rare ou partculier dans la région du projet, leseffets négatifs identifiés seront essentiellement temporaires et s'atténueront avec le temps. Une amélioration dela biodiversité peut méme être attendue si la pression sur le milieu peut étre contrôlée.En oe qui conceme les effets sodo-économiques et de la santé publique:Le projet aura des effets négatifs sensibles, tout particulièrement suite à l'existence de la retenue et à l'obligationde déplacer des populations. La retenue entraînera également un effet de coupure physique entre les deux rivesen créant une barrière permanente dans le réseau actuel de communications. Cet effet sera sensible car lespopulaton des deux rives entretennent des liens étroits et c'est aussi le seul endroit ou la Nakambé ne sert pasde frontière naturelle. La retenue agira également négaUvement sur certains aspects liés à la santé (maladiesdarrhéiques et bilharziose urinaire et intestnale).Des effets positfs sont bien évidemment à signaler dans le domaine sanitaire par le fait de l'amélioratonquanttative et qualitative de l'approvsionnement en eau potable de OuAG>DOUGO. L'armélioation del'approvisionnemnent influenra favorablement la lutte contre les maladies dues à l'eau (cause de 40 % desconsultabons), les fièvres typodes, la dracunculose et les bilharzioses. L'adducton d'eau potable jouera aussiun effet positif sur remploi, les actvités industrielles, les activités commerciales et, en général, sur la populationbénéficiaire (estmée à plus d'un million d'habitants à l'horizon 2000). Des effets positfs seront égalemnentenregistrés dans la zone de la retenue grâce aux nouvelles possibilités qui seront offertes à la populaton (activitéde pêche et de maraîchage).La réalisation du projet exige le dcépacement et le rscasernent dune population estimée à 3 804 personnes suiteaux enquêtes effectuées dans le cadre de la présente étude, installeées actuellement sur le site de la retenue oudans la zone de mramage. La surface de cette zone de mamage est denviron 4.500 hectares entre la cote 266 etla cote 270. Ce déplacement aura un impact majeur pour ces populations et principalement dans le cas desvillages qui devront quitter leur terroir d'origine.Une série de mesures ont été poposées dans le chapitre 5 pour atténuer ou compenser les effets négatifs duprojet Elles ont été classées en trois catégories suivant lur délai drimplémentatior.Les nesures à prendre pendant ks études détaillées du prjet incluent notamment la vérificabon des donnéstopographiques, l'optimisation du dimensionnement du déversoir de rues du barrage en tenant compte du coitéconomique des trrains inondés de façon penmanente ou temporaire, et la réabisaton d'un schéma drecteurd'aménagement global de la zone. Il est aussi recommandé d'établir les actons adéquates au niveau des étudespour pouvoir implanter une gestion active de la retenue pendant au moins les premières annees d'exploiWton dubarrage. Ces mesures sont essentelles afin d'assurer dès le début de la réalisation du projet un succès desautres mesures. Elle sont d'autant plus importantes dans le cadre de ce projet, car le temnps qui sépare cetteétude et le début des travaux n'est pas encore défini et peut varier.

j ST?ACTE3EL -BDPA SCETAGRI Page 56

Page 60: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Aiimentation en eau de Ouagadougou IESIZIM 5I' N0 TECNILINII-E

Etude d'impact sur l'environnement

Les mesures à prendre pendant la phase de construction des ouvrages et installations ont été conçues pourdiminuer l'impact sur - particulièrement - la santé publique, les sols, l'eau du sol, la végétation et sur le tissusocio-économique de la zone de la retenue. En ce qui conceme la végétation, une attention spéciale a étédonnée aux aspects de défrichement de la zone de la retenue, avec délimiWtaton de la zone à traiter, sur la baseque ne doit être déboisé que le strict nécessaire, une participation des populations locales et une valorisatonoptimum des produits de défriche. En ce qui conceme les travaux proprement dts, en plus des recommandationstechniques, la participation des populations locales aux travaux est vivement recommandée. De méme, informersuffisamment à temps les populations concemées est une des mesures prioritaires qui permettra d'éviterplusieurs effets négatifs Sa destructon de récoltes par exemple) et favorisera grandement la perception positivedu projet

Les mesures proposées durant la phase d'exploitation des ouvrages et installations portent essenUellement surles aspects suivants:

Mesures destinées à atténuer l'impact sur les eaux de surface, notamment par une gestion adéquate del'eau de la retenue. Il est recommandé cd'implanter une geston active, aidée par un modèle de simulationde l'aménagement, de façon à optimiser l'utilisation de l'eau du barrage, diminuer les incidences dues à lamontée des eaux au-dessus de la cote de la retenue normale, diminuer l'évaporation, permettie autantque possible la pemanence d'un écoulement en aval du barrage et diminuer le risque d'inondations dechamps. Une telle geston active semble partculièrement utile pendant les premières annéesd'exploitation, quand les ouvrages seront surdimensionnés par rapport aux besoins et quand plusieurs desmesures d'atténuaton proposées seront tout juste réalisées et devront trouver leur équilibre.

. Mesures destinées à réduire les pertes qui seront dues au mamage et à l'impact des crues,particulièrement la création d'un fonds spécial d'intervention alimenté par un prélèvement sur le prix del'eau. Mis à part son utilité propre en cas de calamité, un tel fonds permettra de montrer que lesprincipaux bénéficiaires du projet, à savoir la populaton de OUAGADOUGOU, contnbuent à la prise encompte des incidences négatves sur les populations locales.

* Mesures destinées à réduire le risque d'une rupture du barrage, qui incluent un dimensionnement adéquatdu déversoir de crues, une spécification correcte des travaux de construction et un contrôle strict pendantla constructon. Il est recommandé de prévoir l'installaton de disposiûfs d'auscultation de l'ouvrage, dontla lecture et l'interprétaton des données doivent se faire de façon régulière tout au long de la vie utile dubarwae

* Mesures de santé publique, dont la mise en place d'une aide alimentaire de soudure aux famillesdéplacées et la distributon de nouvelles terres deux ans avant le déplacement de façon à ce qu'ellessoient en. phase de production normale au moment du remplissage initial de la retenue. Les autresmesures recommandées portent essentiellement sur la lutte contre la bilharziose et autres maadiessusceptibles de se développer et l'amélioration des moyens des centres de santé de la région.

Il est bien évident qu'un bon nombre des mesures techniques proposées auront une influence sur les populationsdéplacées et que, inversement, le déplacement des populations entrainera un certain nombre d'effets propres. Entenant compte de cette interaction, un plan détaillé de recasement des populatons est décrit dans le chapitre 5,avec définition d'une structure organisationnelle adaptée au contexte local. Le plan inclut un duonogramme demise en oeuvre et un chiffrae du budget nécessaire, dont l'enveloppe globale est d'environ 2,4 milliards deFCFA Une aide alimentaire aux ppulations déplacées d'un montant total d'environ 45 millions de FCFA seradstribuée pendant 7 années. Les principaux objectifs du plan sont d'une part de relocaliser lespersonnes dansun environement favorable et équivalent à celui quils devront quitter et d'autre part, d'améliorer ur niveau devie en leur asrant une fomation et en favorisant leu partcipation dans le projet et dans les choix néc saires.

En défintive, les études ont montré que le projet d'AEP provoquera un certain nombre d'effets négatIfssur l'environnernent au sens large, et ceci principalement dans la zone de la retenue. La plupart des effetsnégatifs peuvent être atténués sinon éliminés par lapplication des mesures préconisées dans ce rapportet un certain nombre d'autres Incidences seront sensibles de façon temporaire et leur impact disparaitra àmoyen ou à long terme. L'étude a également montré qu'il n'y avait pas d'alternative à coût comparablecapable de répondre aux objectifs définis.

~t «CT u3EL -BDPA SCETAGRI Page 57

Page 61: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentation en eau de Ouagadougou LSU1rÉ NON TECIINIOJJUEtude d'impact sur l'environnement

Ces impacts négatifs seront compensés par les retombées positives du projet en termes socio-économiques et de santé publique, principalement à OUAGADOUGOU. Certains effets bénéfiques surl'environnement physique seront également observés dans la zone de la retenue. Finalement, siglobalement le projet se justifie, Il est à remarquer que la plupart des bénéfices seront enregistrés par despopulations qui ne subiront pas les Incidences négatives et dont le droit à une juste compensation est àpréserver et à assurer sur le long terme. C'est dans ce contexte que les mesures socio-économiquesproposées dans ce rapport ont été conçues.

-LA3 =nu*& -BDPA SCETAGRI Page 58

Page 62: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Aiimentation en eau de Ouagadougou rÉiSUjÉ! L NON TFCUNIQUE

Etude d'impact sur l'environnement

TABLE DES MATIERES

CHAPITRE 1. Introduction . -1

CHAPITRE 2. Description du projet ... 12.1. CONTEXTE DU PROJET ....2.2. DESCRIPTION DU PROJET ................. . .12.2.1. LeLarrage .... .2.2.2. Le lac . . .... . . . ,32.2.3. La conduite . ............................. 32.2.4. La staton de traitement et le traitement . . . . 32.2.5. Ia distribution ... .,42.3. CONTEXTE JURIDIQUE, LÉGAL ET INSTITUTIONNEL . . . 4

CHAPITRE 3. L'ÉTAT INITIAL DE L'ENVIRONNEMENT .. ... 53.1. LE CONTEXTE PHYSIQUE ET BIOLOGIQUE ..................................... , . 53.1.1. L'évaporation .53.1.2. Physiographie de la zone du proet .53.1.3. La morphopédologie et les aptitudes culturales .............................,,,,,.,.53.1.4. La végétation ... ,63.1.4.1. La vgétation de la zone détude ................... 63.1.4.2. Caractéristiques des unités végétales de l'occupation du sol .63.1.4.3. Les unités végétales par tye de sols .73.1.5. L'a fdrologie.B3.1.5.1. Laflor e.113.1.5.2. Ressources forestères .123.1.6. La faune .................................. 123.1.6.1. Caractéristiques générales de la faune de la zoe d'étude .123.2. LA SITUATION SOCIO-ÉCONOMIQUE DE LA RÉGION 133.2.1. Le cadre social.133.2.1.1. Organisation socio-politique et foncière traditionnelle dans la zone étude. .133.2.2. Le cadre économique .153.2.2.1. L'agriculture ... ,163.2.2.2. L'élevae .163.2.2.3. Activités complémentaires et utilisation des ressources natulles. .163.2.2.4. Budgets villageois ................ 173.2.3. La santé dans la zone .173.2.3.1. Les infrastructures saitaires .173.2.3.2. Profil épidémiologique ................ 183.2.4. La santé à Ouagadougou .193.25. L'enseigneent ................ 193.2.6. les voies de commurcaions. .20

{T~ACT L e -BDPA SCETAGRI Page 59|

Page 63: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

AJimentaton en eau de Ouagadougou RrSmIJNI NON TrClhNtIQUE

Etude d'impact sur l'environnement

CHAPITRE 4. LES IMPACTS DU PROJET .... ....................... 214.1. LES IMPACTS DE LA CONSTRUCTION ET DE-LA PRÉSENCE DU LAC . .214.1.1. La matrice d'effets biotique et abiotique .. 214.1.1.1. L'impact sur le climat, microclimat et la qualité de l'air .. 214.1.1.2. L'impact sur le sool.214.1.1.3. LInpact sur l'eau du sol .. 234.1.1.4. L'impact sur les eaux de surface .. 234.1.1.5. L'impact sur la végétation .. 244.1.1.6. Impact du projet sur la flore rare ou particulière .. 254.1.1.7. Impact du projet sur la microflore et la flore aquaique .. 254.1.1.8. Llnipact sur la faune .. 254.1.2. La matnœe d'effet socio-économique (la matrice est présentée page suivante) .264.1.2.1. L'impact sur la densité de populapon .. 264.1.2.2. L'impact sur les ressources naturelles .............................................. . 264.1.2.3. Limpact sur les cultures .. 284.1.2.4. L'impact sur l'élevage..284.1.2.5. L'impact sur les voies de communicatons et d'échanges . . 284.1.2.6. L'impact sr l'emploi .. 284.1.2.7. Ltimpact sur l'artisanat, l'industrie, le commerce .............................................. 294.1.2.8. L'inpact sr les revenus .. 294.1.2.9. 'impact sur la santé publique .. 304.1.2.10. L'inpact sur le patrimoine culturel .. 324.1.2.11. 'impact sur le paysage .324.2. LES IMPACTS DE LA CONDUITE, DE LA LIGNE H.T. ET DE LA STATION DE TRAITEMENT ... 334.2.1. Les actions .334.2.2. La matrice dreffet physique (voir page suivante) .334.2.2.1. Litmpact physique .. 334.2.2.2. .I2mpact sur la végétaton et la faune .. 334.2.3. La mnatrice d'effet socio-économique .334.2.3.1. L9impact sur la densité de populaton .................................................... ............................. 334.2.3.2. L'impact sur les ressources naturelles, les cultures et l'élevage . .334.2.3.3. 'impact sur l'emploi .. 354.2.3.4. Llimpact sur la santé pUlique .. 354.2.3.5. 'impact sur le paysage .. 354.2.3.6. L'impact sur le patrimoine culturel .. 364.3. LES IMPACTS DE LA DISTRIBUTION ET DE L'ACCROISSEMENT DE LA

CONSOMMATION EN EAU .364.3.1. Les acffons.36 4.3.2. la matrice d'effet physique (voir page suivante) .364.3.2.1. LUimpact sur le sol et l'eau du sol .. 364.3.22. L'impact sur les eaux de surface .. ...................................... 384.3.2.3. L'impact sur la végétation ........................................ . 384.3.24. Limpact sur la faune ........................................ . 384.3.3. la matrice d'effet socio-éonormique .384.3.3.1. Lilmpact sur les voies de communaon..... 384.3.3.2. L'impact sur l'empoi, rindustrie et les revenus .. 384.3.33. Llmpactsurla santé .. 394.3.3.4. Llimpact sur le tourisme et les loisirs .. 404.4. EVOLUTION PROBABLE DE LA ZONE EN ABSENCE DE PROJET .........................................,.40

.«BDPA SCETAGRI Page 601

Page 64: Public Disclosure Authorized E-240 - World Bank · 2016. 8. 5. · RESUME NON TECHNIQUE JUIN 1995 NRCTE3aL , BDPA-SCETAGRI Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

Alimentabion en eau de Ouagadougou SUNIE NON TECIlNIQIlEEtude d'impact sur J'environnement

CHAPITRE 5. LES MESURES D'ACCOMPAGNEMENT ET LES VARIANTES ................................................ 415.1. LES VARIANTES TECHNIQUES ................... 415.2. LES MESURES ET/OU VARIANTES MINEURES ...................................... 435.2.1. Mesures à prendre durant les études ...................................... 435.2.2. Mesures durant la réalisation du projet ...................................... 435.2.2.1. Mesures destnées à éviter les impacts sur les sols ...................................... 435.2.2.2. Mesures destinées à atténuer l1mpact sur les eaux de surface ................... ................... 445.2.2.3. Mesures destinées à diminuer les incidences sur la végétation ...................................... 445.2.2.4. Mesures en ce qui concerne la tlore aquatique ...................................... 455.2.2.5. Mesures pour réduire l'impact sur les communications ...................................... 455.2.2.6. Mesures de santé publique ...................................... 455.2.3. Mesures proposées durant la phase cfexploitation ...................................... 465.2.3.1. Mesures destnées à atténuer l'impact sur les eaux de surface ................... ................... 465.2.3.2. Mesures destnées à réduire les incidences du manage ............ .......................... 465.2.3.3. Mesures destnées à réduire le risque cdune rupture du barrage ...................................... 465.2.3.4. Mesures pour la faune ................. .65.2.3.5. Mesures pour la flore .465.2.3.6. Mesures de Santé Publique .465.3. LE PLAN DE RECASEMENT DES POPULATIONS .475.3.1. Les responsabilités organisationnelles (voir schéma) .475.3.2. Stratégie de la participation .475.3.3. Les données socio-économiques........................................485.3.3.1. Populations devant étre déplacées ................... 485.3.3.2. Superficies de la zo enquêtée.48...................................... 485.3.3.3. Souhaits des populations concernant le site d'installation .495.3.3.4. Préoccupatons liées à la rinstallaton........................................505.4. LES SITES ALTERNATIFS ET LEUR SÉLECTION .505.5. L'ÉVALUATION DES PERTES ET LEURS COMPENSATIONS. 505.6. L'ACCÈS À LA FORMATION, L'EMPLOI ET LE CRÉDIT. 515.7. PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT ET SA GESTION .525.8. LE PROGRAMME DE MISE EN OEUVRE .525.9. COÛTS DES MESURES. ...................................... 545.9.1. L'opération de réinstallation .545.9.2. ...................CcDut total d u projet.54

CONCW S ION S .......... . ......................... . ........................................ ......... .................. ........... ................. 56

TABLE DES MATIERES .............. . .. .. ..................... ... . ............ ....... . . .... . ................. S9

« .- 8DPA SCETAGPI Page 61]