quartier de wazemmes

VILLE DE LILLE

QUARTIER DE WAZEMMES

OCTOBRE 2010

OPERATION DE RESTAURATION IMMOBILIERE

DOSSIER D’ENQUETE PUBLIQUE PREALABLE A LA DECLARATION D’UTILITE PUBLIQUE DE

TRAVAUX

Programme n° 1

SOMMAIRE

PREAMBULE ........................................................................................................................................................ 3

I-NOTICE EXPLICATIVE 6

INTRODUCTION .................................................................................................................................................. 6 I-A-LE CHOIX DU SECTEUR D’INTERVENTION ...................................................................................................... 7 1-HISTORIQUE ET SITUATION ACTUELLE DU QUARTIER .................................................................................................... 7 2-UN QUARTIER EN PHASE DE RECONQUETE................................................................................................................. 8 3-LES IMPACTS ATTENDUS DE L’OPERATION DE RESTAURATION IMMOBILIERE ................................................................... 10

I-B-LE CHOIX DES IMMEUBLES RETENUS ........................................................................................................... 11 1-UNE NECESSAIRE OBLIGATION DE RESULTAT ............................................................................................................ 11 2-DES IMMEUBLES INCLUS DANS DES PERIMETRES OPERATIONNELS ACTIFS ....................................................................... 12

I-C UN PROJET EN COMPATIBILITE AVEC LES DOCUMENTS D’URBANISME ........................................................................... 12 1-LE SCHEMA DIRECTEUR DE DEVELOPPEMENT ET D’URBANISME (S.D.D.U.) .................................................................. 12 2-PLAN LOCAL D’URBANISME (P.L.U.) ET PROJET D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE (P.A.D.D.) .............. 13 3-CARACTERISTIQUES PARTICULIERES : INSALUBRITE ET INVENTAIRE DU PATRIMOINE ARCHITECTURAL ET PAYSAGER (I.P.A.P.) . 13

I-D-DISPOSITIF OPERATIONNEL......................................................................................................................... 14 1-LES FINANCEMENTS MOBILISES ............................................................................................................................. 14 2-LE RELOGEMENT DES OCCUPANTS ......................................................................................................................... 16 3-LES ACTIVITES ECONOMIQUES .............................................................................................................................. 17

II-PLAN DE SITUATION 19

III-IMMEUBLES CONCERNES PAR LES TRAVAUX DECLARES D UTILITE PUBLIQUE 21

III-A REFERENCES CADASTRALES ....................................................................................................................... 21 III-B INDICATION DE VACANCE DES IMMEUBLES............................................................................................... 22 III-C-ARRETES D’INSALUBRITE ET I.P.A.P. .......................................................................................................... 23

IV-LES PRESCRITPIONS GENERALES DE TRAVAUX 24

IV-A-LA REGLEMENTATION EN VIGUEUR ET OBJECTIFS DE HAUTE QUALITE ENVIRONNEMENTALE ................ 24 1-LE RESPECT DES TEXTES EN VIGUEUR ...................................................................................................................... 24 2-UN OBJECTIF DE DEVELOPPEMENT DURABLE ............................................................................................................ 25

IV-B LES PARTIES COMMUNES ET PARTIES PRIVATIVES .................................................................................... 26 1-LES PARTIES COMMUNES..................................................................................................................................... 26 2-LES PARTIES PRIVATIVES ...................................................................................................................................... 32

V-LES PRESCRIPTIONS PARTICULIERES DE TRAVAUX 36

IV-A-PRINCIPE ................................................................................................................................................... 36 1-DEFINITION ...................................................................................................................................................... 36 2-FAÇADES SUR FONDS DE PARCELLE ........................................................................................................................ 36

IV-B LES FICHES IMMEUBLES ............................................................................................................................. 36 1-METHODOLOGIE ............................................................................................................................................... 36 2-LES FICHES ETABLIES POUR CHAQUE IMMEUBLE ....................................................................................................... 37

VI-APPRECIATION SOMMAIRE DES DEPENSES D’ACQUISITION ET DE TRAVAUX 57

VI-B-EVALUATION GLOBALE ET FORFAITAIRE DES COUTS DE TRAVAUX ........................................................... 57 1-ESTIMATION DES COUTS MOYENS DE TRAVAUX ........................................................................................................ 57 2-DEPENSES DE TRAVAUX ...................................................................................................................................... 58

VII-DELAI D EXECUTION DES TRAVAUX 59

VIII-DELIBERATION COMMUNAUTAIRE 60

Programme numéro 1 de travaux déclarés d’utilité publique - Ville de Lille - Quartier Wazemmes - Octobre 2010 3

PREAMBULE

Une partie du territoire de la métropole lilloise a été, principalement au 19ème siècle, façonnée par l’industrie. Ainsi, est né un tissu urbain marqué par une grande densité et mêlant usines et logements dans une trame viaire aléatoire sans axes marquants. Héritage de cette période, le patrimoine transmis présente encore aujourd’hui pour certaines villes une morphologie urbaine disparate réunissant maisons ouvrières, courées, maisons bourgeoises voire friches industrielles. Cette organisation urbaine a perduré sans grand changement jusqu’à la crise de l’industrie dans les années 70. Certaines portions du territoire de la métropole lilloise témoignent encore de cette histoire passée. Marqué encore par son passé industriel, le parc de logements de la métropole lilloise se caractérise par un parc privé ancien, peu renouvelé voire insalubre. A cette dégradation physique s’ajoute souvent une déqualification économique et sociale. De fait, l’état d’obsolescence de ce parc privé, son imbrication avec des friches industrielles parfois à l’échelle du quartier, la faiblesse d’équipements publics, une déficience en desserte de transports conduisent à faire de certains quartiers des territoires stigmatisés pour leurs habitants. Ce constat a conduit à la reconnaissance d’une véritable crise urbaine dont le traitement s’effectue par l’application concrète et quotidienne du concept de Ville Renouvelée, qui induit le développement de la ville à partir de l’existant en tenant compte de sa diversité et de sa complexité. Par conséquent, l’habitat devient une problématique essentielle de la politique de la ville renouvelée et un enjeu majeur dans la conduite du développement de la métropole lilloise. La mise en œuvre de programmes lourds de rénovation urbaine doit entraîner ces quartiers vers un statut résidentiel banalisé basé sur une offre diversifiée de logements, d’équipements, de services de proximité, d’espaces publics aérant ce tissu dense, d’axes et moyens de liaison avec les autres quartiers de la ville. Lille Métropole Communauté Urbaine (L.M.C.U.) s’est impliquée dans des projets de renouvellement urbain, avant même de se doter formellement de cette compétence, qui se concrétise en 2005 par l’élaboration du Programme Local de l’Habitat (P.L.H.). Celui-ci marque sa volonté de s’engager davantage dans le domaine du logement avec un engagement financier d’environ 40 millions d’euros par an. Le P.L.H. participe d’une vision prospective et s’inscrit dans une réflexion d’ensemble sur le devenir de la métropole basée sur la liaison indissociable de solidarité et développement. Le programme décline les orientations issues du diagnostic réalisé :

accroître l’offre nouvelle et réamorcer les parcours résidentiels réhabiliter le parc de logements et rééquilibrer les territoires favoriser la qualité urbaine architecturale et environnementale dans une perspective

de développement durable

répondre aux besoins en logement des populations spécifiques et des ménages en difficulté dans l’ensemble des territoires


S’inscrivant dans le cadre du P.L.H., le Programme de Rénovation Urbaine (P.R.U.), validé en 2006, concerne les quartiers d’habitat social (Lille Sud et porte de Valenciennes) et décline les objectifs à atteindre :

l’amélioration de vie des populations modestes la recherche d’une nouvelle attractivité des quartiers périphériques

la reconstitution d’une offre de logements diversifiée le désenclavement des quartiers l’intégration d’équipements structurants le renforcement des services à la population la gestion urbaine de proximité la promotion sociale économique et culturelle

Concernant le territoire lillois, le P.L.H. décline le programme d’actions en sept axes fondamentaux :

accroître et rééquilibrer l’offre nouvelle de logements : o par la relance de la construction de logements locatifs sociaux et de

l’accession sociale o par la promotion d’opérations urbaines de qualité

développer une politique foncière pour l’habitat par : o le recyclage des friches urbaines o l’utilisation des terrains libérés par la démolition de bâtis existants

affirmer le projet métropolitain de Rénovation Urbaine notamment o en déclinant les produits habitat o en ajustant les actions de L.M.C.U. relatives à la voirie et aux espaces publics

avec les projets lillois réhabiliter l’habitat social (hors A.N.R.U.) et son environnement

poursuivre la réhabilitation du parc privé ancien en intensifiant sa réhabilitation o par la mise en œuvre d’une O.P.A.H. Renouvellement Urbain et d’un dispositif

de réhabilitation requalifiante o par la promotion des opérations d’acquisition-amélioration

assurer une réponse équilibrée des territoires en hébergement et en logements spécifiques

contribuer à l’accès au logement et au maintien des ménages défavorisés dans l’ensemble des territoires

Concernant la requalification des quartiers anciens et dans la droite ligne du P.L.H. et du P.R.U, L.M.C.U. s’est engagée avec l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (A.N.R.U.) en signant, le 10 décembre 2007, une convention qui concrétise ces engagements : 45 millions d’euros d’investissement prévus, répartis entre les différents partenaires : Etat, L.M.C.U., Ville de Lille, Région, Caisse des Dépôts et Consignations, bailleurs sociaux. Concernant le parc privé ancien, L.M.C.U. a conduit de longue date des actions importantes concrétisées par des dispositifs de Résorption de l’Habitat Insalubre (R.H.I.), d’ Opérations Programmés d’Amélioration de l’Habitat (O.P.A.H.) et par l’opération de réhabilitation restructurante dite « Habitat-Patrimoine » mise en place dans dix quartiers de Roubaix, Tourcoing et Wattrelos en 2000, alliant mesures incitatives par la biais d’une O.P.A.H. et par la prescription coercitive de travaux déclarés d’utilité publique. Tenant compte de l’expérience acquise dans ces actions, quatre objectifs doivent donc être poursuivis dans la définition des missions visant le parc privé :

poursuivre l’amélioration du parc ancien en recourant à des outils diversifiés résorber la vacance de longue durée


accentuer le renouvellement des fractions du parc les plus obsolètes, en particulier dans une perspective de lutte contre l’insalubrité et l’indécence ;

favoriser un renouvellement urbain facteur de promotion sociale. Les outils opérationnels choisis pour mettre en œuvre ces objectifs sont :

des programmes incitatifs de financement : o Opérations Programmées d’Amélioration Habitat Renouvellement Urbain

(O.P.A.H.R.U.), o Programme d’Interêt Général, o Habitat Patrimoine o Maîtrise Œuvre Urbaine et Sociale à thématique insalubrité

des actions plus contraignantes vis-à-vis des propriétaires en utilisant des prescriptions de travaux déclarés d’utilité publique. Ceci dans l’optique de parvenir à un niveau de réhabilitation significatif en engageant éventuellement des procédures d’acquisition par voie d’expropriation si besoin ;

des opérations d’aménagements accompagnant les opérations de réhabilitation du parc privé ancien.

Forte d’expériences de requalification lourdes et massives d’une partie de l’habitat ancien dégradé dans les quartiers de la métropole et afin de répondre durablement et efficacement aux problématiques récurrentes de ce type d’habitat, L.M.C.U. et les villes de Lille, Roubaix et Tourcoing ont élaboré un outil privilégié d’intervention en quartiers anciens. La possibilité offerte par la loi du 13 juillet 2006 de réaliser des opérations au moyen d’une structure « in house » ou société publique locale d’aménagement, dont le capital est à 100% public, a conduit à la création de Lille Métropole Amélioration de l’Habitat-Société Publique Locale d’Aménagement. (LI.M.A.H. Ŕ S.P.L.A.). En effet, cette structure répond aux attentes et objectifs des collectivités locales en matière d’opération de renouvellement urbain et devient l’outil privilégié d’intervention en quartiers anciens. La constitution de ces programmes d’utilité publique dans le cadre d’une opération de restauration immobilière, telle qu’elle est définie par l’article L313-4 du Code de l’Urbanisme, est l’une des premières étapes à mettre en œuvre dans le déploiement du Programme de Renouvellement Urbain lillois. Elle concerne trois quartiers de Lille : Fives, Moulins et Wazemmes, objet du présent dossier.

I-NOTICE EXPLICATIVE



INTRODUCTION Au carrefour de l’Europe du Nord, Lille jouit d’une situation géographique privilégiée. Préfecture du Nord, regroupant plus de deux cent mille habitants avec les communes associées de Lomme et Hellemmes, elle affirme son rôle de ville-centre de l’agglomération et entend contribuer au dynamisme régional et à l’ambition européenne de son statut de capitale historique de la région. Le bilan de la dernière décennie, en terme de réalisations de grands projets, démontre la réussite de la ville pour renouveler son image : réalisation d’infrastructures de transport confirmant sa place stratégique dans l’axe de développement nord européen et sa vocation de place marchande par l’émergence de sites de développement comme Euralille et Eurasanté, valorisation des équipements culturels, la construction de logements de qualité et effort sur le renouvellement du bâti : traitement des courées, réhabilitation du parc social, actions incitatives vers le parc privé. Néanmoins, malgré des acquis indéniablement positifs, Lille demeure une ville contrastée sur le plan de la morphologie urbaine : au centre ville très attractif se succèdent en périphérie des quartiers issus de l’époque industrielle, dont la caractéristique première est de regrouper un habitat ancien vétuste ou dégradé. Par ailleurs, l’extension extra-muros de la ville vers le sud s’est réalisée en prenant notamment appui sur le logement social. Ces quartiers sont marqués par des coupures urbaines : boulevard périphérique, voies ferrées. Ces quartiers péri-centraux se caractérisent pour la plupart par des situations de paupérisation et d’obsolescence marquées par un niveau d’inconfort élevé, un nombre conséquent de logements insalubres et indignes, un habitat fortement divisé notamment dans les quartiers de Fives, Moulins et Wazemmes. Des O.P.A.H. se sont succédées dans ces quartiers avec des résultats mitigés, laissant de nombreux immeubles problématiques sans solution. Partant de ce constat, la ville de Lille a fait le choix d’un investissement plus massif dans le parc ancien basé sur des démarches volontaristes renforcé par un plan de lutte contre l’habitat indigne. Ce projet ambitieux repose sur quatre axes fondamentaux : repérer intensivement toute situation d’habitat indigne, augmenter les prescriptions de travaux et démarches coercitives à l’encontre des bailleurs indélicats, développer les outils d’accompagnement techniques et financiers pour les propriétaires, favoriser l’accès aux droits des occupants indignes par un meilleur accompagnement individuel. Ces objectifs sont inscrits par ailleurs dans une dynamique de développement durable. Considéré comme l’un des quartiers les plus fragilisés avec ceux de Fives et Moulins, le quartier de Wazemmes, a été retenu comme devant faire l’objet d’une intervention plus massive par le biais notamment de prise de mesures coercitives en vue de réaliser des travaux déclarés d’utilité publique.



I-A-LE CHOIX DU SECTEUR D’INTERVENTION 1-Historique et situation actuelle du quartier

Un urbanisme contrasté Commune autonome jusqu’en 1858, Wazemmes est rattachée à Lille, ce qui accélèrera fortement son processus d’industrialisation. L’activité industrielle grandissant en même temps que l’augmentation de la population à loger entraînera une nécessité de loger rapidement la main d’œuvre sur place. De fait, l’urbanisation du quartier sera basée sur le logement en courées. L’une des plus importantes courées demeure, par sa longueur, la cité des Postes, témoin du passé industriel du quartier. Le développement du quartier sera fondé dès le début du 20ème siècle sur le souci de lutte contre l’insalubrité urbaine omniprésente. Située au cœur de Wazemmes, la cité Philantropique construite en 1861, actuellement maison de retraite, oppose à la densité urbaine des courées une nouvelle proposition architecturale censée remédier aux problèmes endémiques du logement ouvrier. Elle est la concrétisation des politiques hygiénistes et progressistes développées au cours du 19ème siècle. Occupant un îlot d’un hectare entouré par les rues de Wazemmes, des Meuniers, Gantois et Barthélémy Delespaul, la cité est aujourd’hui inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. Au début du 20ème siècle, la Cité des Jardins se présente comme une seconde tentative de remède à l’insalubrité urbaine à Wazemmes. Située au cœur de Wazemmes, rue de la Justice, la Cité des Jardins se présente comme un ensemble de bâtiments construits autour d’une cour intérieure. Elle préfigure, comme la Cité Philanthropique, les logements sociaux édifiés par la suite. Le quartier de Wazemmes est donc marqué par un urbanisme contrasté mêlant encore aujourd’hui courées pour la plupart insalubres, maisons de maîtres, cités héritées des politiques hygiénistes et sociales du 19ème siècle et logements sociaux. A ce jour, le parc privé ancien reste marqué par son passé industriel avec des îlots présentant des dysfonctionnements importants du fait d’un bâti dense et un fort taux d’insalubrité. On note aussi un fort taux de vacance fort, spécifiquement dans les immeubles avec rez-de-chaussée commercial. Le bilan de l’activité du Service Communal d’Hygiène et de Santé de la Ville de Lille énonce que 57% des plaintes reçues sont concentrées dans les quatre quartiers de Fives, Moulins, Wazemmes et Centre. Néanmoins, Wazemmes dispose de nombreux atouts. Situé au sud du centre ville de Lille, il bénéficie d’une proximité du centre ville de Lille et de deux stations de métro, Wazemmes et Gambetta. Le quartier se présente aujourd’hui comme l’un des quartiers majeur de Lille de par son attractivité, son dynamisme et sa mixité. Les principaux axes structurants du quartier sont la rue Gambetta, à vocation marchande très ancrée, la rue des Postes et la rue d’Iéna. L’existence de handicaps conjuguée à une volonté marquée de la ville de Lille de s’engager sur ce secteur prédispose le site à une intervention ciblée sur le parc privé de logements anciens.



Les axes de la stratégie de rénovation urbaine

Les actions lourdes et ciblées sur l’habitat ne peuvent être isolées d’un ensemble d’actions convergentes et coordonnées, dont l’objectif est d’assurer une redynamisation durable du quartier défini. L’investissement public dirigé sur différents axes permet alors d’entraîner des investissements privés ou le retour de ceux-ci. Concernant le quartier de Wazemmes, les orientations définies sont :

la mise en valeur de l’image d’un quartier en valorisant le patrimoine : opérations façade, requalifications de friches

investissements lourds sur des équipements structurants : lycée, centre social, école, équipements culturels et sportifs

opération de construction, réhabilitation, de logements sociaux requalification des espaces publics et création de nouveaux espaces verts, opérations

d’aménagement pour la production de nouveaux logements ou locaux La plupart de ces orientations se sont déjà concrétisées spatialement dans le quartier, d’autres sont actuellement en cours de réalisation. 2-Un quartier en phase de reconquête

Une mise en valeur de l’espace public associée à la production de logements neufs et à la mise en place de nouveaux équipements

En termes d’intervention publique Wazemmes a déjà bénéficié de nombreuses opérations dont la plus marquante fut la réalisation de la maison Folie en 2004, la réalisation d’équipements publics, la réhabilitation d’équipements existants, la production de logements neufs

requalification d’une friche industrielle en lieu culturel : la maison Folie de Wazemmes



réhabilitation de la Cité philanthropique (Résidence des Beignaux) en 2002 et 2007

construction du collège de Wazemmes en 2008

livraison d’une vingtaine de logements sociaux par le groupe Vilogia sur le site Arcole-Austerlitz

Des opérations d’aménagement projetées et en cours de réalisation Wazemmes est un quartier en pleine mutation. De nombreuses opérations sont projetées et d’autres déjà en cours de réalisation. Elles concernent la production de logements neufs notamment par le recyclage foncier de friches urbaines, la requalification et la création d’espaces verts, la création d’équipements publics, la résidentialisation d’unités de logements sociaux.

îlot Magenta-Fontbelle : construction en cours d’un centre de la petite enfance qui s’implantera dans la résidence locative du bailleur Vilogia, rue Magenta. La construction de ce centre s’accompagne en outre de l’aménagement de la résidence Magenta-Fontbelle, de la rénovation du square Jules Guesde qui borde la résidence et installation d’un terrain de sports.



îlot Wagram-Lafargue : construction de 64 logements neufs dont 20 sociaux et le reste en accession à la propriété en cours de réalisation,

recyclage foncier sur 4 sites anciennement friches urbaines : site Iéna-Racine, Iéna-Saint-Roch, Lafargue-Sarrazin, Arcole-Saint-Roch. Construction de 130 logements neufs collectifs et individuels en cours de réalisation

résidentialisation de la résidence Charles Six, en cours de réalisation Par ailleurs, des opérations de requalification d’îlots anciens dégradés accompagnent l’opération de réhabilitation envisagée par le biais de la déclaration d’utilité publique dans le cadre de l’A.N.R.U. Des études urbaines sont en cours qui devront infirmer ou confirmer les projets initialement définis dans la convention A.N.R.U. de décembre 2007. Ces projets d’aménagement seront définis à l’automne 2010 (espaces publics, formes urbaines et programmes de logements). Ces opérations d’aménagement concernent des îlots repérés comme sensibles par leur dysfonctionnement. A Wazemmes, il s’agit principalement de l’îlot Lafargue.

Nom du site

Périmètre

Descriptif et objectifs du

programme Convention A.N.R.U.

décembre 2007

Mode opératoire

ILOT LAFARGUE

Rue Lafargue, des Postes et Van Dyck

-Démolition, recyclage curetage cœur d’îlot -Reconstitution du front à rue Lafargue et rétrocession d’espaces verts aux riverains -Construction d’une douzaine de logements neufs en locatif libre - Réhabilitation

-Déclaration d’utilité publique , recyclage, construction neuve -DUP travaux -Convention L.M.C.U.-E.P.F. -Relogements pris en charge par un opérateur (Pact Métropole Nord) Maîtrise d’ouvrage Ville de Lille.

Des études urbaines sont en cours, qui devront confirmer ou infirmer les projets initialement définis dans la convention ANRU de décembre 2007. Ces projets d’aménagement seront définis fin 2010 (espaces publics, formes urbaines et programmes de logements). 3-Les impacts attendus de l’opération de restauration immobilière L’opération de restauration immobilière décrite dans le présent dossier est inscrite dans la démarche volontariste de la Ville de Lille d’intervention sur le parc privé ancien. Elle participe aussi d’une stratégie globale de reconquête du territoire. Les actions lourdes sur l’habitat privé ne peuvent être isolées d’un ensemble de projets et d’actions convergeant vers les objectifs d’une attractivité retrouvée ou renforcée notamment par la production d’une offre de logements diversifiée et de qualité. La ville de Lille a fait le choix de mettre en œuvre une procédure coercitive en matière d’habitat privé ancien en étant consciente que le stade incitatif n’était plus suffisant dans certains cas.



L’état de dégradation ou d’indécence d’immeubles ciblés nécessite l’instauration d’une contrainte avec obligation de résultat quant à la réalisation des travaux et l’existence d’une sanction en cas de non-exécution dans les délais prévus. La Ville de Lille a fait le choix de procéder à la mise en place progressive de programmes de prescriptions de travaux déclarés d’utilité publique. Ce premier programme sera éventuellement complété par d’autres programmes pour permettre, en complément des opérations d’aménagement, une réhabilitation plus complète du parc privé dégradé. I-B-LE CHOIX DES IMMEUBLES RETENUS 1-Une nécessaire obligation de résultat Les immeubles objet du présent dossier sont situés de manière diffuse dans le quartier de Wazemmes. Ils sont au nombre de 19. Leur état d’occupation est de type locatif ou en situation de vacance. Ils ont été retenus dans le cadre du présent dossier eu égard à leur situation de vacance, de leur état de dégradation du bâti ou encore suite à des signalements et visites du service communal d’hygiène et de santé de la Ville de Lille.

Un constat de dégradation et indignité Les immeubles concernés par le présent dossier ont été choisis parce que nécessitant d’importants travaux et présentent souvent les caractéristiques communes suivantes :

étanchéité générale du bâtiment à revoir : présence d’humidité parfois due à l’abandon des immeubles, non chauffés ou provenant des sous sols, de fuites en toitures, ou d’infiltrations dans les murs ;

équipements sanitaires inexistants ou hors normes ; moyen de chauffage inexistant ou hors normes ; absence de raccordement au réseau d’assainissement

présence de peintures au plomb ; façade altérée par des modifications des baies ou des ajouts de matériaux non

originels; menuiseries dégradées, que ce soient les châssis de fenêtres, les portes ou les

escaliers ; escaliers à pente très raide ; présence de petites pièces, souvent à l’issue de divisions « sauvages » du logement, configuration générale du logement obsolète.

Une nécessaire réhabilitation restructurante

Les travaux prescrits devront donc prévoir d’une manière générale la correction des dégradations citées ci-dessus et donc inclure :

l’étanchéité générale de l’immeuble (traitement de la toiture, des façades, des sous sols),

l’isolation et la ventilation de l’immeuble,

la remise aux normes complète des installations de chauffage, sanitaires et électriques,

le traitement de la façade la restructuration lourde du bâti engendrant le plus souvent une redistribution des

cloisons de distribution et la modification des trémies et des escaliers, ainsi que la recherche de la planéité des planchers,

le traitement des sols et des murs (revêtement de sols et peintures),



l’éradication du plomb. Ces immeubles n’ayant pu jusqu’à présent être traités par le biais d’une action incitative, ils nécessitent une obligation de résultat quant à la réalisation des travaux nécessaires à leur conservation. Ils sont par ailleurs inscrits conjointement dans deux périmètres opérationnels. 2-Des immeubles inclus dans des périmètres opérationnels actifs Le premier périmètre opérationnel est celui de l’O.P.A.H. R.U, opération multi-sites qui concerne les quartiers de Fives, Hellemmes, Moulins, Wazemmes, Lille Sud et Lomme Marais, et induit des actions incitatives en matière de réhabilitation auprès des propriétaires privés. Elle a pour objectif le traitement de 900 logements réhabilités à terme. Dans une optique de politique de développement durable, des travaux d’éco-réhabilitation sont favorisés. Cette action est en outre accompagnée par la mise en œuvre d’outils de lutte contre l’insalubrité et la vacance. Le deuxième périmètre d’intervention est celui d’un périmètre de recyclage immobilier ciblé. Celui-ci induit des actions d’opérations programmées de l’amélioration de l’habitat renforcée ainsi que des prescriptions de travaux. Au-delà de l’action de l’O.P.A.H-RU, des prescriptions de travaux déclarés d’utilité publique doivent être mises en œuvre pour permettre d’engager une action coercitive avec pour sanction l’expropriation si nécessaire. A l’existence de ces périmètres opérationnels est associé un système d’aides financières permettant aux propriétaires occupants et bailleurs de s’engager dans un processus de réhabilitation de leur logement dans une optique d’habitat durable. Dans le cadre de la présente opération, les aides traditionnelles sont couplées avec un système de subventions visant la sortie d’insalubrité et la préservation des grandes unités de logements. I-C Un projet en compatibilité avec les documents d’urbanisme 1-Le Schéma Directeur de Développement et d’Urbanisme (S.D.D.U.) Les études préparatoires au S.D.D.U., dans les années 1990, ont mis en valeur le processus de dévalorisation de l’habitat. Afin de l’enrayer, le renouvellement urbain a été placé au cœur du projet de développement de la métropole par le S.D.D.U. Cet enjeu de revalorisation des espaces urbains qui ont connu une déqualification physique sociale et économique et d’une des plus stratégiques pour le développement durable à l’échelle de la métropole et plus particulièrement dans une vingtaine de quartiers situés dans les cinq communes de Lille, Roubaix, Tourcoing, Wattrelos et Hem. Cette politique se décline au niveau du P.L.U. dans les orientations générales du P.A.D.D. selon plusieurs axes et notamment en ce qui concerne l’habitat :

par le renouvellement massif du parc de logements réhabilitation des courées, résorption de l’habitat insalubre

un nécessaire desserrement urbain dans le tissu ancien



2-Plan Local d’Urbanisme (P.L.U.) et Projet d’Aménagement et de Développement Durable (P.A.D.D.) Le quartier, objet du présent dossier, est situé en zone UAb au P.L.U. dont le caractère est ainsi déterminé : « zone urbaine intra-muros prolongée d’extension du centre, appelée à se réorganiser et qui doit être affectée essentiellement à l’habitat et aux services publics ou privés et aux entreprises ». La présente opération de restauration immobilière telle qu’elle est décrite par l’article L-313-4 du Code de l’Urbanisme consistant en des travaux de remise en état, de modernisation ou de démolition ayant pour objet ou pour effet la transformation des conditions d’habitabilité d’un immeuble ou d’un ensemble d’immeubles est donc bien compatible avec les principes du Schéma de Cohérence Territoriale, la réglementation du P.L.U. les principes généraux du P.A.D.D.

Extrait du P.L.U. 3-Caractéristiques particulières : insalubrité et Inventaire du Patrimoine Architectural et Paysager (I.P.A.P.)

Insalubrité

Quatre immeubles, objets du présent dossier, sont frappés d’un arrêté préfectoral d’insalubrité remédiable et/ou irrémédiable. L’insalubrité vise des conditions d’habitat qui n’assurent pas à la fois le bien être physique, psychique et social des occupants. La lutte contre l’insalubrité s’exerce par des mesures de police administrative, de compétence du Préfet qui permet d’imposer au propriétaire des travaux de réparation, permettant l’éradication des causes d’insalubrité avec éventuelle interdiction temporaire d’habiter.



L’insalubrité est prononcée par arrêté préfectoral après évaluation de celle-ci par les techniciens du service de la DDASS ou Service Communal Hygiène et Sécurité. L’insalubrité ne permet pas d’imposer à un propriétaire privé la réfection ou la réhabilitation totale de son immeuble. En ce sens, la D.U.P. travaux est complémentaire à la procédure de lutte contre l’insalubrité car elle permet de traiter des postes non insalubres mais ne répondant pas aux autres exigences telles que la restauration des façades. De plus, les arrêtés sont des mesures individuelles et non réglementaires qui s’imposent au propriétaire de l’immeuble en cause, sans ouvrir de droit de délaissement au bénéfice de celui-ci. En insalubrité, les logements occupés peuvent être assortis si nécessaire d’une interdiction temporaire ou non d’habiter jusqu’à la réalisation des travaux et la levée de l’insalubrité. Par ailleurs, si ils sont vacants, ils ne peuvent être ni loués ni mis à disposition avant que les travaux de sortie d’insalubrité ne soient effectués. Les pouvoirs de l’action de la police administrative sont limités car les travaux concernés ne sont pas obligatoires et ne peuvent toucher au gros œuvre, aux éléments porteurs de l’immeuble ou à sa structure. L’articulation des procédures d’insalubrité et de D.U.P. travaux assure le traitement des deux dimensions indissociables : l’habitant et l’habitat puisque si la D.U.P. est plus contraignante en terme de travaux, elle ne permet pas de protéger les occupants ce qu’offre la procédure d’insalubrité. A la différence des arrêtés d’insalubrité, la restauration immobilière est une procédure d’aménagement qui fonctionne sous déclaration d’utilité publique susceptible d’aboutir à l’expropriation. Elle possède un caractère coercitif. Seule la prescription de travaux de restauration immobilière permet d’imposer des travaux de restructuration complète, voire de restructuration entre plusieurs unités de propriété qui peuvent être qualifiées de reconstruction compte tenu de la nature ou l’importance des travaux. Son objectif est d’obliger les propriétaires d’immeubles à opérer des remises en état complète, des restaurations immobilières, pouvant comporter des restructurations importantes, des démolitions, des curetages, des reconstitutions ou reconstructions, obligations imposées après enquête publique et déclaration d’utilité publique.

L’inventaire du Patrimoine Architectural et Paysager Cinq immeubles, objets du présent dossier, sont inscrits à l’inventaire du Patrimoine Architectural et Paysager. L’article L123-1-7 du Code de l’Urbanisme offre la possibilité, au travers du P.L.U., « d’identifier et localiser les éléments de paysage et délimiter les quartiers, îlots, immeuble, espaces publics, monuments, sites et secteurs à protéger, à mettre en valeur ou à requalifier pour des motifs d’ordre culturel, historique ou écologique et définir, le cas échéant ; les prescriptions de nature à assurer leur protection ». C’est dans ce cadre que s’inscrit l’inventaire du patrimoine architectural et paysager réalisé par L.M.C.U. L’objectif de cet inventaire consiste à répertorier les éléments du patrimoine local remarquable ne faisant pas l’objet de protections déjà approuvées, puis à assurer leur protection au travers de prescriptions réglementaires du P.L.U. I-D-DISPOSITIF OPERATIONNEL 1-Les financements mobilisés Basée sur l’engagement de la ville de Lille de lutter de manière significative contre l’insalubrité, l’indécence, l’inconfort des logements en visant l’amélioration des logements



anciens, l’O.P.A.H.R.U. est le dispositif financier qui permet de mettre en œuvre cette politique ambitieuse. Les propriétaires des immeubles concernés par le présent dossier pourront bénéficier de ces aides en fonction de leur statut de propriétaire mais aussi en fonction des procédures qui frappent les immeubles. En effet, la règle de principe est que tous les propriétaires des immeubles concernés peuvent être éligibles aux aides accordées dans le cadre de l’O.P.A.H.R.U., sous réserve de la réalisation de travaux et dans les conditions de recevabilité des subventions. De façon plus précise, les immeubles frappés d’un arrêté d’insalubrité remédiable ou irrémédiable bénéficieront de subventions particulières dans le cadre d’une Maîtrise d’œuvre Urbaine et Sociale. Les autres immeubles frappés de travaux déclarés d’utilité publique sans autre procédure particulière bénéficieront du système d’aides issues de l’O.P.A.H.R.U. et de subventions particulières attribuées par la Ville de Lille et la Région.

Les subventions de l’Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat (A.N.A.H.)

Initiée en collaboration avec L.M.C.U., l’A.N.RU., la Caisse des Dépôts et Consignation, le Département et la Région, dans les secteurs de Fives, Moulins, Wazemmes ainsi que Lomme et Hellemmes, la convention O.P.A.H. a fait l’objet d’une délibération du conseil de L.M.C.U. en date du 17 décembre 2007. Le système d’aides mis en place permet de coupler les aides de l’A.N.A.H. à celles de la Région, du Département et de la Ville de Lille. Les aides prévues par l’A.N.A.H dans le cadre de la convention d’OPAH RU sont octroyées aux propriétaires occupants sous conditions de ressources ainsi qu’aux propriétaires bailleurs en contrepartie d’engagements locatifs. Les travaux éligibles aux primes concernent des travaux relatifs à l’amélioration de l’habitat définis dans le règlement général de l’A.N.A.H. Les propriétaires peuvent sous conditions bénéficier d’un système de caisse d’avance leur permettant de préfinancer leurs travaux mais aussi de l’assistance gratuite d’une équipe opérationnelle pour le montage des dossiers de demandes de subventions.

Des aides complémentaires attribuées dans une optique environnementale

La Ville de Lille et la Région s’engagent à verser des primes complémentaires aux aides de l’A.N.A.H. Les propriétaires des immeubles, soumis à des travaux déclarés d’utilité publique et repris dans le présent dossier, pourront bénéficier de ces aides sous conditions. En effet, l’octroi des aides complémentaires est conditionné par des engagements de travaux précis :

l’amélioration de l’enveloppe du bâtiment (travaux d’isolation) l’efficacité des équipements permettant de chauffer, de ventiler le bâtiment et de

permettre la production d’eau chaude

le recours aux énergies et ressources renouvelables La Ville de Lille et la Région ont souhaité instaurer par ailleurs un déplafonnement des aides ou une majoration de taux en cas d’inscription dans une démarche de rénovation durable plus globale dans les conditions suivantes :

l’utilisation d’éco-matériaux sur au moins deux postes de travaux dans une démarche cohérente de préservation de l’environnement



l’obtention d’un niveau de performance énergétique équivalent au label Bâtiment Basse Consommation Effinergie Rénovation.

Pour les propriétaires occupants uniquement mise en œuvre de travaux complémentaires visant à améliorer le confort minimal et la sécurité des logements ainsi que la santé des occupants.

Des aides complémentaires dans une optique de lutte contre le logement insalubre

La Ville a créé une prime complémentaire à l’amélioration de l’habitat pour des opérations de sortie d’insalubrité pour Lille et les communes associées d’Hellemmes et Lomme. Par délibération en date du 05 février 2010, L.M.C.U a approuvé la convention d’opération avec l’Etat et l’A.N.A.H. pour la mise en œuvre et le financement d’une Maîtrise d’œuvre Urbaine et Sociale de lutte contre l’habitat indigne dont l’objectif est de sortir d’indignité plus de 600 logements en trois ans pour les trois villes concernées. Une équipe opérationnelle est dédiée à la mise en place et au fonctionnement de ce programme. Ainsi, de manière complémentaire aux aides de l’A.N.A.H. des aides sont mises en œuvre pour des travaux de sortie d’insalubrité et /ou de péril, les travaux de sortie d’indécence grave, les travaux de sortie d’état manifeste d’abandon ainsi que ceux de mise en sécurité en cas de risque grave pour les occupants. Les propriétaires des immeubles frappés de prescriptions de travaux déclarés d’utilité publique et d’arrêtés d’insalubrité pourront bénéficier de ces aides complémentaires, en plus des aides de l’A.N.A.H, issues de l’O.P.A.H. R.U. Les subventions sont accordées aux propriétaires occupants selon un plafond de travaux réalisés et les ressources du foyer fiscal. Les subventions octroyées aux propriétaires bailleurs varient en fonction du montant des dépenses pouvant être subventionnées dans la limite d’un plafond de travaux fixé par l A.N.A.H. et du plafonnement du loyer de sortie. La Ville de Lille veille par ailleurs à ce que soit intégrée et respectée une dimension environnementale aux travaux de sortie d’insalubrité en imposant des objectifs chiffrés de performance énergétique qui conditionneront l’obtention des aides. Par ailleurs, en vue d’éviter la division de grands logements déjà existants et d’inciter au regroupement de petites unités pour la création d’une plus grande, il est proposé une subvention complémentaire qui s’ajoutera à la subvention classique de sortie d’insalubrité dans la limite de 10.000 euros. 2-Le relogement des occupants Parallèlement à l’instauration d’un système d’aides permettant aux propriétaires occupants et bailleurs de réaliser les travaux prescrits, le relogement des occupants des immeubles concernés fait l’objet d’une prise en charge spécifique dans le cadre de cette opération, régie par une Charte de Relogement.

Les principes énoncés par la Charte Relogement La spécificité du relogement en Quartiers Anciens tient tout à la fois à la multiplicité du type de propriétaires que celle des situations individuelles des habitants :

familles en précarité, situations administratives complexes, difficultés sociales, occupants sans droits ni titre, personnes attachées au logement et/ou quartier



logements qui relèvent de l’insalubrité, conflit avec le propriétaire pour travaux non réalisés, propriétaires occupants trop modestes pour assurer l’entretien du logement.

Le relogement des occupants lorsqu’il s’avère nécessaire à la réalisation de l’opération est prévu et institutionnalisé dans le cadre d’une charte de relogement qui guide et fixe les engagements de tous les partenaires signataires. Cette charte sera signée par la ville de Lille et l’ensemble des partenaires concernés (Département, Direction Départementale des Territoires et de la Mer, Lille Métropole Communauté Urbaine, le GIP LMRU, les Caisses d’Allocations Familiales, les bailleurs sociaux) fin 2010. Elle permet de garantir aux occupants concernés des conditions de relogement respectant leurs droits, leurs modes de vie et les objectifs de parcours résidentiels définis avec les partenaires.

Un opérateur social mandaté pour assurer le relogement des occupants Comme défini dans le cahier des charges du marché notifié en date du 13/11/2009, le relogement des occupants des immeubles concernés par le présent dossier est assuré par le Pact Métropole Nord. Reconnu comme professionnel de l’ingénierie sociale, le Pact Métropole Nord connaît toutes les interfaces du champ de l’habitat. La mission de l’opérateur de relogement est basée sur quatre grands principes :

le respect de la vie privée des familles et la préservation de la confidentialité des informations recueillies

rencontre des familles à domicile autorisation expresse des familles pour la transmission des informations aux

partenaires

principe de collégialité avec les partenaires Les missions attribuées à l’opérateur de relogement sont :

la réalisation d’un diagnostic social des ménages à reloger dans le cadre du projet de rénovation urbaine des quartiers anciens : des entretiens individuels sont réalisés à domicile avec le référent bailleur afin de connaître les besoins des familles. Le relogement sera conditionné par la caractéristique du ménage et du logement d’origine

l’accompagnement de ces ménages dans le processus de relogement : prospection dans le parc privé ou social, constitution des dossiers nécessaires à l’obtention d’un nouveau logement, visites de logements proposés avec les ménages, mobilisation des aides financières existantes.

Par ailleurs, les déménagements sont pris en charge techniquement, administrativement et financièrement : état des lieux d’entrée et de sortie, transfert des cautions, ouverture des droits relatifs au nouveau logement, prise en charge des changements d’adresse, mise en cartons, fermeture et ouverture des compteurs. Si besoin, une prise en charge de la remise en état des logements proposés est également prévue. 3-Les activités économiques L’état des lieux réalisé en Juillet 2010 relatif à l’état d’occupation des immeubles, objets du présent dossier, indique la présence d’activités et commerces en place.



Un partenariat établi entre Li.M.A.H-SPLA et le service économique de la Ville de Lille et L.M.C.U. permettra d’obtenir toutes les informations connues sur l’exploitant et l’activité en place. Une indemnité de transfert ou d’éviction pourra être accordée si besoin.

II-PLAN DE SITUATION



III-LISTE DES IMMEUBLES CONCERNES PAR LES TRAVAUX DECLARES D’UTILITE

PUBLIQUE


III-IMMEUBLES CONCERNES PAR LES TRAVAUX DECLARES D UTILITE PUBLIQUE

III-A REFERENCES CADASTRALES

section

cadatrale

numéro de

parcelle

contenance

cadastrale

(m²)

n° voie

RZ 386 140 10 rue Carpeaux

PX 155 99 50 rue d' Esquermes

PR 63 55 69 rue de la Justice

RZ 256 23 35 rue des Meuniers

RZ 258 21 35 Bis rue des Meuniers



PW 474 49 41 rue Mexico

PW 53 66 48 rue Mexico

PW 77 22 21 Bis rue Newton / 1 Cour Demoy



PS 112 33 189 rue des Postes / 16 cité des Postes



MY 297 87 1 rue Saint Bernard

MY 296 80 3 rue Saint Bernard

PT 333 101 268 Boulevard Victor Hugo

RZ 139 173 138 rue de Wazemmes

voirie


PUBLIQUE


III-B INDICATION DE VACANCE DES IMMEUBLES Les indications données sur l’état de vacance ou d’occupation des immeubles repérés sont issues d’un état des lieux réalisé en juillet 2010.

section

cadatrale

numéro de

parcellen° voie vacance

RZ 386 10 rue Carpeaux

PX 155 50 rue d' Esquermes

PR 63 69 rue de la Justice

RZ 256 35 rue des Meuniers Vacant

RZ 258 35 Bis rue des Meuniers Vacant

RZ 259 37 rue des Meuniers Vacant

RZ 260 39 rue des Meuniers

PW 474 41 rue Mexico

PW 53 48 rue Mexico Vacant

PW 77 21 Bis rue Newton / 1 Cour Demoy Vacant



PS 112 189 rue des Postes / 16 cité des Postes Vacant



MY 297 1 rue Saint Bernard


PT 333 268 Boulevard Victor Hugo Vacant

RZ 139 138 rue de Wazemmes Vacant

voirie


PUBLIQUE


III-C-ARRETES D’INSALUBRITE ET I.P.A.P.

section

cadatrale

numéro de

parcellen° voie caractéristiques

RZ 386 10 rue CarpeauxInsalubrité irrémédiable en

date du 20/04/2006

PX 155 50 rue d' Esquermes Inscrit à l'I.P.A.P.

PR 63 69 rue de la Justice

RZ 256 35 rue des MeuniersInsalubrité irrémédiable en

date du 25/06/1982

RZ 258 35 Bis rue des MeuniersInsalubrité irrémédiable en

date du 25/06/1982

RZ 259 37 rue des MeuniersInsalubrité irrémédiable en

date du 25/06/1982

RZ 260 39 rue des Meuniers

PW 474 41 rue Mexico

PW 53 48 rue Mexico

PW 77 21 Bis rue Newton / 1 Cour Demoy



PS 112 189 rue des Postes / 16 cité des Postes Inscrit à l'I.P.A.P.





PT 333 268 Boulevard Victor Hugo

RZ 139 138 rue de Wazemmes

voirie

IV-LES PRESCRITPIONS GENERALES DE TRAVAUX



IV-A-LA REGLEMENTATION EN VIGUEUR ET OBJECTIFS DE HAUTE QUALITE ENVIRONNEMENTALE 1-Le respect des textes en vigueur Les travaux à réaliser sur les immeubles faisant l’objet de la Déclaration d’Utilité Publique devront entre autre respecter les contraintes de législation et de réglementation suivantes

Plan Local d’Urbanisme

Code de l’urbanisme et en particulier les articles relatifs à la Restauration Immobilière Code de l’Urbanisme et textes réglementaires concernant les normes techniques Code la Construction et de l’Habitation (notamment les articles concernant les normes

minimales et travaux d’amélioration du confort) et textes réglementaires concernant la sécurité des bâtiments d’habitation, notamment : articles R111-1 à 17 et R 131-25 et suivants

Code de la Santé Publique et les textes réglementaires concernant la présence de plomb dans les peintures, notamment : articles L1334-1 à L1334-12,

Code de la Santé Publique et les textes réglementaires concernant le risque lié à l’amiante, notamment : articles L1334-12-1 et suivants

Code du travail (les articles concernant la prévention sur les chantiers du bâtiment) et textes réglementaires concernant la protection de la santé sur les chantiers : Articles L230-2, L4531-1 et L4531-2 sur l’évaluation des risques liés aux travaux (amiante, plomb, gaz…)

Loi 93-1418 du 31/12/1993 et Décret 94-1159 du 26/12/1994 : coordination, sécurité et protection de la santé sur les chantiers du bâtiment

Loi 98-657 du 29/07/1998 relative à la Lutte Contre les Exclusions article 123 « Mesures d’urgence contre le saturnisme »

Arrêté du 22/10/1969 rendant l’application de la norme électrique NF C 15-100 obligatoire dans les bâtiments d’habitation

Avis du 08/12/2002 homologuant la version de 2002 de la norme électrique NF C 15-100

Arrêté du 03/04/2007 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâtiments existants

Arrêté du 24 mars 1982 et la circulaire n°82-52 du 7 juin 1982, relatifs à l’aération des logements

Arrêté du 2 août 1977 relatif aux règles techniques et de sécurité applicables aux installations de gaz combustible et d'hydrocarbures liquéfiés situées à l'intérieur des bâtiments d'habitation ou de leurs dépendances

Arrêté du 26 juillet 1982 : dispositions relatives à l’aération des foyers Arrêté du 30 mai 1989 relatif à la sécurité collective des installations nouvelles de

ventilation mécanique contrôlée auxquelles sont raccordés des appareils utilisant le gaz combustible ou des hydrocarbures liquéfiés

Circulaire du 13/12/1982 relative à la sécurité des personnes en cas de travaux de réhabilitation ou d’amélioration des bâtiments d’habitation existants

Arrêté du 12/07/1999 relatif au contrôle des locaux après travaux au diagnostic, aux états des risques d’accessibilité au plomb et à son annexe fixant le modèle de la note d’information

Arrêté du 02/01/2002 relatif au repérage des matériaux et produits contenant de l’amiante avec démolition (application de l’article 10-4 du décret n°96-97 du 07/02/1996 modifié)



Arrêté du 19.12.2003 relatif au classement des communes par zones, aux rubriques des états descriptifs et aux performances techniques des logements acquis pour être réhabilités (dont points de sécurité électrique en réhabilitation)

Arrêté préfectoral du 12 avril 1979 modifié établissant le Règlement sanitaire départemental

Décret n°87-149 du 06/03/1987 fixant les conditions minimales de confort et d’habitabilité auxquelles doivent répondre les locaux mis en location ;

Décret n°88-120 du 01/02/1988 relatif à la protection des travailleurs exposés au plomb métallique et à ses composés ;

Décrets n°96-97 et 96-98 et arrêté du 07/02/1996 : obligations en ce qui concerne l’amiante dans les bâtiments existants ;

Décrets n°99-483 et 484 du 09/06/1999 relatifs aux mesures d’urgence contre le saturnisme, précisent les modalités d’application de l’état des risques d’accessibilité au plomb et de la note d’information ;

Décret n°2002-120 du 30 janvier 2002 relatif aux caractéristiques du logement décent (application de l’article 187 de la loi SRU du 13/12/2000) ;

Décret n°2006-555 du 17/05/2006 relatif à l’accessibilité des établissements recevant du public, des installations ouvertes au public et des bâtiments d’habitation ;

Circulaire du 26 avril 1965 relative à l’application du décret n°64-167 du 21 février 1964

Circulaire du 21 février 1967 relative à l’habilitation des hommes de l’art appelés à visiter les immeubles dans les secteurs de restauration immobilière

2-Un objectif de développement durable En matière de réhabilitation d’un logement privé ancien, des primes spécifiques sont accordée par la ville de Lille en vue de favoriser une rénovation énergétique de ces logements. Dans le cadre de la restauration immobilière, les exigences de développement durable renvoient vers les cibles suivantes :

L'éco construction Relation harmonieuse du bâtiment avec son environnement immédiat Choix intégré des procédés et produits de construction Chantier à faible nuisance

L'éco-gestion Gestion de l'énergie Gestion de l'eau Gestion des déchets d'activités

Le confort Confort hygrothermique Confort acoustique Confort visuel Confort olfactif

La santé Conditions sanitaires Qualité de l'air Qualité de l'eau



IV-B LES PARTIES COMMUNES ET PARTIES PRIVATIVES Les prescriptions générales portent donc sur l’immeuble dans sa globalité (intérieur et extérieur), ces prescriptions sont édictées aussi bien pour les parties communes que pour les parties privatives. Les parties communes concernent :

Façade, menuiseries, ferronneries : il est précisé si un ravalement ou des reprises doivent être envisagés sur la façade

Toitures : il est précisé si la réfection complète de la toiture doit être prévue ou si une révision globale suffira. Dans tous les cas, la toiture doit à terme devenir complètement étanche et ventilée. Les chéneaux et les descentes d’eau de pluie seront traités par restauration ou remplacement.

Autres : dans le cas où un élément des parties communes très précis est à revoir, il est explicité dans la fiche immeuble

Les parties privatives concernent

Mise aux normes d’habitabilité, de confort et de sécurité : les travaux qui auront pour but l’amélioration du confort des logements ou autres locaux, ainsi que leur mise aux normes de sécurité et d’hygiène.

Elles concerneront également la rationalisation des circulations verticales notamment dans les copropriétés et la redistribution des cloisonnements dans le volume existant.

1-Les parties communes

Façade

On entend par façade toute élévation extérieure d’un bâtiment donnant sur les espaces publics.

Les autres façades, pignons ou façades arrière, sont concernées seulement si elles sont visibles du domaine public.

Un dossier de diagnostic de façade devra être établi par un professionnel qualifié qui élaborera le projet de réhabilitation sous le contrôle du concessionnaire et des services instructeurs de la ville de Lille dans le respect de la réglementation en vigueur.

Les reprises concernent les façades non conformes aux prescriptions ci-après détaillées en incluant le ravalement général. Le ravalement doit être conforme aux prescriptions ci-après détaillées.

Diagnostic

Le respect de l’ordonnancement et de la composition architecturale d’origine est demandé. La composition urbaine s’appréciant dans un ensemble, un relevé et des photos de la façade et des façades mitoyennes seront nécessaires lors du dépôt du permis de construire afin d’apprécier le rythme des percements et l’harmonie avec les architectures voisines et éléments de décor. L’appréciation des projets concernant les façades de caractère, dont la modénature est remarquable, sera faite au regard du respect des éléments d’origine et de leur nécessaire mise en valeur. La maçonnerie en brique des immeubles est traditionnellement apparente.



Le mortier de rejointoiement, à base de chaux, est coloré soit de teinte grise soit par la brique pilée. La protection du parement de la maçonnerie est assurée par un badigeon au lait de chaux. Les matériaux comme la pierre, la brique émaillée et la céramique peuvent être associés à la brique rouge ou blanche. La maçonnerie en brique des immeubles est soit apparente soit enduite.

Préconisations techniques

Matériaux Dans le cas de travaux de restauration de façade, les maçonneries seront débarrassées des matériaux rapportés qui les dénaturent. Les parties d’édifices ou détails d’architecture altérés, appuis de fenêtre, éléments de modénature, seront restaurés avec un matériau et une mise en œuvre traditionnels. Les éléments de modénature conservés serviront de référence pour toute restitution des dispositions architecturales anciennes.

Matériaux de parement Dans le cas d’une façade recouvert de matériaux de parement, ceux-ci seront conservés :

si le traitement de façade est d’origine. si le traitement de façade n’altère pas la qualité architecturale de la construction.

La conservation d’un parement d’une façade d’un rang bâti doit s’intégrer harmonieusement aux façades avoisinantes. Un ravalement sera préconisé pour tout élément de parement conservé.

Maçonnerie apparente : La restauration de la maçonnerie en partie courante se fera par relancis. Lorsque la maçonnerie a fait l’objet de modification importante ou visible, un badigeon au lait de chaux ou par une peinture minérale sera mis en place afin d’atténuer les différences de matériaux. Lorsque la maçonnerie n’a pas subi de modification ou que les matériaux utilisés sont similaires, un nettoyage de la façade par hydrogommage sera réalisé. Lorsque la maçonnerie a fait l’objet d’un rejointoiement non conforme aux prescriptions d’origine ou si les joints sont détériorés, le dégarnissage des joints sera réalisé avec soin afin d’éviter les épaufrures. Le mortier de rejointoiement sera compatible avec les dispositions anciennes encore en place. Dans le cas d’un ravalement d’une façade en briques rouges par hydrogommage, le rejointoiement sera de teinte ocre rouge.

Maçonnerie enduite : L’enduit de finition sera serré et lissé, sa protection sera réalisée par un badigeon au lait de chaux ou une peinture minérale rappelant l’aspect du badigeon.

La modénature existante, corniche, bandeau, chaînes d’angle, pilastres, encadrement de baies, sera conservée.

Soubassements

Le ravalement du soubassement se fera :

soit par hydrogommage. soit par la mise en place d’un badigeon au lait de chaux ou par une peinture

minérale. Ce badigeon sera généralement de teinte foncé. Les coffrets concessionnaires (EDF, GDF…) seront mis en peinture de la même teinte que le soubassement.



Percements Les percements d’origine, ainsi que ceux modifiés qui n’altèrent pas la composition de la façade, seront conservés. Les percements profondément modifiés qui nuisent à la composition de la façade pourront être restitués d’après les traces éventuellement conservées de leur disposition d’origine, ou conformément aux dispositions relevées sur des édifices de référence avoisinants. Les modifications des percements d’origine seront interdites dans le cas d’un élargissement de la baie ou d’un abaissement du niveau du linteau. Dans le cas d’un regroupement de plusieurs maisons à l’intérieur d’un rang bâti, la lisibilité des percements d’origine sera conservée, en particulier si la distribution intérieure est modifiée.

Réseaux de distributions Lorsqu’ils ne pourront pas être installés à l’intérieur du bâti, non visibles du domaine public, les compteurs EDF/GDF seront encastrés dans la maçonnerie de la façade lorsque celle-ci est à l’alignement sur rue. Ceux-ci seront généralement implantés au niveau du soubassement. Leur implantation et leur protection seront réalisées en fonction de la composition des matériaux et des couleurs de la façade

Menuiseries Elément de la façade, traditionnellement peintes, les fenêtres sont généralement à deux vantaux et à impostes vitrées. Les portes d’entrées, les portes et les fenêtres présentent parfois des encadrements moulurés en bois. Les volets qui occultent les baies du rez-de-chaussée sont de trois types :

volets pleins composés de larges planches verticales assemblées et confortées par des traverses en bois.

volets persiennés ornés d’un motif ajouré en partie haute volets roulants en bois

Fenêtres et portes La restauration ou le remplacement des fenêtres, portes d’entrée et encadrement de baies, s’effectuera suivant les dispositions de menuiserie traditionnelle encore en place ou d’après les menuiseries du bâti de référence. La restauration de la porte d’entrée est fortement préconisée avec la préservation des éléments de ferronnerie d’origine de celle-ci. Les menuiseries en matériaux modernes de substitution seront autorisées sous réserve de respecter :

les dispositions traditionnelles des fenêtres et des portes à imposte vitrée, les dimensions et les profils des menuiseries traditionnelles.

Volets

La restauration ou le remplacement des volets à rez-de-chaussée s’effectuera suivant les dispositions de menuiseries du bâti de référence.

Pour l’occultation des baies, les volets seront en bois, pleins ou persiennés. Les volets roulants seront autorisés sous réserve que le coffre soit fixé à l’intérieur de la maçonnerie et ne fasse pas saillie dans le tableau de la baie. Dans le cas d’une impossibilité technique, le coffre sera placé dans l’épaisseur du tableau de la baie et caché par la mise en place d’un lambrequin ouvragé en bois. Les volets à écharpe seront interdits.



Les menuiseries seront homogènes sur la totalité du bâti. Elles seront peintes dans les tonalités de la palette des couleurs utilisées à Lille, les finitions bois et blanches, lasure ou vernis étant proscrits. Dans le cas d’un regroupement de plusieurs maisons à l’intérieur d’un rang bâti, l’unité architecturale de la façade sera confortée par l’homogénéité des menuiseries.

Ferronneries

Les ouvrages en ferronnerie des maisons sont essentiellement constitués par les grilles de soupiraux et les ancres au registre décoratif simple. Les garde-corps, ancres, et grilles de soupiraux des maisons de ville, grilles et portails des maisons de maîtres sont ornés de motifs décoratifs qui soulignent la composition de la façade. La restauration des éléments altérés, le remplacement ou la restitution d’ouvrages de ferronnerie s’effectuera suivant les dispositions anciennes ou avoisinantes conservées. Après brossage, décapage et traitement anti-corrosion, les ouvrages de ferronnerie seront protégés par une peinture dont la tonalité sera choisie dans la palette des couleurs traditionnelles de Lille.

Toiture

Diagnostic

Profil Les maisons de ville les plus anciennes comportent une toiture à deux pans, qui demeure la forme principale. Cependant, le comble brisé constitue la disposition dominante des maisons plus récentes. Le profil des toitures en bâtière perdure néanmoins à l’époque industrielle, en particulier dans quelques opérations de lotissement ouvrier. Les tabatières et les lucarnes disposées dans le brisis du comble soulignent le rythme des travées de la façade. Les lucarnes sont mises en œuvre en appui sur le mur de façade.

Percements Dans le parcellaire très étroit, ou dans le parcellaire large des maisons de ville, les tabatières et les lucarnes sont parfois centrées par rapport à la façade. Traditionnellement la travée latérale correspondant à la porte d’entrée ne comporte pas de percement en toiture.

Chéneaux Les gouttières des constructions sont essentiellement réalisées en chéneau. A l’origine, ces chéneaux sont généralement réalisés en bois (souvent moulurés) et peints. L’étanchéité est réalisée par la mise en place d’éléments zinc soudés.

Matériaux Le matériau de couverture traditionnellement utilisé est la tuile en terre cuite petit moule ou l’ardoise naturelle particulièrement au niveau du brisis. A l’occasion de restaurations ou de modifications de toitures, ces matériaux ont pu être remplacés par des matériaux de substitution.


La réfection concerne la remise en état de tous les ouvrages de toiture avec pour résultats la conformité avec les prescriptions détaillées ci-dessous.



La révision a pour objet la remise en état d’éléments de toiture non conforme aux prescriptions détaillées ci dessous ou ne remplissant plus leur fonction par exemple : ouvrages annexes tel que zinguerie, pénétration, etc…

Profil

Les dispositions anciennes de toiture ainsi que les toitures modifiées qui n’altèrent ni la volumétrie d’origine du bâti ni la composition de ses façades, seront conservées dans le respect des gabarits avoisinants. Les toitures profondément modifiées pourront être restituées conformément aux dispositions relevées sur des édifices de référence, en particulier dans le cas d’un remplacement complet de la charpente.

Percements

Les dispositions anciennes de lucarnes seront conservées. Elles serviront de référence pour toute restauration. Dans le cas d’un regroupement de plusieurs maisons à l’intérieur d’un rang bâti, les fenêtres de toit seront autorisées sous réserve d’être positionnées dans le brisis du comble et de ne pas être saillantes. Leur implantation respectera le rythme des travées de la façade et leur nombre sera inférieur au nombre des travées.

Les verrières sur les versants de toiture sur rue sont proscrites.

Chéneaux La restauration du chéneau ou son remplacement s’effectuera suivant les dispositions anciennes ou avoisinantes conservées. Dans le cas d’un chéneau bois, la restauration par ponçage, traitement hydrofuge et mise en peinture sera privilégié. La tonalité de la peinture sera choisie dans la palette des couleurs traditionnelles de Lille. La révision de l’étanchéité zinc sera systématique.

Matériaux

Les couvertures existantes en tuiles en terre cuite petit moule et en ardoise naturelle seront conservées. Dans le cas du remplacement par un autre matériau, la tuile en terre cuite rouge non vieillie ou l’ardoise naturelle seront utilisées lors de la restauration de la couverture. Le choix du matériau, tuile en terre cuite rouge non vieillie ou ardoise naturelle, s’effectuera en référence à la typologie architecturale. La restauration et l’entretien des couvertures en tuiles en terre cuite rouge non vieillie, privilégiera les techniques traditionnelles de mise en œuvre de ce matériau : tuile faîtière, solin au mortier de chaux, à l’utilisation du zinc pré-patiné.

Collecte des eaux pluviales

La collecte des eaux pluviales sera la plus rationnelle possible afin de ne pas multiplier les évacuations dont la disposition n’altèrera pas la composition des façades. Collecte et évacuation des eaux pluviales seront en zinc, cuivre ou fonte.

Souches de cheminée

Les souches traditionnelles seront conservées et restaurées dans leurs dimensions, formes et matériaux d’origine. Dans le cas d’un regroupement de plusieurs maisons à l’intérieur d’un rang bâti, les souches nouvelles seront réalisées en partie haute de la toiture près du faîtage.

Antennes

Les antennes sur mâts et les antennes paraboliques ne sont autorisées que dans le cas où elles ne sont pas visibles du domaine public. Si cette implantation n’est pas possible, la



discrétion sera recherchée par l’implantation, le matériau et la couleur. Dans tous les cas, l’implantation en façade est proscrite.

Devantures commerciales

Diagnostic Certaines constructions accueillent (ou accueillaient) un commerce au rez-de-chaussée. Les devantures commerciales les plus anciennes sont généralement composées d’un ensemble menuisé avec allège et d’un encadrement mouluré bois. D’autres variations de devantures plus récentes peuvent être repérées comme une vitrine toute hauteur ou des menuiseries aluminiumns.


Emprise de la devanture

Tout projet de devanture commerciale devra être présenté sur l’immeuble support entièrement dessiné, et accompagné des photos des deux immeubles contigus. En hauteur, l’emprise maximum sera limitée au niveau du plancher haut du rez-de-chaussée. En largeur, dans le cas de percement des étages en travées régulières, l’emprise maximum sera limitée au niveau des fenêtres des dernières travées de l’étage. Dans le cas de percement irrégulier des étages, les devantures seront implantées au maximum à 30 cm pour les devantures en feuillure et à 15 cm pour les devantures en applique des limites latérales du bâtiment. Dans le cas où plusieurs immeubles contigus sont affectés à une même activité, le rez de chaussée de chaque unité parcellaire sera traité indépendamment pour laisser apparaître le rythme vertical du découpage parcellaire. La devanture sera recoupée par des éléments menuisés ou maçonnés afin de créer un rythme en harmonie avec les trumeaux et les baies des différentes façades.

Devanture en feuillure

Dans tous les cas où la maçonnerie du rez-de-chaussée de l’immeuble aura été réalisée pour être en vue, les devantures seront réalisées en feuillure laissant apparents les piedroits et les piles de l’immeuble qui seront traités dans le même matériau et dans la continuité de la façade. La devanture sera implantée dans l’épaisseur de la façade en retrait du nu de la façade, avec un minimum de 10 à 15 cm, afin de mettre en valeur le traitement de la maçonnerie. Les encadrements seront réalisés en bois peint, soit en métal peint, dans des proportions en rapport avec celles des autres menuiseries de l’immeuble. Les caissons abritant une grille ou un store banne seront obligatoirement pris en tableau ou en intérieur. Aucune saillie par rapport à la maçonnerie de l’immeuble ne sera admise.

Devanture en applique

Si la maçonnerie de l’immeuble n’a pas été réalisée pour être vue, la devanture sera appliquée sur la façade et sera constituée d’un ensemble menuisé, en bois ou en métal. Elle sera implantée à 15 cm minimum des façades mitoyennes afin de dégager le passage d’une descente d’eaux pluviales et de marquer le rythme des façades successives. La saillie maximum par rapport au nu de l’immeuble sera de 15 cm pour les pilastres et de 20 cm pour les entablements, bandeaux, caissons de volets roulants ou stores bannes. Le recouvrement des saillies en chaume, en tuile ou toute autre imitation de matériau de couverture est interdit.



Volumétrie

Transformations sur le bâti

Un bâti dont les dispositions architecturales anciennes ont été altérées, ne pourra pas faire l’objet de transformations ou modifications autres que celles destinées à la restitution des dispositions anciennes, ou à une modification très partielle de l’état existant, si elles ne compromettent pas une restitution ultérieure des dispositions architecturales anciennes. Ces travaux devront se réaliser, dans tous les cas en harmonie de matériaux, de couleurs et de mise en œuvre avec les matériaux traditionnels.

Transformations dans le volume bâti existant

La transformation en logements de locaux auparavant non affectés à cet usage

pourra être effectuée. Ceci pourra concerner en particulier les parties communes des immeubles (combles, escaliers…) qui pourront être privatisées pour la restructuration des logements restaurés.

Par ailleurs, il pourra être souhaitable de réaliser des trémies entre niveaux afin de favoriser le regroupement des petits logements, et de créer des mezzanines.

Enfin, le regroupement de deux immeubles situés sur des parcelles contigües pourra être envisagé, dans le but de créer des logements plus spacieux.

2-Les parties privatives

Les travaux prescrits auront pour objet :

D’améliorer le niveau de confort des logements et de tous les locaux d’hébergement, de les mettre aux normes de sécurité, d’hygiène et d’habitabilité en vigueur

D’améliorer et mettre aux normes de sécurité et d’hygiène en vigueur tous les locaux d’activités commerciales et de services

De rationaliser l’espace habitable par une redistribution des logements notamment au regard du confort et du respect de l’environnement

La réglementation impose le respect de différentes normes techniques lors de la réalisation de travaux d’amélioration dans un logement et plus généralement détermine le niveau des prestations requises pour la sécurité, la salubrité, l’équipement, l’isolation et le confort des immeubles, logements, pièces isolées.

Certaines dispositions doivent donc être étudiées et respectées lors de la préparation d’un projet de réhabilitation et bien évidemment lors de sa mise en œuvre.

En particulier, il convient de se rapprocher des caractéristiques demandées par la réglementation en vigueur pour les locaux neufs (laquelle doit impérativement être respectée pour les éléments d’équipements crées : VMC par exemple),

Les points ci-après détaillés devront être pris en compte dans l’élaboration des projets de réhabilitation des parties privatives des immeubles.

Mise aux normes des logements

Normes générales relatives à la sécurité, à la salubrité et à l'équipement de l'immeuble



Etanchéité

Les sols, murs, seuils, plafonds seront protégés contre les eaux de ruissellement, les infiltrations et les remontées d'eau.

Parties communes

Le gros œuvre (murs, charpentes, escaliers, planchers, balcons) devra être en bon état d'entretien. La couverture sera étanche. Les souches de cheminées, les gouttières, les chéneaux, les descentes d'eau pluviale et les ouvrages accessoires seront en bon état. Les menuiseries extérieures seront étanches et en bon état. Les cours et courettes, les accès et les circulations en cave, ainsi que les combles seront dégagés et en bon état d'entretien.

Canalisations

Les canalisations d'eau, les appareils qui leur sont raccordés et les réservoirs seront établis de manière à éviter la pollution du réseau de distribution, notamment par les eaux usées et les eaux-vannes. Les canalisations d'eau potable desservant les logements assureront la permanence de la distribution avec une pression et un débit suffisants et seront branchés au réseau public de distribution. Les canalisations en plomb seront supprimées. Le bâtiment devra être raccordé en rejet direct au réseau communautaire si celui-ci le permet.

Redistribution des logements dans le volume existant

La restauration des logements donnera lieu chaque fois que l’opportunité en sera reconnue à une redistribution des pièces des logements pour rationaliser le plan des cellules habitables afin de les rendre salubres et confortables ; ces redistributions tendront notamment :

A favoriser le regroupement des petites pièces, la suppression des corridors, des cloisonnements superflus, le regroupement des petits appartements d’un même niveau (ex : transformation de deux logements « avant » et « arrière » en un logement traversant) ;

A favoriser l’éclairement des pièces, qui pourra engendrer une rationalisation des circulations verticales (modification ou déplacement des trémies) ;

A assurer la ventilation des pièces, en prévoyant, le cas échéant une ventilation mécanique des pièces humides ;

A améliorer l’organisation des pièces techniques (toilettes, salle de bain, cuisine) par rapport aux pièces de vie (salon, salle à manger) et pièces de nuit (chambres) Ŕ par exemple, suppression des toilettes et salle de bains en fond de parcelle pour les installer au même niveau que les chambres.

Normes relatives à la sécurité, à la salubrité et à l'équipement des logements ou des pièces isolées

Normes dimensionnelles

Un logement comprendra des pièces principales destinées au séjour et au sommeil, et des pièces de service telles que cuisines, salle d'eau, cabinets d'aisance, buanderies, débarras, séchoirs ainsi que, le cas échéant, des dégagements et des dépendances.



Il comportera au moins une pièce principale et une pièce de service (soit salle d'eau, soit cabinet d'aisance), un coin cuisine pouvant éventuellement être aménagé dans la pièce principale.

Un local à usage d'habitation ne comportant pas d'équipement destiné à faire la cuisine est considéré comme une pièce isolée. La surface habitable d'un logement est égale ou supérieure à 16 mètres carrés, celle d'une pièce isolée à 9 mètres carrés. La surface habitable d'un logement ou d'une pièce est la surface de plancher construit, après déduction des surfaces occupées par les murs, cloisons, marches et cage d'escaliers, gaines, ébrasement de portes et de fenêtres.

La hauteur sous plafond des pièces principales, des pièces isolées et de la cuisine est égale au moins à 2,20 mètres.

Ouverture et ventilation

Toutes les pièces principales des logements et les pièces isolées seront pourvues d'ouvertures donnant à l'air libre. La ventilation des logements et des pièces isolées sera générale et permanente.

Lorsqu'un local, tel que la cuisine, le cabinet d'aisance, la salle d'eau ne disposera pas de fenêtre, il devra être pourvu d'un système d'évacuation de l'air vicié débouchant à l'extérieur du bâtiment, tel que gaine de ventilation à tirage naturel (verticale) ou mécanique (horizontale ou verticale), complété éventuellement par des dispositifs de ventilation dans les pièces principales.

Installation de la cuisine ou du coin cuisine

La pièce à usage de cuisine ou le coin cuisine comportera un évier avec siphon, raccordé à une chute d'eaux usées sur lequel est installée l'eau potable (chaude et froide). La pièce à usage de cuisine ou le coin cuisine sera aménagé de manière à pouvoir recevoir un appareil de cuisson (à gaz ou électrique) suivant les conditions réglementaires en vigueur.

Installation du gaz et de l'électricité

Les nouvelles canalisations de gaz et la ventilation (haute et basse) des pièces où le gaz est utilisé seront conformes aux textes réglementaires en vigueur. Le logement ou la pièce isolée sera pourvu d'une alimentation électrique, conforme aux besoins normaux de l'utilisateur d'un local d'habitation.

Équipement sanitaire

Tout logement comportera : Un W.-C. intérieur, avec cuvette à l'anglaise et chasse d'eau ; dans le cas de fosse étanche, la chasse d'eau pourra être remplacée par un simple effet d'eau. Dans les logements de plus de deux pièces principales, le W.-C. sera séparé de la cuisine et de la pièce où sont pris les repas par un sas.

Une salle d'eau avec installation d'une baignoire ou d'une douche et un lavabo alimentés en eau courante chaude et froide. Toutefois, les logements d'une ou deux pièces principales pourront ne comporter :

Qu'une pièce où sera situé un W.-C. avec cuvette à l'anglaise et chasse d'eau ne communiquant pas directement avec la cuisine ainsi qu'un lavabo avec eau chaude et froide.

Ou qu'une salle d'eau (ou un coin douche) qui sera situé dans une pièce de service, le cabinet d'aisances à usage privatif étant situé à l'étage ou à un demi palier de distance.



La pièce isolée sera équipée au minimum d'un lavabo avec eau courante chaude et froide et comportera l'usage d'un cabinet d'aisances collectif, desservant au plus cinq chambres.

Chauffage Les équipements de chauffage, comporteront un dispositif de réglage automatique de température. Si le logement ou la pièce isolée est dépourvue de chauffage central individuel ou collectif, il devra cependant comporter :

Dans les logements de moins de trois pièces principales, un dispositif, en sus des appareils nécessaires à la cuisine, choisi parmi les suivants :

o Radiateur à gaz fixe avec évacuation des gaz brûlés par ventouse ou raccordement à un conduit d'évacuation des gaz brûlés

o Un appareil électrique fixe.

Dans les logements de trois ou quatre pièces principales, deux dispositifs au moins, si possible du même type.

Dans les logements de cinq pièces principales et plus, trois dispositifs au moins, si possible du même type.

La pièce isolée est pourvue de l'un des dispositifs énumérés ci-dessus. Ces dispositifs permettront d'assurer une température suffisante dans chacune des pièces.

Neutralisation des peintures au plomb

Les peintures au plomb seront neutralisées. Des travaux consistant à supprimer toutes les sources de plomb dans le logement seront à mettre en œuvre. Elles consistent, par exemple, en la pose de placoplâtre pour le recouvrement des murs et cloisons, en la pose de panneaux de bois pour les boiseries et en le décapage chimique pour ramollir les peintures par imprégnation chimique (afin de permettre le décapage des surfaces).

V-LES PRESCRIPTIONS PARTICULIERES


V-LES PRESCRIPTIONS PARTICULIERES DE TRAVAUX

IV-A-PRINCIPE 1-Définition Les prescriptions particulières concernent tous les travaux spécifiques à envisager au vu de la configuration, de l’état et de la qualité de l’immeuble pour la restitution, la restauration, la préservation du patrimoine architectural et urbain du quartier de Wazemmes. Ces dernières prescriptions pourront porter indifféremment sur les parties privatives et communes (façades et toitures) des logements ou tout autre local concerné dans l’immeuble, et les constructions parasites en fond de parcelle (curetage, démolitions à prévoir). En effet, des démolitions des constructions parasites pourront être demandées aux propriétaires, dans le but d’améliorer la qualité urbaine des cœurs d’îlots, de limiter les vis à vis et de générer des espaces de qualité réellement appropriables par les propriétaires. 2-Façades sur fonds de parcelle Les démolitions envisagées dans les fonds de parcelles en vue d’améliorer l’éclairement des constructions principales restaurées et de valoriser le bâtiment réhabilité par dé-densification, vont éventuellement révéler des façades à l’arrière des bâtiments, aveugles en partie, ou des murs pignons. Il sera nécessaire de reprendre ces façades dégagées par les démolitions. IV-B LES FICHES IMMEUBLES 1-Méthodologie La déclaration d’utilité publique concerne les travaux de restauration prescrits par immeuble et qui seront notifiés par le concessionnaire de l’opération d’aménagement aux propriétaires des immeubles concernés. Des fiches individualisées énoncent, pour chacun des immeubles, un certain nombre de détails caractérisant le bien. Sur chaque fiche, est situé l’immeuble dans la ville, le quartier et le programme de DUP de travaux. L’adresse de l’immeuble est indiquée, avec la référence cadastrale de la parcelle. La catégorie de l’immeuble sera définie par la terminologie suivante : maison ouvrière, maison de ville, immeuble de rapport. On mentionnera également son affectation : habitation, mixte. Si l’immeuble est frappé d’une servitude particulière ou d’un arrêté préfectoral d’insalubrité, celui-ci sera indiqué. Le nombre de niveaux de l’immeuble, l’occupation du fond parcelle, informations issues des plans de cadastre ou simplement suite à l’observation du bien seront également indiquées. Il sera précisé clairement dans chaque fiche immeuble la nécessité ou non de procéder à des démolitions Ŕ reconstitutions. Il sera aussi précisé si l’immeuble est occupé de manière individuelle ou collective. Mention sera faite d’éventuels éléments architecturaux particuliers présents sur la façade.

V-LES PRESCRIPTIONS PARTICULIERES


2-Les fiches établies pour chaque immeuble

V - PRESCRIPTIONS PARTICULIERES DE TRAVAUX

Arrêté d'insalubrité sur l'immeuble X

Immeuble inscrit à l'I.P.A.P

Ravalement

PARTIES COMMUNES

Dans le cas d'un immeuble inscrit à l'I.P.A.P (Inventaire du Patrimoine Architectural et Paysager), se conformer à la réglementation du P.L.U (Plan Local d'Urbanisme) en vigueur

PRESCRIPTIONS GENERALES

Prescriptions générales

FaçadeFaçade brique apparente.

Référence cadastre

CARACTERISTIQUES GENERALES DE L'IMMEUBLE

Typologie du bâti:

RZ 0386

Adresse

Etat des lieux

LILLEWAZEMMES

PROGRAMME N°1 DE TRAVAUX DECLARES D'UTILITE PUBLIQUE

Maison de ville à usage d'habitation. Logements collectifs. Rez-de-chaussée + 2 étages + combles. 3 travées de baies et une entrée latérale droite.

Elément d'un rang bâti.

Eléments caractéristiques:

10, Rue Carpeaux

Volets battants. Bois (RDC). Teinte: marron.

Autre

En cas de remplacement des clôtures, ferronneries, fenêtre, portail, portes et volets, se conformer à la réglementation en vigueur

Modénatures / Elements de

décors

Modénatures maçonnées en cordon de brique sur chant.Ravalement

Prescriptions

Menuiseries Autres

Mise en peinture après remise en état

PortesPorte d'entrée bois moulurée. Imposte vitrée. Teinte: marron. A conserver. A restaurer à

l'identique.

Mise en peinture après remise en étatOccultations

Cour

FenêtresFenêtres bois. 2 ouvrants. Imposte vitrée. Teinte: marron.

PARTIES PRIVATIVESEtat des lieux

Logements

Interdiction d’habiter irrémédiable datant du 20/04/2006 sur l’ensemble de l’immeuble (2 logements). Présence de plomb accessible, forte humidité, absence d’aération, moyen de chauffage non conforme, présence de cafards, installation électrique non conforme, sanitaires non conformes, menuiseries vétustes. Cf. Arrêté déclarant l'insalubrité.

Mise aux normes d'habitabilité, de confort, d'hygiène, de santé et de

sécurité.

PRESCRIPTIONS PARTICULIERESEtat des lieux


Ravalement

Révision

BaiesAppareillage des cintres en plate bande.

Fond de parcelle occupé.

Ravalement

Toiture 2 pans. Chéneau bois. Teinte: marron.

Soubassement

Démolition des constructions parasites

Autre

PRESCRIPTIONS PARTICULIERES

Soubassement pierre peinte. Teinte: bleu.

Toiture

Programme numéro 1 de travaux déclarés d'utilité publique - Ville de Lille - Quartier Wazemmes - Octobre 2010 38


Arrêté d'insalubrité sur l'immeuble

Immeuble inscrit à l'I.P.A.P X






PX 0155 50, Rue Esquermes

Adresse

LILLEWAZEMMES


Façade pierre peinte Teinte: blanc Façade brique peinte (R+1/R+2) en

Immeuble d'angle.Immeuble de rapport à usage d'habitation et de commerce. Logements collectifs. Rez-de-chaussée + 2 étages + combles. 7 travées de baies (sur le Boulevard Montebello). 2 travées de baies (sur la rue d'Esquermes).

PARTIES COMMUNESEtat des lieux Prescriptions générales

Typologie du bâti:

Menuiseries Autres

Vitrine RDC aluminium. En tableau. Teinte: gris.



décors

Ensemble de la façade de type néo-classique. Gardes-corps (R+1).Ravalement

AutreStatuette sur l'angle de l'immeuble.

Restauration

FenêtresFenêtres bois. Imposte vitrée (R+1). Imposte bouchée (R+2). Teinte: blanc.

Remplacement

PortesPorte de garage bois moulurée. Teinte: blanc.

Mise en peinture

Occultations

Logements Mise aux normes d'habitabilité, de confort, d'hygiène, de santé et de sécurité.

PRESCRIPTIONS PARTICULIERESEtat des lieux Prescriptions


AutreEnsemble de la façade de type néo-classique.

Ravalement

PARTIES PRIVATIVESEtat des lieux Prescriptions générales

Soubassement

ToitureBrisis. Lucarnes simples. Chéneau bois mouluré. Teinte: blanc.

Révision

Baies

CourFond de parcelle occupé. Démolition des constructions

parasites

FaçadeFaçade pierre peinte. Teinte: blanc. Façade brique peinte (R+1/R+2) en remplissage. Teinte: rouge. Ravalement





PR 0063

Adresse

69, Rue de la Justice

LILLEWAZEMMES


Maison de ville à usage d'habitation. Logement individuel. Rez-de-chaussée + 2 étages + combles. 2 travées de baies (sur cour Morelle). 3 travées de baies et une entrée latérale gauche (sur rue de la Justice).

Immeuble d'angle.






Typologie du bâti:


Façade enduit Teinte: gris



décors

Autre

PortesPorte d'entrée bois moulurée. Imposte vitrée. Teinte: marron. A conserver. A restaurer à

l'identiqueMenuiseries

Autres


Logements

Humidité, absence d’aération, sanitaires non conformes. Mise aux normes d'habitabilité, de confort, d'hygiène, de santé et de

sécurité.

Cour

Autre

Soubassement

Modifications des proportions et des rythmes.Reprise

ToitureToiture en croupe. Chéneau bois. Teinte: marron.

Révision

Baies



OccultationsVolets roulants (RDC). Coffres extérieurs. PVC. Teinte: Blanc.

Suppression existant

Prescriptions

FenêtresFenêtre RDC (non-visible). Fenêtres bois (R+1/R+2). 2 ouvrants. Toute hauteur. Teinte: marron. Remplacement. Mise en

peinture après remise en état

FaçadeFaçade enduit. Teinte: gris.

Reprise





35, Rue des Meuniers

LILLEWAZEMMES


Maison de courée.




Typologie du bâti:

RZ 0256

Adresse

Maison de courée à usage d'habitation. Logements collectifs. Rez-de-chaussée + combles.



FaçadeFaçade enduit. Teinte: blanc.

Reprise




décors

AutreEnsemble fortement dégradé.

Reprise


Occultations

Portes


Etat des lieux Prescriptions générales

Logements

Interdiction d’habiter remédiable datant du 25/06/1982 sur les 13 logements et parties communes (sur l’ensemble 33/35/35Bis/37 rue des Meuniers). Hauteur sous plafond insuffisante, surfaces trop petites, forte humidité, absence d’aération, installation électrique non conforme, commun en mauvais état. Cf. Arrêté déclarant l'insalubrité.


sécurité.

Autre

Réfection

Prescriptions

Cour

Baies

ToitureToiture 2 pans. Fenêtres de toit encastrées dans un pan.

Soubassement

Menuiseries Autres

Fenêtres

Ensemble fortement dégradé.Reprise

PARTIES PRIVATIVES





Reprise

PARTIES COMMUNES




FaçadeFaçade enduit. Teinte: blanc.



Typologie du bâti:

RZ 0258

Adresse

Etat des lieux

LILLEWAZEMMES


Maison de courée à usage d'habitation. Logements collectifs. Rez-de-chaussée + combles.

Maison de courée.


35 Bis, Rue des Meuniers


Reprise



décors

Prescriptions

Menuiseries Autres

Portes

Occultations

Cour

Fenêtres

PARTIES PRIVATIVESEtat des lieux

Logements



sécurité.



Réfection

Baies

Reprise

Toiture 2 pans. Fenêtres de toit encastrées dans un pan.

Soubassement



Toiture



Arrêté d'insalubrité irrémédiable sur l'immeuble X




Matériaux de parement (RDC). Pierre collée. Teinte: jaune. Façade enduit. Teintes: beige et blanc. Reprise

Elément d'un rang bati. Servitude d'accès à une courée.




Typologie du bâti:

RZ 0259

Adresse

37, Rue des Meuniers

Soubassement

Façade

LILLEWAZEMMES


Immeuble de rapport à usage d'habitation. Logements collectifs. Rez-de-chaussée + 2 étages + combles. 5 travées de baies et une entrée centrale.


A remplacer (porte bois pleine peinte)



sécurité.


Logements

Fenêtres bois. Teinte: marron. Fenêtres PVC. Teinte: Blanc. 2 ouvrants. Imposte vitrée.


Remplacement


Soubassement

BaiesModification des proportions et des rythmes. Encadrements des baies cimentés (R+1/R+2).

Reprise. A conserver. A restaurer à l'identique

PARTIES PRIVATIVES


Autre

ToitureBrisis. Fenêtres de toits encastrées dans le brisis. Chéneau bois. Teinte: marron. Révision

Cour

OccultationsVolets roulants (RDC/R+2). Coffres extérieurs (RDC). Coffres intérieurs (R+2). PVC. Teinte: Blanc.

Suppression existant (RDC). Mise en peinture (R+2) après

remise en état

Fenêtres

Autre

PortesPorte bois. Imposte bouchée. Teinte: rouge.


Menuiseries Autres


décors




Immeuble inscrit à l'I.P.A.PDans le cas d'un immeuble inscrit à l'I.P.A.P (Inventaire du Patrimoine Architectural et Paysager), se conformer à la réglementation du P.L.U (Plan Local d'Urbanisme) en vigueur



Façade

Adresse

LILLEWAZEMMES


Maison ouvrière à usage d'habitation. Logements collectifs. Rez-de-chaussée + 2 étages + combles. 3 travées de baies et une entrée latérale droite.





Typologie du bâti:

RZ 0260 39, Rue des Meuniers

Façade brique apparente.Ravalement

Autre



PortesPorte d'entrée bois. Imposte vitrée. Teinte: marron. A remplacer (porte bois pleine

peinte)




PARTIES PRIVATIVES

BaiesModification. Pose de linteaux horizontaux (RDC). Encadrements bois moulurés (RDC). Teinte: Bleu.

A conserver. A restaurer à l'identique

SoubassementSoubassement pierre naturelle. Teinte: gris.

Ravalement

Toiture

Autre

Brisis. Fenêtres de toits encastrées dans le brisis. Chéneau bois. Teinte: marron. Révision


parasites


décors


FenêtresFenêtres PVC. 2 ouvrants. Imposte vitrée. Teinte: blanc. Mise en peinture après remise

en état

OccultationsVolets roulants. Coffres intérieurs. PVC. Teinte: Blanc.

Mise en peinture. Pose de lambrequins

Menuiseries Autres







FaçadeFaçade brique peinte. Teinte: blanc (RDC/R+1), jaune (R+2).

Ravalement



PARTIES COMMUNES

41, Rue de Mexico

LILLEWAZEMMES


PW 0474

AdresseRéférence cadastre

Maison de ville à usage d'habitation. Logements collectifs. Rez-de-chaussée + 2 étages + combles. 2 travées de baies et une entrée latérale gauche.



Typologie du bâti:

Logements

Visite du SCHS datant du 20/01/2010 sur 2 des logements et parties communes. Forte humidité, développement de moisissure, moyen de chauffage inadapté, menuiseries vétustes et suroccupation. Cf. Arrêté déclarant l'insalubrité.


sécurité.


FenêtresFenêtres. 2 ouvrants.Toute hauteur. Bois (RDC). PVC (R+1/R+2). Teinte: blanc. Mise en peinture après remise

en état


Occultations

Volets roulants. Coffre intérieur (RDC). Coffres extérieurs (R+1/R+2). PVC. Teinte: Blanc.

Mise en peinture. Pose de lambrequins (RDC).

Suppression existants (R+1/R+2)

Autre


décors


Autre


Toiture 2 pans. Chéneau bois mouluré. Teinte: blanc.Toiture

Soubassement

Cour

BaiesEncadrements bois moulurés (RDC). Teinte: vert. A conserver. A restaurer à

l'identique

Soubassement pierre peinte. Teinte: blanc.Ravalement

Révision



Etat des lieux Prescriptions généralesPARTIES PRIVATIVES

PortesPorte d'entrée bois moulurée. Imposte vitrée. Teinte: vert.

A conserver et restaurer

Menuiseries Autres





PW 0053

Adresse

48, Rue de Mexico

LILLEWAZEMMES





Typologie du bâti:


Immeuble de rapport à usage d'habitation. Rez-de-chaussée + 2 étages + combles. 3 travées de baies (sur la rue de Mexico). 1 travée de baies et une entrée sur l'angle. 2 travées de baies (sur la rue d'Ennetiéres).

Immeuble d'angle.



Façade brique apparente



décors

Modénatures maçonnées en frise crénelée. En cordon de brique sur chant.Ravalement

AutreTrace d'un commerce (RDC). Parties murées. Immeuble vide.

Occultations

PortesPorte non visible.

LogementsImmeuble vacant. Mise aux normes d'habitabilité, de confort, d'hygiène, de santé et

de sécurité.


Prescriptions

FenêtresFenêtre RDC (non-visible). Fenêtres bois (R+1/R+2). 2 ouvrants. Imposte vitrée. Teinte: blanc. Remplacement

ToitureToiture en croupe. Chéneau bois. Teinte: marron.

Révision


parasites

SoubassementSoubassement pierre peinte. Teinte: gris.

Ravalement

BaiesModifications des rythmes et proportions. Appareillage des cintres avec alternance de matériaux.

Reprise. A conserver. A restaurer à l'identique

AutreTrace d'un commerce (RDC). Parties murées. Immeuble vide.

PARTIES PRIVATIVES

Menuiseries Autres

FaçadeFaçade brique apparente.

Reprise

Etat des lieux







LILLEWAZEMMES





Typologie du bâti:

PW 0077

Adresse




Façade brique peinte. Teinte: beige.Ravalement


21 Bis, Rue Newton / 1, Cour Demoy

PARTIES COMMUNESEtat des lieux

Maison de courée à usage d'habitation. Logement individuel. Rez-de-chaussée + 1 étage + combles. 2 travées de baies et une entrée latérale droite.

Façade

Menuiseries Autres



décors

AutreNon accessible.


Occultations

Non accessible.

PARTIES PRIVATIVES

Logements

Autre


Portes

Mise aux normes d'habitabilité, de confort, d'hygiène, de santé et de sécurité.

Fenêtres

Cour

Baies

Toiture

Etat des lieux Prescriptions


Soubassement






Ravalement



Typologie du bâti:

PW 0078

Adresse



FaçadeFaçade brique peinte. Teinte: beige.

LILLEWAZEMMES









Menuiseries Autres

Occultations

Portes




Fenêtres


Autre


décors

PARTIES PRIVATIVES

Non accessible.

Cour

Baies

Toiture

Soubassement





LILLEWAZEMMES





Typologie du bâti:

PW 0079

Adresse




Façade brique peinte. Teinte: beige.Ravalement





Façade

Menuiseries Autres



décors



Occultations

Non accessible.

PARTIES PRIVATIVES

Logements

Autre


Portes


Fenêtres

Cour

Baies

Toiture



Soubassement







Maison de courée à usage d'habitation. Logement individuel. Rez-de-chaussée + 1 étage + combles. 2 travées de baies et une entrée latérale gauche.

FaçadeFaçade brique peinte. Teinte: blanc.

Reprise






Typologie du bâti:

PS 0112

Adresse189, Rue des Postes / 16,

Cité des Postes

LILLEWAZEMMES




décors

Autre



de sécurité.

Menuiseries Autres

FenêtresFenêtre (RDC) non visible. Fenêtres bois. 3 ouvrants. Toute hauteur (R+1). Teinte: blanc. Remplacement

Brisis. Lucarne simple. Chéneau bois. Teinte: blanc.

AutreJardinet sur le devant.

PARTIES PRIVATIVES

Cour

Etat des lieux

PortesPorte bois moulurée. Imposte vitrée. Teinte: marron. A remplacer (porte bois pleine

peinte)



OccultationsVolets roulants (RDC). Coffres extérieurs. Bois. Teinte: marron. Suppression existant.

Remplacement entre ébrasement

Remise en état

BaiesModification des proportions (R+1).

Reprise

Toiture

SoubassementSoubassement cimenté. Teint: gris

Ravalement

Révision








FaçadeFaçade brique peinte. Teinte: beige.

Ravalement






Typologie du bâti:

PS 0127

Adresse189, Rue des Postes / 32,

Cité des Postes

LILLEWAZEMMES




décors

AutreUne porte condamnée.

Reprise



Menuiseries Autres

FenêtresFenêtres bois. 2 ouvrants. Toute hauteur. Teinte: noir.

Remplacement

Brisis. Fenêtre de toit encastrée dans le brisis. Chéneau bois. Teinte: marron.

AutreJardinet sur le devant.

PARTIES PRIVATIVES

Cour

Etat des lieux

PortesPorte d'entrée non-visible. A remplacer (porte bois pleine

peinte)



OccultationsVolets battants simple (RDC). Bois. Teinte: noir.

A restaurer à l'identique

Remise en état

Baies

Toiture

Soubassement

Révision





LILLEWAZEMMES







Typologie du bâti:

PS 0130

Adresse

Ravalement



Façade brique peinte. Teinte: beige.

189, Rue des Postes / 34, Cité des Postes



Façade

Menuiseries Autres



décors

Autre


PortesPorte d'entrée. Aluminium. Teinte: gris. A remplacer (porte bois pleine

peinte)

OccultationsVolet roulant. Coffre intérieur (R+1). PVC. Teinte: blanc. Suppression existant.

Remplacement entre ébrasement

FenêtresFenêtres PVC. 2 ouvrants. Imposte vitrée. Teinte: blanc.

Remplacement


Soubassement

Logements

Cour

Baies

ToitureBrisis. Lucarne simple. Chéneau bois. Teinte: marron.

Révision

Autre


Jardinet sur le devant.Remise en état






Adresse

Maison ouvrière à usage d'habitation. Logements collectifs. Rez-de-chaussée + 1 étage + combles. 4 travées de baies et une entrée sur la 3ème travée.



MY 0297

LILLEWAZEMMES





Typologie du bâti:

1, Rue Saint Bernard

Reprise



Façade avec alternance de brique apparente et de pierre naturelle. Teinte: blanc.Façade


OccultationsVolets battants simples. Bois (RDC). Teinte: rouge.

A restaurer à l'identique

Menuiseries Autres



décors

Autre

PARTIES PRIVATIVESPrescriptions générales


sécurité.


Fenêtres Remplacement


ToitureBrisis. Lucarnes simples dans le brisis. Chéneau bois mouluré. Teinte: marron.

Réfection

Reprise


PortesPorte d'entrée PVC ouvragée. Teinte: blanc. Porte de garage bois. Teinte: rouge.

A remplacer (porte bois pleine peinte)

Cour

Etat des lieux

Autre

Fenêtres bois. 2 ouvrants. Toute hauteur (R+1). Teinte: marron.

Logements

Humidité, absence d’aération, installation électrique non conforme.

Soubassement cimenté.

Baies

Soubassement


blanc.






Maison de ville à usage d'habitation. Logements collectifs. Rez-de-chaussée + 1 étage + combles. 3 travées de baies et une entrée latérale gauche.

FaçadeFaçade brique peinte. Teinte: ocre.

Ravalement






Typologie du bâti:

MY 0296

Adresse

3, Rue Saint Bernard

LILLEWAZEMMES




décors

Autre



Menuiseries Autres

FenêtresFenêtres PVC. 2 ouvrants. Impostes bouchées. Teinte: blanc. Mise en peinture.

Remplacement.


Brisis. lucarnes à devantures cintrées dans le brisis. Chéneau bois mouluré. Teinte: blanc.


Autre

PARTIES PRIVATIVES

Cour

Etat des lieux

PortesPorte d'entrée PVC moulurée. Imposte bouchée. Teinte: marron. A remplacer (porte bois pleine

peinte)



Occultations

Volets roulants. Coffres extérieurs. PVC. (RDC) Teinte: blanc. Suppression existant. Remplacement entre

ébrasement. Pose d'un lambrequin.

BaiesAppareillage des cintres en plate bande.

Ravalement

Toiture

Soubassement

Révision





LILLEWAZEMMES





Typologie du bâti:

PT 333

Adresse




Façade enduit. Teinte: blanc.Ravalement


268, Boulevard Victor Hugo


Immeuble de rapport à usage d'habitation. Logements collectifs. Rez-de-chaussée + 2 étages + combles. 3 travées de baies. Une entrée latérale gauche.

Façade

Menuiseries Autres



décors

Autre


Occultations

PARTIES PRIVATIVES

LogementsImmeuble vacant.

A conserver

Autre

Volets battants simples. Bois. Teinte: blanc.A restaurer à l'identique


PortesPorte d'entrée bois mouluré. Imposte vitrée. Teinte: vert.


FenêtresFenêtres bois. 2 ouvrants. Imposte vitrée. Teinte: blanc.

Mise en peinture

Fond de parcelle occupé. Démolition des constructions parasitesCour

BaiesEncadrements des baies bois (RDC). Encadrements des baies cimentés (R+1/R+2).

A conserver. A restaurer à l'identique

ToitureToiture 2 pans. Chéneau bois mouluré. Teinte: blanc.

Révision



SoubassementSoubassement pierre peinte. Teinte: gris.

Ravalement









RZ 0139 138, Rue de Wazemmes

Adresse

LILLEWAZEMMES


Façade enduit Teinte: beige

Elément d'un rang bâti. Maison de ville à usage d'habitation et commerce. Logements collectifs. Rez-de-chaussée + 2 étages. 4 travées de baies. Une entrée centrale. Une entrée latérale droite.


Typologie du bâti:

Menuiseries Autres

Vitrine PVC. En applique. Non visible.Remplacement



décors

AutreLe 3ème étage est détruit.

Reprise

FenêtresFenêtre PVC. 2 ouvrants. Imposte vitrée. Teinte: blanc.

Rempacement

PortesPorte d'entrée bois pleine. Imposte bouchée. A remplacer (porte bois pleine

peinte)

OccultationsVolets roulants. Coffres extérieurs. PVC. Teinte: blanc.

Remplacement


de sécurité.



AutreLe 3ème étage est détruit.

Reprise


Soubassement

ToitureBac acier provisoire suite à l'éfondrement du dernier étage.

Réfection

Baies


parasites

FaçadeFaçade enduit. Teinte: beige.

Reprise


VI-APPRECIATION SOMMAIRE DES DEPENSES D’ACQUISITION ET DE TRAVAUX

Programme numéro 1 de travaux déclarés d’utilité publique - Ville de Lille - Quartier Wazemmes - Septembre 2010 57


VI A ESTIMATION DOMANIALE GLOBALE ET FORFAITAIRE La présente estimation n’est valable que pour une acquisition amiable réalisable uniquement dans les conditions de droit privé.

Le montant global et forfaitaire des dépenses d’acquisition foncières s’élève à

DEUX MILLIONS D’EUROS

Ce chiffre ne tient pas compte des éventuelles indemnités d’éviction et/ou de transfert des activités commerciales

VI-B-EVALUATION GLOBALE ET FORFAITAIRE DES COUTS DE TRAVAUX 1-Estimation des coûts moyens de travaux Les coûts de travaux présentés ci-après constituent des coûts moyens par immeuble. Ils peuvent

varier en fonction de la typologie de l’immeuble, de l’importance des travaux à réaliser, du résultat des consultations des entreprises, voire de la réalisation des travaux par le propriétaire lui-même d’une

partie des travaux.

Ces montants sont donc donnés à titre indicatif.

Parties communes

Les travaux sur parties communes ont été estimés en fonction du type de travaux et de coûts moyens

de dépenses observés sur les quartiers anciens sur des chantiers menés dans le cadre de l’O.P.A.H.R.U. lilloise.

Parties communes (coût moyen par immeuble en HT)

Parties communes (coût moyen par immeuble HT) Montant en euros

Travaux de reprise de façade hors menuiseries 20 587,25 €

Travaux de reprise de façade avec menuiseries 35 354,17 €

Travaux de ravalement de façade hors menuiseries 6 791,54 €

Travaux de ravalement de façade av c menuiseries 21 558,21 €

Travaux de réfection de toiture 31 500,00 €

Travaux de révision d toiture 11 025,00 €

Parties privatives

Les travaux sur parties privatives ont été estimés à partir de ratios de coûts moyens de dépenses

observées sur les quartiers anciens sur des chantiers menés dans le cadre de l’O.P.A.H.R.U. lilloise. Ils

peuvent varier en fonction de l’importance de la réhabilitation et des modalités de réalisation. Les montants sont donnés à titre indicatif.



Parties privatives (coût moyen par immeuble HT) Montant en euros

Réhabilitation lourde 130 106,25 €

Réhabilitation légère 146 070,00 €

2-Dépenses de travaux

Parties communes

Parties communes Nombres d'immeubles Montant total

Travaux de reprise de façade 5 102 937,50 €

Travaux de ravalement de façade 14 88 290,00 €

Travaux de remplacement des menuiseries 6 10 800,00 €

Travaux de révision des menuiseries 13 255 000,00 €

Travaux de réfection de toiture 3 94 500,00 €

Travaux de révision de toiture 16 165 375,00 €

Parties privatives

Parties privatives Nombres d'immeubles Montant total

Ré abilitation lourde 8 1 040 850,00 €

Réhabilitation légère 11 1 460 700,00 €

Evaluation globale du montant de travaux

19 3 218 452,50 €

VII-DELAI D EXECUTION DES TRAVAUX


VII-DELAI D EXECUTION DES TRAVAUX

section

cadatrale

numéro de

parcellen° voie

délai

d'éxécution

RZ 386 10 rue Carpeaux 12 mois

PX 155 50 rue d' Esquermes 12 mois

PR 63 69 rue de la Justice 12 mois

RZ 256 35 rue des Meuniers 12 mois

RZ 258 35 Bis rue des Meuniers 12 mois



PW 474 41 rue Mexico 12 mois

PW 53 48 rue Mexico 12 mois

PW 77 21 Bis rue Newton / 1 Cour Demoy 12 mois



PS 112 189 rue des Postes / 16 cité des Postes 12 mois



MY 297 1 rue Saint Bernard 12 mois

MY 296 3 rue Saint Bernard 12 mois

PT 333 268 Boulevard Victor Hugo 12 mois

RZ 139 138 rue de Wazemmes 12 mois

voirie

VIII-DELIBERATION COMMUNAUTAIRE


VIII-DELIBERATION COMMUNAUTAIRE

quartier de wazemmes

Documents