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SECURITE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE EN CI: ETAT DES LIEUX, DEFIS ABIDJAN, 13 NOVEMBRE 2013 NUTRIMENTS DE QUALITE SUPERIEURE ET LE ROLE DES PROTEINES Dr NGORAN PATRICIA, Directeur Coordonnateur Programme National de Nutrition

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SECURITE ALIMENTAIRE ET

NUTRITIONNELLE EN CI:

ETAT DES LIEUX, DEFIS

ABIDJAN, 13 NOVEMBRE 2013

NUTRIMENTS DE QUALITE SUPERIEURE ET LE ROLE DES PROTEINES

Dr NGORAN PATRICIA, Directeur Coordonnateur

Programme National de Nutrition

PLAN DE PRESENTATION

Introduction/Notions de Base

Situation Nutritionnelle

Déterminants de la malnutrition

Politique Nutritionnelle

contribution du secteur agro alimentaire:

cas du soja

Défis

Conclusion

NOTIONS DE BASE (1)

Nutrition: processus par lesquels un être vivant transforme des

aliments pour assurer son fonctionnement répondre aux besoins de

l’organisme. les aliments sont ingérés, digérés, absorbés et utilisés par

l’organisme pour travailler, se déplacer, construire de nouvelles cellules

et tissus pour la croissance, la maintenance, la reconstitution, la

résistance et la lutte contre les infections), maintenir la santé et la vie.

Nutriments: Ce sont des substances chimiques provenant de la

transformation de l’aliment dans l’organisme.

- macronutriments sont des substances qui sont nécessaires en grande

quantité au bon fonctionnement de l’organisme tels que les glucides,

les protéines et les lipides ou corps gras.

- micronutriments sont des substances qui sont nécessaires en petite

quantité au bon fonctionnement de l’organisme tels que les vitamines

et les sels minéraux

NOTIONS DE BASE (2)

Sécurité alimentaire et nutritionnelle existe lorsque tous les êtres

humains ont, à tout moment, un accès physique, social et

économique à une nourriture en quantité suffisante et de qualité

appropriée en termes de variété, de diversité, de teneur en

nutriments et de sécurité sanitaire pour satisfaire leurs besoins et

leurs préférences alimentaires et peuvent ainsi mener une vie

saine et active, tout en bénéficiant d’un environnement sanitaire

et de services de santé, d’éducation et de soins adéquats. (FAO,

novembre 2011).

Sécurité Sanitaire des aliments tient compte de tous les risques

(microbiens, chimiques et physiques) tout au long de la chaine de

production susceptibles de porter préjudice à la santé du

consommateurs.

NOTIONS DE BASE (3)

alimentation équilibrée 3 éléments la caractérisent : - Variée: aliments de tous les groupes apportant tous les nutriments essentiels. -Suffisante: apporte la quantité moyenne d’éléments nécessaires chaque jour à l’organisme en tenant compte de son état physiologique, de son sexe, de son poids, de son âge et de l’activité physique. - Satisfaisante: doit tenir compte des goûts

c’est manger des aliments variés et en quantité suffisante en fonction

des besoins de notre organisme, préparez les aliments en respectant

les règles d’hygiène

malnutrition état physiologique anormal causé par une

consommation insuffisante, déséquilibrée ou excessive des

macronutriments qui fournissent l'énergie alimentaire

(glucides, protéines et lipides) et les micronutriments

(vitamines et minéraux) qui sont essentiels pour la croissance

et le développement physique et cognitif

CONTEXTE GENERALE

-

me sur 187.

- Le ratio de pauvreté se situe à 48,4% chez les hommes et à

49,5 chez les femmes

Une pauvreté plus rurale qu’urbaine 62,45% contre 29,45%

Population 22 600 000 habitants

Mortalité infanto juvénile: 108 pour 1000

Mortalité maternelle: 614 pour 100 000

Prévalence du VIH chez les 15 à 49 ans 3,7% 2010

Prévalence du VIH chez les femmes enceintes 5 %

50% des enfants infectés meurent avant l'âge de 2 ans en

l’absence de soins adéquats

CONTEXTE NUTRITIONNEL

devenue la menace sanitaire la plus importante 45% de la mortalité

infantile sont associés à la malnutrition;

La malnutrition n’est pas seulement l’une des pires tueuses des

enfants de moins de cinq ans; elle est aussi un obstacle majeur au

développement; ,

Elle empêche les enfants et les adolescents d’atteindre leur plein

potentiel, et se transmet des mères à leurs enfants;

Elle nuit à la productivité et grève les dépenses publiques. Ce faisant,

elle perpétue le cycle infernal de la pauvreté et de l’injustice et menace

la stabilité publique;

L'état nutritionnel = indicateur essentiel du développement humain et

économique globale.

la malnutrition sous toutes ses formes – dénutrition, carences en

micronutriments, excès pondéral, obésité – fait peser des coûts

économiques et sociaux inacceptables sur les pays,

La situation nutritionnelle CI

Elle est la cause sous-jacente à plus d’un tiers de la mortalité

infantile et d’autres handicaps à vie en raison des effets physiques

et mentaux d’un apport nutritionnel trop pauvre durant les 24

premiers mois de la vie.

Elle a aussi des répercutions au niveau du développement

intellectuel, du rendement scolaire

La malnutrition contribue à l’expansion des maladies chroniques

transmissibles notamment le VIH et la tuberculose ; ainsi qu’au

développement des maladies chroniques non transmissibles (HTA,

diabète, hypercholestérolémie, cancer…) chez l’adulte et de plus en

plus chez les adolescents et les enfants d’âge

scolaire et préscolaire. TX

la recrudescence des maladies d’origine alimentaire telles que les

toxi-infections alimentaires, l’émergence des maladies zoonotiques,

remettent en cause la sécurité sanitaire des aliments et de manière

générale la sécurité alimentaire

La situation nutritionnelle CI

double fardeau de la malnutrition

- malnutrition par carence

- malnutrition par excès

véritables problèmes de santé publique

situation nutritionnelle en particulier des enfants de moins de 5

ans et des femmes, significativement détériorée durant les

dernières années au même titre que d’autres indicateurs socio-

économiques

Malgré une amélioration dans l’ensemble la situation demeure

préoccupante certaines régions: Nord, Nord Est, Nord ouest, Ouest,

Sud ouest et Centre Nord; notamment pendant les fluctuations

saisonnières, période de déficit alimentaire

Les carences en micronutriments ou faim cachées grandes

préoccupation

« La faim et la malnutrition sont inacceptables dans un monde qui dispose à la

fois des connaissances et des ressources voulues pour mettre fin à cette

catastrophe humaine…… »

La situation nutritionnelle CI

courante, est le retard de

croissance ou malnutrition

chronique. Malgré une prévalence

passée de 34% en 2006 (MICS) à

30% en 2012 (EDS), il est jugé

sérieux voire «critique» dans les

pôles de développement sus cités

avec des taux atteignant 40% ; le

seuil acceptable de l’OMS étant

40%.

ANALYSE DE LA PREVALENCE DU RETARD DE CROISSANCE

11.1

24.9 25.1 26.5 27.1

28.5 30.4

32.9

37.7 40.2

43.6

27.3

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

Pre

vale

nce

(%

)

Malnutrition Chronique

OUEST

34.2%

NORD OUEST

31.8% NORD EST

39.3%

NORD

39.3%

CENTRE OUEST

29.7%

CENTRE NORD

28.3%

CENTRE EST

24.6%

CENTRE

30.2%

SUD OUEST

29.2%

SUD SANS ABIDJAN

29.0%

VILLE D'ABIDJAN

17.9%

Malnutrition chronique, EDS, 2012

Sévérité de la

malnutrition

< 20%

(Acceptable)

20-29% (Faible)

30-39% (Serieux)

≥ 40% (Critique)

Source: MICS 2006

OUEST

6.2%

NORD OUEST

6.3% NORD EST

11.1%

NORD

5.8%

CENTRE OUEST

8.1%

CENTRE NORD

4.0 %

CENTRE EST

7.4%

CENTRE

9.3%

SUD OUEST

7.5%

SUD SANS ABIDJAN

9.3%

VILLE D'ABIDJAN

8.3%

Malnutrition aigue, EDS, 2012

Sévérité de la

malnutrition

< 5% (Acceptable)

5-9% (Faible)

10-14% (Serieux)

≥ 15% (Critique)

Source: SMART 2011

La situation nutritionnelle 3

malnutrition aigüe ou émaciation,

prévalence stagne du fait de la

précarité de certains facteurs dont

l’insécurité alimentaire.

La situation est jugée précaire (7 ,1%)

au niveau national voire sérieuse dans

certaines régions du pays, avec un taux

de 11,10

nombreux bébés naissent avec un petit

poids (16,5 %, MICS 2006). La sous

nutrition maternelle avant et pendant la

grossesse en est l’une des causes

La situation nutritionnelle 3

Un enfant sur 10 est

correctement allaités;

1 sur deux 2 reçoit

l’aliment de complément

à temps

¾ des enfants sont à

risque d’avitaminose A

Trois enfants sur quatre

sont anémiés

17

Situation nutritionnelle

Une femme sur

deux est anémiée

Une femme sur

dix est émaciée

Une femme sur

quatre est en

surpoids

18

Goitre en Côte d’Ivoire

0

1

2

3

4

5

6

7

2000 2001 2002 2003 2004 2005

Goit

re (

%)

ESN -CI

baisse significative de 40% en 1994 à 4.8% en 2004 et le

pourcentage d’accès des ménages au sel iodé est de 84,4%.

04/02/2014 19

Situation nutritionnelle

Au niveau des PIAVIH:

28,7% des PVVIH et 10,5%

des OEV présentaient une

malnutrition aigüe et 10,1%

étaient en insécurité alimentaire

(ESANPOCI, 2009)

A cela nous pouvons ajouter

les facteurs de morbidité et de

mortalité liés à la

consommation d’aliments

impropres remettant en cause

tout le système de sécurité

sanitaire des aliments.

Déterminants Malnutrition

malnutrition: mal perçue, souvent considérée

soit comme un problème de santé

soit le seul fait de l’insécurité alimentaire;

manifestation d’un ensemble de déterminants multisectoriels et

pluridisciplinaires intervenant à différents niveaux de la société

D’une manière générale, des facteurs structurels et conjoncturels

se combinent de manière différente en Côte d’Ivoire créant une

situation nutritionnelle précaire

21

Conséquences fonctionnelles: mortalité,

morbidité, perte de productivité, etc. Conséquences

Ressources potentielles humaines,

économiques

institutionnelles Conditions écologiques

Sécurité alimentaire

du ménage

Causes

essentielles

Causes

sous-

jacentes

Santé environ.,

Hygiène & assainiss.

Soins de la mère

et de l’enfant

Adapté de l’UNICEF

Santé Régime alimentaire Causes

immédiates

État nutritionnel Manifestations

Déterminants Malnutrition

pays n’est pas confronté à un problème de disponibilités

alimentaires, l’accès équitable à la nourriture et à son utilisation

adéquate par les couches sociales les plus vulnérables demeure

précaire.

les aléas climatiques, la réduction du pouvoir d’achat, les difficultés

d’accès des ménages aux aliments variés et sains(en qualité et en

quantité), la mauvaise répartition des aliments au sein des ménages,

la méconnaissance des bonnes pratiques alimentaires par les

populations, l’accès à l’eau potable, l’accès à l’assainissement,

l’accès aux soins de santé, notamment la prise en charge inadéquate

de certaines maladies et les soins inappropriés de la femme enceinte

sont autant de déterminants qui influencent négativement l’état

nutritionnel des populations.

Déterminants Malnutrition

L’insécurité alimentaire une des causes sous jacentes de la sous

nutrition:

production de biens agricoles pour l’alimentation insuffisante,

essentiellement les céréales, les tubercules et les racines

dépendance dans une certaine mesure des importations pour son

alimentation

disponibilités globales assurées au niveau énergétique (80%),

disponibilité en protéines insuffisante( 53%): consommation protéines

animales influencée par les croyances et le pouvoir d’achat des

ménages.

disponibilité fruits et les légumes production déficitaire( 65 % des

besoins) consommés occasionnellement;

la faible consommation de fruits et de légumes : une des causes des

maladies de carence,des maladies non transmissibles liées à

l’alimentation (maladies cardiovasculaires, diabète,cancer, …).

Politique nutritionnelle en CI

à travers le Ministère en charge de la Santé, a créé la Direction de Coordination du Programme National Nutrition (DC/PNN) en 2001. Objectif : améliorer l’état nutritionnel de la population, en particulier des groupes les plus vulnérables notamment les enfants, les femmes en âge de reproduction, les Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH), les Orphelins et Enfants Vulnérables (OEV) et ceux issus des situations d’urgence par des activités de type curatif; préventive et promotionnelle . inverser la tendance tout en apportant une attention particulière à la vulnérabilité qui s’accroit sans cesse

Politique nutritionnelle en CI:

améliorer l'offre et la qualité des services de prise en

charge nutritionnelle: structures de santé, les écoles, le

milieu carcéral et la communauté dans son ensemble.

améliorer les interventions nutritionnelles dans la prise

en charge globale des maladies chroniques

(transmissibles et non transmissibles lié à l'alimentation)

augmenter le niveau de connaissance des populations

sur les bonnes pratiques nutritionnelles ;

favoriser l'accès à une alimentation saine, diversifiée

et équilibrée des ménages notamment les ménages

vulnérables du fait de la malnutrition;

renforcer les systèmes de coordination à tous les

niveaux

Politique nutritionnelle en CI:

Dans le cadre de la lutte contre la malnutrition, des efforts ont

été faits ces dernières années avec l’appui des partenaires de la

nutrition et de la sécurité alimentaire,

Emulation collective en 2008

Toutes choses qui ont permis à ce jour de passée le taux de la

malnutrition chronique de 34 à 30%, l’insuffisance pondérale de

20% à 15,7%, de stabiliser la malnutrition aigüe au niveau

national à 7%, de passer la prévalence du goitre de 40 à 4%, le

taux de l’allaitement maternel exclusif de 4% à 12%, le taux de

consommation du sel iodé au niveau ménages à 84%.

Cependant, ces interventions tant curatives, préventives que

promotionnelles restent insuffisamment mis en mis en œuvre.

CAS DU SOJA

famille des légumineuses,

contient 35 à 40% de protéines bien équilibrées, tous les acides

aminés essentiels

Lipides (18 à 20%) de bonne qualité avec 60% d’AG

polyinsaturés dont 3% d’oméga3.

Glucides (32 à 35%) composés d’amidon et de saccharose

Fibres, vitamines et sels minéraux

Bénéfices du Soja

- Apport nutritionnel satisfaisant

- Source de protéines végétales remplacer des sources de

protéines animales rééquilibre l’alimentation en protéines .

CAS DU SOJA

Utilisation du soja dans la reabilitation nutritionnelle: CSB+ (Corn Soya Blend) Superceréale - (RSB, WSB) -Utilisé dans la prise en charge des malnutris aigus modérés et dans le cadre de la nutrition Vih (PECNAP)

- Fortification d’un aliment de complément partenariat publique et

privé

Maintien et intensification des activités de nutrition;

Passage à échelle avec la mise en pratique du paquet

d’activités de nutrition sur l’étendue du territoire

(mouvement SUN)

Convergence des programmes agricoles/élevages et de

nutrition

Fortification des aliment et la bio fortification

Mise en œuvre du PANSSA

Appropriation communautaire des activités avec l’implication

réelle des collectivités territoriales;

Défis nutritionnels des zones périurbaines (Appropriation

VAMU)

Finalisation de la table des valeurs nutritionnelles

Défis/perspective

CONTRIBUTION DE LAGRO ALIMENTAIRE

les industries agroalimentaires et les producteurs agricoles

sont de véritables acteurs de cette nouvelle lutte. Bio

fortification et la fortification

un rôle majeur à jouer pour:

•Protéger et renforcer les moyens d’existence des ménages en

insécurité alimentaire, afin qu'ils puissent produire et acheter

les divers aliments dont ils ont besoin

•assurer la disponibilité locale, tout au long de l’année, ’une

variété d’aliments sûrs et abordables, pour une alimentation

saine et durable ;

•informer correctement les consommateurs et en particulier

les ménages pauvres, afin qu'ils puissent tirer le meilleur parti

des aliments disponibles localement et couvrir leurs

besoins nutritionnels, notamment ceux des jeunes enfants et

des femmes.

Nutrition est un bon investissement

Eliminer la malnutrition chez les jeunes enfants a de multiples

bénéfices :

• Booste produit national brut de 11% en Afrique et en Asie.

• Améliore le niveau d'études d'au moins un an.

• Augmente les salaires de 5-50%.

• Réduit la pauvreté : les enfants bien nourris sont 33% plus

susceptibles d'échapper à la pauvreté une fois adultes.

• Autonomise les femmes qui sont 10% plus susceptibles de créer et

faire fructifier leur propre entreprise

1 $ investi = environ 30 $ de retour sur investissement

Conclusion

La situation nutritionnelle demeure une préoccupation nationale en

particulier la malnutrition chronique, urgence silencieuse;

Des interventions (spécifiques ou favorables a la nutrition) existent et

doivent être mises a l’échelle; SUN

La mise en œuvre de ces interventions nécessitent: 1.000 jours;

équité, résilience, approche multisectorielle, multipartenaires et multi-

niveaux (surtout au niveau communautaire)

Investir dans la nutrition n’est pas seulement important pour la santé

et l’éducation mais aussi l’économie de l’Afrique

Les problèmes nutritionnelles dans les zones périurbaines

commencent à prendre de l’ampleur avec l’urbanisation rapide au

sein desquels fleurissent des quartiers où les conditions de vie sont

défavorables

Lutter contre la malnutrition c’est bâtir un monde, une nation, un pays

plus humain, plus équitable, plus juste, plus solidaire..

04/02/2014 33

MERCI à tous

aux partenaires

04/02/2014 34 Sujet atteint de VIH dans un

état de dénutrition avancé

Le même sujet mis sous ARV

avec réhabilitation

nutritionnelle

9 mois plus tard

04/02/2014 35 Malnutrition aigue sévère (marasme) Le même enfant après réhabilitation nutritionnelle

dans un centre de nutrition thérapeutique(CNT)

Déclaration du Sommet Mondial

de l’Alimentation de 1974

« …tous les gouvernements et la

communauté internationale dans son

ensemble élimineront la faim et la

malnutrition en une décennie »

(Résolution V)

JE VOUS

REMERCIE

40

Aliments de construction:

Les protéines (2)

O Origine végétale: O Haricots O Lentilles O Arachides O soja

O Origine animale: O Poissons O Crevettes O Œufs O Volailles O Viande O lait

NOTIONS DE BASE

RÔLE DES DIFFERENTS NUTRIMENTS DANS L’ORGANISME

1.Glucides ou sucre: principale source d’énergie de l’organisme: 1g de glucide = 4 Kcal

2.Lipides ou graisses: apport d’énergie sous forme concentrée. La plus grande source de réserve d’énergie de l’organisme : 1g de lipide = 9 Kcal

3.Protéines: Rôle dans le développement, la croissance (muscles, cerveau): 1g de protéine= 4 Kcal

4.Vitamines et minéraux: - Aide à la croissance - Protège contre les maladies 5. Eau - Contribue à la régulation de la température - Contribue à l’élimination des déchets par les reins et la peau - Est indispensable en quantité plus importante que les autres nutriments dans l’organisme - Représente 70% à 80% du poids du corps de l’enfant

NOTIONS DE BASE

LES GROUPES D’ALIMENTS

1- Aliments énergétiques Énergétiques de base et Énergétiques de force

2- Aliments de construction

3- Aliments de protection

Aliments

énergétiques de

base = Aliments de

base:

les Glucides

Aliments

énergétiques de

force:

Lipides et Sucres

Aliments de

construction:

Les protéines

Les aliments de

protection

Vitamines et sels

minéraux

= Partie la plus importante de notre alimentation

Source d’énergie Riche en glucides Aliments de base:

riz, manioc, banane plantain, igname

Réserve d’énergie: Lipides

arachide, noix de coco, beurre de karité,huile de palme, avocat…

Apport d’énergie rapide et concentrée= Sucres.

Sucre, canne à sucre, miel

-Permettent à l’organisme de se construire, Chaque jour doivent accompagner les aliments de base dans nos repas -P Animales (Haricots, lentilles, arachides, soja..) -P. Végétales (Poisson, crevette, viande, œufs, lait..)

Légumes: feuilles, gombos, aubergines, tomates, etc… Fruits: orange, citrons, mangue, papaye