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RESPONSE RAPID MECHANISM
RRM - Evaluation multisectorielle rapide
Zone évaluée : Tin-Hamma Commune : Tin-Hamma
Cercle : Ansongo Région : Gao
Période d’évaluation : Du 30 avril au 3 mai 2018
Cartographie de la zone
Contacts :
Prince KADILUAMAKO LUMUENO, Program Manager RRM Mali
Badou HANDANE, Coordinateur régional RRM : Gao – Ménaka
Mamadou KEITA, Chef de projet ACF Gao
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SOMMAIRE
CONTEXTE ........................................................................................................................... 2
OBJECTIFS ET METHODOLOGIE D’EVALUATION ............................................................ 3
MOUVEMENTS DE POPULATION ....................................................................................... 4
ANALYSE DES BESOINS ..................................................................................................... 4
SANTE ............................................................................................................................... 8
EDUCATION ...................................................................................................................... 8
PROTECTION .................................................................................................................... 8
COMMUNICATION / TRANSPORT ................................................................................... 9
CONCLUSIONS ................................................................................................................. 9
CONTEXTE Le 4 mars 2018 des affrontements ont opposé des GIES (Groupe Etat Islamique au Sahara) aux forces maliennes, nigériennes et françaises à l’Est de la localité d’Amalawlaw située à 70 Km sud-Est de la commune de Tin-Hama vers la frontière nigérienne. Ces affrontements ont occasionné un déplacement massif des populations vers plusieurs sites environnants et d’autre vers la partie Nord à cheval entre la commune d’Anchawadji et Tin-Hamma. Environ 200 ménages ont fui leurs villages par peur de représailles de ces groupes qui accuseraient les communautés ciblées d’être des informateurs des forces étrangères (notamment Barkhane) en plus du fait qu’elles sont affiliées au GATIA (Groupe d’auto défense Imighad et alliés) et MSA (Mouvement pour le salut de l’Azawad. Cette situation est la suite logique des différents affrontements qui ont opposés ces groupes aux forces régulières (nationales et étrangères) qui visent à les déloger dans leurs batillons qu’ils occupent depuis la crise de 2012. Ces opérations se seraient soldée par la mort de plusieurs combattants du côté de GIES dans la localité d’Amalawlaw selon nos sources. Il faut noter que la zone de Tin Hama est menacée par la présence d’hommes armés non identifiés circulant à moto et en véhicule, et suspectés d’être affiliés aux GIES. Selon les communautés locales, l’objectif de ces hommes serait de créer un climat de terreur dans la zone en vue de susciter la fuite des habitants ainsi obtenir l’abandon de la localité afin d’y ériger leurs nouveaux camps. Selon d’autres sources, ces hommes appartiendraient à une communauté qui vivait sur le long de la frontière à la recherche d’autres communautés avec lesquelles de conflit l’antan les opposaient pour une vengeance suite aux différentes exactions qui seraient commises dans leur localité et le long de la frontière nigérienne jusque dans la commune de Ouatagouna situé à 25 Km de l’Abbezanga, frontière entre le Mali et le Niger. Ainsi suite à cette menace, le 28 avril 2018 sud-des individus armés à moto ont intercepté un véhicule en provenance du Niger vers la localité d’Amalawlaw et auraient assassiné un individu qui appartiendrait à la communauté de Daoussack, blessé un autre et incendiés le véhicule.
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Ainsi face aux multiples attaques et représailles perpétuées dans la zone, il s’observe des mouvements de population vers la ville de Tin Hama et les sites de Magibou, Tin-Tafaguatte et Zibougue dans la commune de Tin Hama. Cette zone aujourd’hui est marquée par une forte présence des militaires de Barkhane, FAMA et du G5 Sahel, qui poursuivent leurs opérations de lutte contre les criminalités transfrontalières et le terrorisme tout au long de la frontière du Mali et du Niger. Ajoutons à cela que cette zone se trouve dans un cercle qui fait frontière avec la région de Ménaka où les opérations de lutte contre les groupes engagés qui coalisent avec GOA (groupes d’auto-défense) affiliés à la plateforme signataire de l’accord de paix, présents à Ménaka impactent significativement sur cette zone qui devient un espace de retranchement des bandits armés. En ce qui concerne les ménages déplacés présents dans la zone, certains ont fui sans leur bétail, qui est la principale source de leur revenu et sans aucun articles ménagers essentiels moins encore des vivres. Ceci a crée un besoin humanitaire important pour ces ménages, qui n’ont pas accès aux services de base d’où la difficulté de répondre suffisamment aux besoins de consommation des personnes mais aussi de leurs bétails.
Remarquons que suite à la montée de l’insécurité, la majeure partie des organisations humanitaires ont suspendu leurs activités dans cette localité, et les communautés abandonnées à leur triste sort.
L’information sur cette situation a été remontée depuis le 4 mars 2018 mais le contexte sécuritaire n’a pas permis à l’équipe RRM de conduire ces évaluations dans un délai record. Il fallait attendre près de deux mois pour que les équipes RRM ACF/NRC reprogramment cette mission d’évaluation, et après avoir mis à jour le contexte humanitaire.
Actuellement, la situation sécuritaire est relativement calme dans la commune de Tin-Hamma. La zone est sous contrôle des GOA et de FAMA avec une forte présence des forces françaises de Barkhane. Mais, les humanitaires peuvent y accéder et travailler librement.
OBJECTIFS ET METHODOLOGIE D’EVALUATION
L’objet de la mission était de :
- Analyser le contexte spécifique, pour mieux comprendre la situation et faciliter la prise de décision de manière consensuelle par les acteurs humanitaires ;
- Analyser la situation sécuritaire, les risques de protection et l’accessibilité des populations affectées afin de mieux orienter les humanitaires sur les besoins prioritaires ;
- Identifier les populations affectées et collecter les données sur les besoins prioritaires.
La méthodologie utilisée est la suivante :
Séance de travail avec le service local du développement social et de l’économie solidaire de Ansongo Entretiens avec les ONG évoluant dans la zone affecté (Première Urgence) Rencontre d’échange d’informations auprès de l’administration (le sous-préfet d’Ansongo, le président du conseil
de cercle /maire de la commune Tin Hama), Identification des sites des déplacés, Focus group pour analyser le contexte humanitaire, de protection et sécuritaire, Enquête ménage de porte à porte auprès des déplacés pour déterminer la vulnérabilité sectorielle des ménages
dont un échantillon minimum de (36 ménages enquêtés) ont été réalisées.
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MOUVEMENTS DE POPULATION
La commune de Tin-Hamma est un milieu de déplacement. Elle a enregistré 311 ménages déplacés répartis dans 4 villages à savoir : Zibougue, Magibou,Tin-Tafaguatte et Tin-Hama. Ces déplacés sont arrivés dans la zone depuis fin février 2018 en provenance du site d’Amalawlaw localité situé à 70 km sud-Est de la commune de Tin hama.
Depuis leur arrivée dans la zone, ces déplacés n’ont encore bénéficié d’aucune assistance humanitaire ou gouvernementale. Ils expriment des besoins dans plusieurs secteurs qui nécessitent une intervention rapide.
Pour les sites visités, les intentions de retour restent toujours conditionnées par le retour de la sécurité et à la stabilité de la zone. Au vu du contexte actuel, les ménages déplacés n’envisagent pas de retourner dans un futur très proche.
Démographie de Tin-Hama
Tableau 1 - Liste des villages et population estimative
Population avant crise
Population Actuelle estimée
m=ménage ; p=personne
Localité
admin. Villages/Sites
Total ménages
Total (m) Déplacés nouveaux
Déplacés anciens
Personnes déplacées
Tin-Hama
Zibougue 218 318 100 0 600
Magibou 192 284 92 0 552
Tin-Tafaguatte 872 914 42 0 252
Tin-Hama 1897 1974 77 0 462
Sous Total
3179 3490 311 0 1866
Commentaires : Ce tableau a été rendu possible grâce aux concours des autorités administratives locales et sanitaires.
Taille moyenne des ménages : 6,2
Les déplacés installés à Tin-Hamma, village sont de la communauté Chinid-harane qui se sont installés sur le site de Magibou, par manque d’accès aux besoins et service sociaux de base, ont replié sur le village de Tin-Hama. Les ménages sont tous sur les sites et aucun mouvement n’est en cours dans la localité.
ANALYSE DES BESOINS
EAU, HYGIENE ET ASSAINISSEMENT
Sur l’ensemble des sites évalués, la principale source d’eau est les puits non protégés exposés aux vents dont les risques de contamination sont très élevés.
L’évaluation a montré que 12% des enfants de moins de 5 ans ont eu un épisode de diarrhée les deux semaines précédant l’évaluation dont seulement 50% d’entre eux ont été référés à la structure de soins. 92 % des ménages enquêtés n’ont pas d’accès à une latrine contre seulement 12% qui en ont. La quantité d’eau disponible par jour par personne est d’une moyenne de 6,1 litres et 100 % des ménages enquêtés ne se lavent pas les mains au savon ni à la cendre. Les points d’eau existants sur les sites sont tous taris, ce qui les ménages, de s’approvisionner dans des sites environnants et vers les alentours d’Ansongo.
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Recommandations :
Distribuer les produits de purification de l’eau en faveur des ménages déplacés,
Organiser des séances de sensibilisation sur les bonnes pratiques d’hygiène,
Construire de latrines d’urgence sur les sites de déplacement pour créer un environnant sain.
NFI (ARTICLES MENAGERS ESSENTIELS) / ABRIS
Le déplacement étant précipité et inattendu, les ménages n’ont pas pu apporter leurs biens essentiels. La crainte d’un retour de ces groupes armés et d’une possibilité de représailles, les ménages ont décidé de quitter à dos d’âne et des charrues pour ceux qui en ont. Les ménages ont fui les affrontements et n’ont que très peu de biens sur leurs sites de déplacement. En effet, 64% d’entre eux sont dans une cabane ou hutte dans un site contre 14 % en famille d’accueil et 11 % dans une cabane hors site. Par ailleurs, la vulnérabilité en articles ménagers essentiels est extrêmement élevée, à savoir : un score de 4,7 sur une échelle de 5 comme illustré ci-dessous.
Les abris et les NFI ont été cités par les ménages enquêtés comme leur 2ème priorité après la nourriture.
Les abris dans lesquels vivent ces déplacés sont pour la majorité dans un état de destruction avancée.
Puits Protégés8%
Puits non protégés
92%
Source d'approvisionnement en eau
Puits Protégés
Puits non protégés
1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0 4,5 5,0
BIDON
SEAU
MOUSTIQUAIRES
CASSEROLES ET MARMITES
SUPPORTS DE COUCHAGE
COUVERTURES
4,4
5,0
4,7
4,6
4,6
4,7
SCORE CARD NFI
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Recommandations :
- Apporter une assistance en de kits NFI aux ménages déplacés incluant des bâches, - Appuyer et remplacer les abris endommagés dans les sites de déplacés.
SECURITE ALIMENTAIRE
La communauté évaluée est en majorité nomade et leur mode de vie ne leur permet pas de stocker une quantité importante de vivres. Les ménages s’approvisionnaient de façon hebdomadaire dans le seul marché fonctionnel de la zone à Tin Hama environ une trentaine de kilomètre des sites d’accueil. Sur le plan sécuritaire, ces foires ne sont plus accessibles pour les rares ménages qui ont un peu d’argent ou du bétail qui peut être vendu ou troqué contre d’autres biens. L’unique stratégie pour faire face à cette précarité est l’entraide communautaire. Enfin, la situation humanitaire en termes d’accès aux vivres est préoccupante pour les ménages déplacés, ce qui peut justifier le score de consommation alimentaire très pauvre c’est-à-dire 11 issu des enquêtes ménages. Les graphiques suivants illustrent bien cette situation.
Non Endommagés11%
Endommagés/Dégâts lourds mais réparables
83%
Destruction totale6%
Etat de l'abri
Non Endommagés
Endommagés/Dégâts lourds maisréparables
Destruction totale
Limite0%
Pauvre100%
Acceptable0%
Répartition par seuil de SCA
Limite
Pauvre
Acceptable
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La moitié de la population déplacée possède du bétail, mais ils éprouvent de grande difficultés pour le nourrir car 90% des ménages disent ne pas avoir de ressources financières ou de stocks alimentaires suffisant pour répondre aux besoins immédiats de leur ménage.
L’indice de stratégie de survie est en moyenne de 17, selon la proportion suivante :
L’accès à la nourriture est la première priorité exprimée par les ménages déplacés car leurs conditions de vie ont été détériorées par l’insécurité grandissante qui sévisse dans la localité.
Recommandations :
- Apporter une assistance alimentaire en faveur des ménages déplacés, - Distribuer d’aliments des bétails, - Appuyer à moyen terme si pas de retour envisagé (monitoring dans un mois) en soutien au bétail et à la relance
des activités génératrices de revenus.
AUTRES SECTEURS
Céréales49%
Légumineuses4%
Viandes/Œufs19%
Lait22%
SucreHuiles/Beurre/Graisses
PROPORTION CATÉGORIES D'ALIMENT (SCA)
18%
24%
13%
35%
10%
Proportion de réponse dans le CSI
Acheter les aliments les moins préféréset/ou les moins chers
Emprunter de la nourriture ou comptersur l'aide d'un parent/ amis
Limiter la portion à manger à chaquerepas (réduire les quantités)
Réduire la consommation des adultes auprofit des enfants
Réduire le nombre de repas àconsommer par jour
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SANTE
La situation en matière de santé dans la commune de Tin-Hama n’est pas bonne. En effet, la commune dispose de 3 CSCOM situés à respectivement à Tin-Hama, Amalawlaw et Tin-Tafaguatte, mais depuis les événements d’insécurité, deux CSCOM ont fermé leur porte. Le CSCOM de Tin-Hama est le seul qui reste fonctionnel actuellement. Il en est de même pour beaucoup de services sociaux de base qui ont cessé de fonctionner dans la commune et cela à cause de l’absence de l’état. Il faut noter aussi que la distance qui sépare les sites des déplacés aux centres de santé est d’environ 15 km pour le plus proche et 45km pour le site le plus éloigné. La situation sanitaire de ces populations déplacées est particulièrement alarmante et nécessite une réponse d’urgence en santé, car beaucoup des déplacés sont malades notamment les femmes et les enfants.
Signalons la présence de l’ONG Première Urgence Internationale dans la zone avec un programme santé-nutrition, et assure aussi la gratuité des soins et les évacuations d’urgence. Mais cet appui ne parvient pas aux ménages déplacés suite à la restriction de ces mouvements vers les sites de regroupement des déplacés due aux opérations militaires des forces conjointes Barkhane et les FAMA dans le secteur d’Amalawlaw contre les groupes armés négatifs.
La diarrhée, le paludisme et la grippe sont des pathologies dominantes dans la zone avec 50% des enfants de moins de 5 ans tombés malades et qui ont été soignés les deux dernières semaines.
Recommandations :
- Procéder à une évaluation des besoins en santé,
- Organiser de clinique mobile polyvalente pour apporter des premiers soins aux personnes malades.
EDUCATION
La situation éducationnelle est catastrophique dans la zone. En effet, à l’instar du secteur santé, à l’exception de l’école de Tina-Hama, toutes les écoles de la zone sont fermées depuis le début de la crise. Les communautés font savoir que les enseignants ont peur de servir dans ces contrées éloignées.
Ainsi, 92% des enfants en âge scolaire sont déscolarisés suite à la fermeture des écoles soit 12 écoles fermées dans le cercle d’Ansongo et 5 dans la commune de Tin hama.
Sur la base de l’échantillon des 36 ménages enquêtés, 36 enfants sont scolarisables et seulement 3 frequentent l’école soit un taux de déscolarisation de 92%.
Recommandations :
- Conduire des évaluations pour l’identification des écoles fermées et des besoins en matière scolaire,
- Analyser l’opportunité du non-retour pour ériger des EAT (espace d’apprentissage temporaire).
PROTECTION
A part des patrouilles humanitaire de la MUNISMA, Barkhane et de FAMA, aucune base militaire des forces régulières ne se trouve dans la commune., Par contre, quelques éléments des groupes armés se réclamant de la Plateforme sont présents à travers la commune pour assurer l’auto défense.
Les communautés déplacées disent avoir reçues des menaces pour leur vie et n’ont pas eu le choix que de fuir.
Pour toute action à entreprendre, les autorités communales, les chefs de sites et les personnes ressources doivent être impliquées pour assurer non seulement la sécurité des communautés mais aussi des partenaires de mise en œuvre.
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Tous les sites sont actuellement accessibles sauf changement de dernières heures. Cependant, tous les déplacés s’accordent à ce qu’en cas d’assistance, que la distribution se fasse à Tintafagat et Tin-Hama pour des raisons sécuritaires.
Suite aux échanges et observations, nous recommandons :
- L’implication des leaders communautaires dans tous les processus qui va être mises en œuvre,
- Si une intervention doit se faire, c’est de l’opérer sur les sites indiqués par la communauté à savoir Tintafagat et
Tin hama,
- Intéresser si des capacités existent les familles d’accueil afin d’éviter des frustrations des ménages qui ont dû
appuyer ces PDIs durant leurs séjours,
- Prévoir de l’eau sur les sites de distribution pour éviter dans cette période des grandes chaleurs aux bénéficiaires
de souffrir de soif.
COMMUNICATION / TRANSPORT
Dans la commune de Tin-Hama et aux environs les seuls moyens de communication sont la couverture du réseau satellitaire et partiellement GCM par endroit. Pour les moyens de transports, il faut noter entre autre les motos, les chameaux, les ânes et les véhicules. Le réseau GSM est rare dans la zone et c’est le téléphone satellitaire qui est sollicité pour la communication. Les sites d’accueil sont accessibles physiquement à tout moment mais pour ce qui est de l’accès sécuritaire, le concours des leaders communautaires est indispensable, sans lequel toute activité dans la zone serait avouée à l’échec. Une permanente communication avec les points focaux humanitaires et certaines personnes ressources permettra de bien suivre l’évolution de la situation sécuritaire et humanitaire.
CONCLUSIONS
La crise humanitaire qui sévit à Tin-Hama nécessite une réponse multisectorielle d’urgence couvrant les secteurs des vivres, NFI, Abri, santé, Wash et Protection mais aussi de plaidoyer pour la sécurisation des zones de provenance des déplacés pouvant permettre le retour. Cette assistance contribuera à limiter les risques d’exposition des populations déplacées.