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1 UNE APPROCHE POSSIBLE POUR LA SEQUENCE « LA REVOLUTION, L’EMPIRE ET LA GUERRE » AVANT-PROPOS Cette séquence (programmée sur deux à trois heures) permet de traiter un des aspects du thème relatif à la Révolution et la guerre. L’objectif est de montrer comment l’armée et les valeurs qu’elle incarne, puisées pour l’esssentiel dans le discours révolutionnaire, finissent par s’intégrer à la société civile, jusqu’à devenir une des composantes de la définition de la citoyenneté sous la IIIe République. Il ne s’agit donc pas de retracer une histoire des batailles de la période révolutionnaire, mais de procéder à l’étude des mécanismes qui conduisent à l’élaboration d’un sentiment d’appartenance à la Nation au cours du 19 e siècle. La période privilégiée est celle de la IIIe République. L’événement retenu est la bataille de Valmy. Celui-ci est replacé dans son contexte. Puis, il s’agit d’examiner pourquoi et comment cette bataille a imprégné la mémoire des Français dans la deuxième moitié du 19 e siècle à partir d’un extrait de manuel scolaire, d’un panneau pédagogique et d’une planche extraite d’un livre d’histoire destiné à la jeunesse paru à la fin du siècle. Ces documents doivent permettre de montrer en quoi cet événement participe, sous la IIIe république, à la formation du sentiment national jusqu’en 1914. Il s’agit enfin de montrer comment un événement a pu être instrumentalisé à des fins politiques. Au-delà de la IIIe République, la dernière partie de la séquence examine la mémoire de l’événement dans la société actuelle. E. Schoumacker

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Page 1: UNE APPROCHE POSSIBLE POUR LA SEQUENCE ...Au-delà de la IIIe République, la dernière partie de la séquence examine la mémoire de l’événement dans la société actuelle. E

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UNE APPROCHE POSSIBLE POUR LA SEQUENCE « LA  REVOLUTION,  L’EMPIRE  ET  LA  GUERRE »

AVANT-PROPOS

Cette séquence (programmée sur deux à trois heures) permet de traiter un des aspects du thème relatif à la Révolution   et   la   guerre.   L’objectif   est   de   montrer   comment   l’armée   et   les   valeurs   qu’elle   incarne,   puisées   pour  l’esssentiel   dans   le   discours   révolutionnaire,     finissent   par   s’intégrer   à   la   société   civile,   jusqu’à   devenir   une   des  composantes de la définition de la citoyenneté sous la IIIe République. Il ne  s’agit  donc  pas  de  retracer  une  histoire  des  batailles  de  la  période  révolutionnaire,  mais  de  procéder  à  l’étude  des  mécanismes   qui   conduisent   à   l’élaboration   d’un   sentiment   d’appartenance   à   la   Nation   au   cours   du   19e siècle. La période privilégiée est celle de la IIIe République. L’événement retenu est la bataille de Valmy. Celui-ci  est  replacé  dans  son  contexte.  Puis,  il  s’agit  d’examiner  pourquoi  et comment cette bataille a imprégné la mémoire des Français dans la deuxième moitié du 19e siècle à partir   d’un  extrait   de   manuel   scolaire,   d’un   panneau pédagogique   et   d’une   planche   extraite   d’un   livre   d’histoire   destiné   à   la  jeunesse paru à la fin du siècle. Ces documents doivent permettre de montrer en quoi cet événement participe, sous la IIIe république, à la  formation  du  sentiment  national  jusqu’en  1914.   Il  s’agit enfin de montrer comment un événement a pu être instrumentalisé à des fins politiques. Au-delà de la IIIe République, la dernière partie de la séquence examine  la  mémoire  de  l’événement  dans la société actuelle.

E. Schoumacker

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SEQUENCE : VALMY ET LA MEMOIRE DES GUERRES DE LA REVOLUTION

Document 1 : Valmy, 1792

« Le 19 septembre, à la pointe du jour, poursuivant notre route, nous arrivâmes à Saint-Ménehould dans un camp considérable.Le général Dumouriez, qui commandait en chef, vint nous passer en revue ; il fit une petite harangue très énergique, et termina en nous  engageant  au   respect,   à   l’obéissance,  à   n’avoir   à   l’avenir,   la   bouche  ouverte   que  pour   déchirer la cartouche. Nos tentes arrivèrent ainsi que la paille, et nous prîmes notre rang de bataille. De tous côtés, les troupes arrivaient et campaient de suite. De notre camp, on voyait une hauteur. Sur notre gauche, une armée, aux ordres du général Kellermann, occupait une plaine très vaste et faisait face à l’armée  prussienne ; son camp portait le nom de « la Lune ». Le 20, à la point du jour, forte canonnade du côté de la Lune.  L’amée  de  Kellermann  était  aux  prises  avec  l’armée prussienne. Aussitôt la générale fit mettre notre camp sous les armes. Le général Dumouriez envoya plusieurs divisions pour renforcer Kellermann. Dans la matinée, le feu fut on ne peut plus vif ; une grande partie de nos troupes filèrent pour prendre position contre l’ennemi ; nous restâmes en réserve sur une hauteur. Dumouriez était au centre de notre colonne, surveillant le mouvement de l’ennemi,  il  donnait  des  ordres  en  conséquence.La  bataille  fut  extrêmement  sanglante  et  ne  se  terrmina  qu’à  la  nuit. Cette journée fut honorable pour  l’armée  française ; l’ennemi  fit  une  perte  considérable  en  hommes  et  en  chevaux ; les Français perdirent aussi beaucoup de monde. Deux   caissons   remplis   de  munitions,   auxquels   un   obus   de   l’ennemi   communiqua   le   feu,   causèrent   une  grande perte en faisant explosion. Le  21,  il  y  eut  suspension  d’armes. Le 22, on nous fit lever le camp ; la troupe resta en bataille une partie de la journée, sur une hauteur où nous reçûmes la pluie. Le soir,  on  donna  l’ordre  de  rester  dans  nos  tentes. Les 23 et 24, toute la  troupe  fut  employée  à  faire  des  retranchements… Le  25,  temps  de  pluie  si  affreux  que  l’on  ne  pouvait  se  retirer  des  boues… Le 26, à la pointe du jour, nous nous aperçûmes que la  hauteur  occupée  par   l’ennemi  avait  été  abnandonnée  pendant   la  nuit. Nous y  trouvâmes  quantité  d’hommes  et  de  chevaux  enterrés  derrière  le  camp,  ce  qu  avait  occasionné  une  contagion affreuse. Le  27,  on   fit  assembler  sur   le   front  du  camp   toute   la   troupe……nous  vîmes  arriver,  avec  Dumouriez,  deux  commissaires  de   la  Convention nationale. Ils annoncèrent aux troupes que la France venait d’abolir  la  royauté,  et  qu’un  gouvernement républicain lui avait été substitué. Cette nouvelle fut reçue avec enthousisasme, aux cris mille fois répété de Vive la République ! Vive Dumouriez ! »

In « Journal du canonnier Bricard, » 1792-1802, Paris, Librairie CH. DELAGRAVE, 1891.

I) LES FAITS

Compétence 1 à développer : Relever des informations (questionnaire) Situer Valmy. Quand la bataille a-t-elle eu lieu ? Quelles sont les forces en présence ? Qui  commande  l’armée  française ? A quoi se résume la bataille ? Quel épisode particulier a retenu le canonnier Bricard ? Est-il en mesure de décrire les phases de la bataille ? Pourquoi ? Comment qualifie-t-il la conduite des troupes françaises ? Pourquoi les Prussiens ont-ils abandonné leur camp ? Que dit le canonnier des pertes ? A quel évènement politique majeur associe-t-il la victoire militaire ?

Engagement des volontaires en 1792. Gouache de J.B Lesueur. Paris. Musée Carnavalet. Document 2 : Quels hommes forment les armées françaises ? - Ce sont des volontaires, donc des civils sans expérience militaire.Ils s’engagent  pour  la  patrie  en  danger. L’enthousiasme  prévaut   (peut-être aidé par  l’alcool,  le  versement  de  la  solde  et    le  travail  des  racoleurs - les sergents

Ce que ne dit pas le texte : Les Prussiens sont inférieurs en nombre, ils sont malades, pris de coliques aiguës, les pertes humaines   n’excèdent   pas   500  morts.

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recruteurs  appartiennent  à  l’ancien  régime- dont un est en uniforme de la Garde nationale, un autre est un racoleur) Compétence 2 à développer : Analyse et capacité à prendre du recul face à un document

Montrer que la bataille de Valmy fut considérée comme un événement majeur de la Révolution. - Une victoire contre la Prusse - L’envahisseur est repoussé - C’est  une  victoire  de  la  République  contre  la  royauté - C’est  une  victoire  des  volontaires  contre  une  armée  étrangère  de  métier - La royauté n’existe  plus en France.  Une  nouvelle  période  s’ouvre. - Le témoignage du canonnier Bricard associe deux événements différents.

II) LA MEMOIRE DE L’EVENEMENT

(Sous la IIIe République)

Comment  l’Histoire  a-t-elle géré cet événement ? Montrer que la IIIe république a instrumentalisé à son profit la bataille de Valmy.

Document 3 : La bataille de Valmy dans les manuels scolaires de la IIIe République . Un exemple ici,  page  extraite  d’un  manuel : Gauthier-Deschamps, « Petits  tableaux    d’histoire de  France  par  l’image », Paris, Hachette,1907.

Une iconographie patriotique

Un texte simple et bref

Des figures emblématiques

L’événement  principal

Les acteurs de l’événement

Les volontaires Des figures

emblématiques

Un chant pour la patrie

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Compétence 3 à développer : ce que signifie ces images (quel message font-elle passer ? Montrer que la composition ne doit rien au  hasard,  que   l’image  a  un  rôle  pédagogique  et  qu’elle  n’est  pas    destinée  à  agrémenter  un   texte  mais  qu’elle  en   renforce   la  portée) Analyse : Quels sentiments cherche-t-on à développer chez les élèves ? Par quels procédés ? Comment sont présentés les volontaires de 1792 ? Leurs chefs ? En  une  phrase,  dites  quel  est  le  but  recherché  par  cette  leçon  d’histoire ? (le texte comprend une erreur historique voulue,  c’est  la  France  révolutionnaire qui  déclare  la  guerre  à  l’Europe  et  non  l’inverse)

La bataille donne lieu à la fabrication  d’images  stéréotypées  destinées  à  la  jeunesse (L’iconographie  est  pléthorique.  Il  n’a  été  retenu  ici  que  deux  exemples  qui  m’ont  semblé  significatifs).

Représenter Valmy.

Compétence 4 à développer : lire une image

Document 3 : Les troupes acclamant le général Dumouriez lors de la victoire de Valmy, le 20 septembre 1792.

Panneau pédagogique. Auteur : Hérouard. Coll. Part. La composition et lers différents éléments (personnages et indications topiques) sont identifiés  par  les  élèves  à  l’oral,  puis  reportés  sur le document.

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Document 4 : La bataille de Valmy. Les volontaires de 1792 acclament leur général. Jacques Onfray de Bréville, in « La Tour d’Auvergne », Grand in 4°, Paris, 1902. Coll. Part. Compétence 5 : Comparer deux images sur le mêm sujet. Les deux images reprennent les mêmes procédés : - les couleurs bleu/blanc et rouge dominent - les uniformes hétéroclites - les coiffes militaires au bout des baïonnettes - Dumouriez acclamé et menant ses troupes - Le moulin - L’enthousiasme  des  volontaires - L’exaltation  patriotique

SYNTHESE : Les images valorisent une  armée  composée  de  citoyens  habités  d’un  sentiment  patriotique  et  républicain  très  fort.  Il  ne  s’agit  surtout  pas  d’en  faire des révolutionnaires. Les  textes  accompagnant  les  images  ont  pour  but  d’  imprégner les élèves des valeurs et des principes défendus par les volontaires de 1792 : - Liberté, Egallité, Fraternité - Le devoir de défendre le territoire national - Le sens de la discipline Un même élan soulève les civils,  l’image  d’une  armée  populaire formée de héros de tous âges et de toutes conditions, venus de toute la France. Ils sont des hommes exemplaires. Ils  incarnent  l’unité  autour  du  drapeau. Valmy,  c’est la mobilisation  de  toutes  les  énergies  d’un  peuple  en  armes  où  les  chefs  donnent l’exemple. C’est  le  triomphe  de  l’ardeur  combative  sur  la  science  militaire  apprise.   Par conséquent :  une  armée  démocratique  aura  toujours  raison  d’une  armée  de  métier (penser au service militaire depuis 1905)

Ces objectifs ont-ils été atteints ?

Il  semble  que  oui  d’après  la  photographie. Procéder à la lecture de la photographie. Certaines « poses » rappellent les volontaires de 1792.

Document 5 : Paris, août 1914. Les troupes défilent. Départ pour la guerre.

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Travail personnel pouvant  être  donné  à  l’élève: Pourquoi ? (déclaration de guerre  de  l’Allemagne,  les  provinces  perdues  etc….), cela permet de renforcer la contextualité de « la leçon  d’histoire » (document 3).L’objectif est de faire des citoyens de soldats dévoués à la patrie.

III) VALMY AUJOURD’HUI

La  mémoire  de  Valmy  aujourd’hui. Quels enjeux ?

Document 5 : JOURNAL LES ECHOS DOMINIQUE CHARTON DE NOTRE CORRESPONDANT À REIMS.

Valmy : une révolution touristique en Argonne le 19/07/2010.

La roue tourne pour Valmy. Après la reconstruction du moulin abattu par la tempête de décembre 1999, un centre d'interprétation historique assez high-tech de 2 millions d'euros doit ouvrir ses portes en 2012. De là, les visiteurs se verront proposer une palette d'équipements, de la base de canoë-kayak au centre de remise forme. Comme toute révolution, le chantier a débuté par une démolition en règle. A quelques centaines de mètres du moulin, la modeste maison du meunier a disparu en juin dernier pour faire place à un ambitieux projet de 2 millions d'euros : la construction, en souterrain pour préserver l'intégrité du plateau, d'un centre d'interprétation historique. « L'objectif est de faire revivre l'émotion de Valmy grâce aux nouvelles technologies du son et de la lumière », explique Bertrand Courot, maire de Sainte-Ménéhould et président de la communauté de communes. « Du Paris de la Révolution jusqu'à la bataille de Valmy, les visiteurs déambuleront dans les couloirs du temps sous parois vitrées. Un système d'hologrammes s'activera à leur passage. Une projection d'azote simulera même le brouillard de la bataille », poursuit le premier magistrat, qui ne nie pas

« l'inspiration Futuroscope » du projet, conçu par l'architecte parisien Pierre-Louis Faloci. « Le visiteur pourra se dire : Valmy, j'y étais », promet Bertrand Courot. … « Valmy est un site inexploité. Nous voulons passer d'un tourisme de cueillette à un tourisme de produits consommables », explique le maire, tablant sur une fréquentation d'environ 20.000 personnes par an, nécessaire à l'équilibre financier du projet. « Je suis assez optimiste. Il y a déjà beaucoup de monde à Valmy, alors qu'il n'y a rien ». Le 220e anniversaire de la bataille de Valmy en 2012 fournit la date idéale pour inaugurer cet ensemble d'équipements touristiques sur lesquels les élus argonnais fondent beaucoup de leurs espoirs économiques. Bertrand Courot arpente les réseaux d'affaires de Champagne-Ardenne pour promouvoir Valmy, espérant attirer dans la foulée quelques entrepreneurs  sur  les  zones  d‘activités  que  la  Communauté  de  communes  de  Sainte-Ménéhould aménage le long de l'autoroute de l'Est. Le moulin de Valmy, entièrement détruit pendant la tempête de 1999, a été reconstruit en 2005, plus conforme encore à celui d'origine. – DR

Document 6 : 1er Bataillon de Gardes Nationales Volontaires du Haut-Rhin (de 1988 à 1994) Groupe de reconstituants à Valmy en 1992

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Les élèves s’interrogent  sur  la  gestion  du  patrimoine  historique. Valmy : un lieu de mémoire ? Un fait historique revisité : - La mise en valeur du patrimoine - Une opération commerciale - Valmy intégré dans un circuit touristique - La dimension spectaculaire est privilégiée :  faire  revivre  l’événement  aux  visiteurs,  il  faut  donner  au  visiteur  le  sentiment  d’y  être.   - Le côté spectaculaire et pédagogique à la fois sont privilégiés par des reconstitutions dynamiques.

Un certain nombre de questions peuvent être posées puis débattues à partir des expressions suivantes (en tenant compte du niveau général de la classe) :

« Un centre d'interprétation historique assez high-tech »

« Passer à un tourisme de produits consommables »

« Un site historique intégré à une série d’équipements  touristiques »

Les  élèves  peuvent  s’interroger  sur  les  aspects  positifs  ou  néfastes  du  projet  annoncé.

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Cartographie militaire.

Source : cartes 1 et 2, W. Sernam- J.P Bertaud : « Nouvelle histoire militaire de la France (1789-1919) », Fayard, Paris, 1998. Le moulin de Valmy restauré. (Ressource numérique)

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Une conclusion possible.

Eté 1792 Eté 1914

Eté 1992

BIBLIOGRAPHIE

Christian Amalvi : « Les  héros  de  l’Histoire  de  France-recherche iconographique sur le panthéon scolaire de la troisième République »,Regard/Histoire Coll., Paris, 1979 Christian Amalvi : « De l’art et la manière d’accommoder les héros de l’Histoire de France- De Vercingétorix à la Révolution », Albin Michel, Paris, 1988 Claude Billard Pierre Guibert : « Histoire mythologique des Français », éditions Galilée, Paris, 1976. W. Sernam- J.P Bertaud : « Nouvelle histoire militaire de la France (1789-1919) », Fayard, Paris, 1998. « Atlas historique de la Révolution française », Paris, EHESS, 1989. Gauthier-Deschamps, « Petits  tableaux    d’histoire de  France  par  l’image », Paris, Hachette,1907. « La Tour d’Auvergne, premier grenadier de France » par Montorgueil. Collection d'Albums Historiques. Editions Boivin et Cie: 1902.

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