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55- Haw— 5'If.117 ms 5 CêfitSaies aBeaaaiaaaifTO^ Ce Journal ne pont être crlé b r^oiiwM mmm:- IWI <0 JanvierWS \\ ! i Administratear - Déléeué- Gérant O. RANDOLET IMfiistraficii, Impressions it insoBcss, TEL. I0.il 35, Rue Fontenelle, 35 AdresasTélégrapMque : EAOTQLET Sam Havre REDACTBUR EN CHEF ».-J. CASPAR - JORDAN Téléptaoue i 3 i.<t() Seorétairs Général : TH. VALLÉS Rédactlon, 35, rue Fontenelle - Tél. 7.80 annonces AU HAVRE. A PARIS. ! Bureau dd Journal. 112, boul'deStrasoourg. L'AGENCE HAVAS, 8,placede la Bourse,est seuleciiargéederecevoirlesAnnoncespour le Journal. Le PETIT HAVBE est désigné pour les Annonces Judtclalres et tég-atss ORGANE RÉPUBLICAIN DEMOCRATIQUE Le plus fort Tirage des Journaux de la Region ABONNEiVSENTS jTrois Moisi Six Mois C,«s ft. AV10HS ETZEPPELINS . Les Zeppelins sent-ils appelés a connaf- | tre de brillantes deslinées militaireset ser- ■vir efficacementla realisation des projets com;as ? L'Allemagne l'assure, il va sarisdire.il serait trop « kolossal » et trop décevant pour l'opinion publique qu'elie ne conti¬ nual. pas d'afïirmer sa conliance dans un engiu qu'elie a toujours préoonisé et dont elie a poursuivi la construction coüteuse, en dépit des premiers déboires, des insuc- cès nettement constatés. Ce sont les Zeppelins que I'Allemagne va chargor d'exécuter ce qu'elle appelle pom- peusemerG 1'« invasion de I'Angleterre ». C'est prochaitK°ment, paralt-il, que doit partir I'expédition. On est resté tnaigrê r'cut un peu scepti- que sur Tissue eseornptée de ce « grand coup». Le dirigeable aileniaiio'. quant a Ïrésent, n'a rien produit de remarqttable. 'outes les fois qu'il s'est aventuré au-<ies- sns des tignes beiges et franpaises, sur une distance assez étendue. il a drt subir Tatta- qne des avions et des canons eri des condi¬ tions souvent désastreuses pour lui. II offie d'abord une cible de belle am- pleur. Les grands bStiments aériens sont, d'autre part, si sérieusement exposés aux caprices de i'atmasphère qu'on ne saurait songer a les basarder sans danger dans une aventure périlleuse, un jour de grand vent. Ce sont des organismes soumis au régime ; ils attendant la clémence du temps pour sortir en sécurité. Des Zeppelins sont venus röder autour de Liége quand les mortiers allemands com- mencaient leur attaque. Des Zeppelins ont survolé Anvers quand les troupes du kai¬ ser s'avanpaient vers la ligne des forts, lis ontjeté des bonibes, ont fait trois petits tours et, vite, sont partis se mettre a Tabri. Des aeroplanes ont fait plus, avec moins de risques. La guerre actuelle en fonrnissant aux engins divers enfantés par Tingéniosité humaine une éclatante et decisive épreuve, a dès maintenant démontré la supériorité incontestable de l'avion sur le plus léger que l'air. On dira plus tard le röle presque capital del'aéroplane dans la conduite du combat moderne, la large part qui lui revient dans Ie succès de nos armes. la collaboration journalière, incessante, qu'il prête a nos chefs. On peut mêmeavancer qu'il a bouleversé les données de la guerre en réduisant le plus possible un facteur délicat : la sur- firise sur le nombre, la force, ia position de 'assaillant. La reconnaissance, pratiquée naguère par une troupe armée.élait forcément sou- mise a des imperfections, des retards dans le mouvement, des erreurs dans Tenquête, des dilïicuités dans la transmission. L'avion est né pour la guerre, et. tout de suite, il s'est admirablement adapté a son röle. Soit qu'il survienne au-dessus de l'enne- mi au moment le plus inattendu et le bom¬ barde alors qu'il est encore en colonnes serrées, par exempie ; soit qu'il détruise des ponts, des convois, des points straté- giques, des depóts de munitions on de vi- vres, il a déjk donné, en ces six mois, des preuves multiples et concluantes de sa né- cessité absolue, surtout eritre les mains de piloles adroits et audacieux, comine la flotte aliiée a Ia gloire d'en posséder. Mais c'est aussi dans son röle d'éclaireur que Taéroplane a fait valoir l'intérêt de son action. II Ta rempli, il l'accomplit journel- lement d'une fagon active et véritablement extraordinaire. Tantót il précise la position de l'ennemi, connait ses mouvemenfsinême a trés grande distance, même a trés grande hauteur, c'est-k-dire insoupconné, invisible lui- mêine — et ces connaissances cornmuni- quées au commandement général, lui don- nent i'atout principal, la sécurité de ne pas être surpris, la possibilité de surprendre, de combiner ses mouvements. On écrira un jour une page glorieuse sur la participation de certain aéropiane franpais dans le dé- clencliement décisif de la victoire de la Marne. Tanlót, il contróle le tir de Tartillerie, jvériflesa portee, indique les modifications a exécuier. II est la mouche alerte et diligente, dis¬ crete et fuyaute, alors que le dirigeable est le gros bourdon qu'on abat d'un coup de casquette. L'aéroplane tuera la guerre, a dit Edison, qui fut parfois prophéte, mais qui n'avait pas prévu, hélas, qu'avant de Ia luer, cette guerre odieuse, le pilote aérien verrait se dérouler au-dessous de lui l'épouvantable tableau des désastres auxquels, lui-même, il eontribue. En cette ruée trépidante des engins de destruction et de mort, le Zeppelin se pro- pose, a son tour, de donner son plus grand effort. L'Allemagne entretient ardernment eet espoir qui pourrait bien se transformer en deception amère. L'Allemagne essaie d'a- dapter de son mieux les moyensaux circons- tances. Or il n'est pas sans intérêt de reprendre aujourd'hui dans une revue allemande offi- cielle Marine Rundchau. l'organe du minis¬ tère de la marine,desextraits d'un important article ou l'auteur donnait, queiques mois avant laguerre, l'opinion des milieux coniné- ,tents allemands sur l'emploi desdirigeables dans une guerre navale. « Un dirigeable pourra détruire difficile— ment un cuirassé, dit-il, car les puissants canons d'un dreadnought lui en interdiront l'approche. 11pourra, par contre, être re "doutable aux sous-marins qu'il découvrira sous les eaux et qu'il pourra atteindreavec des projectiles spéciaux. Le dirigeable ne sera que d'un médiocre usage centre les mines sous-marines, par suite de la diffi- julté qu'on a a repérer eu aier uu point. précis. Ce ne seront d'ailleurs lk que des services exceptionnels sur lesquels on aura tort de fonder l'utilité des ballons en temps de guerre. » Leur principal róie sera d'éclairer les cótes. Reliés par la télégraphie sans lil avec les grands ports, ils iront reconnaltre la position de l'ennemi. Ils pourront égale- ment — et ceci intéresse directcment la marine allemande — au cas oü les embou¬ chures des fleuves seraient étroitement bloquées, informer exacteinent Tescadre qui tenterait une sortie, sur ['importance de la flotte qui se trouve devant elle. » Le dirigeable, dans l'esprit même de ceux qui l'ont particuüèrement adopté et défendu, rte serait done destiné pratique- ment qu'a jouer un jour d'éclaireur et d'observateur. On n'envisageait pas alors Tinvasion des Hes britanniques, et la marine allemande paraissait admettre, avec une certaine logi- que.que le Zeppelin demeure de ces collabo¬ rateurs terriblement encombrauts que ieur grandeur attache au rivage. Albert-Herrenschmidt. LtïiTliJl m rêvedepoursuivre 1' offensive Les pins récent. >s informations vennes d'ATamagne, >t particuiièr»m»nt de Berlin, représentent l'opinioa des milieux militaires com me sorexcitée par les récents combats de. Soissons. De ce léger succès, auasbót ttn- raye, on tire les plas vasten conclusions. On constate an grand état-msj >ret chez les cri iques militaires, mi fori courant pour repreadre anssitöï Toffensive contre la France. Le général voo Fa konhayn serait parti«au de dineer an gros eiïort sur l'A'conne, avec Verdun ponr objfc if ; daas ce bat, il ren- force coastarament les bdvaroises, qui tiennent sur 1?« promootoire » d'Apre- mont ; d'autres officiers penchant po«r la « ooussae snr Paris » par 'a vsllée de l'Oise ; d'autres, éfifiu, conseillent de renforcer les .roup s en Champagne et da marcher sar Chèlons. II se pourrait que les Allemands fassent no» poossée contre tout le front central. Mais il est k ramarqaer qu'on ne parle que irès psu de Nancy et presque plus de Ca¬ lais. On assure de trés bonne source qu'un im¬ portant chaogément de front rrpoit déji un commencement d'exécniion. troupes ira»ersent I'Aliemagne de i'E't a TOuest. On montre, k Berlin, une confiance superba dans ia resistance contre la Rossi* et i'oa ne croit puis a la menace sur la Silésis. La guerre de tranchées, adoptée par les adver- saires en Pologre, permet de croire k des opératioos trés lentes sur ce theatre d'ope- rations. L'état-rnajor atlemand juge le gage polonais soffisartt et voudrait étendre son occupation en France. T-juteföis, les officiers qui na vivent pas sur des illusions trop gro*-sières — et il y en a — estiment qoe, si le front aüemand de Pologne est solide, la faihlesse de son prolongemmt antrichian permet aux Rosses tons les espoirs, y compris I'm vas.on de la Galicie par le Sod. D'antre part, l'armce de pfintemps du général Joflre', qui compren- dra des effectifs nouveaux, et surtout la gros appoint britannique, les invito a réflé- chir ei i evitev d'user, contre un ruur re¬ sistant, un effort qui sera peut-être indis¬ pensable a l'E t, po ir réparer les défaiiiaa- ces de l'Alliee aflaffilie. En tout cas on croirait le grand état-ma- jor de Berlin revenu è ce débat da nov»in- bre oü partisans de la marebe snr Calais et parti-ans (te la raarche sur Verdun dis- putaieot Tinfluence et tombaient tour a tour en disgrace. «j» L'AUTRI CHE sonsentirait a sbandonner !aOaiic'e orientals pour prix da la Paix Le correspondant de ia Weekly Dispatch a Copenhagoe confirme qne i'Autriche-Hoa- grie chercha avec i'Alleriiagae une entente tendantk obtenir la pais. Le gouvernement du kaiser, dit ce journal, a étè infoimé que la situation de ia Monar¬ chie doaliste est telle que la paix est devenue nécessaire, aussitöt qti'eile sera possible et acceptable. L'Autricbe est disposée k abandonoer ia Ga¬ licie orientale comme condition de ceue psix. L'Allemagne, en réponse, a fait savoir k i'Antncbe, qu'en ce qui concerns ceiie-ci, elle est disposée a proposer la paix k condi¬ tion que les possessions aliemancles resteront comme el les étaient avant la gnerre, mais ede a déclaré qu'eile ne pouvait conseiiler a i'henre actuelle, de meltreen avant ne telles propositions. En ce qui concerne la Tarqoie, les deux puissances oot reconnu qu'elles seront inca- pib rs d'empêcher son partige par les allies et qu'elles devront i'abandonner a son sort. L'Antriche a temporairement eccept» ie point de vue allemaud que Theore n'etait pas encore venue de conclure la paix ; mais si la situation ernpira t, la question d'une paix separée serail sürement bientöt soa- ievés. LsSigebs arf'ais isLaBasis D'après les Central News, !c soccès des An¬ glais 'a la B ssee. sera une page glorieuse dans i'histoir* de leur armee. Le combat fut un des plus foricux qui se soient jamais vus. Pendant deux horn es, il y ent üe terrible» corps a corps, des atta- qu-s et des contre-attaques acharnées a la baïonnette. Les Allemands, malgré la supériorité de leurs forces, plièrent a la longue devant les baïonnettes angiaises. Nos so dais gravirent les peutes cle ia collisie en poussant des hourras el, méprisant le feu das mitrailleu¬ ses et des fusils, chassèrent l'ennemi de se3 po-itions. II y avait des territorhnx parvnt Jss ba- iaiilcas angiitis de i'êrmée es méticrr Havre, la Seme -Inférieure. l'Bure.l l'Oise et la Somme ) Autres Département» ....| Ö Union Postale ilfl 0n saoenne e$atemsnt, SANS FRAIS, dans tons los Bureaux de Paste sl»Franco <sfe"*£S %1 SO Kr so Fr. On AS tan. ss » -AO a LA GUERRE i©9' JOLJ-RISTEUB COMMUNIQUÉS OFFICIEUS Pans, 1 8 janvier , 1 5 heures. De la mer a l'Oise. tempête violente, surtout en Belgiqu® ; combats d' artil¬ lerie sur certains points. Prés d'Autrèche, au NorcLEst de Vic-sur-Aisne, deux attaques alleman- des ont été repoussées. Dans les secteurs de Soissons et de Reims, aucun changement. Dans la rég-ion de Perthes, tir trés efïicace de notre artillerie sur les po¬ sitions ennemies. En Argonne les attaques alleman- des sur la cote 2S3 (è l'Ouest de Bou- reilles) sont restées sans résuita.t. Nous nous somrass emparés de plu- sieurs ouvrag-es allemands au Nord- Ouest de Pont a-Mousson dans la ssule parlie du feois Le Prêire qui soit encore aux mains de l'ennemi. Nous avons ensuite repoussé une contre- attaque et maintenu tons nos gains. Bans les Vosg'es, abondances chutes da neige. L'ennemi a bombardé Thann sans résultat sérieux. [A trècbes se irouvn » quntre kilomèlres et de¬ mi au Non!de Vic-sur-Aisne<*ta dix-sept kilome¬ tres eisviroa a l'Ouesl de Soissons.] OfficialReport of the French Government Jan. 18— 3 p. m. From the sea to fhe Oise, violent tem¬ pest, principally in Belgium. Artllery duels j took place on some points, j Near Autreche Norlh-East of Vic-sur- ! Aisne, two german attacks were repelled. In the sections of Soissons and Rheims, no change. In the section of Perthes, our artillery fired very efficaciously on the foe's posi¬ tions. In Argonne. fhe germ.an attacks againts the hill 283 (West of Boureilles) rernuiiied without result. We have taken several german works, North-Westof Pont-a-Monsson, in the only part of Leprêtre wood w'sch still remains in the enemy's hands. We have then repul¬ sed a counterattack and maintained ail our gain. In the Vosges, snow falls abundantly. The foe has bombarded Thann without serious result. Paris, 23 heures. A la suite de I'sxplosion. d'un dépot de munitions provoquée par l'éclate- me.nt d'un obus, une partie du vi lage de La Boisselle occupée par nos trou¬ pes. avait été incendiée et nous avions dü l'évacuer ; elle a eté reprise par una vigoureuse c.ontre -attaqu a dans la matinee du 18. L'ennemi a bombarde Saint-Paul, prés de Soissons. En Champagne, de» avions alle¬ mands ont survolé nos positions et ont été regus a coups de canon et de mitrailleuses. Deux d'entre eux sont allés s'abattre a l'intérieur de nos lignes, du cöté de Bar -le Due. Les appareils sont a peu prés in¬ tacts. Les quatre aviateurs ont été faits prisonniers. En Argonne, canonnades et fusil¬ lades intermittentes. De 1'Argonne aux Vosges, neige et tempête. LasSucces d'arleiis desAllies Losdres, 18janvier. Le ccrrespoedanf, sréciat du Daily Chro¬ nicle h Abbeville, télégraphie : « Lps all >és ont remporté des avantsges importants g ac» k l'ceuvre de leur artiile- r e, k Loos ei k Haubonrdin. » Ges deux places ont été violenament bombardé, s et les pertes allemandes doi- vent y avoir été grandes. » Jendi, nous avons remporté tin vérita- b e succès a S^cbn et reduit an silence les canons eunemis dans ceue region. > ■ Ml iWjftl !■ Le Raid aériensnr Ostende Londres, 18 janvier. Le correspoofJant particulier dti Daily Chronicle sor la frontière franco-beige cod- firrne que de» aviateurs ang'ais oeérant eo conjoaction avec des aviateurs fraapais et beiges ont accompli sur Ostende na raid aé'ien couronne de anccès. Plusieurs bombes oot été lancées snr la gare et les casernes. Des dégats considéra- b es ont eté crosés. Les aviateurs aliiés ont été attaqués par trois tan bes aflemands. Nent aviitears ont pris part au raid de noire cöté. Nous n'a*ons subi ancune perte. Le raid a causé parmi les Allemands une vive cons¬ ternation. LaSltüaiisn sanitaire das Trenpes aiiemandss RolterdaaB,18janvier. Dans son numéro du il janvier, ie Tele¬ graaf pnblio l'iuforinaüon suivante, datée de Bruxelles : « Bepnis qnelque temps, l'armée allemande est fortement ép ouvêe par le typhus et la pneumonie. L> nrenve qne le typhus règne a i'état epidemique est entre autres fonrnie par I* fait que d ins le convent de Froyennes (un village sitné prés de ia frontière be ge), apparteo»nt a des nligienx franpais. 701)Lts oni éis ait' ctes uriiquement au train me t des soldats allemands attemis par se typhus ou Utpneumonie. II y a nue nicrtalité quoti- dienne de csnq hommes. » L' Attitudedela Bulgaria Sofia, 18 janvier. M. Ridoslavof a adressé au rol, par dépê¬ che, les voenx dn Conseil des miaisires et les siens pour ia réalisahon du I'idéal natio¬ nal de B'ilgarie anxqnels la nation et !e roi aspirant. Le roi a répouda qu'il a le ferme espoir que la nouveüe année apportera jfeonheuret grandeur k ia Bulgaria* COMMUNIQUÉ R1JSSE Petrograd, 18 janner. Nous continuous a progresser sur la rive droite de ia Vistule Nous avons délogé l'ennemi du village de Dudy-Sulkowskia. Sur la rive gauche, dans Ia région de Goumine. après une série de sept violentes attaques, les Allemands n'ont pu s'emparer que d'une tranchée de Tune de nos compa¬ gnies avancées. Dans les anires secteurs ils ont été obli- gés de se replier sur leurs anciennes posi¬ tions. Dans Ia région Kono-Pnitza, nous avons arrêté les travaux de sane de l'ennemi. Dans la région de Pinczoff. nous avons repoussé tout.es les attaques allemandes. En Bukovinc. dans les Garpatltes, nous avons pris d'assaut le col de Kiriibara, vot- sin de la Transylvanie. — Dans le Gaucase. la bataille de Kara- Ourgan, livrée au milieu d'une tempête de neige ininterrompue. s'est terminée par la déroute compléte des Turcs qni fuient en désordre, vers Erzeroum. Les arrières-gardes qui couvraient la re¬ traite, orit été canonnees sar ie front et les flancs. Elles ont été anéanties. La poursuite continue. EN BELG1QUE La contribution de gnerra de 50 millions de fr-mes unposée a Aavtrs a éte payée sa icpdi. Ua correspondant du Tyd rapporte qne Ie Bénéral von Bissing a >nier<üt le depart du cardinal Mercier qni désirait se rendre a An¬ vers. igr Ivrare, évêqne de Brnxelles. a adressé nne lettre k joü ctergé dans laquelle il ex- prims le d'sir, qn'en depit da l'ordra do gé- n»rai von Bissmg, la les.r-» dn ca dinal Mer¬ cier continue a être ine publiqueroent. Suivant une d -pêche repue de Brnxelles par le Telegraaf , d'Arnsterdam, plnsienrs banqoiers ont été técemnaent arrêtés dans un café oü ils avaient cbutnme de se réuoir pour traiter des aff iirfes financsères. Tont Targent tronvé en ieur possession, 67 500 fr. envsron, a été confisqué par es autorités allemandes. Après quoi, ils ont été remis en liberie. LesComplots a Constantinople Loadres, 18janvier. Le corresoondant sp.éciat dn Motmng Post k Atbènes télégr. phie que seion une infor¬ mation aritorisée, ae Coasiantinople, le mé- content, ment p tuuiaire grandit contre les Jeunes-Turcs depuis les recents désastres du Guncase. On a découvert nne nouvelle conspiration conduite par un parent du prince Edüin, qui a reusii a fair. De nombteuaes arresiaiions ont été faites. MORTDUGÉNÉRALSTCESSEL l>éfeaseui' de Arthur Petrograd, 48jan?ier. On annonce la mort dn general Stoessel, qut fut la öétenseur de Port-Arthur. Lss Procédés Anstro -Allemands petrograd, 18janvier. Le ministère des affaires étrangèresa adr-s- sé a ('ambassade d'Espagne, avec prtère de la porter nfficiellement a ia connaissance de i'Ailemagne et de i'Antriche, une note éta- blissant et protestant contre ies procédés austro-aüemands qui, noiamment, achavent ies biessés. L'ACTIVITÉ SISISIQ'JE DÉCROIT Rome, 18janvier. Le commnniqné de i'Observaioire central géo-dyn r» que anno ce que i'activité sismi- qoe montre une tendance tres nette vers '•■unephase décroissaute, LES du 5 au 15 Janvier Paris, i8 janvief. Le temps deplorable a ralenti les opéra- tions Les tait- principanx sont : lo extea- tenlion de ros succes sor i'Yser, nous avons conqois un large debouch» an dela de la rivière ; 2» combats autour de Soissons; notre offensive, briüamment comtbencée, enrayée par la cme ae TAisne qni rté'ruisit trois ponts, empècha i'amvée d» ren fort» et darrêier une itè- forte attaque eoneroio, d'<ü un rccul d > G800 metres sur un tront de cinq ki omètres ; m.» preg- ès dans la re¬ gion de Per hes; insuccès des eomrp-attaqi es ennf mi s ; 4° »cbec des attaque» allemandes en Aijionne ; 5» continuation de nos succès en Hauie A ace. Gone -rnant les combats du Soissons dont la portée est toute locala, noire «-If' ssiva a éte co ironnée d'un ob-in saccès 'in 8 a >10, rnvis ede a êté enrayée a partie do it par la crue ds l'Aisne et la destruction d'un pont. L'ennemi a contre attaque tfès vioiemmeat avec I'm ten lion de nous acctiT k la rivière et de cooper no communications La tenia live a éi botté. Notts avons rsmené toutes nos troupe- au point la de traction du pont par la crue de i'Ai-ne nous auraitobü- gés a nons etablir. Nous <vons peidi quei¬ ques pieces de gros calibre reridue iautili- sables. Le mouvement rfe recul a été exécuté en bon oni re dans la noit dn 13 au 14. L'enne¬ mi, trés eprouve, n'a pas essaye de nous in- quieter. Le 14. nous avons repoussé une attaque violente sur Saint Paul. En Argonne, le combat de Goort»chausses a corn meneé par l'explodon de huit fonr- netux de mines sous ies tranchées alle m-ndes Un régiment italien et nn bataillon fran pais se lancèrent k l'assant. Les Palieas, »n- t'-ainés par i'élan.dépasserent les 600 mètres de eigne* allemandes ft prirent un» compa¬ gnie, trois officiers, do- z» sous-otficiers, des mitrailleuses ei. des canons. C'est la que l'adjudant Coastantm Garibaldi fut tue. Mais nne contre-attaqne ennemie a rega- gne une partie dn terrain conqni* par la lég Oisitalieuïie plffine d'enthoustasme. De I'Argonne a la Haute—Alsace, nons avons progressé depuis aeox mois sans re¬ cul. C'est nne véritable gnerre de siège. Les tranchées sont distantes les ones des autres de treilt» metres. L'ennemi est partoat repoussé avec des pertes serialises. En Haute-Alsace, les excellents résnltats obn nns ont eie eonsolidcs et eussent eté s"nsiblement é a'gis si i'état du sol n'avait pas paralyse ies troupes. »i®sseaesmig8Bte««i««a0imgiti$eses^^Sfiai X-.E! DANS LES VOSGES ALSACiTIfNES LES COMBATS DANS LA lipionÉsLocs mazurlens Snivant le correspondant du Daily Chro¬ nicle a Petrograd, un important mouvement rosse se d»ssine coatr» la Pruss» orientule et contre la Prusse occidentale. N >s allies, dit-il, avanceat dans trois dir»Ciions : dans la région de Johannisb Tg nü ils ont crptoré pinsienrs villages fortifies faisant oartie du system» de defe ise all- mand et gardant bs sporoches des locs d» Mazurie, du cöté Sud ; 2° dans la région oe Miawa ; 3» er.fi i dans 1- voisinage même de !a Vistu¬ le. oü ils ont occ.npe Sierpe, dans ie gouver¬ nement de PloLk Ges renseign meuts sont confirmés par d'intres dé, êches de Petrograd, sigrialant Tactivité croissante oe* Rosse» dans ia Prus¬ se oriëntale et p us spêcialemeru dans la ré¬ gion des lacs de M,zuri». qni déjè, tors de la première entree <ies troupes russes sur Ie torritoire nrussien, servirent de veritable picge aox Allftnands. Maintenant, au cours de lenr deoxieme incursion, les Rosses ont a nouveau attaqué cette position en détruisant le ré eau de fiis barbeles amenagé par l'en¬ nemi. L» cor,*csDO"dantdu Temps h Petrograd lui éerit a ce sujet : Les lacs mazuriens présentent nne ligne presq ie ininier^ompue napoes d'eau d'une longueur d'environ 75 kilornètres et s'éteodant parallèlement k la frontière rasse, k 55 kdomètres de cette derniére. Les lacs so it sépares les nns de* aut»es par de petits isthmes coupés de canaux Ils sont aliraentés par un certain nombr» de cours d'eau qui sortent des forêts a voisiriante». La nature a done aiavé. a l'entrée même da territoirs prussien. nne solide barrière le garaotissant cooire unenoemi veou da l'Est. Les Allemands en ont fait une reiioutable position. P ,ur i'attaqner, il taut forcer les défilé» é'roits entre les lacs, lous défendus par ces biockb sus. Au Nord, le lac Kissain commence la chaine. suivi du ian Loewaritin. Entre les deuxvk TE i, se tronvent ia vil ie da Loetzn et <efort Boven, qui défeod la iigne de Koeaigsbe g ét le passage entre Ie»deux lacs, Ie p us large de tous, pui qu'il a environ un demi kilometre. Puis viennent Bs bloekhaus du pont Kufla entre le deuxièm» et le troi'ièm» lac, celui du canal Schimouksen, tin troi ième au ca¬ nal G'üo<iwalde, on autre au canal Mnio- dti' .'•ker. un au canal Talter. Ge sixième bloekhaus se trouve prés rte la petite vide de Nikof' ïken, le seotième prés dri village de G.u-ziarka, et le huitième et dernier a i'en- trée d ï p-mt de chemin de fer de la station Rudschanny (vers Aüenstein). Da cette fayon, tous les passages sont ter¬ mes. Mais ces fort ficalioas sont d'un carac- tère temporaire et nu dement faites pour nne longue défense. Elles n» penvent rési - ter k une attaque sérieuse et en force soute¬ nue par de la grosse artillerie. Mais par l'ar- rèt momentané qu'elles occasiounent, elles donnent aox Allemands le temps de trans¬ porier des forces irnporiautes eu arrière de cette barrière pour les oppeser 4 uae pous- jséegérieuse du leur enaemi. Les Vosges, étayées par Belfort et Epinal, coosiituent le poidt d'appui de notre vastsr ligne d» defense qui s'»tend de la Suisde aa pas d» Galais : ce paint dGopnl, il imports au plushaut uegre de le tenir s,oiid»rnent. 0r i! ne petit Té re d'one fapon absolumePt süre que si nous occ pons tout ('obstacle jusqii'k la piaine d'Alsaee. ainsi qoe sou appendice natorel, le Sundgau, »n attend int que uou# puissions nous ót»ndre jusqu'aii Rhin. Ge<i expliqne notre potissée actuelle de Sientbach a Alik rch, situéo au centre du Sundgau, par 1»pont d'Aspach. Les Vosg s sont séparées en deux parties dis iocte» : Hiutes-Vosges et B 'sses- Vosges, par is puissant» depression de Saales et la vadée da I , Broche, qui vinaoent let pren¬ dre d'echarpi! entre le massif du Ghamp-du- Feu et ceiui" du Dono ). Le foüd des valies-s vosgienees est géoéra- lesneat couvert de prxiri 'S eti'recoapoes de champi et de vergers. Leurs time» sont pins ou moies denudes jusqu'a u»e o^rtaine hauteur pur suit» d« d 'boisements. Au-des- s is, les Haute» Vusg^g sunt cou vertes, sou- *er.t jusqu'aux summets, par de vastes fo¬ rêts. En Alsace, ceiles-ci occttpent pins de la nioiue du massii. Les somnaets ies plus éle- vrs sont denudes et couverts de pa. ;rages appelés chaum s (wasen, en diaiecte aioicien), oü ies mo vements de troupes soot aisea ca-is toutes Ies directions. Les nombreasea marcair.ries (.cables et fr,imageries) épurses sur ies chaumes pvuvent être utibséas pouc le cantounement des troupes ou i'installa- tion de postus Les Hautes Vosges ne panvent être consi- dérevs en aucnne saison comme one barriè¬ re iafranchissable, car, même pendant tea hivars Ies pins rigoureux, edes ne sont ja¬ mais i«acc»Sïibli>s et ies routes principale» reliant l«s deux versants res.enl toujuura praticables, quelle que soit ia qaan lite da neige tumbee. Aucun chemiu de fer ne lea traverse, il est vrai ; mais en outre des grands cols franchis par drs routes carros- *ab es, l'arè e fsihère presente de fréq ura¬ tes échancrures, iivrant passage a des che- mins d'exp'O tation ou fore»tiers. Par lee temps <lenugi , ie traiuesu remp ac la voi- ture et de nombreux thasse-neige permefr- tent i••diblaiement. Les deux versants présenteut des caractè- res diff-rents. Tandis qu'a TOuest ie raccord de 1'arête centrale avec les contreforts se fait doucement et que les montagnes se ra- inifient pour former de grand-, massifs se- coudairrs al-ongés, du ré té alsacien, au con¬ traire, les conireforts so-st courts et les val- iées viennent ramper, pour ainsi d re, aux pi' ds des sommets, toute la massa s» terrai- na u par des chutes b, usque, dans la plaine. C tte dernière oispouiion est tout k notrg avantage. puisqu'elle nous assure les béné- fiees de ce qua Ton aop«l!e en guerre «ie montagnes la « dominance », c'ett-a-dire c-tie influence tactique du commandemeat qui ta t que la simple apparition d < forces même peu importante?, sur des points dorni- nants peut parlois amener des résultats dé- cisifs. Les communications sont nombrenses d'un versint a l'autre ; l»s principales routes sont ceiies des cols : 1» d» Bassang ; f» d'O- deren ; 3° d» Bramont ; 4» de la Schlucht ; 5° du Bonhomme ; 6« de Sainte-Marie-aux- Mines ; 7» de Suafes. « Les vallées qni descendent dans la piaine d'Alsace sont celles de a Do Ier. la Thür, la Lauch. la Facht, ia Lièpvretie, du Gissen et de la Brucha. Chacuuo de ces vallées otivre no» communication avrc ies versanti Ouest ei Est, remontee par una voie ferró». Q iatre d'enire »lies, la Thür, la F»cht, le Giesen el ia Brnche, mériteut nne mention spéciale en raisoo de leur importance au point dg vue des opérat'o >s«ctueiles. Les principaux ma-sifs separation dg c»s v.iilées sont : le Rossberg, le balion dg G ïebwiiler. le Kuhberg, 1» Brf-zouard et ls Gh mp-du Feu. Ces massifs psraissent k pre¬ mière vue d'un parcours difficile et leurs communications semolent precaires ; maïs ies régions gnpéri»ures étant trés souvat des chaumes, c'est-k-dire déconvertes, Gs chemins forestiers qui I«s si'lonnent en toog seas étant praticables aux charrois pendant la belle saison. on ne voit de r»»l lernent dif¬ ficile que le Roosberg, entre la Doder et la T ür; senies de pstites fractious d'infauterie peuvent y circuler. La vallée mdustrialle de Ia Thür nt Ie cède, comma imporUnca miiilaire, qn'è la vallée de la Brnche, en ouvranï vers ia Mo¬ selle le pissag» dn col de Bnssaog. Elle a une longueur de 23 ki'omètrea entre Thaua at Witd»nitein ; on fond est etroit et varia eu- e 700 et 300 metres de larg*nr. Après un étranglement a hauteur de Ttiacn, la viilég déhouche sur la grande piaine dénudèe dg TOchsenfeld. La vailée da la Thür srmble favoriser la defense allemande, sa partie supérieure, de Wesaerling k son origine, étant pirai'èie au front d'attaqne ; mais eet avantage est plus appar«nt q ie réei, la défaos», pon van! être tournee par le col <2eB'amont. Aussi les AiIemands y avaient-ils affjcté, arj debut de la guerre, une torte couverture qui n's pu cepeodant tecir devant nos troupes. La vailée de la Frcht a deux sources, l'ung an Hohneck, i'autie au Roih nh<ch, point d» oartage de3 eaux de li Fecht et d» ls Tuü" et jonc ion du massif du hal 'O i Guf bwillera la chaine principal». En occu¬ pant le Rothenbach, on peut indifféremmeat passer de Tune dan* l'autre d»s deux vallées par un chemin k penie souvent raide et as¬ sez difficile, mai' néunmoins praticable è Tinfantene et a 1'artül rie ae montagne. Dg plus, Ie* troupes francaLet, m. itressss de la haute vailé» >1»la Thür, peuvent. en fran- ehissant le Rothenbach pour descendre dans li vailée de ia Fecht, ou bien faire tomfer s'il v a lieu nne defense iustallé» au co1de ia Schlocht en occupant Manster, ou bien dé- boucher, par Turckheiut, dans ia piaine dt Co'mir. La vailée dn Giesen, ou vai ds Viüé,. rs- poU la Lièpvrette, qui ouvre le c>l de S dnte- Marie-aux-Mines. C -tt» rallée commit- iqu» par deux routes avec la vailée do la Broche ét par deux autres ron'es avec le versant iorrain. Elle a nne grande importance mili¬ taire au point d ; vus de la défense de Ia val« léa de la Brnche. La valléa de la Brnche, long conloir de 4ö kilometres, condutsam do col de Sa 'e dans \ia piaine d'Alsace, k Moisheltn, tiébtu»

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55-Haw— 5'If.117ms5 CêfitSaiesaBeaaaiaaaifTO^

— Ce Journal ne pont être crlé — b r^oiiwMmmm:-

IWI <0 JanvierWS

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Administratear-Déléeué-Gérant

O. RANDOLETIMfiistraficii,Impressionsit insoBcss,TEL.I0.il35, Rue Fontenelle, 35

AdresasTélégrapMque: EAOTQLETSam Havre REDACTBUR EN CHEF

».-J. CASPAR - JORDANTéléptaoue i 3 i.<t()

Seorétairs Général : TH. VALLÉS

Rédactlon, 35, rue Fontenelle - Tél. 7.80

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A PARIS.!

Bureau dd Journal. 112,boul'deStrasoourg.L'AGENCEHAVAS,8,placede la Bourse,estseuleciiargéede recevoirlesAnnoncespourle Journal.

Le PETIT HAVBE est désigné pour les Annonces Judtclalres et tég-atss

ORGANE RÉPUBLICAIN DEMOCRATIQUELe plus fort Tirage des Journaux de la Region

ABONNEiVSENTS jTroisMoisiSixMoisC,«s

ft.

AV10HSETZEPPELINS. Les Zeppelins sent-ils appelés a connaf-| tre de brillantes deslinées militaireset ser-■vir efficacement la realisation des projetscom;as ?L'Allemagne l'assure, il va sarisdire.ilserait trop « kolossal » et trop décevantpour l'opinion publique qu'elie ne conti¬nual. pas d'afïirmer sa conliance dans unengiu qu'elie a toujours préoonisé et dontelie a poursuivi la construction coüteuse,en dépit des premiers déboires, des insuc-cès nettement constatés.Ce sont les Zeppelins que I'Allemagne vachargor d'exécuter ce qu'elle appelle pom-peusemerG 1'« invasion de I'Angleterre ».C'est prochaitK°ment, paralt-il, que doitpartir I'expédition.On est resté tnaigrê r'cut un peu scepti-que sur Tissue eseornptée de ce « grandcoup». Le dirigeable aileniaiio'. quant aÏrésent, n'a rien produit de remarqttable.'outes les fois qu'il s'est aventuré au-<ies-sns des tignes beiges et franpaises, sur unedistance assez étendue. il a drt subir Tatta-qne des avions et des canons eri des condi¬tions souvent désastreuses pour lui.II offie d'abord une cible de belle am-pleur. Les grands bStiments aériens sont,d'autre part, si sérieusement exposés auxcaprices de i'atmasphère qu'on ne sauraitsonger a les basarder sans danger dans uneaventure périlleuse, un jour de grandvent. Ce sont des organismes soumis aurégime ; ils attendant la clémence dutemps pour sortir en sécurité.Des Zeppelins sont venus röder autour deLiége quand les mortiers allemands com-mencaient leur attaque. DesZeppelins ontsurvolé Anvers quand les troupes du kai¬ser s'avanpaient vers la ligne des forts, lisontjeté des bonibes, ont fait trois petitstours et, vite, sont partis se mettre a Tabri.Des aeroplanes ont fait plus, avec moins derisques.La guerre actuelle en fonrnissant auxengins divers enfantés par Tingéniositéhumaine une éclatante et decisive épreuve,a dès maintenant démontré la supérioritéincontestable de l'avion sur le plus légerque l'air.On dira plus tard le röle presque capitaldel'aéroplane dans la conduite du combatmoderne, la large part qui lui revient dansIe succès de nos armes. la collaborationjournalière, incessante, qu'il prête a noschefs.On peut mêmeavancer qu'il a bouleverséles données de la guerre en réduisant leplus possible un facteur délicat : la sur-firise sur le nombre, la force, ia position de'assaillant.La reconnaissance, pratiquée naguèrepar une troupe armée.élait forcément sou-mise a des imperfections, des retards dansle mouvement, des erreurs dans Tenquête,des dilïicuités dans la transmission.L'avion est né pour la guerre, et. tout desuite, il s'est admirablement adapté a sonröle.Soit qu'il survienne au-dessus de l'enne-mi au moment le plus inattendu et le bom¬barde alors qu'il est encore en colonnesserrées, par exempie ; soit qu'il détruisedes ponts, des convois, des points straté-giques, des depóts de munitions on de vi-vres, il a déjk donné, en ces six mois, despreuves multiples et concluantes de sa né-cessité absolue, surtout eritre les mains depiloles adroits et audacieux, comine laflotte aliiée a Ia gloire d'en posséder.Mais c'est aussi dans son röle d'éclaireurque Taéroplane a fait valoir l'intérêt de sonaction. II Ta rempli, il l'accomplit journel-lement d'une fagon active et véritablementextraordinaire.Tantót il précise la position de l'ennemi,connait ses mouvemenfsinême a trés grandedistance, même a trés grande hauteur,c'est-k-dire insoupconné, invisible lui-mêine — et ces connaissances cornmuni-quées au commandement général, lui don-nent i'atout principal, la sécurité de ne pasêtre surpris, la possibilité de surprendre,de combiner ses mouvements. On écrira unjour une page glorieuse sur la participationde certain aéropiane franpais dans le dé-clencliement décisif de la victoire de laMarne.Tanlót, il contróle le tir de Tartillerie,jvériflesa portee, indique les modifications aexécuier.II est la mouche alerte et diligente, dis¬crete et fuyaute, alors que le dirigeable estle gros bourdon qu'on abat d'un coup decasquette.L'aéroplane tuera la guerre, a dit Edison,qui fut parfois prophéte, mais qui n'avaitpas prévu, hélas, qu'avant de Ia luer, cetteguerre odieuse, le pilote aérien verrait sedérouler au-dessous de lui l'épouvantabletableau des désastres auxquels, lui-même,il eontribue.En cette ruée trépidante des engins dedestruction et de mort, le Zeppelin se pro-pose, a son tour, de donner son plus grandeffort.L'Allemagne entretient ardernment eetespoir qui pourrait bien se transformer endeception amère. L'Allemagne essaie d'a-dapter de sonmieux les moyensaux circons-tances.Or il n'est pas sans intérêt de reprendreaujourd'hui dans une revue allemande offi-cielle Marine Rundchau. l'organe du minis¬tère de la marine,desextraits d'un importantarticle ou l'auteur donnait, queiques moisavant laguerre, l'opinion desmilieux coniné-,tents allemands sur l'emploi des dirigeablesdans une guerre navale.« Un dirigeable pourra détruire difficile—ment un cuirassé, dit-il, car les puissantscanons d'un dreadnought lui en interdirontl'approche. 11pourra, par contre, être re"doutable aux sous-marins qu'il découvrirasous les eaux et qu'il pourra atteindreavecdes projectiles spéciaux. Le dirigeable nesera que d'un médiocre usage centre lesmines sous-marines, par suite de la diffi-julté qu'on a a repérer eu aier uu point.

précis. Ce ne seront d'ailleurs lk que desservices exceptionnels sur lesquels on auratort de fonder l'utilité des ballons en tempsde guerre.» Leur principal róie sera d'éclairer lescótes. Reliés par la télégraphie sans lil avecles grands ports, ils iront reconnaltre laposition de l'ennemi. Ils pourront égale-ment — et ceci intéresse directcment lamarine allemande — au cas oü les embou¬chures des fleuves seraient étroitementbloquées, informer exacteinent Tescadrequi tenterait une sortie, sur ['importancede la flotte qui se trouve devant elle. »Le dirigeable, dans l'esprit même deceux qui l'ont particuüèrement adopté etdéfendu, rte serait done destiné pratique-ment qu'a jouer un jour d'éclaireur etd'observateur.On n'envisageait pas alors Tinvasion desHes britanniques, et la marine allemandeparaissait admettre, avec une certaine logi-que.que le Zeppelin demeure de ces collabo¬rateurs terriblement encombrauts que ieurgrandeur attache au rivage.

Albert-Herrenschmidt.

LtïiTliJlmrêvedepoursuivre1'offensiveLes pins récent. >s informations vennesd'ATamagne, >t particuiièr»m»nt de Berlin,représentent l'opinioa des milieux militairescomme sorexcitée par les récents combatsde. Soissons. De ce léger succès, auasbót ttn-raye, on tire les plas vasten conclusions.On constate an grand état-msj >ret chez lescri iques militaires, mi fori courant pourrepreadre anssitöï Toffensive contre laFrance.Le général voo Fa konhayn serait parti«aude dineer an gros eiïort sur l'A'conne, avecVerdun ponr objfc if ; daas ce bat, il ren-force coastarament les bdvaroises,qui tiennent sur 1?« promootoire » d'Apre-mont ; d'autres officiers penchant po«r la« ooussae snr Paris » par 'a vsllée de l'Oise ;d'autres, éfifiu, conseillent de renforcer les.roup s en Champagne et da marcher sarChèlons.II se pourrait que les Allemands fassentno» poossée contre tout le front central.Mais il est k ramarqaer qu'on ne parle queirès psu de Nancy et presque plus de Ca¬lais.On assure de trés bonne source qu'un im¬portant chaogément de front rrpoit déjiun commencement d'exécniion. troupesira»ersent I'Aliemagne de i'E't a TOuest. Onmontre, k Berlin, une confiance superbadans ia resistance contre la Rossi* et i'oane croit puis a la menace sur la Silésis. Laguerre de tranchées, adoptée par les adver-saires en Pologre, permet de croire k desopératioos trés lentes sur ce theatre d'ope-rations. L'état-rnajor atlemand juge le gagepolonais soffisartt et voudrait étendre sonoccupation en France.T-juteföis, les officiers qui na vivent passur des illusions trop gro*-sières — et il yen a — estiment qoe, si le front aüemandde Pologne est solide, la faihlesse de sonprolongemmt antrichian permet aux Rossestons les espoirs, y compris I'm vas.on de laGalicie par le Sod. D'antre part, l'armce depfintemps du général Joflre', qui compren-dra des effectifs nouveaux, et surtout lagros appoint britannique, les invito a réflé-chir ei i evitev d'user, contre un ruur re¬sistant, un effort qui sera peut-être indis¬pensable a l'E t, po ir réparer les défaiiiaa-ces de l'Alliee aflaffilie.En tout cas on croirait le grand état-ma-jor de Berlin revenu è ce débat da nov»in-bre oü partisans de la marebe snr Calais etparti-ans (te la raarche sur Verdun s« dis-putaieot Tinfluence et tombaient tour a touren disgrace.

«j» —

L'AUTRI CHEsonsentiraitasbandonner!aOaiic'eorientalspour prix da la Paix

Le correspondant de ia WeeklyDispatch aCopenhagoe confirme qne i'Autriche-Hoa-grie chercha avec i'Alleriiagae une ententetendantk obtenir la pais.Le gouvernement du kaiser, dit ce journal,a étè infoimé que la situation de ia Monar¬chie doaliste est telle que la paix est devenuenécessaire, aussitöt qti'eile sera possible etacceptable.L'Autricbe est disposée k abandonoer ia Ga¬licie orientale comme condition de ceuepsix.L'Allemagne, en réponse, a fait savoir ki'Antncbe, qu'en ce qui concerns ceiie-ci,elle est disposée a proposer la paix k condi¬tion que les possessions aliemancles resterontcomme el les étaient avant la gnerre, maisede a déclaré qu'eile ne pouvait conseiiler ai'henre actuelle, de meltreen avant ne tellespropositions.En ce qui concerne la Tarqoie, les deuxpuissances oot reconnu qu'elles seront inca-pib rs d'empêcher son partige par les allieset qu'elles devront i'abandonner a son sort.L'Antriche a temporairement eccept» iepoint de vue allemaud que Theore n'etaitpas encore venue de conclure la paix ; maissi la situation ernpira t, la question d'unepaix separée serail sürement bientöt soa-ievés.

LsSigebsarf'aisisLaBasisD'après les Central News, !c soccès des An¬glais 'a la B ssee. sera une page glorieusedans i'histoir* de leur armee.Le combat fut un des plus foricux qui sesoient jamais vus. Pendant deux horn es, ily ent üe terrible» corps a corps, des atta-qu-s et des contre-attaques acharnées a labaïonnette.Les Allemands, malgré la supériorité deleurs forces, plièrent a la longue devant lesbaïonnettes angiaises. Nos so dais gravirentles peutes cle ia collisie en poussant deshourras el, méprisant le feu das mitrailleu¬ses et des fusils, chassèrent l'ennemi de se3po-itions.II y avait des territorhnx parvnt Jss ba-iaiilcas angiitis de i'êrmée es méticrr

L» Havre, la Seme -Inférieure. l'Bure.ll'Oise et la Somme )Autres Département» ....| ÖUnion Postale ilfl0n saoenne e$atemsnt, SANS FRAIS, dans tons los Bureaux de Paste sl» Franco<sfe"*£S

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LA GUERREi©9' JOLJ-RISTEUB

COMMUNIQUÉSOFFICIEUSPans, 1 8 janvier , 1 5 heures.

De la mer a l'Oise. tempête violente,surtout en Belgiqu® ; combats d' artil¬lerie sur certains points.Prés d'Autrèche, au NorcLEst deVic-sur-Aisne, deux attaques alleman-des ont été repoussées.Dans les secteurs de Soissons et deReims, aucun changement.Dans la rég-ion de Perthes, tir trésefïicace de notre artillerie sur les po¬sitions ennemies.En Argonne les attaques alleman-des sur la cote 2S3 (è l'Ouest de Bou-reilles) sont restées sans résuita.t.Nous nous somrass emparés de plu-sieurs ouvrag-es allemands au Nord-Ouest de Pont a-Mousson dans lassule parlie du feois Le Prêire qui soitencore aux mains de l'ennemi. Nousavons ensuite repoussé une contre-attaque et maintenu tons nos gains.Bans les Vosg'es, abondances chutesda neige.L'ennemi a bombardé Thann sansrésultat sérieux.[A trècbes se irouvn » quntre kilomèlres et de¬mi au Non!de Vic-sur-Aisne<*ta dix-sept kilome¬tres eisviroa a l'Ouesl de Soissons.]

OfficialReport of theFrench Government

Jan. 18 — 3 p. m.From the sea to fhe Oise, violent tem¬pest, principally in Belgium. Artllery duelsj took place on some points,j Near Autreche Norlh-East of Vic-sur-! Aisne, two german attacks were repelled.In the sections of Soissons and Rheims,no change.In the section of Perthes, our artilleryfired very efficaciously on the foe's posi¬tions.In Argonne. fhe germ.an attacks againtsthe hill 283 (West of Boureilles) rernuiiiedwithout result.We have taken several german works,North-Westof Pont-a-Monsson, in the onlypart of Leprêtre wood w'sch still remainsin the enemy's hands. We have then repul¬sed a counterattack and maintained ail ourgain.In the Vosges, snow falls abundantly.The foe has bombarded Thann withoutserious result.

Paris, 23 heures.A la suite de I'sxplosion. d'un dépotde munitions provoquée par l'éclate-me.nt d'un obus, une partie du vi lagede La Boisselle occupée par nos trou¬pes. avait été incendiée et nous avionsdü l'évacuer ; elle a eté reprise paruna vigoureuse c.ontre -attaqu a dansla matinee du 18.L'ennemi a bombarde Saint-Paul,prés de Soissons.En Champagne, de» avions alle¬mands ont survolé nos positions etont été regus a coups de canon et demitrailleuses. Deux d'entre eux sontallés s'abattre a l'intérieur de noslignes, du cöté de Bar -le Due.Les appareils sont a peu prés in¬tacts. Les quatre aviateurs ont étéfaits prisonniers.En Argonne, canonnades et fusil¬lades intermittentes.De 1'Argonne aux Vosges, neige ettempête.

LasSuccesd'arleiisdesAlliesLosdres, 18janvier.

Le ccrrespoedanf, sréciat du Daily Chro¬nicle h Abbeville, télégraphie :« Lps all >és ont remporté des avantsgesimportants g ac» k l'ceuvre de leur artiile-r e, k Loos ei k Haubonrdin.» Ges deux places ont été violenamentbombardé, s et les pertes allemandes doi-vent y avoir été grandes.» Jendi, nous avons remporté tin vérita-b e succès a S^cbn et reduit an silence lescanons eunemis dans ceue region. >

■Ml iWjftl !■

LeRaid aériensnr OstendeLondres, 18janvier.

Le correspoofJant particulier dti DailyChronicle sor la frontière franco-beige cod-firrne que de» aviateurs ang'ais oeérant eoconjoaction avec des aviateurs fraapais etbeiges ont accompli sur Ostende na raidaé'ien couronne de anccès.Plusieurs bombes oot été lancées snr lagare et les casernes. Des dégats considéra-b es ont eté crosés.Les aviateurs aliiés ont été attaqués partrois tan bes aflemands.Nent aviitears ont pris part au raid denoire cöté.Nous n'a*ons subi ancune perte. Le raid acausé parmi les Allemands une vive cons¬ternation.

LaSltüaiisnsanitairedasTrenpesaiiemandssRolterdaaB,18janvier.

Dans son numéro du il janvier, ie Tele¬graaf pnblio l'iuforinaüon suivante, datée deBruxelles :« Bepnis qnelque temps, l'armée allemandeest fortement ép ouvêe par le typhus et lapneumonie. L> nrenve qne le typhus règnea i'état epidemique est entre autres fonrniepar I* fait que d ins le convent de Froyennes(un village sitné prés de ia frontière be ge),apparteo»nt a des nligienx franpais. 701)Ltsoni éis ait' ctes uriiquement au train me tdes soldats allemands attemis par se typhusou Utpneumonie. II y a nue nicrtalité quoti-dienne de csnq hommes. »

L'Attitudedela BulgariaSofia,18 janvier.

M. Ridoslavof a adressé au rol, par dépê¬che, les voenx dn Conseil des miaisires etles siens pour ia réalisahon du I'idéal natio¬nal de B'ilgarie anxqnels la nation et !e roiaspirant. Le roi a répouda qu'il a le fermeespoir que la nouveüe année apporterajfeonheuret grandeur k ia Bulgaria*

COMMUNIQUÉR1JSSEPetrograd, 18 janner.

Nous continuous a progresser sur la rivedroite de ia VistuleNous avons délogé l'ennemi du villagede Dudy-Sulkowskia.Sur la rive gauche, dans Ia région deGoumine. après une série de sept violentesattaques, les Allemands n'ont pu s'emparerque d'une tranchée de Tune de nos compa¬gnies avancées.Dans les anires secteurs ils ont été obli-gés de se replier sur leurs anciennes posi¬tions.Dans Ia région Kono-Pnitza, nous avonsarrêté les travaux de sane de l'ennemi.Dans la région de Pinczoff. nous avonsrepoussé tout.es les attaques allemandes.En Bukovinc. dans les Garpatltes, nousavons pris d'assaut le col de Kiriibara, vot-sin de la Transylvanie.— Dans le Gaucase. la bataille de Kara-Ourgan, livrée au milieu d'une tempête deneige ininterrompue. s'est terminée par ladéroute compléte des Turcs qni fuient endésordre, vers Erzeroum.Les arrières-gardes qui couvraient la re¬traite, orit été canonnees sar ie front et lesflancs. Elles ont été anéanties.La poursuite continue.

EN BELG1QUELa contribution de gnerra de 50 millionsde fr-mes unposée a Aavtrs a éte payée saicpdi.Ua correspondant du Tyd rapporte qne IeBénéral von Bissing a >nier<üt le depart ducardinal Mercier qni désirait se rendre a An¬vers.igr Ivrare, évêqne de Brnxelles. a adressénne lettre k joü ctergé dans laquelle il ex-prims le d'sir, qn'en depit da l'ordra do gé-n»rai von Bissmg, la les.r-»dn ca dinal Mer¬cier continue a être ine publiqueroent.Suivant une d -pêche repue de Brnxellespar le Telegraaf , d'Arnsterdam, plnsienrsbanqoiers ont été técemnaent arrêtés dansun café oü ils avaient cbutnme de se réuoirpour traiter des affiirfes financsères.Tont Targent tronvé en ieur possession,67 500 fr. envsron, a été confisqué par esautorités allemandes. Après quoi, ils ont étéremis en liberie.

LesComplotsa ConstantinopleLoadres, 18janvier.

Le corresoondant sp.éciat dn Motmng Postk Atbènes télégr. phie que seion une infor¬mation aritorisée, ae Coasiantinople, le mé-content, ment p tuuiaire grandit contre lesJeunes-Turcs depuis les recents désastres duGuncase.On a découvert nne nouvelle conspirationconduite par un parent du prince Edüin, quia reusii a fair.De nombteuaes arresiaiions ont été faites.

MORTDU GÉNÉRALSTCESSELl>éfeaseui' de Arthur

Petrograd, 48jan?ier.On annonce la mort dn general Stoessel,qut fut la öétenseur de Port-Arthur.

LssProcédésAnstro-Allemandspetrograd, 18janvier.

Le ministère des affaires étrangèresa adr-s-sé a ('ambassade d'Espagne, avec prtère dela porter nfficiellement a ia connaissance dei'Ailemagne et de i'Antriche, une note éta-blissant et protestant contre ies procédésaustro-aüemands qui, noiamment, achaventies biessés.

L'ACTIVITÉSISISIQ'JEDÉCROITRome, 18janvier.

Le commnniqné de i'Observaioire centralgéo-dyn r» que anno ce que i'activité sismi-qoe montre une tendance tres nette vers'•■unephase décroissaute,

LES

du 5 au 15 Janvier

Paris, i8 janvief.Le temps deplorable a ralenti les opéra-tions Les tait- principanx sont : lo extea-tenlion de ros succes sor i'Yser, oü nousavons conqois un large debouch» an dela dela rivière ; 2» combats autour de Soissons;notre offensive, briüamment comtbencée,enrayée par la cme ae TAisne qni rté'ruisittrois ponts, empècha i'amvée d» ren fort» etdarrêier une itè- forte attaque eoneroio,d'<ü un rccul d > G800 metres sur un trontde cinq ki omètres ; m.» preg- ès dans la re¬gion de Per hes; insuccès des eomrp-attaqi esennf mi s ; 4° »cbec des attaque» allemandesen Aijionne ; 5» continuation de nos succèsen Hauie A ace.Gone -rnant les combats du Soissons dontla portée est toute locala, noire «-If' ssiva aéte co ironnée d'un ob-in saccès 'in 8 a >10,rnvis ede a êté enrayée a partie do it par lacrue ds l'Aisne et la destruction d'un pont.L'ennemi a contre attaque tfès vioiemmeatavec I'm ten lion de nous acctiT k la rivièreet de cooper no communications La tenialive a éi botté. Notts avons rsmené toutesnos troupe- au point oü la de traction dupont par la crue de i'Ai-ne nous auraitobü-gés a nons etablir. Nous <vons peidi quei¬ques pieces de gros calibre reridue iautili-sables.Le mouvement rfe recul a été exécuté enbon oni re dans la noit dn 13 au 14. L'enne¬mi, trés eprouve, n'a pas essaye de nous in-quieter.Le 14. nous avons repoussé une attaqueviolente sur Saint Paul.En Argonne, le combat de Goort»chaussesa cornmeneé par l'explodon de huit fonr-netux de mines sous ies tranchées allem-ndesUn régiment italien et nn bataillon franpais se lancèrent k l'assant. Les Palieas, »n-t'-ainés par i'élan.dépasserent les 600 mètresde eigne*allemandes ft prirent un» compa¬gnie, trois officiers, do- z» sous-otficiers, desmitrailleuses ei. des canons.C'est la que l'adjudant Coastantm Garibaldifut tue.Mais nne contre-attaqne ennemie a rega-gne une partie dn terrain conqni* par lalég Oisitalieuïie plffine d'enthoustasme.De I'Argonne a la Haute—Alsace, nonsavons progressé depuis aeox mois sans re¬cul.C'est nne véritable gnerre de siège. Lestranchées sont distantes les ones des autresde treilt» metres.L'ennemi est partoat repoussé avec despertes serialises.En Haute-Alsace, les excellents résnltatsobn nns ont eie eonsolidcs et eussent etés"nsiblement é a'gis si i'état du sol n'avaitpas paralyse ies troupes.

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X-.E!

DANS LES

VOSGESALSACiTIfNES

LESCOMBATSDANS LA

lipionÉsLocsmazurlensSnivant le correspondant du Daily Chro¬nicle a Petrograd, un important mouvementrosse se d»ssine coatr» la Pruss» orientuleet contre la Prusse occidentale. N >s allies,dit-il, avanceat dans trois dir»Ciions : 1°dans la région de Johannisb Tg nü ils ontcrptoré pinsienrs villages fortifies faisantoartie du system» de defe ise all- mand etgardant bs sporoches des locs d» Mazurie,du cöté Sud ; 2° dans la région oe Miawa ;3» er.fi i dans 1- voisinage même de !a Vistu¬le. oü ils ont occ.npe Sierpe, dans ie gouver¬nement de PloLkGes renseign meuts sont confirmés pard'intres dé, êches de Petrograd, sigrialantTactivité croissante oe* Rosse» dans ia Prus¬se oriëntale et p us spêcialemeru dans la ré¬gion des lacs de M,zuri». qni déjè, tors de lapremière entree <ies troupes russes sur Ietorritoire nrussien, servirent de veritablepicge aox Allftnands. Maintenant, au coursde lenr deoxieme incursion, les Rosses ont anouveau attaqué cette position en détruisantle ré eau de fiis barbeles amenagé par l'en¬nemi.L» cor,*csDO"dantdu Temps h Petrograd luiéerit a ce sujet :Les lacs mazuriens présentent nne lignepresq ie ininier^ompue d» napoes d'eaud'une longueur d'environ 75 kilornètres ets'éteodant parallèlement k la frontière rasse,k 55 kdomètres de cette derniére. Les lacsso it sépares les nns de* aut»es par de petitsisthmes coupés de canaux Ils sont aliraentéspar un certain nombr» de cours d'eau quisortent des forêts a voisiriante».La nature a done aiavé. a l'entrée mêmeda territoirs prussien. nne solide barrière legaraotissant cooire unenoemi veou da l'Est.Les Allemands en ont fait une reiioutableposition.P ,ur i'attaqner, il taut forcer les défilé»é'roits entre les lacs, lous défendus par cesbiockb sus.Au Nord, le lac Kissain commence lachaine. suivi du ian Loewaritin. Entre lesdeuxvk TE i, se tronvent ia vil ie da Loetznet <efort Boven, qui défeod la iigne deKoeaigsbe g ét le passage entre Ie»deux lacs,Ie p us large de tous, pui qu'il a environ undemi kilometre.Puis viennent Bs bloekhaus du pont Kuflaentre le deuxièm» et le troi'ièm» lac, celuidu canal Schimouksen, tin troi ième au ca¬nal G'üo<iwalde, on autre au canal Mnio-dti' .'•ker. un au canal Talter. Ge sixièmebloekhaus se trouve prés rte la petite videde Nikof' ïken, le seotième prés dri village deG.u-ziar ka, et le huitième et dernier a i'en-trée d ï p-mt de chemin de fer de la stationRudschanny (vers Aüenstein).Da cette fayon, tous les passages sont ter¬mes. Maisces fort ficalioas sont d'un carac-tère temporaire et nu dement faites pournne longue défense. Elles n» penvent rési -ter k une attaque sérieuse et en force soute¬nue par de la grosse artillerie. Mais par l'ar-rèt momentané qu'elles occasiounent, ellesdonnent aox Allemands le temps de trans¬porier des forces irnporiautes eu arrière decette barrière pour les oppeser 4 uae pous-jséegérieuse du leur enaemi.

Les Vosges, étayées par Belfort et Epinal,coosiituent le poidt d'appui de notre vastsrligne d» defense qui s'»tend de la Suisde aapas d» Galais : ce paint dGopnl, il importsau plushaut uegre de le tenir s,oiid»rnent. 0ri! ne petit Té re d'one fapon absolumePt süreque si nous occ pons tout ('obstacle jusqii'kla piaine d'Alsaee. ainsi qoe sou appendicenatorel, le Sundgau, »n attend int que uou#puissions nous ót»ndre jusqu'aii Rhin.Ge<i expliqne notre potissée actuelle deSientbach a Alik rch, situéo au centre duSundgau, par 1»pont d'Aspach.Les Vosg s sont séparées en deux partiesdis iocte» : Hiutes-Vosges et B 'sses-Vosges,par is puissant» depression de Saales et lavadée da I , Broche, qui vinaoent let pren¬dre d'echarpi! entre le massif du Ghamp-du-Feu et ceiui" du Dono ).Le foüd des valies-s vosgienees est géoéra-lesneat couvert de prxiri 'S eti'recoapoes dechampi et de vergers. Leurs time» sont pinsou moies denudes jusqu'a u»e o^rtainehauteur pur suit» d« d 'boisements. Au-des-s is, les Haute» Vusg^g sunt cou vertes, sou-*er.t jusqu'aux summets, par de vastes fo¬rêts. En Alsace, ceiles-ci occttpent pins de lanioiue du massii. Les somnaets ies plus éle-vrs sont denudes et couverts de pa. ;ragesappelés chaum s (wasen, en diaiecte aioicien),oü ies mo vements de troupes soot aiseaca-is toutes Ies directions. Les nombreaseamarcair.ries (.cables et fr,imageries) épursessur ies chaumes pvuvent être utibséas poucle cantounement des troupes ou i'installa-tion de postusLes Hautes Vosges ne panvent être consi-dérevs en aucnne saison comme one barriè¬re iafranchissable, car, même pendant teahivars Ies pins rigoureux, edes ne sont ja¬mais i«acc»Sïibli>s et ies routes principale»reliant l«s deux versants res.enl toujuurapraticables, quelle que soit ia qaan lite daneige tumbee. Aucun chemiu de fer ne leatraverse, il est vrai ; mais en outre desgrands cols franchis par drs routes carros-*ab es, l'arè e fsihère presente de fréq ura¬tes échancrures, iivrant passage a des che-mins d'exp'O tation ou fore»tiers. Par leetemps <lenugi , ie traiuesu remp ac la voi-ture et de nombreux thasse-neige permefr-tent i ••diblaiement.Les deux versants présenteut des caractè-res diff-rents. Tandis qu'a TOuest ie raccordde 1'arête centrale avec les contreforts sefait doucement et que les montagnes se ra-inifient pour former de grand-, massifs se-coudairrs al-ongés, du ré té alsacien, au con¬traire, les conireforts so-st courts et les val-iées viennent ramper, pour ainsi d re, auxpi' ds des sommets, toute la massa s» terrai-na u par des chutes b, usque, dans la plaine.C tte dernière oispouiion est tout k notrgavantage. puisqu'elle nous assure les béné-fiees de ce qua Ton aop«l!e en guerre «iemontagnes la « dominance », c'ett-a-direc-tie influence tactique du commandemeatqui ta t que la simple apparition d < forcesmême peu importante?, sur des points dorni-nants peut parlois amener des résultats dé-cisifs.Les communications sont nombrensesd'un versint a l'autre ; l»s principales routessont ceiies des cols : 1» d» Bassang ; f» d'O-deren ; 3° d» Bramont ; 4» de la Schlucht ;5° du Bonhomme ; 6« de Sainte-Marie-aux-Mines ; 7» de Suafes. «Les vallées qni descendent dans la piained'Alsace sont celles de a Do Ier. la Thür, laLauch. la Facht, ia Lièpvretie, du Gissen etde la Brucha. Chacuuo de ces vallées otivreno» communication avrc ies versanti Ouestei Est, remontee par una voie ferró». Q iatred'enire »lies, la Thür, la F»cht, le Giesen elia Brnche, mériteut nne mention spécialeen raisoo de leur importance au point dgvue des opérat'o >s«ctueiles.Les principaux ma-sifs d« separation dgc»s v.iilées sont : le Rossberg, le balion dgG ïebwiiler. le Kuhberg, 1» Brf-zouard et lsGh mp-du Feu. Ces massifs psraissent k pre¬mière vue d'un parcours difficile et leurscommunications semolent precaires ; maïsies régions gnpéri»ures étant trés souvatdes chaumes, c'est-k-dire déconvertes, Gschemins forestiers qui I«s si'lonnent en toogseas étant praticables aux charrois pendantla belle saison. on ne voit de r»»l lernent dif¬ficile que le Roosberg, entre la Doder et laT ür; senies de pstites fractious d'infauteriepeuvent y circuler.La vallée mdustrialle de Ia Thür nt Iecède, comma imporUnca miiilaire, qn'è lavallée de la Brnche, en ouvranï vers ia Mo¬selle le pissag» dn col de Bnssaog. Elle a unelongueur de 23 ki'omètrea entre Thaua atWitd»nitein ; on fond est etroit et varia eu-e 700 et 300 metres de larg*nr. Après unétranglement a hauteur de Ttiacn, la viilégdéhouche sur la grande piaine dénudèe dgTOchsenfeld.La vailée da la Thür srmble favoriser ladefense allemande, sa partie supérieure, deWesaerling k son origine, étant pirai'èieau front d'attaqne ; mais eet avantage estplus appar«nt q ie réei, la défaos», ponvan!être tournee par le col <2eB'amont. Aussiles AiIemands y avaient-ils affjcté, arj debutde la guerre, une torte couverture qui n'spu cepeodant tecir devant nos troupes.La vailée de la Frcht a deux sources, l'ungan Hohneck, i'autie au Roih nh<ch, pointd» oartage de3 eaux de li Fecht et d» lsTuü" et jonc ion du massif du hal 'O i döGuf bwillera la chaine principal». En occu¬pant le Rothenbach, on peut indifféremmeatpasser de Tune dan* l'autre d»s deux valléespar un chemin k penie souvent raide et as¬sez difficile, mai' néunmoins praticable èTinfantene et a 1'artül rie ae montagne. Dgplus, Ie* troupes francaLet, m. itressss de lahaute vailé» >1»la Thür, peuvent. en fran-ehissant le Rothenbach pour descendre dansli vailée de ia Fecht, ou bien faire tomfers'il v a lieu nne defense iustallé» au co1de iaSchlocht en occupant Manster, ou bien dé-boucher, par Turckheiut, dans ia piaine dtCo'mir.La vailée dn Giesen, ou vai ds Viüé,. rs-poU la Lièpvrette, qui ouvre le c>l de S dnte-Marie-aux-Mines. C -tt» rallée commit- iqu»par deux routes avec la vailée do la Brocheét par deux autres ron'es avec le versantiorrain. Elle a nne grande importance mili¬taire au point d ; vus de la défense de Ia val«léa de la Brnche.La valléa de la Brnche, long conloir de 4ökilometres, condutsam do col de Sa 'e dans\ia piaine d'Alsace, k Moisheltn, tiébtu»

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rra raste entonnolr ; «a largeur va jnrqn'4iOOmètres, muis elfe se retrécit 4 piu-si ursrepiis- s, tormant one succession de defiesfa*orrfbles a la defensive. C«*ttevallée menacedireciemehi Strasbourg. Une action heoreu-se dun corps frarptis par ce gilIon n'tnrelcoritre celfe place diirait pour fff t de tonr-rer par Ie S id la clef de la forferesse, cons-tituée par la hauteur couronnée de troisforts puissants, les H u^berten. la settleexi<tante de tons les environs de Stra«bourget couvrant son enceinte continue par lesen) cö é oil elfe pni-sp êire attaqnée.Ceue pa- ticulari é soffit a faire ressortirtoute l'importance da la vabée de la Brncbe;aussi leRAilemands ont-ils élevé, sur la hau¬teur située au Nord de Mn'z g et de Mols-beim, tin 'ystène de trois forts avrc conpo-lea cnirafsées, pour en interdtre Ie déboucb •dans ia plaice. Pour cette raisou la défensedels vallée es' intimement liée 4 celie deStrasbourg. Maiscette défense n'est pas ai-sé>>,car si I'assaillant est maitre da la partiestip rienre de la vullee il peut, saus de gran¬des difficultés de fer-ain, eheminer les ailesen avaot srtr les crêtes et sar les pentas ; etles positions successives de repli, ton] ursdomi ées. serafent tacilement prtsesen tl,ine.Le defeo^eur ne peut parer a eet inconvé-oient que par d energiques contre-aiiaqueset par ia manoeuvre, tour cette rafeoo, laplus grosse mas-e da la couverture de la val¬lée de la Bruche a pour staiionnement ini¬tial la haute vallée du Giesen, que n n outrejusqn'4 Villé une voie ferrée reliée a Stras¬bourg.C'Hie position d'atfente sur le flnnc de no¬tre ligne de tnarche est bien choisie, car durol de Sieige, on peut se porter soit surBonrg-Brache, soit sur Saint Baise, prendrel'envatii-seur en tlinc ou 4 revers et Ie ciu-p r dé ses communications ; c'e-t-a-direqn'il ne sanrait descendre la vallee sauss'êlre rendu maitre au Dré lable du col d->Steige. Enfin, a Saint-Martin et 4 VbIé, lacouverture allemande est en situation damarche par de bonnps routes, soit vers leeol de Lnbine, soit serFondav.Les différents massifs sous jacents des Vos-ges alsaciennes sonten g néral mal partagésau point de vue de la grande viabilité. Lesfonds de vallée présentent bien d'exceilen-tes communications pour toutes Ie; arraes,po uvan t servir de lignes d'ooératians dansie sens perpendiculaire 4 la fronttere; maisè qnc-lques exceptious prés, il n'existe pasda iig' es de manoeuvre importantes, c'est-a-dire de routes carrossables pTmettant defaire pisser tacilement de grosses réservesd'une valtée dans une autre vallée attaquée,de tomber en nombre sur les derrières onsur les fUnes d'un adversaire descend» deia erète, de le cooper de ses communica¬tion ■; erfln de repreadre aisément l'offen-sive avec la supériorité numérique.Ea raison de leur rapprochement, qui per¬mit de les tourner facilement, la defenseallemande s'est trouvée dés le début de lacampagne dans ['obligation de snrveillertous les passages ouverls dans lacrête : rou¬tes, cbsmins «'exploitation et semiers mule-tiers ou a voie large du Vog^sen-Club, cesderniers praticables a l'iiifamcie et 4 l'artil-lerie de montage e. Eüe a done été amenéeforcément, maigré ia doctrine contraire enhonueur dans i'armée allemande, 4 dissèmi-iier ses forces, c'est-a-dire a tomber dans lefacheux systèma des « cordons ».M iïresses de la ligne fai iere de la chaineprincipale, c'est-4-dire des débouchés offen-sifs vers l'Eit, établies solidement 4 chevalsnr l'obstacle et pouvant par suite agir a vo-lonté dans n'i-mporie quelle vallée en béné-ficiant partout de la « dominance », nostroupes ont, au contraire, l'avantage, tantpour l'attaque que pour la defense.

(Le Temps)

LEURSINFAMIES)n Gaulois :E i tuatière d'espionnage ou ds fonrberie,l*imigiuation allemande d'passe tout ce quiie peut coacevoir. On en jogera par l'anec-dote suivante, que rapporto un brancar¬dier :« De service 4 R. . . et 4 B. . ., je me tron-vais avec des cacnarades infirmiers qui medirent ceci :» — Nous allons vons donner un blesséqui n'est pas banal ; il revient d'uae tran-chée boche, oil il est resté trois jours sousla pluie. sans boire ni manger. Ce matin, lesA;iemands ont tiré un coup de fusil en l'airpoor aitirer notre attention et sont sortis defa tranchée, emportant jusqn'4 nos lignes lebif-ssè en question. 11est tellement exténuéqu'il ne parle plus.» J'ai amené mon blessé jusqn'4 l'ambu-lancc, oil il est mort ce matin. Or, un infir-mier le fonillait pour chercher ses papierset vit une ficelle qui pandait de sa poche. I!la tire legèrement, e ie resiste ; il met lamain dans la poche et il y trouve... one gre¬nade explosive.« Une traction un peu plus forte l'eüt faitéclsier, bh ssant ainsi ou tuant tous ceux quiétaieet dans ia salie. »Les Ailemands avaient done imaginé d'uti-liser la mort mème de leur camarade blessépour tuer ceux des infirnrners francais quilui donneraient les deruiers soins ou luirendraient les derniers devoirs. C'est unejolie infamie. Mais est-il une monstruositéque les Ailemands ne puissent commettre ?

LaPréparatloaailemsiideJn lit dans la TribunedeGenève:Un de nos compatriotes, membra da laCroix Rouge suis- e, qui vient d'AHemagneoü il a étud é sur place tome l'orgaoisationsanitaire allemande, a raconté le lalt sai-vant qui prouve que ce pays se préparait èla guerre au moins un mois avant qu'elleii'éciaiat :« Toutes les écoles allemandes sont cons-Iruites de f con è pouvoir ètre aroénagéesen höpiial du jour au lendemain. D»s litsprennent les places des pupitres et il y amème un emplacement tout prêt pour yinstaller un fonrneau de cuisine. Avant deco rameneer les travaux de constructionpour un batirnent quelconque d'école danstout l'empire, les plans doivent être sonmisau ministère de la guerre qui les soumet asou tour au comité sanitaire qui les ac¬cept e ou les change suivant ses conve¬nances. »Or. pendant sa tournée en Allemagne, no-trt' empatriote visi aplusieura de ces éco-les-böpitaux actnellement remplies de bles¬ses. Au cours d'une de ces visites, il exprireaa un officier allemand qui l'accompagnaitl'admirstion que lui inspiraitcetour de forced'organisatiou. « Noui avons eu le temps denous préparer, repondit l'otflcier. Hun. joursaprès I'assassinat de l'archiduc Francois F.;r-dinand d'Autriche, nous avons reen l'ordrede commencer è aménager toutes les eco-les. » Puis, v yant qu'il avait trop parlé, ils'arrèta net et changea le sujet de la conver¬sation.Notre compatriote.mis en éveil, s'arrangeaè visiter un autre de ces locanx avec nn au-tre officier sanitaire, et il lui demanda aucours de la conversation : « Je pertse q 'ici,comme partout, vous avez commence parvons organiser vers fin juin, qnelqnes joursaprès l'assassinat de l'archidnc Francois-Fer¬dinand 1 »« Mai»certainement », répondit son inter-locutaur sar (^fiance*

LesPrïsBiaïfiFSaüemaadsEN ANGLETERRE

Undes memhres les plus ert vu» de la celotiioPO'Végienuede Paris, M T.-E. S een, a vonlu sereurtri-cornpe par ui-iuêaie de It manière duntsont traités P s pris>nni.*rs ailemands en Angle-Irrre de-ir assez na u-el dc la part d'un hom-me qui, comme lui, s'intóresse activemcnt mixoeuvre-,pbua .thrnpiques ea faveur des p ison-niers de,gue-rt>. 11a oblenu sans d fficuitó i'auto-risat on de visiter les camps de prisonniers enArgeterre li nous -xpose en ces lermes les rè-suuats de la tdebo qu'il a tenu a accomAir :II existe 4 Londres un bureau des prison¬niers de guerre qui e;ta mème, a n'impo'rtoquel moment, de do me." des renseigne-ments pr- c s sur cbsq'e prison nier, sur -oié at de santé, et s'il e t malade, s m la na¬ture du ma! do t ii souffre, enfin sur cha-que dépUcement qu'il peut è re appelé 4faire d un campa un autre. J'ai pu m'assu-rer 4 ce bureau que les lettres c-t las psqne squi sont adr s és aux prijonaiers leur sontrem is avec une diligence reraarqueble. Mè¬me dans les c mps les plus eioignés deLinlrcs, les desuuaiaires recoiveat les en¬vois au bout de trois a qualre jo irs.Pour obienir un permis de visiter unCamp de prisonniers en Augleterre, je mesuis done rendu au War office oil le genéraichargé da l'adrainistration des camps merecut d'une fapoti trés conrtoise. Quaud jelui eus pxpose l'objet dc ma visite, il pritune carte d'Angteterre oü sont marqués tousles camps d'ittternement et me demanda:«Quels camps désrez-vous visiter?» P±rcette question, il me prouvait que tous lescamps son. egalement soignss et qqg le gon-veruement n'hésitc pas a laisser ie visiteurcboisir au h isard psrrni ceux ci. « Mon gé-néral, lui répondis je, je n'ai malheureuse-ment pas beaocoup de temps 4 ma disposi¬tion. Vontriez-vous ma dcinner un permispour la visite des camps qui ne sont pas iropeioignés de Londres 1 »C'est ainsi quo j'ai pu visile" le camp doHüyport, qui est situé 4 ö kilometres deMaidenhead et oü sont internes uti ceriainnombre d'ofliciers, des civil3 et proportion -nellemcnt peu de so'diis.Après avoir été arrèiée 4 pliisieurs repri¬ses par des sentinelles qui montaient iagarde, mos aulornobiie arrive c fin audernier enc'os de fils de fer barb>!és etélectrisés. Je dqis co?ifi--r 4 nn garde lesjournaux que j'avais duns ma poche, cecx-ci étant stnetement prohibés dans l'intérieurdes camps. Un ioterprète m'accompagoe etm'introduit dans Ia prison. C'est une an-cienne dsmeure seisneuriale qui a ensniteservi d'ecole. L'interprète me présente auco,one! alietuand qui est le délégué et dansune certaioe raesure le chef des prison-niers ; et si:öt la presentation faite, il sö re¬tire en me disant :« Contrairement aux usages, je vais vouslaisser senl, en tête a tête avec les prison¬niers, paree qu'il est probable qu'ils cause-ront a nsi plus librement. »Je le remercie ds cetie marqne de confian-ce et me lais^e guider dans la visite du camppar le co onei.Nons traversons ti'abord trois belles etvastes pièces en enfilade : elles sont confor-tablement raenblees de fauteui s, de chaiseset de larges tables. Dans la plus grande deces chauibres, nous trouvons une cinqoan-taine de prisonniers occuoés 4 lire, 4 causeret 4 furaer ; un arbre de Noël dressé an mi¬lieu de la pièce donne une note pittoresqueet gaie.La salie 4 manger est imposante par sesproportions : deux grandes tables en fer 4cheval sont couvertes de toiles ciré»s blan¬ches aonnant assez bien l'impressioa d'unenappe de toile. Au-dessus de la table, ledrapeau imperial allemand étale ses plisavec une lib rté qui prouve la largenrd'es-prit et la to érance dont continuent de fairepreuve les Anglais jusque dans la guerre.L» furnet d'un excellent roas beef nous ré-vèle l'approrhe de la cuisine oü un cukiniernons montre un menu — comprenant unesoupe, un plat de viande, un l»game, undessert —que ne désavouerait pas un res¬taurant a la mode de Paris.C'est par la visite des chambres 4 concherque je termine ma promem.de : toutes ceschambres sont trés conlortables ; elles eonthautes de plafond et o, it bsaacoup d'air etde lutnière. L»s prisonniers y couchent aunombre de quatre a dix par chan.bre.Ce qui m'a le plus surpris, ce sont certai¬nement les installations hygiëniques anx-uue les les Angiais attachent une si grandeimpurtaace. J ai consta é qu'il yavait lè.entreantres perfectionnem'ints, non seuleme»tplusmurs baignoires, mais nn grand bassinde natation avec de l'ean cliauffée 4 la tem-pérsture vonlue.En preiaant congé de mon co'one!, je luidis que je snpposais qu'il n'avait aucnnepiainte a formtiler è l'egard du traitemerUqui est impose 4 ses carnaradss et 4 !ui-mê-me par les Angbis. « Oh ! non, me dit-il, lesAnglais sont bien grniils. Je !'écris dans tou¬tes les lettres que j'envoie 4 ma familie enAllemagne. S-ulement, poor un gnerr er, lavis la plus donce ne vant pas cebe de la ba-taille, mème celie des tranchées, oü nousmarchion dans la boue jusqu'au ventre ducöté de l'Yser... C'est la que l'on m'a faitprisonnic-r. »Le camp de Ho'ycort est principalemeatoccupé nar des officiers et des civils. Les au-tres camps, génér^lement plus vastes, ( üsont intemés des soMats, ce sont pas évi-demment aménagfs avec le mème «luxe»que ie camp que nous venous de visiter ;mats oartout ies Anglais sembleat préoccu-pés d'offrir 4 lsurs pri«ooniers de bonn»s ha¬bitations et des installations saiubres. Quant4 la nourriture, elle est la mème pour Iesprisonniers que celie des soldats anglais,C'est tout dire, car il est notoire qa'aucunsoldat n'est mienx nourri que cenx da roid'Angleterre.

Lesa-cotédu MoratoriumUu encaissenr dans les tranchées I Voi!4qm ne serait pas banal. Et nourtant...Le soldat Lecquyen, di> 146»de ligne, vientde recevoir sur la ligne de bataille un avisd'one banqne lui demandant de payer unesomma dont il est deoiteur. Fort spirituelle-ment, il a répoadu en ces termes .« Ayant tonjonrs fait hooneur 4 mes en¬gagements, je tiens le montant de cet effel avo re disposition. Vous n'aurez done qu'af .ire passer votre gar^on de recette dans Iestranchees occnpées par ma comp guie. Lechetnin est ass»z daogereux, et les A' Ie¬mands sont pods tireurs. Je coisseilleraidone a voire encaisseur, pour ne pas èirepris pour un general en grande tenue, dalaisser soa bicorne an village le plas prc-che. »Bien réponda, mais le moratorium en ade bonnes 1

UNCORPSALLEMANDDANSLETRENTINL'Idea Nnzionale, journal irrédmtiste deRome, a re?n de Venise une dépêche annon-Cint qu'un gros corps allemand, compre¬nant 80,000 hommes, se trouverait dans leTrentia, oü il est caserné dans diffërentesvilles.

LADEFENSEdu Canal de Suez

Le Courrior do la Presse (bureau de cou¬pures de journanx), 2i, lmnlevard Mont-martre, Paris, lit 8,000/ournanx par jour.

« C'est en Egypte, q^e nous allons pnrter uncoup de puigmrd dans le casur de I'Angle-ter re. »Ainsi parfait, il y a qnelqnes jour3, 4 Cons-tanum-pie, le m rechal Von der Goliz, lieu¬tenant de l'empereur GuiilaumclI en Orient,acturllemtmt vice-snltan et véntabieraentm i'.re de l'empire Ottoman.Et, en mêtne temps, a Fapptti de ses d res,le roarëchal Von der G»Bz envoy» it nn ordrede marche a l'arm-o d'opératiö» s, laqu'-ü»sa mótite, selon les uns, a- environ 200,000hommes, et, selon les au tres, 4 100.000hommes settlement. Crtte armée, d'abordconceutrée en Syrië, a pour ohjeetif, !e canalde Suez.Les troupes de I'armée de Syrië, quoiqnemal éqnipées, ont repn un bon armsinent,t briqué en Allrmagne, et sont snffisammenta provisior.nres. Courageuses et sioïrques,comae elles sont, et dirigees par 120 offi¬ciers ailemands de différente* ar mes, et ae~compagnées, assure-t-on, pat' 3.000 sous-ordrês et agents teutons on auMro-hongrnisae tous grades et de toutes spécialités, cestroupes constituent une lorce militaire aveclaquelieon doit compter.Au surplus, elles ont en le temps de pré¬parer leur offensive. Le trésor de Berlin etdes réqnisitioas impitoyabks clv z les popu¬lations musnlmanes et éhrétiennes, ontpourvu aux princioanx bssoins. Les voiesferrées, iatérales 4 ia Méditerrsnée, ainsi queie cimmin de f-erde Damas a Médi-ne,ont fa-cili ó les transports. D« ratUiers de chameauxont eté achetés aux Bsdoutns pour fa?ilitcrla traverses da la region déserliqua de l'Ara-bie P-tree.« Toutes les d fficultës ont été prévnes »,affirme Ie marrchil VonderGolz. «Tousles obstacias seront surtnon és » répètent lesofficiers germains da l'armfe expéiiitionnai-re. En sont-iis bi n «firs ? Par exemple, iiest certain que les Turcs emmèaeat danslenrs train; encombrants, outre des obasiersde gros calibre, un pont métallique démon-table, conslruit par un ingénieur teuton, etdestiné a être laccó sur le csnal. Lestronpcsottomanes emportent encore une grandequantitó de sacs remplis de ciment, qui se¬ront jelés dans ie canal, a certains endroitsindiqués an moment vonln, afin d'y éta-biir des sortes de barrages, sur lesquels lesco'onnes d'attaqae comptent passer, coüteque eoüte.Ds toutes fac-ous, le plart d'attaqne dressépar 1'état-major germaao-tarc doit être prisau sérieux. Les Ottomans ont procédé parmasues. s ins se préoccupsr des pertes. Lesoffickrs ailemands sacrtfivront too te I'arméede Syrië, s'ii ie faut, dans le seul espoir.d'in-tereëpter, ne serait-ce quo peur peu detemps, la navigation entre I'ort-S ïi et Suezet de conper ainsi les communications an-gl rises et. frar Raises avec l'Oöéaa Indien etl'Extrême-0 'iest, lis ont foi dans ies ras-nées d 's émissaires envoyés aaprès des ind,-gèaes mnsulmans pour les pousser a uneinsurrection et au raassacre général deschrébens I s parient de lenr entree prochai-ne au Cai.e.

Quelle est la situation actaclle da canal deSn z?Quels obstacles et qnelles forces I'armée ot-tomano röucontrera-t-ella daas sa marchevers l'isthme ?Quels sont les moyens et les forces qneles Anglais emploieront pour défendre lecanai ?Qimlie est l'issue probable de la campagnedirigée par la delegation du grand état-majorde Berlin.Autantdequestionsauxqaeiles noas allonsnous eftorcer de rópondre :Suivant iss traités signés par les grandespuissances (la Turquie comprise), ie canalde Suez reste nautre en cas de guerre. Au-enn acte d'hostiiitë ne doit se produire dansune zone de ciflq kilomètres au tour du pas-stige maritime, mème si l'empire ottomanest nn des boiligérants.(Ln disti nee fat fixéea 8 kilomètres, paree qo'a l'époqne de laconvention on na prévoysit pas bs progrèsextraordicaires réalisés par i'artiüerk). Mais— et on ne s'en étonnéra pas — l'A«gleterrsn'a pas voniu invoouer tc-sclauses ci-dessns,sacbant bieo que ies Turcs, sous l'inspifa-tion germanique, lai répondraient 4 leurtour :« Les conventions assnrant la nentralitédn canal de Suez ne sont que des chiffons depipier », et, « 4 la guerre, on se debrcrailieco rome on pent ».Aussi — on n'en sera pas snrpris davan-tage — sir J dm Maxwell, la généralissinseanglais, s'est-il employs, dés le premier jour,4 protéger la grande oeuvre de Feidinana deLesseps.Qu'on en jnge :La Syrië, base d'opérations da I'armée tnr-qne, est séparée du canai par la presau'i edésertiqn» da mont Siaaï. O ', fir John Max¬well a ordohiné d'évaouer e»mp-'èi«nem cettepartie dn territoire égyptnn, mais après enavoir feit, au préalab'le, combier tons fespnits, dont iss parots oat été brisées a la dy¬namite et dont "la remise en état demande-rait beau coup de fetnps.Done, I'armée ennemie, avant de pouvoirsa d-ployer et prendre ses dispcsiitons decombit (si elle y parvkm), aura 4 francbirdes C9ntaines de kilomètres dans un dés'-rtsans eau. Et cette tnême armée, une foisvaiacue, devra battre en retraite dans lespives conditions.Quant au canal, il est 4 présent protégépar des travaux semi-permanents, d'imman-ses tranchées et de nombrenx abris de nou¬veau style, creusés profondément. Le tontsoutenn par des parapets en sacs de sable,est couvert, en avant, par de multiples ré-seaox de lil ds fer barlwiés.La liaao ainsi fortifiée est solide et va daPort-Saïd, snr la Móditerranée,4 Port-Tewfik,sur la mer Rouge, paralièlemeni au passagemaritime.On Ie rait par les derniers rapports de M.Jonnart, président do la Compagnie de Suez,le canal a 186 kilomètres de leng. Sa lar-genr, mesur-e 4 10 mètres de profondenr, aété portéa a 45 metres au minimum et a 100raè'Ves au maximum (Sur certains points,ies dragages ont porté la profondeur a 11mèires). Treiz» grands bassins de garage custations ont été ereusea snr le trajet.Si i'on tient carnpce de l'inciinaison desbarges, on se trouve devanti'équivalentd'unlleuve.Le iac, rélabli dans la plains de Pelnse,par une inondation d'eau saiée, couvre Port-Saïd et la p irtie Nord de la vole maritimejusqu'a E! Kantara, soit sur 54 kilomètres.Une autre partie, a peu prés égale, traversefes lacs amers. En soffline, le canal n'estfranchement abordabie que sur nn front desoixarsle kilomètres environ, divisé par leslacs, en sections du Centre et du Sud.

***La défense maritime est natnrellementtrés déveioppée.Des navires, armés de pièces de fort ca¬libre et 4 longue portóe.croisent sur le lif-o-ral et sur le canal, et de nombrenx torpil-ieurs parcourent les la"s ; iis coinpiètenthenrensement Ia protection de la zone.Enfin, des aviatenrs et le telegraphs avise-ront de toss fes mouvements do l'ennemi etperiscttront de régisr la tir d'une artillerie

de position formidable, serne, prioc'pa's-ment, par des marras.A noter encore qu'un ehemin de fer conrtfe long du c na!, sur la rive regardant leNil, et est relie, oar des voies ferré s. au ré-sr-au égyptf n, cVst-4-dire au Caire, la capi-tafe. el a Alexandr e, ia grand part du ptys.La défense ne manqaera jamais de vivres etde munitions.'L'ob tacle oppose 4 I'armée de Syrië estdo ic an trom ent fort que celui d 1 l'Yser. S rJohn M xwell saura en preserver les appro-ehes, au beüoin, par de vigoureuses cóatrc-attaques.

* «Leseffectifs que sir John Maxwell a sousla main, p ur resistor a t'inv.is.ou. sont dif-ficties a Uxor. Los feuilles de Londres. leTimes, eat-e autre?, out parlé d'environ100000 hommes de diverses provenance3 etde dill'érentes races : tro iprs mé tropol it.li¬nes, contingents de 1'Australio et de la Nou¬velle A:! mac, cipayes de i'Inde, arméeégypttenne, corps noirs du Sondan et auxi-lijires divers. Ces troupes, bien payees et en-treleaues, sont brillanies et entrainees Leurconliance dans le commandant en chef estabsolue.

Ponr conclnre :L'arraée turqne d'Ariaénie, égalementsous fes or Ores «'officiers altemauds, vientde subir aa désastre, ea tentrnt d'envahir laCancasfe.Or, on peut cUcufer que I'armée turqneda Syrië éuronvera un sort analogue devantle canal de Suez.A notre avis, Ie pont métallique démonta-b!e et les sacs de ciment emraenês par lesOttomans restemnt sarts emp o . Quint auxm:Uiers de chameaux achetés aux B- iouins,iis seroht trés pmbablement recueillis parlears anciens in ü res, cir, l'expérience ioprouve, les Bedouins ont i'hsbimde d'aban-donner et de piller les amis vainens. Euxaussi, considèrent les cotiventions commesans vaieur.Ec si I'armée de Syrië, plus on moins mal-menés, rstraverse, saus enconabre, lapresqulle désertique du Mont Sinai, il fau-dra alors crier an miracle. On n'aura jamaisrien vu de plus surprenaat, dar.s cette ;é-gion, depuis fe passage a pied sec de la merReuge par les Israélites fuyant devant i'ar¬mée de Pharaon, et ie surgissement, dans laplaine aride, de la manne qui sauva le peu-pfe de Moïse.Soyons sans inqoiétndes, les Ailemandsn'arriverontpas 4 ruiner fes grandes eeuvrescreées par la France et l'Angieterre dansl'isthme de Suez et sur les bords da Nil.

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LeSuööösÖ8i'Emprunt'MmestmalvuenAlieimpa

lies journaux italiens ont enregislré avecsatisfaction le succès de l'emprant émis parle gouvernement de Rome. C»t emorunt, quis'émvait 4 un milliard, 4 4 1/2 0/0 et aucours de 07. a été couvert jusqu'a concur¬rence de 1,300 millions, ce qui, dans l'étatactuel des marches enropêeus et des affairesen général, constitue un résultat toot a faitbriilant.La Gazelle de Francfort, dont la revne éco-riomique est ia plus importante de (outsscelles que pr.blient les journaux ailemands,trouve cependant qne l'emprant italien n'apas rétissf. Ei te fait ressortir qu'un consor¬tium de banques itauenoes, qui avait garantile placement de la moitié de l'emprant, figu¬re encore dans la sou-cription totale de 1,300millions pour une soumis de 200 mibions.Quoique les syndicats formes en Allema-gne dans des circonstances analogues aienttoujours conservé sur les bras une portionconsiderable des emprunts d'Etats dont :!savaient g r.-.rit: le placement, la Gazette deFrancfort affecte de irouver ótrange que le3banques italieanes g .rdeot pour 200 rail-lions dè titres, sias nécessité absoiue d'ail-leurs, puisqne la soasenptioa dépa-se lemontant total de l'emprant.Oa s'explique ces singnlières critiquesqnand m lit jasqu'a la fin i'arti Ie dn jour¬nal allemand. II iusinue, en effet, que sil'emprant italien mérite ies observationsqu'il lui adresse, c'est paree qne t'inie» ven-t»on possible do l'Italia dans leconftdare-froidi ia zèle des souscripiears. « Le gouver¬nement italfen devrait' done eomprendre,coaclut la Gazette de Francfort, qu'il tuit lé-priraer eucoro plue énergiqnement qu'il nei'a fait jusqu'ici les manifestations des par¬tisans de ia guerre. »Cette mauvaise humeur rnontte combienla prospérité financière de l'Ilalie eet con¬traire aa vceu de l'Altemagae.

LaMortd'unjeunsHérosRoger Gsell, nn enfant rle dix-sept ans 4peine, vient de mourir a l'höpitai militairedu collége d- S -int-Nazaire. Né a Péngoeoxlo 5 avril 1897, il était tils d'uu alsacien quifit son devoir en 1870 ot qui opta poni' laFrance ; engagé an 53«de ligne, Roger Giellse battit sdceessive" ent en Belgique, sar laMarne, enfin snr l'Yser.Blessé crneilement 4 Dixmude da p'aiespénétrantes 4 la jambe gauche, au bras droitet sur diverses parties du corps, il a, maigrédes soins dévoués, succombé après une lenteagonie, snpporiant avec stoïcisme ies piressouü'rances.II n'a jamais rien regretté. Si mère étaitacconrne; désespérés, else redontait queson fils ne lui reprochat d'avcir consenu 4sen engagement ; elle lui demanda :« Voyons, mon enfant, sachant maiutenantce qu'est la guerre, ayant supporté tout ceque ta as souffert, si e'était 4 relaire, t'en-gagerais-ta encore? » Et i'enfaat heroïqne,sans hésüer, répondit : « N'en doule pas,mère. »Quelques instants avant sa mort, i! fit eapleme connaissance ses adienx a sas cama-raöes de salie, reraercia cux qui l'avaientsoigué, puis ch'anta la Marseillaise jusqu'asoa dernier souffle.

Le Litre débouehéQui d,;fiaira jamais l'état d'esprit du zona-ve qui (ut la héros de l'aventure snivartte ?Les clalrons venaient de sonner la charge.Une compagnie de zouaves, la baïonnettebien assu'rée, bondit hors des tranchées ets'élanpa en avant.De l'antra cóté, fusillade, railrc-ilie, mar-mites, shrapnelis Stent aussitöt rage. Laz-me a fraochir est longue. Le capitaine, quivoit ses hommes tomber, donne nn ordrebref :— A tsrre... Conchez-vous. . . A piatventre. . . Mais concnez vOQS done, sacre-bieu 1Les zouaves ralenlissent et, comme 4 re¬gret, s'ailongent sur le sol.Ssnl, nn grand aliable da zonavo restedebout au milieu de i'eufer de projectiles.— Couchez-vous done, animal 1Vous von-lez vous faire tuer ?— Moa capimine, j'penx pas. . .Les balles s ffliient. Les obus éclataient detous eótés. Le capitaine se fache. Rien n'yfait ; 1' zanave dameure debout.— J'peux pas. J'ai on litre de via dans mapoche et y a pas d'bonchon lL'histoire ne dit pas si ie zouave s'est faittnsr plutót que «e reaversêr son vin, maisje parierais qu'il s'en est Uré sain et sanf.

LESRE10R1SALLEMAKDSL'AMemagne a promis 4 l'Antriche, dans Iebot de l'aider 4 reponsser u"e aUaqne russecontro Budapest, au moins 500,000 hommessur ies trois millions de trom es fr-iches qui,dans quelques mois, aoront termiaélear en-train-rnsnt.A Vieane, on ne prévoit pas d'sction hos¬tile de la part de I'Italië au-si longti mps quel'Antriche u'aura été complèfemem battnepir ies Russes.Oi eprouve dans la cap: tale one grandecoutiiïica dans les nonvohes armëvs qne !èvel'Allemagne et cn e père qne 7 500.000 horn-mns seioat prêts a entrer en campagne enmars ou, au pias tard, en avrii.A Prague, les lirres francais sont exposésen óvider-ce chez les librair<-8et fes theatresreprésentant surtout des pièces franqitses.

Molosd'assnraneeenAikimpeDsns le journal sooialisfe Het Vclk, un rédac-leur qui revient d'Auemagae rapporte ses im¬pressions de voyage :L'expacsion des sentiments patriotiqnes semanifeste dans l'empire avec moins d'en-thons'asraa qn'aiitrefois. D;ns les Irains,confrairenmnt 4 i'habitude allemande, on neparle plus bruvam ment. L«s geus «ont ré-perré; et sifencieux. La confi u-ce absolue afait p'nce 4 une certaine inquiétnde ; onsent que la gnerre sera pardenlièrementd fticile et que les chances en deviennentdoutenses.Le public eommente volontiers les nou-velles offictelies : ifennonce de la prise deStciabach par lesFranctis a partout provo-quó la remarque que la nouvelle oe ia priseoe ce viiiage anooncée pir le gonvernpm»ntde Paris et 'démentie a Berlin était cependantexacte. L'esprit critique s'est empare deboaucoup de gem. O ; croit a la bonne foides bulletins offlciels, mais on est persuadéqu'ils ne diserit pas tout et on examine trés■éfèrement tont ce qu'ils pnblient. Cettetendance, si e le s'accentuë, peut avoir dc*sconséquences importantes. On commencea se rendre com pto que les mailles de lacensure ne laissént passer qn'une image in-iifèie des événement; qui s'accomplissentdans 1emonde. Les é-trangers ront inlerro-gés avec une vive cnriosite ; on leur deman¬da san3 cesse des renseiaaaments.

LE HAVRELéjiond'Konneur

PrescriptionsrelativesauxVoiluroset Vchicuirsde toutsnature

La m?ire de la Vil e du Havre rappelle 4ses administrrs les pn scintions ci après desarrêtes municipaux des 28 septembre et 12fevrfer 1910:1° La vileise des véhienles de tonte sorte,— voitures a tract on animale, voitures an-torr obi es, motocjc ettes, bicyclettes, etc.,—circulant sur la voie pnblique, ne pentexceder en auc.in cas, quiDze kilomètres 4I'feure. x2° L'emploi des phares éiectriques ou 4acet y éne est interdit peur tous les véh'cu-'es dans torna i'éiendue de la Ville daHavre.Les personnes qui enfreindront ces pres¬criptions seront rigoareusement poarsui-vies.

Nons avons annoncé récemment qne notreconeitoyr-n, M.Gamas, lieutenant de vaisseaua la brigads de fusitiers-marins, rils de M.Gimas. le regrettó prrsident-fondateur de« La Fio'te », avait été fait chevalier de iaL-gion d'honneur sar le champ de bataille.Ceite distinction, la première acoordée ace corps depuis le d-6but des hostilites. figureaujourd'hui an Journal Officieidaas ces ter¬mes :M. Gamas (E.-E.-A.), lieutenant de vais¬seau : conduit admirablement sa compagniesoit au feu, soit dans tous les details du ser¬vice jonrnalier.

PourlesYictimesde la GuerreAfin d'atténuer antanï que possible la pé-nible situation qui résullera pour les veuveset les enfants do certains foactioanairss quiauront trouvé la mort au service de l:i pa¬trio, ou ponr ceux qui aaront été bl-ssés ctse trouveront dans l'irnpossibiiité de reprendre leur ancien emploi, M. Ie ministro desfinances a fait approuver par M. le présidentoe la Républlque deux décrets dont nous ex-trayons les iigues sui vaa tas :

Recettes hui-alislesLes trois quarts des postes vacants dansies recettes buralistes laissés a la disposi¬tion du mmistre serout attribués commesnit :Seront nommées, par droit de préférence.ea remplacement des recevéurs buralistesmobilisés, morts au cours des hostiiités,les veuves ou les fiiies céiibataires majeu¬res de ces recsveurs, qui auront assure,pendant leur absence, la gestion de leur em¬ploi.Seront nemmrs, par droit de préférencesux recettes au tres que celles designees al'alinéa précédent, les officiers, sous officiérsou soldats réformés par congé r,« 1, pourblessures repues on maladies contraetées de¬vant l'ennemi et hors d'état de reprendre{ears occupations antérieures.

Bureaux de TabncsLes vacances snrvenues dans ies débils etparis de débits de tabucs seront réservéas, sconcnrrence des trois quarts, aux veuves etorohelins classés d s officiers, sous-officiers,soldats, fonctionnaires et employés civds dei'Elat morts sons les drapeanx pendant ladurée de la gnerre aetueüe on décédés, soitsous les drapaaux, soit après renvoi dansieurs foyers dans l'aonée a compter de lacessation des liostiiités, de blessures re-pues ou de maladies contraetées pendant lagnerre.

COHSEILDEREVISIONLe Conseil de revision de la classe 191Saura lien, au Havre, aux dates ci-après :Mard 26 janvier, a 8 h. 30 pour le i« Can¬ton ; a 14 h. 30 pour ie 2« Canton.M-rcredi 27 janvier, a 9 heares, ponr Ie3«Canton.Jeudi 28 janvier, a 8 h. 30 ponr le 4«Can¬ton.Vendrodi 29 janvier, a 9 heures, ponr le5° Canton et ies réfugiés.Samedi 30 janvier, a 9 heures, pour leGeCanton.

AVIS AUX REFUGIÉSC0MSEILDE REVISIONDELHCLASSE1818Les jannes gens, nis en iS90, réfugiés dansfes communes du Havre, Graviiie-S jinte-IlO'iOrtne, Sanvic, Btëviile et Sünte-Adresse.(tnscrits ou non tnscrits en territoire investl),qui n'ont pas encore réclamé ienr inscrip¬tion sur ie tableau de recensement de laClasse 1916, sont invités a remplir d'urgencecette forms lité au Bureaa militaire de laMairie dn Havre (2° étage, salie da Conseilmunicipa') afin d'èireadmis4 participer auxopératións dn Conseil de revision qui aurontlit u vendredi 29 janvier, a 9 heures du ma-tin (Hotel de Vale, salie Oufst).

Iis IVauveati YlsAnc «i'Ea«j»ïetLes travaux de reconstruction da viadncd'ËaupIet ont en plus de chance que ceuxde la nouvelle gare de la rne Verte. Iis n'ontpas été entlèrement interrompas par laguerre et pén a peu. depuis six moi3, fesferrnres inétalliques sout vennes s'unirles nnes aux autres et roiier les piles depierre.Déj4 la culëe du cóté de Sotteville et sonraccordement sont eomplètement achevés ;des traverses ont fait leur apparition sur ietablier ; des rails sont posés 4 plnsienrs en¬droits et l'on pent prévoir que la mise enservice au moins partialis, da nouveau via-duceattrésnrochaina-

Dans les Höpitaux

Un concert des plus réussis a été donné. le17 janvier, r-n i'honneiir des hfessés de l'Hö-pital tf mporaire d«3 (Saint-Roch), sous laprr-sidence dn méifecin chef, M. le docteurTcisseire et des <ffi iers de la formation.Le programme, orné d'nne charmantecomposition du peiotre animulier R.jtig,rénnissait, d'nne part, les noms des artistesamamurs de i'Höpital :MM.Pascal, <hantenr 4 la voix pienante ;Babuet, monologuisteamussnt ; le docteurLevesque, chansonnier gai, et enfin MM.Larivez Guyard et G»y, lesquels ont juné 4la perfection la spiriiuelle ccmédie de H.Veiy et Léon Mra I : Monsieur Tranquille.D'autre pari.de grand; et charitsbles aiti-tesnrofessionnels av; isut bien voulu apponerleur gracieiix concours 4 cette feta : MUeJeanne P.,yant, du Grand-Théatre de Lille, ala voix pmssmte et chaude, s'est fait enten¬dre dans Ilérodi'ide, de Masseuet, et Alsace-Lorraine, de Ben-Tayoux.M Maurice de Bussac, du Grand-Théatrede Bordeaux, a dfcl-amó avec un art admira-lü-'edeaX p ècesd'nn puissant intérêt : Tri¬logiede Vond-ües, de Scarella, et la Vie. deGft net-Dan ourt. M. Sybiin, comique fia etspiritnel, a so a la fo;s feire rire et émouvoiravec ses Chansonnet!es du b n vieux temps etses chansonnettas o'une gaietè de bon alol,Tonjours p êt a se dévouer pour les bles-sés de nos höpitaux, M. A. de Meyer, i'ariisteviolcniste bi-n connu, avait apporté Onefuisde plus sou précieux concours ft celui desoa excellent orchestre, composé de MM.II irsfel, viuloniste ; Ricqne, violoncelliste ;Mölays, cootrebassiste, et Vanypre, pianiste.1! a r vi l'anditoire en jooant admirable¬ment d'abord un solo de mandoline accom-pagné sur la gnitare par M Alfred Pagant,au G'and-Théa re de Ltlfe, el ensuite nn solode violon : Ballade et Polonaise, de Vieux-temps, aceorapagné au piano par M. Vany¬pre. Quant anx quatre moic-aux a'ensemblaexécutés par l'orchestre, iis ont soulevól'enthousiasme par leur exécutioa impec-cab'e. Citons, pour terminer, le régisseur,M. Larivaz, dont les annonces spirituèllesent oblenu grand succè'.En résumé, matinée intéressante, d'unehaute tenue artistique, et qui a pleinementatteint son but : Faire plaisir 4 nos chersblessés.

L'ACCIDENTdu boulevard d'Harfieur

Une Commission de contróle des Chsmiasde fer de i'Etat est venue au Havre, hier,.•fin de suivre i'enqnête sur cette affaire.Lorsqn'elfe ent procédé a ses constatations,•es trois wagons et Ie tramway, qui se tron-vafent encore sur le boulevard d'Harfieur,furent enlevés.M. Jjnot, commissaire de police de laixième section, a, de soa cóté, lerminó sesauditions de témoins, pais il a entendu lesdeux hommes «'équipe du chemin de ferdont la responsabi i é se trouve engagée.Le premier était chargé, nous 1'avons dit,de protéger le train ; le second avait commemission la protection de la voie.L" profecteur du train, Jules Leroy, agéde 39-ans, demeurant 4, rue des Fortifica¬tions, a reconnn avoir roanqué aux tèglö-tnenls »ur trois points : en no précédent pasIe premier wagon a une distance da 25 mè¬tres, puitq t'il tnaTchait 4 cóté de ce wagon ;en ornettant d'aanoacer a sou de uompei'arrivée du train ; en oubbant de placer unfeu rouge sur le pr; mier wagon.Le protectsar de la voie, Jules Ras, aged?40 ans, demeurant rue Begouen, a déclaréu'avoir étéaverti du convoi en aueune fepon,ce qui lui avsit fai' penser que ie tramwayavail le temps de franchir le passage 4 ni-vrau. U ö>.aaooc sa lauterne rouge de Iavoie ei fit gigne au wattman de passer.M. J»DOt a communiqué 4 M. Bxrnaud,joge d'instrnction, ies résultats de son ea-■iuète. II apoartient maintenant an magis¬tral instructeur de statuer.M. Barnsud a commis M. ie docteur Ba-lrtrd d'Hvrlair.ville popr procéder 4 l'autop-sie des deux victimes et indiquer la naturedes blessures qui occasionnèrent leur mort.La sitnétion des biessès reste la mème ai'Höpital Pasteur.Nous feisunt l'éciio de protestations quinous avaient été formu'ées dimanche, nousdisions que fes premières victimes qui iu-rsnt condnites, snr un camion, a l'i fi'-meriedes Forges ct Chantiers de la Mcdit' rranée,n'y auraiéht pas r qu l'accueil que l'on pou-va't espérer.'Des renseignemeats complémentaire.? quinous sont parvenus 4 ce sujet, il résulte queles sept premières per-soanes qui furentamenées sur le camion étaient dans un teletat que 1'infirm er de l'établissement, quine dispose que d'un lit, eslima que ce seraitacccoitre encore, et bisn inntilement, lessouffrances des victimes qne d» les enleverdu camion ponr fes poser sur fe soi cimei téd; ('infirmerie en attendant la venue de iavoiture d'ambnlance.Milgré l'obscurité qni rendeit sa lache dif¬ficile, il fit done quelques pansorneuts auxblessés dom les plaies étaient apparentes etcotiseilla de dirigr-r lo camion, sans plusattendre, vers l'höpitai.Par la suite, i iniirmier ent 4 soigner u'an-tres bfeesés, notamment une femme qui dufètre étre étendue sur le lit pendant un cer¬tain temps, mais put ensuite être conduite ason domicile.Nous devi-ns ajouter que, a toute époque,l'infir-merie des Forges et Chantiers s'esteffiTTcéede dormer Ies premiers soins suxblessés qui, bien que n'appartenant pas anpersonnel de 1'ëfebHssement, lui étaientamenés. L'importance da l'aecident de sa¬medi, le nombre des blessés, la gravité daIeurs blesaures, ont inalheureusement misle personnel iufirmier dans l'irnpossibiiitéde soigner toutes ies victimes comme il l'eütdésiré.

Les Seis de RenoLi thineLes médf'cins convenient Iv« Seis de1%4-na-l.ii Ssisxe comme fe remèda Ib pluaavtil et I« plus pratique COntre iesrhnmtat ismes, la gouue. Ies manx dereins.Chaque b he contient 10 tubes perraettantde faire 10 litres d'une exceheute eau rainé-rale a boire an repas. Prix 1 fe. 50. Dëpöt :tAtawidfe ï*Darsisndie «Set»Malles, 56,rue Voltaire.5"h»- iR&eJe Ps-sfselpale, 28, place dei'Uöti-i-de-Viile, 1, rue

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Y.e Pefït frnvre — MarcllID Janvier I9T5Clscnsiaa d© F« a* d Sard

AVIS

modificationitiiServicedesTrainstieVoyageursLa Compagnie do Nord a Chocneur ,1' n~forojpr le public qu'a partir du bind' 18 jan¬vier, et. sou 3 réserve des nècesshés militaire?,les m-sures snivantes sero-rt prises eu cequicoreerne les trains de voyageurs :

i° Les trains suivaats seront supprimés:F 180 pa riant do Fonen-MariasnviMe è11 h. 55 eT arrivant è ADaocoort, a 14 h. 57.F 175 partant d'Ab-incourt a 8 h. 55 et arri-vant a Roneo Mariatiiviür a 11 h. 12.F 247 pariant d'Auancourt a 14 h. 55 et ar-riv nt a Rouen-Martainville a 17 h. 12F 31 nartant d Abac-court a 20 P. 35 arri-vact a Rouen-Martaiavilie a 23 h. 12.2" Le service des trains da voyageurs entreR ij- n et Abancourt sera régie coulomé-nient au tableau ci-dessous :

Heurts de DepartR'>upn-Mi'taiiiviiie. — Depart : 5 h. 5,10 h. 25, 17 h. 5.Mori eroiies Buchy. — Départ : 6 h. 44,12 ti. 4, 18 h. 44.Sercmeux. — Départ : 7 h. 23, 12 h. 43,19 h. 23.Anancourt. — Arrivés : 8h. 7, 13 h. 27,20 h. 7.

Heures de Depart

Aharmouri. — Depart : 9 h. 35, 15 b. 55,21 ii. 25S rqueux. — Départ : 10 h. 19, 16 h. 39,22 ii. 9.Monérolier B"Chy. — Départ : 11 li. 4,17 h. 24. 22 h. 54.Rnuen MarwtinvUls. — Arrivée: 12 h. 12,18 h. 32.0 h. 2.3° Comma conséqoence de ces modifica¬tions, ie >ervice des trains de vovagpifs dela Bgne departementale de Bucby è Saiot-S ë'ts, sera réglé comme suit k partir du 18Jan vier :

Train 1 B. S. (3 « classe)Bnchy — Départ : 7 heures.Siint-M'irtin — Départ : 7 h. 25.Saint-Saë as. — Arrivée : 7 h. 35.

Train 3 B. S. (3 * classe)Rochy. — Départ : 12 h. 10.Saint-Martin. — Depart : 12 h. 35.Saint-Siëns. — Arrivée : 12 h. 45.

Train 7 B. S. (3e cl sse)

Bceby. — Départ : 18 b. 49.Saiat Martin. — Départ : 19 h. 10Saint-S-ëas. — Arrivée : 19 h. 20

Train S B. S. (3 « classe)Siint-S;.ëns. —- Départ : 10 h. 15.Saint-Martin. — Départ : 10 h. 30B iCliy. — Arrivée : 10 h. 50.

Train 6 B. S. (3* classe)

Saint-S ëns. — Départ : 16 h. 35.Saint Martin. — Départ : 16 h. 50Bnchy. — Arrivée : 17 h. 10.II est rappeié que ces trains ne sont pasehai'ffés et ne component que des voituresde 3e ciasse.

Le SUCRE pour RIENA LA

Grande Spécialité de Cafés

4 j»

lliidt' a l ean

Un soldat anglais qui s'etait imprudem-ment npproché trop au bord du qnai, di-manche soir, vers hnit heures, toni bait dansl'avaat-port. Fort heqreusement, M Schitz,maréchai des iogis dans l'armée beige, néta-cité au ministère de la guerre beige, se portaaussi ól a son secours et fut assez heureuxpoor ie ssuver.Après avoir pris tin cordial chez M. Le-rasseur, debitaut, quai No. re-Da me, 39, lesoldat anglais fut transports dans une am-bn lance arglaise, daas une voiture venu®pour ie chercher.

Voir exposé dans nos vitrines les deuxmodèies de piiarmacie de eampagns ind«s-pensabies a nos soldata sur te front : Sn vent?pharmacie droguerie du l'ilsin d'0r, 20,place de i'liótei-üe-Yüle.

lie Feu

Zin ineendin s'est déciaré hier matin, versOnze heures, dans une eharabre mansardée,située rue Victor-Hugo, 97, et dépendaat dulogement de M. Lr-sade, charcutier.Les sapeurs-pompiers. din gés par l'adju-öant Divid, du rent mettre en service unepetite lance posr cotnbattre le sinistre quiprsnait une rapide extension. Après un quartü'heure de travail, tout danger était conjnré.Un reiend, des -boiseries, des peintures etle plafond ont été détériorés, les vitres fu-r-nt brisés, ce qui cansa un piéjud e de800 francs au propriétaire de l'immenbie.De sou cö'é, ie foeataire » eu A déplorer laperte dn iterie et d'araeublements d'unevaieur de 200 francs.li y a assurance.La" cause du sinistre est indéterrai'née.M. La forest, lieutenant commandant lacompagnie, s'est rendu sur les lieux du si¬nistre.

CAFÉ deMALT KNEIPPMA !$&& FRA iSEPc föAUPEL, Fabricant l'ropriétaire. a JUVïST.ii&Yi&ïst a 1 Geutime Sa Y&s&sj*

^S^^3XStmgS^&jSSE2SSSSSi^SSSlSS!SE^&SES ^gaggBES

Feuilleton du PETIT HAVRE 222

I li nr TE M(k stad Rotaaa Coafsntperaia

PAH

Pierr® S-A-XjIEI©

QUATRIÈME PARTIS

Marion redoutait. en effet, que. malgrétoufes les protestations d'humilité et desagesse de Frinette, eile iréprouvat unerévolte quand etle se verrait instaüée enune sorte de pensionnat, oü sa petite indé-pendavtcedisparaissait forcémerit. Et puis,que se serail-il passé dans ce cerveau sietle avait su que cette maison étaitsous la direction de la mère de Francis ?Tandis que Frinette eut un délicieuxmouvement d'apaisement, quand etle setrouva en un lit, trés coquet, placé aumilieu d'une bette chambre, fraiche, riante,trés claire, possédant deux fenêtres...avec Marion toute souriante auprès dulit .— Hein !. . . Vas-tu ètre bien, ici !. . .— Mais qu'est-ce que e'est que cettemaison ?... Tu ne m'en avais jamaisparlé ?. . .— Une c-spècede pension de familie, tusais... o' i'-oi^abitó quelqua temps, au-

§ullstis da S'ciéiésSnvWlf Statudic Ue Prévoy«ace -ie? Sm-ploves de ( «niincree. sa sieg» socuii, 8, jgaCsiiga?. — Tèiithaa* «• iSS.Cours Techniques Commeroiaua:Cours <4a Msrrtl

Allemand (Frof. M. Fritz, de i'Ecofe Supérieurede Comniereei — 1" annèe, de 8 ti. 1/4 a 9 h. 4/4.Akglais Commercial (Prof. M. 9-saghe , pr f s-seur oe i'Ei ol Pr-maire Superieure. — lr" aanee,section B, «ie 8 h. 1/1 a 9 b. f/1.CALi.ieRAPHiE iProf.M. Laurent, Directeur d'Ecol#Couuriunalei. — be 8 h. 4/4 a 9 h. 4/4.ABiTtuaKTigoa Elementaire (Prol. M. Pigaé, Di-recieiir ü'Ecole Lomuiuiiaie). — De 8 fi. 1/4 a9 h. 4/4.DAcrvLOORApmE. — De S h. f '4s 9 tl. I '4Sténosrapuif, (Prof. M. Parast. Employé decommerce, ujonilisi. In(érimaire..M. Mau«ice P.ilie,Rédacteur-StériOrir-iphe du Pelil-Havre). — 1"année, de 8h. 1/4 a 9 h. 4/4.La Société se charge de procorer a MM.les Négo-ciants. Baetiuiers et i.ouriiers. les employés diversdont ils aurai.-nf besoin dans leurs bureaux.Le chef du servie- se fient tous ! s jours, a laBourse, de roidi a midi et demi, a la dispositiefldes sociét&ires sans etnoloi.

Société Linnéenne <!e Lt Seine Mari¬time. — Dsns l'.issemr.iée générale qu'fclle a te¬nue dimanche maiin a son s ége social, 34, ruedu Cbii.ou. ef oü d'iniéressants rapports ont efécommuniqué», is Société a décrié que, jiisqn'ala fln des hosiüités, eüe se réunira tous les moisen séat ce erdinaire. Elie s'est occnpee aussi ne1'organisuUon a'uce pioohaice excursion ü'é.ude.

IVi.JVSOTST LEETS3TE,52,r.IslaBüsrta17,rj

TRIBUN AUXTribütts,!GorrectiöRAislfc HavreAudience du Lundi IS Janvier i915

Présidencs de M. Tassard

LI FIUST...E DEF1.0RESTINEFioresiiue Ponling'ie est U' e jeunesse de39 ans qui se emit toojonr? belle et qui estfort coquette. Ella sait que pour rester jolie,ii faut, entre autres choses, ne pas s'éterni-ser an lit.H»!a«l Fiorestine a Iesommeil d'nn ionrdlPar cooire, sa bourse est le>è«*e, car ia pau-vre enfant n'ëst g« ère économe.G'est sans doute pour ces raisons que le23 décembre, comrae elle passsit dans na denos gran«ïs migasms du Havre, l'idée luivint qa'on réveiile-mafin ferait bi»n son af¬faire, et elie en vola un. Altant a un autrerayon, elie déconvrit un superbe peigned'ecaille blonde qu'eile « acneta » de la mê-me faqon.Puis, la bel'e s'en fat chez elie, en fredon-nant mie chanson . . .Vite, un tour de clef é la porte, — un au¬tre au réveil, et dring I dring I ia sonnerieman ha.— B^avo ! la mécwiqua est bonne ; jepoutrai m'v fier, sür-'ment !Et folie de joie, elle lanqa un «Saint, ömon révedl -matin ! » dont vibrèrent lestr.nrailles de ia chambrette.Mais quelqu'an tronbla la fête...Gomme Floresüne, debout dsvant son ar-moire a glace, retapait son chignon qu'eilevoulait orner du peigne, on frappa brutale-ment a la porte :— Au nom de la loi, ouvrrz, Mile Pou-iing e 1Toute pa'e et tremblanle, Fiorestine dutI isser entrer les agents qui i'avaient sui-vie.— A votre tour, Mademoiselle, suives-nous : i! teut aller au poste.— Attend- z ua inssant, Messieurs ; je nesuis point coiffae. . . Laiss- z-moi conternpiermon vi-age. . .— Goetbe-moi pa, camarade? En fait -eliedes naagüières ? Aiions, ouste ! le commis-saire vons attend.—■ Je vousen prie, Messieurs les agents...Faite -bii mes aveux. . . dites-loi. . .— Ta! ia; tal assez de musique commeceia ! En rome, Ia beife.la pauvre Fiort siine dut se résigner,Mais les juges n'ont pas eu l'agrement dsconternpier « i'ar.te pur » qui n'a pas osê ssprésenter k l'audience.lis ont tout 'de roême voulu cosnbler sestoeox : ils or.t cru bi?n faire ea l'en voyantpasser quinz* jours dans la « demeure chastset pure v «e la rue Lesueur.

P0URÊTREBELLEA l'appel de son nom, une femme se levaan banc nes accusés, une petite femme aoxcheveox d'ébèue, a l'air donx et timide, a !avoix migaarde.— Vous vous appelez Jranne-Marie-LouiseTheóot, fcinme Goyornard. Quel est voir®age 1— 56 ans, mort président,M. 'e président eut un sursant; il feuiüetsrapivfement un dossier.— Mais vous êtes née en 4844 ? G'est 7Spriuttmps que vous comptez, j • pense ?La petite vieilie, pudiquement, baissa lesyeux.— I! est inufi'e de chereher a vous rajeu-nir-, Js voos préviens qu'il est icotile égsle-ment de ohercher a fioasser pins so-tgternp?.Le jiige d'instruction a en loutes les peinesdu moade a établir voire iden ité et a trou-ver votre adresse. Mais i'on sait maintenantque vous habilez rue de Paris, au numero 17.Voos êtes poursuivie pour avoir sous ra t, ie3 décembre oeraier, ene fourrur» d'une va-leur de 12 francs dans no grand mag. -.sin duHavre. Ma«s l'on voos sonpqoone aussi d'ê-rel'aotenr d'autres tn-nus vo s, notammentd'nn 0 ,coa ds Royal Windsor dispara u'iüaétalage.

— Je l'avais acheté. mon président, pourle3 soiis d j ma cheveiure.— Vr. i ? Mais vous portez une perrnque,k ce qu'b parsit 7 Bref, recounaissrz voosavoir durobè la foorrure ?— Je l'ai prise, mm président, mais« c'ét it bistoire da la payer » I— Vols nous racontez des hisfoires, mabonne dame.Oo appe'a alors les témoins et Ia vérités'étaia au grand jour.Ii fabuf. a Mile Abraham, qui fiéFndaitia counable, déployer be neoup d'habiiete,pour fléchir la sévérité des jug. s.La petite vieilie coquette, siéaatnoins, en-dos sa ra p-ndant trots mois la delicieuss robedes prl onmè'-es.Puur être belle, iï faut souffrir !

BGHHELa femme M r-e-Anne Cregoennec, 38 aas,journalière sans domicile fixe, desceadait le27 novembre dernier, avec son bébé aaé de47 jours qu eue nourrissait au seis, chezMme Vanèque, logense en garnis, 9, rne desGabons.Dans ia so:rëe, l'hötesse, esteedaot l'en-f«nt pleurer, songea k pénétrer dans lachambre r«>stée ouverte ; eüe s'apercut alorsque la temme avait dispara,P ndaot tr-ds jours, la mère ne reparutpas ; elie ne revtnt qce le diraassehe, ivre ate! point qu'elie na pqt mooter l'escalier.Pnnrsnivie pour abandon d'enfant, la cöe-pable p'aida ia folie.— G'est le lait qui me montaitè la têle ; jsne savsis pas oe que je faisais. . .— N'etait-ce Bas plofèt le vin ? la policesffirose que vous éti z telicment ivre qu'ondat vons porter an poste.— G'était une femme, mon président, quime faisait boire. . .— Alors, e'est poor cette raison qne vousne donriiez pas è téter k votre enfant ?Me Poniet, dósigné d'office, plaida les cir-consi«nces atténuantes.II dit que Ie bébé n'avait point sooffert, cari! avait été recneilli par la logense, qui ne luiavsit uas menagé s°s soins.Le Tribunal n'a cosdamné Ia mégère qu'aun mois de prison, mais il a or do ené la re¬mise definitive de i'enfant d l'Assistance pu-blique.

SIL0MÉ 1 SflLOKÉI...« Le Monde est inqniet, la Patrio est enlarmes », les th aires ne jonent plus, maiscela ne nous a pas eropêché d'assister h er èune representation d'Heiodiade — d nn ëbb!personnage — qui s'est déroulee devant nosjogrs et qni a eu quelqne succès.Une A-racienne, Salnmé Lnck, 46 ans, avaitpour ami un nommé Jean F. . ., qui moarutau moi? ■d'aoüt dernier. Sans ressourcesdésormais, la malheurense qoi n'avait gnèrele gout du travail, se mit a errer par uotreviMe, clamant sa misère et implorant lapitie das pavsants.Snrpri e par des « romains » au momentoü elle venait de rrcevoir une aumêne, Sa-lomé tot condnite au violon.G'est dans l'élègant costume des prison-nières qu'eile nous apparut hier, la pauvreSalomé, Ce Lit vraiment one « vision tagi-tive » car i'afiiire fot réglée es ciaq secs.— Pourquai mendiez vous ? dit le prési¬dent.— J? n'avais rlen. Mon Jean n'était plus.. .— Msis, quand voire aiïiiut vivait, qn®iaisiez-vous ?— Nons étions heurenx. II était doux, ilétait t oo ; sa parole était sereine. . .— Oui, je ciiraprends : vons rrgrettez « lecharme des jours passés 1 » mais ceia o'étaitnas une raison pour vous mal conduire 1Vous av- z déjè été condamnée pour merids-cité et le 15 j iuvier, vous vous êtes encorefait « cocilhr » par les agents... «commeune rose nouvelle », dans ia rue Bernardia-de-Saitit-Pi>»rre.M. le procureur de la Répnblique n'a pasété jasqu'a oemander la têie de Stioraé,qui déja plenre son J-»an ; i! ne Sni a pasoffert üori plus dé poignard libératenr, carnous ne sommes plus au temps d'IIérode,mais il a réclamé une peine sévère-.La pauvre Saiomé ira passer deux longsmois en prison.

slsSchetezTS^lgEGR0IX-R0U8E1KtS3 10 c. affraachissemöBts 5 e. pout les blessés.

CHRlliaiIIBÈGIOMALBRouen

Le fsa rus Sserger ii' Anhaisa. — Un ineendied'nn - violence extréme, doet on ignore les cau¬ses. s'est déciaré. dimanche matin, et a cs®is!èie-menf, détroit «e magnsifi deM. Fauqaet. wé^ocianlen co li leurs et vernis, qss! ftiston-BsuÊet, 34,aiosi que c-luide M. G. Odinet e- C*, trussitaire,rue G- orge s-'i 'Am Soise , I. Les iN|.ai"aM«s envi-roncants ont élé égslemcEt atfeisis par les Sa-«-mes et pigs on «mins enioKaagèi.II éUit environ 8 heures, quaisd ». Edmond Vé-zler, marrhasö boucher, habdeat quat Ssstan-Boufet, 34. donna i'afarme. M. Yézier s'éUat levépour se rendre aux «battoirs, sp- rqut. le premierdes flsmméches qaf serUi'nt d'n» étaMUseme" tpwhe de son domicile. 0<ie!fues instaats pl«slaid, le nuigasfn de canlenrs. siiné ianiéro l'sbl-t-iioo de M. Fooquet, b ftiait. Le feu trouvant unaliment important dans les matière» qui se Irou-vaient a e»t en#roit pnt en un cüe d'ae l <bs pre-porliens inqniéiaetvs. Msigró la premate arrivée«Ie? suppurs-pi KiDiers. m Igré l'at aque rapldequ'ils oVganisercnt awe bb« aetivité digae d'élo-gcs. ie fléau svfit (féja gaeaé hb vaste étatlissc-nient dépeudatit de ia maisea Odisef. dost faporte d'estrée oavre rne Georges-d'Aaiboise n*l.L'un des cótes de eet iiaaaeuble, msintsisantdéfruil -t en-, it an magatio de eoulenrs. Ge oia-gasin, long d'une trenfaine de metres eaviron etivrgo de vin-ft mélres. confensit de nomhreusesmarch, mdises. entr'rufres des quamRés de piecesde eoton. G'est Ia que. vers cinq heui-es troisquarts, i'incsadie présenta son plus haut point

d'inlensifé. Les flammes sortaient par foute? les I(er êirvs dont les carreaux avaien' voié en Ticlats, Iet. poussees par la rafq. qui soufflait a ce mo¬ment, allaient lécher la f (jade de l'immeoble isüuê en face, au n» t> de la rue Georges d'Am-fioise. cnaison occupée par ies smurs (raucis-cair.es.L'iiistant é'ait tragique ; dans eet élaSfissementse trouviient vin r. p nsionnaires, infirmes pouria plupart, q i'ii (al ail sauvrr. D -s secours aux-qneis coopeierent les personp.- s du quartier, fu-rent slors vite organises, et dans les maHonsvoi?ir>es, dont fes h bitants avai< nt été réveillés ala ha e, les vi.illaids furent transports. Unepauvre femme. Sgée de 96 sns, ne s« readant pascompte «i'xaeiement de ce qui re passait, poussaitd--s cris déchirants. Mais l'immeuöie «s'eut pas asouffrir ef quelques heures plus Utrd, font dangerayant eté écar é. ces bi -ves'gens parent être re-conduifs dans leurs ehainhres.If n'- n fut pas de même de la msison contigueau magasin de M. Odinet ; onaison occupée par M.Hêrail, marchaad de vins et spiritueux Eüe mena-patt cbe anssi d'être tncendlée. Des lances ddreatê re hraachées dsns sa dirr ction, sinst que dansteüe du garage d'automobiles, appartenant a M.Aariea Dranca, garage situé quai Gaston-Boulet,n» 88.Mais cepcndsnt qu'on prenait. ces utiles précau-lion-i, qo'on idehait par tous les moyens possibl sde protéger ces immeubles. le msgasin de M. Fou-quet et celui de fa maison Odiaet étaient coasum-iaés entièremeot. Du.megasia Odinet.il ne restaitdebout, que le mur de facade; quant aux msr-cfiandis- s.eïles étaient totaiemeBt noyêes sous lesdécorahres.Le magasin de couleurs do m. Fouquet n'exi'teplus. le bureau silue au fond du couloir, qui me-aait a ce msgasin, a été, lui aussi. ia proie desöamiHes; li est en partie détruit ; rien n'a pu êtresauvé.La compagnie des pompiers renira a fon dépötvers ept, heures du matin mais plusieurs sspeursdurent raster longtemps ufiu de conjurer défiaiti-ment le danger.Par le plus extraordinaire des h«sards, si i'on serend compte de la gravilé du sinistre, il n'y a euaucun accident grave a déplorer; rasis plusieurss- Wats anglsis, qui prélèrent leur concours auxsapeurs-pompiers, furent blessés, d'aiileurs sansgravilé.Un cheval, qui ne put être sorli è temps de sonécurie. qui attenait au magasin de M. Fouquet, futbrülé vif.Les dégêts sont considerables ; ils atteignentplu»leurs centains de mille frsncs, tant chez M.Fouquet que cbez M. Odinet; ils n'oat pas pu êtreevaiues même approximativement ; lis sont cou-veris p»r des assura-ceslis sont, d'antre part, trés importants chez M.Ilerail. marchand de vins; sa maison est inhabita¬ble, l'eau'ayiint endommsgé la plupart des pie¬ces ; le premier a été en partie consume.

A i'inipriir.sriedoJournalLEHAVRE35, RUE FONTENELLE, 35

CARTESDEVISITE

ITAT CIVIL Dü HAVRIMAISS4NCES

Du 18 janvier. — Armnnsine DUHAUVEL, rueHé ène. 47 ; Henri LECOHDIER, ruo Kléber, 23 ;Jacqueline GROTTET, rue Charlemagne, it ; Jean¬ne CAUUUIÈHE, quai do Southampton, 9 ; JeanGASPARD. rue Thiêbsut, 36 : Germaine (1™ju-meilei et Augustine GU1LLEMARD (t« jumellei,rue du Lycee, 4 ; Georgette SIALLET, rue de Pa¬ris, -44 ; Simonne DURAND, rue Emile-Re-nouf, 68 .

Le oius Grand Ghoix

TISSANDIES3, Bd de Strasöour*r tei.SSVOITU^ES cieti. 40 -r.Bicyclettes "Tourists" l^nenuèrement éauipèes a

OtQESDu IS janvier. — Paul PANGHOUT, Si ans,journsiier, rue Rerthelot. 47 ; Airnée BÉRANGÉR,veuve BOULEY. 77 ans, ssns profession, rue De-midoff. 104; Adolpbo LEMOINE. 38 ans. comrois,rue Fénelon, 44 ; Lêopoid TADOïfE, 29 ans, em¬ployé a la Mairio, rue Naude, 33; Glarisse BOUR-DEL, veuvo LE BAS. 74 ans, sans profession,Hospice ; France DELLIER. S mois, rue do iaOmêdic, 8; An guste LE PLAT, 37 ans, journsiier,a Graville-Sainte-Honorine ; Emiliecne LOUIS, t5ans 1/2. rue Jonbert, 2 ; Louis BOURDON. 47 ans,employé, rue Jacques-Louer, f>7 ; Albert LEP1-NAY, 37 ans, perceur. rue Haudry, 14; Ma^bildeMARTIN, veure MONNIER, 69 an«, sans profes¬sion, rue du Metz. 44 ; Jean PETiT, 3 mois, rueSsint-Juiien, 41 ; Denis GUILLOUX, i mois 1/2, ruoJacques-Gruchet, 27.

MILITAIRESJules DESGHAMPS, 47 ans, soldat au 2D terri-lorial d'infanterie, «Jonsicillé boulevard Amiral-Mourbez, 73, Hospice Général ; Jules HERVIEUX,44 ans, soidal, doniiciiie a St-Vaast-Dieppedalie.iSeine-lnfcrieure , Hospice Général ; WilliamMANSLEY, 42 aas, soidat au Loya! North Lanesregiment, Ilópital snglais, quai d'Escaie ; T...PORTIS, 30 ans, soidat au 2« bamillon Royal In- is-kiling, fusiliers 7792, Höpital anglais, quaiéEscale.

ï4« TS<»>-£!

h L'CRPHELIME, 13-15, rua ThiersSieivil «>ö feesüros

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TELEPHONE ^3

BIJOUX DEUiLLELEU, 40, rue Vottsire, Télép. 14.04

Mortau Chamod'HonneurM. et Itf»«Frédêrlc BAD0UREAU, ses pére etmere ,'/ff. et ft!"» Charles de CLERFAYT et leur Fitte,se? beau-frère. «.cenr»'t niè 'e :M et fü"" Jules HUBERT, leurs Enfants etPetits-Enfants ;*»• oeuoe E BADOUREAU;ffl. Georg. s CHAIBEROT.ses Er.fants et Petits-ErifntsAi et Ah" Albert BADOUREAU:/>!<"Jutes FOCETet s s Enfants ;!A. et COCHhf, leurs Enfants et Petits-Enfants :-If. et ft!"" Armand DANSAUO,Ses oncles, tantes, cousins, cousines ei Am/s.Ont Ia douteur de vous faire part de la pertecrueile qu'ils viennent d'éprouver en la per-sonne de

fêonsieur Gustave BADOUREAUSergmt-M jo «• au 74' d'Infanterit

tué a l'ennemi le 21 décembre 1914, b l'4ge de30 ans.Une messe sera dito pour le repos de sondme, le jeudi 2t janvier, a 10 üeures 1/2, eni'église Notre-Dame, sa paroisse.Vu les circon stances actuelles. il ne Isera pas envoyé de lettres d'invitition, i,le présent avis en tenant lieu.

TsnrsMö"Vous è!.es pr'é de Lien vouloir assister auxconvoi, servicp et inhumation de

IVSgdemoisslle Louise FRANQUEpieuiement décédée le samedi 1,6 janvier 1918.d»ns sa 73* année, munie des sacrements delErtise,Qui auront lieu lo mardi 19 courant, è dixheures du matin, en I'église Saint- Joseph, saparoisse.On se réunira au domicile mortuaire, bonlevard. FrazQois-I", too.

PRIEZ DIEU POURELLE.Ni flew s, ni couronnes

Des voitures stotionne-ront place Carnot, apartir de 9 il. 1/4.De la part de :ft. Victor FRIHQUE, courtier maritime hono¬raire, commandeur de l'Ordre <<e Ssint-Sré-goire-le Grand. >-t «»• Victor FRANQUE ;Af" Henry FRANQUE,Ses frére et belies-sceurs ;

Af. LAURENT-TOUTAtN. eourtier-jnré d'assu-rapces maritirres. membre de ia Fhambre decommerce, et LAURENT TOUTAIM ;te. et ili" Paul FRANQUE;Ni Georges YSNEL FRANQUE, courtier mari¬time, et *"« Georges YSHEL-FRANQUE;IB. et IB Maurice YSNEL,Ses neveux et nièces;

M. Louis LAURENT-TOUTA/N:M»" MaiieIs 'ne et Cécile LAURENT-TOUTMN ;Af Henri FRANQUE;ASM.Pierre, Jacques, Andrê, Marcel, Ratal 11Emmanuel YSNEL:IBU" Marguerite. Marie et Germcins YSNEL;ses pelits-neveux et petites-niècas ;

Des Families LECLERCQLEVASSEURet BEHA-GLE,ses cousins et oousines.

En raison des circoestances, le pré¬sent avis tiendra lieu de lettres d'invi-tation 18.19

Jf, et «"■ Robert BOULEYet leur Fits ;M. et IB" Jui-s CANTAIS et leur Fits ;La Familie et ies Amis,prient leurs amis et connaissances de biesvouloir assister aux convoi, service et inhu¬mation de

Füadams Veuve BOULEYdécédée le 17 janvier dans sa 78» année.Qui anient lieu le mardi 19 courant, 4 Iroisheures un quart du soir, en I'église Saint-Léon,sa paroisse.Le convoi se réunira an domicile mortuaire,rue Dr-midoff, 104Le présent avis tiendra lieu de lettresd'invitatiOTi . IK5t4i

Af. et M" Acoiphe PÊRiERet leurs Enf»nts ;M. et M"' Paul PÊRiERet leurs Er.fants :Al. et Af"" Albert SERTRANO et leurs Enfants ;tt" VouoeAVENEL, nee BERTRAHD, et ses En¬fants ;Los Families PÊRiER, LAMY, Parents et Amis,Oot la douleur de vuns faire, part de la pertecrueüe qu'ils viennent d'óprouver en ia per-sonne de

fëonsieur Jacques-Albirt PÉRIERRentier a if imnevillette

nécédé a Graviile, 'e «7 janvier 1915, a 8 heu¬res du soir, dans sa 67' aunéie.Et vous prient de bien vouloir assister a sasconvoi et inhnmaiion, qui auront Hen ie mer-crerti 20 coura- taf heure du soir.On se réueira au domieile mstrtuaire, escalierJean-Ya'jean. 10 irue Beile'enlaine, aftraviile).L'inhnnaation aura iieu ie mêuae jour, a3 heures. au cimelièrfe do Manceviilette, présMontivilliers.II ne sera pas envoyé de lettres d'in-vitation, la présent avis en tenant lieu

L'Etcnel est ma farce etma louangeII a été mon Kbêrateur.

To. »>i.^ïT

Soeiété de Scsours Mamels « La SolidariléOuvricre »

Lo Comité d'adralnistration prie les membresde la Société de bien vouloir assister aux ser¬vice, convoi et inhumation de leur camarade

Georges HILDMembre aeiif

qui auront lien mercredi, a 1 h. 5/4 du soir, eal'égiise Notre-Dcrme.On se réunira au domieile mortuaire, quaiYidecoq, 37.L'inbumation aura lieu su cimelière de Ste-Adresse.

trefois. . . On y est absolumenttranquille...personne ae s'y oecupe de vous... on faittout ce qu'on veut. . . et on est nourri, jene te «lisque ga !— Pour ce que je vais manger, pauvrepetit oiseau que je suis ! murmura Fri¬nette : je n'aurais envie que de boire...boire. . . boire. . .— Parbleu ! avec cette fièvre. . . Et nousaurons tout de suite tout ce qu'il te fau-dra. . . de l'eau chaude a volonté pour tatoilette. . . Ce n'est peut-être pas aussi chicqu'au Savoy-Hötel. mais tout aussi propre,tout aussi confortabie, va !— Vilaine ! dit Frinette en lui prenantla main : puisqu'on ne devait plus jamaisen parler de ee cauchemar !. . .— On peut bien er, parler, quand on enest débarrassé pour toujour.?!. . .MaisFrinette reprenait vivement :— Quelle chance d'avoir trouvé cettechambre a deux lits !. . . Tu vas done resteravec moi, tout le temps 1— J'te crois !'. . . oti m'apportera mesrepas ici... Nous ferons la dinette surton lit... Qa va être amusant commetout. .— Oui... oui... amusant... amusantcomme tout... si je ne sentais cette brö-lure a la poitrine. .. cette courbature detous mes membres. . . et puis ma tête. ._.oli ! c'est ma pauvre tête : par moments, ilme semfalequ'eile va éclater. . Et tu esbien süre. Marion... jure-!e moi!... Cemisérable n'avait même pas porté ia mainsur moi, quand tu es arrivée ?Et, avecun cri d'angoisse :— ïiens !. . . Regarde-le !. . . II ose en¬core s'aDprochertie inoi. .. Mais üappe-le...

mais frappe-Ie done encore, Marion!...puisque tu lui as déja flanqué une tellepaire' de soufilets !. . . "Qu'est-ce que je tedis la, Marion ?. . . acheva-t-elle d'une voixmourante, après ce premier accès de délire :je n'y suis plus. . .Et ses yeux se fermèrent, tandis queses pelits bras étaient agités de tremble-ment.G'était la nialadie, la fièvre, qui se décla-rait pour de bon.Marion, épouvantée, après s'être penchéesur elle, avoir senti sort haleine, se releva,courut tout égarée vers ia porte.La directrice était déja la, altirée par cecri :— Un médecin, Madame. . . un médecin,tout de suite !.. . Elle n'était qu'indispo-sée. pendant le voyage. . .mais ceia devientgrave, tout a coup . . .— Calmez-vousmon enfant.— Mais c'est... c'est qu'elie a Ie delire,Madame.— Nous ne 1'ensoignerons peut-être queplus aisérnent, Mademoiselle,puisque voussembliez avoir peur qu'eile ne sRt oü vousl'ameniez.La directrice alia examiner, sommaire-ment la petite malade.Puis elle téléphonait au médecin de lamaison eta maitre Malhardy, qu'elie devaittonjours informer, dès qu'une maladie unpeu grave se déclarait chez elle.Deux beures plus tard, le médecin étaitIa, bientöt rejoint par maitre Msliiardy.Et, !e soir memo, Ie noLüre éerivait a savieilie amie t

« Ma chère duchesse,« Quelles étranges choses se passentdone? Et pourquoi ne m'avez-vous pas avisévous-mêmede vos désirs, en ce qui con-ce'me cette jeune flllc ?. . . Peut-être avez-vous eu peur de l'indiserétion involontairedu télegraphe ?» Bref, j'ai été prévenu tout k l'heure,par un petit bleu de Madame Armand. quel'utie dos deux jeunes lilies, que vous luiavez donné i'ordre d'accepter immédiate-ment rue Haxo, j était arrivée assez grave-ment malade.» Or, savez-vous qui sont ces jeunesfilles ?» Je me suis bien gardé de les interro-ger moi-même, ou plutêt d'interroger cellequi pouvait tne répondre, puisque 1'autre ale délire. Je l'ai a peine entrevue, du reste.Maisilm'a suffi de les écouter pour ap-prendre que l'utie s'appelie Marion, 1'autreFrinette, qu'elles sont ouvrières dans unegrande maison de couture. . . et qu'elles ar-rivent d'Angleterre, oü cette petite Frinetteest tornbée malade, a la suite d'une grandeépouvante.» C'est tout ce que je puis vous dire deprécis ; car cette "Mademoiselle Marion,commesi elie avait peur que l'on n'entendece que raeonte son amie dans .son délire,écarté tout le monde de son lit, sauf le mé¬decin. Vous per.sez bien, d'aiileurs, que,dès que j'ai su qui elle était, je ne me suisplus moutré.» Le docteur n'a pas encore prononcé dé-finitivement son diagnostic ; mais tout leporte a croire que nous sommesea préseaeed-'uue lievre typboide.

» Je vais jeter ce mot è la gare du Nord,pour qu'il arrive sürement demain matinen Angleterre : si vous avez des instruc¬tions immédiates a me donner, télégraphiezrue Haxo, oü je passerai tous les jours.» Malgré la maiadie, cette enfant est dé-licieusement joiie. Qn dirait, vraiment, unpetit ange !» Saviez-vous bien que c'était a elle quevous faisiez ouvrir votre maison ?» Je vous dis, une fois de plus, toute marespeciueuse affection. » Mauiardy. »

IXL'ENFANT MALADE

II suffit, parfois, de trés mennes chosespour désemparer, soudain, l'esprit le plushardi, le plus résolu.Au moment oü le bateau, emportantFrinette et Marion, quittait FAngleterre,Francis de Ponte-Novo,en proie a la plusnoble exaltation, a la plus belle espérance,s'écriait, en pressant les mains de son ami :— Maiatenant, il ne me reste plus qu'aaller trouver ma mère et a me jeter a sesgenoux !— Ah ! mon pauvre vieux ! avait répon-du Stéphane, en hochant bien mélancoli-quement la tête : moi qui m'imaginais t'a-voir guéri !. . . Et nous voila relancés danstoute ia folie !. . .— Dans tout le devoir, mon cher, quine peut pas ne pas être Ie bonheur pourinoi !. . . car, tu as beau aimer et révérerma mère, tu ne connais pas encore l'éten-due de son cosur !— Je mesure, en tous eas, l'étendue del'aberration huinaine. . . a commencer parla mienne... car moi aui me croyais si

Vous êies orié üe bien «ouloir aisister auxconvoi. service ei inhumation de

Ifladame veuve Emile SAUVAGEnée Emma-Sfarie MALLET

décédée pieusetnen! le 46 janvier 9i5, è fi h.du soir. dans sa 75» an nee, munie des sscreinerts de l'Eglise. qui auront lieu le m°rcredi2u courant, a d x heures du malin, ea l'égiiseS unt- Joseph, sa paroisse.On se réunira au domieile mortuaire, boule¬vard Francois-I»', 52

Priszfllsapar li ïübssSassalas.Des voitures stationneront place Carnot, apartir de 9 ft. 1/4.De Ia part de :

Mm' Veuee Léon MALLET, sa belle-sceur ;Al. et Af» Théodore BALTAZARO ;Af. et Rh' Gustaee FERNBERG;M et /ff"* Rebem TACONET;AS. Henri MALLET, ious-iieulenant au 4"fépmae-it de dragons ;M et M™ frédéric PELARO ;AS.et Af"" Fsrimand GLAiZE ;M et M"• Gustaca CAZAVAN,ses neveux e nièces ;

Sf. Andrê FERNRERG.sous-Deutenant »n 429»de Itgne. Al" Ai tlré FERNBERGet leur Nile;M ei Af" Pierre MAITRE et leur flls ;MM Jacques Marcel et Anaré et ffln" Simonneet Gsneoièoe TACONET;ifi. Renê PELARÜ, sergent-m»jor au 24» terri-Ichiel ;Af et AI" Jean GAILLIAROct leurs enfants ;AS.Maurice GLAiZE. sa.-eur *n t« aéroslier,at At" Maurice GLAiZE et leur fills ;Le Oecteur TRAVERSE, aide-major, st M"TRAVERSEet Uur Flls ;Ai. Olioier et IB"• Alice CAZAVAN,se* jWin-neveux et petites-nièces et

arrière-peiits-D' V/mix et arrière-BPtites-nièces ;Af" Veuoe BRiCHET, ses Enfants et Petits-Enfants ;ses cousine et petits-cousins.

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Le Capi'aine ALTMAYER. dol'état-tnajor de ia!■• division de csv-lprie;Ma" Odile et Madeleine ALTAlAYER ;Le Lieutenant Colonel et M" Emile MASQUE¬LSEP,;M" ALTMAYER :AS.et M" OARCY;Ai"" de la RUElLE ;MM Pierre et Jean MASQUELIER;»!"' MASQUELIER;Cemmnndcnt et M" Robert ALTMAYER ;MAI. Andre et Louis ALTMAYER;NI. el SS" VIRY;Ont la douieur de vous faire part de Ia pertecrueile au'ils viennent d'éprouver en la per¬sonne du :

Madame René ALTMAYERNeeMarguerite MASQUELIER

ipur éponsp, mère, fille. btjlle-fille. petite fille,sosnr et belle-seeur, décédée a Sainte-Adresse.ie t8 janvier 915, s l'êge de 25 ans, muniedes sacrements de TEgiise.Et vous prient de bien vouloir assister auxeoavoi, service et inhumation, qui auront lieule mercredi 20 janvier, a dix heures du ma-tin. en i'église de Sainte-Adresse.Oo se réunira au domieile mortuaire, ruede l'Eglise, 14.Des voitures stationneront place Carnot, apartir de 9 heures 1/4.En raison des circonstanses, Ie présantavis tiendra lieu de lettres d'invitation.

19 2ü (3526)

M. et M" Jacques LOUIS; M. Raymond LOUIS;Ai'1" Merit mie et Andréa LOUIS, et ies Amis.Om ia douleur de vous faire part de la pertecruclle qu'ils viennent d'éprouver en la per¬sonne de

Mademoiselle Emtlienne LOUIS[ leur fille, sosur, décédée ie 16 janvier 1915, a1 h. i/2 du soir, dans sa 14» année.Et vous prient de bien vouioir assisier a sesconvoi et inhumation, qui auront lieule mardi49 courant, a deux heures du soir.On se réunira a l'Hospice Général, 5t, rueGiislave-Fiauhert.I II ne sera pas envoyé de lettres d'in-| vitation, le présent avis en tenant lieu.

(oiUiZ)

1 M. Lucien LEP/NAY ; M" Veuoe LÊPINAV ;I Sf Peul LEP/NAY : M. et M" Pierre LÉPiNAY ;ill. et M" Ch. SIMONet leur Pils ; La Familie etles Am/s.Ont 1? douleur de vous faire part do la pnrtocrueile qu'ils viennent d'éprouver en Ia per¬sonne de' -

Monsieur Albert LÉPiNAYleur pèn», fils. frére et boau-frère, dêeédé te«8 janvier 4915, a minuit. dans'sa 37» année,muni des sacrements de Tégiisa.Et vous prient do hirn veuloir assister a seseoavoi, sw v ee et inhumation, qui auront lieuie merci edi 20 courant, a trois heures troisquarts du soir.On se réunira a l'Höpilal Pasteur.

Pr®Sisapar li rasasésgsaiss III ne sera pas envryé de lettres d'invi¬tation. lo présent avis en tenant lieu.

2 (SolCZj

| SI"' Eugêr.ie VALLE; AS.st M" Louis VALLEet isur flls, la familie et les amis remercientI ies personnes qui oot bien vouln assister aux1 convoi. se/vice et inhumation deI Monsieur Louis-Frangols VALLE

M" eeuoe Lio.n PÊPIN, née LÉROT;M st .©"■Emile PÉPIN ;Al. Jules OUPUiS ;Remercient les personnes qui ont bien vou-| lu assister aux convoi et inhumation deMonsieur Edouard-Emile LÉROT

froid, si moderne, j'éprouvais une joie in-dicibie. . . comme une joie de héros deroman... k batailler a cöté de toi, cettenuit !. . . Gene sont plus les combats a lalance des chevaliers d'antan. ni les estoca-des des mignons et des raffinés... maisc'est bien toujours la même chose, au fond:la lutte. Ie courage, le dévouement, la no¬blesse «:1ecoeur, contre toutes les saletés decette vie 1. . .— Allons done ! s'écria Francis avec en¬thousiasme : te voila done semblable è moi,aussi chaleureux. . . aussi embalié! coram*tu disais autrefois.— Certes, je n'aurais pas cru, hier, queje pourrais éprouver, aujourd'hui, ua te!sentiment ; et pendant ces quelques beures,oü nous accomplissons «-eröle, si banal eisi beau pourtant.de défendre une innocente,il me semblait que j'étais supérieur a rnoi«même !. . .— Non ! c'est ia générosité de ton Smequi prenait enfin tout son essor, qui ba-ia.yaitce qu'il le restait de faux scepticis¬me. . ou, ajouta-t-il vivement, comme Sté¬phane avait eu un mouvement de dénéga-tion, ce froid bon sens, qui voulait tout ra-mener a ce qu'on appelle Ie terre-a-terre daia vie. . . ce terre-è-terre dont ne peuvenSse contenter les Smes qui ont Fambitiond'être supérieures aux autres... On peutles railler, lcstourner même en ridicule :elles savent bien qu'elles ont accompli leurdevoir. . Et toi qui, hier, aurais presqussouri a ces mots : « protéger une inno¬cente ! » tu frémissais, cn les prononganttout a l'heure ! Tu en avais done bien toutje sentiment ?— Oerles 1... répéta

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Administraseur-Délegué- Gérant: O. UAiVDOLET

Francis. Et je n'avais pas attendu d'avoirdevant ies yeux l'odieux spectacle qui nousattendait a Hampton-Court. . . j'étais déjafrofondérnent convaincu, tandis que cetterave Marion, au milieu de sa colère, deseslarmes, nous disait ses angoisses... nousdépcignait les dangers auxquels sont expo-sées ces pauvres fllles IA ce inoinent-la, je ne Ia considérais pluscomme une sorte de bohème, qui a servi ame distraire quelques mois, mais commeDneégale, dont le dévouement, l'amour dubien, du vrai, l'avaient rendue, tout ècoup, bien supérieure a elle-mème aussi !Et les deux amis étaient encore, tousdeux, dans i'éclat de leur victoire qui iliu-minait leur regard, faisait leur visase toutradieux, lorsqu'ils traversèrent Londres, —oüFraneis ne se serait pas arrêté un ins¬tant, dans son besoin d'être, ne föt-cequ'une heure plus lót, auprès du coeur desa mère.Mais Stéphane tenait a accompür, sansIe ïnoindrc délai, les minutieuses instruc¬tions que lui avait données Marion. (>ourlerèglement de sa note d'hótel, l'expéditionde ses petites choses.« La dernière galanterie que je t'auraidemandée l » lui avail-elie dit, avec un rirelégèrement arner.Ils passèrent done a son hótel, y ranpor-tant la ctef'et une première note, déja ré-glée par Marion, ce qui était une preuvequ'ils vennient de sa part. On leur fit bieuquelque difiiculié , mais ils n'ayaient vrai-ment pas mine de gens dont on doit se dé-fler.Etils enrent un instant de gaieté, pres-qu* euiauUue, &femei» femme de ciiam-

bre pour le compte de Marion, dont ilsemballèrent tous ies objets avec un soiuméticuleux, afin de douner a l'avance un(iémenti a cette inquiétude de la bravefille : « Ce que vous allez me fourrer toutoela en désordre 1»Et pendant que Stéphane achevait deboucler la valise, Francis, repris d'impa-tience, descendait a la caisse.C'est alors que se passa un incident derien, qui allait le désemparer de nouveau.Au moment même oii il baissait maetii-nalement la têle, en regardant la monnaiequ'on venait de lui rendre, un pas retentitderrière lui, et ces paroies furent pronqn-cées •— Dites done, s'il vous plait... est-ceque la petite dame. . . vous savez. . . cetteFrantjaise. . . est-eile chez ellc ?Oh ! cette voix !. . .Et comme Francis aurait vonlu être assezmaitre de lui pour conserver son visagebaissé, pour ne pas éclaircir le si péniblesoupgon qui venait de l'étreindre ! . . Maisil ne put résister a ce besoin de savoir:et, ayant relevé ia tète, il apercevait, dansla glacé placae devant lui, les traits tirés,battus, les yeux plombés. . . le visage desiendemains de fête... de son père, leducde Ponte-Novo, qui se présentait Ja. la toi¬lette pas trés soignée, le chapeau un peuarrière... déplorablement jeune en soulige mur.Et, fut-co 'e trouble d'apercevoir, sou-dain, les veux de son fils qui Ie contem-plaient dans la glacé avec stupeur ?...Saus doute, aussi. un reste de son intempé-rance de celie uuit li tituba et, saus

un mot, fit demi-tour et s'éloigna, tandisqu'on lui répondait :— Mais non, Monsieur, puisqu'elle estrepartie k l'improviste. . . et que, juste-ment, Monsieur vient de régler. . .Francis imposait vile silence au gé¬rant. qui, s'apercevant qu'il avait commisune gaffe, avait un geste d'excuse.— Cela n'a aucune importance, dit Fran¬cis. assez calme encore è la surface.Mais sa voix était toute tremblante._Et. quand Stéphane le rejoignit, il étaitsi póle que son ami voulut le plaisanter :— Hein, mon petit ?... la réaotion ?...Nous aliions tout briser, tout balayer. touta i'heure ; n^us étions les inaltres dumonde ?. . Et c'est notre victoire, notreespérarice, qui nous bouleversent k cepoint?...— Tais-toi 1 fit sourdement Francis. Situ savais ?. . .— Quoi done ?•— Rien !Jl fuyait le regard de son ami, cumrae siStéphane avait pu lire en lui toute Ia honte,tout le dégoöt qu'il éprouvait.Ah !_comme les énigmatiques parolesde Marion lui étaient expliquées, mainte-nant !. . . Et quelle humiliante consolationque, dans cètte intrigue secondaire, sanslaquelle Frinette n'eöt peut-être pas étésauvée, Marionse l'üt conduite avec une sijolie, si habile délicatesse ! Son léger hon-neur de brave fille était resté intact danscette aventure.Mais. pour qu'elle eüt réussi è suivre, èaccomnagner partont sa chère Frinette,pour quelle eüt retrouvé si aisément Mon¬sieurhulaiuiereaAugieterre,pourquelle

les eüt découverts eux-mêmes, il lui avaitfaliu ce Hen, cette triste amitjé, simplecamaraderie plutót. de ces deux amis, quine pouvaient, en elïet, avoir rien de com-mun par ie cceur, mais se retrouvaientcompagnons pour ie vice, ia débauche.Un homme de grande race, d'éducationrafiinée, pouvait done en arriver lè !— Et nous nous figurons que nous som¬mes des races supérieures ! murmurait-iien lui-même. avec une immense désolation,comme si cette déchéance i'avait frappé luiaussi .Ah ! combien. nu contraire, tous les êtreshumains étaient égaux, quelle que füt laclasse dont ils sortaient ! Et, si i'on pou¬vait découvrir de telles turpitudes chez despersonnages placés au latte de la société,était-il done étonnant que, chez une simpleenfant du peuple, èxistót tant de noblesse,tant de sereine pureté ?Celie pensee ie rassérénait un peu. . . uncoin deciel bleu au milieu de ce nouvelorage. . . Maisque cela s'évanouissait vite,dans cette apprehension rétrospective :— Et... lui... comme Dulaurier...compagnons de fête.*.. mélangeant depuisquelques mois tous leurs plaisirs. . . il au¬rait pu porter les yeux, lui aussi ?. . .Ses traits s'aitérèrent un peu plus ; etvainement Stéphane voulut encore le plai¬santer comme iis arrivaient a Sheily House.— Ah ca ! Tu ne vas pas rapportercette figure de déterré ó ta mère. . a nosbelles hólesses. . . a toute ta familie, quidoivent être en émoi si. coinine c'est pro¬bable. on connalt déjii notre fugue de cettenuit?... ,li ré^onditd'unevoix.soufdei

— Charge-toi de tous les autres ; moi jene veux plus voir que maman !Maman !C était avec toute la tendresse, toute Iasoumission de son jeune ège, et bieu plusencore de confla.ice que jadis, qu'il allaitse précipiter chez la duchesse de Ponte-Novo, laquelle, depuis ce inatin. souffraitd'autanc plus efifroyablement de l'absencesi imprévue de son fils, que tout le mon¬de s'adressait a elle, pour en avoir i'ex-piication.Cela avait commcncé par Ernilienne qui,pénétrant chez son frère, paree qu'ellevoulait organiser une promenade avec lui,avait constaté que son lit n'était même pasdéfait.Et dès que la duchesse I'avait su, eüeavait grondé la pauvre enfant, qui, si rna-ladroitemen', avait établi la chose d'unefagonpour ainsi dire ofiicielle.— Mais, petite folie ! s'était écrié samère, n'imaginant pas encore que ce fütrien de grave, est-ce que I'on remarque ja¬mais que les jeunes gens ?. . .— C'est que. . . maman. . . c'est que celan'était jamais arrivé a Francis !— Paree que notre Francis ne ressembleè aucun autre, mon enfant.Mais, déja, cette remarque Ia faisaitfrissonner. . . II fallait, en effet, qu'il fütsurvenu quelque chose de""bien anormalpour que Francis n'eut pas couché a Shelly-House.Et comme, un instant après, on décou-vrait aussi l'absence do Stéphane, I'itna-gination de la duchesse commengait ks'égarer... Elait-ceune quereile?. . . Unduei?..,, " -

Peu è peu, l'enquête se faisait. machiua-lement. par le chdteau. On apprenait I'ar-rivée furtive de cetie l'einine, qui avai(d'ahord demandé M.Stéphane. . . Et la pau¬vre Erniiienne en avait aussitót la tête kl'envers ; sa mère la consolait bien vite, detoute son autorité :— Ailons done, ma pauvre petite!...Puisqiie Francis est parti aussi, n'est-ifpas évident que l'on ne s'adressait a Sté¬phane en premier, que pour ne pas boule-verser trop vite Francis?... Mais quepcut-il s'être passé ?. . . Eire parti ainsisans même me laisser un mot !. . .Uninstant après, ce fut Erniiienne qui dutcalmer sa mère ; inais, quand Fanny, puisla marquise de Rysdale, vinrent. presqu?sffolées, demander ceque cela signifiait, laduchesse, dans le sentiment si naturel dedéfendre son fils a l'avance. sans mêmesavoir de quoi il s'agissait, affectait de direque... hier soir. .. elle avait entendu cesjeunes gens parler de Londres. . . de bibe¬lots qu'iis voulaieut aller y chercher, pourun cotillon qu'il était question d'improvi-ser cette semaine... Et comme tout lamonde s'était couciié de trés bonne heure,hier, ils n'avaient pu prévenir personne,s'ils s'étaieut décidésa quitter Shelly-IIouseè Timproviste.— Mais cette ferame!... cette femme,ma chère ! s'écriait la marquise d'une voixoü i'irritation se sentait autant que l'an-goisse. (A suivre)

Vu par Nnus, Maire de la Ville du Havre, pnurla legalisation, de la Siamtwrf Q, HAflüQLET%Q£BQm