accidents corporels en loire-atlantique 2016 · 21 21 21 22 24 25 27 27 27 27 31. 4 ... ou admises...

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Bilan annuel accidents corporels 2016 en Loire-Atlantique Direction départementale des territoires et de la mer de la Loire-Atlantique Observatoire départemental de sécurité routière

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Page 1: accidents corporels en Loire-Atlantique 2016 · 21 21 21 22 24 25 27 27 27 27 31. 4 ... ou admises comme patients à l’hôpital moins de 24 heures. Victimes graves : somme des tués

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Bilan annuelaccidents corporels

2016en Loire-Atlantique

Direction

départementale

des territoires

et de la mer

de la Loire-Atlantique

Observatoire

départemental

de sécurité

routière

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(Photo de couverture) © Laurent Mignaux - Terra

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en Loire-Atlantique

Direction départementale

des territoires et de la mer

de la Loire-Atlantique

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Définitions ...................................................................................................................................

Introduction ................................................................................................................................

1 - Bilan global de l’année 2016 en Loire-Atlantique .............................................

2 - Bilan détaillé de l’année 2016 en Loire-Atlantique ...........................................

2-1 L’évolution des principaux indicateurs depuis 2000 ....................................................................

2-2 Les accidents ..................................................................................................................................................

► selon le lieu ..................................................................................................................................................

► dans le temps .............................................................................................................................................

2-3 Les victimes .....................................................................................................................................................

► répartition par catégorie de véhicules ...........................................................................................

► répartition par classe d’âge ................................................................................................................

► répartition par sexe .................................................................................................................................

► utilisation des équipements de sécurité ........................................................................................

2-4 Les conducteurs ............................................................................................................................................

► répartition par âge des conducteurs impliqués dans les accidents mortels ...............

► répartition par sexe des conducteurs impliqués dans les accidents mortels.............

► les conducteurs présumés responsables ....................................................................................

► répartition des accidents mortels par cause..............................................................................

2-5 Le facteur alcool ............................................................................................................................................

3 - Les contrôles ......................................................................................................................

3-1 Les contrôles d’alcoolémie .......................................................................................................................

3-2 Les contrôles de stupéfiants ...................................................................................................................

3-3 Les contrôles de vitesse ............................................................................................................................

4 - Annexe ...................................................................................................................................

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Un accident corporel de la circulation routière :

► provoque la mort ou la blessure d’une ou plusieurs personnes, ► survient sur une voie ouverte à la circulation publique, ► implique au moins un véhicule roulant ou se déplaçant.

Sont donc exclus les actes volontaires (homicides volontaires, suicides...) et les catastrophes naturelles.

Sont également exclus tous les accidents matériels ainsi que les accidents corporels qui n’impliquent pas de véhicules en circulation.

Victimes : personnes impliquées décédées ou ayant fait l’objet de soins médicaux.

Indemnes : personnes impliquées non victimes.

Tués : victimes décédées sur le coup ou dans les 30 jours qui suivent l’accident (normalisation européenne depuis le 1er janvier 2005).

Blessés hospitalisés : victimes admises comme patients dans un hôpital plus de 24 heures.

Blessés non hospitalisés : victimes ayant fait l’objet de soins médicaux, non hospitalisés ou admises comme patients à l’hôpital moins de 24 heures.

Victimes graves : somme des tués et des blessés hospitalisés

Cyclomoteur : véhicule à 2 ou 3 roues équipé d’un moteur de moins de 50 cm3 et dont la vitesse maximale ne dépasse pas 45 km/h par le constructeur. Ce terme regroupe donc, notamment, les scooters et les 2 roues-motorisés de type « mobylettes ».

Motocyclette : véhicule à 2 roues équipé d’un moteur dont la puissance n’excède pas 73,6 KW soit 100 chevaux.

Motocyclette légère : motocyclette qui n’excède pas 125 cm3 et dont la puissance n’excède pas 11 KW et 15 chevaux.

ETF : équipement de terrain fixe.

ETD : équipement de terrain discriminant. Ces radars discriminants différencient les véhicules lourds des véhicules légers.

ETVM : équipement de terrain vitesse moyenne, aussi appelé radar tronçon.

ETC : équipement de terrain chantier (de travaux publics). Ce radar est déplaçable au sein d’un même chantier ou sur un autre chantier.

en Loire-Atlantique

Direction départementale

des territoires et de la mer

de la Loire-Atlantique

Définitions

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Le bilan annuel des accidents corporels en Loire-Atlantique a pour but de faire connaître l’évolution de l’accidentalité et ses caractéristiques.

Les données d’accidentalité sont fournies par les forces de l’ordre chargées de renseigner les fiches BAAC (Bulletin d’Analyse des Accidents Corporels) à la suite de tout accident corporel où ces services sont intervenus.

Ces données sont ensuite transmises à l’observatoire départemental de la sécurité routière où elles sont traitées de plusieurs façons :

► bilan hebdomadaire des accidents mortels, ► suivi mensuel de l’accidentalité et bilan annuel.

Introduction

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Le département de la Loire-Atlantique enregistre une baisse de 7,3% du nombre d’accidents corporels et de blessés pour l’année 2016 par rapport à 2015. Le nombre de tués, majoritairement originaires de la Loire-Atlantique (62 ressortissants sur 73), représente encore 85% des victimes (contre 92% en 2015).

Les chiffres régionaux et nationaux suivent une courbe inverse et ascendante, les chiffres de la Région Pays de la Loire reflètent une dégradation supérieure à ceux de la tendance nationale.

Moyenne annuelle

2010/20142015 2016

Variations 2016/2015

sur la Loire-Atlantique

sur la Région Pays de Loire

sur la France entière

Accidents

corporels 817 747 692 -7,36% +4,4% +1,1%

Tués 71 83 73 -12,05 % +11,9% +0,2%

Blessés 1 046 900 871 -3,22% +1,1% +2,0%

1. Dans un contexte national de chiffres à la hausse, l’année 2016 en Loire-Atlantique s’achève avec une régression de 10 tués (73 tués, soit -12%) par comparaison à celui des de l’année précédente (83 tués). Cette diminution ne permet pas toutefois d’atteindre le niveau des années 2014 et 2013 (61 tués).

Au vu des 10 dernières années (2006-2016), la mortalité routière en 2016 se place sous la moyenne médiane (86,7) des tués (2006 : 97 tués et première année sous la barre symbolique des 100 tués enregistrés en Loire -Atlantique).

Le cumul des tués sur le cycle 2006-2016 s’élève à 867 personnes.

2. La baisse sensible des tués des catégories vulnérables, notamment celles des motos et cyclos est contrebalancée par l’augmentation de celles de cyclistes et des piétons.

3. L’alcool reste la principale cause des accidents mortels (29%), suivie par la vitesse et les « priorités » dans les mêmes proportions (25%). D’autres causes multiples sont en augmentation (21%), notamment les distracteurs (téléphones portables, fatigue...).

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en Loire-Atlantique

Direction départementale

des territoires et de la mer

de la Loire-Atlantique

Bilan global de l’année 2016 en Loire-Atlantique

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20002001

20022003

20042005

20062007

20082009

20102011

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19931799

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122210751049

902 921774 726 763 747 692

Évolution du nombre d'accidents corporels entre 2000 et 2016

20002001

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20042005

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150 134 130113 104

91 94 89 83 83 79 71 73 7258 58

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Évolution du nombre d'accidents mortelsentre 2000 et 2016

20002001

20022003

20042005

20062007

20082009

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20122013

20142015

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200156 145

126112 101 104 97 88 86 86 78 76 80

61 6183 73

Évolution du nombre de tués entre 2000 et 2016

20002001

20022003

20042005

20062007

20082009

20102011

20122013

20142015

2016

0500

10001500200025003000 2766

24882221

1936175016741767

1517133612881138115910188981020900 871

Évolution du nombre de blessés entre 2000 et 2016

Évolution du nombre d’accidents corporels entre 2000 et 2016

Évolution du nombre d’accidents mortels entre 2000 et 2016

Évolution du nombre de tués entre 2000 et 2016

Évolution du nombre de blessés entre 2000 et 2016

On différencie le nombre d’accidents mortels du nombre de tués, un accident mortel pouvant engendrer plusieurs tués. En 17 ans, entre 2000 et 2016 :

► Le nombre d’accidents corporels est passé de 2 167 à 692, soit une baisse de 68%. ► Le nombre d’accidents mortels est passé de 134 à 65, soit une baisse de 52%. ► Le nombre de tués est passé de 156 à 73, soit une baisse de 53%. Le seuil des moins de 100 tués a été franchi en 2006. ► Le nombre de blessés est passé de 2 766 à 871, soit une baisse de 69%. Le seuil des moins de 2 000 blessés a été franchi en 2003, celui des 1 000 blessés en 2013. Ce chiffre connaît une relative stabilité depuis 2012.

7

2-1 L’évolution des principaux indicateurs depuis 2000

Bilan détaillé de l’année 2016 en Loire-Atlantique

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Hors agglomérationEn agglomération

Hors intersectionEn intersection

67%

33%27%

73%63%

37%

21%

79%

20%

80%

20%

80%

67%

33% 27%

73%63%

37%

21%

79%

20%

80%

20%

80%

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La répartition globale de l’accidentalité corporelle démontre que 67% des accidents ont lieu en agglomération ainsi que 63% des blessés.

Une baisse régulière du pourcentage de tués en agglomération (25% en 2013, 21% en 2014 et 20% en 2015) était constatée, mais en 2016 ce pourcentage remonte à 27%.

En agglomération, les pourcentages d’accidents corporels et de blessés en intersection baissent par rapport à ceux enregistrés en 2015 (respectivement 34% et 37%).En revanche le pourcentage de tués augmente (7% en 2014 et 12% en 2015).

Accidents corporels Tués Blessés

Accidents corporels Tués Blessés

en Loire-Atlantique

Direction départementale

des territoires et de la mer

de la Loire-Atlantique

EN ET HORS INTERSECTION EN AGGLOMÉRATION

2-2 Les accidents2-2-1 Les accidents selon le lieu

EN ET HORS AGGLOMÉRATION

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Autoroutes RN RD Voies communales Autres(1)

2015 2016 2015 2016 2015 2016 2015 2016 2015 2016

Nombre d’accidents corporels 5 16 28 52 243 189 459 416 12 19

Nombre d’accidents mortels 0 1 4 9 62 34 12 21 0 0

15%

85%

13%

87%

(1) Parking

Hors intersectionEn intersection

15%

85%

15%

85%

13%

87%

15%

85%

9

Hors agglomération, les pourcentages d’accidents corporels, de tués et de blessés en intersection baissent par rapport à ceux enregistrés en 2015 (respectivement de 19%, 20% et 18%).

La baisse du nombre d’accidents corporels en 2016 concerne les réseaux départemental et communal.

A contrario, le nombre d’accidents mortels a fortement progressé sur les réseaux national et communal alors qu’une baisse importante est constatée sur le réseau départemental.

Accidents corporels Tués Blessés

PAR CATÉGORIE DE ROUTES

EN ET HORS INTERSECTION HORS AGGLOMÉRATION

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ier

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embr

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2016

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Moyenne 2012/2016

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Moyenne 2012/2016

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La répartition de la moyenne mensuelle des tués, très irrégulière, ne permet pas de tirer des conclusions particulières sur le département.

La tendance des tués enregistrée en 2015 pour les mois de juillet et octobre se reflète à nouveau en 2016 dans la moyenne mensuelle.

Tués selon le mois

Accidents corporels selon le mois

en Loire-Atlantique

Direction départementale

des territoires et de la mer

de la Loire-Atlantique

SELON LE MOIS

2-2-2 Les accidents dans le temps

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lundi mardi mercredi jeudi vendredi samedi dimanche0

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lundi mardi mercredi jeudi vendredi samedi dimanche0

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9

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2016

2015

11

Sur l’année 2016, 47% des tués se concentrent sur les 3 derniers jours de la semaine, (contre 60 % en 2015) soit -13%.

Accidents corporels selon le jour de la semaine

Tués selon le jour de la semaine

SELON LE JOUR DE LA SEMAINE

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2016

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La répartition horaire des accidents corporels, assez semblable à celle des années précédentes, est plus significative sur la tranche horaire 16h-19h correspondant en grande partie aux trajets travail-domicile.

Celle des tués, assez hétérogène d’une année sur l’autre, se trouve également marquée par la tranche de 16h-20h.

Accidents corporels selon l’heure

Tués selon l’heure

en Loire-Atlantique

Direction départementale

des territoires et de la mer

de la Loire-Atlantique

SELON L’HEURE

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NuitJour

NuitJour

75%

25%

66%

34%

75%

25%

68%

32%

75%

25%

75%

25%

68%

32%

66%

34%

13

Le nombre d’accidents corporels de nuit reste stable en 2016.

Les horaires du jour-nuit sont : 8h-20h / 20h-8h

Le nombre de tués la nuit, en constante augmentation depuis 2011 avait fortement chuté en 2014 (35%) et s’est stabilisé depuis :

20152016

20152016

► 2011 : 42% ► 2012 : 53%

► 2013 : 59% ► 2014 : 35%

► 2015 : 34% ► 2016 : 32%

Tués par répartition jour-nuit

Accidents corporels par répartition jour-nuit

RÉPARTITION JOUR-NUIT

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Piétons Cyclistes Cyclos Motos Voitures Autres (PL, voiturettes,...)

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2016

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Piétons Cyclistes Cyclos Motos Voitures Autres (PL, voiturettes,...)

0

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150

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250

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103

205

17

106

47

74

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10

2016

2015

14

Les victimes graves de la catégorie de véhicules « autres » sont en augmentation (70%) en 2016 suivies par celle des cyclos ( hausse de 32%) et des motos (10%). On observe par ailleurs un repli de 10% du nombre de victimes graves en voitures.

Tués par catégorie de véhicules

Victimes graves par catégorie de véhicules

La catégorie des usagers de cyclos est celle qui a le plus baissé en proportion (baisse de 50%), suivie des catégories motos et voitures (respectivement 37% et 24%) aux dépens des piétons, cyclistes et autres.

en Loire-Atlantique

Direction départementale

des territoires et de la mer

de la Loire-Atlantique

2-3 Les victimes2-3-1 Répartition par catégorie de véhicules

RÉPARTITION GLOBALE

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Piétons Cyclistes Cyclos Motos Voitures Autres (PL, voiturettes,...) Total

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0

20

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1 12

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0

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200

250

300

350

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8

294

89

3349 42

53

2

268

2016

2015

15

Une hausse de 10% du nombre de victimes graves en agglomération est observée entre 2015 et 2016. Près d’un tiers de ces victimes sont des piétons.

En 2016, une augmentation de 15% du pourcentage de tués en agglomération a été observée : toutefois, elle se répartie différemment , aux dépens des cyclos et des cyclistes.

Tués en agglomération

Victimes graves en agglomération

RÉPARTITION EN AGGLOMÉRATION

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Piétons Cyclistes Cyclos Motos Voitures Autres (PL, voiturettes,...) Total

0

10

20

30

40

50

60

70

9

2 1

9

27

5

53

1 2

914

37

3

66

2016

2015

Piétons Cyclistes Cyclos Motos Voitures Autres (PL, voiturettes,...) Total

0

50

100

150

200

250

300

350

24 15 1740

149

9

254

17 1425

51

173

8

288

2016

2015

16

Le chiffre global des victimes graves hors agglomération régresse de 11%, à l’exclusion des piétons, suivant ainsi la tendance observée pour les tués hors agglomération.

Après 2 années de stabilité, le nombre de tués hors agglomération se réduit de 20% en 2016. Cette évolution concerne l’ensemble des catégories, à l’exclusion des piétons (1 victime en 2015 et 9 en 2016).

Tués hors agglomération

Victimes graves hors agglomération

en Loire-Atlantique

Direction départementale

des territoires et de la mer

de la Loire-Atlantique

RÉPARTITION HORS AGGLOMÉRATION

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0-13 14-17 18-24 25-44 45-64 65 et +0

5

10

15

20

25

30

35

02

26

29

17

6

13

16

21

15

5

2 1

19

23

97

2

8

17

24

1517

4 3

11

21

24

10

2012

2013

2014

2015

2016

17

En 2016, on observe quelques évolutions pour la répartition par classe d’âge :

► Le nombre des tués de la classe d’âge 18-24 ans, classe particulièrement sensible, est en baisse et ne représente proportionnellement que 15% des tués cette année.

Le nombre des tués de la classe d’âge 25-44 ans, bien qu’ en légère baisse en nombre reste dans la même proportion (29% du nombre des tués).

La classe d’âge 45-64 ans est la plus affectée par la mortalité routière cette année. Elle passe de 15 à 24 victimes entre 2015 et 2016, soit 33% du nombre de tués.

► Le cumul de ces dernières 2 tranches d’âge représente 62% des victimes en 2016 (contre 47% en 2015).

► La classe d’âge des + de 65 ans voit son chiffre régresser par rapport à l’année 2015.

Tués par classe d’âge

2-3-2 Répartition par classe d’âge

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© L

aure

nt M

igna

ux/T

erra

Classe d’âge 0-13 14-17 18-24 25-44 45-64 65 et +

Population 18,19% 4,95% 9,03% 26,44% 25,64% 15,75%

0-13 14-17 18-24 25-44 45-64 65 et +0

50

100

150

200

250

23

48

124

156

93

54

27

48

126

151

100

70

3449

138

191

89

62

4054

119

162

106

76

38 42

101

156

136

78

2012

2013

2014

2015

2016

18

Les évolutions constatées par rapport à 2015 sont relativement semblables à l’exception de la tranche des 45-64 ans plus marquée dans son augmentation.

Victimes graves par classe d’âge

Pourcentage de population en Loire-Atlantique (INSEE 2011)

en Loire-Atlantique

Direction départementale

des territoires et de la mer

de la Loire-Atlantique

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2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 20160%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

72%

78%

78%

78% 82

%

75% 80

%

70%

77%

73%

28%

22%

22%

22%

18%

25%

20%

30%

23% 27

%

Hommes

Femmes

2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 20160%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

66% 69

%

69%

68% 71

%

67% 70

%

63% 68

%

67%

34%

31%

31% 32%

29% 33

%

30%

37%

32% 33% Hommes

Femmes

19

La part des victimes graves « femmes » , relativement stable, représente environ un tiers des victimes sur la période 2007/2016.

Tués par sexe

Victimes graves par sexe

Après une baisse en 2015, la part des femmes tuées est en augmentation (27%), sans toutefois atteindre les niveaux de 2007 et 2014.

2-3-3 Répartition par sexe

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© D

roits

rés

ervé

s (P

ixab

ay)

20

Sur 59 tués « usagers de véhicules », sont dénombrés :

► 5 cyclistes dont 2 porteurs d’équipements de sécurité

► 5 cyclomotoristes dont 3 porteurs du casque

► 10 motocyclistes tous porteurs du casque

►5 autres (1 usager voiturette porteur de la ceinture de sécurité, 2 usagers quad porteurs du casque, 1 usager PL et 1 usager Transport en Commun, non porteurs de ceinture)

►34 usagers de voitures dont 29 porteurs de la ceinture de sécurité, 4 non porteurs et 1 indéterminé.

En conclusion, les défauts d’utilisation d’équipements de sécurité concernent 11 usagers (18%) et restent non déterminés pour 1 d’entre eux (1,7%).

en Loire-Atlantique

Direction départementale

des territoires et de la mer

de la Loire-Atlantique

2-3-4 Utilisation des équipements de sécurité

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0-13 14-17 18-24 25-44 45-64 65 et +0

10

20

30

40

50

60

0 1

33

48

31

40

2

24

40

20

41 1

20

45

15

8

0

5

22

49

32

21

0 1

21

3436

13

2012

2013

2014

2015

2016

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 20160,00%

10,00%

20,00%

30,00%

40,00%

50,00%

60,00%

70,00%

80,00%

90,00%

82,11

%

83,21

%

83,47

%

82,88

%

72,65

% 82,22

%

75,56

%

72,09

%

74,51

%

17,89

%

16,79

%

16,53

%

17,12

%

27,35

%

17,78

% 24,44

%

27,91

%

25,49

%

Hommes

Femmes

21

Le nombre des conducteurs impliqués dans les accidents mortels est en augmentation pour la classe d’âge 45-64 ans (49% en 2016 contre 38% en 2015).

Le pourcentage de femmes impliquées dans les accidents mortels a légèrement baissé en 2016.

2-4 Les conducteurs2-4-1 Répartition par âge des conducteurs impliqués dans les accidents

mortels

2-4-2 Répartition par sexe des conducteurs impliqués dans les accidents mortels

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0-13 14-17 18-24 25-44 45-64 65 et +0

5

10

15

20

25

0 0

16

20

23

6

2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 20160,00%

10,00%20,00%30,00%40,00%50,00%60,00%70,00%80,00%90,00%

100,00%

87,8

3%

84,5

1%

84,9

3%

79,1

7%

82,7

6%

81,0

3%

74,3

6%

75,3

8%

12,1

7%

15,4

9%

15,0

7% 20,8

3%

17,2

4%

18,9

7% 25,6

4%

24,6

2%

Hommes

Femmes

22

En 2016, 23 conducteurs de la tranche « 45-64 ans » sont les auteurs présumés responsables de près de 35% des 65 accidents mortels. La classe d’âge qui observe la plus forte baisse par rapport à 2015 est celle des 65 ans et + (9 accidents en moins).

Le pourcentage des conductrices présumées responsables dans les accidents mortels représente un quart des accidents mortels alors que cette valeur était inférieure à 21% jusqu’en 2014.

Répartition par sexe des conducteurs présumés responsables dans les accidents mortels

Répartition par âge des conducteurs présumés responsables dans les accidents mortels

en Loire-Atlantique

Direction départementale

des territoires et de la mer

de la Loire-Atlantique

2-4-3 Les conducteurs présumés responsables dans les accidents mortels

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Nombre de conducteurs impliqués dans les accidents mortels

Nombre de conducteurs présumés responsables dans les accidents mortels

2014 2015 2016 2014 2015 2016

Vélos 4 3 6 1 0 3

Cyclos 3 9 5 3 5 4

Motos 8 15 11 5 9 8

VL 67 91 66 47 60 45

Autres 8 11 14 2 4 5

TOTAL 90 129 102 58 78 65

23

2016 voit une baisse du nombre de conducteurs impliqués dans les accidents mortels.

Sur les 102 conducteurs impliqués dans les accidents mortels, 65 conducteurs (63,7%) sont présumés responsables de leur accident.

Sur les 65 accidents mortels, 45 conducteurs de VL (69%) sont présumés responsables.

Sur les 65 présumés responsables dans les accidents mortels :

► 15 personnes (23%) ont un permis récent datant de moins de trois ans, 8 personnes (12%) ont un défaut de permis (annulé ou suspendu) et 6 personnes (9%) n’ont pas de permis (1 voiturette, 2 cyclistes et 3 cyclos) ; 29 personnes (44% des présumés responsables) sont détenteurs de permis récents où sont en situation non règlementaire concernant leur titre de conduite.

► 6 conducteurs (9,2%) effectuaient un trajet domicile-travail et 4 conducteurs (6%) un(e) déplacement et/ou utilisation professionnel(le).

Parmi les 11 motocyclistes impliqués dans les accidents mortels , 2 (19%) sont titulaires de permis motos depuis moins de deux ans, 8 ont entre trois et vingt-huit ans de permis et 1 circulait malgré une suspension de permis .

On dénombre 8 motards responsables. Seule 1 moto est d’une cylindrée inférieure ou égale à 125 cm3.

LES CONDUCTEURS IMPLIQUÉS ET PRÉSUMÉS RESPONSABLES DANS LES ACCIDENTS MORTELS PAR TYPE DE VÉHICULES

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Nombre total d’accidents

mortels

Alcool Priorité, contresens,

dépassementVitesse Autres dont

inattention1ère cause 2e cause

2012 72 18 2 24 18 12

2013 58 7 11 16 20 15

2014 58 10 9 17 23 8

2015 78 14 5 27 24 13

2016 65 19 3 16 16 14

24

Par ordre d’importance décroissante, les 3 causes principales d’accidents mortels restent en 2016 :

► l’alcool (19 cas soit 29% des accidents), qui peut également intervenir en tant que cause aggravante (2e cause) à celle qui a engendré l’accident ;

► la priorité (16 cas soit 25%), qui inclut le non-respect de la priorité aux intersections mais aussi les collisions frontales (déport à gauche, dépassement, ...) ;

► la vitesse (16 cas soit 25%), qui prend en compte essentiellement les pertes de contrôles.

Le facteur alcool, en progression en tant que 1ère et 2e cause d’accident retrouve sa place de primo-facteur dans 29% des accidents mortels. Pour rappel : 25% en 2015, 33% en 2014, 31% en 2013, 27,8% en 2012 et 35,6% en 2011.

Le facteur priorité est en diminution en 2016 (25%) ; il oscillait entre 25% en 2011, 33,3% en 2012 et 29,3% en 2013 et 2014. Il représente 40% de la part des accidents mortels chez les motards (6 des 15 accidents).

Le facteur vitesse est en diminution (25%) par rapport à 2015 (37%) et semble confirmer la régression amorcée les années précédentes.

La part d’accidents mortels, qui ne relève pas des 3 causes précédemment citées, est en augmentation (21% en 2016 pour 16% en 2015) Cette part correspond à d’autres causes multiples, notamment les distracteurs (téléphones portables – réglages GPS, fatigue, ...).

en Loire-Atlantique

Direction départementale

des territoires et de la mer

de la Loire-Atlantique

2-4-4 Répartition des accidents mortels par causes

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Type d’accidents

Nombre d’accidents

Nombre d’accidents impliquant au moins un conducteur avec

une alcoolémie supérieure à 0,5 g/l

Pourcentage d’accidents impliquant au moins un conducteur avec

une alcoolémie supérieure à 0,5 g/l

2015 2016 2015 2016 2015 2016

Corporels 747 692 86 98 11,51 % 14,17 %

Dont mortels 78 65 24 18 30,8 % 27,69 %

Alcoolémie<0,5g/l Infraction ≥0,5g/l et <0,8g/l Délit ≥0,8g/l02468

1012141618

23

17

25

Pour la totalité des accidents, le pourcentage d’accidents impliquant au moins un conducteur avec une alcoolémie supérieure à 0,5 g/l a augmenté.

Nombre d’accidents mortels avec alcool

Le nombre d’ accidents mortels avec alcool a légèrement baissé en 2016 (22 accidents, soit 3,2%, contre 29 accidents en 2015, soit 3,8%).

2-5 Le facteur alcool

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© D

roits

rés

ervé

s (P

ixab

ay)

Alcoolémie<0,5g/l Infraction ≥0,5g/l et <0,8g/l Délit ≥0,8g/l0

2

4

6

8

10

12

14

2 2

13

26

Sur les 22 accidents mortels avec alcool (20 en infraction ou délit), 17 accidents (77%) impliquent un conducteur alcoolisé et présumé responsable de l’accident (15 en infraction ou délit soit 68%).

Sur les 22 accidents mortels avec alcool, on dénombre 22 hommes.

Nombre de conducteurs présumés responsables dans les accidents mortels avec alcool

en Loire-Atlantique

Direction départementale

des territoires et de la mer

de la Loire-Atlantique

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27

En 2016, les forces de l’ordre ont effectué près de 180 000 dépistages d’alcoolémie.

6 600 se sont révélés positifs soit 3,7% (3,8% en 2015, 3,5% en 2014 et 4% en 2013), soit 18 dépistages positifs par jour (20 en 2015).

En 2016, sur 1 461 dépistages de stupéfiants, 863 ont été déclarés positifs, soit 59,1%.En 2015, sur 1 027 dépistages de stupéfiants, 588 ont été déclarés positifs, soit 57,3%.En 2014, sur 805 dépistages de stupéfiants, 601 ont été déclarés positifs, soit 74,7%.En 2013, sur 945 dépistages de stupéfiants, 316 ont été déclarés positifs, soit 33,4%.

En 2016, la Loire-Atlantique dispose de 41 équipements de terrain (ET), en service dont :

► 34 ETF (Fixes classiques) dont 10 équipés de la fonction double-sens (+ 3 en 2016) ; en fin d’année 2016, 4 ETF ont été remplacés par des ETD (Fixes Discriminants), ► 5 ETD (Fixes Discriminants), + 4 installés en fin d’année 2016(cf ci-dessus), ► 2 ETVM (Vitesse Moyenne).

En 2016, le nombre de messages d’infractions (MIF) enregistrés par ces équipements a quasiment doublé ( 404 121 MIF en 2016 pour 208 859 MIF en 2015).

Cette très forte augmentation des MIF est essentiellement due :

► aux effets, sur 12 mois, de la mise en service en septembre 2015 de la fonction « Double sens » sur 7 ETF situés sur routes départementales ; 3 ETF ont été équipés de cette fonction en 2016, dont 1 sur route nationale bidirectionnelle (RN171 à Fay-de-Bretagne) ;

► à la mise en service, au cours du 1er trimestre 2016, de 2 nouveaux ETF sur le périphérique nantais, de part et d’autre du Pont de Cheviré ; ces 2 équipements, en 2016, totalisent plus de 125 000 MIF en 10 mois !

► au déplacement de l’ETF175 sur le périphérique extérieur de Nantes, de la Porte de Chézine au secteur de la Beaujoire (périphérique Est), remis en service le 1er février 2016. En 2016, il a enregistré plus de 61 000 MIF pour seulement 8 102 en 2015 à son ancien emplacement.

3 - Les contrôles (source : DDSP 44 – Gendarmerie – Police routière – Infocentre Contrôle Automatisé Rapports et Exploitation)

3-1 Contrôles d’alcoolémie

3-2 Contrôles de stupéfiants

3-3 Contrôles de vitesse

3-3-1 Infractions aux radars sanction automatique de contrôle de vitesse (équipements de terrain)

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Contrôle de vitesse hors CSA fixe 2013 2014 2015 2016

Radars embarqués (2) 11 276 13 582 10 747 28 071

Radars mobiles (2) 737 9 314 12 960 11 354

Autres contrôles de vitesse (3) 21 612 16 667 17 916 16 098

TOTAL 33 625 39 563 41 623 55 523

(2) source : application Infocentre / ICARE de l’Agence Nationale de Traitement Automatisé des Infractions(3) source : forces de l’ordre

28

En 2016, 55 523 procès-verbaux pour excès de vitesse (hors CSA fixes) ont été établis, soit une moyenne de 152 par jour (+ 13,3% par rapport à 2015), forte augmentation due essentiellement au développement du nombre de contrôles par radars embarqués.

La mise en service du premier radar automatique « vitesse » en Loire-Atlantique date de 2004. Depuis cette date, le parc a constamment évolué en nombre et techniquement. À partir de 2012, apparition de nouvelles technologies :

► radars « tronçon » contrôle de la Vitesse Moyenne sur une section donnée (ETVM),

► radars Discriminants (ETD), pour différencier les véhicules lourds des véhicules légers, non soumis à la même VLA(4) sur certains types de routes (installés en 2013),

► fin décembre 2015, a été mis en place dans le cadre d’un chantier routier à Saint-Herblain où la VLA est de 30 km/h, un équipement autonome facilement déplaçable dit radar Chantier (ETC). En 2016, cet équipement n’a été mis en service qu’au cours du 1er trimestre, sur le même site de Saint-Herblain,

►En 2016, les propositions de programme de déploiement de radars automatiques ont été établies dans le cadre d’une nouvelle doctrine visant à faire changer les comportements des usagers de la route, sur des zones pour lesquelles la stratégie de contrôle fixe ayant cours jusqu’à maintenant, a atteint ses limites. Afin de garder la vigilance du conducteur, une incertitude est introduite sur le lieu du contrôle, avec la mise en service de radars déplaçables sur un itinéraire, protégeant ainsi un nombre accru de zones. Dans ce cadre, la RD 751 (Pornic à Chaumes-en-Retz) a été retenue au titre de la prochaine vague de mise en œuvre du programme pluriannuel de sécurisation des axes accidentogènes par panneaux leurres.

(4) (vitesse limite autorisée)

en Loire-Atlantique

Direction départementale

des territoires et de la mer

de la Loire-Atlantique

3-3-2 Infractions pour excès de vitesse, hors contrôles sanction automatique (CSA) par équipements de terrain fixes

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Nombre total d’équipements de terrain (ET) de type CSA Vitesse en service en Loire-Atlantique

Nombre ETD

Nombre ETF

Nombre ETVM

Nombre ETC

Nombre total ET

2010 30 30

2011 30 30

2012 30 puis 34 0 à 2 30 à 36

2013 0 à 3 34 puis 33 2 33 à 38

2014 3 à 5 33 2 38 à 40

2015 5 33 puis 32 2 0 à 1 38 à 40

2016 5 à 9 32 puis 34 2 0 à 1 38 à 42

Nombre total de messages d’infractions (MIF) aux CSA Vitesse

Nombre MIF ETD

Nombre MIF ETF

Nombre MIF ETVM

Nombre MIF ETC

Total MIF tous types ET

2010 106 199 106 199

2011 115 720 115 720

2012 108 523 2 557 111 080

2013 49 703 82 021 7 257 138 981

2014 72 356 76 494 7 572 156 422

2015 65 703 130 091 6 197 6 868 208 859

2016 37 359 345 903 6 308 14 371 404 121

29

La politique de contrôle par sanctions automatiques (radars fixes) a eu un impact sensible sur l’accidentalité observée sur les sites équipés. Selon l’Observatoire national interministériel de sécurité routière (ONISR), elle a aussi contribué à la baisse des vitesses pratiquées sur l’ensemble du réseau routier, avec pour corollaire une baisse de l’accidentalité générale.

Évolution du parc de radars

Évolution du nombre de messages d’infractions

Page 30: accidents corporels en Loire-Atlantique 2016 · 21 21 21 22 24 25 27 27 27 27 31. 4 ... ou admises comme patients à l’hôpital moins de 24 heures. Victimes graves : somme des tués

2010 2011 2012 2013 2014 2015 20160

50000

100000

150000

200000

250000

300000

350000

400000

450000

Nb MIF ETCNb MIF ETDNb MIF ETFNb MIF ETVMTotal MIF tous types ET

Nb d

e M

IFN

ombr

e de

MIF

Nom

bre

de M

IF

0

10000

20000

30000

40000

50000

60000

Ligne 49Ligne 50Ligne 51Ligne 52Ligne 53Ligne 542016

Nom

bre

de M

IF

2010201120122013201420152016

30

Évolution du nombre de messages d’infractions (MIF) aux différents types d’équipement de CSA «Vitesse»

À noter l’aspect récurrent de la hausse des infractions mensuelles sur les mois d’été (juillet à septembre).

Évolution mensuelle du nombre de messages d’infraction (MIF) aux CSA

en Loire-Atlantique

Direction départementale

des territoires et de la mer

de la Loire-Atlantique

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2000 2006 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 20160

20406080

100

51%

70% 77% 71% 71% 72% 73% 67% ..%57%64%

100

80

60

40

20

0

2000 2006 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

31

Évolution du parc automobile en France : un parc toujours en hausse

Autres données de l’INSEE80,6% : part de ménages disposant d’une voiture en France en 2011, contre 76,8% en 199033,8% : part de ménages possédant deux voitures en 2015, valeur qui a doublé depuis 19808,8 ans : âge moyen d’un véhicule en 2016, 8 ans en 2008 et 6 ans en 199052,12% : part de véhicules diesel dans les immatriculations en France en 2016, contre 77,3% en 2008, 64% en 2014 et 57% en 2015. 62,4% du parc automobile francais de voitures particulières fait l’objet d’une motorisation diesel au 1er janvier 2015.

30 040 00024 110 00014 000 0006 240 0002 310 000330 00053 0001 672 VL

1900 1910 1920 1950 1960 1970 1985 1995

(5) (32 000 000 VL, dont 19 900 000 de véhicules diesel)

Les immatriculations de véhicules hybrides en France augmentent constamment malgré un léger creux en 2016 : 13 600 véhicules en 2011, 27 730 en 2012, 41 389 en 2013, 48 198 en 2014, 60 497 en 2015 et 50 961 en 2016. S’y ajoute par ailleurs une progression des immatriculations de véhicules électriques qui passe la barre des 1% en 2016. À noter que les immatriculations des voitures à transmission automatique en progression régulière représente à présent 20%.

Ces catégories de véhicules progressent régulièrement ; leur conception contribue à la généralisation d’un type de conduite plus apaisée, favorable à la sécurité routière.

Évolution en pourcentage de la part du diesel dans les immatriculations de véhicules neufs en France

38 652 000 (5)

2016

4 - Annexe

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32

Chronologie des principales dates de mises en œuvres des mesures de sécurité routière et évolution de la courbe des tués

Source : Securite-routiere.gouv.fr

Rappel du nombre de tués en France

1972 : 16 545 tués à 6 jours (environ 15 000 000 de véhicules)

1987 : 9 855 tués à 6 jours

1991 : <10 000 tués à 6 jours

2006 : < 5 000 tués à 6 jours

2012 : 3 653 tués à 30 jours

2013 : 3 268 tués à 30 jours

2014 : 3 384 tués à 30 jours

2015 : 3 461 tués à 30 jours

2016 : 3 469 tués à 30 jours (38 652 000 de véhicules)

En 2016, 25 500 tués sur les routes en Europe.

en Loire-Atlantique

Direction départementale

des territoires et de la mer

de la Loire-Atlantique

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33

Note

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des territoires

et de la mer

de la Loire-Atlantique

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départemental

de sécurité

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