circuit de la mémoire · pour les élèves des classes de cm2 de grigny bombardements de badan...

Pour les élèves des classes de CM2 de Grigny

Bombardements de Badan

Rues portant le nom des résistants « mort pour la France ».

Commémoration du 8 mai 1945.

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CIRCUIT DE LA MÉMOIRE GRIGNY, LA 2ème GUERRE MONDIALE

« Nos mémoires sont oublieuses, conserve ces souvenirs pour nos générations futures, elles

doivent savoir ce qui s’est passé à Grigny » Jean Sellier

les Amis du Vieux Grigny -

Latitude Rando

Le 8 mai 1945

en France


Latitude Rando 2

Le 8 mai 1945, l'Allemagne nazie signe la capitulation. Cette date marque la fin de

six années de conflit. Les Alliés (la Grande-Bretagne, les États-Unis, l'URSS, la France

et la Chine) sortent victorieux de cette guerre.

Le 8 mai marque l'anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ce jour est

devenu une fête nationale. Les écoles sont fermées et la plupart des gens ne travaillent

pas. Mais cette date n'a pas toujours été fériée et commémorée. C'est le Président

François Mitterrand qui rendra cette journée fériée, en 1981.

Les cérémonies sont constituées de défilés militaires et d'un dépôt de gerbe au pied des

monuments aux morts et sur la tombe du Soldat inconnu. Cette tombe symbolise tous

les soldats qui sont morts au combat et qui, pour la plupart, n'ont pas été retrouvés par

leur famille. Ces cérémonies sont souvent organisées par les municipalités avec les

associations d‘Anciens Combattants.

http://1jour1actu.com/monde/mot-du-jour-memoire/

Le 8 mai 1945

à Grigny

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Grigny, comme de nombreuses autres villes françaises, a payé un lourd tribut au cours de la seconde guerre mondiale.

Qu’ils soient mort au combat, en déportation, fusillés, ou sous les bombes des alliés, leurs noms sont inscrits à jamais sur le monument aux morts.

Pour que l’on n’oublie jamais leur sacrifice, les enfants des écoles sont invités à venir défiler, le 8 mai, en tenant « le fil de la mémoire » .

« le fil de la mémoire » est un long cordon sur lequel flottent les fiches biographiques de nos « morts pour la France » en 1939-1945.

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Avant cette commémoration, nous allons vous faire découvrir le « circuit de la mémoire ». C’est un voyage dans les rues de Grigny et sur les lieux marqués par l ’histoire de cette guerre : rues portant les noms de résistants (baptisées le 3 mars 1945), emplacements chargés de souvenirs …

Notre premier arrêt se fera sur l ’esplanade du Centre Brenot, face au triage de Badan, qui fut le théâtre des bombardements alliés.


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Les bombardements

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Les plus lourdes pertes furent dues aux bombardements de Badan, par les alliés en 1944.

25 mai - Américain

27 juillet - Anglais

6 août - Américain

12 août - Anglais

23 août - Américain

N’oublions pas le bombardement allemand du 1er juin 1940 qui fit 1 mort à l’usine Prénat.

~ 34 morts comptabilisés le 25 mai ~ 5 morts comptabilisés le 27 juillet


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Les bombardements suite….

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Mais pourquoi bombarder Grigny ?

Grigny-Badan était un important centre de triage où étaient rassemblés un grand nombre de locomotives et de trains de marchandises. Pour paralyser l’ennemi, il fut décidé de bombarder le nœud ferroviaire de Grigny. Et c’est ainsi, que Grigny devint la cible de nos alliés.

25 mai: la gare est sérieusement endommagée - 29 locomotives et 60 wagons sont détruits ou déraillés - 42 cratères sur l’objectif sont visibles - 35 son visibles en dehors de l’objectif - la voie qui mène à Tassin (nord de Grigny-Badan)est hors service.

Les quartiers des Arboras, de Bas d’Ane et celui du Bas de la Roche, sont les plus touchés.

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Cheminots devant les carcasses de locomotives.


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Mais les

bombardements, c’était

aussi ce que l’on

appelle aujourd’hui les

dommages collatéraux.

Ici la rue de Pressensé

dans la Cité SNCF


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Avenue Jean Moulin Nous poursuivons notre parcours et descendons avenue Jean Moulin.

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Jean Moulin : Préfet de Chartres, chef de la résistance

française, après avoir été capturé et torturé, il meurt lors de

son transfert en Allemagne, le 8 juillet 1943. ~~~~~~~~

Nous continuons par la rue de Bouteiller. ~~~~~~~~

C’est là que se trouvait la Coopérative SNCF, magasin

d’approvisionnement des cheminots. Elle fut bombardée le 25

mai 1944 et son gérant Léon Bourgeas tué.

8 les Amis du Vieux Grigny -

Latitude Rando

Place Félix Héritier (ancienne place de la Fontaine)

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Nous remontons la rue de Bouteiller et arrivons sur la place Félix Héritier qui s’appelait

autrefois la place de la fontaine.

Félix Héritier était né le 12 mai 1887 à La Clayette en Saône et Loire.

Ancien combattant de la guerre 1914-1918, Croix de guerre, deux citations.

Il était receveur buraliste, ici, place de la fontaine. Le 17 août 1944, il est arrêté par la

Gestapo, conduit au fort Monluc. Le 20 août, il est emmené à Saint-Genis-Laval. Il y est

fusillé avec environ 120 autres détenus, à l’entrée du fort de la côte-Lorette. Il avait 57 ans. ~~~~~~

Nous ne pouvons quitter ce lieu, sans évoquer la rue Pierre Semard qui rejoint cette place. ~~~~~~

Pierre Semard, né le 15 février 1887 à Bragny-sur-Saône et mort fusillé par les Allemands

le 7 mars 1942 à la prison d'Évreux, est un syndicaliste, secrétaire général de la Fédération

des cheminots et dirigeant du PCF.

Félix Héritier

Pierre Semard


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Nous continuons notre progression en direction de la place Jean Jaurès et nous arrêtons

rue Fabien Roussel, l ’ancienne rue de Millery. ~~~~~~~~

Fabien Roussel était né le 15 avril 1901 à Grigny.

Il était cheminot, militant syndical, pacifiste. Il était rentré dans la résistance, dans le

réseau Résistance-Fer.

Le 16 mai 1944, il est capturé par la Gestapo et interné au fort Montluc.

Le 16 juin, après 1 mois de tortures, il est emmené à St-Didier-de-Formans, dans l’Ain,

où il est fusillé avec 29 autres résistants. Il avait 43 ans. ~~~~~~

Rue Fabien Roussel (ancienne Rue de Millery)

Fabien Roussel


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Place Jean Jaurès (les commerces)

(ancienne place du Marché)

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Nous arrivons place Jean Jaurès et allons remonter jusqu'à l ’église, un lieu chargé d’histoire.

Auparavant, nous ne pouvons pas passer sans nous intéresser à tous ces commerces, qui animaient la place, et qui

ont aujourd’hui disparu. N’oublions pas non plus les grandes modifications apportées à cette place depuis la guerre. ~~~~~~

Côté gauche de la montée : Meunier (cordonnier), Lardière (mercière), Faure (coiffeur), Garin-Michaud

(boucher), Bichon (restaurateur) et Genin (receveuse des Postes).

Côté droit de la montée : Giraud (épicier), Astier (gérant des Docks lyonnais), Garel (charcutier), Chetaille

(pharmacien), Goutarel (quincailler), Beillard (pâtissier) (c’est ici , au 14 de la place que les Amis du Vieux Grigny ont

réalisé leur musée en 2002 et où en 1944, au 1er étage, vivait André Mayer et sa famille.) , Millasson ( commerçant),

Dupont (laitier), Dumont (commerçant), Thiévon (mécanicien-garagiste), Grandgonnet (gérant épicerie Casino),

Morel (commerçante).


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Toutes les rues qui arrivaient sur la place, étaient très étroites.

Place Jean Jaurès (avant la guerre)

place du marché

La Rochère, fut rasée en 1983, et

l’entrée nord de la place élargie.

Le porche, qui reliait l'église au

parc du château, fut démoli en

1957

En 1949, le mur du château fut écroulé pour agrandir la rue

André Mayer. La maison qui faisait l’angle, fut démolie plus tard.


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Tout d’abord, un petit tour par la place Henri Barbusse, où se trouvait la mairie. ~~~~~~~~

En 1940, le gouvernement de Vichy, imposa à François Gerboud maire de l’époque de changer le nom des rues

de personnalités, qui ne plaisaient pas à l’occupant . La place Henri Barbusse fut donc débaptisée, pour

s’appeler place Georges Clémenceau. Quand on sait qui était Georges Clémenceau, on comprend que ça ne

dut pas plaire au préfet Alexandre Angéli, puisqu’il nomma arbitrairement Emmanuel Rolland, maire de

Grigny. ~~~~~~~

Place Henri Barbusse

François GERBOUD

(1881-1949)

Maire de

1925 à 1941


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Emmanuel ROLLAND

(1890-1962)

Maire de

1920 à 1925

et de

1941 à 1944 Barbusse, Henri (1873-1935), romancier français, dont l'œuvre réaliste comporte un célèbre témoignage

sur les horreurs de la Grande Guerre. Il fit paraître en 1916 le Feu, journal d'une escouade, qui lui valut

immédiatement une réputation internationale et pour lequel il obtint le prix Goncourt. Après le conflit, il

se consacra à la défense de tous les opprimés (y compris les animaux) en fondant le groupe Clarté. Son

engagement se traduisit aussi par son adhésion au Parti communiste, en 1923.

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Ce 31 aout 1944 :

C’est l’affolement dans le centre de Grigny, les allemands sont en pleine débâcle, une colonne remonte en

direction de la place, par la rue de Bouteiller et la rue du 11 novembre. Au passage, ils raflent des habitants ,

alignent les hommes contre le mur de l’église, enferment les femmes et les enfants dans les souterrains.

Quelques heures auparavant, un motard envoyé en éclaireur, avait était abattu. Son corps avait été rapidement

enterré et sa moto dissimulée. Heureusement, un autre prisonnier allemand blessé était retrouvé pas ses amis dans

la tour, mais comme il avait été bien traité, il n’y eut pas de représailles immédiates.

Le groupe d’otages venait de s’agrandir des occupants de la mairie, que les allemands poussaient devant eux.

André Mayer qui venait d’être désigner maire, par la résistance, se présenta au responsable allemand, qui

demandait le « bourguemestre ». Les soldats, étaient à la recherche des « terroristes », pour nous les résistants. Ils

étaient très nerveux et voulaient les clés de l’église. André Mayer fit mine d’aller chez le curé et se dissimula

derrière un mur. Pensant qu’il avait la possibilité de courir jusqu’à la rue de l’asile (rue Emile Evellier), il

s’élança et fut fauché par une rafale de mitraillette. Il agonisa de longues heures sans avoir le droit d’être secouru.

Tous les otages allaient subir le même sort si les soldats allemands ne trouvaient pas Emile Evellier, qui pourtant

était là, déguisé en postier. Emile Evellier se dénonça pour éviter que tous les otages soient exécutés. Il fut

conduit à Givors et fusillé.

Les résistants des villages alentour, sachant ce qui se passait à Grigny, arrivèrent en tirant en l’air. Affolement

général, et les otages en profitèrent pour se disperser.

Place Jean Jaurès (retour à l’histoire…suite ..)

place du marché


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Rue André Mayer (ancienne rue de l’Égalité)

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Nous remontons maintenant l ’ancienne rue de l ’égalité. Ce nom était donné

à la rue qui conduisait de l ’église au cimetière. Elle prit plus tard le nom de

rue neuve , puis de rue André Mayer. ~~~~~~

André Mayer était né le 15 décembre 1904 à Macon (Saône et Loire).

Mécanicien de route à la SNCF, militant syndical, il s’engage très vite dans

la résistance, sous le pseudonyme de « BARBOT ».

Il habitait avec sa femme et leurs 4 filles, au 14 place Jean Jaurès, au dessus

de la pâtisserie Beillard, qui deviendra la pâtisserie Hosotte en 1951 et

depuis 2002, le musée des Amis du Vieux Grigny.

Fin août 1944, il fut nommé Maire par le Comité de Résistance,

Emmanuel Rolland représentant les valeurs du gouvernement de Vichy.

C’est donc dans cette rue qui porte son nom qu’il fut abattu par les

allemands le 31 août 1944. il avait 40 ans.

André Mayer

La rue en 1949, lors de la démolition du

mur du château. Le recoin de la maison où

pendant un temps, il se dissimula, avant

de s’élancer à découvert.


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Nous atteignons la rue Emile Evellier, ancienne rue de l ’asile. Elle s’appelait ainsi,

parce qu’il y avait une école. Rue qu’aurait bien aimer atteindre André Mayer… ~~~~~~

Emile Evellier était né le 19 mars 1920 à Grézieu-la-Varenne (Rhône).

Il était cheminot. Il fut mobilisé en 1939, puis blessé, fut démobilisé en 1940. Il rentra dans

la clandestinité et devint officier de la résistance sous le pseudonyme de « Pirat ».

Il participa aux lourds combats qui se déroulèrent entre Givors et Brignais. Il fut pour cela

activement recherché par les allemands.

Arrêté à la mairie de Grigny, mais pas immédiatement reconnu, il se dénonça pour éviter que

les otages soient exécutés.

Il fut fusillé le 31 août 1944. Il allait être père d’un second enfant. Il avait 24 ans.

Rue Emile Evellier (ancienne rue de l’Asile)


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Emile Evellier

Square de la Libération

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Arrêtons nous un instant Square de la Libération. C’est le point de départ de toutes les commémorations . ~~~~~~

•


Latitude Rando

• En 1944, dans la ferme du château,

les bénévoles du Secours National,

confectionnent des repas pour les

sinistrés.

• C’est à la place de la ferme qu’a été

construite L’école Joliot Curie.

Commémoration du 8 mai en 2015 Repas servis sur la place Jean Jaurès

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Rue du 8 mai 1945 (ancienne rue de l’égalité)

Nous nous dirigeons maintenant en direction du Monument aux Morts qui se trouve au cimetière.

L’ancienne rue de l ’égalité, qui menait au cimetière, fut divisée en deux parties :

la rue André Mayer.

la rue du 8 mai 1945.


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Monument aux Morts (Rue du 8 Mai – Rue du Cimetière)


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Inauguré le 20 novembre 1921, il avait été érigé pour rendre hommage à nos soldats « Morts pour la France » lors de la 1ère Guerre Mondiale.

Par la suite il accueilli les « Morts pour la France » de la 2ème Guerre Mondiale, puis ceux des autres conflits.

Sur les 3 faces du monument, en partie basse, nous trouvons inscrits les « Morts pour la France » lors de la 2ème Guerre Mondiale. Ce sont des morts civils et militaires.

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En ressortant du cimetière, nous prenons la rue Victor Hugo et traversons

la rue André Sabatier pour prendre l ’avenue Jean Durand. ~~~~~~

André Sabatier était né le 24 avril 1913 à Caluire et Cuire (Rhône). Il habitait rue de

Bas-d’Ane (Waldeck-Rousseau), avec sa femme et leurs 3 filles. Il était employé à la

SNCF.

Mobilisé en 1939, il se distingue par sa conduite courageuse au combat. Démobilisé il

reprend son travail de cheminot, et s’engage dans le réseau RÉSISTANCE-FER.

Il participe à de nombreuses actions de sabotage.

Sa maison est détruite le 25 mai 1944 par le bombardement américain.

Le 28 aout 1944, en voulant neutraliser un fusil-mitrailleur allemand, il meurt frappé

d’une balle dans le front. Il avait 31 ans.

Rue André Sabatier (ancien chemin de Chassagny)


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André Sabatier

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Nous arrivons maintenant devant deux rues parallèles aux histoires communes. Tout

d’abord elles ont été créées après la seconde guerre mondiale, sur un terrain faisant partie

du parc du château, pour la reconstruction des dommages de guerre. Ensuite, parce qu’elles

portent les noms de deux copains de la cité SNCF, au destin identique. ~~~~~~

Francis Perrat était né le 14 février 1925 à Grigny. Il était ajusteur aux établissements

Berthiez à Givors, il demeurait chez ses parents au 3 rue Couriot.

Comme son copain Guy Raffin, Francis appartenait aux FTPF (Francs-Tireurs et

Partisans Français) et participa aux mêmes actions.

I l fut arrêté, à Millery, le 31 mars 1944, par la gendarmerie française pour tentative de

vol de ticket de rationnement, au profit de la résistance.

Le 29 juin 1944, il est envoyé de la prison St-Paul à Lyon, au camp de concentration de

Dachau.

Il meurt le 12 février 1945 à Leitmeritz en Tchécoslovaquie. Il avait 20 ans.

Rue Francis Perrat


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Francis Perrat

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Les maisons des rues Guy Raffin et Francis Perrat furent construites

avec les dommages de guerre pour indemniser et reloger ceux qui avaient

perdu leur maison sous les bombardements. ~~~~~~

Guy Raffin était né le 3 janvier 1926 à Givors . Il était aide ajusteur aux

établissements Berthiez à Givors. Il habitait chez ses parents rue de Pressensé aux

«bananes»

Il rentra dans la Résistance active en novembre 1943. affecté au groupe F.T.P.F. de

sabotage « MARAT » , il participa à la destruction de ponts de chemin de fer, de

sabotages à Badan… il fut arrêté, à Millery, le 31 mars 1944, par la gendarmerie

française pour tentative de vol de ticket de rationnement, au profit de la résistance.

Il fut incarcéré à la prison St-Paul à Lyon et de là déporté en Allemagne comme

Prisonnier Politique.

Il est décédé le 1er février 1945 au camp d’extermination de Leitmeritz en

Tchécoslovaquie. Il avait 19 ans.

Rue Guy Raffin


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Guy Raffin

Mairie de Grigny fin de la commémoration

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Les commémorations se terminent par un vin d’honneur dans la salle des mariages de la

Mairie.

Avant de fermer définitivement ce voyage dans l ’histoire de la 2ème Guerre Mondiale de notre

petite cité, nous allons honoré un personnage dont le nom ne figure pas sur le « Monument aux

Morts », mais uniquement sur la stèle de la Libération : Fleury Jay.

Rue Fleury Jay

Diaporama réalisé par Maurice ROBERT avec le concours des Amis du Vieux Grigny, Latitude

Rando, Mairie de Grigny, élèves des écoles de Grigny : Roger Tissot, Joliot Curie et Louis Pasteur.

Sources: Grigny Martyrisée 1939-1945 (Roger Tissot) - 150 ans de chemin de fer (E. Brenot) - Cartes postales: Amis du Vieux

Grigny - Photos: Amis du Vieux Grigny, Maurice ROBERT, Bernard HOARAU, Daniel HULAS - Archives Municipale et

départementales, témoignages anonymes…


Latitude Rando

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