city magazine luxembourg december 2009

33
www.citymag.lu SPIKE'S city magazine luxembourg KNOWN ONLY AS SPIKE, THE GRAFFITI ARTIST ALLOWS HIS WORK TO SPEAK FOR ITSELF. CONNU SOUS LE NOM DE SPIKE, CE GRAFFEUR LAISSE SES œUVRES S’EXPRIMER PAR ELLES-MêMES. SPIKE'S city magazine luxembourg · Dezember’09 “I just use my own distinctive shapes; that reveals enough of me.” « J’utilise juste mes propres formes ; ça en dit assez long sur moi. » SPIKE K eeping his alter-ego low profile is Spike’s way of focusing attention on his art. “It is not important that anyone should know my face,” he says. “I don’t even want to put my name to a canvass any more. I just use my own distinctive shapes; that reveals enough of me.” Spike had few references when he and a bunch of close friends, includ- ing Sumo, whom he calls his “fellow traveller”, first started. “We were not the first in Luxembourg, but we were the generation that pushed graffiti to an international standard,” he says. Much of their work was done at what is simply referred to as “Hollerich” – the former slaughterhouse site – whose walls eventually became a real “hall of fame”. Spike’s work is now more graphic, and he enjoys taking on more complex walls to use as his canvass. “My shapes fit well with obstacles,” he says. Q E n faisant profil bas, Spike attire l’attention sur son art plutôt que sur sa personne. « Qu’importe si on ne connaît pas mon visage, dit-il. Je ne veux même plus signer mes travaux. J’utilise juste mes propres formes ; ça en dit assez long sur moi. » Le graffiti existait déjà au Luxembourg, et pourtant Spike n’avait que peu de références lorsqu’il a débuté dans les années 1990 avec quelques amis pro- ches, dont Sumo, son « compagnon de voyage ». « Nous n’étions pas les pre- miers au Luxembourg, mais notre génération a fait du graffiti une norme internationale », déclare-t-il. Leurs travaux ont été principalement réalisés sur le site de l’ancien abattoir, appelé tout simplement « Hollerich », dont les murs sont finalement devenus un véritable « hall of fame ». Le travail de Spike est plus graphique maintenant ; il aime utiliser comme toile de fond des murs plus complexes. « Mes formes épousent bien les obsta- cles », conclut-il. Q NDUNCAN ROBERTS OANDRéS LEJONA

Upload: maison-moderne-publishing

Post on 24-Mar-2016

238 views

Category:

Documents


2 download

DESCRIPTION

The official monthly magazine of the City of Luxembourg

TRANSCRIPT

Page 1: City Magazine Luxembourg December 2009

www.citymag.lu spike's city magazine luxembourg

Known only as spiKe, the graffiti artist allows his worK to speaK for itself.Connu sous le nom de spike, Ce graffeur laisse ses œuvres s’exprimer par elles-mêmes.

spike's city magazine luxembourg · Dezember’09

“I just use my own distinctive shapes;

that reveals enough of me.”« J’utilise juste mes propres formes ;

ça en dit assez long sur moi. »

spike

k eeping his alter-ego low profile is Spike’s way of focusing attention on his art. “It is not important that anyone should know my face,” he says. “I don’t even want to put my name to a canvass any more. I just

use my own distinctive shapes; that reveals enough of me.” Spike had few references when he and a bunch of close friends, includ-

ing Sumo, whom he calls his “fellow traveller”, first started. “We were not the first in Luxembourg, but we were the generation that pushed graffiti to an international standard,” he says. Much of their work was done at what is simply referred to as “Hollerich” – the former slaughterhouse site – whose walls eventually became a real “hall of fame”.

Spike’s work is now more graphic, and he enjoys taking on more complex walls to use as his canvass. “My shapes fit well with obstacles,” he says. Q

e n faisant profil bas, Spike attire l’attention sur son art plutôt que sur sa personne. « Qu’importe si on ne connaît pas mon visage, dit-il. Je ne veux même plus signer mes travaux. J’utilise juste mes propres formes ; ça en dit

assez long sur moi. » Le graffiti existait déjà au Luxembourg, et pourtant Spike n’avait que peu

de références lorsqu’il a débuté dans les années 1990 avec quelques amis pro-ches, dont Sumo, son « compagnon de voyage ». « Nous n’étions pas les pre-miers au Luxembourg, mais notre génération a fait du graffiti une norme internationale », déclare-t-il. Leurs travaux ont été principalement réalisés sur le site de l’ancien abattoir, appelé tout simplement « Hollerich », dont les murs sont finalement devenus un véritable « hall of fame ».

Le travail de Spike est plus graphique maintenant ; il aime utiliser comme toile de fond des murs plus complexes. « Mes formes épousent bien les obsta-cles », conclut-il. Q

NdunCan roberts Oandrés lejona

Page 2: City Magazine Luxembourg December 2009
Page 3: City Magazine Luxembourg December 2009
Page 4: City Magazine Luxembourg December 2009

BMW9653_X1_430x300_LU.indd 1 30/10/09 13:53:49

Page 5: City Magazine Luxembourg December 2009

www.citymag.lu spike’s city magazine luxembourg

05

ContentSommaire

FaCes Patrick Goldschmidt

Henri Goedertz

Pascale Kauffman Arnaud Magnier Agneta Söderman Steve Darné

Guy Daleiden

stories arChiteCture urbaine

Le Cité une nouvelle dimension au Cœur de la ville

histoire de la ville

Site du patrimoine mondiaL de L’uneSCo depuiS 15 anS

divertissement

Cirque renz Corporate design

makeover for konviktSgaart sports new venue for marathon Start

diplomatie

Sept SièCLeS de reLationS entre La SuiSSe et Le Luxembourg vie noCturne Le City night buS deSSert égaLement CLauSen

arChiteCture

un prix pour Le rehazenter population City weLComeS new Luxembourg CitizenS

Charity

toyS for totS provideS SeaSonaL Cheer Commémoration faitS de réSiStanCe

regulars neighbourhood watCh CentS

at your serviCe CoiffeurS

Communities the CzeCh repubLiC

City guide

they luxembourg ian pooLey30

20

18

14

12

22

16

24

19

15

26

11

10

09

06

08

Une ville moderne doit troUver le jUste ÉqUilibre entre vie noctUrne animÉe et protection de ses rÉsidents contre le brUit et les nUisances. a modern City has to find the right balanCe between permitting a vibrant nightlife and proteCting its residents from noise and nuisanCe.

Nightlife Charter

ennert ons…entre nouS/between uS

paul helminger parle de la nouvelle campagne pour une charte de vie nocturne.paul helminger talks about the city’s new nightlife Charter campaign.

Pourquoi la Ville De luxembourg PréPare-t-elle une charte De Vie nocturne ?

Nous voulons encourager les gens à continuer à vivre en ville mais celle-ci a, par ailleurs, beaucoup à offrir en termes de vie nocturne. Comment concilier les deux ? Nous avons parlé aux résidents et aux personnes tenant et gérant des com-merces. Nous souhaitons qu’ils s’accordent sur une Charte de vie nocturne établissant leurs responsabilités et obliga-tions respectives.

quelleS autreS meSureS enViSagez-VouS afin D’aPaiSer leS eSPritS ?

Le bourgmestre peut allonger les horaires d’ouverture dans certains cas jusqu’à 6h du matin. Par expérience, nous avons eu nettement moins de plaintes de voisins là où cette dispense a été accordée. L’explication est simple : les personnes prêtes à rentrer chez elles ne font généralement pas de bruit. Mais lorsqu’on leur demande de quitter un lieu à 1h ou 3h du matin, elles sont généralement au moins une centaine à déam-buler dans les rues, et les voisins pâtissent de leur méconten-tement. Donc je pense que l’on devrait rendre possible l’ouverture jusqu’à 6h du matin dans d’autres endroits – à l’exception bien sûr des quartiers purement résidentiels, dans lesquels on effectuera en contrepartie des contrôles bien plus stricts concernant les niveaux sonores à l’extérieur des éta-blissements.

comment leS réSiDentS PerçoiVent-ilS cette charte De Vie nocturne ?

Les attentes sont ce qu’elles sont en matière de vie urbaine. Lorsque j’ai déménagé vers le boulevard de la Pétrusse, je savais que ce n’était pas vraiment une rue résidentielle. Avec les résidents, les propriétaires de bars et de restaurants, nous devons donc déterminer le niveau de nuisance acceptable la nuit dans leur quartier, mais également exiger des propriétai-res et gérants qu’ils essaient d’éviter certains débordements assez nets. La liberté nécessite une certaine part de responsa-bilité, d’où l’intérêt de cette Charte de vie nocturne. Q

why iS the Ville De luxembourg PreParing a nightlife charter?

We want to encourage people to continue living in the city, but on the other hand the city has a lot to offer in terms of nightlife. The question is how do you square the two? We have been talking to residents and the people who own and run the businesses. We want to get them to agree to a Nightlife Charter that would lay down their respective responsibilities and obli-gations.

what other meaSureS are you looking at to helP alleViate the Situation?

The mayor has the possibility to extend opening hours in certain circumstances until 6 in the morning. From experience, we have had significantly fewer complaints from neighbours where this dispensation has been granted. The reason is obvi-ous. When people are ready to go home, they tend not to make a lot of noise. But when they are told to leave an establishment at 1 o’clock or 3 o’clock, you generally have a hundred or more people spilling out on to the street, and it is the neighbours who bear the brunt of their displeasure. So I think we should be looking at making opening until 6 o’clock a possibility in other areas – the exception being, of course, purely residential districts and the counterpart much stricter controls of noise levels outside the establishments.

how haVe reSiDentS reacteD to the iDea of the night-life charter?

Expectations of urban life are what they are. When I moved onto boulevard de la Pétrusse, I knew that that was not exactly a residential street. So we have to determine, together with residents and restaurant and bar keepers what would be an acceptable level of disturbance from the nightlife in their neigh-bourhood, and also get the owners and managers to recognise that there are certain, fairly obvious excesses that they should try to avoid. With freedom comes a certain amount of responsibil-ity. That is the whole purpose of the Nightlife Charter. Q

NdunCan roberts Odavid laurent / wide

Page 6: City Magazine Luxembourg December 2009

06

spike’s city magazine luxembourg www.citymag.lu

anouk wies de l’agence luxembourgeoise d’action culturelle est chargée du programme culturel du cité. anouk wies from the agence luxembourgeoise d’action culturelle is in charge of the Cité’s cultural programme.

e n 1999, la Ville de Luxembourg achète le Ciné Cité, un complexe de cinq écrans, alors en difficulté, situé rue Genistre. Le pro-

jet d’origine vise à transformer le bâtiment en médiathèque ultra moderne tout en conservant en centre-ville une salle dédiée au cinéma commer-cial. Durant la phase de planification, il devient pourtant vite évident que ce cinéma n’est pas via-ble. Le groupe Utopia, qui a une grande expérience de la gestion de cinémas commerciaux, reprend la direction du Ciné Cité sans pourtant parvenir à attirer un public suffisant. La Ville dispose en outre de sa propre Cinémathèque Municipale située à 100 mètres seulement, place du Théâtre. En janvier 2004, le dernier cinéma commercial du centre-ville donne donc sa dernière séance.

un lien aveC le CerCleEntre-temps, les projets de construction

progressent. Le concours d’architecture lancé en février 2002 est remporté par l’Atelier d’Ar-chitecture BENG. Le concept intègre désormais non seulement la bibliothèque municipale, qui avait désespérément besoin de nouveaux locaux, mais aussi un auditorium et un restaurant. Le bâtiment sera également connecté au Cercle Municipal, qui nécessitait lui aussi des travaux de rénovation. « L’idée consiste à faire de ces deux bâtiments un tout, de relier le Cité, plus moderne, à l’édifice historique du Cercle, l’un des bâtiments emblématiques de la ville », explique Anouk Wies, de l’Agence luxembourgeoise d’action culturelle, responsable du programme culturel et de confé-rences du lieu.

Cinq ans après le début des travaux de démoli-tion et alors que la Cité prépare son ouverture officielle (le Cercle ouvrira début 2011), le bâti-ment est désormais méconnaissable. La biblio-thèque municipale couplée d’une médiathèque ultra moderne a ouvert ses portes l’année der-nière au rez-de-chaussée et s’avère déjà un succès auprès des visiteurs qui bénéficient de ses instal-lations dernier cri et viennent assister aux lectu-res données par des auteurs locaux. L’espace en forme de bulle situé à l’intérieur du bâtiment qui abrite l’auditorium, au deuxième étage, est une remarquable réalisation architecturale de l’Atelier BENG. Elle est éclairée la nuit et confère au nouveau Cité une atmosphère réso-lument contemporaine. « La rue Genistre se nomme Lantergaass (allée de la lanterne) en lux-embourgeois, mais elle est étroite et plutôt sombre, le bâtiment se détache donc nettement », explique Anouk Wies.

Centre de ConFérenCeL’auditorium peut accueillir jusqu’à 142 per-

sonnes et abrite depuis début octobre une série de conférences organisées par l’association des Amis de l’opéra et par la section des sciences de l’Institut Grand-Ducal, ainsi que divers événements. De l’autre côté de la rue, au Cercle, cinq salles plus petites pouvant accueillir de six à 40 personnes seront également aménagées, offrant un véritable espace de conférence adapté aux événements de moyenne ou petite taille. « Cet espace est idéal pour une conférence après le travail car cela permet aux gens de rester en

NdunCan roberts Odavid laurent / wide

près de six ans après sa première vie en tant qUe cinÉma, le complexe cinÉ citÉ a ÉtÉ entièrement renovÉ et reinventÉ poUr devenir Un espace dÉdiÉ aU pUblic.Close to six years after it was last used as a Cinema, the Cité Complex has been totally revamped and reinvented as a publiC venue.

Architecture urbaine

le Cité: une nouvelle dimension cité aDDS a new DimenSion to the heart of the city

centre-ville, explique Anouk Wies. Il n’y a pas tant de salles de conférence au cœur de la ville. » L’auditorium accueillera également des concerts organisés conjointement avec le Luxembourg City Tourist Office, notamment la réédition des Concerts de midi qui se tenaient auparavant à la Villa Vauban. « Le Cercle-Cité sera un lieu de rendez-vous pour tous, les résidents mais aussi les gens travaillant en ville et les visiteurs. Le pro-gramme sera varié », explique Anouk Wies. Au premier étage, les restaurateurs chevronnés Steve Darné, Jean-Claude Kolbach et Olivier de Bruyn (de l’Ikki de Clausen) ouvriront Aka Cité, un restaurant fusion moderne intégrant le premier bar à sushis du Luxembourg à être équipé d’un « sushi train ».

Le Cité n’est pas un établissement public, comme le souligne Lydie Polfer, échevine char-gée de la culture. Il reste au contraire strictement sous le contrôle de la Ville de Luxembourg. « Nous devons vendre ce lieu selon deux aspects, explique-t-elle. D’un côté, le Cité sera ouvert aux amateurs, mais d’un autre côté, nous souhai-tons également qu’il se fasse une réputation de lieu culturel de qualité. Le but est que ce projet permette de redonner vie au cœur de la ville. » Le bourgmestre Paul Helminger indi-que que ce lieu doit être considéré comme un complément des sites culturels existants. « Il doit également montrer aux gens que le centre-ville de Luxembourg n’est pas seulement un lieu où l’on travaille », poursuit-il. Q

Page 7: City Magazine Luxembourg December 2009

07

www.citymag.lu spike’s city magazine luxembourg

1.

3.

2.

l’inauguration du ciné cité en octobre 1958 fut un événement prestigieux, le grand-duc jean, la grande-duchesse joséphine-charlotte, le premier ministre pierre frieden et plusieurs membres de son cabinet s’étant déplacés pour assister à la projection du pont de la rivière Kwaï de david lean. le cité a attiré les foules et suscité la controverse, son propriétaire isidore thill ayant été poursuivi pour avoir projeté le dernier tango à paris en 1973. bien qu’ayant été transformé en cinéma de quatre salles en 1980, le cité, incapable de répondre aux attentes du public actuel, a fermé en janvier 2004.the opening of the Ciné Cité in october 1958 was a glamorous occasion, with grand duke jean and grand duchess joséphine-Charlotte in attendance alongside prime minister pierre frieden and several of his cabinet to see david lean’s the bridge on the river kwai. the Cité attracted crowds and contro-versy. owner isidore thill went on trial for screening last tango in paris in 1973. but despite being turned in to a four-screen cinema in 1980, the Cité could not keep up with the expectations of modern audiences and it closed in january 2004.

Histoire

grandeur et déCadenCe du Ciné Citéthe riSe anD fall of ciné cité

1. le nouveau bâtiment a été conçu par l’atelier

d’architecture beng.the new building was

designed by atelier d’architecture beng.

2. l’auditorium peut accueillir jusqu’à 142 personnes.

the auditorium seats up to 142 people.

3. le design contemporain

apporte une lumière bienvenue à la rue genistre.

Contemporary design throws a welcome light

into the rue genistre.

« Le Cercle-Cité sera  un lieu de rendez-vous 

pour tous. »“The Cercle-Cité should

be a meeting point for everyone.”

anouk wies

i n 1999 the Ville de Luxembourg purchased the ailing Ciné Cité, a five-screen complex on rue Genistre. Its original plans were to develop

the building as a state-of-the-art library and media centre, while at the same time retaining a com-mercial cinema screen in the city centre. During the planning phase, however, it soon became clear that the cinema was not a viable idea. The Utopia group, which knows a thing or two about running a commercial cinema, had taken over manage-ment of the Cité, but even it could not attract adequate audiences. Furthermore, the city has its own Cinémathèque Municipale just 100 metres away in the place du Théâtre. In January 2004, the final film was screened at the last remaining com-mercial cinema in the city centre.

CerCle linkBy then plans for the building had reached

an advanced stage. An architecture competition launched in February 2002 had been won by Atelier d’Architecture BENG. The concept would now not only incorporate the municipal library – which desperately needed new premises – but also an auditorium and a restaurant. It would also be connected to the Cercle Municipal, which also required renovation work. “The idea is to have the two buildings as a whole, to link the more modern Cité with the historical Cercle building, which is one of the representative buildings of the city,” says Anouk Wies from the Agence luxem-bourgeoise d’action culturelle, which is in charge of managing the venue’s cultural and conference programme.

Five years after demolition work began, the building is unrecognisable as the Cité prepares for its official opening (the Cercle will open in early 2011). The municipal library, complete with mod-ern mediathèque, opened last year on the ground floor and has already been a success with visitors using its modern facilities and attending readings by local authors. The so-called “Bulle”, a bubble design inside the building that houses the second floor auditorium, is a stand-out piece of architec-ture by BENG. It is illuminated after dark and lends the new Cité a totally contemporary atmos-phere. “The rue Genistre is called the Lantergaass (lantern alley) in Luxembourgish, but it is narrow and quite dark, so this really stands out,” says Anouk.

ConFerenCe CentreThe auditorium can seat up to 142 people and

has been used since early October for a series of conferences by both the Amis de l’opéra and the science section of the Institut Grand-Ducal, as well as for miscellaneous lectures. Across the alleyway, in the Cercle, five smaller rooms for between six and 40 guests will also be installed, providing a real conference centre for small and mid-size events. “It is ideal for conferences after work, so that people stay in the city centre,” says Anouk. “There are not that many conference rooms available in the heart of the city.” The auditorium will also host concerts, organised together with the Luxembourg City Tourist Office, including the relaunch of the Concerts de midi series once hosted in the Villa Vauban. “The Cercle-Cité should be a meeting point for everyone, not just resi-

dents but also those who work in the city and visi-tors. The programme should be varied,” Anouk explains. On the first floor, experienced restau-rateurs Steve Darné, Jean-Claude Kolbach and Olivier de Bruyn (from Ikki in Clausen) will open Aka Cité, a modern fusion restaurant incorporating Luxembourg’s first conveyer belt sushi bar.

The Cité is not an “établissement public”, as alder-woman in charge of culture Lydie Polfer points out. Rather it remains strictly under the control of the Ville de Luxembourg. “We must market the venue in a double sense,” says Mme Polfer. “On the one hand it is open to ‘amateurs’, but on the other hand we want the Cité to gain a reputation for quality culture. The aim is that it should be part of the re-animation of the heart of the city.” City mayor Paul Helminger says it should be seen as complementary to existing cultural venues. “But it should provide people with a taste of Luxembourg city centre as something other than just a place to work,” he adds. Q

Page 8: City Magazine Luxembourg December 2009

08

e n octobre 1994, ICOMOS (Conseil International des Monuments et des Sites) a remis un rapport sur la signi- fication historique et culturelle des quartiers anciens

et de la forteresse de la capitale. Les experts d’ICOMOS, organisation non gouvernementale internationale reconnue « se consacrant à la conservation des monuments et sites his-toriques internationaux », ont non seulement étudié l’état de préservation des sites, mais également recherché leur statut légal, leur gestion et leur authenticité.

Selon le rapport ICOMOS, le profil et le caractère de Luxembourg avaient été « influencés, voire imprégnés par le passé militaire », et l’héritage architectural local « illustre une période significative pour la ville et le pays : celle de la loi étrangère ». En effet, selon les experts, fortifications et quar-tiers anciens locaux étaient un « exemple remarquable » d’une ville européenne fortifiée illustrant une longue période d’his-toire occidentale. On a également noté la signification cultu-relle du site, admiré par des géants de l’art tels Victor Hugo, Goethe et J.M.W. Turner.

La recommandation émise au Comité du patrimoine mon-dial de l’UNESCO d’inscrire Luxembourg sur la Liste du patrimoine mondial tient toujours 15 ans plus tard. « Les prin-cipaux vestiges de ses fortifications et quartiers anciens impres-sionnants sont préservés dans un cadre naturel exceptionnel. »

Ainsi, pendant la 18e réunion du Comité du patrimoine mondial en décembre 1994 à Phuket (Thaïlande), on a offi-ciellement ajouté les fortifications et quartiers anciens de Luxembourg à cette liste ; une annonce saluée par les Luxem-bourgeois et les milliers de touristes se rendant annuellement en masse sur le site du patrimoine mondial. Depuis, le Luxem-bourg City Tourist Office a inauguré, en partenariat avec la Ville, plusieurs sentiers touristiques autour du site ; les visi-teurs peuvent ainsi s’imprégner de cette histoire locale fasci-nante en profitant d’étonnantes vues. Q

i t was in October 1994 that ICOMOS (International Council on Monuments and Sites) delivered a report on the historical and cultural significance of the old quarters

and fortress of the capital city. A respected international non-governmental organisation of professionals, “dedicated to the conservation of the world’s historic monuments and sites”, ICO-MOS experts not only examined the state of preservation of the site, but also researched its legal status, management and authenticity.

Having established that Luxembourg’s outline and character have been “influenced, even permeated, by the military past”, the ICOMOS report said that the city’s architectural heritage “illustrates a period that is significant for the city and the country, that of foreign rule.” Indeed, the experts reported that the forti-fications and old quarters of the city were an “outstanding example” of a European fortified town which illustrates a long period of western history. In addition, they also noted the cul-tural significance of the site which had been admired by such giants of the arts as Victor Hugo, Goethe and J.M.W. Turner.

The citation delivered to UNESCO’s World Heritage Com-mittee, recommending Luxembourg be inscribed on the World Heritage List still holds true some 15 years later. “It preserves major remains of its impressive fortifications and its old quarters, in an exceptional natural setting.”

Thus it was that at the 18th session of the World Heritage Committee, meeting in Phuket, Thailand in December 1994, Luxembourg’s old quarters and fortifications were officially listed as a UNESCO World Heritage Site. The announcement was welcomed in Luxembourg, and by the thousands of tour-ists who flock to view the World Heritage Site every year. The Luxembourg City Tourist Office, working together with the Ville de Luxembourg has since inaugurated a number of tourist trails around the site, which allow visitors to see some stunning views while they take in the city’s fascinating history. Q

en dÉcembre 1994, le comitÉ dU patrimoine mondial de l’Unesco accepte d’ajoUter À sa liste les qUartiers anciens et fortifications de la ville de lUxemboUrg.in deCember 1994 unesCo’s world heritage Committee approved a reCommendation to add the City of luxembourg’s old quarters and fortifiCations to its list.

NdunCan roberts OlCto & ont

1. la corniche et ses vieux quartiers à l’arrière-plan.

the “Corniche” with the old quarters in the background.

2. réflexions historiques au grund.historical reflections in the grund.

3. la dent creuse – parmi les vieilles fortifications.the “hollow tooth” – part of the old fortifications.

1.

2.

3.

Histoire de la ville

site du patrimoine mondial de l’unesCo depuis 15 ans15 yearS aS a uneSco worlD heritage Site

Page 9: City Magazine Luxembourg December 2009

09

CitY memos 1/3

e n décembre, acrobates, jongleurs, clowns et magiciens de renommée internationale investissent la piste de l’Adventscircus. Aller au cirque avant les fêtes fait

désormais partie de la tradition de Noël au Luxembourg, mais le nouveau show du cirque Renz promet d’être le « spec-tacle de cirque du nouveau millénaire ».

Il respectera l’interdiction adoptée en 2006 par le collège échevinal de la Ville de Luxembourg d’avoir recours à des animaux sauvages. Le show consiste donc en numéros specta-culaires réalisés par des artistes « humains » et dont l’enchaî-nement n’est pas interrompu par un Monsieur Loyal. Musique et effets de lumière accompagnent les artistes.

L’Adventscircus luxembourgeois se produira au Glacis sous la tente du cirque Renz tous les jours du 3 au 20 décembre. Prix spécial familles le mardi.

a ward winning acrobats, jugglers, clowns and magicians take to the Ring at the Adventscircus during the first three weeks of December. A pre-Christmas circus has

become part of the festive season’s tradition in Luxembourg, but the new show by the Circus Renz troupe promises to be a “circus for the new millennium”.

The circus will be respecting the ban imposed on entertain-ment using wild animals by the Ville de Luxembourg’s college of aldermen in 2006. Instead, the show will comprise non-stop, high-energy human performances, without the traditional ring-master interrupting the flow. Modern music and light shows will accompany the performers.

Luxemburger Adventscircus is in the Circus Renz tent on the Glacis, daily from 3 to 20 December. Special family rates apply on Tuesdays.

www.luxembourgticket.lu

l’adventscircUs installe son grand chapiteaU aU glacis poUr la qUatrième fois.for the fourth time the adventsCirCus will set up its big top on the glaCis.

NdunCan roberts OCirque renz

Divertissement familial

le Cirque renz et la magie de l’aventcircuS renz DeliVerS aDVent magic

sapin de la Croix-rougeles 5 et 6 décembre, le sapin de la croix-rouge se dressera dans la grand-rue pour recueillir des dons destinés aux enfants défavori-sés du luxembourg. les souhaits de noël des enfants seront suspen-dus dans l’arbre et les passants pourront faire un don équivalent au prix d’achat du cadeau souhaité par l’enfant ou acheter ce cadeau et en faire don directement.reD croSS wiSh treeon 5 and 6 december the red Cross Christmas tree will be stationed on the grand rue to collect for disadvantaged children in luxembourg. Christmas gift wishes from the children are posted on the tree, and passers-by can either donate a sum equivalent to the pur-chase price of a child’s wish, or buy the gift and donate that directly.www.croix-rouge.lu

moonlight shoppingles magasins du centre-ville resteront ouverts jusqu’à 21h le vendredi 4 décembre, permettant ainsi quelques achats au clair de lune avant la saint-nicolas. le marché de noël de la place d’armes restera lui aussi ouvert jusqu’à 21h, les promeneurs profitant de la fin de soirée pourront donc s’impré-gner de l’atmosphère festive.moonlight ShoPPingshops in the city centre will stay open until 9 p.m. on friday 4 december, just in time for some moonlight shopping before the celebration of st. nicholas’s day on 6 december. the Christmas market on the place d’armes will also open until 9 p.m. so that late-night shoppers can soak up the festive atmosphere.www.cityshopping.luPh

oto:

Étie

nne

Del

orm

e (a

rchi

ves)

Page 10: City Magazine Luxembourg December 2009

10

spike’s city magazine luxembourg www.citymag.lu

Phot

o: im

edia

r unners who have enjoyed the superb atmo- sphere at the annual ING Europe-Mara- thon Luxembourg will be delighted that

an agreement has been reached that the 2010 race will start and finish at Luxexpo.

There was, in fact, little doubt that the mara-thon would take place in 2010. But following a very public dispute between the hosts of the start and finish of the first four races, d’Coque, and the company charged with organising the event, step-by-step, it was made clear earlier this autumn that the national sports and leisure cen-tre would no longer be involved. Alternative venues were suggested for the race start and fin-ish, including the Glacis car park, but the agree-ment with the exhibition centre on the Kirchberg will suit all parties. Some 8,000 athletes will now be guaranteed a warm welcome in Luxembourg on 15 May 2010. Q

l es coureurs appréciant l’excellente ambiance de l’ING Europe-Marathon Luxembourg annuel seront soulagés d’apprendre qu’il

aura bien lieu l’an prochain. La Ville de Luxem-bourg, ING Luxembourg, la Fédération Luxem-bourgeoise d’Athlé tisme (FLA) et le CAL SPORA sont parvenus à un accord : le marathon débutera et finira désormais à Luxexpo, au Kirchberg. Il y avait peu de doutes concernant la tenue du mara-thon 2010 mais, suite à un différend très média-tisé entre d’Coque, lieu de départ et d’arrivée des quatre premières éditions, et l’organisateur de la course, step-by-step, on a appris cet automne que le centre national de sports et de loisirs ne parti-ciperait plus à l’événement. D’autres sites ont été proposés pour le départ et l’arrivée de la course, mais l’accord avec Luxexpo semble satisfaire l’ensemble des parties. Les quelque 8.000 athlètes pourront donc compter sur un accueil chaleureux à Luxembourg le 15 mai 2010. Q

www.ing-europe-marathon.lu

the 5th ing eUrope-marathon lUxemboUrg will now start and finish at lUxexpo. le 5e ing europe-marathon luxembourg débutera et finira désormais À luxexpo.

NdunCan roberts OluC deflorenne (arChives)

Résidence destinée aux seniors

konviktsgaart : nouveau site webnew image anD webSite for konViktSgaart

Sports

marathon Finds new venue le marathon Déménage

runners enjoying the 2008 city marathon.Coureurs participant au marathon du luxembourg 2008.

la résidence grande-duchesse joséphine-charlotte (Konvikstgaart) s’est dotée d’une nouvelle image et d’un nouveau site internet. destiné aux résidents, à leurs familles mais

aussi aux futurs résidents, le site propose une visite virtuelle de la maison de retraite et bien d’autres

choses encore : on peut même s’inscrire en ligne.

the résidence grande-duchesse joséphine-Charlotte (konvikstgaart),

has a new corporate image as well as a new website. aimed at residents and their

families, as well as future residents, the website incorporates a virtual visit of the residential home for the elderly and

much more besides – it even includes on-line registration.

Page 11: City Magazine Luxembourg December 2009

11

www.citymag.lu spike’s city magazine luxembourg

En décembre, à l’approche des fêtes, le com-plexe des Rives de Clausen est de plus en plus fré-quenté. Nous rappelons aux visiteurs se rendant dans les bars et restaurants de Clausen le week-end qu’en plus de la navette en provenance du Glacis, le complexe est également desservi par le City Night Bus CN1 qui circule toutes les 15 minutes entre Clausen et le P&R Bouillon (avec un arrêt à Hamilius et à la gare) et Neudorf-Cents. Q

As the party season hots up, the Rives de Clausen complex will become a more and more popular venue in December. Weekend visitors to its bars and restaurants are reminded that in addition to the Rives de Clausen navette operating to and from the Glacis, the City Night Bus no.1 also serves Clausen. CN1 runs every 15 minutes between Clausen and the P&R Bouillon (via Hamilius and the railway station) and Neudorf-Cents. Q

Vie nocturne

le CitY night bus à Clausencity night buS alSo SerVeS clauSen

ouvertures dominiCalesÀ l’approche de la saint-nicolas et des fêtes de noël, les magasins de la ville resteront ouverts les dimanches 29 novembre, 6, 13 et 20 décembre. les magasins seront ouverts de 14h à 18h et les visi-teurs pourront également profiter du programme annuel qui propose des concerts gratuits sur le marché de noël de la place d’armes pen-dant ces quatre après-midi.SunDay oPeningSin the build up to st. nicholas’s day and the Christmas eve celebrations, shops in the city will open on sundays the 29th november, 6th, 13th and 20th december. the shops open from 2 p.m. to 6 p.m. and visitors to the city can also enjoy a programme of free seasonal music at the Christmas market on the place d’armes on all four afternoons.www.cityshopping.lu

Calendrier alstad le comité alstad publie un calen-drier 2010 comportant 12 photo-graphies en couleur de la vieille ville par carlo didier, dont les pho-tos en noir et blanc étaient expo-sées au Konschthaus beim engel en 2008. ce calendrier est vendu au prix de 18 euros et peut être commandé en effectuant un vire-ment bancaire sur l’un des comptes du comité alstad.alStaD calenDarthe Comité alstad has published a calendar for 2010 featuring 12 colour photographs of the old town taken by Carlo didier, who had an exhibition of his black and white photos at the konschthaus beim engel in 2008. the calendar costs 18 euros and can be ordered by making a transfer to one of the Comité alstad accounts.www.comitealstad.lu

marChé dominiCalÉvénement incontournable du troisième dimanche du mois, le prochain glacismaart aura lieu le 20 décembre de 10h à 17h. les différents étals proposent fruits et légumes, fleurs, poulets rôtis, bric-à-brac et vêtements. Un programme d’animations est prévu pour les enfants. SunDay marketnow a well-established event on the third sunday of every month, the next glacismaart takes place on 20 decem-ber from 10 a.m. to 5 p.m. market stalls sell fruit and vegetables, flowers, roast chickens, bric-a-brac and clothes, and a programme of events are provided for children. www.vdl.lu

CitY memos 2/3

le city night bus dessert l’arrêt clausener bréck toutes les 15 minutes après 22h30 le week-end. City night bus serves the Clausener bréck every 15 minutes after 10.30 p.m. at the weekends.

Phot

o: C

omité

Als

tad

NdunCan roberts Oolivier minaire

b ien qu’ils aient davantage en commun que le fait d’être des pôles d’excellence réputés dans le domaine de la finance, les relations formelles entre le Luxembourg et

la Suisse remontent à 700 ans. C’est en 1309 qu’Henri VII, comte de Luxembourg, accorde « l’immédiateté impériale » aux trois premiers cantons suisses d’Uri, de Schwyz et de Nidwald, les autorisant donc à s’adresser directement à lui pour toute question juridique, sans devoir passer par leurs occupants précédents, les Habsbourg. Comme le dit Philippe Guex, ambassadeur de Suisse au Luxembourg, « ce fut le pre-mier succès diplomatique de la jeune confédération suisse ». Pour fêter cet anniversaire, une conférence sera organisée le 3 décembre par l’historien Georges Andrey au MNHA, avec un concert de l’ensemble médiéval Tempus Est Iocundum. Q

w hile they today share more than being renowned centres of excellence for the financial services industry, formal relations between Luxembourg and Switzer-

land date back 700 years. It was in 1309 that Henri VII, Count of Luxembourg, granted “imperial immediacy” to the first three Swiss cantons of Uri, Schwyz and Nidwalden. This gave them the right to address him directly in legal matters, instead of having to go through their previous Habsburg occupiers. Indeed, as Switzerland’s ambassador to Luxembourg, Philippe Guex puts it, “this was the first diplomatic success of the young Swiss confederation.”

To mark the anniversary, a conference is being held by histo-rian Georges Andrey at the Musée national d’histoire et d’art on 3 December, with music provided by medieval ensemble Tempus Est Iocundum. Q

il y a 700 ans, l’empereUer henri vii octroyait Une charte À la jeUne confÉdÉration sUisse.some 700 years ago, emperor henry vii granted a Charter to the young swiss federation.

NdunCan roberts OstaatsarChive sChwyz, bundesbriefmuseum sChweiz

Diplomatie

sept sièCles de relations entre la suisse et le luxembourgSeVen centurieS of SwiSS-luxembourg relationS

Page 12: City Magazine Luxembourg December 2009

12

spike’s city magazine luxembourg www.citymag.lu

14, 18, 20

politique

S’investir pleinement

P our paraphraser le grand William Shakespeare, si cer- tains sont nés pour la politi-

que, d’autres la voient s’imposer à eux. Patrick Goldschmidt admet volontiers appartenir à la seconde catégorie. « Je ne suis pas quelqu’un qui a besoin de se mettre en avant, explique-t-il. Je reconnais que je ne suis pas un politique né, comme Lydie Polfer ou Xavier Bettel. Rester en retrait me convient tant que je peux m’investir pleinement pour la popu-lation. » En effet, Patrick Goldsch-midt s’attache véritablement à aider ceux qui pourraient craindre de faire appel aux autorités locales.

Élu conseiller en octobre suite au départ de Simone Beissel, entrée au collège échevinal en remplace-ment d’Anne Brasseur, retirée de la politique locale, son premier discours a été l’occasion de définir ses sujets de préoccupation majeurs, dont les finances de la Ville, ce qui n’a rien d’étonnant pour un comp-table et conseiller fiscal de forma-tion. « C’est un défi majeur, précise- t-il. D’autant que les frais de personnel représentent 60 % du budget. » Il souhaite en effet un débat ouvert et sincère sur les conditions d’emploi des futurs fonctionnaires munici-paux. Il s’intéresse aussi à la mobilité et à l’accessibilité urbaines, ses parents ayant longtemps été commer çants en centre-ville. Ainsi, s’il soutient les mesures visant à promouvoir des moyens de transport comme le vélo (il est lui-même un cycliste acharné) ou le bus, il ne veut pas que cela se fasse au détriment de la voiture individuelle.

Né en 1970, Patrick Goldschmidt est un vrai enfant de la ville : d’abord élève à l’école primaire de la rue de la Congré-gation, puis de l’Athénée. Il passe un an à l’Université du Luxembourg avant de traverser la frontière pour étudier l’économie à Strasbourg. De retour au Luxembourg après ses études, il travaille pour le cabinet d’audit KPMG puis pour les Ciments Luxembourgeois pendant deux ans avant de retourner chez KPMG Tax afin de parfaire son expérience dans ce domaine. Mais il y a quatre ans, son désir d’indépen-dance le conduit à créer sa propre entreprise, Goldschmidt & Associates.

Ce chef d’entreprise très occupé est également trésorier de l’International Percussion Competition Luxembourg, de Naledi asbl, qui aide les couples luxembourgeois à adopter des enfants sud-africains, mais aussi pour la communauté juive locale. Il siège également au conseil d’administration du club de basket-ball de la ville, le Racing. Il a pratiqué le foot-ball et vient de courir trois marathons. Mais une blessure au tendon d’Achille pourrait compromettre sa participation à l’édition de l’an prochain. Il se dit pourtant très heureux quand il trouve le temps de courir et de décompresser pen-dant une heure. « Cela me fait un bien fou. Il va seulement fal-loir que mon entreprise embauche quelqu’un pour me permettre de consacrer plus de temps à mes loisirs », précise-t-il avec un sourire. Q

patricK goldschmidt, le membre le plUs rÉcent dU conseil mUnicipal, est heUreUx d’apporter sa contribUtion loin des projecteUrs.the newest member of the City CounCil, patriCk goldsChmidt is Content to Contribute out of the spotlight.

NdunCan roberts Ojulien beCker

T o paraphrase the great William Shakespeare, some are born to politics and some have politics

thrust upon them. Patrick Gold-schmidt is the first to admit he falls into the latter category. “I am not someone who needs to be in the front row,” he says. “I recognize that I am not a natural politician like Lydie Polfer or Xavier Bettel. I am happy to be in the background as long as I can be fully engaged for the people.” Indeed, he truly enjoys helping those who might have some trepidation about approaching the local authority.

Goldschmidt was sworn in as a councillor in October as part of the process that saw Simone Beissel move onto the College of Aldermen to replace Anne Brasseur, who has retired from local politics. His maiden speech to the council saw Goldschmidt reveal his areas of interest, which include, unsurpris-ingly for a qualified accountant and tax advisor, the city’s finances. “This will be a major challenge,” he says. “Especially as personnel costs make up 60% of the budget.” Indeed, Gold-schmidt would like to see an open and frank discussion about future city employees’ terms and condi-tions. He is also keen on mobility and accessibility in the city – his par-ents were long-term retailers in the

city centre. So, while he supports efforts to promote the bicycle (he is a keen cyclist) and the bus as means of transport, he does not want that to be at the expense of the private motor car.

Born in 1970, Goldschmidt is a real child of the city, having first attended the rue de la Congregation primary school and later the Athenée. He completed a year of local university course before heading across the border to study economics in Strasbourg. He returned to Luxembourg after his studies to work for KPMG audit, and, following a two-year sojourn at Ciments Luxembourgeois, returned to KPMG tax to gather experience in that field. But his desire to be independent led to him creating his own company, Goldschmidt & Associates, some four years ago.

As well as his own business interest, Goldschmidt serves as a treasurer to the International Percussion Competition Luxem-bourg and also Naledi asbl, which helps local couples adopt South African children, and for the local Jewish community. He also sits on the board of the city’s basketball club, Racing. He used to play football himself, and has recently run three marathons. But an Achilles injury may put participation in next year’s event in jeopardy. Nevertheless, Goldschmidt says he is very content when he can run and just switch off for an hour. “It makes me feel so much better. Now I just need to hire someone at the company so I can find more time for my hobbies,” he says with a smile. Q

« Rester en retrait me convient tant que je peux

m’investir pleinement pour la population. »

“I am happy to be in the background as long as I can be fully engaged for the people.”

patriCk goldsChmidt

Patrick Goldschmidt, conseiller municipal. City councillor.

the news maKers, decision taKers, scene shaKers...

each month we highlight the people worthy of recognition.

nouveaux déCisionnaires, agitateurs du moment... Chaque mois,

nous mettons en avant des personnes qui méritent d’être Connues.

Page 13: City Magazine Luxembourg December 2009

Vous déménagez bientôt?

Avez-vous pensé à faire un état des lieux de sortie, à réserver les trottoirs devant votre domicile, à disposer d’un monte-charge, à communiquer votre nouvelle adresse?

LEO votre fournisseur en énergie a listé les conseils pratiques les plus importants pour faciliter votre déménagement.

Check-list déménagement disponible gratuitement

sur www.leoenergy.lu, au 26 39 48 48 ou chez LEO

9, boulevard Roosevelt à Luxembourg-Ville

LEO_AD_Conseils_Demenagement_300x430.indd 1 11/16/09 3:16 PM

Page 14: City Magazine Luxembourg December 2009

14

spike’s city magazine luxembourg www.citymag.lu

1218, 20

santé

Investir dans la vie

P sychologue de formation puis journaliste durant trois ans avant de trouver sa voie, Henri

Goedertz travaille pour l’Aidsbe-rodung depuis plus de 22 ans. Suite à l’évolution des traitements et des comportements en matière de sida, son rôle a bien changé. « Je dirais qu’il est plus facile aujourd’hui qu’il y a 20 ans, quand nous allions à l’hô-pital rendre visite à de jeunes mala-des mourant du sida dans des conditions très difficiles. Notre rôle consistait à soutenir les malades, les mourants et leurs proches. Aujour-d’hui, un plus grand nombre de gens vivent avec le VIH, mais pas avec le sida, nous avons donc affaire à des gens qui souffrent d’une infection chronique et doivent vivre avec ça toute leur vie. Aujourd’hui, notre travail consiste donc plutôt à investir dans la vie. »

Des statistiques récentes indiquent une augmentation annuelle constante du nombre de nouvelles contamina-tions par le VIH au Luxembourg, phénomène observé dans toute l’Eu-rope. Même si, comme le dit le slo-gan, « every day is World Aids Day », Henri Goedertz et son équipe appré-cient l’attention que le 1er décembre apporte à ce problème. Au Luxem-bourg, la journée sera marquée par le lancement d’un livre de photos prises sur le tournage du film House of Boys de Jean-Claude Schlim, qui milite lui aussi pour cette cause. Ces photos sont exposées actuellement à la boutique Boo, The Shop Around the Corner (voir City Agenda page 28). « La Journée mon-diale du sida est une opportunité majeure. Quand on vous offre une telle chance, quelle que soit son importance, il faut la saisir et faire passer le message », ajoute Henri Goedertz.

Selon lui, l’augmentation des nouvelles infections n’a pas de cause unique. Elle s’expliquerait en partie par l’existence de traitements antirétroviraux efficaces, les images de mala-des mourant du sida n’étant donc plus présentes dans l’ima-ginaire du public. « C’est désormais une maladie que l’on cache davantage. »

Le public n’est pas non plus conscient de ce qu’endurent les patients sous traitement antirétroviral. « Vous devez pren-dre des médicaments tous les jours pendant toute votre vie. Et comme il s’agit d’une épidémie que l’on cache, la séropositivité est encore marquée par une stigmatisation sociale. » Les mili-tants sont confrontés à une autre difficulté : l’attitude qui consiste à penser que le sida touche seulement « les autres ». Il en a toujours été ainsi, explique Henri Goedertz. « On nommait la syphilis le mal français, le mal anglais ou le mal espagnol. Dans les années 80 et 90, on disait que c’était les homosexuels et les toxicomanes qui attrapaient le sida, mainte-nant ce sont les Africains ou d’autres étrangers. »

Ainsi, malgré les efforts des militants comme l’Aids-berodung et bien que l’information atteigne incontestable-ment sa cible, le grand public semble avoir adopté ce qu’Henri Goedertz appelle « une approche plus détendue » du sexe sans risque. « L’information est là, mais c’est le comportement des gens qui ne suit pas. » Q

la joUrnÉe mondiale dU sida est fixÉe aU 1er dÉcembre mais poUr henri goedertz et l’ÉqUipe de l’aidsberodUng, faire face aUx problèmes liÉs aU sida est Un dÉfi qUotidien.world aids day is Celebrated on 1st deCember, but for henri goedertz and the aidsberodung team dealing with the problems of hiv is a daily Challenge.

NdunCan roberts Ojulien beCker

A trained psychologist who spent three years as a jour- nalist before finding his

calling, Henri Goedertz has been working for Aidsberodung for over 22 years. His job has changed as treatments and attitudes towards AIDS have changed. “I would say the actual job is easier now than 20 years ago, when we were visiting young peo-ple in hospital who were dying of AIDS in very difficult conditions. Our job was supporting the sick and dying and those left behind. Now more people are living with HIV but not with AIDS, so we are dealing with people who have a chronic infection and who have to deal with that for their whole life. So the job is now more about life investment.”

Recent statistics indicate a steady rise in the number of new HIV infec-tions every year in Luxembourg – a pattern that is being mirrored through-out Europe. So although a slogan pro-claims that “every day is World Aids Day”, Goedertz and his team appre-ciate the attention the 1st December brings to the problem. In Luxem-bourg the day will be marked with the launch of a book of still photo-graphs from fellow campaigner Jean-Claude Schlim’s film House of Boys – an exhibition of which is currently on show at Boo, The Shop Around the Corner (see City Agenda page

28). “World Aids Day provides an important window of opportu-nity. And if you get a window, no matter how small, you have to open it and shout,” he says.

Goedertz thinks that no single reason can explain the phe-nomenon of the rise in new infections. Partly it may be due to the availability of good retroviral treatment, which means images of people dying of AIDS are no longer in the public eye. “It is now a more hidden illness.” On the other hand, the public is unaware of what is required of patients undergoing retroviral treatment. “You have to take medication every day for your whole life. And because it is a hidden epidemic, there is a social stigma attached to being HIV positive.” Another problem facing cam-paigners is the attitude that AIDS is something that will only affect “the others”. It was always thus, says Goedertz. “With syphilis it was the ‘French disease’ or the ‘English disease’ or the ‘Spanish disease’. In the 80s and 90s it was the gays and drug users who caught AIDS, now it is the Africans or other foreigners.”

So despite the efforts of campaigners such as Aidsberodung, and despite the indisputable fact that information is reaching its target audience, people seem to have adopted what Goedertz calls “a more relaxed approach” towards safe sex. “The information is there, but the behaviour is missing.” Q

« L’information est là, mais c’est le comportement

des gens qui ne suit pas. »“The information is there,

but the behaviour is missing.”

henri goedertz

Henri Goedertz, directeur de l’Aidsberodung. Director Aidsberodung.

Page 15: City Magazine Luxembourg December 2009

15

www.citymag.lu spike’s city magazine luxembourg

Le bureau luxembourgeois m3 architectes a reçu une importante récompense pour sa conception du Centre national de rééducation fonctionnelle et de réadaptation (Rehazenter). Le bâtiment a rem-porté un Prix spécial lors de l’édition 2009 des prix d’architecture décernés par l’Association interna-tionale des équipements de sport et de loisirs (IAKS), le Comité international olympique (CIO) et le Comité international paralympique (CIP). Q

Luxembourg’s m3 architectes has received a major accolade for its design of the Centre national de rééducation fonctionnelle et de réadaptation (the Rehazenter). The building won a Special Prize at the 2009 architecture awards presented by the International Association for Sports and Leisure Facilities (IAKS), the International Olym-pic Committee (IOC) and the International Par-alympic Committee (IPC). Q

Architecture

un prix pour le rehazenterPrize for rehazenter DeSign

quatre appartements thérapeutiquesla ville de luxembourg a signé une convention avec la ligue luxembourgeoise d’hygiène mentale (llhm), qui mettra quatre appartements ou studios à disposi-tion de patients réintégrant la société. ils devront avoir un emploi et payer un loyer. les logements sociaux de la ville comprennent actuellement 549 habitations. four theraPeutic aPartmentSthe ville de luxembourg has signed a convention with the ligue luxembour-geoise d’hygiène mentale (llhm) that will make available four apartments or studios to patients who are reinte-grating into society. the patients must be in employment and will pay rent on the apartments. the city’s social housing pool currently comprises some 549 residential units.

nouvelle vélo-route pour gasperiChon a inauguré en novembre une nouvelle piste cyclable reliant gasperich à la gare et la ville-haute. cette piste de 3,2 km est raccordée à d’autres sentiers cycla-bles à chaque extrémité ; le réseau de la ville compte ainsi environ 132 km d’itinéraires cyclables au total. trois nouvelles vélo-routes reliant merl, hollerich et le grund seront prêtes en 2010. new cycle Path for gaSPericha new cycle path connecting gasperich with the city railway station and the upper city was inaugurated in novem-ber. the 3.2km path connects with other cycle routes at both ends and brings the total distance of cycle paths in the ville de luxembourg to around 132km. three more cycle paths, connecting merl, hollerich and the grund will be com-pleted in 2010.

welCome to mupp à l’usinala boutique de designers Usina accueillera jusqu’au 13 décembre une première mondiale : le premier welcome to mupp pop-up shop au monde. la marque de sacs à main et accessoires parisienne est célèbre pour ses modèles avant-gardistes, minimalistes et souvent colorés, fabriqués uniquement avec des cuirs d’agneau et de veau ultra souples de qualité supérieure. welcome to muPP at uSinadesigner store usina is celebrating a world premiere. until 13 december it is the location for the world’s first welcome to mupp pop-up shop. the paris-based handbag and accessories label is known for its cutting edge, minimalist, often colourful designs and its use of high quality, super-soft calf and lamb skins.I 8, av. de la porte neuve (Centre) G 27 61 66 50 J www.usina.lu

CitY memos 3/3

le rehazenter du Kirchberg récompensé par un prix.the award-winning rehazenter on the kirchberg.

Phot

o: Ju

lien

Beck

er

NdunCan roberts Odavid laurent / wide

l e nombre de personnes demandant la natio- nalité luxembourgeoise a augmenté de façon spectaculaire depuis l’adoption de la loi sur

la double nationalité. La Ville de Luxembourg a organisé une réception au Grand Théâtre pour quelque 567 résidents ayant obtenu la natio-nalité luxembourgeoise. Ils ont été accueillis par l’échevin Xavier Bettel, qui les a remerciés d’avoir fait cette démarche. « Cela prouve que vous vous sentez bien au Luxembourg », a-t-il ajouté. En tout, 964 résidents de la capitale ont à ce jour demandé la nationalité, la majorité étant de nationalité portugaise, serbe, monténégrine, bosniaque et allemande. Q

t he number of people applying for Luxem- bourg nationality has increased dramatically since dual nationality legislation was passed.

At the Grand Théâtre, the Ville de Luxembourg held a reception for some of the 567 residents of the city who have now taken on Luxembourg citizenship. They were welcomed by alderman Xavier Bettel, who thanked them for taking that step. “It is proof that you feel good in Luxem-bourg,” he said. A total of 964 residents from the capital city have so far applied for citizenship, with the majority coming from the Portuguese, Serbian, Montenegrin, Bosnian and German com-munities. Q

la ville de lUxemboUrg organise Une rÉception poUr les rÉsidents ayant acqUis la nationalitÉ lUxemboUrgeoise.the ville de luxembourg held a reCeption for residents who have taken on luxembourg nationality.

NdunCan roberts Ojulien beCker

Population

bienvenue aux nouveaux CitoYens luxembourgeoiscity welcomeS new luxembourg citizenS

Page 16: City Magazine Luxembourg December 2009

16

spike’s city magazine luxembourg www.citymag.lu

each neighboUrhood in the capital city is UniqUe. who better to asK than the people who live and worK there for advice on what to do and see in cents.Chaque quartier de la Capitale est unique. et qui est mieux À même de nous fournir de bons Conseils sur Ce qu’il y a À voir et À faire À Cents que les gens qui y vivent ou y travaillent ?

NdunCan roberts Umonopolka

Neighbourhood watch

3 P

Café Beim Zeutzius71, r. de Trèves, Tél. : 26 43 00 31 Avec sa vraie ambiance de bistro de quartier, le Zeutzius est parfait pour se détendre et prendre un verre en terrasse en été ou à l’intérieur, tout aussi confortable, lors des froides et sombres soirées d’hiver. On y sert une bonne cuisine bien franche (la tartiflette est chaudement recommandée) et on peut y dégus­ter la nouvelle bière Clausel et la bière non filtrée Gezwickelte.The Zeutzius has a real local bistro ambience – a great place to relax and enjoy a drink on the terrace in summer and equally comfortable inside on dark cold nights. Good, honest food is also served – the Tartiflette is recommended – and you can get the new Clausel beer and the Gezwickelte unfiltered brew.Recommandé par Marc Folmer

1 AProxy Delhaize1, allée du Carmel, Tél. : 26 09 05-1, www.delhaize.luSitué dans le nouveau lotissement, le Proxy Delhaize fait certes partie d’une chaîne de supermarchés mais ressemble davantage à un magasin de quartier. Le personnel est sympa­thique et les clients réguliers sont vite reconnus. On y trouve un bon choix d’aliments biologiques et il est ouvert le dimanche matin !It may be part of a supermarket chain, but the Proxy Delhaize in the new housing estate feels very much like a local store. The staff are friendly and regular customers are soon recognised. There is a decent selec-tion of organic foods and it is open on a Sunday morning!Recommendé par Caroline Kraus

2 PRoud Haus71, r. de Trèves, Tél. : 43 76 14Une bonne solution pour le « Centser » qui ne veut pas s’aventurer en ville mais souhaite faire un bon repas. Le double cordon bleu est notamment à recommander. Le personnel est aussi très serviable et sait s’adapter en proposant d’excellents menus pour enfants.A good alternative for “Centser” who don’t want to venture into town and still have a decent dinner – the double cordon bleu is especially recommended. The staff are also very obliging and flexible in suggesting good dishes for children.Recommandé par Richard Schmid

6

8

7

4

2

3

4 P

Brasserie du Cents8, r. Cents, Tél. : 43 54 07 Situé non loin de la gare, le lieu pourrait être l’exemple type de la brasserie de quartier sans intérêt s’il n’y avait un détail : l’excellent steak de cheval que l’on y sert. Ce plat n’est certes pas du goût de tout le monde (même si la plupart de ceux qui ne l’aiment pas n’y ont jamais goûté), mais il est merveilleu­sement préparé et servi avec une excellente sauce à l’ail.Just up the road from the railway station, this would be a typical, fairly non-descript local brasserie except for one thing – it serves an excellent steak de cheval. Horse steak may not be to everyone’s taste (though most people who don’t like it have never eaten it), but this is served beautifully cooked and with an excellent garlic sauce. Recommandé par Xavier Thillen

5 PLe Grimpereau140, r. Cents, Tél. : 43 67 87, www.legrimpereau.lu Atmosphère cosy et accueil chaleu­reux garantis dans ce restaurant qui propose une excellente cuisine française traditionnelle.A cosy atmosphere and warm wel-come are guaranteed, and the French, classic-style cuisine is very good. Recommendé par Simone Zeimes

6 A

Boucherie Maison Steffen152, r. de Trèves , Tél. : 39 96 50-1, www.maisonsteffen.lu La boucherie Steffen a vraiment apporté un plus au quartier ! On y trouve une viande d’excellente qualité ainsi que des plats à base de viande. C’est en ce moment la saison du gibier et Steffen est le lieu idéal pour acheter une portion de ragoût de sanglier délicieusement préparé.What a great addition to the neigh-bourhood Steffen has been. The butcher serves excellent quality meat and meat dishes – game is now in season and this is a great place to pick up a portion of exquisitely prepared wild boar stew.Recommandé par Eric Bredesen

Cents

Page 17: City Magazine Luxembourg December 2009

17

www.citymag.lu spike’s city magazine luxembourg

N

Hotcity Stations vel’oH!

K Lignes 13, 14 & CN1

B Bars L Travailleurs P Restaurants F De passage A Bonus C Résidents

share Your Favourite things

What is the best shop, restaurant, venue

or secret tip in your area? Send your proposal

to [email protected] (including your contact details).

Next neighbourhoods to be featured are Cessange

(deadline 3 December); Clausen (deadline

4 January); Dommeldange (deadline 4 February).

Quel est le meilleur magasin, restaurant, endroit

ou bon plan dans votre quartier ? Envoyez votre

proposition à [email protected] (ainsi que vos

coordonnées). Prochains quartiers à être épinglés :

Cessange (délai 3 décembre) ; Clausen (délai

4 janvier) ; Dommeldange (délai 4 février).

5

1

Philip F

Jochen L

Christian C

Mich C

Sandro C

James F

Gloria L

Vicky C

Alain F

Yolande C

Photographer Véronique Kolber was commissioned to capture the spirit and diversity of Cents in these portraits.La photographe Véronique Kolber a été choisie pour saisir l’esprit et la diversité de Cents dans ces portraits.

7 A

FC RM Hamm Benfica83, r. Tawioun, Tél. : 43 22 23, www.rmhb.luIssu de la fusion de plusieurs clubs de football locaux au cours des 100 dernières années, le FCR Rapid Mansfeldia Hamm Benfica vit actuel­lement une période de succès en tête de la ligue de football luxembour­geoise. Les matchs à domicile se jouent sur le terrain du Cents, et même si le niveau footballistique n’est pas toujours à la hauteur, l’atmosphère chaleureuse est garantie.After mergers between several city based clubs over the last 100 years, Rapid Mansfeldia Hamm Benfica is now enjoying a successful spell in the very top division of Luxembourg football. Home matches are played in Cents, and even if the standard of football is not always up to scratch a warm atmosphere is guaranteed.Recommandé par Tony Nelson

8 A

Boulangerie Amandine15, r. Robert Bruch, Tél. : 27 76 26 26Il est toujours utile de disposer d’une boulangerie au coin de la rue. Le décor n’a certes rien de très moderne, mais le pain y est bon et on y trouve de délicieuses pâtisseries et des bonbons.It’s useful to have a local bakers just around the corner. The décor may not be exactly modern, but they bake decent bread and some delicious patisserie and sweets.Recommandé par Charlotte Klein

Page 18: City Magazine Luxembourg December 2009

spike’s city magazine luxembourg www.citymag.lu

18

C’est en route vers Nicosie, où elle devait assis-ter à une réunion des capitales de l’Union euro-péenne, que Pascale Kauffman a appris qu’on l’avait élue Communication Manager of the year aux Luxembourg Marketing & Communications Awards. Heureusement, deux membres de son équipe, Simone Hornick et Gioia Bertemes, ont pu être présentes à la cérémonie pour recevoir son prix. « Il faut reconnaître qu’il s’agissait d’un effort collectif », déclare Pascale. Simone, Gioia et Astrid Agustsson, toutes trois diplômées en communication et issues de milieux profession-nels divers, apportent à Pascale ce qu’elle qualifie de « point de vue éclairé ». Le défi le plus impor-tant de l’équipe : informer résidents et visiteurs des avantages et de la qualité de vie que la ville peut offrir. « Nous travaillons en étroite collabo-ration avec le city manager en matière de stratégie et d’objectifs. La confiance de nos hommes politi-ques en la communication nous est précieuse », ajoute Pascale.

Pascale Kauffman was on her way to Nicosia for an EU meeting of capital cities when she learned that she had been awarded the title of Communi-cation Manager of the Year at the Luxem bourg Marketing & Communications Awards. Luckily two members of her team – Simone Hornick and Gioia Bertemes – were able to attend the cere-mony to collect her prize. “It is important to recog-nise that this was a team effort,” says Pascale. Simone and Gioia, alongside Astrid Agustsson, provide Pascale with what she calls “great perspec-tive” – they are all communications graduates and come from mixed professional backgrounds. The team’s main challenge is to inform residents and visitors of the advantages and quality of life the city has to offer. “We work closely with the city manager on strategy and objectives. And the city politicians also play their part by believing in com-munication,” says Pascale. www.vdl.lu

A prime location in the heart of the city is a dream for any restaurateur, but making opti-mum use of such a location is something few can boast. Steve Darné, alongside his partners Jean-Claude Kolbach and Olivier de Bruyn, will do just that with Aka Cité. The modern fusion res-taurant in the new Cité complex will be the first in Luxembourg to have a “sushi train” around its central bar. But not just any sushi train, this is state of the art technology from Switzerland involving glass and magnets. The free-standing tables are hydraulic, so they can be used for tra-ditional dining or buffets following conferences in the auditorium above. The huge glass front-age offers a view on to the place d’Armes. “We want to provide an after-work meeting place for the city,” says Darné. “It’s a very tranquil location but right in the centre.”

Tout restaurateur rêve de tenir un restaurant bien situé au cœur de la ville, mais rares sont ceux qui peuvent se vanter d’en tirer le meilleur parti. C’est pourtant le cas de Steve Darné et ses par-tenaires Jean-Claude Kolbach et Olivier de Bruyn avec Aka Cité. Ce restaurant de fusion moderne dans le nouveau complexe Cité sera le premier au Luxembourg à avoir un « sushi train » autour de son bar central, mais pas n’importe lequel : il s’agit d’une technologie de pointe suisse mêlant verre et aimants. Les tables autoportantes sont hydrauliques ; elles pourront donc servir pour les dîners ou les buffets clôturant les conférences qui ont lieu à l’étage dans l’auditorium. L’immense façade de verre donne sur la place d’Armes. « Nous voulons offrir à la ville un endroit de rencontre après le travail, déclare Steve Darné. C’est un lieu très calme, mais en plein centre. »www.aka.lu

Quand Arnaud Magnier et sa femme Edwige ont repris le restaurant Clairefontaine tenu par Tony Tintinger en 2001, ils ne savaient pas vraiment dans quoi ils s’embarquaient. « C’est comme si un étranger reprenait Paul Bocuse », dit-il pour souligner l’estime dont Tintinger et son établissement Clairefontaine jouissaient. Arnaud Magnier célèbre aujourd’hui le 25e anni-versaire de son restaurant avec un menu spécial à 100 euros tout compris. Le hasard a conduit les Magnier au Luxembourg. Ils cherchaient un projet après plusieurs années de réussite à Paris quand un ami leur a confié que Tintinger cher-chait un successeur. Ils auraient pu se retrouver n’importe où dans le monde mais le Luxem-bourg les appelait ; le couple se régale à l’idée de changer la vision traditionnelle de la grande cuisine. « Ce restaurant doit devenir un lieu accueillant pour un dîner décontracté. »

When Arnaud Magnier and his wife Edwige took over the restaurant Clairefontaine from Tony Tintinger in 2001 they had little idea what they were letting themselves in for. “I compare it to a foreigner taking over Bocuse,” he says of the esteem in which Tintinger and the institution that is the Clairefontaine were held. Magnier is now celebrating the restaurant’s 25th anniversary with a special menu – all inclusive for 100 euros. It was coincidence that brought the Magniers to Luxembourg. They had been looking for a project after several successful years in Paris, and a friend mentioned that Tintinger was looking for a suc-cessor. They could have ended up anywhere in the world, but Luxembourg was calling, and the cou-ple are clearly relishing the challenge of changing the common perception of fine dining. “We want to make this a relaxed and welcoming restaurant, dining should not be stressful.”www.restaurantclairefontaine.lu

The end of the Swedish presidency of the Euro-pean Union coincides neatly with one of the country’s most celebrated traditions, the candle-light Santa Lucia procession. “Santa Lucia is extremely important in Sweden,” says Swedish ambassador to Luxembourg Agneta Söderman. “It is celebrated everywhere, it is unavoidable.” This year those celebrations include Luxem-bourg, where the procession will take place on the place d’Armes, with Mrs. Söderman in charge of the organising committee. It is a celebration of light, because it falls on what used to be the longest night. The iconic image of the proces-sion of a girl with a candle on her head, leaving her hands free to carry food. “It always used to be the prettiest blond girl who was chosen, but now it is much more egalitarian,” says the ambas-sador. “I have seen it every year since I was born, but I am still quite moved by the procession.”

La fin de la présidence suédoise de l’Union européenne coïncide parfaitement avec l’une des traditions les plus populaires, la procession aux chandelles de Sainte-Lucie. « Sainte-Lucie est extrê-mement importante en Suède, déclare l’ambassa-drice Agneta Söderman. On la fête partout, c’est inévitable. » Cette année, ces célébrations incluent le Luxembourg ; la procession se déroulera sur la place d’Armes et Mme Söderman est chargée du comité d’organisation. C’est une fête de la lumière : elle a lieu le jour de la nuit la plus longue. La figure emblématique de cette procession est une jeune fille qui, avec une bougie sur la tête, a les mains libres pour porter de la nourriture. « Avant, on choisissait toujours la fille blonde la plus jolie ; maintenant, c’est beaucoup plus égalitaire, affirme l’ambassadrice. Je vois ce défilé chaque année depuis ma naissance, mais il m’émeut toujours autant. » www.swedenabroad.com

12, 14 20

CommuniCation

Reconnaissance

gastronomy

High tech

gastronomie

Décontraction

tradition

Illuminating

Pascale Kauffman, responsable des relations publiques, VdL

Arnaud Magnier, chef du restaurant Clairefontaine

Agneta Söderman, Swedish ambassador to Luxembourg

Steve Darné, co-owner Aka Cité

Phot

os: J

ulie

n Be

cker

Page 19: City Magazine Luxembourg December 2009

19

www.citymag.lu spike’s city magazine luxembourg

La plaque commémorant la remise, en 1920 et pour la deuxième fois en 1957, de la Médaille de la Reconnaissance Française à la Ville a été inau-gurée en octobre à l’Hôtel de Ville. La médaille récompensant les actes de bravoure et services exceptionnels rendus au nom de la France fut décernée à la Ville pour son rôle dans la Résis-tance durant les deux guerres mondiales. Q

A plaque was unveiled in October at the Hôtel de Ville to commemorate the awarding to the city of the Médaille de la Reconnaisance Française in 1920 and again in 1957. The medal is awarded in recognition of acts of bravery and exceptional service in the name of France, and was presented to the city for the role it played in the Resistance during both world wars. Q

Commémoration

Faits de résistanCereSiStance remembereD

nouveau look pour FrenChiele restaurant frenchie, rue notre-dame, accueille désormais un bar lounge très chic. le nouveau décor est à base de fauteuils « coque » aluminium, de papier peint métal x et de chandeliers scintillants. on y trouvera bientôt une cave à cigares et un bar à caviar. le restaurant a été entièrement redécoré avec des fauteuils et banquettes ligne roset. new look for frenchiefrenchie on the rue notre-dame has been refurbished with a chic lounge bar. the new décor includes aluminium coloured “egg“ chairs, metal x wall coverings and glitter chandeliers. a cigar humidor and caviar bar will follow. the restaurant is now adorned with new deco, chairs and banquettes from ligne roset.I 23-25, rue notre-dame (Centre). G 22 37 39

suite m située tout près de la place d’armes, au-dessus du bistro m, suite m est une nouvelle résidence où l’on peut louer de spacieux appartements à des prix très attractifs pour une courte ou longue période. les loca-taires bénéficient de tous les servi-ces associés à une résidence-hôtel haut de gamme, notamment un service de ménage et le transport depuis et vers l’aéroport. located right next to the place d’armes, above the bistro m, suite m is a new residence offering spacious short- or long-term apartments for rent at very attractive prices. tenants can expect all of the services associated with quality apartment hotels, including maid service and transport to and from the airport.I 11a, av. monterey (Centre) G 33 82 43 45

Camden shopcamden market was a mecca for the street-fashion conscious, and although it is now also a tourist attraction, its original spirit of up-to-date and vintage chic can now be found in luxembourg’s camden shop. described as the place where “second hand meets fashion” the compact store near the gare provides authentic london flair.Camden market était la mecque des adeptes de la mode urbaine ; aujourd’hui c’est une attraction touristi-que, mais on en retrouve l’esprit original (chic vintage remis au goût du jour) dans la boutique Camden shop. décrite comme le lieu où « le seconde-main rencontre la mode », cette boutique étriquée près de la gare dégage un parfum londonien authentique. I 61, av. de la liberté (gare) G 27 125 40-2

new in town

inauguration de la plaque. unveiling the plaque.

Phot

o: Ju

lien

Beck

er

NdunCan roberts Ojulien beCker

t he Toys for Tots programme is being coordinated this year by Julia Ravas and Beatriz Gentil. The charity, which was started by a US Marine Corps Reserve Major in

California in 1947, is supported in Luxembourg by the US Embassy, US Marines, TEAM Allied, the American Chamber of Commerce and a number of private company sponsors who host “wish trees”.

Donations totalling around 13,000 euros (the target for 2009) will buy some 500 toys from Cactus, which will lend its support by sorting and wrapping the gifts. They will then be delivered by the Marines shortly before St. Nicholas Day on 6 December. The recipients include children in Centres or Foyers d’Accueil, and in women’s shelters. Q

l es organisatrices de Toys for Tots sont cette année Juli Ravas et Beatriz Gentil. Le programme Toys for Tots, fondé en Californie en 1947 par un Major de réserve du Corps des

Marines des États-Unis, est soutenu au Luxembourg par l’am-bassade américaine, les Marines, TEAM Allied, la Chambre de Commerce américaine et plusieurs entreprises privées sponsors acceptant des « arbres à souhaits ».

Les 13.000 euros de dons (objectif pour 2009) permettront d’acheter quelque 500 jouets à Cactus, qui triera et emballera les cadeaux gratuitement. Peu avant la St-Nicolas le 6 décem-bre, les Marines les distribueront entre autres aux enfants pro-venant de centres, foyers d’accueil ou foyers pour femmes. Q

www.awcluxembourg.com

since 1996 the american women’s clUb lUxemboUrg (awcl) has organized an annUal drive to raise fUnds to bUy toys for disadvantaged children in lUxemboUrg every december. Chaque année depuis 1996, l’ameriCan women’s Club luxembourg (awCl) organise en déCembre une Campagne pour réColter des fonds afin d’aCheter des jouets pour les enfants défavorisés.

NdunCan roberts Odavid laurent / wide

Charity

toYs For tots provides seasonal CheertoyS for totS égaie la SaiSon

Page 20: City Magazine Luxembourg December 2009

20

spike’s city magazine luxembourg www.citymag.lu

12, 14, 18

film industry

Rewarding talent

F or Guy Daleiden the Lëtze- buerger Filmpräis, and the Journées du Film Luxembour-

geois that precede it, play an essen-tial role in highlighting the work done by the local industry. “We have to promote the industry not only abroad – at important film fes-tivals around Europe – but also here in Luxembourg,” says the director of Film Fund Luxembourg. “It is an initiative that tries to include the public by encouraging them to attend debates and premiers of films made in Luxembourg.”

Like the Luxembourg film indus-try, Guy’s real interest in films began in more humble circumstances and dates back to when he met Paul Lesch at the Athenée. “I was not as passionate as him, but the discussions we had really sparked my interest. We launched the Kolléisch Ciné Club at the school.” At university Guy lived next door to Claude Waringo (now a successful producer with samsa film). “I always say I spent more time in the cinema than in the classroom,” he says with a hint of nostalgia.

The prize ceremony is a chance for Guy to reflect on the develop-ment of the industry over the past two years. “This provides us with a real opportunity to debate about what kind of industry we have and what kind of industry we want for the future,” he says. For instance, many films made here do not necessarily tackle Luxembourg-specific subjects – a fact that has sparked debate about what exactly constitutes a “Luxembourg” film ever since the first Filmpräis in 2003. This year Jean-Claude Schlim’s House of Boys or Max Jacoby’s Dust, both nominated for the 2009 prize, are among those that deal with universal themes. “So it is important that the audience is informed that they are films made with Luxembourg creative and technical talent.”

On the other hand, the aim of the Filmpräis itself is to reward that talent. “The feedback we get from foreign produc-ers who come to Luxembourg to make a film is that we have a very professional and creative industry.” Indeed, Luxembourg technicians are now being recruited for prestigious interna-tional productions abroad. “That is a new development, and it shows that they are being employed for the quality of their work, not just because of their nationality.” Furthermore, the films nominated for the 2009 awards have also highlighted the emergence of young new directors in Luxembourg. “Unlike the older generation, the new directors have emerged into an existing industry with experienced technicians upon whom they can rely,” says Guy. Q

the biannUal lëtzebUerger filmpräis ceremony taKes place on 4 december at lUxexpo. for the president of the organising committee, it is a chance to reflect on recent developments in the local film indUstry.la Cérémonie bisannuelle du lëtzebuerger filmpräis se tiendra le 4 déCembre À luxexpo. pour le président du Comité organisateur, C’est l’oCCasion de réfléChir sur les réCentes évolutions de l’industrie Cinématographique loCale.

NdunCan roberts Ojulien beCker

P our Guy Daleiden, le Lëtze- buerger Filmpräis et les Jour- nées du Film Luxembourgeois

qui le précèdent jouent un rôle essen-tiel : mettre en avant le travail accom-pli par l’industrie cinématographique locale. « Nous devons promouvoir ce sec-teur non seulement à l’étranger – dans les grands festivals européens – mais aussi ici, au Luxembourg, explique le directeur du Film Fund Luxembourg. Avec cet événement, nous souhaitons faire participer le public en l’encoura-geant à se joindre aux débats et aux premières de films luxembourgeois. »

Comme le cinéma luxembour-geois, le véritable intérêt de Guy Daleiden pour cet art est né dans des circonstances plus modestes et remonte au jour où il rencontra Paul Lesch à l’Athénée. « Je n’étais pas aussi passionné que lui mais les discus-sions qu’on avait ont vraiment éveillé mon intérêt. On a lancé le Kolléisch Ciné Club à l’école. » À l’université, Guy Daleiden résidait non loin de Claude Waringo (aujourd’hui pro-ducteur à succès avec samsa film). « Je dis toujours que je passais plus de temps au cinéma qu’en cours », ajoute-t-il avec une pointe de nostalgie.

La cérémonie de remise des prix offre à Guy Daleiden l’occasion de réfléchir sur l’évolution du secteur au cours des deux dernières années.

« Cela nous donne une vraie opportunité de débattre de ce qu’est le secteur aujourd’hui et de ce que nous souhaiterions qu’il devienne à l’avenir », dit-il. Par exemple, nombre de films réali-sés localement ne traitent pas forcément de sujets spécifiques au Luxembourg, un fait qui suscite toujours le débat sur ce qu’est exactement un film « luxembourgeois » depuis le pre-mier Filmpräis de 2003. Cette année, House of Boys de Jean-Claude Schlim ou Dust de Max Jacoby, tous deux nominés pour le prix 2009, comptent parmi les films évoquant des thè-mes universels. « Il est donc important que le public sache que ces œuvres ont été réalisées grâce aux talents créatifs et techniques du Luxembourg. »

L’objectif du Filmpräis est justement de récompenser ces talents. « Les producteurs étrangers venus faire un film au Luxem-bourg nous disent que notre industrie cinématographique est très professionnelle et créative. » Les techniciens luxembourgeois sont en effet désormais recrutés pour de prestigieuses produc-tions internationales à l’étranger. « C’est un phénomène nou-veau qui montre qu’ils sont recrutés pour la qualité de leur travail et non en raison de leur nationalité. » Les films nominés pour les prix 2009 montrent également l’émergence de jeunes cinéas-tes luxembourgeois. « Contrairement à l’ancienne génération, ces nouveaux réalisateurs font leur apparition au sein d’un sec-teur déjà existant, disposant de techniciens expérimentés sur qui ils peuvent s’appuyer », explique Guy Daleiden. Q

“The feedback we get from foreign producers

is that we have a very professional and

creative industry.”« Les producteurs étrangers nous disent que notre industrie cinématographique

est très professionnelle et créative. »

guy daleiden

Guy Daleiden, director Film Fund Luxembourg. Directeur du Film Fund Luxembourg.

Page 21: City Magazine Luxembourg December 2009
Page 22: City Magazine Luxembourg December 2009

22

spike’s city magazine luxembourg www.citymag.lu

s peaking to Guy Mathias it soon becomes obvious that hairdressing is more than just a job, it is a calling. “I was fascinated

with hairdressing from a very early age, because it is creative and provides independence and can be practiced anywhere in the world,” says the amia-ble Luxembourger.

He started his apprenticeship in Luxembourg but also spent two years training in Paris – that is to say he would start his week in the French capital then return to Luxembourg for the end of the working week. He also studied in London and Germany and continues to place an empha-sis on training. “We have at least one session every month with a trainer who comes to the salon in Luxembourg, so we have a real continuous train-ing programme.”

individual personalitYFor the last eight years Mathias has also

worked with renowned visagiste Claude Juillard, again involving training for the whole team and his is the only salon in Luxembourg authorised to carry the Claude Juillard label. Around two-thirds of his team of 22 have been with Mathias since he first opened his own salon in 1999. They have all been trained in-house, which he says is the easiest way to get a team to function within his system.

Mathias says the success of the salon is down to the service and advice it provides. While keeping up with new fashion trends, the emphasis is clearly on the personality of each individual client. Indeed, the first point of contact for a new customer will be a chat around a coffee table with a member of the team. “The most important thing we can learn from a client is what they don’t want.”

natural lookCurrent trends are for a more relaxed and nat-

ural look that is easy to manage but is still pre-sentable. “People just don’t have the time these days. But creating something that looks simple is often the most difficult to achieve,” says Mathias. Everything from the cut to the colouring must work in harmony, especially for a clientele that includes VIPs and dignitaries, not just from the city but from all over Luxembourg and the bor-der region. “We want to offer customers some-thing they don’t get anywhere else.”

Mathias is also a two-time winner – in 2004 and 2008 – of the Global Salon Business Awards, the industry awards held in Los Angeles at which 77 finalists are honoured out of some 3,600 world-wide nominees. “All aspects of management as well as technical know-how are required to win such an award,” Mathias says. “These days it is no longer enough to be just a hairdresser. You have to be a real business manager, a leader of a team who can bring in new ideas and keep up with the times.” It has taken Mathias eleven years to build up what he calls “the basis” of success. “I have not yet reached my goal, but I am on the right road.” Q

consUmers really are spoiled for choice in lUxemboUrg city. this month oUr regUlar gUide to services and shops looKs at the city’s best hairdressers. les Consommateurs de la Capitale ont vraiment l’embarras du Choix. Ce mois-Ci, notre traditionnel guide des serviCes et CommerCes s’intéresse aux meilleurs Coiffeurs de la ville.

NdunCan roberts Oandrés lejona

Creative with haircréatiVité caPillaire

gUy mathias, guy mathias coiffeur visagiste

l orsque l’on discute avec Guy Mathias, on comprend vite que la coiffure est pour lui plus qu’une simple profession, c’est une

vocation. « Je suis fasciné par la coiffure depuis mon plus jeune âge, car c’est une activité créative qui offre l’indépendance et peut être pratiquée n’importe où dans le monde », explique ce sympathique Luxem-bourgeois. Son apprentissage a commencé à Luxembourg, mais il s’est également formé pen-dant deux ans à Paris, débutant la semaine dans la capitale française pour revenir à Luxembourg le week-end. Il a aussi étudié à Londres et en Alle-magne et continue à mettre l’accent sur la forma-tion. « Nous organisons au moins une session par mois avec un formateur qui vient dans notre salon à Luxembourg, nous disposons donc d’un véritable programme de formation continue. »

à ChaCun sa personnalitéCes huit dernières années, Guy Mathias a égale-

ment travaillé avec le célèbre visagiste Claude Juillard, poursuivant ainsi la formation de toute l’équipe. Son salon est d’ailleurs le seul du Luxem-bourg à être agréé par la marque Claude Juillard. Les deux tiers environ de son équipe composée de 22 personnes travaillent avec lui depuis qu’il a

“The most important thing we can learn

from a client is what they don’t want.”

« La chose la plus importante que l’on peut apprendre d’un client,

c’est ce qu’il ne veut pas. »

guy mathias

ouvert son propre salon en 1999. Tous ont été for-més en interne, le meilleur moyen selon lui de disposer d’une équipe apte à travailler selon ses principes.

Guy Mathias explique que le succès du salon est dû aux services et conseils proposés à la clientèle. Tout en respectant les dernières tendances de la mode, l’accent est clairement mis sur la personna-lité de chaque client. Le premier contact avec un nouveau client se fait d’ailleurs lors d’une conversa-tion autour d’une table avec un membre de l’équipe. « La chose la plus importante que l’on peut appren-dre d’un client, c’est ce qu’il ne veut pas. »

un look naturel La tendance actuelle privilégie un look plus

décontracté et naturel, facile à entretenir tout en restant présentable. « Aujourd’hui les gens man-quent tout simplement de temps. Mais créer quel-que chose qui ait l’air simple est souvent le plus difficile », explique-t-il. L’ensemble de la coiffure, de la coupe à la coloration, doit être en harmonie, en particulier quand il s’agit d’une clientèle de célébrités et de dignitaires de la ville mais aussi de tout le pays et de la région frontalière. « Nous voulons offrir à nos clients ce qu’ils ne trouvent

Page 23: City Magazine Luxembourg December 2009

23

www.citymag.lu spike’s city magazine luxembourg

Fort d’une expérience de 22 ans au Luxem-bourg, Peppe Parola a l’habitude de traiter avec une clientèle cosmopolite. « C’est intéressant, car les Anglais et les Scandinaves sont bien plus en avance que les autres Européens, affirme cet Italien, qui a ouvert un nouveau salon dans le Grund voilà 18 mois. Ce qui prime, c’est la santé du cheveu, le respect du type de cheveu et le naturel. » Peppe, qui coiffe avec sa femme Nelly, apprécie l’ambiance du Grund – le salon a même participé au dernier Jazz Rallye – et ferme à 20 h afin d’offrir un service aux personnes qui travaillent.

With 22 years experience in Luxembourg, Peppe Parola is used to dealing with a cosmopoli-tan clientele. “It is interesting, because the English and Scandinavians are far ahead of the rest of Europe,” says the native Italian, who has been at his new salon in the Grund for some 18 months. “It is all about keeping hair healthy, respecting the hair type and remaining natural.” Parola, who works with his wife Nelly, enjoys the ambience in the Grund – the salon even participated in the last Jazz Rallye – and stays open until 8 p.m. to accommodate the after-work crowd.

En tant que chaîne mondiale, Dessange s’est taillé une réputation de coiffeur exemplaire. Le salon de la rue Curé fête ses 25 ans cette année et son gérant, Raphael Veloso, affirme qu’il conti-nue d’attirer la crème de la crème, toujours au courant des dernières tendances. « Les femmes prônent désormais le retour au brushing, à un look plus glamour, plus féminin. » À Luxem-bourg, le groupe doit également son succès à la loyauté de son personnel, dont certains mem-bres travaillent pour Dessange depuis 20 ans, ainsi qu’aux clients qui peuvent se permettre de fréquenter le salon régulièrement.

As part of a worldwide group, Dessange has established a reputation as a best-in-class hair-dresser. The salon in the rue Curé celebrates its 25th anniversary this year and branch manager Raphael Veloso says it retains its crème-de-la-crème clientele who are always aware of the latest trends. “Women are now returning to a more glam-orous look, a more feminine, brushed style.” The group’s success in Luxembourg is also attributed to loyal staff – some have been with Dessange for 20 years – and also customers who can afford to come to the hairdresser on a regular basis.

Propriétaire de neuf salons, Jean-Marie Ferber a fait du chemin depuis 1982, date à laquelle il a repris le salon de sa grand-mère. Ferber Hair & Style se targue désormais de sa réputation inter-nationale et apparaît dans les spots de mode et les publications. « Je souhaitais créer un concept qui serait respecté au-delà des frontières luxem-bourgeoises », déclare Jean-Marie. Il met l’accent sur la formation : ses coiffeurs en ont suivi près de 2.500 heures cette année. « Il existe tellement de tendances différentes que notre but consiste à mettre en valeur la personnalité individuelle de nos clients. Fini le diktat de la mode. »

With nine salons to his name, Jean-Marie Ferber has come a long way since he took over his grand-mother’s salon in 1982. Ferber Hair & Style now has an international reputation, being used for fash-ion shoots and in industry publications. “I wanted to create something that would be respected outside Luxembourg,” says Ferber. He places great emphasis on training, his stylists have undergone close to 2,500 hours this year alone. “There is such a big pal-ette of trends that our aim is to develop the individual personality of our clients. Fashion no longer dictates.”

Vitto d’Amatto, dont le salon Emotions fête ses 10 ans, est fier d’avoir su s’entourer d’une équipe de cinq personnes depuis quatre ans. Vitto aime découvrir les nouveautés en matière de pro-duits et de tendances, mais insiste pour suivre une formation en bonne et due forme dans des acadé-mies de renom telles que Toni & Guy à Londres ou Sebastian à Florence. « Notre philosophie veut que chacun d’entre nous ait sa propre manière de travailler, qu’il s’agisse d’un style classique ou plus moderne, et que nous puissions tous travailler indé-pendamment. Mais nous respectons toujours le style personnel du client, sans suivre les modes imposées par les magazines. »

Celebrating 10 years of the Emotions salon, Vitto d’Amatto is proud that his team of five has been together for some four years. D’Amatto is keen to learn about new products and trends, but insists he undertakes a proper training at estab-lished academies such as Toni & Guy in London or Sebastian in Florence. “Our philosophy is that we all have our own way of working, whether it is a clas-sical style or more modern and that each member can work independently. But we always retain the client’s personal style, we don’t follow magazine fashions.”

peppe and nelly parola, peppe parola hairdressing

raphael veloso, dessange

jean-marie ferber, ferber hair & style

vitto d’amatto, emotionsnulle part ailleurs. » Guy Mathias a aussi été lau-réat par deux fois, en 2004 et 2008, du Global Salon Business Awards, une compétition dédiée au secteur de la coiffure se tenant à Los Angeles et durant laquelle 77 finalistes sont sélectionnés parmi quelque 3.600 candidats venus du monde entier. « Tous les aspects de la gestion ainsi que le savoir-faire technique entrent en ligne de compte pour obtenir un tel prix, explique-t-il. Aujourd’hui il ne suffit plus d’être un simple coiffeur. Il faut être un chef d’entreprise et diriger une équipe pouvant vous apporter de nouvelles idées et vous permettre de rester au fait des tendances. » Il lui a fallu onze ans pour poser ce qu’il nomme les « bases » de son succès. « Je n’ai pas encore atteint mon objectif, mais je suis sur la bonne voie. » Q

emotions 3, rue du nordCentreG 26 20 25 26

guy mathias coiffeur visagiste66-70, rue de bonnevoiebonnevoieG 40 79 13J www.guymathiascoiffure.com

ferber hair & style Centre commercial espace rue de beggenbeggenG 43 75 18(and other salons)J www.ferber.lu

peppe parola hairdressing16, rue munster grundG 29 88 05J www.peppeparola.lu

dessange 38, rue du CuréCentreG 22 68 26(and other salons)J www.dessange.com

Page 24: City Magazine Luxembourg December 2009

24

spike's city magazine luxembourg www.citymag.lu

Canada

St. Pierre &Miquelon

Greenland

Alaska

United States

Mexico

GuatemalaBelize

El Salvador

Honduras

Nicaragua

Costa RicaPanama

Cuba

Jamaica

Bahamas

Bermuda

Venezuela

Colombia

Ecuador

Peru

Bolivia

Paraguay

UruguayArgentina

Falkland Is.

Chile

Guyana

SurinameFrench Guiana

Morocco

Algeria

Tunisia

LibyaEgypt

Saudi Arabia

Iraq

SyriaLebanon

PalestineJordanIsrael

Cyprus

Turkey

Iran

Yemen

Oman

U. A. E.Qatar

Kuwait

AzerbaijanArmenia

Georgia

Moldova

Ukraine

RomaniaHungary

Slovakia

Czech Republic

Austria

Germany

Denmark

Poland

Belarus

LithuaniaLatvia

Norway

SwedenFinland

Russia

Kazakhstan

Tajikistan

Kyrgyzstan

China

Mongolia

North Korea

South Korea

Myanmar

Singapore

Malaysia

Thailand

Indonesia

East Timor

Australia

PapuaNew Guinea

New Zealand

New Caledonia

Fiji

Philippines

Japan

Sri Lanka

Cambodia

Laos

Vietnam

R.O.C. (Taiwan)

Uzbekistan

Turkmenistan

Afghanistan

Pakistan

India

Nepal Bhutan

Bangladesh

LuxembourgBelgium

Netherlands

France

Andorra

UnitedKingdom

Ireland

SwitzerlandBulgaria

Greece

MacedoniaAlbania

Montenegro

Serbia

Bosnia.HercegovinaCroatiaSlovenia

Italy

SardegnaBalearicsIslands

Sicilia

Malta

Spain

Sudan Etrea

Djibouti

SomaliaEthiopia

ChadNigerMaliMauritania

Western Sahara

SenegalThe Gambia

Guinea-Bissau Guinea

Sierra Leone

Liberia

Coted‘Ivoire

BurkinaFaso

Ghana

Togo

Benin

Nigeria

Cameroon

Guinea

Gabon

Cent. Afr. Rep.

Congo Congo(ex-Zaire)

Angola

Zambia

NamibiaBotswana

Zimbabwe

South AfricaLesotho

Swaziland

Mozambique

Tanzania

BurundiRwanda

UgandaKenya

Madagascar

Haiti Dominican Republic

Brazil

Ndeborah fulton anderson Oandrés lejona

“I still remember the crowds

shaking their keys in the city squares as we celebrated the revolution.”« Je me souviens encore

des foules faisant tinter leurs clés sur les places de la ville, tandis que nous célébrions

la révolution. »

kamil dörfler

l e lien entre le Luxembourg et la République tchèque est ancien, d’une dynastie de Bohême commune au 14e siècle à une alliance contem-

poraine au 21e siècle. Dans les rues de Luxembourg, les monuments évoquent ce lien, notamment le tombeau de Jean l’Aveugle dans la cathédrale Notre-Dame. Sur une place non loin de la place d’Armes se trouve un rappel plus triste d’une histoire plus récente, qui commémore le suicide de Jan Palach qui s’est immolé par le feu à Prague en 1969 pour protester contre l’occupation communiste. «La fin des années 60 voit la première vague d'immigrés tchèques et slovaques vers les pays européens. » Kamil Dörfler est président de l’association Amitiés Tchè-que et Slovaque au Luxembourg (ATSL), fondée en 1972. « L'association a permis l'intégration de ces nouveaux arrivants grâce à des contacts importants : Robert Krieps et Fernand Zurn furent des alliés majeurs. »

une Communauté très aCtive L’ATSL organise des événements toute l’année.

Kamil, économiste de profession, est aussi un défenseur des arts. Membre d’une troupe de théâ-tre à Prague, il partage sa passion avec la commu-nauté tchécoslovaque locale. « Nous proposons des programmes pour les enfants et les adultes. » L’entrée de la République tchèque dans l’UE en 2004 a attiré de nouveaux venus, les Tchèques du Luxem-bourg sont près d’un millier aujourd’hui. Mais les souvenirs du passé restent vivaces. En janvier, la

communauté tchèque se rassem-blera comme chaque année sur la place d’Armes pour rendre hommage à Jan Palach et com-mémorer la période qui précéda la « Révolution de velours » de 1989. « Je me souviens encore des foules faisant tinter leurs clés. » Ces clés symbolisaient le déver-rouillage des portes, alors que le pays traversait une nouvelle période de bouleversement de son histoire. « Avec le 700e anni-versaire de l'accession au trône de Jean l' Aveugle, nous ne commé-morons pas seulement notre his-toire en tant que Tchèques. Il s'agit aussi de l'histoire de l'Europe. »

t he link between Luxembourg and the Czech Republic is an ancient one, from a shared Bohemian dynasty in the 14th cen-

tury to a modern alliance in the 21st. In the streets of Luxembourg, monuments note the connection. There is the tomb of John the Blind, the King of Bohemia, in Notre-Dame Cathedral. A sadder, more recent reminder lies in a small square off Place d’Armes. It commemorates the suicide of Jan Palach who in 1969 burned himself in Prague pro-testing the communist occupation of his country.

“The late 1960’s saw the first wave of Czech and Slovac immigrants to European countries.” Kamil Dörfler is President of Amitiés Tchèque et Slovaque au Luxembourg (ATSL), founded in 1972. “The association aided the assimilation of these new arriv-als, aided by important contacts – Robert Krieps and Fernand Zurn were powerful allies.”

todaY’s aCtive CzeCh CommunitY The ATSL organizes year-round events. Kamil,

an economist by profession, is also a supporter of the arts. As part of a theatre group in Prague, he brought his enthusiasm for live theatre to the local Czech-Slovak community. “We offer programs for both children and adults.”

The Czech Republic’s entry into the European Union in 2004 brought in new faces – Czechs in Luxembourg number almost a thousand now. Memories of the past still haunt. Next month, as every January, Czechs will gather in Place d’Armes to pay homage to Jan Palach and the time preceding the “Velvet Revolution” of 1989. “I still remember the crowds shaking their keys in the city squares as we celebrated the revolution.” The keys symbol-ized the unlocking of doors, as the country moved through yet another evolution in its history. “With the 700th anni-versary of John the Blind’s accession to the throne, we com-memorate not just our history as Czechs. It is also the history of Europe.”

the czech repUblic and lUxemboUrg share a history and an alliance that continUes today. la république tChÈque et le luxembourg ont en Commun une histoire et un engagement mutuel qui se prolongent enCore aujourd’hui.

Czech Republic

remembering the past, Forging the FutureSe SouVenir Du PaSSé et conStruire l’aVenir

Page 25: City Magazine Luxembourg December 2009

meet the xxxx

votre City magazine et Carré rotondes

vous invitent à une soirée de rencontres

avec de la musique et de la gastronomie

grecques.

carrérotondes, bar exit07

wednesday, 04 march, 9 pm

feature country: greece

on stage:

www.myspace.com/100names

1, rue de l’aciérie,

(hollerich)

FaCtsfor more information

embassy of the hellenic republic

to luxembourg

he ambassador dionyssios kodellas

27, rue marie adelaide, luxembourg

tel.: 44 51 93 / fax: 45 01 64

expressions

good morning! kalimera!

how are you? ti kanis?

thank you! efkaristo!erratum:dennis yaun, who featured in last month’s philippines articles, is “assistant advisor, bat, cercle de coopération”, not “advisor” as we stated.

25

www.citymag.lu spike's city magazine luxembourg

opening borders and languagesouvrir les frontiÈres et les langues

art in manY dimensionsart à DimenSionS multiPleS

CzeCh soundsSonoritéS tchèqueS

Kamil dörfler, president of amitiés tchèque et slovaque au luxembourg (atsl)kamil dörfler, président de l’association amitiés tchèque et slovaque au luxembourg (atsl)

Kamila grant, accountant and mother of two. Comptable et mère de deux enfants.

the ancient provinces of bohemia and moravia are dotted with Unesco world heritage sites to preserve not only the architecture but also the stunning landscapes. “i’m from southern moravia, only 75 kilometres from vienna.” Kamila grant’s home city of mikulov lies in the largest wine-producing region of the country, where festivals abound with music and classic czech food. “my mother still makes vep'o-knedlo-zelo – roast pork with dumpling – to welcome us.”Kamila had chosen german over english studies in mikulov. “with the closed borders i never thought i would use english!” that changed years later when she met her amer-ican husband. after living in califor-nia, she enjoys being back in europe. “my children attend czech school here – keeping the czech language is very important to me!”les anciennes provinces de bohême et de moravie comptent de nombreux sites classés au patrimoine mondial de l’unesco visant non seulement à préserver l’architecture mais aussi les paysages superbes. « je viens du sud de la moravie, à seulement 75 kilomè-tres de vienne. » mikulov, sa ville natale, se trouve dans la plus grande région viticole du pays où les festivals font la part belle à la musique et à la gastrono-mie tchèque traditionnelle. « ma mère prépare encore le vep'o-knedlo-zelo (rôti de porc et quenelles) pour nous accueillir. » étudiante à mikulov, kamila choisit l’allemand. « les frontières fermées, je ne pensais pas utiliser l’anglais ! » sauf que, des années plus tard, elle rencontre son mari américain. après avoir vécu en Californie, elle apprécie d’être de retour en europe. « mes enfants vont à l’école tchèque, préserver la langue tchèque est très important pour moi ! »

jan sedlaceK, translator and musi-cian. traducteur et musicien.

“czech folk music has a melting pot of influences.” jan sedlacek says his own folk group, dva na dva, takes elements from american blues and gospel as well as tradi-tional czech melodies. “before the revolution, folk artists were heroes. one man, one guitar, one message – the themes of freedom would creep into even the state-accepted songs. the people knew.”three years ago jan was teaching french in prague. “many of my students were adults who wanted help with the european commission interviews and exams. i decided the best way to help them was take the tests myself.” not only did he pass the exams – a surprise job offer soon followed. “everything in our home is still czech – the food, the music, and our 10-week old baby.” « la musique folklorique tchèque mélange les influences. » jan sedlacek explique que son groupe folklorique dva na dva puise son inspiration dans le blues américain, le gospel mais aussi les mélodies traditionnelles tchèques. « avant la révolution, les artistes folk étaient des héros. un homme, une guitare, un message : le thème de la liberté s'insinuait même dans les chansons approuvées par l'état. les gens savaient. » il y a trois ans, jan enseignait le français à prague. « nombre de mes élèves étaient des adultes qui avaient besoin d'aide pour passer les entretiens et les examens de la Commission européenne. j'ai décidé que la meilleure façon de les aider était de passer les tests moi-même. » non seulement il les réussit mais une offre d’emploi inattendue suit rapidement. « À la maison tout est encore tchèque : la nourriture, la musique et notre bébé de 10 semaines. »

iva mrazKova, painter and sculptor.peintre et sculpteur.

iva mrazkova thinks of herself as “a painter who sculpts.” her passion for the visual arts extends to mixed-media canvases, steel sculptures and, recently, illustration. “one influences the other.” her works have been exhibited world-wide – from the grand palais in paris to galleries in new mexico. in luxembourg, where she has lived for twenty years, her studio is also a showcase of her extensive projects. along with the paintings inside, the massive steel sculpture victory commands the outside.viewing “life in many dimensions” her work as an illustrator focuses on luxembourg. she used aquarelles and collage for Katja rausch’s portraits de femmes célèbres luxem bourgeoises.' her travel book, a bird’s eye view, takes young readers on a whimsical tour of the grand duchy.iva mrazkova se considère comme « un peintre qui sculpte ». sa passion pour les arts plastiques la fait passer de toiles utilisant un mélange de techniques aux sculptures en acier, en passant, plus récemment, par l’illustration. « une technique influence l'autre. » ses œuvres ont été exposées dans le monde entier, du grand palais à paris aux galeries du nouveau mexique. au luxembourg, où elle vit depuis vingt ans, son atelier sert aussi de vitrine à ses vastes projets. faisant écho aux peintures exposées à l’intérieur, victory, une sculpture en acier massif investit l’espace extérieur. envisageant la « vie sous de multiples dimensions », son travail d’illustratrice met l’accent sur le luxembourg. pour illustrer portraits de femmes célèbres luxembourgeoises de katja rausch, elle opte pour un mélange d’aquarelle et de collages. son récit de voyage, a bird's eye view, entraîne le jeune lecteur dans une découverte fantasque du grand-duché.

about the CzeCh republiCpopulation: 10,211,904 (july 2009 est.)location: Central europe, between germany, poland, slovakia and austriacapital: praguegovernment: parliamentary democracynational day: founding day, 28 october (1918) chief of state: president vaclav klaushead of government: prime minister jan fischer

174 nationalités vivent à luxembourg dont 388 tchèques.174 nationalities live in luxembourg, including 388 Czechs.

expressions

ahoj!: Hi!

dobré ráno!: Good Morning!

jak se máš?: How are you?

co nového?: What’s new?FaCtsfor more information

ambassade de la république tchèque

au grand-duché de luxembourg

he katerina lukešová, ambassador

2, rond-point r. schuman,

l-2525 luxembourg

tel: 26 47 78 fax: 26 47 78 20

[email protected]

www.mfa.cz/luxembourg

Page 26: City Magazine Luxembourg December 2009

Tous les parfums du mondepour toutes les circonstances :

baptêmes, mariages,réceptions.

Service de livraisonà domicile et internationale.

Tél. 49 15 54104, rue de Hollerich

Luxembourg83, av. du Dix Septembre

Luxembourg

Fax 49 15 94Lundi au samedi

8h00 à 19h00 non-stopDimanche et jours fériés

9h00 à 13h00

Ann_Monceau_CityMagazine_F.pdf 1 22/10/09 11:24

2

1

2 capel – centre d’animation pÉda-gogiqUe et de loisirs4-12, rue de l’écolelu-di : 8-17hG 47 96 24 42 / 32 73www.vdl.lu

3 État civil hôtel de ville 42, place guillaume iilu-ve : 8-17h, sa : 9h30-11h30births, deaths, marriages, affidavits, registered copiesnaissances, mariages, décès, légalisation de signatures, copies conformesG 47 96 26 30 T 47 36 53

4 leo (lUxemboUrg energy office)9, boulevard f.d. rooseveltlu-ve : 8-17hG 26 39 48 48 T 26 20 24 24for all your energy supply requirementspour toutes vos démarches en matière de fourniture énergétique www.leoenergy.lu

5 impositions commUnales43, boulevard f.d. rooseveltlu-ve : 8-11h30, 13h30-16h30G 47 96 26 84 T 22 91 36

6 recette commUnale3, rue du laboratoirelu-ve : 8h30-11h45, 13h30-16h30 G 47 96 20 20 T 22 03 36payment of billsencaissement des factures

7 office social24, Côte d’eichlu-ve : 8h30-11h30, 14-16hlate night licences and public entertainment taxesnuits blanches et taxe sur les amusements publicslu-ve : 8h30-11hdeprivation assistance aide aux démunis G 47 96 24 70 T 46 92 01

8 bibliothèqUe mUnicipale citÉ 3, rue genistrema-ve : 10-19h, sa : 10-18h G 47 96 27 32www.vdl.lu

9 archives nationales de lUxemboUrgplateau du saint-espritlu-ve : 9-11h45, 13-17h45,sa : 9-11h45G 24 78 66 60 T 47 46 [email protected]

10 archives mUnicipales hôtel de ville42, place guillaume iipour les extraits des registres de l’état civil :lu-ve : 8h30-11h30, 13h30-16hpour les recherches historiques et généalogiques :lu-ve : uniquement sur rendez-vousG 47 96 26 76 T 47 36 53

11 centre d’information eUropÉen – maison de l’eUrope 7, rue du marché-aux-herbeslu : 13-17h, ma-ve : 9-18h, sa : 11-16hG 43 01 37 833information, documents, personalised assistance, conferences, debates, exhibitions, group visits information, documentation, assistance personnalisée, conférences, débats, expositions, visites de groupe. [email protected]

12 Kids and the citymaison relais 2, rue du nordlu-ve : 7h30 -18h30, sa : 9h30 -18h30, G 26 26 29 59www.kidsandthecity.lu

swimming poolsPiScineS

13 bonnevoie 30, rue sigismondbassin de natation lu, ve, sa : 8-20h30, ma, je : 7-20h30, di : 8-12hsauna dames lu, ve, sa : 8-11h30, ma, je : 14h30-20hsauna hommes ma, je : 8-11h30sauna mixte lu, sa : 11h30-20h, ma, je, ve : 11h30-14h30, di : 8-12hticket office closes one hour before the pool closesfermeture de la caisse une heure avant la fermeture de la piscineG 47 96 34 71

14 centre de relaxation aqUatiqUe badanstalt 12, rue des bains (Centre)bassin de natation ma-ve : 8-21h30, sa : 8-20h, di : 8-12h sauna dames ma : 8-11h, me : 8-12h, je : 14h30-21h30sauna hommes je : 8-11hsauna mixte ma : 11-21.30, me : 12-21h30, je : 11-14h30, ve : 8-21h30, sa : 8-20h, di : 8-12hticket office closes one hour before the pool closesfermeture de la caisse une heure avant la fermeture de la piscineG 47 96 25 50

15 centre aqUatiqUe d’coqUe2, rue léon hengen (kirchberg) lu : 12-22h, ma-ve : 8-22h, sa : 8-18h30, di : 9-13h30ticket office closes one hour before the pool closesfermeture de la caisse une heure avant la fermeture de la piscineG 43 60 60-1

iCe skating & skateboardPatinoire & Skate

16 patinoire de KocKelscheUer42, route de bettembourglu : 16-22h, ma-je : 12-22h, ve : 12-23h, sa-di : 10-23hG 46 74 65

17 sKate parK hollerich rue de l’abattoirlu-je : 11-22h, ve-sa : 11-23h, di : 11-20hG 44 83 47

tennis

18 belair – tennis clUb des arqUebUsiersval sainte-CroixG 44 50 37

19 bambësch – tennis sporaallée des présidentslu, ma, je : 10-12h, 14h-16h, ve : 10-13hG 46 15 51réservationswww.tennisspora.lu

20 belair – tennis clUb stadeboulevard napoléon ier

sans réservation, jusqu’à 22hG 45 16 10www.tcstade.lu

21 bonnevoie – tennis clUb115, rue anatole franceG 49 65 95www.tcbonnevoie.com

UsefUl

services & shopping

serviCes & shopping

bierger-Center

1 Centre hamilius, 51, boulevard royal lu-ve : 8-17hG 47 96 22 00 T 26 27 09 99naturalisation : G 47 96 26 40 / 41 86 info-Conseils / assistant social : G 47 96 27 51population registration, certificates, electoral register, identity cards, passports, inscriptions for chèque-service accueil, census, tax cards, affidavits, registered copies, address database, residential parking vignettes, dog registration, payment of council bills etc.registre de la population (inscriptions et radiations), certificats, inscriptions sur listes électorales, titres d’identité, passeports, adhésion Chèque-service accueil, recensements, cartes d’impôt, légalisations de signatures, copies conformes, recherches d’adresses, vignettes de stationnement résidentiel, déclarations de chiens, paiement des factures communales, [email protected] www.vdl.lu

5, rue de l’abattoirG 47 96 25 83 (hotline : 691 98 24 63)the sport for all programme is organised by the sports service of the city of luxembourg. it provides a wide range of sports activities. senior citizens and adults over the age of 16 can participate in over 140 courses in different neighbourhoods of the city. registration takes place all year round. le programme sports pour tous mis en place par le service des sports de la ville de luxembourg propose une large gamme d’activités sportives. aînés et adultes à partir de 16 ans peuvent participer à plus de 140 cours dans les différents quartiers de la ville. inscription tout au long de l’année.rens. : service des sports de la ville de luxembourg www.vdl.lu

useFul addressesaDreSSeS utileS

Culture & going out

find venue, restaurant

and bar listings on page 36

of city agenda

retrouvez les bars, restaurants

et lieux de loisir à la page 36

du City agenda

sport For allSPortS Pour touS

find the relevant city aUthority, a UsefUl address or sports facilities. plUs a gUide to city shops.vous trouverez Ci-dessous les serviCes muniCipaux, adresses utiles, établissements sportifs, ainsi qu’un guide shopping.

transporttranSPortS

22 mobiliteitszentralgare centralelu-ve : 7-19h, sa-di et jours fériés : 10-18hG 24 65 24 65information and advice on the whole range of public transport service and alterna-tive means of transport to the private car, such as ‘soft mobility’renseignements et conseils sur l’offre des services de transports publics et sur les modes de déplacement alternatifs à la voiture individuelle, comme la mobilité doucewww.mobiliteit.lu

taxistaxis colux : G 48 22 33benelux taxis : G 80 02 51 51city taxis : G 48 00 58

aÉroportarrivals/departures/infoG 24 64 0www.luxairport.lu

ventes et réservationsG 24 56 42 [email protected]

marketsmarchéS

23 marchÉs hebdomadaires aUx prodUits frais dU paysplace guillaume ii et place de parisme, sa : 7-13h30some 55 stall holders provide a wide range of fresh products such as fruit, vege-tables, organic farm produce, flowers, fish, roast chickensquelque 55 marchands et jardi-niers offrent une grande diversité de produits frais tels que fruits, légumes, produits de l’agriculture biologique, fleurs, poissons, poulets grillés

24 marchÉ de bonnevoiein front of the parish churchdevant l’église paroissialeme : 7-12h

25 marchÉ dU glacisglacis3e dimanche du mois : 10-17h

Page 27: City Magazine Luxembourg December 2009

BRICKS Solu t ions Immobilières4-6, rue Pépin-le-Bref - Luxembourg Paul Fabeck I T : 26 44 11 [email protected] I www.bricks.lu

MAISONS I APPARTEMENTS I BUREAUXACHAT I VENTE I LOCATION

ASSURANCES I CONSEIL ImmoBILIeR

Schong wéi gemoolt

64A, avenue de la Liberté Luxembourg-GareTél. +352 48 44 97 | www.leon.lu

pla

n K

Mir wësse wéi et geet!

Fournisseur de la Cour

ColleCtion Consulat du tapis

Luxembourg – 44, Grand-Rue – 11, rue des CapucinsBertrange – 259, rue de Luxembourg • Tél.: 22 73 27

64x97_def2.indd 1 27/10/09 15:274

3

une représentation de votre établissement par l’image. un impaCt déterminant pour votre Cible en plein Cœur de la ville.

appelez mélanie au :27 17 27 27-39ou au 691 355 345

Contactez notre régie

5

1

14

3

2

1

2

5

25

8

3 10

11

5

23

12

23

4

9

6

22

13

24

7

4

15

16

21

17

18

20

219

1

Page 28: City Magazine Luxembourg December 2009

28

spike's city magazine luxembourg www.citymag.lu

ours

en coUvertUre:

spikephotographie andrés lejona

est édité par mike koedinger éditions pour le compte de la ville de luxembourg /is published by mike koedinger éditions for the City of luxembourg

comitÉ de rÉdaction /editorial committee:duncan roberts, mike koedinger, geraldine knudson, Christiane sietzen, pascale kauffman

info-servicesdépliant français/deutschéditions vdl

besoin d’aide ?dépliantfrançais/deutschéditions vdl

Fresh print

new publiCations now available at the bierger-CenternouVelleS PublicationS DiSPonibleS au bierger-center

Click & find

how to Find a street loCation on the ville de luxembourg website:comment trouVer une rue Sur le Site web De la Ville :

1. visit www.vdl.lu visitez www.vdl.lu

2. click on the plans icon Cliquez sur l'icône plans

3. click on “recherche adresse” Cliquez sur “recherche adresse”

4. choose the starting letter of the street and scroll down and click Choisissez l'initiale de la rue, utilisez le menu déroulant et cliquez

Free subsCriptionsabonnement gratuit

for residents of luxembourg city and the grand duchy(foreign commuters, subscribe to your workplace address)pour les résidents de luxembourg et du grand-duché. (frontaliers, abonnez-vous sur votre lieu de travail)

send an email with your name and full address toenvoyez vos coordonnées par mail à : [email protected] téléphonez au 47 96 41 14

rÉdaction / editorial department:Courrier bp 728 l-2017 luxembourgtéléphone 29 66 18-1e-mail [email protected]

journaliste:duncan roberts (-55)[email protected]

coordinatrice:déborah lambolez (-56)[email protected]

secrétariat de rédaction:Cynthia schreiber

suivi de production:rudy lafontaine

diffusion / distribution:didier blaes (-28) [email protected]

photographie:julien becker, véronique kolber, david laurent / wide, andrés lejona, luc deflorenne

two ways to receive the ville de lUxemboUrg’s new pUblications:

1. visit the bierger-Center (Centre hamilius, 51 boulevard royal) and ask for the publication you want2. download online at http://publications.vdl.lu

all publications are available free of charge!

deUx façons de recevoir les noUvelles pUblications de la ville de lUxemboUrg :

1. rendez-vous au bierger-Center (Centre hamilius, 51 boulevard royal) 2. téléchargez-les en ligne sur http://publications.vdl.lu

toutes les publications sont disponibles gratuitement !

cartographie:monopolka sàrl

collaborations / contribUtors:elvire bastendorff, alice de lestrange,deborah fulton anderson

graphisme:

ingrid studioforeditorialdesign s.a.www.ingrid.eu

direction artistique: guido kröger, vera Capinha heliodoro, maxime pintadu

mise en page: stéphanie poras (coordination),thomas aubinet, monique bernard, nathalie petit, Claire ramos, mireille scheid

coUrs de sport gratUits poUr les jeUnesdépliantfrançaiséditions vdl

infrastrUctUres sportives52 pages français/deutschéditions vdl

ecologiqUe28 pagesfrançais/deutscheditions vdl

vel'oh!brochureenglishéditions vdl

sports poUr toUs 56 pagesfrançais/deutschéditions vdl

winterlightsdépliantfrançaiséditions vdl

pUblicitÉ / advertising:

tempo! s.a.téléphone: 27 17 27 27-1e-mail: [email protected]: www.tempo.lu

city magazine luxembourgparaît onze fois par an / published 11 times a year

tirage / print rUn 35.000 exemplaires / copies

issn 2075-8286

© ville de luxembourg / éditions mike koedinger s.a. tous droits réservés. toute reproduction, ou traduction, intégrale ou partielle, est strictement interdite sans autorisation écrite au préalable de l’éditeur.

© ville de luxembourg / éditions mike koedinger s.a. all rights reserved. reproduc-tion or translation of this publication, either in its entirety or partial, is strictly prohibited without the prior permission of the publisher.

impression imprimerie Centrale s.a. imprimé sur papier norset pefC

please recyclevous avez fini de lire ce magazine ? archivez-le, transmettez-le ou bien faites-le recycler !finished reading this publication? archive it, pass it on or recycle it.

www.citymag.lu

bon à savoirgooD to know

nouvel itinéraire des lignes d’autobus 7 et 12new route for buSeS 7 anD 12la rue du fort niedergrünewald restera fermée lors des travaux porte de l’europe. l’itinéraire des lignes d’autobus 7 et 12 devra donc être adapté de manière à pouvoir emprunter le boulevard Konrad adenauer. par conséquent, les arrêts niedergrünewald et léon hengen seront remplacés par les arrêts b.e.i. et jean monnet. while work is carried out at the porte de l’europe the rue du fort niedergrüne-wald will remain closed. this requires a change to the routes of the number 7 and 12 buses, which will have to be diverted via the boulevard konrad ade-nauer. this means that the niedergrüne-wald and léon hengen stops have been replaced by stops at the b.e.i and the jean monnet.

stationnement des poids lourds à belair belair truck Parkingafin d’offrir davantage de places de parking aux résidents et visiteurs de belair, le stationnement des camions de livraison sera interdit dans les rues du quartier entre 18h et 8h les jours ouvrables, dimanches et jours fériés. durant cette période, ils pourront utiliser les espaces de stationnement clairement signa-lés. la ville de luxembourg édite également une carte indiquant l’emplacement de ces espaces. in order to provide more car parking spaces for residents and visitors in belair, delivery trucks will be banned from parking on the streets of the neighbour-hood between 6 p.m. and 8 a.m. on working days, sundays and public holidays. trucks can use clearly marked parking spaces during this time – the ville de luxembourg has provided a map indicating the location of these spaces.

rue de l’eau bloquéerue De l’eau blockeDpour cause de travaux, la rue de l’eau sera fermée à la circulation entre la rue du fossé et la rue du marché-aux-herbes jusque fin février 2010. while road works are being carried out on the rue de l’eau the street will be closed to traffic between the rue du fossé and the rue du marché-aux-herbes until the end of february 2010.

plus d’informations sur :more information on:www.vdl.lu

Page 29: City Magazine Luxembourg December 2009

29

www.citymag.lu spike’s city magazine luxembourg

champagne à la rue mercier. Champagne on the rue mercier.

Faitsarrivée d’e. mercier & cie.

au luxembourg

1885

excavation des caves

1886-1899

capacité des caves

1.200m2 pouvant accueillir

quatre millions de bouteilles

vente à la bcee

1939

démolition pour faire place à la poste

1964

i t is perhaps ironic that the rue Mercier is now home to the Publications Office of the European Union, because its name is a clue to a glorious past linked to a very different economic union. In 1886 champagne

producers E. Mercier & Cie. began to dig the first of three huge cellars opposite the city’s railway station.

But what was one of France’s most famous champagne houses doing in Luxembourg? The reason lies with the decision by Luxembourg in 1842 to join the German Zollverein, the customs union established over the previ-ous 20 years between various German states. France was, quite understand-ably, not included in the union, which made it expensive to export champagne to the German states. So, Mercier hit upon the idea of making champagne in Luxembourg. In 1885 it established a seat in Luxembourg – in the old mill house in Fetschenhof. A year later the excavation of the cel-lars began close to the railway station where grapes would be delivered from the Champagne region.

workers’ “harmonie”Eventually, after extension work carried out between 1892 and 1899, three

connected cellars occupied some 1,200 square metres underneath the streets. In 1895 Mercier Luxembourg employed around 100 people making cham-pagne, with several hundred more connected indirectly to the industry. Some 605,500 bottles and 93,200 half bottles were exported to the Zollverein states that year. The workers even had their own “Harmonie” and the cellars were used to hold concerts, including what must have been an impressive performance of Hector Berlioz’s Oratorio, The Childhood of Christ.

But after WWI production in Luxembourg began to decline and the Mercier building was eventually sold to the Banque et Caisse d’Epargne de l’Etat. It was demolished in 1964 to make way for what is now the main Post Office building. But rue Mercier and other streets in the area – rue de Reims and Rue d’Epernay – still bear testimony to the champagne-producing past that lies beneath them. Q

i l peut sembler ironique que l’Office des publications de l’Union européenne soit situé rue Mercier : son nom révèle un passé glorieux associé à une union économique très différente. En 1886, les producteurs

de champagne E. Mercier & Cie. ont commencé à creuser la première des trois immenses caves en face de la gare.

Mais comment expliquer la présence au Luxembourg d’une des meilleu-res maisons de champagne de France ? C’est parce qu’en 1842, le Luxem-bourg a décidé de rejoindre le Zollverein, union douanière établie au cours des 20 dernières années entre différents États allemands. Pour la France qui n’était pas membre de l’union, on comprend bien pourquoi exporter du champagne vers les États allemands coûtait cher. Ainsi, E. Mercier a eu l’idée de produire du champagne au Luxembourg. En 1885, il a établi un siège à Luxembourg – dans le vieux moulin de Fetschenhof. Un an plus tard, on a commencé à creuser des caves près de la gare ; le raisin provenait de la région de Champagne.

harmonie des travailleursEnfin, après les travaux d’agrandissement réalisés entre 1892 et 1899, trois

caves contiguës occupaient 1.200 m2 sous les rues. En 1895, E. Mercier Luxembourg employait une centaine de personnes à la production de champagne ; des centaines d’autres étaient indirectement liées à cette industrie. Environ 605.500 bouteilles et 93.200 demi-bouteilles ont été exportées vers les États membres du Zollverein cette année-là. Les tra-vailleurs possédaient même leur propre harmonie ; les caves accueillaient des concerts, dont la représentation sûrement impressionnante de L’Enfance du Christ, oratorio d’Hector Berlioz.

Mais la production luxembourgeoise a commencé à décliner après 1914-18 ; le bâtiment d’E. Mercier a finalement été vendu à la Banque et Caisse d’Épargne de l’État, et démoli en 1964 pour faire place au principal bâtiment de la Poste. Cependant, la rue Mercier et les autres du quartier – rue de Reims et rue d’Epernay – témoignent encore de leur passé de production de champagne. Q

NdunCan roberts Ojulien beCker

poUrsUivons notre toUr d’horizon sUr certaines des histoires obscUres oU oUbliÉes concernant la capitale : ce mois-ci est consacrÉ À la gare et son passÉ de prodUction de champagne.Continuing our look at some of the obsCure or forgotten stories ConneCted with the Capital City, this month the foCus is on the station area and its Champagne produCing past.

rue merCierrue mercier

Page 30: City Magazine Luxembourg December 2009

30

spike’s city magazine luxembourg www.citymag.lu

this month:ian pooleYthe german dj was in luxembourg at the beginning of november to headline the 10th anniversary of i love music at carrérotondes. born and raised in mainz, ian recently moved to berlin. as well as recording several hit dance tracks and albums (the latest, in other words, was released on the ministry of sound label) he has also remixed for artists as diverse as daft punk and the cardigans.Ce dj allemand était au luxembourg début novembre pour marquer le 10e anniversaire de i love music au Carrérotondes. né et élevé à mayence, ian s’est récemment installé à berlin. en plus d’enregistrer de nombreux tubes de dance et albums (le dernier, in other words, est sorti sous le label ministry of sound), il a également fait des remix pour des artistes aussi variés que daft punk et the Cardigans.

Ala table du pain19, av. monterey

Centre24 16 08

www.tabledupain.lu

hotel albert premier2a, r. albert 1er

belair44 24 41-2

www.albertpremier.lu

melusina145, r. de la tour jacob

Clausen43 59 22

www.melusina.lu

carrérotondes1, r. de l’aciérie

hollerich26 26 20 07

www.rotondes.lu

J ’ai déjà joué quatre fois à Luxembourg en dix ans : une première au XS (l’actuel Magnum Club), puis deux fois au Melusina – la seconde pour I Love Music. Ici, le public est très ouvert, intéressé par la culture, par-

ticulièrement sympathique et chaleureux, mais également très décontracté et poli – parfois même réservé.

Le père de mon beau-père était diplomate luxembourgeois. Je savais que c’était une société multilingue et le siège des institutions européennes, mais

hormis cela, seuls les médias me renseignaient. L’intérêt de Luxembourg est d’être une petite communauté urbaine avec une grande ouverture d’esprit grâce aux diverses nationalités des rési-dents ; c’est ce contraste qui est fascinant. Je voyage depuis 1991, donc m’adapter rapidement à d’autres cultures m’est familier.

J’adore le pain de la Table du Pain, et la dernière fois j’en ai même ramené chez moi – mon épouse et moi-même raffolons du bon pain ; on n’en trouve facilement à Berlin que depuis peu.

Tout le monde semble se connaître à Luxembourg ; c’est moins anonyme, et tant mieux. Mais ici comme presque par-tout ailleurs, les priorités des jeunes qui commencent à sortir sont différentes des nôtres à l’époque. Tout semble bien plus égocentrique – on sort pour être vu, même les garçons s’ha-billent très bien et se prennent en photo pour Facebook, alors que ma génération sortait pour passer un bon moment et se défouler ; on se fichait pas mal de l’apparence.

Cependant, les soirées que j’ai animées ici ont toujours été géniales. Cette fois-ci, j’ai été impressionné par tous ceux qui viennent avec mes CD pour que je leur signe des autographes ; d’habitude les nouveaux fans de musique électronique se contentent de télécharger les mix des DJ. Q

NdunCan roberts (interview) Ojulien beCker

i have now played Luxembourg four times in ten years, first at XS (now Magnum Club), then twice at Melusina – the second time for I Love Music. Audiences here are very open and interested in culture, and

very friendly and warm-hearted, but also very relaxed and polite – maybe even reserved.

My stepfather’s father was a Luxembourg diplomat. I knew Luxem-bourg was a multilingual society and home to the European Union, but other than that I only knew what I had seen in the media. What is interesting in Luxembourg is the mix of a small town community that is also very open-minded because so many different nationalities live here. It is this contrast that is fasci-nating. I have been on the road since 1991, so I am used to adapting quickly to other cultures.

I love the bread at Table du Pain, and last time I even took some home with me – my wife and I are big fans of good bread and up until recently it was hard to find in Berlin.

It seems to me as though everyone knows everyone in Luxem-bourg; it is not so anonymous – which is a good thing. But here, like nearly everywhere, the younger generation that have started going out have different priorities to our generation. Everything seems to be much more self focused – they go out to be seen. Even the boys are perfectly dressed and taking photos for Facebook, whereas we used to go out for a good time and get sweaty and didn’t really care what we looked like.

But the parties I have played here have been very cool, and what impressed me this time was that lots of people came up to me with records for me to sign, which is unusual because new fans of electronic music usually just download DJ mixes. Q

lUxemboUrg attracts international talent in a variety of fields. each month we asK a gUest to recall the vivid impressions of their time in the capital city. luxembourg attire des talents internationaux dans divers domaines. un invité raConte Chaque mois ses impressions sur son passage dans la Capitale.

ian luxembourg

Page 31: City Magazine Luxembourg December 2009

EVERYBODY SGOOD TIPS... NOVEMBER 09

not to miss a call even during the party,they vibrate when you receive a call/SMS...pour ne pas rater un appel durant la soirée,ils vibrent lors d’un appel/SMS...

to organise the party...pour organiser la soirée...

to enjoy the after...pour pro�ter de l'après-soirée...

Contact

Prénom:

Sophie

62152645_

Nom:

Téléphone (domicile)

Téléphone (mobile)

Adresse de messagerie:

Terminé Menu

Helpline gratuite 24h/24 et 7j/7: GSM 4321 - Tél. fixe 8002 4321 - www.luxgsm.luLUXEMBOURG-GARE I BELLE ETOILE I CITY CONCORDE I DUDELANGE I ESCH-SUR-ALZETTE I ETTELBRUCK I JUNGLINSTER I KIRCHBERG I REDANGE I TROISVIERGES

Retrouvez l'univers de la téléphonie mobile et bien plus encore chez LUXGSM

Page 32: City Magazine Luxembourg December 2009
Page 33: City Magazine Luxembourg December 2009

spike's

city magazine luxembourg

Dezember’09