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(CeaUat). (plete* \>rt*>) M* : st«va*cba du durnjiionnlt d«H tMarei, VileocieUflt;» (Crtti ffîezniHe —-• Heuie L'arrivée de M. Barthou A BATONNE Bayonne, 2 octobre. — M. Barthou. arrivé à «•heures i|*du io i'". » Bayonae, a ète reçi C r le préfet, le* sous-préfets, du département tnuntcipaiité, lei députés, les téualeuri et tans les corps conrtiluét. Le ministre s'est rendu à Biarrifi où il < descendu ches M. le Préfet des Basses-Py mm. foule était nombreuse, maigre l'heure Le ministre a «té accueilli par dei sifflet* stridents et nombreux couvrant tes an Vive Barthou 1 Grèce •& Turquie I* aonvrau minUtt-r* Grec Athènes. 28 septembre. Le ministère cnnstitué de la manière suivante : MM. Wa Méaidesce du Conseil et affaires étrangères • a r e i t t , <" à lsjnarine ; le colonel •nansn, à la justice; Panagniotopul «TCCtion publique. M. Delyanis fait publier une notice désavouant La scission au partis eit c Chronique Locale fflOUBAIX Hier après-ioMH, ua gamin ne tu ans. J wvermann, demeurant me de l'Alouette, ris en flsgrant délit, au moment ou il volait l> centimes dans le tiroir de M. l)eci<»rcq. cfaar- ; Un bec de gaz brisé par une voiture Vendredi après-midi, un sieur Henri Moulin, nWeatique chex M. Léon Allart, passait rui Xavreoéng, conduisant une voiture, lorsqu' toue de celle-ci accrocha un bec de gai e n ; la Banque de France et le renversa. Ua rapport èU fait a la charge de Moulin. S voitures qui se rencontrent Vendredi soir, vers six heures et demie, la Toiture de M. Dumont, conduite par Albert *ouraesui, domestique, et ua camion de M. De fcoaere, conduit par François Fafle, se sont ren «entres rue de Blaacbemtille Un de» cotée de M voiture de M- Davnont a été eadohunage. Les dégât* sont insignifiants. \ Accident d'usine On raltacheur, François Tcason, âgé de 35 ans, travaillant k la filature Mille e i pouce gauche en enlevant la laine des Exploits d'ivrogne a parlé, dsus notre numéro dliii Section des ivrognes Lan néants* : JaUs Devante*. âgé de 28 ans. de- •aaaanlrasTorgot. 5 ; H«nrî Courtocuiw. âgé de «an», éaeaMrsnt ras de Coll*g«. etBmils Rmon, •W éa 30 au, denwwsnt me de la Halle, ont été awasaa pour ivresse et écroaés an dépôt. Trop de snccét Vaiaaier, eaaae de vaincre ou ja cesse d'écrirel... Ses pauvre concurrents me font mourir do rire : •a imitent tes «en, veulent t être ex-oequo, fiais leurs savons sont loin de valoir te Cona;o. Amélie Rotenbtrg, au jtarfumtur roubaisun. fanafin,le moins cher, Menus faits Un rapport nonr dépôt il» n u i r n s n ^ u r la voie ptiMiqm a ete dit S ta csiifa 4* M. Laadriaas, «•- Inspection de* denrées alimentaires Pendant U daraiar trisnstre écoulé, te « m l'ingp»ction des rtaaraii iliasantairv* erefnsék nnsuiniustiuo, pour disTénnt* motifs, lei marchas- , 3W kilM, — Unfc'otu . Rue du bois, *9. SALLE DOMINIQUE ROUSSEAUX 60, Ru. de l'Alouette, 60 ROUMIX Ton» lo» Dimanches A 7 HEURES G R A N D BAli Pria d'entrée : Cavalier 1 fr.; Dames : 6 0 cent L'Avenir de Houbaix-Tourcolng TOURGOING Comité républicain de Tourcoing •t de sas Cantons Le Comité républicain de Tourcoing et c ntons, organise pour aujourd'hui dimanche 3 octobre, à 4 heures i\i après-midi, dans U grande salle du Casino, rue Nationale, une réunion politique avec le concours de MM. l i e r ville-Réache, député, et Maxime Lecomle, sens teur. s adhérents à la Solidarité Jiêpuftlic par erreur, n'auraient pas reçu leur ce a, sont invités à considérer le présent n e e n tenant lien, de même lea ri'p i désireux d'assister a la réunion, seront admis sur la présentation d'un membre de la Solidarité. Inauguration officielle des Vteux- " Menaces C'est aujourd'hui dimtnehe i M h. 1]4 da mal gnration officielle des Vieux-Ménages le public lera » communes de* » sont abrités tafia*. Ceux-ci se feront efilede r A propos de k «twlcade de bienfaisanM Nous recevons do M.YVaUtnne, présidi Comité, la lettre ci-dmous que nous nou pressons de reproduire; Monsieur ls Réducteur, z.pioi oser de liimalile hoipitaliio Poun ; leurs équipage: cléments fasse trop lo ' '- i port a née nombreua habitinl* ou . le Comité est lieiiren* Le» initial!'** prirêu ont *»*•< iosité et le pablic n'a vn mènigé i MM. Irèaèe mi, qui ont tftr.orensemeot i du cortège et cela n'oolre i a U plu* ; M i >• -tt..iJL I y bêlais? d'entrain dans lo as ménagé •sur ronrours et elfes ont droit ; afege; les 14 Sociétés musicales qui * "--•- 1 t w r concours cl pour la qusniite Lo superbe attelag* de 4 bo>a(s de parts, ea un mot lo Coon Biimtn. >« tout. ,,.. ,•• .. « agréez. Moatisor le Rédaetec menu anticipéi,!' " •Mania. Pour le Comité Les grands travaux 'ouimiwiun des grands Ira vaux s'est réunie oir, à 6 heures, a l'hôlei-de-ville, tous la présidence de M. Haaubroucq, maire. U a été de nouveau question du transfert du tribunal de comnfercedans un local -provisoire, i dater de la démolition de l'ancienne mairie uaqu'a la reconstruction du nouvel édifice pro- ie. Noua croToas savoir a cet égard que la mai- •n de la rue de Tournai sur Laquelle la com- Bravet de capacité- Ecole Sêvigné (Vous davona ajouter un nouveau succès fe eaux obtenus par s l'école Sévigné Décaudin. Bouillies et Rahei Noua félicitons sincèrement les él maîtresses dévouées. Mlles Céline Dean, Gabrielle leurs Cercle sténographtque do Tourcoing Le cercla sténographique de Tourcoing dont 1< grsphie lundi prochi Composé de jennei gens, fonct sténographie et d* dsctvlo- iî sténographique m spériani, uns mes gens qui y L r -le dans toute l'a s Tourcomg n'admet l.-)-->ni!iqtH' bibltOtb*- LSI3LII-.E3 Les coulisses da Coujungo Vm nssieMc * 1» Paul Kook C'est du boa roman comique que ce petit drame d'amour à la Pan) de Kock qui cadrerait à merveille entre la laitière de Montfermeil et Georges ou le mauvais sujet.li y avait i Lambersart sur la grande place de i' Changement de domicil M. QÉIsalla DaMiat, prérédeinment peintre et ; de la Cloche, 77. Association des dames charitables Nous apprenons que 1'Associnfion des \>amea organisé au profit de MEurrc, et d'urgenterie, quelqui neilleurs artistes de la repton> ue • gravures, des meubles de fantaisie, dea c mes d'enfant, quantité de lots de parfumer L'exposition de toutes ces jolies chose» lieu d'ici quelques jours, avnnt le tirage de la tombola. Nous tiendrons nos lecteurs au cou Prix du billet : Î5 centimes. Nota. — Les personnes détenant des carnets eont instamment priées de les faire remplir cl do !es taire remettre avec les sommes reçues. anaateprnsjoaata de lOLuvre. Mme Jules Le- La Salle des Fêtes et tes cabaretiers du voisinage is avons été saisi A diverses reprises des Ces commerçants réclament pour ce fait que on ferme la porte d'entrée donnant sur la laça Lcverrier et que les spectateur» ne peuvent Chute d'un maçon M. Auguste Vion, 68 ans, ouvrier maçon, au irvice de M. Musquiler, entrepreneur, travail- it a la filature Bernard Fiipo, rue du Moulin, lonlé sur un échafaudage, il perJi». l'équilibre L tomba sur le sol. Dans su rlnite jl s contracté des plaies contuses à la région frontale gauche, la poitrine, au pied gauche et h la maehoire. M. le docteur Desbonnet, a été appelé à prodi- guer ses soins nu blessé qui subira une hui- de jours d'incapacité de travail. VILLE DE TOURCOING Condition publique des matières textiles Aérât* mt/i*u*U comparatif* Septembre l»î»ï Laincpeiiroëo Lame tiiuo . Hloussesetlai- UM t 7.<1 Ûlr-L'! Scj.i.'mlirc 1896 Septembre isaî I •-:• Lame fltei HioswsHS e Leur paisible existence s'écoulait dana roulotte, une de ces bonnet vieilles roulottes qui mènent cahin-caha leurs propriétaires sur le chemin de la vie. Aucun incident dans le cahne ménage qui aurait pu couler, arrivant la formule, les jours heureux. Par malheur survint un lier*, un cupidon étameur iïrneat licl, originaire de la Meuse, âgé de 21 ans. Monsieur était jaloux, Madame était charmante. Bref Deforges eut le tort de se mettre des idées biscornues en tête cl de ne pas vouloir un tiers près de sa moitié. La conclu- aion lut la mise en disponibilité du trop galan* élameur invité sur ordre marital à quitter la roulotte dans les 34 heures. La pauvrette fut toute navrée de cette fugue forcée et s'en alla conter sa plainte au Don Juan de la Roulotte. Celui ci ayaat protesté de son innocence fut menacé par Bartholu d'être jeté en bas oie la roulotte et avec un geste indigné l'irascible mari lui lança celte derniire menace ; « Ça t'apprendra a faire les doux jeux u ma femme ! • Alors, quand il fut très loin, tout lù-has dans le soleil qui poudroie, Rosine prit un revolver, visa ton petit coeur et le rideau tomba. Mais un bon docteur, il en existe dans la vit* comme au théâtre, le docteur Martin.guérit la pauvrette de sa blessure, et fflrtoolo, reconnaissant enfin la vertu calomniée de sa femme, tomba à ses Ceci se passait en l'nn de grtee i"897, 2 octobre M. Félix l'nure étant Président de la IVpiiMiijiH' et M. lVrclier, gnrde-r.hampètre de In 1res paisible commune de Lambersart. L'indépendance du coeur Céline Pecqueur et Alberto Piel, demeurant toutes deux rue Magenta , 10 , s'entendent comme les doigts de la main. Seulement, l'un des deux doigts a une tendance a empiéter sur l'autre ; c'est ainsi que Céline Pecqueur s'est tiwapd il'.'iriiinire et a pris par mégarde. à ce qu'elle prétend, quatre jnpons et une blouse en satinette noire. — Dominique Braem, J9 ans, lustreur com- prend également à sa manière l'indépendance i)n ro>nr,il a dérobé à sa propriétaire occasion- nelle, Mme Vandriessche. Icsdcnx draps du lit occupé par lui. La loueuse de garni a porté plninte et voilà uolre homme dans de beaux Commission départementale) La Commission départemental! te réunira mer- eui prochain, 6 octobre, h £ heures l\î précises. Le tour du monde à pied Un jeûna Alsacien, M. Cnltenkienv, Agé de 15 is, traducteur a la Compagnie l'Espérance & Bruxelles, vient .1,. quitter Bruxelles pour opé- • tour du monde à pied. Il est arrivé hier après-midi a Lille et il en repartira lundi malin pour Paria. LE NORD •tue si-j<'.ombre, i • 162 millimètres. DOUAI A propm ff<- t'incendie d'Arrêts.—On connaît enfin l.i [>crM>(ir)e qui s'est servie du,4it« de se- "'- : -T général de la prèfertuie du l'as-de- pour reclamer lélégruphiquemenl au de Douai l'envoi pur train spécial de pompes à vapeur et de pompiers. Il s'agit de l'nhbé Debout, supérieur du col- lège SI-Joseph. » Arras, qui avoue le fnil, maïs qui prélend avoir agi dans un but louable. probable que l'affaire n'aura pas de teBaeaMaJ! e Toruas et Docbriatc, tomme lleroguelle Albert. a#6 de 18 ans. écober k Vagnonviilu. a'aat bnsO le bras gauche en tombant l'une voilure chargée de gerbes d'avoine. Accident mortel & Aniche En descendant l'escalier de l'auberge ou il était n pension Je sieur Théophile Vandenichc, âgé I'' :>'. -• us, terrnssicr, est tombé sur la tôle et Le libre-échange loens. i~> uns. ouvrirr agricole, trouve re manque de bras, seulement, il ou- ir lessienti. Il préfère ua libre-échange out le sraért : dans la journée du 30 i pratique ses opinion Le double louis a fié employé p»r notre agri- culteur en poche à de folles orgies. Ls 243° de ligne B disait un ancien, on ne flemarde pas le ligne. Hier encore, a la veille de la an de huitaine, nos réservistes ont exécuté, a deux heures de l'après-midi, un d'cmbnrquemcnt à la ai * ordre parTait; chevaux et matériel ont été ensuite embarqués sous les ordres du rapil.iiue Heupleix ei du Hootonaot Souplet. Le drapi porté par M. Pccquereau, lieutenant de résc s été, à l'issue de la manoeuvre, reconduit i M- le coloneltiuelle. Notre population a rer que l'excellente altitude de noa alertes ré M. limite Lossignol a par la »ilie. i litre de" >clobre 1807 au ,(t jmi- rabaix ((•• 19 u- 50 % Aux tramways Aujourd'hui, les employés syudi< VALENCIENNES Den«ln. -MmeZélie Déisme a t être toutefois études de sage- ACCIDF^ÎT MORTIX A QUAROUBLE I,a dame Phildmène Jenol, &gtc de 5.' ans, veuve Bertrand, modiste, profession de s;'ge-fomi dîpidmée. Klle est, pamii-il, très habile dans cet état et jusqu'à présent aucun accid Kiie a d'ailleurs commencé i femme; sa mère exerçait le eicrcc actuellement a Quarouble. Il y a 6 semaines environ, la dame Léon D.inpréati, garde-frein au chemin de fer du Nord, mettait au monde un enfant du sexe masculin, le premier-né de la famille. Mme Dertrand remplit 1 oflice d'accoucheuse, en rem- placement de ta iille, mariée et mère de plu- sieurs enfants, qui, elle aussi, devenait alors mire une nouvelle fois. 1.'enfant Dan^ri'-att était chélif. quoique né à s femmes du village te fait detrou- mede : l'enfant avait « le filet « ; il n'y avait qu'à lui faire l'opération. Il fut porté chez celle qui l'avait aidé a voir le jour, chez la veuve Bertrand ; elle se refusa à cette opération qu'elle avait bien vu faire par sa jÉére et sa flllç, mais qu'ellc-mûrne n'avait ja- décida pour lui être agréable. Les ciseaux étaient ceux ue tout ménage ; ils déchi- rèrent, plutôt qu'ils ne coupèrent; l'opération fut faite trop bas, une veine fut at'einlç et une héoeorrhagie abondante se produis!!. Les soins forent dopnés, et malgré les pansements em- ployés en pareil cas, l'hémorrhagic , moins langue lors de l'allaitement. Vm se déclara et l'enfant fut enlevé dix jours après l'opération du filet. Le docteur Corpentier, de Ulanc-Misaeron, appelé à constater le décès, refusa le permis d inhumer. Le Parquet, avisé, se rendit jeudi à S heures à Quarouble. La veuve Bertrand fut arrêtée et amenée k la maison d'arret de Va- lencieao.es. Des témoins ont été entendus hier par M. le juge d'instruction, entre autres le père de ren- iant et M. le docteur Mocher, d'Onnaing. Cette affaire. — pour laquelle les parents de l'enfant mort n'ont pas porté plainte, fait l'objet des conversations dans notre commune, où la veuve Bertrand jouit de U considération générale, de même que sa fille, encore alitéi Le meurtre de Fresues Nous donnons ct-aprèa lei reoseignemenlt complets sur ce drame que sous avons raconté sommai renient A nos Jecteurt dans notre nu- méro d'hier. Rappelons que la victime n'est pai des plus intéressantes et que dans li malgré Ja laideur du crime, qui au fond parricide, les sympalbii jeune homme estimé, l'a lue de 6 enfants, qui, quoique n'ayant que Ï6 ans, travaille courageu- sement à I» mine pour aider sa mère t élever la famille. La gène, on le devine, est dans ce logia misérable où tout manque. La victime Le meurtrier. La famille Alexandre Cossiaux, 38 ans, ouvrier mineur de sa profession, mais travaillant peu, sans do- micile fixe, jouissant d'une réputation peu la vu- ruhle dans fa commune où il passe pour dange- reux, ayant encouru, d'Ailleurs, un nombre n'.>- pcclable de condamnations, vit depuis lit ans environ avec la dame Warquez, domiciliée au, lieu dit : «l'Alouette ». Cette dame Warquez, née Augusline Lîbotle, 30 ans, n'a vécu avec son mari que pendant, trois mois ; celui-ci l'a quittée alors pour partir en Amérique. La femme, qui n'avait qae (Sans t0, vécut seule pendant !', ans, travaillant dana les mines du Pas-de Calais. Elle fit alors con- naissance de Cossiaux, avec lequel elle vécut iinirii.ilciiieiil, et de|Hiis. six enlants sont nés, l'aine Alexis a eu l(i ans au mois de mai, le septième enfant est attendu prochainement. 'sa* Cnaaiaux, portât pas «*,. "' puis le mois de juillet dernier, a la suite des 'observations du (ils de la femme, Alexis War- quet, 16, ans ouvrier mineur. Le fils W a r q u e t depuis longtemps de très mauvais oeil les ns de sa mère avec Cossiaux. Des scènes de violence se renouvelaient fréquemment, et il avait formellement défendu l'accès de su maison. Mais otcj ne faisait pas l'affaire de cet. homme. Très souvent, il arrivait h Fresnes pendant la nuit afin de s'introduire, après le dépari <iu jeune garçon pour la fosse, chez la femme \\':<r- qui7. qu'il avait m e n a c é e d e r, Les relations des dei cachait du reste pas ses intentions aux gens du quartier. Il était donc devenu la (erreur des habitants qui, la unit, étaient sur pied au moin- dre bruit et organisaient même des rondes. Lit justice ayant été avertie, un mandat d'amener fut décerné contre Cossiaux. Jeudi, ver» 4 heures du matin, Cossiaux asauV> , h 40 heures, il essayait de nouveau s'introduire dans i* maison en escaladant 1* ir du jardin et, après avoir brisé un carreau i porte de la cuisine, revint s chez lui, décrocha son fusil et se disposait par la porte du jardin, lorsqu'il enten- dit Cossiaux proférant des menaces de mort contre Alexis, sa mère et contre M. Hourriei i-mème auquel il en voulait paftienJlafMNaJ irec que celui-ci avait loué une maison à la mme Warquex. Au môme instant, Alexis et un voisin arri- vaient, M. Hourriez les accosta ; mais aussitôt Cossiaux apparut en proférant de nouvelles ine- emuara du fusil de H. Hourriei et en déchargea deux coups en loir. Cossiaux 'éloigna en ricanant el larme fut rechargée, .lexis qui la conservait, alla se poster avec un oisin à quelque distance de la maison. U était alors deux heures du matin. Quelques minutes après, Casôiaux revint par le coté opposé, il nètaît pli i de r seul- Alexis lui Cossiaux avança était plus qu'à cinq a quand mètres d'Alexis, quand rêlui-ci remarqua que l t tenait un rasoir ouvert. i, perdant la tète, il épaula son arme, le coup partit ; Cossiaux, tournoyant surlui-mèmc tomba. Se relevant bientôt, il 6e mit h courir. Mais au bout de 130 mètres, 11 tomba, de Bon- _pow ne plus se relever. Il était en effet, mortellement atteint; le coup faisant balle avait fracassé le bras droit et les poumons avaicotété perforés par plusieurs plombs. Tous les soins furent inutiles. Ilelevé sans connaissante, roc delaGarc.il fut transporté à l'hospice, où il ixpirait vers 3 heures {[L Le Parquet Le parquet de Valenciennes s'est rendu ven- dredi, après-midi, vers 3 heures, à Prtsoet pou( procéder h l'instruction de celte pénible affaire., fond d'un parricide, , que la gendarmerie avait cm- Condé, a élé laissé en liberté provisoire. effet, d'une bonne réputation : laborieux, aidant sa mère à vi tlaire journalier et ai.vune plainte té enregistrée jusqu'il On recherche active )rapagnait i. l'individu qui i emportant un est tombé, a disparu e quel que Cossiaux tenait sous le bras. On croit que ce paquet contenait de la dy- fois de fair lite. Depuis le 20 septembre, les gendam Condé, qui connaissaient ces menaces, o ni des patrouilles et plusieurs d'en passaient la nuit dans le quartier. On suppose que le compagnon de Cossia 1 Vewilleton <UVA*nir RavJ>*ix-2#*ircoing 105 Miracle d'Amour Par PIERRE SALES I TROISIÈME PARTIE Vais M abandonna sen «*ele et rejoignit la e Vsladin, qui, entourée d aie femmes très aimantées, te dérobait aux «anapliments en disant : — (Test Sostfaèns... ceat Sosthène qui a tout •nanisé... c'est lui seul, je voua jure . I t a n éclair de joie p a s » d a n s son regard •Aie parce qu'elle l'apercevait venant a elle, tant* aar eu* ata yeux ai noire, aï séducteurs, •t, M* k asaiss, aneAtaat da ses lèvres si pur- wmme», m snaasr éw feu a * sa aaasw* rose — fa tarses* la **.«> fathM oa'il M fit JISUM par- sans as nai danatt ; car lanr t i a s u w s étrange, •Tsakt stnftdV sawlsaia*, s'était teaxjesn Mités devant la faute, «hrsaat llrraparaHa... •as.il riili par sa lolooU à elle T S'éuitdl* Nsnnttl 0* asatMÉ faf* trap éaafSTaoi as la ntànàsra t. ^^ i avmwat-iU racola, tons osas, asiant josarss «s eaats fasjss s.m, pour eux, sfiisyiMarisjsT assit as tant esta as) p*« dans Tunion de mait son nls sans élan : elle l'avait si peu pos- s é d é ! . . . Tout ce qu'il y avait de chaleur en son îme appartenait a ce neveu qui. seul, compre- nait, apaisait tous ses désirs, comme par exem- ple, de lui faire entendre cette troublante, cette passionnante musique de Wagner. Kt c'était pour eHe seule que, ce soir, on avait joué Tni- Elle parlait i la langueur de créatures de rêve qu'un frémissement d amour suffit à anéantir. Mais une expression de raillerie dure, pres- que de méchanceté, envahit soudain ses traita. Elle avait aperçu It marquis et la marquise d'Ausersie se dirigeant vers le petit salon oé elle s'étsit réfugiée, tandiique les domestiques en- levaient les rangées de chais** des salles de con- cert, faissnt de M place pour lesdaneeurs. E t m i s s e n t , m stoervattur non prévenu au- rait pu croire, k l'attilnde de ces divers person- nages, que les triomphateurs de cette soirée étaient le marquis et la marquise d'Ausersie et barres, presque une sort* de crainte chaqu fois qu'il se trouvait en f s e e i e M. d'Ausersie et sa tante, k qui ls marquise sursit eu tout i devant l'inaltérable bonne grâce de cette grande dame, snr ojui les tnegrins sembliisnt avoir glisse. * Otait ndersUe, ma entre amis, dit ail* à la esmiaase, et la sregrsnuns d'une comptai- tioa e*f*iss. * Et dans sa voix il n'y avait pis I* moindre tremblement d* jalousie Et comme la seni—sa faaaeU sigae que c'é- jUit Seethéne «s'il fallait complimenter... H sais. » sais, aVenwsca U sssr^wts ea eourisnt, que c'est lui le grand metteur on Ml simple compliment sur Mlle lasbelle d'Au- •cène. jseraie. reçut cette réponse : — Matteur en scène de premier ordre, ajouta | Elle s'smuse beaucoup. Cest de son âge. le marquis. Et aussi sérieux pour ces futilités | Et, très visiblement, le marqais ramena l'en- qu'il l'est en affaires. tretien au sentier quelconque d'où il entendait Si la marquiee était demeurée une très joWa j ne pus le laisser sortir, femme, presque jeune encore, un grand chan- J L'orchestre retentit alors, un véritable or- gament sétsit opère chez son mari. chestra de bal, des tziganes insultés sur la pe- Ah t le volage, le pimpant marquis d'Ause- ' tl te estrade qui était la scène tout à l'heure, raie, aussi léger, sussi boute-en-irain que la quoiqu'il ne s'agit que d'une simple sauterie jeunesse U plus écervelee, n'était plus... ; po ,i r récompenser les jeunes filles d'avoir si sa- Son visage conservait bien une expression ja- gemenl assisté au concert ; msis che7 les Vsls- véiile, avec sa peau toujours rose, et il -j avait din on ne faisait plus rien simplement. M. le toujours une grande vivacité dans fesyeux bleus comte, parcimonieux, presqueavare en bien des tirant aur le gris; mais ses cheveux bouclés ' choses, jetait l'argent par les fenèlrcs dés qu'il étaient presque blancs ; mais le piquant mono- ' s'agissait d'éblouir. cle «lait remplacé p" un lorgnon et la taille j \ja frM garçon, joufflu, aux rsux éwilles, s alourdissait. I avança a demi dans le petit salon et chercha Le marquis trait neUement tt franchement ~ d'engsger cordialement la conversation avec M, ' ces fadeurs de Violon ? J'é d'Aueeraie. avec . des... Mais, aiasi que toujours, il se heurtait a un tl s'arrêta. S fan- mur d'indifférence ou ds dédain parfaitement —Avec des aclr dissimulé sous les paroles les pWs correctes. dit Sosthène, en rii quU, jadis si causeur, si fscue à ta _ T i e n s I p u i s a » ûonsWeace, était devenu de c - - Uakéoeaa snarars très arrondi) très a d n n ^ I j a v î ^ ê u M ' a ^ snr la pre mais iapénétrabls. mière valse. Mlle fsabelie n'est pas ici f U ttrapératart, ta* fêtes mendainas, lethéi- Non, mon smi. dit le marnois, avec peut- tra.lt spert étaient des sujsts de convsmasisan ' être un peu plus d amabilité que pour les antres tree suflssats snr Isentets II avait des phrases membres de la famille, TOUS ls trouvères, k tontes faites qu'il servait t qui que es fat, m droite de ls cheminée, dans le grand salon, son anieHjos oceséfan ont es fat, aeèrae avec U frère doit être auprès d'eHe. tomte Valadin, l'intime de se jeunesse, il n'en ' Michel s'inclina légèrement. et, avant de avait p l u d'autres. ; s'éloigner, il dit s Soctena. V âsstkèw, a/tnl ianiavé «as très sneniL - ta tarais tant ds ntrsat ps snettr* tos Tziganef progran un quart d'heure plus tard dans ton — Va donc danser ; puis lu récrimineras en- Michel Valadin partit en haussant les épaules. C'était sa seule façon de protester contre la manière dont tous le traitaient chez lui, son père, sa mère, même Sosthène. qui le condui' i frère aloé, très autori- piller de l'argent. Si jamais il s du plomb dans la cervelle, celui-là IfitSosthène. Le marquis parut ne pas avoir entendu. Incli- nent a demi le buste en dehors du petit sslon, il regardsit les groupes de danseurs tourbillon- nant ou glissant devant lui, suivant qu'ils val- saient ou qu'ils bostonnaienl. It cherchait ses enfants. Kt uns expression de fierté anima un ins- tant son visage toujours si correctement impas- sible spirant la santé, de l'âme comme JU corps. — Est-ce que ce n'est pas Mlle htorlier T de- mandai-il à Sosthène. - l'arfancinenl : Mita Gtoelte Morh'er , U fille de Thomas Mortier, la fllateur de Lille, col- lègue de mon oncle dans ls déautstion du Nord. Des parvenus. On affirme que Thomas Morlier k dense ans, servait de manoeuvre dans une naine de Rountii. Cela prouverait son intelligence, dît très a% >-scarfani 4n «ontanaM nafn tfcafM rt>|j Robert d'AuBeraie était assez grand et repré- snlail admirablement les derniers rejetons de i>s race* qu'on croyait finies et qui ont demandé taille exlréme- II élait membre comr des attaches très fines, peu forte, reposait i ment élégante. Il était assez visible que Mlle Giselle Morlier i connaissait qu'imparfaitement les principes de la valse ; cela n'empêchait pas 11 ' ' et de la faire tourbillonnera ment que s'il avait eu sa sylphide de s ipèchsit pas llobert 4a • légè- rement mie s'il avait eu sa sylphn" dans les bras. Oh! quand Isabelle and salon, comme u toujours glacial, du n sage, qu'il aurait voul -us, s attendrit vite! Gels dura k peine duisit par une humidité dans lss^eux do tru- >upable jadis de bien des légèretés, i ait sas enfants et que la vue de ss fille cadette ne parvenait pas k consoler de la perte fille aînée. Isabelle était pas grande com pourtant adoraWement jolie. ne Jacqueline, msis tout aussi gracieuse, et avec un entrain. j ivsient gagné des reflets 4*» heusi qui en cadraient son fin visage de la plus charmante sjaréoiej.

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    ( p l e t e * \ > r t * > ) M* : st«va*cba du durnji ionnlt d « H tMarei, VileocieUflt;» (Crtti

    ffîezniHe —-• Heuie

    L'arrivée de M. Barthou A BATONNE

    B a y o n n e , 2 octobre . — M. B a r t h o u . arr ivé à « • h e u r e s i | * d u i o i '" . » B a y o n a e , a ète reçi

    Cr le préfet, le* s o u s - p r é f e t s , du d é p a r t e m e n t tnuntc ipa i i t é , l e i d é p u t é s , l e s t é u a l e u r i et t a n s l e s c o r p s c o n r t i l u é t .

    Le m i n i s t r e s 'est r e n d u à Biarrif i où il < d e s c e n d u c h e s M. le Pré fe t d e s B a s s e s - P y

    mm. L « foule é t a i t n o m b r e u s e , m a i g r e l 'heure

    Le m i n i s t r e a « té accue i l l i par d e i sifflet* s t r i d e n t s e t n o m b r e u x couvrant tes a n Vive B a r t h o u 1

    G r è c e •& T u r q u i e I * a o n v r a u m i n U t t - r * G r e c

    A t h è n e s . 28 s e p t e m b r e . — Le m in i s t è r e c n n s t i t u é de la m a n i è r e su ivante : MM. Wa M é a i d e s c e du Consei l e t affaires é t r a n g è r e s • a r e i t t , ni!iqtH' bibltOtb*-

    LSI3LII-.E3 Les coulisses da Coujungo

    Vm n s s i e M c * 1 » P a u l 4 « K o o k C'est du b o a r o m a n comique q u e ce pet i t

    d r a m e d 'amour à la Pa n ) de Kock qui cadrera i t à mervei l le en tre la lait ière de Mont fermei l et Georges ou le m a u v a i s sujet . l i y ava i t i Lambersart sur la g r a n d e p lace de i'

    Changement de domic i l M. QÉIsalla DaMiat , préréde inment pe intre et

    ; de la Cloche, 7 7 .

    Association des dames charitables N o u s a p p r e n o n s que 1'Associnfion des \>amea

    organ i sé au profit de M E u r r c ,

    et d 'urgenter ie , quelqui ne i l l eurs art i s tes de la repton> ue •

    g r a v u r e s , d e s m e u b l e s de fanta i s i e , dea c m e s d 'enfant , quant i té de lots de parfumer

    L'exposi t ion de toutes ces j o l i e s chose» l ieu d'ici quelques jours , avnnt le t i rage de la t o m b o l a . N o u s t i endrons n o s lec teurs a u cou

    Prix du bil let : Î 5 c e n t i m e s . N o t a . — Les p e r s o n n e s d é t e n a n t d e s c a r n e t s

    eont i n s t a m m e n t pr iées de les faire r e m p l i r cl do !es taire remet tre avec les s o m m e s reçues . anaa te prnsjoaata de lOLuvre . Mme Jules Le-

    La Salle des Fêtes et tes cabaretiers du voisinage

    i s a v o n s é té saisi A diverses repr ises des

    Ces c o m m e r ç a n t s r é c l a m e n t pour ce fait que o n f erme la porte d'entrée d o n n a n t sur la laça Lcverrier et q u e les spectateur» n e peuvent

    Chute d'un m a ç o n M. Auguste Vion , 68 a n s , ouvrier m a ç o n , au

    irvice de M. Musquiler, e n t r e p r e n e u r , travai l -it a la filature Bernard Fi ipo , rue du Moul in , lonlé sur un é c h a f a u d a g e , il perJi». l 'équil ibre L t o m b a sur le so l . D a n s su rlnite jl s co n tra c té

    des p la ies c o n t u s e s à la rég ion frontale g a u c h e , la po i t r ine , au pied gauche et h la m a e h o i r e .

    M. le docteur Desbonnet , a é t é appelé à prodi -guer ses s o i n s nu blessé qui subira u n e hui-

    de j o u r s d' incapacité de travai l .

    VILLE DE TOURCOING

    C o n d i t i o n p u b l i q u e d e s m a t i è r e s t e x t i l e s

    A é r â t * mt/i*u*U comparatif*

    S e p t e m b r e l » î » ï

    Laincpeiiroëo Lame tiiuo . Hloussesetlai-

    U M t

    7.'. -• us, terrnss icr , est t o m b é sur l a t ô l e e t

    Le l ibre-échange loens. i~> uns. ouvrirr agr ico le , t r o u v e re m a n q u e de bras, s e u l e m e n t , il ou -ir l e s s i en t i . Il préfère ua l ibre -échange out le sraért : dans la j o u r n é e du 3 0

    i prat ique s e s o p i n i o n

    Le double louis a f i é e m p l o y é p»r n o t r e agr i -culteur e n p o c h e à de folles o r g i e s .

    L s 243° de l igne B disait un a n c i e n , on n e flemarde pas le l igne . Hier e n c o r e , a la vei l le de la an de hu i ta ine , n o s réserv i s tes ont

    exécuté , a deux heures de l 'après -midi , un d ' c m b n r q u e m c n t à la ai

    • *

    ordre parTait; c h e v a u x et m a t é r i e l o n t été ensuite e m b a r q u é s s o u s les ordres du rap i l . i iue Heupleix ei du Hootonaot Souplet . Le drapi porté par M. P c c q u e r e a u , l i eu tenant de résc s été , à l ' issue de la m a n œ u v r e , reconduit i M- le c o l o n e l t i u e l l e . Notre populat ion a rer que l 'excel lente a l t i tude de noa alertes ré

    M. limite Lossignol a

    par la »ilie. i litre de"

    >clobre 1807 au ,(t jmi-

    rabaix ((•• 19 u- 50

    % Aux t r a m w a y s Aujourd'hui , les e m p l o y é s syudi<

    VALENCIENNES D e n « l n . - M m e Z é l i e D é i s m e a t

    être t o u t e f o i s

    é tudes de s a g e -

    A C C I D F ^ Î T M O R T I X A QUAROUBLE

    I,a d a m e P h i l d m è n e J e n o l , &gtc de 5.' a n s , veuve Bertrand, modi s t e , profess ion de s;'ge-fomi d î p i d m é e .

    Klle es t , p a m i i - i l , t rès hab i l e dans c e t é tat et jusqu'à présent aucun accid Kiie a d'ai l leurs c o m m e n c é i f e m m e ; sa m è r e exerça i t le e i c r c c a c t u e l l e m e n t a Quarouble .

    Il y a 6 s e m a i n e s e n v i r o n , la d a m e L é o n D.inpréati, garde- fre in au c h e m i n de fer du Nord, met ta i t au m o n d e un enfant du s e x e mascu l in , le premier -né de la f a m i l l e . M m e Dertrand rempl i t 1 oflice d 'accoucheuse , en r e m -p l a c e m e n t de t a i i l le, m a r i é e e t m è r e de p l u -s i eurs e n f a n t s , qui , e l le auss i , devenai t a lo r s m i r e une n o u v e l l e fo is .

    1.'enfant Dan^ri'-att étai t chél i f . q u o i q u e n é à

    s f e m m e s du v i l lage te fait d e t r o u -m e d e : l 'enfant avait « le

    filet « ; il n'y avai t qu'à lui faire l 'opérat ion . Il fut porté chez ce l l e qui l 'avait aidé a voir le jour , chez la veuve Bertrand ; el le se re fusa à cet te opérat ion qu'e l le avai t bien vu faire p a r sa j É é r e et sa flllç, m a i s qu'el lc-mûrne n'avait j a -

    déc ida pour lui ê tre agréab le . Les ciseaux é ta ient ceux u e tout m é n a g e ; i ls déchi -rèrent , p lutôt qu'i ls n e c o u p è r e n t ; l 'opérat ion fut faite trop bas , u n e ve ine fut a t ' e i n l ç et u n e h é œ o r r h a g i e a b o n d a n t e se produis!!. L e s s o i n s forent d o p n é s , e t m a l g r é les p a n s e m e n t s e m -ployés e n parei l c a s , l 'hémorrhag ic , m o i n s

    l a n g u e lors de l 'a l la i t ement .

    Vm se déclara et l ' enfant fut e n l e v é dix j o u r s après l 'opérat ion du filet.

    Le docteur Corpent ier , de Ulanc-Misaeron, appelé à cons ta ter le décès , refusa le p e r m i s d i n h u m e r . Le Parquet , av i sé , se rendit j eud i à S heures à Quarouble . La veuve Bertrand fut arrêtée et a m e n é e k la m a i s o n d'arret de Va-lencieao.es .

    Des t é m o i n s ont é t é e n t e n d u s h ier par M. l e juge d' instruct ion, entre autres le père de r e n -iant et M. le docteur Mocher, d ' O n n a i n g .

    Cette affaire. — pour laquel le les p a r e n t s de l'enfant m o r t n'ont pas porté p la inte , — fa i t l'objet d e s c o n v e r s a t i o n s d a n s notre c o m m u n e , où la veuve Ber tra n d jouit de U cons idérat ion g én éra l e , d e m ê m e que sa fille, encore alitéi

    Le meurtre de Fresues N o u s d o n n o n s ct-aprèa l e i r e o s e i g n e m e n l t

    c o m p l e t s sur c e drame q u e s o u s a v o n s r a c o n t é s o m m a i renient A n o s Jecteurt d a n s n o t r e n u -m é r o d'hier. Rappe lons que la v ict ime n'est p a i d e s plus in téressantes e t q u e dans li ma lgré Ja la ideur du c r i m e , qui au fond parric ide , l e s sympalbi i j e u n e h o m m e e s t i m é , l'a lue de 6 e n f a n t s , q u i , quo ique n'ayant que Ï 6 a n s , travai l le c o u r a g e u -s e m e n t à I» mine pour a ider sa m è r e t é l ever la fami l l e . La g è n e , on le dev ine , est d a n s ce logia m i s é r a b l e où tout m a n q u e . La victime — Le meurtrier. — La

    famille Alexandre Coss iaux, 38 a n s , ouvrier m i n e u r

    de sa pro fes s ion , ma i s travai l lant peu , sans d o -mic i l e fixe, j o u i s s a n t d'une réputat ion peu la vu-ruhle dans fa c o m m u n e où il passe pour d a n g e -reux , a y a n t e n c o u r u , d'Ailleurs, un nombre n'.>-p c c l a b l e de c o n d a m n a t i o n s , vit depuis lit a n s e n v i r o n avec la d a m e W a r q u e z , domic i l i ée au, l ieu dit : « l ' A l o u e t t e ».

    Cette d a m e Warquez , n é e A u g u s l i n e L î b o t l e , 3 0 ans , n'a vécu avec son mar i que pendant, tro is m o i s ; celui-ci l'a qui t tée a lors pour part ir e n A m é r i q u e . La f e m m e , qui n'avait q a e ( S a n s t 0 , vécut seule pendant !', ans , t rava i l l ant dana l e s m i n e s du Pas-de Cala is . El le fit a lors c o n -n a i s s a n c e d e Cossiaux, avec lequel e l le vécut i iniri i . i lc i i ie i i l , et de|Hiis. s ix e n l a n t s s o n t n é s , l 'aine Alexis a eu l(i a n s au m o i s de m a i , le s e p t i è m e e n f a n t est a t t e n d u p r o c h a i n e m e n t .

    'sa* Cnaaiaux, portât p a s

    «*,. "' puis le m o i s de jui l let d e r n i e r , a la su i t e d e s 'observat ions du (ils de la f e m m e , A lex i s W a r -quet , 16 , a n s ouvrier m i n e u r . Le fils W a r q u e t

    depuis l o n g t e m p s de très m a u v a i s oeil l e s ns de sa m è r e avec Coss iaux . Des s c è n e s

    d e v io l ence se renouve la i en t f r é q u e m m e n t , e t il ava i t f o r m e l l e m e n t défendu l 'accès de su m a i s o n . Mais o tc j ne faisai t pas l'affaire de cet. h o m m e .

    Très s o u v e n t , il arrivait h F r e s n e s pendant la nui t afin d e s ' introduire, après le dépari fathM oa' i l M f i t J I S U M par-sans a s nai d a n a t t ; car lanr t i a s u w s é t r a n g e , •Tsakt s t n f t d V sawlsaia*, s'était t e a x j e s n M i t é s d e v a n t la faute , «hrsaat l l r r a p a r a H a . . .

    •as . i l r i i l i p a r s a l o l o o U à el le T S ' é u i t d l * N s n n t t l

    0 * asatMÉ faf* t rap é a a f S T a o i a s l a ntànàsra t . ^ ^

    i avmwat- iU raco la , t o n s o s a s , a s i a n t j o s a r s s « s eaats fasjss s.m, pour eux ,

    s f i i s y i M a r i s j s T a s s i t a s t a n t e s t a as) p*« dans Tunion de

    m a i t s o n nls s a n s élan : e l le l 'avait si peu p o s -s é d é ! . . . Tout ce qu'il y ava i t de cha leur e n s o n î m e appartena i t a ce neveu q u i . s eu l , c o m p r e -n a i t , apa i sa i t tous ses désirs , c o m m e par e x e m -ple , de lui faire entendre cet te t roub l ante , cette p a s s i o n n a n t e musique de W a g n e r . Kt c'était pour eHe seule que, ce so ir , o n avait j o u é Tni-

    El le parlait i la l a n g u e u r d e • c r é a t u r e s de rêve qu'un f r é m i s s e m e n t d a m o u r suffit à a n é a n t i r .

    Mais u n e expression de ra i l l er ie dure , pres-q u e de m é c h a n c e t é , envahit souda in s e s tra i ta .

    E l l e ava i t aperçu It m a r q u i s et la m a r q u i s e d 'Ausers i e s e dirigeant vers l e petit s a l o n o é e l l e s ' é t s i t ré fug iée , tandiique l e s d o m e s t i q u e s e n -l eva i en t les rangées de chais** d e s s a l l e s de c o n -cer t , f a i s sn t d e M place pour l e s d a n e e u r s .

    E t m i s s e n t , m stoervattur n o n prévenu au-rai t pu cro ire , k l'attilnde de c e s d ivers person-n a g e s , q u e l e s triomphateurs de cet te s o i r é e é t a i e n t le marqu i s et la m a r q u i s e d 'Ausers ie e t

    b a r r e s , presque une sor t* de cra in te c h a q u fois qu'i l s e trouvait en f s e e i e M. d 'Ausers ie e t s a t a n t e , k qui l s marquise s u r s i t eu t o u t i

    d e v a n t l ' inal térable bonne grâce de ce t t e grande d a m e , snr ojui les tnegr ins s e m b l i i s n t avoir g l i s se .

    * O t a i t ndersUe, ma e n t r e a m i s , dit a i l* à l a e s m i a a s e , e t la s r e g r s n u n s d'une c o m p t a i -t i o a e * f * i s s . *

    Et dans s a voix il n'y avai t p i s I* m o i n d r e t r e m b l e m e n t d* jalousie

    E t c o m m e l a sen i—sa faaaeU s i g a e que c'é-j U i t S e e t h é n e «s ' i l fallait c o m p l i m e n t e r . . .

    — H s a i s . » sais, aVenwsca U s s s r ^ w t s e a

    e o u r i s n t , que c'est lui le g r a n d m e t t e u r o n M l s i m p l e c o m p l i m e n t sur Mlle lasbe l l e d'Au-• c è n e . j s e r a i e . reçut ce t t e réponse :

    — Matteur en s c è n e de premier ordre , a jouta | — Elle s ' s m u s e beaucoup . C e s t de s o n â g e . le m a r q u i s . Et auss i sér ieux pour ces fut i l i t és | Et, t rès v i s i b l e m e n t , le m a r q a i s r a m e n a l 'en-qu'il l 'est e n affaires. tret ien au sent i er que lconque d'où il e n t e n d a i t

    Si la m a r q u i e e é ta i t d e m e u r é e une très joWa j n e pus le la i s ser sor t i r , f e m m e , presque j e u n e e n c o r e , un grand c h a n - J L'orchestre re t en t i t a lors , un vér i tab le or-g a m e n t s é t s i t opère chez son m a r i . chestra de bal , d e s tz iganes i n s u l t é s sur la pe-

    A h t le vo lage , le p impant marqu i s d'Ause- ' t l t e e s t rade qui é ta i t la s c è n e tout à l 'heure , ra i e , auss i léger , suss i boute-en- ira in q u e l a quoiqu'il ne s'agit que d'une s i m p l e sauter ie j e u n e s s e U plus écerve lee , n'était p l u s . . . ; p o , i r r é c o m p e n s e r les j e u n e s filles d'avoir si s a -

    S o n v isage conserva i t bien u n e expres s ion j a - g e m e n l ass i s té au concert ; m s i s che7 les V s l s -v é i i l e , avec sa p e a u toujours rose , et il -j ava i t d i n on n e fa i sa i t plus rien s i m p l e m e n t . M. le tou jours u n e g r a n d e v ivac i té dans f e s y e u x b leus comte , p a r c i m o n i e u x , p r e s q u e a v a r e e n b ien d e s t i rant aur le g r i s ; m a i s ses cheveux b o u c l é s ' choses , jetait l 'argent par les f e n è l r c s d é s qu'i l é t a i e n t presque b lancs ; m a i s le piquant m o n o - ' s 'agissait d 'éb louir . c l e « la i t r e m p l a c é p " un l o r g n o n e t la ta i l l e j \ja frM g a r ç o n , joufflu, a u x r s u x é w i l l e s , s a lourdissa i t . I avança a d e m i d a n s le pet i t s a l o n e t c h e r c h a

    Le m a r q u i s t r a i t n e U e m e n t tt f r a n c h e m e n t ~

    d ' e n g s g e r c o r d i a l e m e n t la conversa t ion avec M, ' c e s f a d e u r s de Violon ? J'é d'Aueeraie . avec . d e s . . .

    Mais, a i a s i que toujours , il s e heurta i t a un tl s 'arrêta. S fan-mur d'indifférence ou d s déda in p a r f a i t e m e n t — A v e c des aclr d i s s imulé sous l e s p a r o l e s l e s pWs correctes . d i t S o s t h è n e , en rii

    quU, jad i s si causeur , si f s c u e à ta _ T i e n s I p u i s a » ûonsWeace , é ta i t d e v e n u d e c - -

    U a k é o e a a snarars très arrondi ) t rès a d n n ^ I j a v î ^ ê u M ' a ^ snr l a pre m a i s i a p é n é t r a b l s . mière valse . Mlle fsabel ie n'est p a s ici f

    U t t r a p é r a t a r t , ta* fê tes m e n d a i n a s , l e t h é i - — N o n , m o n s m i . dit le m a r n o i s , a v e c peut -t r a . l t s p e r t é t a i e n t d e s s u j s t s de c o n v s m a s i s a n ' être un peu plus d amabi l i t é que pour l e s a n t r e s tree s u f l s s a t s snr I s e n t e t s II avai t des p h r a s e s m e m b r e s de la fami l l e , TOUS l s t r o u v è r e s , k tontes f a i t e s qu'i l servai t t qui que e s f a t , m droi te de l s c h e m i n é e , dans le g r a n d s a l o n , s o n anieHjos oceséfan o n t e s fat , aeèrae a v e c U frère doi t ê tre auprès d'eHe. t o m t e Va lad in , l ' in t ime d e se j eunes se , il n ' en ' Michel s ' inc l ina l é g è r e m e n t . e t , a v a n t d e a v a i t p l u d'autres . ; s ' é lo igner , il d i t s S o c t e n a .

    V â s s t k è w , a / t n l i an iavé «as très sneniL - t a t a r a i s tant ds ntrsat p s snet tr* tos

    Tziganef progran

    un quart d'heure plus tard dans t o n

    — Va d o n c danser ; puis lu r é c r i m i n e r a s en-

    Michel Va lad in part i t e n h a u s s a n t l e s é p a u l e s .

    C'était sa s eu le façon de protester contre la

    m a n i è r e d o n t tous le t ra i ta i en t chez lui , s o n

    père , sa m è r e , m ê m e S o s t h è n e . qui l e condui ' i frère a loé , t rès autor i -

    pil ler de l 'argent. — Si j a m a i s i l s d u p l o m b d a n s l a c e r v e l l e ,

    celui- là I fit S o s t h è n e . Le m a r q u i s parut n e p a s avoir e n t e n d u . Incl i-

    n e n t a d e m i le buste en d e h o r s du pet i t s s l o n , il r egards i t l e s g r o u p e s de danseurs tourb i l lon-nant ou g l i s sant d e v a n t lu i , suivant qu' i l s val-sa ient ou qu'i ls b o s t o n n a i e n l .

    It cherchai t s e s e n f a n t s . Kt u n s expres s ion d e fierté a n i m a u n ins-

    t a n t s o n v i sage toujours si c o r r e c t e m e n t i m p a s -sible

    sp irant l a s a n t é , de l ' âme c o m m e J U corps .

    — Est-ce q u e ce n'est p a s Mlle htorlier T de-m a n d a i - i l à S o s t h è n e .

    - l ' a r f a n c i n e n l : Mita Gtoelte Morh'er , U fille d e T h o m a s Mortier, la fllateur de Li l le , co l -lègue de m o n onc l e d a n s l s d é a u t s t i o n du N o r d . Des p a r v e n u s . On af f irme q u e T h o m a s Morl ier k d e n s e a n s , s erva i t de m a n œ u v r e d a n s u n e naine de R o u n t i i .

    Cela prouvera i t s o n in te l l igence , d î t t r è s

    a% >-scarfani 4n «ontanaM n a f n t f c a f M r t > | j

    Robert d'AuBeraie é ta i t assez g r a n d et r e p r é -sn la i l a d m i r a b l e m e n t l e s dern iers re je tons d e i>s race* qu'on croyai t finies et qui ont d e m a n d é

    ta i l l e e x l r é m e -

    II é la i t m e m b r e c o m r d e s a t t a c h e s très fines,

    peu for te , reposai t i m e n t é l é g a n t e .

    Il é ta i t assez visible que Mlle Giselle Morl ier i c o n n a i s s a i t q u ' i m p a r f a i t e m e n t les pr inc ipes

    de la va l se ; cela n ' e m p ê c h a i t pas 11 ' ' et de la faire t o u r b i l l o n n e r a

    m e n t q u e s'il ava i t e u sa sy lph ide de s

    ipèchs i t pas l lobert 4 a • l é g è -

    r e m e n t m i e s'il ava i t e u sa sylphn" d a n s les b r a s . O h ! quand Isabel le

    and s a l o n , c o m m e u toujours g lac ia l , du n s a g e , qu'il aurait voul

    - u s , s a t t endr i t v i t e ! Gels dura k pe ine

    duisit p a r u n e h u m i d i t é d a n s l s s ^ e u x do tru-

    >upable jadis de bien d e s l é g è r e t é s , i ait sas en fant s et que la v u e de s s fille

    cadet te n e parvenai t pas k c o n s o l e r de la per te fille a înée .

    I sabel le étai t p a s grande c o m

    pourtant a d o r a W e m e n t j o l i e . n e Jacque l ine , m s i s tout auss i g r a c i e u s e , et avec un e n t r a i n .

    j i v s i e n t g a g n é d e s reflets 4 * » h e u s i qui en cadra ien t son fin v i sage de la plus c h a r m a n t e sjaréoiej.

    lencieao.esdelaGarc.il�as.il