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LE SUPPLÉMENT COMMUNICATION Centre psychothérapique de l’Ain L’accueil, l’implication du patient et le partenariat au cœur du nouveau projet d’établissement Photo CPA

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LE SUPPLÉMENTCOMMUNICATION

Centre psychothérapique de l’AinL’accueil, l’implication du patient et le partenariat au cœur du nouveau projet d’établissement

Phot

o CP

A

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COMMUNICATION

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JEUDI 14 JUIN 2018

LE SUPPLÉMENT

L e nouveau projet d’éta-blissement du CPA, éla-boré en 2017 grâce à l’im-

plication de centaines deprofessionnels, la collabora-tion avec l’Agence régionale desanté (ARS) et le soutien du ca-binet spécialisé Alium Santé,se décline autour de quatreaxes stratégiques majeurs.

Le respect du droit des patientset de leur famille avec notam-ment la liberté d’aller et venirDepuis 2016, le CPA a ouvertprogressivement ses portes.Cette démarche a instauré unnouveau rapport soignant-soi-gné qui place le patient au cen-tre de son projet de soins. Cetteapproche a été remarquée auniveau national. Les équipes ont été invitées à la décrire lorsde colloques ou dans des publi-cations.En avril 2018, le CPA a reçu del’ARS le label “Droit des usa-gers de santé “qui vient récom-penser tous ses efforts.

Un parcours de soins adapté àchaque patientFruit d’une concertation pluri-professionnelle, il s’établitavec le concours du patient de-puis la consultation, en pas-sant éventuellement par l’hos-pitalisation ou tout autre typede prise en charge adaptée.

Le déplacement du centre de gravité du CPA de l’intra versl’extra-hospitalierIl vise à diminuer le recours àl’hospitalisation à temps com-plet en développant des moda-lités de soins sur l’ensemble duterritoire de l’Ain au plus prèsdu domicile du patient.

L’ouverture désirée et construi-te à tous les partenaires de laprise en charge avec une priori-té vers le médico-socialUn coordinateur sera nommépour faciliter le contact et leséchanges entre le CPA et ses partenaires (médecins généra-listes, spécialistes et tous les

établissements sociaux etmédico-sociaux de l’Ain). Leséquipes mobiles servent de re-lais sur place. Désormais, le CPA s’inscrit dans une politi-que volontariste de construc-tion du nouveau projet territo-rial de santé mentale enpartenariat avec tous les ac-teurs du département. Parallè-lement, le CPA poursuit son évolution et projette de créerd’ici deux ans une plateformede thérapies brèves utilisantdes techniques innovantes,telles que la réalité virtuelle ou

la résonance magnétiquetranscrânienne.Sur les cinq prochaines an-nées, le CPA va investir finan-cièrement pour la création denouvelles unités d’hospitalisa-tion afin de poursuivre l’amé-lioration des conditions d’ac-cueil et le confort des patientshospitalisés. Cet effort concer-nera également Bourg-en-Bresse, Oyonnax, Ambérieu etChâtillon-sur-Chalaronne, où les unités extra-hospitalièresseront construites sur des sitesuniques.

Depuis 2016, le Centre psychothérapique de l’Ain (CPA) a opéré un virage important dans son approche des soins en psychiatrie. En 2017, un nouveau projet d’établissement a été élaboré. En voici les grands axes.

Les quatre axes stratégiques Les quatre axes stratégiques majeurs du nouveau projetmajeurs du nouveau projet

Le nouveau projet vise à une plus grande ouverture de l’étalissement. Photo CPA

E n 1858, la congrégationdes sœurs de Saint-Joseph de Bourg fait

construire un nouvel établis-sement sur 78 hectares, enlimite de Bourg et de Viriat.L’asile (terme récemment créépar la grande loi sur les alié-nés de 1838) est dénomméSaint-Georges, en hommage àl’évêque Georges Chalandon.En 1902, Saint-Georges ac-cueille 548 malades.Presque jusqu’à la SecondeGuerre mondiale, l’asile estautant une communauté devie et de travail qu’un lieu desoins. Rien ne change vrai-ment, hormis l’édification denouveaux bâtiments et lesprogrès techniques : l’éclaira-ge électrique dans les années20, l’eau aux étages dix ansplus tard.Un décret de 1937 a rangé lenom (d’asile) dans le vocabu-laire du passé en instituantles « hôpitaux psychiatri-

ques ». Mais pour Saint-Geor-ges et Sainte-Madeleine, l’autre institution de Bourg, lechangement de dénominationn’est effectif qu’en 1947.Puis le rythme s’accélère :c’est la révolution des neuro-leptiques au début des années1950. Les « gardiens de fous »cèdent le pas aux infirmiersdiplômés. Progressivement,les soins s’améliorent et l’hô-pital s’ouvre. En 1959, Sainte-Madeleine accueille 932 mala-des et salarie 3 médecins ; Saint-Georges héberge 942malades, pour 2 médecins.Les malades prêtent main-for-te au potager ou à la ferme, àla fois par nécessité et paraversion pour l’oisiveté. Dansles années cinquante, com-mencent à s’organiser des ac-tivités à visée thérapeutique.En 1970, la congrégation serésout à passer le relais à l’as-sociation Orsac, d’inspirationchrétienne, née en 1937 dans

les sanatoriums du plateaud’Hauteville. Le 1er janvier 1972, Saint-Georges et Sainte-Madeleine se fondent dans lenouveau Centre psychothéra-pique de l’Ain.

Dernière étape : en 2003, l’Or-sac décide de regrouper lesdeux sites à Saint-Georges, etcède Sainte-Madeleine auConseil général de l’Ain, quiveut y installer l’hôtel du Dé-

partement. Le déménagementse terminera en 2007.> Tiré de l’ouvrage Saint- Georges et Sainte-Madeleine, de l’asile à l’hôpital, d’Agnès Bureau, MG Editions.

HISTOIRE

De Saint-Georges au CPADe Saint-Georges au CPA

Saint-Georges a été créé en 1858 par les sœurs de Saint-Joseph de Bourg. Photo CPA

Le CPA en chiffres

1site, Saint-Georges, de 74 ha, et 33 dans 15 commu-nes de l’Ain

77millions d’euros de bud-get, dont 5 millions ’in-vestissement

1197salariés dont 813 à Saint-Georges et 384 dans tout le département

77médecins et 86 psycholo-gues, 632 soignants et encadrants

15812personnes suivies en 2017 dont 2091 hospitalisées à temps compet

232 541repas servis aux patients en 2017

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JEUDI 14 JUIN 2018

LE SUPPLÉMENT

D ans le magnifiqueparc du CPA, la fête del’été se donne des al-

lures de festival. En ouvertu-re, le collectif Libres Passa-ges vous invite à uneexploration des territoires dela création. Smarabaloufviendra ensuite présenterson nouvel album Up. Unconcert en partenariat avecla MJC de Bourg-en-Bressedans le cadre d’Espace d’unEté. La fête de l’été s’inscrit dansla programmation culturelleannuelle du CPA : CultureNoMad. Ce dispositif est néen 2009 de l’envie d’ouvrirl’hôpital sur son territoiregrâce à la culture. A cetteépoque, une exposition an-nuelle “Autrement dit“ pro-posait des œuvres de pa-tients et d’artistes. Son

succès grandissant a fait évo-luer l’exposition vers un tra-vail réunissant patients, soi-g n a n t s e t p e r s o n n e sextérieures.

Provoquer des rencontres improbablesCette initiative correspondaitparfaitement au programmerégional Culture et Santé,dans le cadre de la conven-tion signée avec les ministè-res de la Santé et de laCulture en 2010. L’objectifest de développer une politi-que d’accès à la culture duplus grand nombre et surtous les territoires, ainsi quele partage d’expériences en-tre tous les publics : person-nes hospitalisées, personnesâgées, familles, profession-nels de la santé et dumédico-social.

En 2013, un poste de chargéde projet a été créé au CPAavec pour mission de déve-lopper les actions et les rela-tions avec l’extérieur. Depuiscette époque, chaque année,une programmation culturel-le et artistique est choisie parune commission réunissantdes représentants des diffé-rents métiers du CPA. La sai-son 2018 a pour thématique“Libres passages“. L’idée estde proposer, aux patientshospitalisés ainsi qu’aux fa-milles et au public le pluslarge possible, une offre cul-turelle, afin de provoquer desrencontres improbables pourchanger le regard sur lespersonnes hospitalisées, des-tigmatiser la maladie menta-le et modifier le rapport soi-gnant-soigné. Dans la région Auvergne Rhô-ne-Alpes, l’association In-terstice fédère 70 établisse-ments de santé, dont le CPAet de nombreux autres éta-blissements dans l’Ain, quisont porteurs d’une politiqueculturelle d’ouverture.

Déambulations artistiques du collectif Libres Passages à partir de 18 heures et concert jazz manouche avec Samarabalouf à 20 h 30 sont au programme de la fête de l’été du CPA, ouverte à tous.

Le CPA fête l’été le 29 juin Le CPA fête l’été le 29 juin

Ecrivaine associée en 2018 à la Maison du théâ-tre de Jasseron, Fabienne Swiatly a animé trois ateliers d’écriture dans l’enceinte du CPA en vuede la création de son nouveau texte : One River. L’occasion pour l’écrivaine de glaner des idées, assembler des fragments d’écriture. Fabienne Swiatly a suivi également le Carrefour de santé mentale précarité, un dispositif du CPA au coursduquel elle a recueilli la parole d’autres habi-tants du département, migrants ou réfugiés. Elleproposera une lecture de son texte One River (comme rivière d’Ain) qui évoque la vie dans le département, le 4 juillet à 14 heures au CPA.

L’auteure Fabienne Swiatly a démarré son prochain roman

ATELIER ÉCRITURE

Fabienne Swiatly a animé trois ateliers d’écriture auprès des patients du CPA.Photo Fabienne Swiatly

Pour ce projet de création collective, Culture NoMad a réuni six artistes de compagnies départementales : un musicien, une chanteu-se, une danseuse, deux comédiens et une plasticienne. Deux par deux, ils ont animé unedizaine d’ateliers où se mêlaient les différen-tes disciplines : chant, danse, musique, théâ-tre et arts plastiques. Les participants intra et extra-hospitaliers, entre 10 et 25, étaient amenés à travailler autour du thème des 5 sens. Ces différentes pièces seront assembléesdans une déambulation artistique qui sera présentée le vendredi 29 juin à 18 heures en ouverture de la fête de l’été du CPA.

Libres passages : des univers en mouvement

ATELIER D’ARTS

Hélène Peronnet, chanteuse et membre du collectif L’Arbre Canapas, présente son atelier.

Photo CPA

Dans sa caravane transformée en mini-salle decinéma, la Cinématik room, Victor Cointin, ducollectif K-Potes, s’est déplacé dans l’Ain à la rencontre du jeune public. L’objectif était de créer un film, de A à Z, en stop motion (image par image), autour de la rencontre et de l’échange. Cette petite entreprise a circulé entre les centres médico-psychologiques et lescentres d’activité thérapeutique à temps par-tiel pour enfants et ados du CPA et les structu-res partenaires. La vidéo sera projetée à la MJCde Bourg le 19 juin à 18 h 30, à l’école des Charmilles de Belley le 15 juin à 15 heures, au centre social Le Lavoir d’Ambérieu le 6 juillet en fin d’après-midi, et à Ferney de 16 heures à 21 heures le 21 juin devant la Poste.Infos : [email protected]él. 04 74 52 24 69 www.cpa01.comFacebook : @CultureNoMadCPA

Un clip vidéo composé pour et avec les jeunes

ATELIER CINÉMA

Victor Cointin, du collectif K-Potes, s’est déplacé dans l’Ain à la rencontre du jeune public. Photo CPA

ÉVÈNEMENT

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JEUDI 14 JUIN 2018

LE SUPPLÉMENT

L e dispositif de réhabili-tation psychosociales’adresse aux patients,

jeunes en priorité, souffrantde psychose émergente. Cetteapproche a pour ambition deprévenir l’installation de lamaladie et son caractèrechronique et invalidant.« Nous leur délivrons un mes-sage d’espoir : la psychosepeut être endiguée grâce àleur implication. Le patientest placé au centre du dispo-sitif de soins. Accompagnépar les soignants, il en estl’acteur », explique le Doc-teur Francis Vignaga, psy-chiatre, médecin-chef du dis-p o s i t i f d e s o i n s d e

réhabilitation psychosociale(DSRPS). Le centre de jourpropose des soins de réhabili-tation dans une optique derétablissement. En s’ap-puyant d’une part sur l’éva-luation de ses symptômes,d’autre part sur son implica-tion dans sa demande dechangement, un projet per-sonnalisé de soins (PPS) estélaboré avec le patient et lessoignants. Ce PPS comportel’engagement dans un dispo-sitif spécifique à la réhabili-tation, qui met en œuvre dif-férents outils techniquescomme des programmes depsychoéducation, de remédia-tion cognitive en groupe ouen individuel. Les patients sont égalementinvités à prendre part à desactivités accompagnées vi-sant à stimuler le corps par lapratique sportive et la créati-vité grâce à l’art-thérapie. L’autonomisation sociale estencouragée dans le cadre du

dispositif d’hébergement ré-sidentiel. Celui-ci fonctionnesur un modèle associatif danslequel la personne à la possi-bilité de recréer du lien so-cial.

Enfin, l’atelier thérapeutiquede réadaptation au travail LePar Chemin offre l’opportuni-té au patient de renouer avecla valeur humaine du travail.Le DSRPS prend en compte

également l’environnementdu patient en proposant unaccompagnement de la fa-mille et des proches avec leprogramme Profamille. > DSRPS Tél. 04 74 52 28 13

La réhabilitation psy-chosociale a pour objectif de compren-dre sa maladie pour mieux la vivre dans une optique de réta-blissement.

Placer le patient au cœur Placer le patient au cœur du dispositif de soindu dispositif de soin

Dans cet exercice, les participants doivent reconnaître les indices expressifs des émotions à partir de photos. Photo CPA

Snoezelen est la contraction de deux ver-bes néerlandais : snuffelen qui signifie, humer, explorer, partir à la découverte de… et doezelen qui exprime la détente, l’apaisement.L’approche Snoezelen consiste à s’adap-ter à la personne en fonction de ses préfé-rences sensorielles en lui apportant une réponse adaptée et un comportement qui favorise la relation. « Pour certains patients, une carte d’identité sensorielleest établie à partir des observations fineset attentives de l’équipe, explique Ma-non Boyer, neuropsychologue à l’unité Bourneville. Pour certains, une évalua-tion, un profil sensoriel est réalisé, afin

d’identifier l’hyper ou l’hypo sensibilité sensorielle du patient. Bien sûr, ce ta-bleau n’est pas figé, il est en constante évolution ».A partir de ces informations, le soignant peut proposer une séance Snoezelen. L’unité dispose d’une salle équipée et d’une salle de bain aménagée. « C’est un moment privilégié d’échange entre le pa-tient et le soignant, confie Manon, infir-mière formée à l’approche Snoezelen.Suivant la personne, ce peut être un mo-ment de lâcher prise, de relaxation ou aucontraire de stimulation. Dans tous les cas, c’est le patient qui décide de la lon-gueur et de la périodicité de la séance ».

SNOEZELEN

Un moment privilégié Un moment privilégié entre patient et soignantentre patient et soignant

La salle équipée offre une large variété de stimulations pour la vue, l’ouïe, l’odorat, la proprioception… Photo M. B.

Donner la parole aux usagers pour une plus grande participation

COMITÉ DE VIE SOCIALE

Le CPA peut apposer avec fierté le logo décerné par l’ARS. Photo DR

THÉRAPIE

Innovante, la création en 2017 duComité de vie social (CVS) du CPA est inspirée du médico-social. Elleincarne la volonté de la direction d’accroître la participation des usagers en leur donnant la parole.Le CVS est pluri-professionnel pour une représentation la plus variée possible. Depuis 2017, chaque mois, un groupe de paroleest proposé aux personnes hospi-talisées.Trois représentants de la directiony prennent part : la directrice des soins, le président de la Commis-

sion médicale d’établissement et la directrice qualité et relation avec les usagers.Grâce à ses réunions, les ré-flexions des usagers ont abouti à l’amélioration de leur quotidien avec par exemple l’installation d’un distributeur de boisson 24 h/24, de tables de pique-nique dans le parc ou l’organisation d’animations lors de la fête de la musique. Ces efforts ont été cou-ronnés par le label « Droit des usagers de la santé » décerné par l’ARS pour 2017-2018.

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JEUDI 14 JUIN 2018

LE SUPPLÉMENT

Créée en 2002, l’unité fonctionnellede médecine somatique (UFMS) re-groupe quatre médecins généralis-tes, un dentiste, deux kinésithéra-peutes, des infirmières et aidessoignantes, une diététicienne etpropose les consultations d’un gy-nécologue, d’un ophtalmologue,d’un rhumatologue… Une équipequi dispense aux patients hospitali-sés les soins de santé corporelle etphysiologique en cohérence avec lessoins psychiatriques. « A leur ad-mission, après avoir procédé à unexamen complet, nous établissonsun dossier de santé, explique le DrAnne Pulito, médecin généraliste,responsable de l’unité. Nous identi-fions l’existence d’une maladie phy-sique ou corporelle méconnue qui

L e CEDA’Ain intervient en 3e

ligne, sur sollicitation bien sûrdes familles, accompagnée

d’un courrier argumenté par unprofessionnel (pédiatre, pédopsy-chiatre, psychiatre, neurologue,…).Dans un premier temps, il effectuetoujours une consultation pédopsy-chiatrique pour une évaluation cli-nique qui va décider de la mise enœuvre ou non d’un bilan plus pous-sé ou plus détaillé. Une analysepluri-professionnelle de l’équipequi permet ensuite de déterminerquel type de bilan sera réaliséauprès de l’enfant : rééducatif, or-thophonique, psychomoteur voirepsychologique, neuropsychologiqueavec l’usage d’outils spécialisés,tels que des vidéos accompagnées(ADOS).Ces différents outils et évaluationspermettent d’avoir une meilleurecompréhension de l’enfant et del’adolescent ainsi que de ses poten-tiels d’ouverture et de ses difficultésrapportés à l’âge.

Ainsi, au-delà du diagnostic, c’estsurtout le bilan fonctionnel qui per-met de soutenir la famille dans sesdifférentes démarches, ainsi queparfois les partenaires dans leschoix d’orientation ou d’accompa-

gnement tant scolaires que profes-sionnels.À l’issue du bilan, le CEDA’Ain re-mettra au patient un livret conte-nant l’ensemble des évaluationsdans les différentes disciplines, la

synthèse de l’équipe du CEDA’Ain etdes différents partenaires profes-sionnels.Le CEDA’Ain assure par ailleurs unemission d’information et de forma-tion auprès aussi bien des partenai-res sanitaires et médico-sociaux quedes familles.Ces enseignements vont de la théo-rie à des formations pratiques. Ils’agit de transmettre des compéten-ces à des personnes formées dansleurs institutions ou dans leurslieux d’intervention.Le CEDA’Ain créé en 2009 est ratta-ché au Centre de ressources autismeAuvergne Rhône-Alpes. Il a été créépar le CPA qui met à dispositioncertains de ses professionnels. Ain-si, le CPA a pu également s’enrichirde la connaissance et de l’accompa-gnement proposés dans les différen-tes structures en pédopsychiatrie,mais également en psychiatrie adul-te.> CEDA’AIN. Tél. 04 74 52 27 08 [email protected]

Le centre d’évaluation et de diagnostic de l’autisme propose une évaluation diagnostique mais également fonction-nelle des enfants et adolescents porteurs du trouble du spectre autistique dans l’Ain. Le CEDA’Ain a également une mission de formation et d’information auprès des partenaires.

Autisme : un centre d’évaluation et Autisme : un centre d’évaluation et de diagnostic pour mieux orienterde diagnostic pour mieux orienter

L’équipe de CEDA’Ain. Photo M. B.

UFMS

pourrait prendre la forme d’unsymptôme pseudo-psychiatrique.Nous assurons la prise en chargesécurisée des patients porteurs depathologies lourdes sous traitementmédicamenteux. Nous vérifionsl’absence de contre-indication so-matique aux traitements psychotro-pes. Cette auscultation évalue l’étatsomatique global des patients, dont

une partie est en situation de préca-rité sociale et médicale ». Durant leséjour, les médecins et l’équipesoignante garantissent un suivi so-matique et proposent des actionsd’éducation à la santé dentaire,alimentaire ou tabagique. Les mé-decins généralistes assurent le lienavec le médecin traitant et avec lafamille.

Prendre aussi en charge Prendre aussi en charge la santé physique du patientla santé physique du patient

Le dentiste est l’un des praticiens de l’UFMS. Photo M. B.

Les équipes mobiles de sec-teur sont depuis février 2018un nouveau dispositif de santé mentale sur le territoi-re.Elles interviennent là où se trouve la personne : à son domicile, dans un foyer…Les équipes sont constituées d’infirmiers diplômés d’État qui évaluent la situation de personnes qui ne sont pas encapacité de solliciter des soins par elles-mêmes.Elles interviennent à la de-mande des familles ou de partenaires en difficulté vis-à-vis d’une situation complexe qui a une compo-sante psychique ou psychia-trique sur laquelle ils ont besoin d’un avis spécialisé.La fonction de ces équipes seveut avant tout préventive, avec pour objectif d’éviter l’hospitalisation et de favori-ser le maintien de la person-ne à son domicile.

ZOOM

Les équipes mobiles de secteur : une mission préventive

Analyse biologique, radio-logie, soins des dents, de pieds, des yeux… sont as-surés par l’unité fonction-nelle de médecine somati-que du CPA.

CEDA’AIN

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JEUDI 14 JUIN 2018

LE SUPPLÉMENT

E tablissement médico-social ambulatoire, leCentre de soins d’ac-

compagnement et de préven-tion en addictologie Saliba(CSAPA) a pour mission la pri-se en charge des personnesqui s’interrogent ou se trou-vent confrontées à des prati-ques addictives. Les prochespeuvent également faire unedemande de prise en chargepour un soutien ou un accom-pagnement« Dans 95 % des cas, les per-sonnes qui s’adressent aucentre le font par téléphone,rares sont celles qui viennentdirectement. On les reçoit surrendez-vous. C’est gratuit et

anonyme », explique Magali Schweingruber, psychologueet coordinatrice du CSAPA.Les patients qui viennentd’eux-mêmes sont reçus enrendez-vous par un psycholo-gue qui évalue leur addiction.Ils sont interrogés sur leursmotivations, leur objectif. Aucas par cas, le professionneldétermine le type de prise encharge, avec un seul ou plu-sieurs intervenants. « Le soi-gnant accompagne le patient,lui apporte une écoute et luipropose des informations surson addiction. Pour ma part,confie Magali Schweingruber,j’utilise des outils comme larelaxation ou les thérapies co-

gnitivo-comportementales auxquelles je suis formée ».L’équipe du CSAPA est spécia-lisée dans la prise en chargedes personnes en difficultésavec des produits illicites (cannabis, héroïne, cocaï-ne…). « Le CSAPA de Bourg est

historiquement un centre detraitement de substitution(CTS) aux opiacés, précise Ma-gali Schweingruber. A ce titre,notre équipe est composée deprofessionnels spécialisésdans l’accueil de ces patients.Ils suivent un protocole com-

posé de divers rendez-vous avec les professionnels pourune évaluation de leur addic-tion. Suivant les cas, celle-cipeut donner lieu à la prescrip-tion et la délivrance d’un trai-tement de substitution.»Le Centre Saliba financé parl’Agence régionale de santéest géré par le CPA. Présent àBourg et à Gex, il possèdedeux antennes à Oyonnax etAmbérieu.Une vingtaine de salariés, se-crétaires, assistantes sociales,infirmières, médecins généra-listes, psychologues et unepharmacienne, accueillent environ 700 personnes paran.> CSAPA Saliba • 15, bd de Brou, à Bourg-en-Bresse. Tél. 04 74 52 28 66 • 41, rue Domparon Le Clos des Abeilles à Gex Tél. 04 74 52 28 59, [email protected]

Le centre de soins d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) a pour objectif l’amélioration de la qualité de vie de la personne accueillie et le développement de son autonomie.

Un service gratuit et anonyme Un service gratuit et anonyme pour surmonter les addictionspour surmonter les addictions

Le CSAPA accueille en toute discrétion les patients qui viennent de leur propre chef. Photo MB

Chaque année, l’Institut de formation aux soins infirmiers (IFSI) du CPA accueille 62 étudiants pour un cursus, en alternance, de six semestresqui prépare au diplôme d’État d’infirmier, gradelicence. « La formation comprend des cours ettravaux dirigés dispensés par des formateurscadres infirmiers qui assurent un suivi des pro-motions et un accompagnement personnalisé des étudiants. Une partie des enseignements estaccessible sur une plate-forme numérique uni-versitaire. Soixante semaines sont consacréesaux stages, décrit Chantal Pobel, directrice de

l’établissement. Avec les autres IFSI du départe-ment de l’Ain, nous mutualisons les places de stages afin de permettre aux équipes soignantesd’effectuer un encadrement de qualité dans lerespect du référentiel de formation. Des stages àl’étranger sont envisageables à partir de la troi-sième année, si les étudiants ont un cursus satis-faisant ». Le coût des études est variable, selonle statut des étudiants : des bourses régionalessont en effet possibles.> IFSI, 12, rue du Peloux à Bourg-en-Bresse. Tél. 04 74 52 27 05 [email protected]

IFSI

Une formation en alternance Une formation en alternance aux soins infirmiersaux soins infirmiers

Exercice de simulation avec un mannequin haute fidélité. Photo IFSI CPA

Certains l’appelleraient méditation. Aux Char-milles, les initiateurs de la démarche le nomment “temps de retour au cal-me”. Cette pratique a débu-té il y a quatre ans. Les soignants ont commencé àméditer ensemble. « Nous nous sommes renseignés, avons lu divers ouvrages, comme celui du psychiatreChristophe André », racon-te Jean Loup, infirmier. Avec l’accord de la hiérar-chie, cette pratique quali-fiée de psychocorporelle a été ouverte aux patients duservice, à leur entourage, puis au personnel de l’éta-blissement. Quatre à cinq séances par semaine trou-vent place actuellement dans l’organisation du

service. Quatre soignants, Marion, Sylvain, Jean Loupet Jérémy, se rendent dispo-nibles pour ce temps de méditation en pleine cons-cience. « Nous réunissons beaucoup de monde parfoisjuste pour un essai, parfoispour une pratique plus durable », explique Ra-phaëlle Jougla, cadre de santé du service. Chaque séance de 20 minutes est guidée par la voix de Chris-tophe André. « En tant qu’infirmier, je mets en route le CD pour débuter la séance, confie Sylvain. Mais ensuite, je médite avecles personnes présentes. Il n’y a plus de soignants ou de soignés. Ensemble, nouspartageons simplement untemps de retour au calme. »

Un temps de retour au calmeMÉDITATION

L’équipe de l’unité de soins des Charmilles. Photo M. B.

CSAPA

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JEUDI 14 JUIN 2018

LE SUPPLÉMENT

L e centre psychothérapi-que de l’Ain est géré parune association à but

non lucratif, l’Orsac. Recon-nue d’utilité publique depuis1952, c’est une des associa-tions les plus importantes etles plus anciennes de la ré-gion Auvergne Rhône-Alpes.Elle a rodé son professionna-lisme depuis quatre-vingt ansdans les domaines de la san-té, du handicap, de l’enfanceet de l’insertion.

Des débuts dans les sanatoriums d’HautevilleStructure privée donc maispas commerciale. En fin d’an-née, pas de bénéfices versés àdes actionnaires : le budgetdu CPA est entièrement con-sacré à la mission de servicepublic qui lui a été confiée.C’est valable pour la soixan-taine d’établissements et destructures qu’a créés ou re-pris l’Orsac depuis sa nais-sance dans l’Ain en 1937.L’association n’a pas perdu laflamme qui animait le petitgroupe de jeunes gens at-teints de tuberculose et isolésdans les sanatoriums du pla-teau d’Hauteville, incertains

quant à leur avenir. En fon-dant l’association et un pre-mier établissement de soins,ils ont ouvert la voie à unecommunauté d’établisse-ments présente aujourd’huidans l’Ain, le Rhône, l’Isère,la Drôme et les Alpes-Mariti-mes. Au fil des années, l’Orsacs’est attachée à répondre àl’évolution des besoins,s’ouvrant au secteur social etmédico-social. Son conseil

d’administration bénévole etses équipes de professionnelscherchent à traduire dans lesprojets et dans les pratiquesun esprit d’humanisme et derespect de la personne ac-cueillie.

Un second foyer d’accueil médicaliséL’Orsac vient par exempled’ouvrir à Tramoyes, au sudde l’Ain, le second foyer d’ac-cueil médicalisé d’Auvergne

Rhône-Alpes destiné auxadultes atteints d’épilepsie sévère. Elle a travaillé pour cela avecEPI, une association de pa-rents, afin que les lieux et leprojet de vie correspondentau mieux aux particularitéset aux aspirations des per-sonnes que les Passerelles dela Dombes accueilleront.Dans le département, l’Orsacgère une vingtaine d’établis-sements.

L’Orsac gère le CPA mais aussi d’autres structures du dépar-tement dans le do-maine social et médico-social.

L’Orsac, au cœur du CPAL’Orsac, au cœur du CPA

L’Orsac est également très présente dans les secteurs de la protection de l’enfance et de l’éducation spéciale. Photo l’ITEP de l’Arc-en-ciel

REPÈRE

L’Orsac dans l’Ain, c’est aussi

ENTRETIEN

« La dimension associative « La dimension associative n’est pas anodine »n’est pas anodine »

190en millions d’euros, le budget global

3100salariés

2900personnes hébergées ou accueillies

17 300personnes en « file active »

60établissements et structu-res créés ou repris par l’Orsac depuis sa naissan-ce dans l’Ain (environ)

L’Orsac en chiffres

Quel sens peut-on accorder à la di-mension associative de l’Orsac ?« La dimension associative n’est pasanodine : elle implique un engage-ment vis-à-vis des usagers et des pa-tients, et une responsabilité vis-à-visde nos professionnels. A l’Orsac, cha-que salarié et chaque administrateurbénévole connaît l’importance quenous accordons à la qualité de l’ac-cueil et du service rendu, et le soucique nous portons aux personnes et auxfamilles. Nos métiers sont difficiles, exercés leplus souvent auprès de personnes vul-nérables. Je suis convaincu que l’asso-ciation est un facteur supplémentairede solidité et de solidarité. En 2016, àla suite du rapport du contrôleur

général des lieux de privation de liber-té, l’Orsac a rencontré le ministère dela Santé et l’Agence régionale de santé.Nous avons travaillé aux côtés du CPApour mettre en œuvre sans délai lesmesures attendues. Aujourd’hui, le nouveau projet d’éta-blissement engage des évolutions pro-fondes et positives, et nous sommesconfiants et fiers du travail accomplipar les équipes. »Quelles évolutions pour l’association à l’avenir?« En 2018, nous réorganisons la gou-vernance associative pour gagner enclarté, en efficacité et en capacité àinnover et répondre aux besoins. Dis-poser d’autant de compétences, demétiers et d’idées au sein de l’Orsac,c’est une chance et une richesse quenous continuerons d’employer aumieux ! »

Le président Jean-Claude Michelon était présent à la manifestation des 80 ans de l’Orsac en novembre 2017Photo JJ PAUGET

• les Alaniers de Brou et l’Arc-en-ciel, deux disposi-tifs ITEP à Bourg et Tré-voux,• la maison d’enfants des Marmousets dans le pays de Gex (MECS)• la Ferme Dienet, un ESATà Saint-Paul-de-Varax• la Freta, foyer et ESAT (Hauteville)• des structures d’inser-tion par l’activité écono-mique : la Cressonnière duBugey, Orsac Cava, Envol• le Fat Orsac à Bourg, une entreprise adaptée• le centre de soins de suiteet de réadaptation Orcet-Mangini à Hauteville• les foyers Roche Fleurie àPrémeyzel, pour des adultes avec un handicap psychique• un CHRS à Ambérieu, Orsac Hébergement et Insertion• le Clos Chevalier à Ornex,établissement pour per-sonnes âgées• le Centre de rééducation professionnelle,• un service d’accompa-gnement à l’emploi, Orsacinsertion•des services d’accompa-gnement à domicile à Bourg, SAVS et SAL• un service d’accompa-gnement médico-social pour lésés cérébraux, le SAMSAH CRLC 01

Jean-Claude Michelon, président de l’Orsac.

Page 8: COMMUNICATION Centre...2018/06/14  · HISTOIRE De Saint-Georges au CPA Saint-Georges a été créé en 1858 par les sœurs de Saint-Joseph de Bourg. Photo CPA Le CPA en chiffres 1

COMMUNICATION

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JEUDI 14 JUIN 2018

LE SUPPLÉMENT

Organisation territoriale Organisation territoriale de la santé mentale dans l’Ainde la santé mentale dans l’AinLes centres médico-psychologi-ques Les CMP sont le premier point decontact de la population qui ren-contre des difficultés d’ordre psychique. Le CMP accueille les personnes en demande de soins.Il organise des actions de pré-vention, de diagnostic et de soins. Les séances sont assurées

sur rendez-vous au CMP.

Les équipes mobiles de secteur Elles interviennent auprès de personnes qui ne sont pas en ca-pacité de solliciter des soins pour elles-mêmes. Sur demande de leur entourage, ces équipes interviennent sur le lieu de vie pour une action de prévention,

d’évaluation, de dépistage, d’orientation et de soutien aux aidants.

Les centres d’accueil thérapeu-tiques à temps partielLes CATTP assurent, sur indica-tion médicale, des soins en grou-pe pour des patients qui ont be-soin de travailler leur autonomie

et leurs habiletés sociale et rela-tionnelle, afin de favoriser leur maintien à domicile et leur in-clusion sociale.

L’hôpital de jourL’HDJ est une alternative à l’hos-pitalisation complète, prescrite par le médecin pour une durée initiale limitée, et réévaluée en

fonction de l’évolution du traite-ment. Il assure en journée des soins soutenus, en permettant à la personne de continuer à vivre dans son environnement social et familial habituel. La prise en charge se fait en demi-journée ou journée entière (un repas de midi est dans ce cas servi au seinde l’hôpital de jour).

COMMUNICATIONContact Editions déléguées Dorothée de Boudemange - Tél : 06 81 17 29 10 - dorothee.deboudemange@leprogres.�

Les centres médico-psychologiques (CMP) sont le premier point de contact de la population qui rencontre des difficultés

d’ordre psychique. Le CMP accueille les personnes en demande de soins. Il organise des actions de prévention, de diagnostic et

de soins. Les séances sont assurées sur rendez-vous au CMP. Les équipes mobiles de secteur interviennent auprès de personnes qui ne sont pas en capacité de solliciter des soins pour elles-

mêmes. Sur demande de leur entourage, ces équipes interviennent sur le lieu de vie pour une action de prévention, d’évaluation,

de dépistage, d’orientation et de soutien aux aidants. Les centres d'accueil thérapeutiques à temps partiel (CATTP) assurent, sur indication médicale, des soins en groupe pour

des patients qui ont besoin de travailler leur autonomie et leurs habiletés sociales et relationnelles, afin de favoriser leur maintien

à domicile et leur inclusion sociale. L’hôpital de jour (HDJ) est une alternative à l’hospitalisation complète, prescrite par le médecin pour une durée initiale

limitée, et réévaluée en fonction de l’évolution du traitement. Il assure en journée des soins soutenus, en permettant à la personne

de continuer à vivre dans son environnement social et familial habituel. La prise en charge se fait par demi-journée ou journées

entières (un repas de midi est dans ce cas servi au sein de l’hôpital de jour).

Secteurs de psychiatrie générale (à partir de 16 ans) :

Intersecteur de pédopsychiatrie (enfants et adolescents) :

Secteur CENTRE :

CMP/CATTP/HDJ Bourg : 04 74 52 27 43 Equipe mobile : 04 74 52 27 54

Secteur EST :

CMP/CATTP Ferney : 04 74 52 27 17 CMP/CATTP Bellegarde : 04 74 52 24 72 CMP/CATTP Oyonnax : 04 74 52 27 31 Equipe mobile : 04 74 52 27 57

Secteur OUEST :

CMP/CATTP/HDJ Châtillon : 04 74 52 27 11 CMP/CATTP Montrevel : 04 74 52 27 28 Equipe mobile : 04 74 52 27 53

Secteur SUD :

CMP/CATTP/HDJ Ambérieu : 04 74 52 24 46 CMP/CATTP Hauteville : 04 74 52 27 25 CMP/CATTP Montluel : 04 74 52 27 26 CMP/CATTP Belley : 04 74 52 24 88 Equipe mobile : 04 74 52 27 56

POLE DE GERONTOPSYCHIATRIE :

(personnes de + de 65 ans sans antécédents psychiatriques) :

CMPPA : 04 74 52 24 96 Equipe mobile : 06 07 27 70 53

REGULATION DES URGENCES PSYCHIATRIQUES 24h/24 - CAP : 04 74 52 24 24

Pour savoir à quel CMP correspond votre commune de résidence, consultez le site www.cpa01.fr

(rubrique patients et familles / consulter). Les professionnels peuvent obtenir sur simple demande

auprès du secrétariat de direction du CPA la liste de l’ensemble des communes du département avec

leur desserte par les CMP.

Coordonnées :

CMP/CATTP AMBÉRIEU : 04 74 52 24 49 CMP FEILLENS : 04 74 52 27 78 CMP BELLEGARDE : 04 74 52 24 82 CMP/CATTP FERNEY-VOLTAIRE : 04 74 52 27 18 CMP BELLEY : 04 74 52 24 03 CMP SAINT MAURICE DE BEYNOST : 04 74 52 27 27 CMP/CATTP/HDJ BOURG : 04 74 52 27 09 CMP/CATTP OYONNAX : 04 74 52 27 33 CMP CHATILLON SUR CHALARONNE : 04 74 52 24 04 CMP TREVOUX : 04 74 52 24 64

Standard : Tél : 04 74 52 29 11 [email protected] www.cpa01.fr