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CHOOSE TRANSFORMATION* * Le choix de la transformation DIAGNOSTICS SUR LE CHANGEMENT ÉDITION 02 – AVRIL 2016 Diagnostic des maladies infectieuses et dépistage des dons de sang page 6 Évoluer au même rythme que les virus page 9 Abbott et l'Université de Californie de San Francisco découvrent un lien entre un nouveau virus et l'hépatite C page 12 Problèmes de la quantification des anticorps IgG anti-rubéole page 28 Coopération réussie pour le transfert d'un laboratoire de transfusion Rejoignez Abbott et Cristiano Ronaldo dans un mouvement mondial pour le don de sang et de plasma ! CONNECTÉS

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  • choose transformation*

    * Le choix de la transformation

    D i a G n o s t i c s

    sUr Le chanGement

    ÉDition 02 – aVriL 2016

    Diagnostic des maladies infectieuses et dépistage des dons de sangpage 6 Évoluer au même rythme que

    les virus

    page 9 Abbott et l'Université de Californie de San Francisco découvrent un lien entre un nouveau virus et l'hépatite C

    page 12 Problèmes de la quantification des anticorps IgG anti-rubéole

    page 28 Coopération réussie pour le transfert d'un laboratoire de transfusion

    rejoignez abbott et

    cristiano ronaldo

    dans un mouvement mondial pour

    le don de sang et de plasma !

    connectÉs

  • choose transformation*

    « Abbott a plus que

    doublé ses investissements dans la recherche et le développement ces cinq dernières années. »

    * Le choix de la transformation

  • ÉDitoriaL

    Dennis A. Gilbert, Ph.D.Vice President, Research & DevelopmentAbbott Diagnostics

    chère Lectrice, cher LecteUr,Bienvenue dans ce deuxième numéro de connectÉs sUr Le chanGement d'Abbott Diagnostics.

    Partout dans le monde et dans le cadre du continuum des soins, nos clients souhaitent disposer de systèmes de diagnostic offrant des capacités opérationnelles accrues, une flexibilité d'adaptation et les performances nécessaires pour améliorer la qualité et la fiabilité des résultats. Afin de répondre à ces besoins, Abbott a visé haut en déployant des efforts sans précédent pour développer simultanément une nouvelle génération de systèmes pour l'immunoanalyse, la chimie clinique, l'hématologie, le dépistage des dons de sang, la biologie moléculaire et la biologie délocalisée. Ces nouveaux systèmes ont tous en commun une surface au sol réduite, une cadence plus élevée et une architecture modulaire pour une efficacité accrue. A la lumière des enseignements tirés de biens de grande consommation, nos équipes de conception ont choisi de développer des systèmes aux interfaces et aux caractéristiques communes permettant une utilisation plus conviviale et intuitive. Les avancées dans les techniques de gestion des données et les algorithmes analytiques permettent d'améliorer l'efficacité des flux de travail et la planification proactive des interventions de service.

    « Au cours des cinq dernières années, Abbott a plus que doublé ses investissements dans la recherche et le développement. » En plus de la mise au point de nouveaux instruments, nous avons renforcé notre engagement dans le domaine du diagnostic des maladies infectieuses et continuons à bâtir un menu de tests des plus pertinents sur le plan clinique. Résolument tournés vers l'avenir, nous avons mis en place des projets de recherche sur des technologies de détection ultra-sensibles, des biocapteurs, de nouveaux biomarqueurs et l'analyse de Big Data. Dans le département R&D d’Abbott, nous attendons avec impatience le lancement de ces nouveaux systèmes et produits dans les années à venir. Ensemble, nous réussirons à trans-former le paysage de la biologie médicale et à améliorer l’état de santé des patients.

    Nous espérons que la lecture de ce deuxième numéro sera pour vous une source d'information et d'inspiration et serons heureux de recevoir vos commentaires ou questions via [email protected].

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  • sommaire

    Page 6   Évoluer au même rythme que les virus

    Page 9   Abbott et l'Université de Californie à San Francisco découvrent un lien entre un nouveau virus et l'hépatite C

    sommaireÉditorial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

    Évoluer au même rythme que les virus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

    Abbott et l'Université de Californie de San Francisco découvrent un lien entre un nouveau virus et l'hépatite C . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

    La dynamique des traitements de l’hépatite C requiert une adaptation des tests de diagnostic . . . . . . . . . . . . 10

    Problèmes de la quantification des anticorps IgG anti-rubéole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

    Optimisation du diagnostic différentiel des stades cliniques de l'infection à EBV . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

    Performance et efficacité accrues des tests de charge virale post-greffe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

    Détection et identification rapides de pathogènes par technologie PCR/ESI-mS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

    Étude de cas – Faire avancer la sérologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20

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    Page 28   Coopération réussie pour le transfert d'un laboratoire de transfusion

    Page 12   Problèmes de la quantification des anticorps IgG anti-rubéole

    Étude de cas – Transformation de services de virologie au Pays de Galles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

    Trente années de diagnostic VIH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

    Actualités & Nouveautés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

    Cristiano Ronaldo : #BeThe1Donor* avec moi ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

    Adaptation des activités en transfusion sanguine afin de répondre aux besoins de demain . . . . . . . . . . . . . . . 26

    Coopération réussie pour le transfert d'un laboratoire de transfusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

    * Sois le premier

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  • transformer Le DiaGnostic De maLaDies infectieUses

    Évoluer au même rythme que les virusintroDUction De John r. hackett Jr.

    En mars 1985, Abbott a mis sur le marché le premier test approuvé par la FDA aux États-Unis pour la détection des anticorps dirigés contre le virus de l’immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1). Pendant les trente années qui ont suivi, les immunodosages pour le dépistage, le diagnostic et la surveillance de l’infection par le VIH n’ont pas cessé d’évoluer. Ceci a conduit à des améliorations substantielles de la sensibilité (réduction de la fenêtre sérologique), de la spécificité, de la détection des VIH-2 et VIH-1 du groupe O, au développement de tests détectant simultanément l’antigène et les anticorps VIH, de tests rapides, de tests basés sur l'analyse des acides nucléiques, mais aussi à l’automatisation de ces tests.

    Or, malgré toutes ces améliorations des méthodes de dépistage du VIH, le virus constitue toujours un défi énorme. Le VIH-1 se caractérise par une diversité génétique exceptionnelle et une grande vitesse d’évolution. Les trois sources principales de cette diversité génétique sont les suivantes : Premièrement, la mutation des lentivirus (virus d’immunodéficience simiens, (VIS)) à partir de primates hôtes non humains. En fait, les VIS équivalant au VIH-1 et au VIH-2 ont été introduits chez l’homme au moins 11 fois. Deuxièmement, une transcriptase inverse sans capacité de correction de lecture et dont les erreurs sont fréquentes. Ces erreurs de transcription sont amplifiées par la grande vitesse de réplication ( jusqu’à 10 milliards de copies par jour), qui fait augmenter la diversité globale de ~1 % par an.Troisièmement, la recombinaison inhérente à la réplication des VIH-1 et due à l’échange de grands blocs de séquences génétiques, peut entraîner des changements radicaux dans la composition.

    L’analyse des souches globales de VIH-1 révèle l’existence de quatre lignées principales : les groupes m, O, N et P. Les souches du groupe m, qui représentent la grande majorité des VIH-1, sont subdivisées en sous-types de A à K et en formes recombinantes entre ces sous-types. Il existe

    actuellement 72 formes recombinantes circulantes (CRF) connues. Selon des estimations récentes, les formes recombinantes du VIH-1 représentent 20 % des infections globales. En raison de divers facteurs comme l’immigration, le tourisme et les interventions militaires, la distribution des groupes, des sous-types et des CRF dans le monde change en permanence. Selon les données du programme européen SPREAD, plus de 30 % des nouvelles infections dans une région où les souches du sous-type B prédominent sont dues à des virus non-B. La diversité des séquences entre les groupes et les sous-types de VIH-1 peut être considérable. Par exemple, les séquences de l’enveloppe diffèrent de 20 à 30 % entre les sous-types et de jusqu’à 50 % entre les groupes. Cette forte diversité des séquences est susceptible d’influencer les performances des tests, ce qui a des implications importantes pour les tests de dépistage, de diagnostic et de suivi des patients. Les polymorphismes naturels résultant des changements d’acides aminés dans les épitopes clés peuvent avoir comme conséquence une moindre sensibilité voire une absence de détection des anticorps pour les immunodosages. Tous les tests moléculaires nécessitent des amorces et/ou sondes spécifiques du VIH-1. Les polymorphismes naturels des sites de liaison des amorces et/ou des sondes peuvent réduire l’efficacité de l’hybridation et, de ce fait, la sensibilité ou bien empêcher toute détection.

    John R. Hackett Jr.,Ph.D.

    Divisional Vice President, Applied Research & TechnologySenior Research Fellow, Volwiler SocietyAbbott Diagnostics

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  • ProGramme monDiaL De sUrVeiLLance DU Vih D'abbott

    Depuis son émergence, le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) pose des défis particuliers aux professionnels de la santé dans le monde entier.

    Sa nature opportuniste lui permet d’évoluer rapidement, ce qui rend plus difficiles sa détection et son traitement. Face aux évolutions du virus, nous avons depuis toujours un allié de poids : la science. Le programme mondial de surveillance du VIH d’Abbott a été lancé en 1994 pour suivre le virus à la trace et développer des ressources scientifiques pour faire face aux défis.

    Depuis son lancement, ce programme a permis de rassembler une multitude d’informations sur la variabilité du VIH, aidant ainsi Abbott à identifier et caractériser les variants émergents du virus et à faire évoluer ses tests en conséquence.

    Grâce au Programme mondial de surveillance du VIH d’Abbott :

    • Des milliers d’échantillons de VIH ont été recueillis dans 16 pays pour créer l’une des plus grandes bibliothèques d’échantillons au monde.

    • Les données de caractérisation ont été utilisées pour améliorer les tests VIH et assurer ainsi une détection et un suivi fiables des infections VIH, quelles qu’en soient la souche et l’origine géographique.

    • De vastes panels d’échantillons VIH divers ont été constitués pour évaluer les performances des dosages.

    • Les variants les plus fréquents du groupe m ont été caractérisés, ainsi que des formes recombinantes en circulation (CRF) rares et des formes recombinantes uniques (URF).

    • Plus de 70 communications sur la diversité du VIH ont été publiées par les chercheurs du programme.

    Face à la diversification continue du VIH-1 et à sa redistribution globale, il est impératif que les tests soient conçus de manière à assurer une détection fiable de toutes les infections VIH. Conscient de l’importance de ce problème, Abbott a lancé dès 1994 un vaste programme de surveillance de la diversification mondiale du VIH, de recherche de nouvelles souches émergentes, de constitution d’un panel bien caractérisé d’échantillons infectés par le VIH, de structure génétique et d’origine géographique diverses, et de développement de stratégies pour concevoir des tests capables de détecter, de manière fiable, toutes les souches VIH. Les efforts visant à identifier des variants rares et émergents de VIH se sont concentrés sur le Cameroun, qui est le seul pays où l’on retrouve tous les groupes et sous-types du virus. Pour ces études, des milliers d’échantillons (plus de 4000 en 2015), de faible volume, infectés par le VIH, provenant de cliniques et d’hôpitaux localisés en milieu urbain et rural, ont été analysés à l’aide d’un algorithme EIA de peptides séquentiels env gp120 V3 et env gp41 IDR, suivi d'une analyse moléculaire pour identifier des souches rares. Cette stratégie systématique a donné d’excellents résultats.

    A ce jour, notre programme a permis de caractériser plus de 200 souches du groupe O, 11 du groupe N et 1 du groupe P. Notamment pour les groupes N et P, nous sommes seulement le deuxième laboratoire au monde qui ait identifié ces souches. Ces souches sont difficiles à identifier à cause de leur faible prévalence qui est, selon nos études : 0,1 % pour le groupe N et

  • données de séquences pour les régions génomiques perti-nentes (gag p24, pol IN, env gp41 IDR) générées au cours de la caractérisation du panel constituent une base scientifique importante pour la conception de tests. Le virus a évolué, mais les technologies que nous utilisons pourcaractériser sa diversité aussi. Avec les technologies métagénomiques telles que le séquençage de nouvelle génération (NGS), nous disposons de puissants outils qui pourraient bien révolutionner la surveillance virale. Nous sommes à l’aube d’une ère nouvelle où nous pouvons dépister et caractériser une cible virale connue et rechercher en même temps d’autres virus, connus et nouveaux, présents dans les échantillons. Le programme de surveillance virale d’Abbott s'appuie également sur des partenariats avec des chercheurs de l’Université de Californie de San Francisco (UCSF-Abbott Viral Diagnostics and Discovery Center) pour faire progresser et mettre en place ces technologies. Avec la complexité croissante des souches de VIH, un séquençage complet du génome est indispensable pour un suivi précis de sa diver-sité. La base de notre approche méta-génomique « non biaisée » pour la surveillance virale repose sur l’utilisation d’un amorçage aléatoire pour amplifier tout l’acide nucléique présent dans l’extraction. De plus, nous avons développé des stratégies utilisant un prétraitement « d’enrichissement » par des nucléases pour rechercher l’acide nucléique viral dans les échantillons de plasma avant l’amorçage aléatoire, afin d’accroître l’identification de séquences virales. Nous utilisons le séquençage Illumina NGS et des systèmes bio- informatiques développés par le VDDC UCSF-Abbott : Sequence-Based Ultra-Rapid Pathogen Identification (SURPI)1.

    L’utilité de cette approche a été démontrée à l’aide de 35 échantillons de sang de donneurs camerounais infectés par le VIH-1. Le taux de détection du VIH-1 était compris entre 0,002 % et 4,51 % du total des séquences et a donné une couverture génomique de plus de 90 % pour 88 % des échantillons et 25 génomes complets2. Fait important, la couverture génomique complète a permis l’identification de 4 souches recombinantes qui seraient passées inaperçues avec notre algorithme de caractérisation traditionnel, basé sur l’analyse de 3 régions sous-génomiques. L’analyse SURPI a révélé la présence d’autres séquences virales co-infectantes dans ce groupe d’échantillons. Par exemple, une co-infection par le HPgV (GBV-C) a été détectée dans 25 % des échantil-lons, dont 8 ont donné des génomes complets. Cette approche n’est donc pas seulement efficace pour générer des génomes complets de VIH-1 avec une classification phylogénétique plus précise, mais a également facilité la détection simultanée

    de co-infections virales. Une couverture complète du génome d'un virus co-infectant a même été obtenue dans quelques cas. Dans l’ensemble, ces données démontrent que le NGS a le potentiel de révolutionner la surveillance virale et les stratégies d’analyse du virome. La création du Programme mondial de surveillance du VIH d’Abbott et les investissements soutenus dans ce programme témoignent de notre engagement à long terme pour le développement des meilleurs tests de diagnostic, de dépistage et de suivi du VIH et la recherche dans ce domaine. Ce programme nous a permis de placer la barre encore plus haut pour les tests de diagnostic, nous a conféré le leadership scientifique dans ce domaine et prouve l’importance d’une vigilance sans faille face au défi permanent de la diversité du VIH. Signalons au passage qu’Abbott a mis en place des programmes parallèles pour le VHB et le VHC : comme le VIH, ces virus évoluent très rapidement et leur polymorphisme naturel peut influer sur les performances des dosages. Nous sommes résolument engagés à poursuivre l'amélioration continue des tests de diagnostic, de dépistage et de suivi de ces infections.

    transformer Le DiaGnostic De maLaDies infectieUses

    Références1. Naccache S.N. , Federman S., Veerarghavan N., Zaharia m., Lee D.,

    Samayoa E., Bouquet J., Greninger A.L., Luk K.-C., Enge B., Wadford D., messenger S.L., Grard G., Leroy E., Schneider B., martinez m., Isa P., Crump J.A., DeRisi J.L., Sittler T., Hackett J.Jr., miller S. and Chiu C.Y. 2014. SURPI: Sequence-based ultra-rapid pathogen identification in clinical metagenomic samples. Genome Research 24:1180 – 1192.

    2. Luk K.-C., Berg m.G., Naccache S.N., Kabre B., Federman S., mbanya D., Kaptué L., Chiu C.Y., Brennan C.A., Hackett J.Jr. 2015. Utility of meta-genomic Next-Generation Sequencing for Characterization of HIV and Human Pegivirus Diversity. PLoS ONE 10(11): e0141723.

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  • Abbott et l'Université de Californie à San Francisco découvrent un lien entre un nouveau virus et l'hépatite Ccette ÉtUDe est La Première À DÉVoiLer La strUctUre GÉnÉtiQUe comPLète DU PeGiVirUs 2 hUmain

    Abbott et l’Université de Californie de San Francisco (UCSF) ont publié les résultats d'une recherche ayant permis d'identifier un virus humain récemment découvert et appelé pegivirus 2 humain (HPgV-2), qu’ils ont mis en évidence chez certains patients atteints d’hépatite C (VHC). Cette étude, publiée dans le journal PLOS Pathogens3, a permis d'identifier huit souches complètes de HPgV-2, ce qui en fait la première étude à révéler la structure génétique complète de ce nouveau virus. Bien que l’infection par ce nouveau virus transmissible par le sang s’avère étroitement associée au virus de l’hépatite C (VHC), on ne sait pas encore si il est pathogène.

    « Sur la base de nos observations, nos équipes ont utilisé la structure génétique du virus pour développer un test moléculaire permettant de le détecter dans le sang et un test anticorps pour déterminer une réponse immunitaire au virus », explique John Hackett Jr., vice-président de la division de recherche appliquée et de la technologie chez Abbott. « L’étape suivante sera de déterminer si ce nouveau virus peut provoquer une maladie et si c’est le cas, de collaborer avec les banques de sang afin de sécuriser les approvisionnements en sang de ces types de nouveaux virus », poursuit John Hackett Jr. « Les recherches comme celle-ci sont destinées à ouvrir la voie à de nouvelles technologies capables d'améliorer significativement les bonnes pratiques dans le domaine de la santé. »

    Cette étude a été menée par le UCSF-Abbott Viral Diagnostics and Discovery Center (VDDC), créé conjointement par Abbott et l’UCSF dans le cadre d’une collaboration sur plusieurs années. Pour identifier le nouveau virus, les chercheurs ont utilisé des techniques de séquençage de fragments de sa structure génétique, notamment le séquençage profond et des techniques d’identification ultra-rapide des pathogènes. L’échantillon de sang dans lequel le virus a été découvert pour la première fois a été fourni par le Centre des maladies hépatiques du Centre médical de l’Université de Chicago.

    « En caractérisant huit génomes complets et quatre génomes partiels du pegivirus 2 humain, cette étude donne un nouvel éclairage sur l’évolution et la diversité de ce virus chez les sujets qu’il infecte », souligne le Dr Charles Chiu, professeur agrégé de biologie médicale à l’UCSF et directeur du VDDC UCSF-Abbott. « C’est pour les découvertes telles que celles-ci, entre autres, que notre partenariat est si important car il nous apporte des informations qui repoussent les limites des connaissances scientifiques et peuvent avoir des implications importantes en aval, pour la santé humaine. »

    abbott DÉcoUVre Un Lien entre Un noUVeaU PeGiVirUs 2 hUmain et Le Vhc

    Référence3. Berg mG, Lee D, Coller K, Frankel m, Aronsohn A, Cheng K, et al.

    (2015) Discovery of a Novel Human Pegivirus in Blood Associated with Hepatitis C Virus Co-Infection. PLoS Pathog 11(12): e1005325.

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  • La dynamique des traitements VHC requiert une adaptation des tests de diagnosticnoUVeLLes recommanDations PoUr Le DÉPistaGe et Le sUiVi De La charGe ViraLe

    Au cours des deux dernières années, le traitement des patients infectés par le VHC a connu des améliorations rapides avec l’autorisation de mise sur le marché de combinaisons de médicaments sans interféron, ayant une action antivirale directe et avec lesquelles les taux de réponse virologique sont supérieurs à 90 %. La durée des traitements peut en outre être réduite à 8 – 12 semaines et les effets secondaires sont beaucoup moins fréquents qu’avec les traitements utilisés antérieurement. Cependant, beaucoup de patients ignorent être infectés par le VHC, du fait de la longue période asymptomatique de l’infection. Quand les symptômes se manifestent, le foie est parfois déjà gravement endommagé, voire irréversiblement, et l’éradication seule du virus de l’hépatite C ne permet pas de guérir la maladie.

    C’est pourquoi l’OmS recommande le dépistage universel des anticorps anti-VHC pour toutes les personnes présentant un risque accru d’exposition au VHC du à l’utilisation de drogues injectables, ayant reçu des transfusions de sang ou de composés sanguins avant 1992, ou originaires de régions à forte prévalence VHC4. Le test sérologique de dépistage des anticorps ne peut pas faire la différence entre une infection à VHC active (chronique) et une infection passée. Les directives de l'OmS et de l'Association européenne

    pour l’étude du foie (EASL) recommandent donc de confirmer tout résultat d’anticorps positif par un test ARN VHC5. On peut aussi, en complément, rechercher l’antigène VHC, qui a une bonne valeur prédictive positive.

    Si une infection active est confirmée chez un patient et que celui-ci est éligible à un traitement, il est nécessaire de déterminer le génotype du VHC afin de choisir le traitement optimal. La charge virale doit être déterminée avant, pendant et après le traitement afin d’évaluer l’observance du patient et l’efficacité du traitement. Ainsi, l'EASL recommande de mesurer la charge virale au début du traitement, après 2 semaines pour vérifier l’observance des traitements sans interféron, à 4, 12 et 24 semaines selon le schéma thérapeutique, à la fin du traitement et enfin 12 semaines après l’arrêt du traitement, afin d'évaluer la réponse virologique sur le long terme (SVR12).

    Une détermination précise de la charge virale est cruciale avec les nouveaux traitements. La mesure de la charge virale avant le traitement a gagné en importance depuis que les informations de prescription de la combinaison Sofosbuvir/Ledispavir permettent d’envisager un traitement réduit à 8 semaines pour les patients naifs, infectés par le

    noUVeLLes recommanDations PoUr Le traitement Des infections Vhc

    beaUcoUP De Patients iGnorent Être infectÉs Par Le Vhc.

    10

  • aLGorithme De DÉPistaGe sUGGÉrÉ, aDaPtÉ De meDeracke et aL.6

    génotype 1, n'ayant jamais reçu le traitement, sans cirrhose et avec une charge virale inférieure à 6 millions d’UI/ml. La charge virale seuil a été établie lors des essais cliniques d'autorisation de mise sur le marché en utilisant un test ARN VHC manuel. Aujourd'hui, les grands laboratoires utilisent des dosages automatisés et les cliniciens doivent savoir que les différents tests utilisés pour la quantification de la charge virale VHC ne présentent pas tous les mêmes performances et qu'il est nécessaire, lors de l'interprétation des résultats, de corréler les valeurs seuils au test utilisé. En outre, la mesure de la charge virale joue un rôle clé dans l'évaluation de la réponse virologique à 12 semaines (SVR12).

    Dans les essais cliniques des nouveaux médicaments antiviraux à action directe, le seuil défini pour la SVR12 était

  • ProbLèmes De La QUantification Des anticorPs

    Les problèmes de la quantification des anticorps IgG anti-rubéoleUn noUVeL articLe remet en QUestion La VaLiDitÉ DU renDU Des rÉsULtats en UnitÉs internationaLes

    Depuis le début des années 1970, la vaccination contre le virus de la rubéole a fait baisser l’incidence du syndrome de rubéole congénitale (SRC) dans tous les pays où des programmes de vaccination sont établis et suivis. La vérification de l’immunité protectrice fait par conséquent partie du suivi des grossesses dans ces pays, soit par une preuve de vaccination, soit par la mesure du titre des anticorps en vue de proposer une vaccination aux femmes non immunisées après leur accouchement. Selon une prise de position de l’OmS de 2011, la présence d'anticorps IgG anti-rubéole à une concentration ≥ 10 UI/ml est généralement considérée comme preuve d'une immunité11. Cette assertion suppose que les immunodosages du commerce utilisés pour mesurer les taux d’IgG anti-rubéole donnent des valeurs comparables. Or ce n’est pas le cas, bien qu’il existe un standard de référence international pour les anticorps IgG anti-rubéole.

    Dans un très intéressant article publié récemment, trois experts de la rubéole, Wayne Dimech du Laboratoire national de référence australien et Liliane Grangeot-Keros et Christelle Vauloup-Fellous du Centre national de référence français des infections rubéoliques materno-fœtales, décrivent l’ampleur de la variabilité entre les différents dosages et son impact sur la prise de décisions cliniques, et expliquent en quoi le standard de référence utilisé fait partie du problème.12.

    stanDarDs rUbÉoLeLa première tentative de développement d’un sérum anti- rubéole standard date de 1966, suivie de plusieurs autres préparations différentes. Le standard OmS le plus récent, le RUBI-1-94, a été développé par le Statens Serum Institut au Danemark. Il s’agit d’une préparation d’immunoglobulines obtenues à partir de plasma de donneurs danois en bonne santé, diluée à proportions égales avec de la solution saline et lyophilisée en aliquotes de 2 ml. L’attribution des valeurs a été effectuée par 11 laboratoires dans 7 pays à l’aide d’une

    ou plusieurs techniques de dosage immunoenzymatique (EIA), d'inhibition de l’hémagglutination (HAI) ou d'hémolyse radiale (RH). La moyenne géométrique des 70 résultats validés, quelle que soit la technique d'analyse, était de 1 592 UI avec des moyennes de 1 330 UI pour la technique RH, 1 411 UI pour l’HAI et 1 656 UI pour l’EIA. La concentration assignée au standard RUBI-1-94 était de 1 600 UI par ampoule après reconstitution dans « du sérum physiologique ou tout autre liquide adéquat ». Il est assez évident que ce standard ne se conforme pas aux principes métrologiques d’une préparation standard, dont les règles requièrent la création d’un matériau de référence certifié et la quantification du niveau de la substance mesurée par une méthode de référence.

    VariabiLitÉ Des rÉsULtatsTous les immunodosages actuellement commercialisés sont calibrés par rapport à ce standard RUBI-1-94, mais la comparaison des valeurs pour un même échantillon, par exemple dans les programmes de contrôle de qualité externes, fait apparaître d’importantes différences. Dans l’exemple cité dans l’article 12, les valeurs pour un échantillon de CQ allaient de 0,96 à 67 UI/ml (tableau 1).

    malgré ces différences manifestes, presque tous les dosages du commerce utilisent une concentration de 10 UI/ml comme valeur seuil entre immunisation et non-immunisation après vaccination. Un seuil minimum d’anticorps protecteurs a été préconisé pour la première fois en 1978, sur la base de tests d’inhibition de l’hémagglutination et de neutralisation. À cette époque, le titre d'anticorps protecteur était défini comme étant 1:8, et par la suite comme étant égal à 15 UI/ml, mais en utilisant un vieux standard IgG anti-rubéole. Quand le premier dosage automatisé, le test rubéole Abbott Imx, a été lancé, des études ont été menées pour montrer que le seuil pouvait être fixé à 10 UI/ml avec ce test – et cette valeur a été acceptée comme nouvelle valeur seuil par le comité NCCLS en 1992.

    12

  • L'impact analytique et aussi clinique de ce manque de standardisation des dosages de détection des anticorps IgG anti- rubéole se manifeste surtout autour de la valeur seuil. Quand un échantillon contenant une faible concentration d’IgG anti- rubéole est analysé par différents dosages, le manque de standardisation a inévitablement pour conséquence que les résultats de certains dosages dépasseront 10 UI/ml tandis que d’autres seront rapportés comme inférieurs au seuil. Les conséquences peuvent être dramatiques : les femmes enceintes testées dans des laboratoires différents avec des tests différents reçoivent des interprétations des résultats contradictoires, qui les donnent protégées avec une méthode et exposées au risque avec une autre. En cas de tests séquentiels, les résultats peuvent être interprétés comme une séroconversion. mais les différences dans les valeurs quantitatives au-dessus de 10 UI/ml peuvent aussi être interprétées à tort comme une élévation du titre des anticorps. Dans les deux cas, le diagnostic erroné de primoinfection peut motiver des interruptions de grossesse non nécessaires.

    Le pourcentage de personnes ayant un faible taux d’anticorps anti-rubéole a augmenté grâce aux programmes de vaccination, ce qui complique encore la détermination clinique de l’immunisation. Bien que la réponse immunitaire à la vaccination simule celle que provoque l’infection par le type sauvage, le taux des anticorps spécifiques est souvent plus bas qu’après une infection naturelle. Lors d'une étude menée par Grangeot-Keros et al.13, 325 échantillons recueillis en France, en Allemagne et en Italie et présentant des résultats inférieurs à 10 UI/ml avec l'un des dosages utilisés couramment (Vidas, Centaur et Liaison), ont été réévalués avec neuf immunodosages du commerce, un immunoblot et un test de neutralisation (NT). Sur les 325 échantillons, seuls 129 étaient négatifs avec tous les immunodosages. Au total, la présence d’anticorps spécifiques détectables par immunoblot et test de neutralisation a été prouvée dans 59 %

    des échantillons ayant fourni un résultat négatif avec au moins un des dosages utilisés lors de l'étude. Par la suite, une autre étude a prouvé que les femmes ayant un taux faible mais détectable d’anticorps présentaient constamment une élévation des anticorps après une revaccination, ce qui concorde avec le concept d’immunité antérieure et de réponse secondaire des anticorps.

    Face à ces résultats alarmants, un groupe international d’experts de la rubéole et de spécialistes dans l’industrie a été créé afin de discuter d’autres approches pour résoudre cette situation, peu satisfaisante. Ce groupe estime qu'il est préférable de rapporter les résultats d’IgG anti-rubéole sous forme de résultats qualitatifs (c'est-à-dire positifs ou négatifs) plutôt qu’en UI/ml. Les fabricants pourront utiliser un panel de spécificité composé d’échantillons négatifs pour la rubéole et la présence ou l’absence de la bande E1 dans un immunoblot pour déterminer la valeur seuil la plus appropriée pour leurs dosages. Avec des dosages qualitatifs, les fabricants pourront mieux séparer les populations négatives et positives, comme cela est le cas avec les dosages des anticorps anti-VIH. Alternativement, les dosages devraient donner les résultats dans des unités optionnelles, chaque dosage utilisant la meilleure valeur seuil déterminée par analyse ROC.

    Dosage  Nb de Résultat moyen résultats (UI/ml)

    Abbott ARCHITECT Rubella IgG CmIA 31 16,70

    Abbott AxSYm Rubella IgG mEIA 5 17,50

    ACON Foresight Rubella IgG EIA kit 1 53,80

    Beckman Coulter Access Rubella IgG ChLIA 2 26,50

    Bio-Rad BioPlex 2200 ToRC IgG mFIA 1 17,00

    Bio-Rad Platelia Rubella IgG ELISA 1 0,96

    biomérieux VIDAS RUB IgG II ELFA 67 25,80

    DiaSorin ETI-RUBEK-G PLUS EIA 2 15,00

    Dosage  Nb de Résultat moyen résultats (UI/ml)

    DiaSorin LIAISON Rubella IgG CLIA 32 13,20

    DIESSE CHORUS Rubella IgG ELISA 8 22,50

    ImmUNOLAB Rubella IgG ELISA (quantitative) 2 34,00

    Ortho VITROS Rubella IgG assay 3 43,10

    Roche Elecsys Rubella IgG ECLIA 18 61,70

    Siemens ADVIA Centaur Rubella G ChLIA 8 67,00

    Siemens Enzygnost Anti-Rubella-Virus IgG EIA 2 45,30

    Siemens ImmULITE 2000 Rubella Quantitative IgG CLEIA 4 17,30

    tabLeaU 1

    Références11. Position paper of the WHO on Rubella, Weekly Epidemiological

    Record 2011 (86), 301 – 31612. Standardization of assays that detect anti-Rubella virus IgG

    antibodies. Dimech W, Grangeot-Keros L and Vauloup-Fellous C. Clinical microbiology Reviews 2016 (29) 163 – 174

    13. An evaluation of nine rubella IgG assays highlights many discrepancies in the interpretation of the results. 24th European Congress of Clinical micobiology and Infectious Diseases (ECCmID) Barcelona, Spain 2014

    13

  • DiaGnostic DiffÉrentieL De L'ebV

    Optimisation du diagnostic différentiel et de l'évaluation du stade clinique d'une infection à EBVLes aPPorts DU PaneL architect ebV DU Point De VUe cLiniQUe, orGanisationneL et ÉconomiQUe

    Nous avons rencontré Mario Berth de l'Algemeen Medisch Laboratorium à Anvers, Belgique.

    Les tests sérologiques EBV servent principalement au diagnostic différentiel permettant de distinguer l’infection primaire par le virus d’Epstein-Barr d’autres maladies ayant des symptômes similaires (comme les infections à cytomégalovirus ou Toxoplasma gondii) et à la détermination exacte du stade de la maladie. Le plus souvent, les trois dosages suivants sont utilisés en pratique clinique : IgG et Igm anti-EBV VCA (antigène de capside du virus) et IgG anti-EBNA-1 (antigène nucléaire 1). Il existe différents algorithmes de combinaison de ces marqueurs et chaque laboratoire choisit le sien en fonction de son flux de travail, des performances des dosages utilisés et des modalités de remboursement.

    « s'iL y aVait Un GoLD stanDarD, Le DosaGe architect ebna-1 iGG s'en raPProcherait fortement. »

    Pour le laboratoire, les principaux défis de la sérologie EBV sont les résultats Igm « faux positifs », liés aux fréquentes réactions croisées avec d’autres herpès virus responsable de mononucléose infectieuse (mNI) comme le cytomégalovirus. De plus, dans les mononucléoses, la stimulation polyclonale des lymphocytes peut se traduire comme réactivité accrue des Igm. Le test Igm EBV idéal ne doit pas seulement être sensible et spécifique : dans les laboratoires, l'automatisation, la cadence, la vitesse, la disponibilité, la standardisation, la facilité d’utilisation et la flexibilité jouent aussi un rôle important. Nous avons été impliqués dès le début dans le développement des tests ARCHITECT EBV en fournissant des échantillons et en apportant notre expertise.

    Nous avons également participé à l’évaluation clinique et savons donc ce que nous pouvons attendre de ces dosages lorsque nous les intégrons dans la routine. Nous avons fait l'expérience que le moyen le plus efficace de bien diagnostiquer et déterminer le stade d'une infection à EBV chez un sujet immunocompétent est de réaliser un test EBV EBNA-1 IgG en première intention, combiné à une approche simple pour évaluer les résultats en zone grise.

    L’excellente spécificité du dosage ARCHITECT EBV EBNA-1 IgG permet l'identification correcte d'une infection ancienne, sans perte de sensibilité pour la détection d'une infection aiguë. Ce dosage a aussi une bonne sensibilité qui permet d’identifier, à l’aide d’un seul test, les patients avec une infection ancienne. L’avantage est évident quand on sait que la prévalence de l'EBV est d'environ 95 % parmi les adultes.

    Lorsque l'analyse d'un nouvel échantillon est nécessaire pour vérifier le stade de l’infection à EBV, les tests ayant une bonne dynamique dans la cinétique du taux d’anticorps s’avèrent avantageux. Les résultats du dosage ARCHITECT EBV permettent de très bien comprendre l’évolution du taux d’anticorps dans les paires de sérums de patients présentant une infection aiguë, grâce à la bonne dynamique de chacun des tests EBV. Les variations de concentration des IgG anti-VCA détectés avec le dosage ARCHITECT peuvent aussi aider à déterminer correctement le stade de l’infection EBV sur des prélèvements espacés. Nous utilisons les dosages ARCHITECT EBV avec l’algorithme EBNA en routine depuis plus d’un an et sommes très satisfaits de voir qu’ils donnent les résultats que nous espérions lorsque nous avons participé à leur développement.

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  • DiaGnostic DiffÉrentieL De L'ebV Performance et efficacitÉ accrUes Des tests De charGe ViraLe Post-Greffe

    Performance et efficacité accrues des tests de charge virale post-greffeUne QUantification fiabLe PoUr Un sUiVi PrÉcis De L'aDn cmV et ebV cheZ Les Patients immUnoDÉPrimÉs

    L'EBV et le CmV appartiennent à la famille des herpès virus humains qui persistent sous forme latente après la primo-infection. Si cette infection latente ne pose pas de problèmes pour les sujets immunocompétents, elle peut être une cause majeure de morbidité et de mortalité chez les patients immunodéprimés. Aussi, elle doit être soigneusement contrôlée, notamment chez les patients greffés.

    La quantification fiable et la sensibilité de l'ADN CmV et EBV dans le plasma et le sang total est essentielle pour la prise en charge des patients greffés, entre autres pour déterminer la posologie des immunosuppresseurs et de surveiller le traitement antiviral.14 Une complication majeure est liée à la toxicité des médicaments due à un surdosage, son ampleur dépendant par exemple du seuil de charge virale ADN CmV défini pour l'instauration d'un traitement antiviral.15

    fLexibiLitÉ maximaLeConçu pour permettre une flexibilité maximale et une évolution future, le système Abbott m2000 intègre la fonction maxCycle qui permet de traiter 2 tests dans une même série. Grâce à la version mPlus du système 2000, le réactif d’amplification est réutilisable, ce qui procure une plus grande flexibilité pour la gestion des petites séries. L'utilisation combinée de maxCycle et de mPlus permet aux laboratoires de maximiser la cadence, d'économiser du temps et de réduire les coûts en réactifs.

    Les tests Abbott RealTime CmV et EBV sont conçus pour proposer des limites basses de quantification (correspondant à des sensibilités élevées), permettant d'utiliser un seuil bas pour la mise en place rapide d'un traitement.

    Test Abbott RealTime Type d'échantillon

    LLQ [UI/ml] LLQ [log UI/ml]

    CmV 16 Plasma 31,20 1,49

    Sang total 62,40 1,80

    EBV 17 Plasma 40 1,60

    Sang total 150 2,18

    Références14. Yerly S. et al. J Clin Virol (2007) 38, 298 – 30315. Solano c. et al . Bone marrow Transplant (2015) 1 – 416. Package Insert RealTime CmV_51 – 608107/R317. Package Insert RealTime EBV_51 – 608279/R2

    15

  • DÉtection et iDentification raPiDes De PathoGènes aVec IRIDICA

    Détection et identification rapides de pathogènes par technologie PCR/ESI-mSIRIDICA – Une toUte noUVeLLe aPProche DiaGnostiQUe PoUr Le Laboratoire De microbioLoGie

    En combinant deux technologies éprouvées – la réaction en chaîne par polymérase et la spectrométrie de masse à ionisation par électronébuliseur(PCR/ESI-mS) – couplées à la méthode propriétaire IRIDICA de recoupement de paires multiples d'amorces, IRIDICA permet de détecter et d'identifier rapidement et avec précision, directement depuis l'échantillon clinique, des centaines de pathogènes sans mise en culture préalable. De multiples paires d'amorces PCR couvrant un large spectre de pathogènes se lient aux régions conservées, soigneusement sélectionnées, des génomes bactériens, viraux et fongiques et amplifient les régions variables intermédiaires. Le rapport masse sur charge de chaque amplicon d'acide nucléique est mesuré par ESI-mS pour déterminer la composition en bases. Des algorithmes comparent la composition en bases aux profils de compositions en bases disponibles dans la base de données pour l'identification positive des bactéries, champignons, virus et marqueurs de résistance aux antibiotiques.

    L'institut Karolinska de Stockholm, en Suède, est une université de médecine de renommée mondiale, et conjointement avec le centre hospitalier universitaire Karolinska, chef de fil du développement des soins de santé et des innovations médicales. Le service des maladies infectieuses, placé sous la responsabilité de Kristoffer Strålin, mD, PhD, a mené différentes études et récemment introduit IRIDICA pour les analyses de routine. Les médecins du centre hospitalier peuvent désormais faire analyser les échantillons de leurs patients par des tests IRIDICA.

    rÉsULtats D'ÉtUDe conVaincants aVec La technoLoGie Pcr/esi-msPlusieurs études ont été menées pour évaluer le nouveau système IRIDICA. La précision des tests avec des échantillons de lavage broncho-alvéolaire (LBA) a été évaluée à l'aide du test IRIDICA BAC LRT. Lors de l'étude, des échantillons LBA prélevés sur des patients adultes avec suspicion de pneumonie et ayant subi une bronchoscopie ont été analysés. Les résultats obtenus ont été comparés aux résultats de cultures conventionnelles. Alors que le taux de détection était similaire pour la plupart des micro-organismes, S. pneumonia et S. aureus ont été détectés et identifiés plus fréquemment par IRIDICA. Lors d'une étude prospective subséquente, des échantillons LBA ont été prélevés sur des patients avec suspicion de pneumonie, traités en unité de soins intensifs et ventilés mécaniquement. Lors de cette étude, IRIDICA a permis d'identifier les pathogènes plus fréquemment qu'avec la mise en culture, notamment dans des échantillons prélevés sur des patients ayant reçu un traitement antibiotique antérieur.

    La Pcr/esi-ms Permet D'aPPorter Des rÉPonses LÀ où La microbioLoGie conVentionneLLe ÉchoUeAux yeux du docteur Strålin, les atouts majeurs de la technologie PCR/ESI-mS sont la vitesse – les premiers résultats sont disponibles en seulement 6 heures – mais aussi et surtout la capacité à identifier des pathogènes non identifiés par culture. Ceci est particulièrement important lorsque le patient a reçu un traitement par antibiotique avant le prélèvement de l'échantillon – la culture peut alors donner des résultats faussement négatifs. De plus, IRIDICA est capable de détecter une multitude de pathogènes dans les échantillons de patients présentant des infections polymicrobiennes et d'identifier également des pathogènes inhabituels ou atypiques, comme par exemple un cas non attendu de Legionella pneumophila, qui a été confirmé par PCR. Du fait de sa vitesse, du large spectre de micro-organismes identifiés et de l'absence de mise en culture, IRIDICA est un outil de diagnostic hautement intéressant et utile.

    Les ÉtUDes et Les Premières UtiLisations Dans La PratiQUe cLiniQUe Donnent Une iDÉe De L'imPact Positif PotentieL DU système IRIDICA sUr La Prise en charGe Des Patients.

    16

  • Chez les patients atteints d'une septicémie ou d'une pneumonie sévère, la détection rapide du pathogène responsable de l'infection est essentielle pour orienter les décisions thérapeutiques. L'utilisation des tests IRIDICA peut également profiter aux patients immunodéprimés ou souffrant d'infections des articulations, des os ou des tissus mous, impliquant souvent des infections multiples ou exotiques.

    Avec ses cinq centres hospitaliers, le Barts Health NHS Trust est le plus grand groupe hospitalier au Royaume Uni, desservant une population de 2,5 millions d'habitants de l'est londonien. Pour le Dr mark Wilks, biologiste consultant du service de microbiologie du groupe Barts Health NHS Trust, le système IRIDICA présente des avantages significatifs par rapport aux méthodes d'analyse conventionnelles de microbiologie.

    La Pcr/esi-ms fait La DiffÉrenceLe Dr Wilks, qui a utilisé cette technologie PCR/ESI-mS pendant près de 18 mois, constate que le système IRIDICA diffère à bien des égards des méthodes de microbiologie conventionnelles. La technologie PCR/ESI-mS est une bonne solution pour l'identification de bactéries et de champignons, notamment lorsque ceux-ci sont très difficiles à faire croître ou très lents à croître en milieu de culture, et permet d'obtenir plus de résultats positifs par rapport à la microbiologie conventionnelle. Dr. Wilks souligne qu'avec IRIDICA, il n'est pas nécessaire de considérer un micro-organisme spécifique et de le mettre en culture. La technologie PCR/ESI-mS couvre un très large spectre de

    pathogènes et fait donc ce travail de réflexion pour vous. Un autre atout majeur de l'IRIDICA est sa vitesse d'analyse.

    cas cLiniQUeUn homme de 36 ans avec un antécédent de lymphome est admis en état de septicémie, avec une méningite. Alors que la première tomodensitométrie du cerveau ne révèle aucune anomalie, un œil est saillant et la radiographie pulmonaire montre la présence de cavités.

    Une nouvelle tomographie du cerveau montre de possibles lésions intracérébrales ; par contre, tous les tests conventionnels microbiologiques et virologiques sont négatifs. L'analyse d'un échantillon broncho-alvéolaire par PCR/ESI-mS met en évidence la présence de Coxiella et de plusieurs autres bactéries anaérobies difficiles à multiplier par culture. La prescription d'un traitement par métronidazole, permettant de couvrir le spectre des anaérobies, a conduit à une amélioration rapide de l'état du patient et lui a probablement sauvé la vie.

    Références18. Strålin K, Ehn F, Christian CG et al. (2015) PCR/electrospray

    ionization–mass spectrometry (IRIDICA) on bronchoalveolar lavage for bacterial etiology in intubated patients with pneumonia. Interscience Conference of Antimicrobial Agents and Chemotherapy/ International Congress of Chemotherapy and Infection, 17 – 21 September, San Diego. [poster] [Accessed: 23 October 2015] Available from http://icaac.posterview.com/abstracts.pdf

    19. Ullberg m, Strålin K, Özenci V (2015) Iridica® broad range PCR/ESI-mS applied to bronchoalveolar lavage specimens for rapid identification of bacterial pathogens. European Congress of Clinical microbiology and Infectious Diseases, 25 – 28 April, Copenhagen. [presentation] [Accessed: 23 October 2015] Available from http://eccmid.meetingexpert.net/ECCmID_546/poster_122247/program.aspx/anchor122247

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  • ProDUire De bons rÉsULtats.

  • choose transformation Voyez où cela vous conduira en suivant le lien AbbottDiagnostics.com/Transform.

    oU en rÉVÉLer Les consÉQUences excePtionneLLes.Lors du choix d’un partenaire pour votre laboratoire, considérez ceci : tous les fournisseurs proposent des solutions. Abbott Diagnostics va d’abord analyser votre organisation dans sa globalité, depuis le prélèvement jusqu’au résultat patient rendu – pour vous aider à prendre de meilleures décisions médicales et économiques dans le cadre de la continuité des soins. Voilà pourquoi c’est le choix qui peut transformer la décision que vous prendrez pour chacun de vos cliniciens ou de vos patients.

  • ÉtUDe De cas – faire aVancer La sÉroLoGie

    Faire avancer la sérologiecomment Le PeterboroUGh city hosPitaL a rÉUssi À s'aDaPter À L’ÉVoLUtion Des besoins et À amÉLiorer L'efficacitÉ et L'enVironnement De traVaiL

    Le Peterborough City Hospital est un hôpital général de 612 lits aigus desservant le district North Cambridge shire et une partie des régions avoisinantes de South Lincolnshire, East Northamptonshire et Rutland, au Royaume Uni. Le service de microbiologie de l'hôpital s'est équipé d'un analyseur Abbott ARCHITECT pour automatiser les analyses de sérologie et répondre ainsi aux nouvelles attentes en termes de délais de rendu des résultats et à l'évolution des besoins de l'hôpital et de ses patients.

    michael Doughton, microbiology Service manager/Head BmS du service de microbiologie, explique : « Dans le passé, les analyses sérologiques n'étaient pas systématiquement considérées comme urgentes, mais aujourd'hui, nous portons un autre regard sur la sérologie et la virologie pour lesquelles des résultats rapides sont exigés. Les analyseurs que nous avons utilisés avant nous ont certes permis de respecter les anciennes exigences en termes de délai de rendu, mais les nouvelles cibles sont plus difficiles à atteindre avec les analyses en série. Depuis l'utilisation de l'ARCHITECT, le pourcentage de résultats rendus dans les nouveaux délais contractuels est passé de 40 % à 95 % – l'Architect a fait une différence énorme. »

    « C'est aussi un énorme avantage pour notre service de diagnostic anténatal », ajoute michael. « maintenant, il est plus facile de faire les analyses nécessaires pour les patientes en salle de travail pour lesquelles nous n'avons pas de bilan anténatal – par exemple, lorsque la patiente est de passage ou qu'elle habite depuis peu dans la région – et de rendre les résultats dans l'heure qui suit. Les gens trouvent cela absolument formidable. Bien entendu, l'hôpital tout entier bénéficie des temps de rendu de résultats réduits avec l'ARCHITECT ; par exemple, en cas de piqûre accidentelle par aiguille, nous pouvons rapidement faire

    un test ad hoc pour savoir s'il y a eu infection ou non. » Asghar Dayala, microbiology Operational manager, ajoute : L'installation de l'ARCHITECT s'est déroulée sans problème et nous avons commencé par comparer les données initiales avec celles de nos analyses en série. Les résultats étaient tout à fait comparables et présentaient un autre avantage, non attendu : beaucoup de résultats faux positifs obtenus avec des analyses en série étaient négatifs sur l'ARCHITECT. Les échantillons sont chargés dans le système dès leur arrivée, indépendamment des tests demandés. Les échantillons urgents peuvent être passés immédiatement, les autres échantillons étant analysés à tour de rôle, et cela a énormément amélioré nos délais de rendu des résultats. » 

    « Nous avons complètement changé les processus dans notre département. Le risque d'erreur a été minimisé et la qualité a été améliorée tout au long du flux de travail. »

    20

  • Transformation des services de virologie au Pays de GallesPoUr foUrnir Des serVices De haUte QUaLitÉ Dans L'ensembLe DU Pays

    Public Health Wales, le système de santé publique du Pays de Galles, assure les services de diagnostic virologique avec ses trois laboratoires situés respectivement au Wales Specialist Virology Centre, Public Health Wales microbiology de l'University Hospital of Wales, à Cardiff, Rhyl (Bangor et Wrexham) dans le nord du Pays de Galles et Swansea dans le sud-ouest. Avec cette organisation fonctionnelle sur 3 sites, il était logique de vouloir consolider les processus d'analyse en choisissant un seul fournisseur de confiance pour standardiser l'équipement analytique et les protocoles de test.

    Jonathan Evans, biologiste responsable et directeur opérationnel du centre spécialisé de virologie, University Hospital of Wales, explique : « Nous fournissons des services pour le Pays de Galles tout entier et devons offrir le même haut standard de qualité à tous les niveaux. Dans le passé, nous avons utilisé divers analyseurs dans les différents laboratoires, et puisque deux plateformes analytiques ne sont jamais exactement les mêmes, une standardisation s'imposa. »

    Ian Phillips, directeur des services de laboratoire, Public Health Wales microbiology Cardiff, ajoute : « Pour nous, le plus important est de savoir que le test va donner le résultat correct dans 99,9 % des cas. La qualité analytique est capitale, les tests de diagnostic doivent être robustes et présenter les performances attendues. Trop souvent, l'accent est mis sur les coûts alors que les dosages doivent aussi et surtout être précis, sensibles et spécifiques. Abbott a été retenu comme fournisseur et les trois laboratoires sont désormais équipés d'analyseurs ARCHITECT, ce qui nous permet de standardiser nos processus de travail, d'assurer en permanence la haute qualité des analyses de virologie et de réduire les coûts. Chacun des laboratoires étant connectés au LIS du centre (Wales Laboratory Information System), le système nous permet de consulter – ou d'envoyer – rapidement et facilement les résultats obtenus dans les autres laboratoires, ce qui permet de réduire le risque d'erreur humaine et le délai d'obtention des résultats. »

    «Tout comme d'autres laboratoires, nous constatons que le nombre des échantillons analysés augmente d'année en année, et l'utilisation conjointe d'un ACCELERATOR et AmS constitue un grand avantage. L'analyseur et le système de gestion de l'information (LImS) étant reliés via le logiciel d'interface, tout l'équipement est interconnecté de sorte que, lorsqu'un tube est placé sur l'ARCHITECT, le système sait immédiatement quels tests doivent être effectués. Cette automatisation accrue et la mise en réseau des plateaux techniques par le logiciel d'interface permettent au personnel qualifié de se concentrer sur des tâches à valeur ajoutée et par conséquent, de développer et d'améliorer les services rendus. Sans aucun doute, cela aide à rationaliser les processus », conclut Jonathan.

    ÉtUDe De cas – transformation Des serVices De ViroLoGie aU Pays De GaLLes

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  • 30 annÉes De DiaGnostic Vih

    Trente années de diagnostic VIHWebinar aVec Le Prof. marc Van ranst

    Sujets traités dans ce webinar :• Comprendre les origines zoonotiques complexes,

    le début de l’épidémie et la découverte du VIH• En savoir plus sur les différentes générations d'immunodosages VIH• Comprendre l'évolution des stratégies thérapeutiques VIH• En savoir plus sur les objectifs ambitieux de l'organisation UNAIDS

    pour mettre fin à l'épidémie du SIDA à l'horizon 2030 

    Prof. Marc Van Ranst, M.D., Ph.D.Professeur en virologie et épidémiologieChairman, Department of microbiology and ImmunologyDirector, Clinical & Epidemiological Virology Unit, Rega Institute for medical Research University of LeuvenHead of the Laboratory medicine Department of the University Hospitals Leuven, Belgium

    Le Webinar enreGistrÉ Le 7

    DÉcembre 2015

    est accessibLe en LiGne sUr

    abbottDiaGnostics.com/eVent

    s

    La pandémie du VIH/SIDA compte parmi les plus dévastatrices enregistrées dans l'histoire. Les efforts substantiels de recherche au cours des 30 dernières années ont abouti à de nouvelles découvertes sur le virus et sa détection et au développement de médicaments antiviraux robustes, qui ont permis de transformer à la fois le traitement et la prévention de l'infection à VIH.

    Le WEBINAR Abbott Diagnostics retrace la chronologie des découvertes scientifiques majeures de la recherche sur le VIH, la façon dont elle a progressé et l'impact de la recherche translationnelle sur le traitement et la prévention de l'infection. Le Professeur marc Van Ranst aborde également les axes de recherche actuels, les défis scientifiques qui se posent pour la guérison de la maladie et les efforts menés actuellement dans le monde pour mettre fin à l'épidémie du SIDA à l'horizon 2030.

  • actUaLitÉs

    +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

    QUoi De neUf ?

    Tests mis à jour

    • Reformulation du dosage ARCHITECT Syphilis TP – meilleure précision et spécificité chez les donneurs de sang (page 30)

    • ARCHITECT HBeAg pour la détection quantitative de l'antigène e de l'hépatite B (HBeAg) dans le sérum et le plasma humains

    • ARCHITECT Anti-HBs – Nouvelle standardisation

    • ARCHITECT HBsAg Quantitative – Calibration de 2 à 6 points

    • ARCHITECT Rubella IgG – Changement du site de fabrication

    • ARCHITECT Rubella IgM – Nouveaux calibrateurs

    • ARCHITECT HAVAb IgG – Spécificité améliorée pour le plasma

    Documentation & Outils

    • Réglette Hépatites (disponible en anglais et en français)

    • Guide d’apprentissage Hépatites (disponible en anglais et en allemand)

    • Évolution des taux d'AgHB au cours du traitement des patients infectés par le VHB – Interview du Professeur Wedemeyer

    • Flyer 5ème Symposium International de Transfusion sanguine Abbott Diagnostics

    Webinar sur abbottdiagnostics.com

    • Évoluer au même rythme que les virus (page 6 – 8)

    • Trente années de diagnostic VIH (page 22)

    Prochains ÉVÉnementsECCMID 2016Congrès annuel 2016 ESCmID (European Society of Clinical microbiology and Infectious Diseases)9 au 12 avril, Amsterdam, Pays Bas

    ISBT 201634ème Congrès international de l'ISBT (International Society of Blood Transfusion)3 au 8 septembre, Dubai, Émirats arabes unis

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    Der Nutzen der quantitativen HBsAg-Bestimmung im Rahmen der Hepatitis-B-Therapie

    Priv.-Doz. Dr. Heiner Wedemeyer ist Oberarzt in der Abteilung Gastroenterologie, Hepatologie und Endokrinologie der Medizinischen Hochschule Hannover. Seit 1996 beschäftigt sich Dr. Wedemeyer schwerpunktmäßig mit den Virushepatitiden B, C und D. Er leitet seit 2001 eine eigene Arbeitsgruppe zur T-Zellimmunologie bei Virushepatitiden an der MHH und koordiniert seit 2004 das Hepatitis-Diagnostiklabor der MHH. Abbott Times hat ein Exklusivinterview mit Dr. Wedemeyer geführt.

    Herr Dr. Wedemeyer, Sie behandeln in Ihrer Hepatitis-Ambulanz jährlich eine große Anzahl an mit Hepatitis B infizierten Patienten. Wie erfolgreich ist heute eine Hepatitis-B-Therapie? Grundsätzlich ist zu sagen, dass wir heute in der Lage sind, für die allermeisten Patienten die Morbidität und Mortalität der chronischen Hepatitis B deutlich zu ver-ringern. Um dieses Ziel zu erreichen, müssen Surrogat-marker während und nach der Behandlung zur Über-prüfung des Therapieerfolgs herangezogen werden. Die dauerhafte Serokonversion von HBsAg zu Anti-HBs wäre optimal, kann allerdings mit Interferon alpha je nach Hepatitis-B-Genotyp nur in etwa fünf bis 20 Prozent der Fälle erreicht werden. Im Gegensatz dazu sind Verluste des HBsAg mit HBV-Polymeraseinhibitoren sehr selten. Allerdings ist es sehr häufig möglich, die Virusreplikation auf ein so niedriges Level zu bringen, dass auch ein sehr sensitiver Nachweis von HBV-DNA keine Virusgenome mehr nachweist.

    Welche grundsätzlichen Medikamente stehen für die Therapie bereit, und was sind die Auswahl-kriterien?Als Behandlungsoptionen stehen im Wesentlichen (pegyliertes) Interferon alpha oder spezifische Nukleosid- oder Nukleotid-Analoga, die die Virusreplikation hemmen, zur Verfügung. Welche Therapieform eingesetzt wird, ist von verschiedenen Faktoren abhängig, z. B. Alter des Patienten, Stadium der Lebererkrankung, Viruslast zu Beginn der Therapie oder auch der Genotyp des Virus. Ein idealer Kandidat für eine Interferontherapie ist z. B. ein Patient, der mit Genotyp A infiziert ist, eine geringe Viruslast und zirka fünffach erhöhte Transaminasenwerte aufweist. Bei solchen Patienten kann durch Interferongabe in kürzerer Zeit häufiger ein dauerhafter Erfolg erzielt werden als mit antiviralen Medikamenten, die manchmal lebens-

    lang gegeben werden müssen. Da eine Interferontherapie aber mit starken Nebenwirkungen für den Patienten verbunden ist, sollte die Therapie nicht länger als unbe-dingt notwendig dauern. Auf der anderen Seite ist zu bedenken, dass die nebenwirkungsärmeren antiviralen Medikamente zu Resistenzen führen können.

    Welche diagnostischen Marker setzen Sie zur Überwachung der Therapie ein, und basierend auf welchen Ergebnissen wird die Therapie als erfolgreich eingestuft?Der wichtigste Parameter zur Beurteilung einer erfolg-reichen Therapie ist die Bestimmung der HBV-Viruslast. Fällt diese nicht während der Therapie innerhalb von sechs Monaten kontinuierlich ab, muss die Therapie geändert werden, um die Entwicklung von Resistenzen zu verhindern. Es hat sich aber gezeigt, dass die Nichtnach-weisbarkeit von HBV-DNA im Serum kein Garant für die erfolgreiche Eliminierung des Hepatitis-B-Virus sein kann. Die DNA des Hepatitis-B-Virus wird in das Genom der Leberzellen integriert, und so kann es dazu kommen, dass virale Proteine wie das HBsAg gebildet werden – trotz nicht mehr nachweisbarer HBV-DNA im Serum. Durch die zusätzliche quantitative Bestimmung von HBsAg ist da- gegen der langfristige Therapieverlauf sehr gut zu über-wachen, und das ermöglicht u. U. eine bessere Vorher-sage über die individuelle Dauer der Therapie und die Prognose des langfristigen virologischen Ansprechens.

    In welchen Fällen war Ihnen dieser diagnostische Marker von besonderem Nutzen?Die Standarddauer einer Interferontherapie beträgt 48 Wochen. Wenn nach dieser Zeit eine HBeAg-Sero-konversion erfolgt und die HBV-DNA negativ ist, wird die Therapie beendet. Wenn man nun zusätzlich den Verlauf der HBsAg-Konzentration beobachtet und erkennt, dass das HBsAg über den gesamten Zeitraum gesunken, aber

    Labor aktuell

    Prof. Dr. Heiner Wedemeyer is senior physician/attending physician in the department of gastroenterology, hepatology and endocrino logy at Hannover Medical School (MHH) and former president of the European Association for the Study of the Liver (EASL).Since 1996, Dr. Wedemeyer’s special area of interest has been hepatitis B, C and D viruses. He became head of a separate working group studying viral hepatitis T-cell immunology in 2001 and has been coordinator of the MHH hepatitis diagnostics lab since 2004.Abbott Diagnostics conducted an exclusive interview with Dr. Wedemeyer.

    Dr. Wedemeyer, you treat a large number of patients with hepatitis B infection in your hepatitis outpatients’ department every year. How successful is hepatitis B therapy today? Basically, we are now in a position to significantly reduce the morbidity and mortality of chronic hepatitis B for the vast majority of patients. To achieve that goal, surrogate markers need to be used during and after treatment to check the response to therapy. Sustained seroconversion from HBsAg to anti-HBs would be ideal, but can be achieved with interferon alpha only in about five to 20 percent of cases, depending on the hepatitis B genotype. Eradication of HBsAg with HBV polymerase inhibitors is even less frequent. However, it’s very often possible to reduce virus replication to such a low level that even a highly sensitive test for HBV-DNA no longer detects virus genomes.

    What are the main drugs available for treatment and what are the selection criteria?The main treatment options currently are (pegylated) inter-feron alpha or specific nucleoside or nucleotide analogs that inhibit viral replication. The type of treatment employed depends on a number of factors, e. g. patient’s age, stage of liver disease, viral load at the start of therapy and geno-type. An ideal candidate for interferon therapy for instance is a patient who is infected by genotype A, has a low viral load and about five-fold increase of transaminase levels.In patients matching those criteria, interferon achieves a sustained response in a shorter time than with antiviral drugs, some of which have to be given life-long. However, since interferon therapy is associated with severe side effects for patients, treatment should not be administered for longer than absolutely necessary. On the other hand, antiviral drugs with fewer side effects may cause resistance to develop.

    CHOOSE TRANSFORMATION

    DIAGNOSTICS

    IM PAC T O F MO NITO R IN G

    HBsAg levels during therapyof HBV infected patients

    351537_HBsAg_Interview_Flyer_en.indd 1 09.10.15 12:25

    Infection aiguë Guérison, Immunisation

    IgG anti-VHE

    ALT

    Hépatite B aiguë avec guérison1-7,42

    Hépatite B aiguë avec évolution en hépatite B chronique5-7,10,42

    Co-infection aiguë hépatite B et hépatite D17-21

    Co

    nce

    ntr

    atio

    n r

    elat

    ive

    Période après l'infection

    Surinfection par le virus de l’hépatite Delta évoluant vers unehépatite D chronique* (Superposition d'une infection aiguë par le virus de l'hépatite D et d'une hépatite B chronique)17-21

    Hépatite C aiguë limitée22,23,25-30,32-37,60

    Années

    ADN VHB

    IgM anti-HBc

    AgHBs

    AgHBe Anti-HBe

    Co

    nce

    ntr

    atio

    n r

    elat

    ive

    Semaines après l'infection

    AgHBs*ADN VHB

    IgM anti-HBc

    Co

    nce

    ntr

    atio

    n r

    elat

    ive

    Semaines après l'infection

    Co

    nce

    ntr

    atio

    n r

    elat

    ive

    Période après l'infection

    Hépatite C aiguë avec évolution en hépatite C chronique22-33,36,37,59,60

    Hépatite E aiguë* 40,47-53Hépatite A38-46

    Co

    nce

    ntr

    atio

    n r

    elat

    ive

    Période après l'infection

    4 80

    Co

    nce

    ntr

    atio

    n r

    elat

    ive

    Période après l'infection

    Mois

    Co

    nce

    ntr

    atio

    n r

    elat

    ive

    Semaines après l'infection

    4 8 120

    Symptômes

    IgM anti-VHA

    12 16 20

    IgM anti-VHE

    Conc

    entr

    atio

    n re

    lativ

    e

    Période après l'infection0 1 2 3 4Mois Années

    5 6

    Anti-HBs

    Anti-HBe

    Anti-HBc totaux

    IgM anti-HBc

    AgHBe

    AgHBs

    ADN VHB

    * Des taux d'ALT élevés et des symptômes cliniques apparaissent 2 à 6 semaines après que l'AgHBs soit détectable dans le sérum.* Des taux faibles d'ADN VHB peuvent être détectés dans le sérum et le foie des années après la guérison d'une infection par le VHB.

    0 1 2 3 4 5 6Mois

    Anti-HBc (totaux)

    32 5Années

    0

    ALT

    ALT

    IgG anti-VHAVirus dans les selles

    Le virus de l'hépatite A est présent dans le sang 10 à 12 jours après l'infection (à des concentrations bien plus basses que celles trouvées dans les selles) et peut subsister dans le sang jusqu'à3 semaines ou plus.

    ARN VHE (selles)

    ARN VHE (sérum)

    Semaines Années

    ADN VHBAgHBsIgG anti-HBcIgM anti-HBc

    + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +

    5 10 15 20 250 30

    IgG anti-HD

    IgG anti-HBc

    Ag HD

    ARN du VHD

    1 4 6

    Anti-VHC

    ARN du VHCDes � uctuations importantes des taux d’ARN VHC et d’ALT peuvent se produire durant l'évolution de l'infection aiguë par le VHC en infection chronique.

    Virémie intermittente/faible chez certains patients atteints d'une infection chronique par le VHC.

    Les taux d'ALT peuvent être normaux de manière persistante chez une minorité de patients atteints d'une infection chronique par le VHC.

    Ag Core du VHC

    Mois32 5

    Années0 1 4 6

    Anti-VHC**

    ARN VHC*

    Taux d'ALT élevés

    Ag Core du VHC

    * Une infection chronique par le VHE a été rapportée chez des patients immunodéprimés. Lors d'une infection chronique par le VHE, l'ARN VHE subsiste dans le sérum et les selles, les taux d'ALT � uctuent, et les taux d’IgM et d’IgG anti-VHE sont faibles/modérés.

    * L’anticorps dirigé contre l'AgHBs apparaît au cours de la phase de guérison. Moins de 5 % des infections deviennent chroniques.

    *

    Phases d'infection chronique par le virus de l'hépatite B8,9,11-16

    La durée de chaque phase dépend de l'âge auquel est survenue l'infection, du mode de transmission, du génotype/sous-type et des mutations du VHB.

    Une cinquième phase négative pour l'AgHBs après la perte d'AgHBs est caractérisée par : AgHBs(-), anti-HBc(+), anti-HBs(+) ou (-), avec de l'ADN VHB détectable dans le foie. L'ADN VHB dans le sérum peut être indétectable ou présent à un taux très faible.

    Toléranceimmune

    Ag

    HB

    sA

    LTA

    DN

    VH

    B

    AgHBe(-) Hépatite B chronique

    AgHBe

    Anti-HBe

    Clairance immune

    Phase de faibleréplication

    + +++

    Elevés en permanence

    ou de manière intermittente

    Taux � uctuant

    Taux � uctuant

    Taux � uctuant

    * La chronicité se développe dans plus de 90 % des surinfections par le VHD.

    + + + + + + + + + + + + + + + + + + + ++ + + N É G A T I F O U N I V E A U B A S

    5 10 15 20 250

    ALT

    30

    Ag HD

    IgM anti-HD

    ARN du VHD

    IgG anti-HD

    IgM anti-HD

    Taux d'ALT élevés

    * Les taux d'ARN VHC peuvent être faibles ou � uctuer au cours d'une infection aiguë par le VHC.

    ** Une diminution des anticorps anti-VHC a été rapportée chez certains patients après guérisond’une infection par le VHC.

    *

    * Les taux d'ADN VHB au cours d'une hépatite B chronique peuvent être extrêmement bas/indétectables et peuvent ne pas être corrélés aux taux d'AgHBs.

    www.abbottdiagnostics.com | ©2014 Abbott Laboratories ADD-00004118_FR Imprimé aux Etats-Unis Oct 2015

    Marqueurs des hépatites

    VIRUS MARQUEUR INTERPRÉTATION*

    Virus de l'hépatite B (VHB)(réf. 5,54-56)

    ADN du VHB Mesure directe du virus de l'hépatite B. Indique le statut actuel de l'infection par l'hépatite B (aiguë ou chronique). L'ADN VHB, en l'absence de tout autre marqueur du VHB, peut indiquer la période de latence de lapré-séroconversion ou la présence d’une infection occulte.

    AgHBs Indique le statut actuel de l'infection par le virus de l'hépatite B (aiguë ou chronique). La quanti� cation de l'AgHBs peut être utile sur le plan clinique, en combinaison avec l'ADN VHB, pour identi� er le statut d'infection chronique par le VHB et pour le suivi du traitement antiviral.

    AgHBe Positif au cours d'une infection aiguë par le virus de l'hépatite B et d'une hépatite B chronique durant les phases de tolérance et de clairance immunes. En corrélation avec l'infectiosité, la quanti� cation de l'AgHBe peut être utile sur le plan clinique pour le suivi du traitement antiviral.

    IgM anti-HBc Positif au cours d'une infection aiguë/récente par le virus de l'hépatite B ou d'une exacerbation aiguë de l'hépatite B chronique.

    Anti-HBctotaux

    Apparaissent au cours d'une infection aiguë et persistent durant toute la vie. Des résultats positifs pour les anticorps anti-HBc totaux et l'ADN VHB (avec présence ou non d’anticorps anti-HBs), en l'absence d'AgHBs détectable, peuvent indiquer une infection occulte par le virus de l'hépatite B.

    Anti-HBe Se développe au cours de la phase de convalescence d'une infection aiguë par le VHB. Positif au cours de l'hépatite B chronique lors de la phase inactive de l'AgHBs du porteur (phase de faible réplication) et au cours d'une hépatite B chronique active, négative pour l'AgHBe.

    Anti-HBs Indique la guérison et l'immunisation contre l'infection par le virus de l'hépatite B. Se développe chez les individus qui ont été vaccinés avec succès contre le VHB.

    Virus de l'hépatite D (VHD)(Hépatite Delta)(réf. 17,18,44)

    Ag HD Détectable dans le sérum au cours d'une co-infection aiguë hépatite B-hépatite D, au cours d'une surinfection aiguë par le virus de l'hépatite D et au cours d'une surinfection chronique par le virus de l'hépatite D.

    ARN du VHD Mesure directe du virus de l'hépatite D. Détectable dans le sérum au cours d'une co-infection aiguë hépatite B-hépatite D, au cours d'une surinfection aiguë par le virus de l'hépatite D et au cours d'une surinfection chronique par le virus de l'hépatite D.

    IgM anti-HD Indique une infection aiguë par le virus de l'hépatite D. Des taux élevés persistants sont associés à une évolution en infection chronique par le VHD.

    IgG anti-HD Se développent au cours d'une infection aiguë et peuvent être présentes temporairement à des taux faibles. Ne sont pas considérées comme protectrices. Des taux élevés persistants sont associés à une évolution en infection chronique par le VHD.

    Virus de l'hépatite C (VHC)(réf. 28)

    ARN du VHC Mesure directe du virus de l'hépatite C. Indicateur de la réplication active du VHC dans les infections aiguë ou chronique par le virus de l'hépatite C.

    Ag Core du VHC Indicateur de la réplication du VHC et d'une infection active par le virus de l'hépatite C (aiguë ou chronique). Corrélé avec les taux d'ARN VHC, bien que pas aussi sensible que les dosages d'ARN VHC.

    Anti-VHC Détecte différents anticorps dirigés contre divers épitopes du VHC. Indique une infection actuelle ou passée.

    Virus de l'hépatite A (VHA)(réf. 39,42)

    ARN du VHA Mesure directe du virus de l'hépatite A. Détectable au cours d'une infection aiguë par le VHA.

    IgM anti-VHA Indique une infection aiguë par le virus de l'hépatite A.

    IgG anti-VHA Apparaît au cours de la convalescence. Détectable indé� niment et indique une immunisation (après infection ou vaccination réussie).

    Virus de l'hépatite E (VHE)(réf. 47)

    ARN du VHE Mesure directe du virus de l'hépatite E. Détectable au cours d'une infection aiguë par le virus de l'hépatite E et disparaît avec la guérison. Détectable en cas d'infection chronique par le virus de l'hépatite E.

    IgM anti-VHE Apparaît au cours d'une infection aiguë par le virus de l'hépatite E et n'est plus détectable au cours de la guérison. Un résultat positif suggère une infection en cours par le virus de l'hépatite E.

    IgG anti-VHE Apparaît au cours d'une infection aiguë par le virus de l'hépatite E et persiste à long terme.

    *L’évolution d'une infection par les virus VHA, VHB et VHC peut être modi� ée par la présence d'une co-infection par le VIH ou par celle d’un virus d’une autre hépatite (par ex. une co-infection VHB-VHC).57,58

    Références1. Yoshikawa A, et al. Vox Sang. 2005;88:77-86.2. Kleinman S and Busch MP. Transfusion. 2009;49:2454-2489.3. Assal A, et al. Transfusion. 2009;49:301-310.4. Zou S, et al. Transfusion. 2009;49:1609-1620.5. Hollinger FB. Transfusion. 2008;48:1001-1026.6. Vermeulen M, et al. Transfusion. 2012;52:880-892.7. Ganem D and Prince AM. N Engl J Med. 2004;350:1118-1129.8. Hadziyannis SJ. J Hepatol. 2011;55:183-191.9. Jaroszewicz J, et al. J Hepatol. 2010;52:514-522.10. Kuhns MC, et al. Transfusion. 2004;44:1332-1339.11. Yim HJ and Lok A S-F. Hepatology. 2006;43:S173-S181.12. Fattovich G, et al. J Hepatol. 2008;48:335-352.13. Thompson A et al. Gastroenterology. 2007;133(3):1031-1035.14. Tseng T-C and Kao J-H. J Gastroenterol. 2013;48:13-21.15. European Association for the Study of the Liver. J Hepatol. 2012;57:167-185.16. Tran T. Gastroenterology & Hepatology. 2011;7(8):511-516.17. Olivero A and Smedile A. Semin Liver Dis. 2012;32:220-227.18. Taylor JM, et al. In: Knipe DM and Howley PM, eds. Fields Virology. 5th ed. Lippincott Williams & Wilkins; 2007. chap 77.19. Pascarella S and Negro F. Liver International. 2010;7-21.20. Farci P and Niro GA. Semin Liver Dis. 2012;32:228-236.21. Alvarado-Mora MV, et al. Antiviral Therapy. 2013;18:541-548.22. Morota K, et al. J Virol Meth. 2009;157:8-14.23. Kleinman SH, et al. Transfusion. 2009;49:2454-2489.24. Bruce MG, et al. Liver International. 2006;26:643-649.25. Scott JD and Gretch DR. JAMA. 2007;297(7):724-732.26. Maasoumy B and Wedemeyer H. Best Practice & Research Clinical Gastroenterology. 2012;26:401-412.27. Tobler LH, et al. Vox Sanguinis. 2005;89:201-207.28. Pawlotsky J-M. Hepatology. 2002;36:S65-S73.29. Mondelli MU, et al. J Hepatol. 2005;42:S108-S114.30. Chevaliez S. Clin Microbiol Infect. 2011;17:116-121.31. Page K, et al. CID. 2013;56:405-413.32. Heim MH. J Hepatol. 2013;58:564-574.33. Makowska Z and Heim MH. Cytokine. 2012;59:460-466.

    34. Glynn SA, et al. Transfusion. 2005;45:994-1002.35. Sharma SA and Feld JJ. Curr Gastroenterol Rep. 2014;16:371-380.36. Hajarizadeh B, et al. J Med Virol. 2014;86:1722-1729.37. Hajarizadeh B, et al. Nat Rev Gastroenterol Hepatol. 2013;10:553-562.38. ARCHITECT HAVAb-IgG package insert 6C29. G3-0765-R02.39. Hollinger FB and Emerson SU. In: Knipe DM and Howley PM, eds. Fields Virology. 5th ed.

    Lippincott Williams & Wilkins; 2007. chap 27. 40. Stapleton JT and Lemon SM. In: Hoeprich PD, Jordan MC and Ronald AR, eds. Infectious Diseases. 5th ed.

    Philadelphia: JP Lippincott Company; 1994; 790-825.41. Bradley DW. J Virol Meth. 1980;2:31-45.42. Dienstag JL. In: Longo DL and Fauci AS, eds. Harrison’s Gastroenterology and Hepatology. McGraw-Hill Professional;

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    Second printing; May 2012. www.cdc.gov/vaccines/pubs/pinkbook/hepa.html. Accessed May 10, 2013.44. Lindsay KL and Hoofnagle JH. In: Kaplowitz N, ed. Biliary Diseases. Williams & Wilkins; 1992:195-206.45. De Paula VS, et al. J Clin Virol. 2004;29:254-259.46. Bower WA, et al. J Infec Dis. 2000;182:12-17.47. Hoofnagle JH, et al. N Engl J Med. 2012;367:1237-1244.48. Aggarwal R and Krawczynski K. J Gastro and Hepatol. 2000;15:9-20.49. Aggarwal R. Virus Research. 2011;161:15-22.50. Kamar N, et al. Lancet. 2012;379:2477-2488.51. Chauhan A, et al. Lancet. 1993;341:149-150. 52. World Health Organization. WHO/CDS/CSR/EDC/2001.12.53. Sarin SK and Kumar M. In: Boyer TB, Manns MP and Sanyal AJ, eds. Zakim and Boyer’s Hepatology. 6th ed.

    Philadelphia: Elsevier; 2012: chap 33.54. Chan H L-Y and Wong V W-S. In: Boyer TD, Manns MP and Sanyal AJ, eds. Zakim and Boyer’s Hepatology. 6th ed.

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    CHOOSE TRANSFORMATION ** Changez de dimension

    PROFILS DIAGNOSTIQUES DES HÉPATITES

    Marqueurs des hépatites

    VIRUS MARQUEUR INTERPRÉTATION*

    Virus de l'hépatite B (VHB)(réf. 5,54-56)

    ADN du VHB Mesure directe du virus de l'hépatite B. Indique le statut actuel de l'infection par l'hépatite B (aiguë ou chronique). L'ADN VHB, en l'absence de tout autre marqueur du VHB, peut indiquer la période de latence de lapré-séroconversion ou la présence d’une infection occulte.

    AgHBs Indique le statut actuel de l'infection par le virus de l'hépatite B (aiguë ou chronique). La quanti� cation de l'AgHBs peut être utile sur le plan clinique, en combinaison avec l'ADN VHB, pour identi� er le statut d'infection chronique par le VHB et pour le suivi du traitement antiviral.

    AgHBe Positif au cours d'une infection aiguë par le virus de l'hépatite B et d'une hépatite B chronique durant les phases de tolérance et de clairance immunes. En corrélation avec l'infectiosité, la quanti� cation de l'AgHBe peut être utile sur le plan clinique pour le suivi du traitement antiviral.

    IgM anti-HBc Positif au cours d'une infection aiguë/récente par le virus de l'hépatite B ou d'une exacerbation aiguë de l'hépatite B chronique.

    Anti-HBctotaux

    Apparaissent au cours d'une infection aiguë et persistent durant toute la vie. Des résultats positifs pour les anticorps anti-HBc totaux et l'ADN VHB (avec présence ou non d’anticorps anti-HBs), en l'absence d'AgHBs détectable, peuvent indiquer une infection occulte par le virus de l'hépatite B.

    Anti-HBe Se développe au cours de la phase de convalescence d'une infection aiguë par le VHB. Positif au cours de l'hépatite B chronique lors de la phase inactive de l'AgHBs du porteur (phase de faible réplication) et au cours d'une hépatite B chronique active, négative pour l'AgHBe.

    Anti-HBs Indique la guérison et l'immunisation contre l'infection par le virus de l'hépatite B. Se développe chez les individus qui ont été vaccinés avec succès contre le VHB.

    Virus de l'hépatite D (VHD)(Hépatite Delta)(réf. 17,18,44)

    Ag HD Détectable dans le sérum au cours d'une co-infection aiguë hépatite B-hépatite D, au cours d'une surinfection aiguë par le virus de l'hépatite D et au cours d'une surinfection chronique par le virus de l'hépatite D.

    ARN du VHD Mesure directe du virus de l'hépatite D. Détectable dans le sérum au cours d'une co-infection aiguë hépatite B-hépatite D, au cours d'une surinfection aiguë par le virus de l'hépatite D et au cours d'une surinfection chronique par le virus de l'hépatite D.

    IgM anti-HD Indique une infection aiguë par le virus de l'hépatite D. Des taux élevés persistants sont associés à une évolution en infection chronique par le VHD.

    IgG anti-HD Se développent au cours d'une infection aiguë et peuvent être présentes temporairement à des taux faibles. Ne sont pas considérées comme protectrices. Des taux élevés persistants sont associés à une évolution en infection chronique par le VHD.

    Virus de l'hépatite C (VHC)(réf. 28)

    ARN du VHC Mesure directe du virus de l'hépatite C. Indicateur de la réplication active du VHC dans les infections aiguë ou chronique par le virus de l'hépatite C.

    Ag Core du VHC Indicateur de la réplication du VHC et d'une infection active par le virus de l'hépatite C (aiguë ou chronique). Corrélé avec les taux d'ARN VHC, bien que pas aussi sensible que les dosages d'ARN VHC.

    Anti-VHC Détecte différents anticorps dirigés contre divers épitopes du VHC. Indique une infection actuelle ou passée.

    Virus de l'hépatite A (VHA)(réf. 39,42)

    ARN du VHA Mesure directe du virus de l'hépatite A. Détectable au cours d'une infection aiguë par le VHA.

    IgM anti-VHA Indique une infection aiguë par le virus de l'hépatite A.

    IgG anti-VHA Apparaît au cours de la convalescence. Détectable indé� niment et indique une immunisation (après infection ou vaccination réussie).

    Virus de l'hépatite E (VHE)(réf. 47)

    ARN du VHE Mesure directe du virus de l'hépatite E. Détectable au cours d'une infection aiguë par le virus de l'hépatite E et disparaît avec la guérison. Détectable en cas d'infection chronique par le virus de l'hépatite E.

    IgM anti-VHE Apparaît au cours d'une infection aiguë par le virus de l'hépatite E et n'est plus détectable au cours de la guérison. Un résultat positif suggère une infection en cours par le virus de l'hépatite E.

    IgG anti-VHE Apparaît au cours d'une infection aiguë par le virus de l'hépatite E et persiste à long terme.

    *L’évolution d'une infection par les virus VHA, VHB et VHC peut être modi� ée par la présence d'une co-infection par le VIH ou par celle d’un virus d’une autre hépatite (par ex. une co-infection VHB-VHC).57,58

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