There was once a king of a vast domain. He was shrewd and powerful and feared by all, but no one loved him. Each year, as he became more severe, he became lonelier. His face reflected the bitterness in his soul. There were deep, ugly lines around his mouth, and deep, permanent furrows on his forehead.
But it so happened that in his realm there lived a beautiful girl whom everyone seemed to love. The king wanted to make her his wife, and finally he decided to speak to her of his love. He dressed in his finest robes, but when he looked in the mirror, he saw a cruel, hard face, even when he tried to smile.
Il était une fois un roi qui gouvernait un vaste
royaume. C’était un monarque puissant et
rusé. Tous ses sujets le craignaient et
personne ne l’aimait. Au fil des ans, il
devenait de plus en plus austère, de plus en
plus solitaire. Son visage, qui
reflétait l’amertume de son
âme, était affligé d’un rictus
permanent et son front était
marqué de profonds sillons.
Or, il y avait en son royaume
une jeune femme d’une
exquise beauté. On aurait
dit qu’elle était aimée de
tous. Le roi, qui voulait lui
demander sa main, résolut
un jour de lui déclarer sa
flamme. Il revêtit donc ses
plus beaux habits mais, en
se regardant dans le miroir, il fut frappé par
l’expression dure et cruelle de son visage,
même lorsqu’il essayait de sourire.
Then a thought came to him. He sent for his
magician. “Use your greatest skill to paint a mask
that looks kind and pleasant and handsome. I will
pay any price you ask,” said the king.
“This I can do,” said the magician, “on one
condition. You must keep your own face in the same
lines that I paint. One angry frown, and the mask
will be ruined forever and I cannot replace it. You
must think only kindly thoughts and do kindly
deeds. You must be gracious to all men.”
Alors il lui vint une idée. Il fit mander son
magicien. — Emploie tout ton art, lui dit-il, à me
peindre un masque qui me donne un air bienveillant
et qui me fasse un beau visage. Ton prix sera le mien.
— Sire, je puis faire ce que vous demandez,
répondit le magicien, mais à une condition : vous
devrez garder sur votre visage la même expression
que celle que je peindrai. Au moindre froncement de
sourcils, le masque se déchirera sans que je puisse en
refaire un autre. Il vous faudra donc constamment
avoir à l’esprit des pensées bienveillantes et vous
montrer aimable envers tous vos sujets.
So the magic mask was made, and it looked so natural that no one guessed it was not the true face of the king. Months passed, the beautiful lady became his bride, and the king fought hard to keep the mask from breaking. His subjects attributed the miraculous change in the king to his lovely wife, who, they said, had made him like herself.
As gentleness and thoughtfulness entered the life of this man, he regretted having deceived his beautiful wife with the magic mask. Once again, he summoned the magician.
“Remove this false face of
mine!” he cried. “This deceiving mask is not my
true self!”
Ainsi fut fait. Si naturel était le masque
que personne ne devina la supercherie.
Les mois passèrent, le roi épousa la belle
dame et il fit très attention
à ne pas déchirer le
masque. Ses sujets
attribuèrent le
changement miraculeux
survenu chez le roi à sa
gracieuse épouse : on
disait qu’elle l’avait
transformé à son image.
Un beau jour, le roi fut
pris de remords d’avoir
trompé sa belle épouse. À
nouveau, il fit mander son
magicien et lui ordonna:
— Ôte ce masque
trompeur. Ce n’est pas
mon vrai visage !
“If I do,” said the magician, “I can never
make another, and you must wear your
own face as long as you live.”
“Better so,” said the
king, “than to deceive
one whose love and
trust I have won
dishonourably. Take
it off, I say, take it
off!”
After the magician
did as he was
commanded, the king
turned to see his
reflection in his
mirror. Suddenly his
eyes brightened and his lips curved into a
radiant smile. The ugly lines were gone.
His face was the exact likeness of the mask
he had worn so long. When he returned to
his beloved wife, she saw only the familiar
features of the man she loved.
— Dans ce cas, je ne pourrai plus en refaire
d’autre ! objecta le magicien. Vous n’aurez
d’autre visage que le vôtre jusqu’à la fin de
vos jours.
— Je préfère encore ça que
de continuer à tromper
celle dont j’ai gagné
l’amour et la confiance
sans les mériter. Ôte-le,
te dis-je !
Le magicien s’exécuta. La
mort dans l’âme, le roi se
regarda dans le miroir.
Soudain, son regard
s’illumina et sa bouche
arbora un grand sourire.
Les rides disgracieuses avaient disparu : son
visage ressemblait très exactement au
masque qu’il avait si longtemps porté.
Lorsqu’il retrouva sa bien-aimée, celle-ci ne
vit que les traits familiers de l’homme qu’elle
aimait.
Yes, this is only a legend, but it teaches a truth: A man’s face portrays what is inside, what he thinks and feels. “As a man thinks in his heart, so is he.”
Certes, notre histoire n’est qu’une légende, mais elle recèle une vérité profonde : le visage d’un homme est le miroir de son âme. "L’homme est comme les pensées de son âme".
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