editorial - eth zbologna-system mit 3-jährigem bachelor- und 2-jährigem mas - terstudium geprägt....

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Geomatik Schweiz 1/2013 3 Editorial La géomatique et l’aménagement sont deux disci- plines qui fournissent des informations détermi- nantes pour la vie des hommes dans leur environ- nement. Elles permettent notamment le relevé de l’espace naturel et des zones habitées, puis leur or- ganisation. A l’EPF Zurich, ces domaines de spécia- lité s’appuient sur une longue tradition, tant en ma- tière de recherche que d’enseignement. Au cours des dernières années, de profonds changements sont intervenus dans les secteurs de la géomatique et de l’aména- gement à l’EPF Zurich. En effet, après les départs en retraite suc- cessifs des professeurs Willy A. Schmid, Alessandro Carosio, Hans-Gert Kahle et Armin Grün, leurs chaires respectives ont été réattribuées à Adrienne Grêt-Regamey (aménagement du paysage et systèmes urbains), Martin Raubal (ingénierie de la géoinformation), Markus Rothacher (géodésie mathématique et physique) et Konrad Schindler (photogrammétrie et télédé- tection). Hilmar Ingensand prendra sa retraite à la fin du mois de janvier 2013 et son successeur, Andreas Wieser (géocapteurs et géodésie d’ingénieur), est déjà en fonction depuis le mois d’août 2012. Bernd Scholl (développement territorial) et Lorenz Hurni (cartographie) sont quant à eux en poste depuis plusieurs années. Nous avons donc souhaité profiter de ce large renou- vellement du corps professoral pour présenter les groupes et le cœur de leurs activités dans ce numéro spécial de Géomatique Suisse. Dans le domaine de l’enseignement, les dernières années ont été marquées par le passage au système de Bologne introdui- sant les deux cycles d’étude que sont le Bachelor (en trois ans) et le Master (en deux ans). Si les premiers titulaires d’un Mas- ter ont obtenu leur diplôme en 2008, les filières d’enseigne- ment ont été entièrement repensées depuis lors, si bien que les cursus suivants sont désormais proposés: Géomatique et amé- nagement (Bachelor) et Géomatique (Master) ainsi que Déve- loppement territorial et systèmes d’infrastructures (Master). Nous sommes convaincus d’avoir ainsi mis en place une offre de formation moderne, parfaitement en phase avec les besoins actuels et futurs des praticiens du secteur, du monde industriel et du domaine scientifique. Nous espérons également que le présent dossier spécial saura éveiller l’intérêt d’étudiants pour notre branche d’activité, passionnante s’il en est. Nous espé- rons enfin que les lectrices et les lecteurs de Géomatique Suis- se prendront plaisir à lire ce numéro et nous leur souhaitons d’ores et déjà une année 2013 pleine de bonheur et riche en succès! Prof. Dr. Lorenz Hurni Doyen du département Génie civil, environnement et géomatique (D-BAUG – Bau, Umwelt und Geomatik), ETH Zurich Geomatik und Planung sind Disziplinen, welche ent- scheidende Grundlagen für das Leben des Men- schen in unserer Umwelt bereitstellen, insbesonde- re ermöglichen sie die Erfassung und die Gestaltung des natürlichen und gebauten Lebensraums. An der ETH Zürich können diese Fachgebiete auf eine lan- ge Tradition sowohl in Forschung wie auch in der Lehre zurückblicken. In den letzten Jahren sind Geomatik und Planung an der ETH Zürich auf eine neue Basis gestellt worden. Nach den Rücktrit- ten der Professoren Willy A. Schmid, Alessandro Carosio, Hans- Gert Kahle und Armin Grün konnten die entsprechenden Dis- ziplinen wie folgt neu besetzt werden: Adrienne Grêt-Regamey (Planung von Landschaft und Urbanen Systemen), Martin Rau- bal (Geoinformations-Engineering), Markus Rothacher (Mathe- matische und Physikalische Geodäsie), Konrad Schindler (Pho- togrammetrie und Fernerkundung). Hilmar Ingensand wird per Ende Januar 2013 emeritiert und sein Nachfolger Andreas Wie- ser (Geosensorik und Ingenieurgeodäsie) ist schon seit August dieses Jahres im Amt. Bereits länger an der ETH sind Bernd Scholl (Raumentwicklung) und Lorenz Hurni (Kartografie). Wir neh- men diesen Moment der Erneuerung zum Anlass, die Gruppen und ihre fachlichen Schwerpunkte in dieser Sondernummer der Geomatik Schweiz vorzustellen. In der Lehre waren die letzten Jahre von der Umstellung auf das Bologna-System mit 3-jährigem Bachelor- und 2-jährigem Mas- terstudium geprägt. Nachdem die ersten Master-Absolventen im Jahre 2008 ihr Diplom in Empfang nehmen durften, läuft nun bereits die erste Umstellung auf die umfassend revidierten Studiengänge Geomatik und Planung (Bachelor), sowie Geo- matik (Master) und Raumentwicklung und Infrastruktursyste- me. Wir sind überzeugt, damit ein modernes Lehrangebot ge- schaffen zu haben, das den aktuellen und zukünftigen Bedürf- nissen von Praxis, Industrie und Wissenschaft entspricht. Mit der vorliegenden Sondernummer hoffen wir auch, zukünftige Ab- solventinnen und Absolventen für unser spannendes Berufsfeld anzusprechen. Allen Leserinnen und Lesern von Geomatik Schweiz wünschen wir eine anregende Lektüre und ein erfolg- reiches und glückliches 2013! Lorenz Hurni Vorsteher des Departements Bau, Umwelt und Geomatik, ETH Zürich

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Page 1: Editorial - ETH ZBologna-System mit 3-jährigem Bachelor- und 2-jährigem Mas - terstudium geprägt. Nachdem die ersten Master-Absolventen im Jahre 2008 ihr Diplom in Empfang nehmen

Geomatik Schweiz 1/2013 3

Editorial

La géomatique et l’aménagement sont deux disci-plines qui fournissent des informations détermi-nantes pour la vie des hommes dans leur environ-nement. Elles permettent notamment le relevé del’espace naturel et des zones habitées, puis leur or-ganisation. A l’EPF Zurich, ces domaines de spécia-lité s’appuient sur une longue tradition, tant en ma-

tière de recherche que d’enseignement.Au cours des dernières années, de profonds changements sontintervenus dans les secteurs de la géomatique et de l’aména-gement à l’EPF Zurich. En effet, après les départs en retraite suc-cessifs des professeurs Willy A. Schmid, Alessandro Carosio,Hans-Gert Kahle et Armin Grün, leurs chaires respectives ontété réattribuées à Adrienne Grêt-Regamey (aménagement dupaysage et systèmes urbains), Martin Raubal (ingénierie de lagéoinformation), Markus Rothacher (géodésie mathématiqueet physique) et Konrad Schindler (photogrammétrie et télédé-tection). Hilmar Ingensand prendra sa retraite à la fin du moisde janvier 2013 et son successeur, Andreas Wieser (géocapteurset géodésie d’ingénieur), est déjà en fonction depuis le moisd’août 2012. Bernd Scholl (développement territorial) et LorenzHurni (cartographie) sont quant à eux en poste depuis plusieursannées. Nous avons donc souhaité profiter de ce large renou-vellement du corps professoral pour présenter les groupes et lecœur de leurs activités dans ce numéro spécial de GéomatiqueSuisse.Dans le domaine de l’enseignement, les dernières années ontété marquées par le passage au système de Bologne introdui-sant les deux cycles d’étude que sont le Bachelor (en trois ans)et le Master (en deux ans). Si les premiers titulaires d’un Mas-ter ont obtenu leur diplôme en 2008, les filières d’enseigne-ment ont été entièrement repensées depuis lors, si bien que lescursus suivants sont désormais proposés: Géomatique et amé-nagement (Bachelor) et Géomatique (Master) ainsi que Déve-loppement territorial et systèmes d’infrastructures (Master).Nous sommes convaincus d’avoir ainsi mis en place une offrede formation moderne, parfaitement en phase avec les besoinsactuels et futurs des praticiens du secteur, du monde industrielet du domaine scientifique. Nous espérons également que leprésent dossier spécial saura éveiller l’intérêt d’étudiants pournotre branche d’activité, passionnante s’il en est. Nous espé-rons enfin que les lectrices et les lecteurs de Géomatique Suis-se prendront plaisir à lire ce numéro et nous leur souhaitonsd’ores et déjà une année 2013 pleine de bonheur et riche ensuccès!

Prof. Dr. Lorenz HurniDoyen du département Génie civil, environnement et géomatique (D-BAUG – Bau, Umwelt und Geomatik), ETH Zurich

Geomatik und Planung sind Disziplinen, welche ent-scheidende Grundlagen für das Leben des Men-schen in unserer Umwelt bereitstellen, insbesonde-re ermöglichen sie die Erfassung und die Gestaltungdes natürlichen und gebauten Lebensraums. An derETH Zürich können diese Fachgebiete auf eine lan-ge Tradition sowohl in Forschung wie auch in derLehre zurückblicken.In den letzten Jahren sind Geomatik und Planung an der ETHZürich auf eine neue Basis gestellt worden. Nach den Rücktrit-ten der Professoren Willy A. Schmid, Alessandro Carosio, Hans-Gert Kahle und Armin Grün konnten die entsprechenden Dis-ziplinen wie folgt neu besetzt werden: Adrienne Grêt-Regamey(Planung von Landschaft und Urbanen Systemen), Martin Rau-bal (Geoinformations-Engineering), Markus Rothacher (Mathe-matische und Physikalische Geodäsie), Konrad Schindler (Pho-togrammetrie und Fernerkundung). Hilmar Ingensand wird perEnde Januar 2013 emeritiert und sein Nachfolger Andreas Wie-ser (Geosensorik und Ingenieurgeodäsie) ist schon seit Augustdieses Jahres im Amt. Bereits länger an der ETH sind Bernd Scholl(Raumentwicklung) und Lorenz Hurni (Kartografie). Wir neh-men diesen Moment der Erneuerung zum Anlass, die Gruppenund ihre fachlichen Schwerpunkte in dieser Sondernummer derGeomatik Schweiz vorzustellen.In der Lehre waren die letzten Jahre von der Umstellung auf dasBologna-System mit 3-jährigem Bachelor- und 2-jährigem Mas -terstudium geprägt. Nachdem die ersten Master-Absolventenim Jahre 2008 ihr Diplom in Empfang nehmen durften, läuftnun bereits die erste Umstellung auf die umfassend revidiertenStudiengänge Geomatik und Planung (Bachelor), sowie Geo-matik (Master) und Raumentwicklung und Infrastruktursyste-me. Wir sind überzeugt, damit ein modernes Lehrangebot ge-schaffen zu haben, das den aktuellen und zukünftigen Bedürf-nissen von Praxis, Industrie und Wissenschaft entspricht. Mit dervorliegenden Sondernummer hoffen wir auch, zukünftige Ab-solventinnen und Absolventen für unser spannendes Berufsfeldanzusprechen. Allen Leserinnen und Lesern von GeomatikSchweiz wünschen wir eine anregende Lektüre und ein erfolg-reiches und glückliches 2013!

Lorenz HurniVorsteher des Departements Bau, Umwelt und Geomatik, ETH Zürich

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Géomatique Suisse 1/2013

EPF Zurich – Géomatique et Aménagement

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Bereits mit der Gründung des Eidgenössischen Polytechnikums im Jahre 1855 (heute: ETH Zürich) wurden zwei Professuren fürden Bereich Geodäsie und Topographie eingerichtet, aber erst 1923 wurde von einem Geodätischen Institut gesprochen. Das heu-tige Institut für Geodäsie und Photogrammetrie (IGP) besteht seit 1961. Das Institut ist der akademischen Forschung und Lehreauf höchstem Niveau verpflichtet. Seine Kernkompetenzen prägen die Wissenschaften der Geomatik. Es ist das Ziel, mittels For-schung und Lehre die Innovation in dieser Disziplin voranzutreiben. Dabei werden Methoden und Systeme zur Aufnahme, Mo-dellierung, Monitoring und Analyse von Geodaten entwickelt, die die nachhaltige Entwicklung unseres Lebensraums, unserer Um-welt und Ressourcen unterstützen. Dies alles wird erreicht durch integrierende Verknüpfung von Forschung und Lehre sowie durchintensive Zusammenarbeit mit anderen Universitäten, öffentlichen Institutionen und der Privatwirtschaft.Das Institut für Geodäsie und Photogrammetrie hat in den letzten drei Jahren einen beeindruckenden Wandel erfahren. So sindalle Professuren neu besetzt worden und auch die Ausrichtung der Professuren wurde den aktuellen Herausforderungen der Geo-matik in Lehre und Forschung angepasst. Im Jahre 2009 trat Professor Markus Rothacher, vormals Deutsches GeoForschungs-Zentrum Potsdam (GFZ), die Nachfolge von Professor Hans-Gert Kahle als Professor für Mathematische und Physikalische Geo-däsie an. Diesem Bereich ist Professor Alain Geiger zugeordnet, der den Lehr- und Forschungsbereich Navigation vertritt. Im Jahre2010 wurde die Professur für Photogrammetrie und Fern erkundung in der Nachfolge von Professor Armin Grün von ProfessorKonrad Schindler, vormals TU Darmstadt, übernommen. 2012 wurde Professor Andreas Wieser, vormals TU Wien, gewählt, dernun die Nachfolge von Professor Hilmar Ingensand, Professur für Geodätische Messtechnik und Ingenieurgeodäsie, antritt. DieseProfessur wird mit einer neuen Fokussierung auf Geosensorik und Ingenieurgeodäsie fortgeführt.Im Jahr 2011 wurde ein weiterer struktureller Wandel eingeleitet. Der Bereich Geografische Informationssysteme (GIS), vormalsGIS und Fehlertheorie unter Professor Alessandro Carosio, wechselte zum erweiterten Institut für Kartografie und Geoinformati-on (IKG). Dieser Bereich wird seit 2011 von Professor Martin Raubal vertreten. Die Lehre in der Fehlertheorie wird von der Pro-fessur für Mathematische und Physikalische Geodäsie weitergeführt.Das Institut für Geodäsie und Photogrammetrie darf bezüglich Publikationen sicherlich als eines der aktivsten Geomatikinstituteder Welt angesehen werden. Der Schwerpunkt bei Forschungsaktivitäten und Publikationen wird jedoch bewusst auf Qualität undRelevanz gelegt. Aufgrund der zahlreichen Forschungsprojekte hat sich in den letzten Jahren die Zahl der Mitarbeitenden auf rund70 erhöht.

Weitere Informationen zum Institut für Geodäsie und Photogrammetrie finden sich unter der Adresse: www.igp. ethz.ch

Institut für Geodäsie und Photogrammetrie(IGP)

Si deux chaires ont été réservées à la géodésie et à la topographie dès la création de l’Ecole polytechnique fédérale en 1855, iln’a été question d’un Institut géodésique qu’en 1923. L’Institut de géodésie et de photogrammétrie (IGP) actuel n’existe que de-puis 1961. Aujourd’hui, des méthodes et des systèmes d’acquisition, de modélisation, de surveillance et d’analyse de géodonnéesy sont développés, afin de contribuer à une utilisation durable de notre espace de vie, de notre environnement et des ressourcesà notre disposition. Au cours des trois dernières années, les chaires d’enseignement ont toutes changé de titulaire et connu uneréorientation. Le professeur Markus Rothacher, du Centre de recherche en géodésie de Potsdam (GFZ) a ainsi succédé au profes-seur Hans-Gert Kahle et occupe dorénavant la chaire de géodésie mathématique et physique, à laquelle le professeur Alain Gei-ger est affecté. Il y représente le domaine de la navigation. Le professeur Armin Grün a pris sa retraite en 2010. La chaire de Pho-togrammétrie et de télédétection est depuis lors détenue par le professeur Konrad Schindler, qui enseignait auparavant à la TUDarmstadt. En 2012 enfin, c’est le professeur Andreas Wieser, de la TU Vienne, qui a été choisi pour succéder au professeur Hilm-ar Ingensand. Cette chaire a été recentrée et se concentre désormais sur les géocapteurs et la géodésie d’ingénieur. Le domainedes systèmes d’information géographique (SIG), auparavant appelé SIG et théorie des erreurs, lorsque le professeur AlessandroCarosio en était le titulaire, est enfin passé sous la tutelle de l’Institut de cartographie et de géoinformation.

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Geomatik Schweiz 1/2013

ETH Zürich – Geomatik und Planung

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Professur fürMathematische undPhysikalische Geodäsie

Prof. Dr. Markus RothacherProf. Dr. Alain Geiger

M. Rothacher A. Geiger

Die vielfältigen Naturkatastrophen undder Globale Wandel stellen auch die Geo -däsie vor grosse Herausforderungen. Da-bei geht es insbesondere um die Detekti-on und Quantifizierung von plötzlichen

anderen Beobachtungsinstrumenten undModellen in einem transdisziplinären Zu-sammenhang. Dabei ist es unser Ziel, ex-zellente Forschung, die Entwicklung neu-artiger Instrumente, eine Lehre mit Tief-gang und internationale Kooperationeneng miteinander zu verbinden.Die sechs wichtigsten und stark verwo-benen Forschungsgebiete der Professursind derzeit (siehe Abb. 1):• die Entwicklung von Frühwarnsystemen(GNSS-Seismologie, Hangrutschungenmit L1-GPS-Empfänger und Kamerasund weiteren Sensoren)

• die Bestimmung des Wasserdampfs unddes Elektronengehalts in der Atmo-sphäre (Tomographie, Weltraumwetter,Radio- und Spektrometer)

• globale Referenzsysteme und die Kom-bination der verschiedenen Satelliten-beobachtungsmethoden (Bahn- undUhrenmodellierung bei GNSS, Cube-Sa-tellit)

Ereignissen (z.B. Erdbeben, Vulkanaus-brüche, Hangrutschungen oder Über-schwemmungen) in (nahezu) Echtzeitund andererseits um die zuverlässige Be-stimmung von kleinsten Langzeit-Trends(wie Plattentektonik, Meeresspiegelan-stieg, Wasserdampfgehalt in der Atmo -sphäre, etc.) aus der Analyse von langen,homogenen Zeitreihen von geodätischbestimmten Parametern. Die Professur für Mathematische und Phy-sikalische Geodäsie sieht daher ihr For-schungsziel in der Verwendung existie-render und der Entwicklung neuer inno-vativer weltraum- und bodenbasierterBeobachtungstechniken und Analyseme-thoden für die Erfassung von plötzlichenVeränderungen in (nahezu) Echtzeit unddie kontinuierliche Langzeitüberwachungunserer Umgebung sowie der Erde alsGanzes. Der primäre Fokus liegt dabei aufden «Global Navigation Satellite Sys-tems» (GNSS) und deren Integration mit

Abb. 1: (a) Forschungsaspekte: (a) Mikrotriangulation am CERN, (b) GPS-Verschiebungen und Geschwindigkeiten desDirru-Blockgletschers, (c) Cube-Satellit (Swisscube; Quelle: Swiss Space Center), (d) GNSS-Seismologie: Rütteltischsimu-lationen des Aquila-Erdbebens (50% Amplitude).

100 Hz GPS (blau), Seismometer (schwarz), induktiver Sensor (rot).

(a)

(d)

14/03/11 08/06/11 02/09/11 27/11/11−3.49

−2.33

−1.16

−0.00

1.16

Displacem

ent [m]

Displacement EastDisplacement NorthDisplacement Height

0.03

0.56

1.08

1.61

2.13

Velocity [cm/day]

Velocity EastVelocity NorthVelocity Height

(b)

(c)

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Géomatique Suisse 1/2013

EPF Zurich – Géomatique et Aménagement

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• die Navigation und Positionierung (sa-tellitengestützte Landeanflüge, RNP mitSkyguide)

• die Anwendung geodätischer Techni-ken in Geodynamik und Geophysik(Geodynamik der Schweiz / Griechen-lands)

• die Bestimmung des Schwerefeldes undGeoids (neuer LinearbeschleunigerCLIC für das CERN, Lotabweichungen)

Zusammen mit dem Deutschen GeoFor-schungszentrum (GFZ) in Potsdam arbei-ten wir zudem an einer Satellitenmissionfür die Erdbeobachtung mit GNSS und mitdem Swiss Space Center (SSC) an einem«Cube-Satellit» mit mehreren GNSS-L1-Empfängern an Bord als Vorläufer für ei-ne Satellitenkonstellation.Zum Instrumentarium der Professur ge-hören neben neusten GNSS-Empfängernmit 100-Hz-Datenrate auch ein Bathyme-try Multibeam Echo Sounder (gemeinsammit anderen Instituten) sowie die eigenenEntwicklungen: Wasserdampfspektrome-ter mit GFZ in Potsdam und ISAS in Berlin,eine Zenitkamera für Lotabweichungenund ein Kameraaufbau für die Vermes-sung von Objekten im Mikrometerbe-reich.Die Professur hat seit der Neubesetzungim Jahre 2009 seine Einwerbung vonDrittmitteln stetig gesteigert und bestehtnun aus einer internationalen Gruppe vongut 20 Personen, darunter zwei Profes-soren, 6 Wissenschaftler, 11 Doktorandenund 2 administrative Mitarbeiterinnen. Die Finanzierung der Projekte erfolgt vor-wiegend durch den Schweizerischen Na-tionalfonds, nationale Institutionen wieswisstopo und BAFU sowie ESA und EUund in Zusammenarbeit mit diversen in-ternationalen Partnern. Die Professur hat-te bis 2011 den Vorsitz des Global Geo-detic Observing Systems (GGOS), derIERS-Analysekoordination, stellte denIAG-Delegierten für die Group on EarthObservation (GEO) und führt weiterhinden Vorsitz der Schweizerischen Geodä-tischen Kommission (SGK). Es gibt zudemviele Mitgliedschaften in relevanten in-ternationalen Gremien (ESA GNSS Scien-tific Advisory Committee, Swiss Aerospa-

ce Cluster, GGOS, International GNSS Ser-vice).Mit zwei Professoren und sechs Wissen-schaftlern trägt die Professur für Mathe-matische und Physikalische Geodäsieganz wesentlich zur Lehre bei. Die wich-tigsten Lehrbereiche im Bachelor «Geo-matik und Planung» sind die Parameter-schätzung, Referenzsysteme, geodäti-sche Netze, höhere Geodäsie und GNSS,im Masterstudium die Vertiefung «Satel-litengeodäsie und Navigation» mit denThemen Satellitengeodäsie, Navigationund physikalische Geodäsie, aber auchmit geodätischen Inhalten in den Gebie-ten Geodynamik und Geophysik. Dane-ben exportieren wir Vorlesungen in ver-schiedene Studiengänge und Nachdi-plomkurse an der ETH Zürich und an derUniversität Zürich.Die Professur stellt zurzeit den Studien-delegierten für das Studium «Geomatikund Planung».

Weitere Informationen zur Professur fürMathematische und Physikalische Geo-däsie finden sich unter der Adresse:www.ggl.baug.ethz.chalain.geiger@[email protected]

Professur fürPhotogrammetrie undFernerkundung

Prof. Dr. Konrad Schindler

Der Forschungsschwerpunkt der Profes-sur für Photogrammetrie und Fernerkun-dung liegt in der automatisierten bzw. au-tomatisationsunterstützten Extraktion

von Geodaten aus Bildern und anderenflächenhaften Sensordaten (Laser-Scan-ner, Mobile-Mapping-Systeme etc.). Einwichtiger Leitgedanke ist es, die geome-trische Bildmessung und die semantischeBildinterpretation möglichst nicht ge-trennt zu betrachten, sondern im Sinneeiner integrierten Bildanalyse zu ver-knüpfen. Damit positionieren wir die Pho-togrammetrie bewusst sowohl in der klas-sischen Geomatik als auch in der Metro-logie, Fernerkundung und ComputerVision. Die Gruppe wächst seit der Neu-berufung des Lehrstuhls im September2010 kontinuierlich. Derzeit umfasst daswissenschaftliche Personal neben Prof.Konrad Schindler einen Senior Scientist,vier Post-Doktoranden, acht interne undeinen externen Doktoranden.In der Forschung streben wir eine ausge-wogene Mischung von grundlegenderMethodenentwicklung und praxisnaherAnwendung an. Beispiele aktueller For-schungsthemen sind (Abb. 2):• die automatische Extraktion topolo-gisch möglichst korrekter und vollstän-diger Strassennetze;

• der Einsatz von Mikrodrohnen für klei-ne und spezialisierte Messflüge;

• die automatische Erkennung geodäti-scher Reflektoren und Ziele in optischenMessgeräten;

• die Vermessung von Gletscheroberflä-chen, Gletscherfluss und Gletscherseenaus Luft- und Satellitenbildern;

• die Segmentierung und Interpretationvon Mobile-Mapping-Punktwolken;

• die bildbasierte Bestimmung dichter3D-Bewegungsfelder für komplexe dy-namische Szenen;

• die monokulare Bildmessung auf Basissemantischer Modelle.

Die Professur finanziert sich neben derGrundfinanzierung durch die ETH auskompetitiv eingeworbenen Forschungs-projekten (Schweizerischer NationalfondsSNF, Kommission für Technologie und In-novation KTI, ETH Fellowships) und ausProjektmitteln von Firmen und öffentli-chen Institutionen (u.a. Hexagon/Leica,Vectronix, MFB Geoconsulting, Meteo-Schweiz).Zusammenarbeit auf wissenschaftlicher

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ETH Zürich – Geomatik und Planung

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Ebene besteht unter anderem ETH-internmit der Versuchsanstalt für Wasserbau,Hydrologie und Glaziologie (VAW), demInstitut für Umweltingenieurwissenschaf-ten (IfU), dem Institut für Geotechnik (IGT)und dem Institut für Bildwissenschaften(BIWI, Departement Elektrotechnik undInformationstechnologie). Zudem gibt esKollaborationen mit zahlreichen interna-tionalen akademischen Institutionen (z.B.Deutsches Zentrum für Luft- und Raum-fahrt, Technische Universität Darmstadt,Max-Planck Institut Saarbrücken, Stan-ford University, Technische UniversitätGraz, Leibniz Universität Hannover, Uni-versity of Adelaide). Die Professur leitetvon 2012 bis 2016 die Commission 3«Photogrammetric Computer Vision andImage Analysis» der International Societyfor Photogrammetry and Remote Sensing(ISPRS), mit Konrad Schindler als Kom-missionspräsidenten und Wilfried Hart-mann als Sekretär. Wir engagieren uns da-rüber hinaus in weiteren internationalenund nationalen Gremien in unserem Fach-bereich (Institute of Electrical and Elect-ronics Engineers IEEE, Schweizerische Gesellschaft für Photogrammetrie und

Weitere Informationen zur Professur fürPhotogrammetrie und Fernerkundungfinden sich unter der Adresse: www.igp. ethz.ch/[email protected]

Professur für Geosensorikund Ingenieurgeodäsie

Prof. Dr. Andreas Wieser

Auf den 1. August 2012 wurde die Pro-fessur für Geosensorik und Ingenieur-geodäsie als Nachfolgerin der Professurfür Geodätische Messtechnik und Inge-nieurgeodäsie eingerichtet. Ziel der neuen Professur ist es, Sensoren, Sensor-systeme und Analysemethoden zu entwi-ckeln, die zur kontinuierlichen Überwa-chung und, wo möglich, auch zur Steue-rung kritischer Prozesse im Zusam-menhang mit Naturgefahren, Umwelt-veränderungen und Bauprojekten einge-setzt werden können. Die durchgreifen-

Fern erkundung SGPF, SchweizerischeKommission für Fernerkundung der Aka-demie der Naturwissenschaften SCNAT).Im Jahr 2014 werden in Zürich mit demISPRS Commission 3 Symposium (Photo-grammetric Computer Vision) und der European Conference on Computer Visi-on (ECCV) zwei wichtige internationaleKonferenzen stattfinden, an deren Orga-nisation wir uns federführend beteiligen.In der Lehre betreuen wir die Pflichtvor-lesungen Photogrammetrie und Bildver-arbeitung im Bachelorstudium sowiezahlreiche weiterführende Lehrveranstal-tungen zu Photogrammetrie, Fernerkun-dung und Machine Vision auf Bachelor-und Masterstufe. Im neuen viersemestri-gen Masterstudiengang Geomatik undPlanung (Start im September 2013) be-treuen wir gemeinsam mit der Professurfür Geosensorik und Ingenieurgeodäsiedie Vertiefungsrichtung Engineering Geo-desy and Photogrammetry. Des Weiterenunterrichten wir in zahlreichen Nachdi-plomkursen an unterschiedlichen Depar-tementen der ETH Zürich die Grundlagenin Photogrammetrie, Laserscanning undGeländemodellierung.

Abb. 3: Laserscanning im Gletscher-Palast, Zermatt, im Rahmen einerLehrveranstaltung (Foto: P. Theiler).

Abb. 2: Forschungsschwerpunkte an der Professur für Photogrammetrie undFernerkundung; (a) automatische Strassenextraktion, (b) Gleisaufnahme mitUnmanned Aerial Vehicle (UAV), (c) Objekterkennung «in the wild», (d) auto-matische Erkennung geodätischer Ziele, (e) Gletscherflussmessung aus Luft-bildern, (f) Objekte in Mobile Mapping-Daten.

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EPF Zurich – Géomatique et Aménagement

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de Beurteilung und Prädiktion der Quali-tät, die Optimierung der Mess- und Aus-werteverfahren sowie die Schätzung derrelevanten Information aus grossen Da-tenmengen stehen dabei im Vorder-grund.Anregungen für Forschungsthemen er-geben sich in der Ingenieurgeodäsie häu-fig aus ungelösten messtechnischen Pro-blemen in der Praxis. Daher kennzeich-neten intensive Kooperationen mitIndustrie, Behörden und Ingenieurbürosbereits die Forschungs- und Lehrtätigkeitder früheren Professur für GeodätischeMesstechnik und Ingenieurgeodäsie. Ausdiesen Kooperationen sind etwa ein modulares Gleisvermessungssystem, einMesssystem zur Richtungsübertragungdurch enge Schächte und das optische In-door-Positionierungssystem CLIPS hervor-gegangen. Ein Forschungsschwerpunktder Professur für Geosensorik und Inge-nieurgeodäsie ist die berührungslose flä-chenhafte Objekterfassung mit Lasers-cannern, Range-Imaging und terrestri-schen Radarsystemen für Aufnahme undMonitoring. Dabei soll die Modellierungsystematischer Effekte im Gesamtsystemaus Sensoren, Atmosphäre und abgetas-teten Objekten verbessert werden, sodass die Unsicherheit der Messungen kor-rekt quantifiziert und bei Risikobetrach-tungen berücksichtigt werden kann. Da-rüber hinaus wird an der Modellierung ki-nematischer Messprozesse gearbeitet, beidenen sich sowohl die abtastenden Sen-soren als auch die Objekte während der

Abtastung bewegen können. Diese Mo-delle werden auch bei der Entwicklungund Optimierung von Messsystemen fürkinematische Aufnahme und Absteckungbis hin zur Maschinensteuerung Anwen-dung finden. Weitere Forschungsthemensind merkmalsbasierte Positionierung, wodie Position und Orientierung eines Mul-tisensorsystems aus dem Vergleich ge-messener, ortsabhängiger Merkmale miträumlichen Modellen der Umgebung ab-geleitet werden, sowie die Entwicklungvon Sensornetzwerken für Geo-Monito-ring.Die Professur für Geosensorik und Inge-nieurgeodäsie bietet Vorlesungen, Übun-gen und Projektarbeiten in geodätischerMesstechnik, Ingenieurgeodäsie, Indus-triemesstechnik sowie zukünftig auchGeomonitoring an. Die Studierenden ler-nen in diesen Lehrveranstaltungen zu-nächst die etablierten geodätischenMessinstrumente Nivellier, Totalstation,Laserscanner und GNSS-Geräte (GlobaleSatellitennavigationssysteme) in Theorieund Praxis kennen (Abb. 3), ebenso diegängigen Verfahren zur Aufnahme, Da-tenverarbeitung und Visualisierung. DerFokus in den vertiefenden Fächern liegtauf der Vermittlung umfassender Kennt-nisse zu Sensorik, Messsystemen und Da-tenanalyse sowie auf dem Erwerb vonProblemlösungskompetenz im interdis-ziplinären Umfeld der Ingenieurgeodäsie.Ein besonderes Highlight für die Studie-renden stellt ein mehrtägiger Feldkurs amEnde des zweiten Semesters dar. Im Zuge

von Master- und Projektarbeiten bietetsich Studierenden auch immer wieder Ge-legenheit zur Mitarbeit in internationalenProjekten, so etwa zuletzt bei der Doku-mentation archäologischer Stätten in derNasca-Region (Peru) mittels UnmannedAerial Vehicles (UAV) und Long-Range La-serscanning oder bei der Durchführungvon Vermessungen zur Bestimmung vonMassenbilanzen am Juneau Icefield inAlaska.In den vergangenen Jahren wurde von derfrüheren Professur für Geodätische Mess-technik und Ingenieurgeodäsie an derETH Zürich eine Reihe von Konferenzeninitiiert, die inzwischen unter Beteiligungder neuen Professur für Geosensorik undIngenieurgeodäsie an anderen Orten er-folgreich fortgeführt werden. Dazu zäh-len die International Conference on Ma-chine Control and Guidance (MCG,2008), die International Conference onIndoor Positioning and Indoor Navigation(IPIN, 2010) und die Unmanned Aerial Ve-hicles in Geomatics (UAV-g, 2011). 2014wird der 17. Internationale Ingenieurver-messungskurs von der heutigen Professuran der ETH Zürich veranstaltet.Neben modernsten geodätischen Mess-geräten steht am Institut für Geodäsieund Photogrammetrie (IGP) vor allem einherausragendes, völlig renoviertes geo-dätisches Messlabor zur Verfügung, dasvon der Professur für Geosensorik und In-genieurgeodäsie für Experimente, Testsund Kalibrierungen genutzt wird (Abb. 4).Fixe Einrichtungen sind eine Kalibrieran-lage für Nivellierlatten, eine 52 Meter lan-ge Messbahn mit motorisiertem Wagenund Laserinterferometer sowie eine etwa10 Quadratmeter grosse Klimakammer, inder Messgeräte und experimentelle Auf-bauten bei Temperaturen zwischen –20und +50 Grad Celsius untersucht werdenkönnen. Derzeit wird das Labor um eineweltweit einzigartige Prüfeinrichtung fürflächenhafte Messverfahren erweitert.

Weitere Informationen zur Professur fürGeosensorik und Ingenieurgeodäsie fin-den sich unter der Adresse: www.igp. ethz.ch/[email protected]

Abb. 4: Das Messlabor des Instituts für Geodäsie und Photogrammetrie (Foto:H.-P. Oesch).

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EPF Zurich – Géomatique et Aménagement

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Das Institut wurde 1925 als Kartographisches Institut (später: Institut für Kartografie) von Professor Eduard Imhof gegründet. Esist damit das weltweit älteste Universitätsinstitut für Kartografie. Eduard Imhof ist einer der Gründer der modernen, akademischenKartografie. Die Forschung am Institut befasste sich traditionellerweise mit topografischer Kartografie (Geländedarstellungen),thematischer Kartografie und Atlaskartografie (Schulatlanten, Nationalatlanten).Auch heute noch sind dies die wichtigsten Forschungsgebiete im Bereich der Kartografie, jedoch werden sie den neuen Anfor-derungen, den Medien und der Technologie angepasst. Das Institut ist daneben auch für die Redaktions- und Entwicklungsar-beiten zweier preisgekrönter Atlanten verantwortlich, dem Atlas der Schweiz (Nationalatlas) und dem Schweizer Weltatlas (meist-benutzter, inoffizieller Schweizer Schulatlas).Im Jahre 2011 konnten die Tätigkeitsbereiche des Instituts mit der Neubesetzung der Professur für Geoinformations-Engineeringwesentlich erweitert werden, was sich auch in der Umbenennung in Institut für Kartografie und Geoinformation niederschlug. ImBereich der Kartografie ist das Institut heute bestrebt, seine führende Position zu halten, indem das bestehende Wissen für neueAnwendungsbereiche und insbesondere interaktive kartografische Applikationen weiterentwickelt wird. Die neue Professur fürGeoinformations-Engineering befasst sich mit der Analyse, Repräsentation, Modellierung und Visualisierung raum-zeitlicher Ent-scheidungsprozesse und integriert solche Modelle in mobilen Geoinformationsdiensten und räumlichen Informationstechnolo-gien.In den Lehrveranstaltungen des Instituts sollen die Studierenden lernen, wie Geoinformation gewonnen, modelliert, verwaltet, vi-sualisiert und für allgemeine und domänenspezifische Anwendungen von Raumbezogenen Informationssystemen eingesetzt wird.Das Institut verfügt sowohl für Forschung wie auch für die Lehre über eine moderne Informatikinfrastruktur mit mehreren Dut-zend File-, Applikations- und Webservern, drei Rechnerlabors für den Übungsbetrieb, mehreren hochauflösenden Scannern undPlottern, sowie einem mobilen Eye Tracking-Labor.

Weitere Informationen zum Institut für Kartografie und Geoinformation (IKG) finden sich unter der Adresse: www.ikg. ethz.ch

Institut für Kartografie und Geoinformation(IKG)

L’Institut de cartographie et de géoinformation a été créé en 1925 par le professeur Eduard Imhof. C’est donc le plus ancien in-stitut universitaire de cartographie au monde. La recherche s’y concentre sur la cartographie topographique (représentation duterrain), la cartographie thématique et celle des atlas (scolaires, nationaux). Ces domaines sont constamment réadaptés, au gréde l’évolution des exigences à satisfaire, ainsi que des supports et des technologies à disposition. L’Institut est par ailleurs res-ponsable des travaux de rédaction et de développement de deux atlas récompensés par divers prix, l’Atlas de la Suisse (atlas na-tional) et l’Atlas mondial suisse (atlas scolaire). En 2011, le changement de titulaire de la chaire d’Ingénierie de la géoinformationa permis d’étendre considérablement les champs d’activité de l’institut. Dans le domaine cartographique, l’institut entend con-server sa suprématie en continuant à approfondir les connaissances acquises afin de pouvoir les appliquer à de nouveaux domai-nes et notamment à celui de la cartographie interactive. La nouvelle chaire d’Ingénierie de la géoinformation est vouée à l’analy-se, à la représentation, à la modélisation et à la visualisation de processus spatio-temporels pour faciliter la prise de décision etintègre les modèles développés à des services de géoinformation mobiles et à des technologies dédiées à l’information territoria-le. Les cours dispensés à l’institut doivent apprendre aux étudiants comment acquérir, modéliser, gérer et visualiser des géoinfor-mations afin de les utiliser dans le cadre d’applications à caractère général ou spécifique nécessitant le recours à des systèmesd’information à référence spatiale.

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Professur für Kartografie

Prof. Dr. Lorenz Hurni

Die Professur für Kartografie befasst sichin der Forschung generell mit der karto-grafischen Visualisierung, mit besonderenSchwerpunkten in Kartenproduktions-technologie, in der topografischen Kar-tografie (Geländedarstellung), der the-matischen Kartografie, der Atlaskarto-grafie (Schulatlanten, Nationalatlas) undder interaktiven, (webbasierten) Karto-grafie. Die Gruppe strebt an, die führen-de Position der Schweizer Kartografie zuerhalten und auszubauen, indem beste-hendes kartografisches Wissen weiter-entwickelt wird, um es erfolgreich aufneuen Medien und in neuen Anwen-dungsbereichen einzusetzen.Das Hauptziel der Forschung ist deshalb

die Entwicklung von neuen kartografi-schen Informationssystemen und Interak-tionsmethoden, sowohl in 2D wie in 3D.Forschungsfragen entstehen oft aus kon-kreten Bedürfnissen der Anwender. Ak-tuell lassen sich die Aktivitäten an der Pro-fessur in drei Forschungsbereiche eintei-len:• Funktionen für spezifische kartografi-sche Aufgaben;

• Kartierung und Visualisierung unter-schiedlichster thematischer Bereiche;

• Atlas-Projektmandate.Um die Bedürfnisse der Anwender in derkartografischen Praxis direkt zu unter-stützen, werden spezielle Funktionen fürspezifische kartografische Aufgaben ent-wickelt: Beispielsweise ermöglicht einTool die automatische Generierung vonGeröllfeldern für die Schweizer Landes-karte, welche in den nächsten Jahren aufeine neue vektor- und datenbankge-stützte Basis gestellt werden soll. Ein wei-teres Werkzeug ermöglicht die bewusste,interaktive lokale Deformation von Ge-ländemodellen zur Erzeugung subjektivverfremdeter perspektivischer Ansichtenanalog zu manuell gestalteten Vogel-schaukarten, z. B. von Tourismusregio-nen.

Ein zweiter Forschungsbereich befasstsich mit der Kartierung und Visualisierungunterschiedlichster thematischer Berei-che, seien es georeferenzierbare Objekteund Phänomene, aber auch in anderenvom Realraum unterschiedlichen Räu-men. Im Projekt «Ein Literaturatlas Euro-pas» werden Handlungsorte und imagi-näre Raumbeschreibungen aus mehrerenhundert literarischen Werken in drei Test-regionen verortet (Abb. 2). Dabei wirdauch der Grad der räumlichen Verfrem-dung gegenüber dem Realraum erfasstund mit einer entsprechenden Symbolikdatenbankgestützt visualisiert.Schliesslich ergeben sich aus zwei gros-sen Atlas-Projektmandaten, dem Atlasder Schweiz (interaktiver Nationalatlas)und dem Schweizer Weltatlas (gedruck-ter und interaktiver Schulatlas) immerwieder spannende Fragestellungen fürForschung und Entwicklung, welche imSinne eines direkt umgesetzten «Proof-of-Concept» in diese Applikationen ein-fliessen können. Beim Atlas der Schweiz(Abb.1) steht zurzeit die Umstellung aufeine webbasierte, interaktive Version imZentrum der Arbeiten, dabei sollen als in-novative Neuerung alle Karten (2D und3D!) mit derselben Rendering-Software in

Abb. 1: Atlas der Schweiz: 3D-Visualisierung der Bevölkerungsverteilung (Raster) und Blitzdichte («Heat Map») kom-biniert mit dem Nachthimmel und beschrifteten Berggipfeln.

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Echtzeit und in hoher grafischer Qualitätgeneriert werden. Der Schweizer Weltat-las ist ein Schulatlas, welcher seit 2010 so-wohl in gedruckter wie auch interaktiverForm erscheint. Die interaktive, webba-sierte Ausgabe ist inhaltlich und gestalte-risch auf die gedruckte Version abge-stimmt, bietet aber didaktische Mehr-werte in Form von interaktiven geo-

grafischen Karten und speziellen ani-mierten Anschauungsmodellen wie z. B.dem Umlauf der Erde um die Sonne.In der Lehre sollen die Studierenden kar-tografische Fertigkeiten erwerben unddiese in Projekten mit Raumbezug undentsprechenden Programmen (GIS, Web,Grafik) anwenden können. Dazu werdeneinerseits klassische Lehrveranstaltungenmit Vorlesungen und Übungen, aber auchProjekt- und Abschlussarbeiten angebo-ten.

Weitere Informationen zur Professur fürKartografie und zu den beiden Atlantenfinden sich unter den Adressen: www.karto.ethz.chwww.atlasderschweiz.chwww.schweizerweltatlas.chlhurni@ethz.ch

Professur fürGeoinformations-Engineering

Prof. Dr. Martin Raubal

In unserer globalisierten Welt wurde (undwird auch zukünftig) Geoinformation, inall ihren Ausprägungen, zu einem unver-zichtbaren Bestandteil des täglichen Le-bens. Sie ist damit in zunehmendem Mas-se ein allgegenwärtiger und inhärenterAspekt vieler unserer Aktivitäten und Ent-scheidungsprozesse sowohl auf lokalerals auch globaler (geopolitischer) Ebene.

Abb. 3: GIS-basierte Streckenoptimie-rung zur Stromnetzeinbindung (Mas-terarbeit P. Moll).

Abb. 2: Projekt Ein Literaturatlas Eu -ropas (www.literaturatlas.eu): Ent-wicklung über 200 Jahre der durch Li-teratur abgedeckten Handlungsorterund um den Vierwaldstättersee.

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Öffentlicher Verkehr, Umweltschutz, Pla-nung, Katastrophenmanagement, Ener-gieversorgung, Land- und Forstwirt-schaft, Informations- und Kommunikati-onstechnologien und nicht zuletzt dasBildungswesen stellen hierbei nur einigeder Bereiche dar, in welchen Geoinfor-mationen und standortbezogene Datenzum Wohle der Bürger bereits heute eine

wichtige Grundlage zur Beantwortungzentraler individueller und gesellschaftli-cher Fragestellungen genutzt werden, mitdenen sich nicht nur wir, sondern auchzukünftige Generationen konfrontiert se-hen.Vor diesem Hintergrund beschäftigt sichGeoinformations-Engineering generellmit der Modellierung, Analyse, Darstel-lung und Visualisierung raum-zeitlicherEntscheidungsprozesse sowie deren Inte-gration in Geografische Informationssys-teme (GIS) und räumliche Informations-technologien. Im Studium lernen die Studierenden die Beschaffung, Modellie-rung, Verwaltung und Visualisierung vonGeoinformation im Allgemeinen sowiespezifische (mobile) räumliche Applika-tionen kennen und anwenden.Die Professur für Geoinformations-Engi-neering an der ETH Zürich wurde 2011gegründet und wird von Prof. Dr. MartinRaubal geleitet. Sie hat ihre Forschungs-schwerpunkte einerseits auf mobilen geo-grafischen Informationssystemen, räum-lichen Informationstechnologien und mo-biler Entscheidungsfindung, andererseitsauf dem Einsatz von GIS für die Planungund Nutzung von erneuerbarer Energie(Abb. 3). Die Gruppe beschäftigt sich ins-

besondere mit der Theorie, Konzeptionund Entwicklung neuer Methoden undTechnologien für die Unterstützungraum-zeitlicher Entscheidungen. Ein me-thodologischer Fokus im Bereich mobileGIS und Location Based Services (stand-ortbasierte Systeme) liegt auf der Analy-se visueller Aufmerksamkeit in räumli-chen Entscheidungssituationen über dieRegistrierung von Augenbewegungen(Eye Tracking) (Abb. 4).Des Weiteren leitet die Professur für Geo-informations-Engineering ein neu aufge-bautes GIS-Kompetenzzentrum, welchessich vor allem der GIS-Forschung, Lehreund Lösung von raum-zeitlichen Proble-men mit GIS-Technologien widmet. Zu-sätzlich wurde ein mobiles Eye Tracking-Labor eingerichtet, welches die Durch-führung neuartiger und innovativer Studien im Gebiet der mobilen standort-bezogenen Entscheidungsfindung er-möglicht.

Weitere Informationen zur Professur fürGeoinformations-Engineering finden sichunter der Adresse: [email protected]

Abb. 4: Mobiles Eye-Tracking (Foto: P.Kiefer).

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Institut für Raum- und Landschaftsentwicklung(IRL)Das Institut für Raum- und Landschaftsentwicklung (IRL) ist 2002 aus dem ehemaligen Institut für Kulturtechnik (IFK) und Teilendes 1961 gegründeten Institutes für Orts-, Regional- und Landesplanung (ORL) hervorgegangen. Das Institut besteht aus der Pro-fessur für Raumentwicklung und der Professur für Planung von Landschaft und Urbanen Systemen. Die Leitung des Instituts wech-selt alle zwei Jahre im Turnus zwischen Bernd Scholl und Adrienne Grêt-Regamey.Das Institut ist zusammen mit weiteren Instituten des Departements für Bau, Umwelt und Geomatik (D-BAUG), dem Institut fürVerkehrsplanung und Transportsysteme (IVT) und Institute des Departements für Architektur (D-ARCH) im Netzwerk für Stadt undLandschaft (NSL) beteiligt. Die Kernkompetenzen des Instituts für Raum- und Landschaftsentwicklung sind vielschichtig und breitabgestützt. In folgenden Aufgabefeldern sind solche vorhanden: (1) Raumplanung und Raumentwicklung; (2) Landschaftsplanungund Landschaftsentwicklung; (3) Management von urbanen Infrastruktursystemen; (4) Innovative Methoden, Instrumente undVerfahren zum Erkunden, Klären und Lösen raumbedeutsamer Aufgaben.Die Schweiz als kleines Land inmitten Europas steht vor grossen Herausforderungen in der Raumentwicklung. Sie betreffen bei-spielsweise die voranschreitende Zersiedelung des Landes oder überbordende Verkehre in Agglomerationen und Transiträumen.Übermässige Eingriffe in Städte und die gewachsenen Kulturlandschaften können Qualitäten zerstören, die für die Attraktivitätdes Landes – auch in wirtschaftlicher Hinsicht – von grosser, wenn nicht von zentraler Bedeutung sind. Ein immer ähnlicheres Er-scheinungsbild der Agglomerationen durch Zersiedelung bedroht die Vielgestaltigkeit auf überschaubarem Raum und damit auchdie Identität von Städten und Regionen. Beides sind jedoch wichtige Standortvorteile der Schweiz in der internationalen Konkur-renz um Erholungssuchende, Besucher und zukunftsweisende Investitionen.Land ist wertvoll. Land ist knapp. Land ist verletzlich. Diese drei Aussagen spiegeln die grundlegenden Beziehungen zwischenMensch und Land: sozial, ökonomisch, ökologisch. Sie umreissen auch die Planungsprobleme, die es dringend zu lösen�gilt, dadie Nachfrage nach Diensten, die von der Landschaft zu erbringen sind, dramatisch wächst. Das Institut für Raum- und Land-schaftsentwicklung verfolgt das Ziel, die zunehmende Komplexität der Wechselwirkungen zwischen diesen drei Ordnungsprinzi-pien zu verstehen und neue Wege zu erschliessen, auf denen sie zu einem Gleichgewicht finden und so zusammenwirken kön-nen, dass auch künftige Generationen ihren Bedarf an Land noch decken können. Das erfordert (1) die Kenntnis geeigneter Pla-nungsmethoden, -prozesse und -instrumente sowie deren kompetente Anwendung, (2) die Erarbeitung handlungsorientierterEntwicklungs-, Anpassungs- und Vermeidungsstrategien auf regionaler Ebene, und (3) eine engere Verknüpfung zwischen wis-senschaftlich fundierter Raumplanung und sinnvoller Mitwirkung gesellschaftlicher Akteure, damit unsere Gemeinwesen Hilfe er-halten, um die bestmöglichen Entscheidungen für eine ökonomisch blühende und ökologisch nachhaltige Zukunft zu treffen.Das Institut verfügt über eine zeitgemässe Infrastruktur. Dazu gehören rund 60 Arbeitsstationen für Lehre und Forschung sowieein Laboratorium zur Visualisierung landschaftlicher Veränderungen.

Weitere Informationen zum Institut für Raum- und Landschaftsentwicklung (IRL) finden sich unter der Adresse: www.irl.ethz.ch

L’Institut de développement du territoire et du paysage (IRL) a été créé en 2002, regroupant l’ancien Institut de génie rural (IFK)et certaines parties de l’Institut d’aménagement du territoire (ORL), fondé en 1961. Il comprend deux chaires: le développementterritorial (B. Scholl) et l’aménagement du paysage et des systèmes urbains (A. Grêt-Regamey). Il est associé à d’autres institutsau sein du Réseau pour la ville et le paysage (NSL). Parmi ses compétences clés, on compte l’aménagement et le développementdu territoire, l’aménagement et le développement du paysage, la gestion de systèmes d’infrastructure urbains ainsi que les métho-des, les instruments et les procédures innovants destinés à résoudre des problèmes où le facteur territorial est prépondérant.L’insti tut vise à comprendre la complexité croissante des interactions qu’entretiennent entre eux les trois principes de l’aménage-ment «les terres sont précieuses – les terres sont rares – les terres sont fragiles» et à ouvrir de nouvelles voies où ces principes s’équilibrent et produisent des effets conjoints, si bien que les générations futures parviendront elles aussi à couvrir leurs besoinsen la matière.

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Professur fürRaumentwicklung

Prof. Dr. Bernd Scholl

Der Boden als zentrale Ressource unseresLebensraumes ist begrenzt und nicht ver-mehrbar. Daraus und aus den vielfältigenAnsprüchen und Interessen an seiner Nut-zung entstehen herausfordernde, aberauch faszinierende Aufgaben.Die Professur für Raumentwicklung wid-met sich in Lehre und Forschung sowie inKooperationsprojekten mit der Praxisschwierigen aktuellen und zukünftig be-deutsamen Aufgaben. Dazu gehörtschwerpunktmässig das Vermeiden zu-sätzlicher Zersiedelung, Nutzung von Synergien zwischen Infrastruktur- undRaumentwicklung und grenzüberschrei-tende Aufgaben. Zum Klären und Lösensolcher Aufgaben ist das Kennenlernenund Trainieren von adäquaten Planungs-methoden, -prozessen und -instrumenten

unerlässlich. Folgende materiellenSchwerpunkte werden in laufenden undzukünftigen Forschungsvorhaben fokus-siert:�• Haushälterischer Umgang mit demBoden – Innenentwicklung vor Aus-senentwicklung. Die Ressource Bodenist ein knappes Gut und nicht vermehr-bar. Der haushälterische Umgang mitdem Boden ist deshalb die zentraleGrundlage nachhaltiger Raumentwick-lung. Bei den vielfältigen Ansprüchender verschiedenen raumbedeutsamenAkteure entstehen weitreichenderäumliche Konflikte. Die Mindeststrate-gie zur Lösung dieser Konflikte bestehtin der Verwirklichung des Prinzips In-nenentwicklung vor Aussenentwick-lung. Die Umsetzung dieser Strategieerfordert effektives kommunales undregionales Flächenmanagement.�ImForschungs- und Kooperationsvorha-ben Raum+ werden Siedlungsflächen-potentiale für eine Siedlungsentwick-lung nach Innen systematisch und ge-meindeweise erhoben, internetbasiertausgewertet und regelmässig aktuali-siert. Zahlreiche Kantone verfügen inder Zwischenzeit über eine flächende-ckende Übersicht (Abb. 1).

• Integrierte Raum- und Infrastruk-turentwicklung. Durch eine integrier-te Raum- und Infrastrukturentwicklunglassen sich für die Gestaltung unseres

Lebensraumes bedeutsame Synergienerreichen. Dies erfordert einen frühzei-tigen Austausch von Anforderungenund Ideen der beteiligten Disziplinenund Akteure und eine gemeinsame Er-kundung möglicher Lösungen.

• Grenzüberschreitende Aufgabender Raumentwicklung. Für das Klärenund Lösen raumbedeutsamer Aufga-ben – insbesondere in den dicht besie-delten Regionen – ist die Zusammenar-beit über politische, organisatorischeund fachliche Grenzen eine notwendi-ge Voraussetzung. Im Spannungsfeldkommunaler Planungshoheit und dernotwendigen überörtlicher Raumpla-nung sind weitergehende Formen derZusammenarbeit zu entwickeln und zuerproben (Abb. 2).

• Entwicklung innovativer praxisori-entierter Planungsmethoden und -prozesse. Zur Unterstützung der ma-teriellen Aufgabenfelder ist der Einsatzvon situativ geeigneten Planungsme-thoden unerlässlich, die insbesonderedie stets begrenzten Ressourcen, un-vollkommene Informationen und Risi-ken, berücksichtigen. Die praxisorien-tierte Entwicklung innovativer Pla-nungsinstrumente und -prozesse istdeshalb ein wichtiger Schwerpunkt. Da-bei spielen internetbasierte planerischeInformationssysteme eine wichtige Rol-le. Unabhängig davon, sind zur Ab-

Abb. 1: Kubaturen einer möglichen Bebauung mit ortsüblichen Höhen; die Farben stellen die unterschiedlichen Po-tenzialkategorien dar: Innenentwicklung (in Rot); Baulücken (in Blau); Aussenreserven (in Gelb) (Datengrundlagen:SWISSIMAGE © swisstopo; DV 012725).

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schätzung und Überprüfung raumbe-deutsamer Entwicklungen neuartigeWerkzeuge für experimentelle Simula-tionen wichtig.

In der Lehre hat die Professur für Raum-entwicklung das Ziel, Studierenden dienotwendigen Fertigkeiten zu vermitteln,um die zweckmässige und umweltge-rechte Verteilung künftiger Raumnutzun-gen zu konzipieren sowie Entscheidun-gen politischer Gremien vorzubereiten.Dabei bezieht der Fachbereich die beson-deren Möglichkeiten von Internet undeLearning ein. Ein besonderer Schwer-punkt in der Ausbildung ist die neu ein-geführte Lehrveranstaltung Raumplaneri-sches Entwerfen. Studierende sollen inProjektstudien erkennen, dass Entwerfenin grösseren Massstäben erforderlich ist,um zu integrierten Lösungen für die Ent-

wicklung von Siedlungen, Landschaft undInfrastruktur zu kommen.Moderne Planungsansätze erfordern dieintegrierte Betrachtung vieler unter-schiedlicher Fachdisziplinen. Daher stelleninterdisziplinäre Projektstudien einenwichtigen Teil des Lehrangebotes dar, umdas Arbeiten in Teams bereits im Studiuman herausfordernden Planungsaufgabenzu trainieren.Die Professur für Raumentwicklung leis-tet mit ihrem Lehrangebot Beiträge zumMasterstudiengang Raumentwicklungund Infrastruktursysteme, zum Bachelor-und Masterstudiengang Geomatik undPlanung und zum MasterstudiengangBauingenieurwissenschaften. Darüber hi-naus ist sie am Master of Advanced Stu-dies in Raumplanung des NetzwerkesStadt und Landschaft (NSL) beteiligt.

Weitere Informationen zur Professur fürRaumentwicklung finden sich unter derAdresse: www.raumentwicklung. [email protected]

Abb. 2: Blick ins Limmattal, einem Raum von nationaler Bedeutung (Foto: desairAG).

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Professur für Planung vonLandschaft und UrbanenSystemen

Prof. Dr. Adrienne Grêt-Regamey

Unkontrollierte Raumentwicklungen,Globalisierung und ökologische Krisenunterstreichen die drängenden Problemebezüglich des Zustands unseres Lebens-raums. Menschliche Aktivitäten spieleneine Hauptrolle bei der Gestaltung unse-rer Landschaft und Umwelt. Diese Aktivi-täten führen zu beispiellosen Änderun-gen der Landnutzung mit ökologischen,sozio-ökonomischen und ästhetischenAuswirkungen. Da das Bewusstsein fürdie Folgen rapide wächst, sehen wir dieNotwendigkeit, die Raumplanungswis-senschaft mit einer fundierten Partizipa-

tion gesellschaftlicher Akteure zu ver-knüpfen. Damit kann unsere Gesellschaftbeim Treffen der bestmöglichen Ent-scheidungen unterstützt werden, so dasseine ökonomisch prosperierende undökologisch nachhaltige Zukunft gesichertwerden kann.Die Forschung an der Professur für Pla-nung von Landschaft und Urbanen Sys-temen konzentriert sich auf die Integrati-on der Ziele nachhaltiger Entwicklung,Wirtschaftlichkeit und Good Governancein die räumliche Planung. Prozessbe-stimmte Planung muss weiterhin einenhohen Stellenwert in unseren For-schungsbestrebungen haben. Darüber hi-naus fokussieren wir uns auf das Löseninverser Probleme, um Rückschlüsse aufnachhaltige Strukturen der Raument-wicklung zu machen. Die Weiterentwick-lung von 3D-Visualisierungen landschaft-licher Veränderungen bildet die Brücke fürdie direkte Mitwirkung unserer Gesell-schaft an der Bewältigung der spezifi-schen Herausforderungen.Die Schwerpunkte bei den Forschungs-und Beratungsaktivitäten sind (Abb. 3):• Bewerten und Integrieren von ökologi-schen, sozialen und ökonomischenAspekten in die räumliche Planung;

• Anwenden und Verbessern computer-gestützter Planungsinstrumente für dieUmwelt- und Landschaftsplanung;

• Lösen inverser Probleme in Landschafts-und Umweltplanung;

• Entwickeln und Testen von Entschei-dungsunterstützungssystemen (Decisi-on Support Systems DSS) für räumlicheStrategien und Massnahmen.

Studierende an der Professur für Planungvon Landschaft und Urbanen Systemenentwickeln das Verständnis, die Sensibili-tät und die notwendigen Fertigkeiten, umauf die schnellen Änderungen in Wirt-schaft, Umwelt, Politik und Technologiemit strategischen Antworten in der Raum-planung reagieren zu können. Da sich dieLandschafts- und Raumplanung auf un-terschiedliche Gebiete stützt, bietet unserLehrangebot den Studierenden eine brei-te Wissensbasis, die sich mit wirtschaftli-chen, physikalischen, ökologischen, poli-tischen und ästhetischen Aspekten be-fasst.

Weitere Informationen zur Professur fürPlanung von Landschaft und UrbanenSystemen finden sich unter der Adresse:[email protected]

Abb. 3: Schwerpunkte in Forschung und Lehre der Professur für Planung von Landschaft und Urbanen Systemen (vonlinks nach rechts): Modellierung der zukünftigen Bauzonenverteilung in Thun, visuell-akustische 3D-Landschaften vonWindparks, Studierende im Landscape Visualization and Modeling Lab (LVML).

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Prof. Dr. Markus Rothacher (Studien -delegierter Geomatik und Planung)Prof. Dr. Adrienne Grêt-Regamey (Studiendelegierte Raumentwicklungund Infrastruktursysteme)

Studiengänge für unserengemeinsamen, sichverändernden LebensraumSowohl die Geomatik als auch die Raum-planung befassen sich mit unserem ge-meinsamen Lebensraum: Sie erfassendessen Strukturen und Veränderungen,analysieren diese und generieren darauscomputergestützte Grundlagen für diePlanung und Gestaltung unserer zukünf-tigen Umgebung.Diese raumbezogenen Informationenspielen nicht nur lokal eine wichtige Rol-le, sondern zusehends auch global, weilsich die bewohnten Gebiete immer wei-ter ausdehnen. Der zunehmende Druckauf die Ökosysteme und die gleichzeitigeZunahme von Naturgefahren erforderneine genaue Vermessung und Überwa-chung der Umwelt sowie einen nachhal-tigen Umgang mit den natürlichen Res-sourcen. Die Geomatik liefert die präzisenGrundlagen dazu, während die Raum-planung Einfluss auf die Gestaltung derRaumentwicklung nimmt. Das Studiuman der ETH Zürich (Abb. 1) ist nach demBologna-System zweigeteilt in ein Bache-lor-Studium (3 Jahre) und ein Master-Stu-dium (2 Jahre). Das Bachelor-StudiumGeomatik und Planung liefert das Basis-wissen, während man sich im anschlies-senden Master-Studium in Geomatikoderin Raumentwicklung und Infrastruktur-systemenweiter vertiefen kann. Wer nachAbschluss des Master-Studiums noch Lustauf mehr hat, dem bietet sich die Mög-lichkeit, am Departement Bau, Umweltund Geomatik zu doktorieren und gleich-zeitig im Unterricht mitzuarbeiten. Nach

ersten Berufserfahrungen besteht dieMöglichkeit, zur Weiterbildung an dieETH Zürich zurückzukehren und eines derergänzenden Masterprogramme (Masterof Advanced Studies MAS), Weiterbil-dungsdiplome (Diploma of Advanced Stu-dies DAS) oder einen der Zertifikatslehr-gänge (Certificate of Advanced StudiesCAS) mit diversen thematischen Ausrich-tungen zu absolvieren.

Bachelor-StudiengangGeomatik und PlanungVoraussetzung für ein Bachelor-Studiuman der ETH Zürich ist die eidgenössischeMaturität oder ein gleichwertiger Ab-schluss. Für den Bachelor-StudiengangGeomatik und Planung sollte grosses In-teresse am bebauten Lebensraum sowiean den Prozessen in natürlichen Umwelt-systemen vorhanden sein (Abb. 2 und 3).Darüber hinaus sind die Fähigkeit zu ana-lytischem Denken sowie ein grosses Inte-resse an Naturwissenschaft und Technikbis hin zu Computersystemen und Infor-matik wichtig.

Im dreijährigen Bachelor-Studium wird einsolides theoretisches und methodischesBasiswissen vermittelt. Insbesondere daserste Studienjahr konzentriert sich aufmathematisch-naturwissenschaftlicheGrundlagen. In den anschliessenden Se-mestern verschiebt sich dieser Fokus im-mer stärker auf die fachspezifischen Ge-biete und bereitet schliesslich im letztenStudienjahr mittels Wahlmodulen auf diebeiden fortsetzenden Master-Studien-gänge vor.Mit 25 bis 30 Studienanfängern pro Jahrzeichnet sich die das Bachelor-StudiumGeomatik und Planung durch ein per-sönliches Umfeld und eine unmittelbareund familiäre Betreuung durch Assisten-ten, Dozenten und Professoren aus. Zahl-reiche Exkursionen, Gruppen- und Feld-arbeiten geben Einblicke in die Praxis underste Erfahrungen mit effizientem Pro-jektmanagement und erfolgreicher Team-arbeit.

Master-Studiengänge imBereich Geomatik undPlanungUm zu einem der beiden Master-Studien-gänge Geomatik oder Raumentwicklungund Infrastruktursysteme zugelassen zuwerden, müssen Interessierte einen Stu-dienabschluss in einer qualifizierenden

Abb. 1: Der Studienort befindet sich auf dem Campus Science City (Höngger-berg) der ETH Zürich (Foto: IRL).Fig. 1: Les bâtiments où l’enseignement est dispensé se trouvent sur le Cam-pus Science City (Hönggerberg) de l’ETH Zurich (photo: IRL).

Die Studiengänge im BereichGeomatik und Planung

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Studienrichtung vorweisen, z. B. den Ba-chelor-Abschluss in Geomatik und Pla-nung der ETH Zürich. Näheres ist in denAnhängen der Studienreglemente fest-gehalten.Für die Absolventen beider Master-Studi-engänge gibt es ungezählte Einsatzmög-lichkeiten in diversen privatwirtschaftli-chen Firmen oder öffentlichen Institutio-nen:• Ingenieurbüros für Geoinformatik, Ver-

messung, Siedlungsentwicklung, Land-schafts- und Regionalplanung;

• Bauunternehmen in den BereichenWasser-, Deponie-, Landschafts-, Tief-und Strassenbau;

• Verkehrsunternehmen und Infrastruk-turanbieter;

• Immobilienunternehmen;• Behörden und Ämter in den BereichenBau, Umwelt, Vermessung, Kartografie,Raumentwicklung und Verkehr;

• Dienstleistungsbetriebe für Datenbe-schaffung;

• Systemhersteller und Softwarehäuser;• Banken und Versicherungen; • Universitäten und Hochschulen.

Master-Studiengang GeomatikDer zweijährige Master-StudiengangGeo matik schliesst an das Bachelor-Stu-dium Geomatik und Planung an (Abb. 5).

Abb. 2: Fundiertes Theoriewissen in der Geodäsie ermög -licht eine erfolgreiche Umsetzung in der Praxis (Foto: ©AlpTransit Gotthard Ltd.).Fig. 2: Les connaissances théoriques approfondies en géo-désie peuvent être mises en pratique avec succès (photo:© AlpTransit Gotthard Ltd.).

Abb. 3: Nachhaltige raumplanerische Problemlösungensind Teamwork; Studierende bei der Analyse von Pla-nungsgrundlagen (Foto: IRL).Fig. 3: La résolution durable des problèmes qui se posenten matière d’aménagement du territoire exige un travaild’équipe; à l’image, un groupe d’étudiants en pleine ana-lyse de documents (photo: IRL).

Abb. 4: Der Bachelor-Studiengang Geomatik und Planung im Überblick.Fig. 4: La filière de Bachelor en Géomatique et aménagement en bref.

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Eine Spezialisierung erfolgt in zwei der fol-genden vier Vertiefungsrichtungen:• Ingenieurgeodäsie und Photogramme-trie;

• Satellitengeodäsie und Navigation;• Geoinformationswissenschaften undKartografie;

• Planung.

Das grosse Angebot an Wahlfächern er-möglicht eine individuelle Spezialisierungund Verbreiterung des persönlichen Wis-sens. Die Seminararbeit fördert das wis-senschaftliche Arbeiten, zudem wird ein3-wöchiger geodätischer Projektkurs an-

geboten, welcher im Feld die Kombinati-on der verschiedenen Messsysteme ver-mittelt. Im 3. Semester wird eine the-menübergreifende Projektarbeit verfasst.Den Abschluss des Master-Studiums bil-det die Master-Arbeit.

Master-StudiengangRaumentwicklung undInfrastruktursystemeIm Master-Studiengang Raumentwick-lung und Infrastruktursysteme wird gros-ser Wert auf Flexibilität und eine breitefachliche Spezialisierung gelegt (Abb. 6).Gemeinsam mit einer Assistentin oder ei-nem Assistenten stellen die Studierendeneinen individuellen Studienplan zusam-men, der ihre Erwartungen und Bega-bungen berücksichtigt und gleichzeitig ei-ne praxisgerechte Ausbildung garantiert.Die Assistierenden begleiten die Studie-renden während des ganzen Lehrgangs,beobachten ihre Fortschritte und beratensie in Fragen hinsichtlich Fächerangebot,Stundenplanung oder Themenwahl beiAbschlussarbeiten.Der Master-Studiengang umfasst Pflicht-fächer, die das nötige Basiswissen in Ver-kehrssystemen, Umwelt- und Land-schaftsplanung sowie der nachhaltigenRaumentwicklung liefern. Nach Abspra-che mit den Assistierenden werden Ver-tiefungsfächer aus den folgenden vier Be-reichen festgelegt:• Verkehrsplanung;• Verkehrssysteme;• Raumentwicklung;• Landschafts- und Umweltplanung.Wahlfächer verbreitern das Fachwissenund runden es ab. Eine Projektarbeit inForm einer interdisziplinären Gruppenar-beit wird im 3. Semester geschrieben. Da-bei muss eine raumbedeutsame Aufga-benstellung im Team gelöst werden. Ab-geschlossen wird der Studiengang miteiner Masterarbeit, die sich über das ge-

samte letzte Semester erstreckt und 16Wochen dauert.

Weitere Informationen zu den Studien-gängen im Bereich Geomatik und Pla-nung sowie zu den sonstigen Weiterbil-dungsangeboten finden sich unter fol-genden Adressen:www.geomatik.ethz.chwww.re-is.ethz.chwww.baug.ethz.ch/education/[email protected]@nsl.ethz.ch

Abb. 6: Der Master-StudiengangRaumentwicklung und Infrastruktur-systeme im Überblick.Fig. 6: La filière de Master en Déve-loppement territorial et systèmes d’in -frastructures en bref.

Abb. 5: Der Master-Studiengang Geo-matik im Überblick.Fig. 5: La filière de Master en Géoma-tique en bref.

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Géomatique Suisse 1/2013

EPF Zurich – Géomatique et Aménagement

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Prof. Dr Markus Rothacher (délégué aux études, Géomatique et aménage-ment)Prof. Dr Adrienne Grêt-Regamey (déléguée aux études, Développementterritorial et systèmes d’infrastructures)

Des filières tournées versnotre espace de viecommun, en perpétuelleévolution La géomatique se consacre à notre espa-ce de vie commun, au même titre quel’aménagement du territoire: ces deux dis-ciplines enregistrent les structures qui lesous-tendent et les modifications qui letouchent, puis procèdent à des analysesdont résultent des bases informatisées quiservent ensuite à aménager et à organi-ser l’environnement dans lequel nous se-rons amenés à évoluer demain.Ces informations à référence spatiale nejouent pas seulement un rôle importantsur le plan local. Leur importance croît eneffet au niveau global, puisque les zoneshabitées ne cessent de s’étendre. La pres-sion croissante exercée sur les écosys-tèmes et la hausse simultanée des dan-gers naturels imposent non seulementune connaissance précise, mais aussi unesurveillance étroite de notre environne-ment, au même titre d’ailleurs qu’unegestion durable des ressources naturelles.La géomatique livre les bases précises re-quises à cet effet, tandis que l’aménage-ment du territoire pèse sur l’orientationdonnée à son développement.Les études proposées à l’EPF Zurich (Fig.1) se conforment au système de Bologneet comprennent deux cycles, à savoir unBachelor réalisé en trois ans puis un Mas-ter suivi en deux ans. Le Bachelor Géo-matique et aménagement dispense lesconnaissances de base aux étudiants, tan-dis que le Master vise à les approfondir,

soit dans le domaine de la Géomatique,soit dans celui du Développement terri-torial et des systèmes d’infrastructures.Les étudiants dont la soif de savoir n’estpas encore étanchée à l’issue du Masteront la possibilité de se lancer dans unethèse de doctorat au département Géniecivil, environnement et géomatique, touten participant aux tâches d’enseigne-ment. Après de premières expériencesprofessionnelles, les jeunes diplômés peu-vent également revenir à l’ETH Zurichpour y suivre une formation complémen-taire, diverses options leur étant propo-sées, avec un large éventail d’orientationsthématiques: masters avancés (Master ofAdvanced Studies MAS), diplômes de for-mation continue (Diploma of AdvancedStudies DAS) ou formations certifiantes(Certificate of Advanced Studies CAS).

Le Bachelor enGéomatique etaménagementLes étudiants désireux de suivre un Ba-chelor à l’ETH Zurich doivent être titulairesd’une maturité fédérale ou d’un autre di-plôme équivalent. La filière de BachelorGéomatique et aménagement requiertpar ailleurs un intérêt prononcé pourl’aménagement urbain ou rural et les pro-cessus en œuvre dans les systèmes envi-ronnementaux naturels (Figs. 2 et 3). Enoutre, l’aptitude à une pensée analytiqueainsi qu’un goût certain pour un vasteéventail de disciplines, allant des sciencesnaturelles et de la technique jusqu’auxsystèmes informatiques, sont attendus dela part des étudiant qui s’engagent danscette voie.De solides connaissances théoriques etméthodiques de base sont dispensées aucours des trois années que dure le Ba-chelor (Fig. 4). La première année du cur-sus se concentre notamment sur les fon-

dements en mathématiques et ensciences naturelles que les étudiants doi-vent maîtriser. Au cours des semestres sui-vants, l’attention se porte progressive-ment sur les matières de spécialité et lesétudiants sont enfin préparés, durant ladernière année du Bachelor, aux deux fi-lières de Master proposées à l’ETH Zurich,au travers d’un choix de modules.Attirant entre 25 et 30 étudiants par an,la filière de Bachelor Géomatique et amé-nagement se caractérise par un environ-nement personnalisé et un suivi proche,voire familial, assuré par des assistants,des chargés de cours et des professeurs.De nombreuses excursions, des travaux engroupes et sur le terrain donnent un aper-çu concret de la réalité professionnelle etpermettent d’acquérir de premières ex-périences: gérer un projet efficacement etsavoir travailler en équipe, cela nécessiteaussi un apprentissage.

Les Masters enGéomatique etaménagementPour être admis dans l’un des deux Mas-ters proposés – Géomatique et Dévelop-pement territorial et systèmes d’infra-structures –, les postulants doivent être ti-tulaires d’un diplôme approprié, parexemple le Bachelor en Géomatique etaménagement de l’ETH Zurich. Les an-nexes du règlement des études fournis-sent des informations détaillées à ce su-jet.Une fois leur diplôme obtenu, les titulairesde l’un ou l’autre Master bénéficient d’unlarge éventail de possibilités, offertes aus-si bien par des entreprises du secteur pri-vé que par des institutions publiques. Ilpeut donc s’agir:• de bureaux d’ingénieurs en géoma-tique, en mensuration, en développe-ment urbain, en aménagement du pay-sage ou en aménagement régional duterritoire;

• d’entreprises de génie civil généralistesou spécialisées (en hydraulique, dans lesdécharges, les projets paysagers, les tra-vaux publics ou les routes);

Les filières proposées en Géomatique et Aménagement

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Geomatik Schweiz 1/2013

ETH Zürich – Geomatik und Planung

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• d’entreprises de transport et d’exploi-tants d’infrastructures;

• de gestionnaires de biens immobiliers;• d’autorités administratives et de ser-vices officiels chargés de divers do-maines (constructions, environnement,cartographie, développement territorialet transports);

• de prestataires de services spécialisésdans l’acquisition de données;

• de constructeurs de systèmes informa-tiques et de développeurs de logiciels;

• de banques et d’assurances; • d’universités et de hautes écoles.

Le Master en GéomatiqueLe Master en Géomatique (en deux ans)fait immédiatement suite au BachelorGéomatique et aménagement. Il permetaux étudiants de se spécialiser dans deuxdes quatre directions d’approfondisse-ment suivantes proposées:• géodésie d’ingénieur et photogrammé-trie;

• géodésie par satellite et navigation;• sciences de la géoinformation et carto-graphie;

• aménagement.La palette très large des matières au choixpermet d’individualiser la spécialisation etd’élargir les connaissances personnelles.Le travail de séminaire affine en outre l’ap-proche scientifique des étudiants, alors

que les trois semaines de travaux pra-tiques en géodésie leur permettent decombiner concrètement les différents sys-tèmes de mesure sur le terrain. Au 3ème

semestre, un travail de projet interdisci-plinaire est rédigé. Le cursus d’étude seconclut par le travail de Master.

Le Master en Développementterritorial et systèmesd’infrastructures Ce Master accorde une grande impor-tance à la flexibilité et à la maîtrise d’unlarge éventail de spécialités. Les étudiantsétablissent eux-mêmes leur programme,avec l’aide d’une assistante ou d’un as-sistant. Ce programme tient non seule-ment compte de leurs attentes, mais aus-si des dispositions particulières qu’ils ma-nifestent et garantit par ailleurs uneformation parfaitement en phase avec lesréalités professionnelles. Les assistantssuivent les étudiants tout au long de leurcursus, observent les progrès qu’ils ac-complissent et les conseillent pour toutequestion en rapport avec les matières pro-posées, le plan de leurs études ou le choixdu thème de leur travail de diplôme.Le cycle de Master comprend des matièresobligatoires qui dispensent les connais-sances de base concernant les systèmesde transport, l’aménagement de l’envi-ronnement et du paysage ainsi que le dé-

veloppement territorial durable. Aprèsentente avec les assistants, les étudiantschoisissent des matières d’approfondisse-ment dans les quatre domaines suivants:• planification des transports;• systèmes de transport;• développement territorial;• aménagement du paysage et de l’envi-ronnement.

Les connaissances techniques sont éten-dues et complétées par des matières lais-sées au choix des étudiants. Un travail deprojet qui prend la forme d’un travail in-terdisciplinaire effectué en groupe est me-né à bien durant le 3ème semestre. Un pro-blème pour lequel le facteur territorialjoue un rôle prépondérant doit être réso-lu dans le cadre d’un travail d’équipe. Laformation se conclut par le travail de Mas-ter réalisé en 16 semaines, soit la duréecomplète du dernier semestre.

Des informations complémentaires con -cer nant les filières proposées en Géoma-tique et aménagement ainsi que l’offre deformation continue sont disponibles surles sites Internet suivants:www.geomatik.ethz.chwww.re-is.ethz.chwww.baug.ethz.ch/education/[email protected]@nsl.ethz.

Geomatik Schweiz / Géomatique Suisse online

Inhaltsverzeichnisse: www.geomatik.ch > FachzeitschriftSommaires: www.geomatik.ch > Revue

Alle Fachartikel und Rubrikbeiträge seit 1903 als pdf: www.geomatik.ch > Fachzeitschrift (retro.seals.ch)

Tous les articles et contributions sous rubrique dès 1903 en pdf: www.geomatik.ch > Revue (retro.seals.ch)

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Personalia

Géomatique Suisse 1/201330

Zur Emeritierung von Prof. Dr. Hilmar Ingensand, ETH ZürichSeit mehr als 25 Jahren hat Hilmar Ingensand die Entwicklung der Geo-matik massgeblich mitgeprägt, zunächst als Mitarbeiter bei Wild, woEntwicklungen wie der Disto oder die SmartPole- und SmartStation-Konzepte auf ihn zurückgehen, dann als Professor für GeodätischeMess technik und Ingenieurgeodäsie an der ETH Zürich, wo seine Pro-fessur geom ETH ein Synonym für richtungsweisende Forschung unduniversitäre Beteiligung an herausfordernden Projekten war.Der aus Siegen, Deutschland, stammende Hilmar Ingensand schloss imApril 1975 das Studium der Geodäsie an der Universität Bonn ab. Nachder Staatsprüfung kehrte er als wissenschaftlicher Mitarbeiter an dasGeodätische Institut der Universität Bonn zurück und dissertierte 1984mit einem Beitrag zur Entwicklung und Untersuchung hochgenauerelektronischer Neigungsmesssysteme für kontinuierliche Messungen.1985 wurde er als Entwicklungsingenieur bei Wild in Heerbrugg ein-gestellt, wo er ab 1989 die Gruppe Grundlagenforschung und Appli-kationen leitete. Während dieser Zeit war er unter anderem als Pro-jektmanager für die Entwicklung der automatischen Theodolit-Prüf-maschine, die Digitalnivelliere NA2000 und NA3000 sowie mobileFeldrechner zuständig. Zwei seiner Patente, betreffend die Kombinati-on von GPS und Totalstation sowie von GPS und Distanzmesser, stam-men aus dieser Zeit.1993 wurde Hilmar Ingensand ordentlicher Professor am Institut fürGeodäsie und Photogrammetrie der ETH Zürich. Zahlreiche Disserta-

tionen sowie über 150 Publikationen zeigen seine Innovationskraft unddie Vielseitigkeit der Themen, die er mit seiner Gruppe bearbeitete.Schwerpunkte dieser Arbeit waren unter anderem die instrumentelleund rechnerische Reduktion von Refraktionseffekten, Monitoring, Bau-maschinenführung, Range-Imaging und terrestrisches Laserscanning.Darüber hinaus wurden Messsysteme für spezielle Anwendungen ent-wickelt, etwa hochpräzise hydrostatische Messsysteme, ein modularerGleismesswagen, ein System zur Richtungsübertragung in engenSchächten und ein optisches Indoor-Positionierungssystem. Viele die-ser Entwicklungen trieb Hilmar Ingensand in Kooperation mit der In-dustrie und mit Dienstleistern im Bereich der Geomatik voran. So wa-ren er und seine Gruppe insbesondere auch in das AlpTransit-Projekteingebunden.Neben der akademischen Lehre legte Hilmar Ingensand besonderenWert auf internationale Vernetzung, Erfahrungsaustausch und Weiter-bildung. Das zeigte sich an seiner Mitgliedschaft in zahlreichen natio-nalen und internationalen Gremien, seiner langjährigen Mitorganisati-on des Ingenieurvermessungskurses und an der Initiierung internatio-nal höchst erfolgreicher Konferenzen wie Machine Control undGuidance, Indoor Positioning and Indoor Navigation und UnmannedAerial Vehicles in Geomatics.Mitarbeitende, Kollegen und Kooperationspartner schätzten nicht nurseine besondere fachliche Kompetenz und Weitsicht, sondern auch denvielseitig interessierten, gebildeten, humorvollen und grosszügigenMenschen Hilmar Ingensand. Der Vorsitz des Kuratoriums des Geroldund Niklaus Schnitter-Fonds für Technikgeschichte an der ETH Zürich,den er seit 2006 innehat, sowie die Mitarbeit im Vorstand der Gesell-schaft für die Geschichte der Geodäsie in der Schweiz, deren Mitbe-gründer er ist, belegen sein historisches Interesse und seine Bereitschaft,auch ausserhalb seines unmittelbaren beruflichen Umfelds Initiative zuergreifen. Ein Zeichen der Wertschätzung durch die Mitarbeitenden wardie Nominierung für das Goldene Dreirad, einem Preis für besondersfamilienfreundliche Vorgesetzte an der ETH. Die Wertschätzung durchdie akademischen Kollegen drücken sich in vielen Vortragseinladungenaus, in Gastprofessuren an der Wuhan University und an der Three Gorges University Yichang in China, an der Helsinki University of Tech-nology sowie an der Universität der Bundeswehr in München und derTechnischen Universität in Dresden.Ende Januar 2013 emeritiert Prof. Hilmar Ingensand; am 24. April 2013um 17 Uhr 15 wird er seine Abschiedsvorlesung im Auditorium Maxi-mum im Hauptgebäude der ETH Zürich halten. Wir wünschen ihm vielFreude im neuen Lebensabschnitt!

Prof. Dr. Andreas Wieser