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Journal de l’OSGeo Le Journal de l’Open Source Geospatial Foundation Volume 2 / Septembre 2007 Dans ce volume Les bases de la topologie 1Spatial : Concepts de qualité des données Introduction à MapWindow & GeoNetwork LizardTech : Pourquoi utilise-t-on des logiciels Open Source Rapport des Local Chapter : Taiwan, U.K., Francophone, Espagnol ... Étude de cas : UN FAO, Traçage des navires de pêche ... Rapport d’événements communautaires : Inde, France Traitement distribué et GRASS Actualités et mise à jour des logiciels ...

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  • Journal de l’OSGeoLe Journal de l’Open Source Geospatial Foundation Volume 2 / Septembre 2007

    Dans ce volume

    Les bases de la topologie

    1Spatial : Concepts de qualité des données

    Introduction à MapWindow & GeoNetwork

    LizardTech : Pourquoi utilise-t-on des logiciels Open Source

    Rapport des Local Chapter : Taiwan, U.K., Francophone, Espagnol ...

    Étude de cas : UN FAO, Traçage des navires de pêche ...

    Rapport d’événements communautaires : Inde, France

    Traitement distribué et GRASS

    Actualités et mise à jour des logiciels ...

  • Journal de l’OSGeo Éditorial Vol. 2, Août 2007

    Éditorial

    Une communauté souplepar Tyler Mitchell, traduit par Sidonie Christophe

    Il est toujours agréable de travailler sur ce journalcar vous y retrouverez des informations de premièremain rendant compte des projets et idées en coursau sein de nos communautés. C’est enthousiasmantde voir l’éventail des développements internes et ex-ternes à l’OSGeo.

    Le volume 2 fait suite au volume 1 dans la des-cription des différentes perspectives issues des com-munautés open source dans le monde. Le contenu dece volume est légèrement différent du précédent – ils’intéresse aux cas d’études et aux mises à jour deslocal chapters. Une nouvelle partie est désormais dé-diée aux sponsors OSGeo. Son but est à la fois dedécrire leurs intérêts et leurs investissements dansl’Open Source mais aussi de discuter des idées qu’ilssouhaiteraient partager avec la communauté la pluslarge possible.

    Le prochain volume s’intéressera à la publica-tion des actes de la conférence FOSS4G 2007. Si vousêtes présentateur à la conférence et vous souhaitezsoumettre un papier pour cette prochaine édition,contactez-moi svp. Si vous allez à FOSS4G, arrêtez-vous au stand OSGeo pour dire bonjour.

    Nous sommes toujours en train de collecter desarticles généraux pour le prochain volume et nous

    les publierons si la place le permet. Je vous invite àme contacter directement au sujet de n’importe quelarticle, actualité, rapport, etc que vous pourriez pro-poser pour les futurs volumes.

    Le mouvement perpétuel est une façon de décrire lacommunauté géospatiale Open Source. N’étant pasdu tout opposé au changement, je considère mêmeque c’est une de nos plus grandes forces. J’attends devos nouvelles sur ces sujets. Vos commentaires, sug-gestions et retours sont encouragés et sont les bien-venus. Nous sommes toujours à la recherche de plusde volontaires pour aider à relire, à utiliser LaTeX, àaméliorer la disposition/conception et l’édition desarticles.

    Un grand merci à la Représentation Francophonede l’OSGeo pour avoir traduit le Volume 1 en fran-çais. Et comme toujours, merci au reste de l’équipeéditoriale, aux relecteurs et aux plus de 33 contribu-teurs à ce volume.

    Savourez les articles !

    Tyler MitchellRédacteur en chefhttp: // osgeo. org

    tmitchell AT osgeo.org

    ISSN 1994-1897 1

    http://www.foss4g2007.orghttp://www.osgeo.org/feedback/journalhttp://www.osgeo.org/journal/volume1http://osgeo.orgmailto:tmitchell AT osgeo.org

  • Journal de l’OSGeo Éditorial Vol. 2, Août 2007

    Table des matières

    Éditorial 1Une communauté souple . . . . . . . . . . . . . 1

    Actualité 3Brèves actualités de la Communauté OSGeo . . 3

    Compte rendu d’événements 6Evénements de la représentation Indienne de

    l’OSGeo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6Géoévénement 2007 . . . . . . . . . . . . . . . . 8

    Zoom sur un projet 12Introduction au projet MapWindow GIS . . . . 12GeoNetwork opensource . . . . . . . . . . . . . 15

    Étude de cas 20GeoNetwork dans un Programme de Dévelop-

    pement Multinational . . . . . . . . . . . . . 20Le quartier de West Alexander, à Winnipeg . . 24Programme brésilien de surveillance des vais-

    seaux de pêche industrielle . . . . . . . . . . 25

    Étude thématique 32Relations Spatiales dans les SIG – L’essentiel de

    la Topologie Spatiale . . . . . . . . . . . . . . 32

    Cours de programmation 36Portage d’un module raster de GRASS pour le

    calcul distribué . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

    Perspectives des sponsors 45LizardTech : Pourquoi nous utilisons et sup-

    portons les logiciels libres ? . . . . . . . . . . 451Spatial : Qualité de l’information spatial et

    communauté Open Source. . . . . . . . . . . 48

    Rapport des représentations locales 53. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53Rapport d’activité de l’OSGeo Taiwan . . . . . 54Nouvelles de la Représentation Locale Nais-

    sante au Royaume Uni . . . . . . . . . . . . . 56Informations sur la Représentation Locale His-

    panophone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57Représentation Locale d’Ottawa . . . . . . . . . 58

    Annonces des développeurs 60Si simple à installer . . . . . . . . . . . . . . . . 60Open Source GIS : A GRASS GIS Approach,

    3ème Édition . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61

    ISSN 1994-1897 2

  • Journal de l’OSGeo Brèves actualités de la Communauté OSGeo Vol. 2, Août 2007

    Actualité

    Brèves actualités de la CommunautéOSGeoCompilé par Jason Fournier, traduit par Yves Jacolin

    FOSS4G 2008 attribue au Cap,Afrique du Sud

    La soumission pour les RFP (Request for Propo-sal, Appel à Proposition) a été fermée le 20 juillet2007. Quatre organisations ont soumis des proposi-tions pour organiser l’événement l’année prochaine :

    – Bangkok, Thaïlande– Le Cap, Afrique du Sud– Florianópolis, Santa Catarina, Brésil– Séville, Espagne

    Le Comité des Conférences de l’OSGeo est heu-reux d’annoncer que la conférence Free and OpenSource Software for Geospatial (FOSS4G) en 2008sera organisée par Cape Town, Afrique du Sud, du 29septembre au 3 octobre 2008. Le Comité des Confé-rences de l’OSGeo voudrait remercier tous ceux quiont proposé d’organiser la conférence 2008, nousavons été très impressionnés par le nombre et la qua-lité des propositions.

    À l’approche de la conférence 20071 et de la dyna-mique créée autour de la communauté du FOSS4G,la conférence 2008 sera un moment important à nepas rater. Le comité 2008 pour l’organisation a déjàcommencé les préparations de la conférence et celasera suivi d’une annonce. La proposition détaillée estdisponible en ligne. 2

    De nouveau, nous remercions toutes les excellentessoumissions.

    Comité des Conférences de l’OSGeo

    Projets du Google Summer of Code

    Il y a 15 projets sponsorisés pour l’OSGeo encours dans le programme du Google Summer ofCode :

    – Modules GRASS pour la généralisation et lis-sage des lignes ;

    – Pilote Raster de GDAL pour la Structure desTuiles dans le format PNG/JPG + la commandegdal2tiles ;

    1Site Internet du FOSS4G 2007 : http://www.foss4g2007.org2Proposition de l’Afrique du Sud pour organiser le FOSS4G : http://www.osgeo.org/files/webfiles/conference/proposals/

    South_Africa_proposal_to_host_FOSS4G_2008.pdf

    ISSN 1994-1897 3

    http://www.foss4g2007.orghttp://www.osgeo.org/files/webfiles/conference/proposals/South_Africa_proposal_to_host_FOSS4G_2008.pdfhttp://www.osgeo.org/files/webfiles/conference/proposals/South_Africa_proposal_to_host_FOSS4G_2008.pdf

  • Journal de l’OSGeo Brèves actualités de la Communauté OSGeo Vol. 2, Août 2007

    – Vues Matérialisées avec gestion de la géomé-trie ;

    – Plugins pour les sources de données rastermultidimensionelles ;

    – Données en cache dans uDig ;– JTileCache ;– Module de calcul du plus court chemin dans un

    espace libre (Vecteur) en évitant les obstaclesdans GRASS ;

    – GDAL : gestion de la lecture de KML pour lepilote existant ;

    – Nouvel algorithme de transformation pourGeoTools dans uDig ;

    – Modèle de couverture et d’opération pourPostGIS ;

    – Éditeur de style dans GeoServer ;– Implémentation d’un outil interactif pour

    GeoRSS dans uDig ;– Calculateur de Synthetic Aperture RADAR

    avec GDAL ;– Pipeline de rendu 3D Rendering pour Geo-

    Tools ;– Pilote WMS de l’OGC pour GDAL.

    Pour plus d’information sur chaque projet, et leurparticipant et mentor, visitez la page du Soc deGoogle pour l’OSGeo .3

    Actualités des projets

    MapGuide

    MapGuide Open Source a annoncé que la prévi-sualisation technique de Fusion est disponible en té-léchargement. L’annonce a été faite par Paul Spencerde DM Solutions :

    "Je suis heureux d’annoncer la contributionde DM Solutions au projet MapGuide OpenSource avec la technologie Fusion. Fusion estle nom du projet pour un Kit de Développe-ment de Logiciels [NdT : Software Develope-ment Kit, SDK] qui fournit des outils et desmodèles pour accélérer le développement d’ap-plications de cartographie sur Internet.Travaillant sur MapGuide Open Source de-puis sa première version, nous voyons là une

    opportunité pour mieux rencontrer les be-soins de nos clients en créant ce toolkit basésur notre expérience avec MapServer - et nousen avons profité pour faire quelques améliora-tions !"

    Les développeurs de MapGuide Open Source et lecomité de gestion du projet sont heureux d’annoncerla sortie de MapGuide Open Source 1.2.0. Cette ver-sion contient de nombreuses améliorations des per-formances, corrections de bugs et améliorations.4

    Pour plus d’information, visitez le site officiel deMapGuide de l’OSGeo.5

    MapServer

    MapServer 5.0 a été prévu pour être publié justeà temps pour le FOSS4G 2007 le 12 septembre 2007.Cette version inclut un grand nombre de nouvellesfonctionnalités :

    – Amélioration de la qualité de rendu d’imageavec la bibliothèque AGG ;

    – Possibilité de graphique dynamique ;– Priorisation des étiquettes ;– et beaucoup d’autres !

    Pour plus de détails, visitez La page web de planifi-cation des versions de MapServer.6

    QGIS

    C’est avec un grand plaisir que nous annonçonsla disponibilité immédiate de Quantum GIS (QGIS)Version 0.8..1. La version inclut un grand nombre decorrections de bugs et d’améliorations de la stabilitédu code de base de la 0.8. Les sources de QGIS sontdisponibles et le version binaire pour Microsoft Win-dows, Mac OS X, et GNU/Linux le sera également.La prochaine version, estampillée 0.9, est bien avan-cée et est prévue pour être diffusée bientôt. Pour plusd’information, visitez le site de QGIS.7

    MapBender

    Mapbender 2.4.2 a été diffusé le 2 août 2007. Denombreuses fonctionnalités ont été incluses :

    – Traduction en Bulgare de l’introduction deMapbender ;

    3Page du SoC de Google pour l’OSGeo : http://code.google.com/soc/2007/osgeo/about.html4Notes de version de MapGuide : http://trac.osgeo.org/mapguide/wiki/Release/1.2/Notes et http://trac.osgeo.org/

    mapguide/milestone/1.25site officiel de MapGuide : http://mapguide.osgeo.org/6Page de planification des versions : http://mapserver.gis.umn.edu/development/release_plans/mapserver_5_0/release_

    plan/7Annonce du site de QGIS : http://qgis.org/content/view/143/65/

    ISSN 1994-1897 4

    http://code.google.com/soc/2007/osgeo/about.htmlhttp://trac.osgeo.org/mapguide/wiki/Release/1.2/Noteshttp://trac.osgeo.org/mapguide/milestone/1.2http://trac.osgeo.org/mapguide/milestone/1.2http://mapguide.osgeo.org/http://mapserver.gis.umn.edu/development/release_plans/mapserver_5_0/release_plan/http://mapserver.gis.umn.edu/development/release_plans/mapserver_5_0/release_plan/http://qgis.org/content/view/143/65/

  • Journal de l’OSGeo Actualité Vol. 2, Août 2007

    – Module ’add WMS’ amélioré à partir d’uneliste filtrée : le chargement d’un WMS confi-guré à partir d’une interface graphique estmaintenant possible ;

    – Compression JavaScript ; Mapbender se char-gera plus rapidement ;

    – Premier brouillon d’une documentation del’API pour les classes JavaScript ;

    – et beaucoup d’autres.Pour une liste complète des changements et des cor-rections de bugs visitez la page des logs des change-ments de MapBender.8

    GDAL/OGR

    L’équipe de GDAL/OGR est heureuse d’annoncer lasortie de GDAL/OGR 1.4.2. C’est une version de cor-rection de de la branche stable de GDAL/OGR 1.4 etelle n’inclut pas les nouvelles fonctionnalités, nom-breuses, de la version de développement (qui appa-raîtra en tant que GDAL/OGR 1.5.0). Pour plus d’in-formation, visitez la page actualité du site de GDAL.9

    GRASS

    GRASS 6.2.2 est une nouvelle version stable qui cor-rige plusieurs bugs découverts dans le code source

    de la version 6.2.1. Cette version n’ajoute pas de nou-velles fonctionnalités et ne corrige que des problèmesde stabilité. L’interface Graphique pour l’Utilisateurpar défaut a été encore stabilisée, et les outils de trai-tement LIDAR et la gestion du Système de RéférenceLinéaire ont été améliorés. GRASS 6.2.2 inclut égale-ment un nombre de nouveaux messages traduits , demises à jour des pages d’aide. Pour plus d’informa-tion, visitez la page Actualité de GRASS GIS.10

    GeoTools

    GeoTools a publié la version 2.2.3 le 2 août 2007.C’est une version de correction de bugs. Les amélio-rations les plus remarquables sont l’amélioration dela base de données Oracle (correction de bugs et amé-lioration de la vitesse), ainsi que l’amélioration dansle service de couverture et vitesse de rendu. Pourun log complet des changements, voyez les notes dechangements en ligne.11

    OpenLayers

    OpenLayers a publié sa version 2.4. OpenLayers aévalué plus de 100 tickets en attente avec la version2.4. Les notes de version sont disponibles en ligne.12

    8Page des logs des changements de MapBender : http://www.mapbender.org/index.php/Template:Changelog_2.4.2_rc19Annonce des sorties de GDAL/OGR : http://www.osgeo.org/node/367

    10Annonces des versions de GRASS GIS : http://www.osgeo.org/node/36911Notes des changements de GeoTools : http://jira.codehaus.org/secure/ReleaseNote.jspa?projectId=10270&styleName=

    Html&version=1353212Notes de version d’OpenLayers : http://trac.openlayers.org/wiki/Release/2.4/Notes

    ISSN 1994-1897 5

    http://www.mapbender.org/index.php/Template:Changelog_2.4.2_rc1http://www.osgeo.org/node/367http://www.osgeo.org/node/369http://jira.codehaus.org/secure/ReleaseNote.jspa?projectId=10270&styleName=Html&version=13532http://jira.codehaus.org/secure/ReleaseNote.jspa?projectId=10270&styleName=Html&version=13532http://trac.openlayers.org/wiki/Release/2.4/Notes

  • Journal de l’OSGeo Evénements de la représentation Indienne de l’OSGeo Vol. 2, Août 2007

    Compte rendu d’événements

    Evénements de la représentation Indiennede l’OSGeopar V.Ravi Kumar, traduit par Vincent Picavet

    Logiciels libres en sciences

    4-6 janvier, 2007, Union Christian College, Alwaye,KochiDans ce programme mené par une institution édu-cative, on a présenté les logiciels libres en SIG auxparticipants, ainsi que les organisations qui les sou-tiennent. Un jeu de données préparé pour la ville deHyderabad a été présenté par V.Ravi Kumar, mettanten avant les SIG libres. Ce jeu de données utilise desimages satellites disponibles librement, ainsi que desdonnées SRTM. Pour plus d’information, un résuméde la présentation est disponible en ligne.13

    Atelier OSGeo

    22-25 janvier, 2007, Map World Forum, HyderabadLe tout premier atelier de l’OSGeo Inde s’est tenu

    au forum Map World à Hyderabad du 22 au 25 jan-vier 2007. Cet événement a reçu une audience consi-

    dérable, avec notamment la présence de représen-tants de l’OSGeo Chine, du Vietnam et du Japon. Cetévénement a été couvert dans plusieurs rapports dis-ponibles en ligne.14

    Conférence nationale sur la conser-vation de la biodiversité

    8-10 février, 2007, Université d’Osmania

    La conférence nationale sur la conservation de la bio-diversité et le bien-être humain a été organisée parle département de zoologie, l’université d’Osmania,et co-sponsorisée par par la station régionale de SA-CON Deccan, à Hyderabad. La conférence a eu lieuà l’université d’Osmania, du 8 au 10 février 2007.

    SACON a présenté un atelier sur l’informatiquedans le domaine des zones humides. Le but étaitde présenter quelques problèmes liés à la générationd’information spatiale, leur traitement, la conceptionde bases de données, la distribution de données et ledéveloppement de logiciels. Dans cet atelier, SACONa présenté le site des Zone humides en Indie et son fu-

    13Site des logiciels libres en sciences : http://www.space-kerala.org/fsc/index.php/Fsc/FreeAndOpenSourceGIS14Couverture de l’atelier OSGeo Inde dans le blog Geospatial : http://geospatial.blogs.com/geospatial/2007/01/map_world_

    forum.html, le GIS Development Magazine : http://www.gisdevelopment.net/magazine/years/2007/march/46.htm, l’OSGeo Jour-nal : http://www.osgeo.org/files/journal/final_pdfs/OSGeo_vol1_Events.pdf

    ISSN 1994-1897 6

    http://www.space-kerala.org/fsc/index.php/Fsc/FreeAndOpenSourceGIShttp://geospatial.blogs.com/geospatial/2007/01/map_world_forum.htmlhttp://geospatial.blogs.com/geospatial/2007/01/map_world_forum.htmlhttp://www.gisdevelopment.net/magazine/years/2007/march/46.htmhttp://www.osgeo.org/files/journal/final_pdfs/OSGeo_vol1_Events.pdf

  • Journal de l’OSGeo Evénements de la représentation Indienne de l’OSGeo Vol. 2, Août 2007

    tur, avec une utilisation intensive d’outils libres.V.Ravi Kumar, secrétaire adjoint de la représen-

    tation francophone de l’OSGeo a présenté les di-vers logiciels libres en SIG et leur utilisation, en pre-nant la ville de Hyderabad comme exemple. Le pro-fesseur K.S.Rajan, trésorier de la représentation In-dienne de l’OSGeo a également participé activementà la présentation. P.K.Sinha et A.V.Satya Kumar ontfait une démonstration de logiciels libres SIG en pré-sentant OpenJUMP, et ses capacitésà effectuer destraitements sur les données vecteurs avec une in-terface graphique agréable, tels que la numérisationd’images raster dans un shapefile.

    Convention nationale sur les logi-ciels libres

    3-4 Mars 2007, Hyderabad, Andrhra Pradesh

    La convention nationale sur les logiciels libres com-portait une session sur les données géospatiales. Ledocteur K.S.Rajan, et V.Ravi Kumar, de la représen-tation indienne de l’OSGeo ont respectivement pré-senté la Philosophie de l’OSGeo, et les alternativeslibres en SIG. La présentation a été suivie par dessupporters de la Free Software Foundation (FSF) ve-nus de toutes parts du pays.15

    Symposium Geohorizon 2007

    16-17 mars 2007, Université Anna, Chennai

    La “Society of Geoinformatics Engineering” de l’uni-versité Anna 16, à Chennai, a organisé le symposiumGeohorizon pendant deux jours.

    Deux personnes de la représentation indienne del’OSGeo étaient présents par jour, soit quatre au to-tal. Sri Neeraj Deekshith d’Autodesk Inde et SantoshGaekwad de SACON Hyderabad, ont présenté l’uti-lisation de logiciels SIG opensource dans leur orga-nisation.

    Mr V.Ravi Kumar, et Melle Mahalakshmi Naraya-nan ont respectivement présenté Open Source GIS Ga-lore (“une abondance de SIG opensource”), et OpenSource GIS for web-services (“SIG opensource pour leswebservices”).

    Santosh Gaikwad a présenté l’utilisation de Geo-Server pour la cartographie des zones humides enInde. Il a exposé l’expérience de SACON, tout en

    montrant une étude de GeoServer, un serveur open-source pour les SIG web. Une démonstration a étéfaite de l’utilisation de uDig et de GeoServer pourpublier des données vecteurs ou raster sur le web, enstockant les données géospatiales dans PostGIS.

    Atelier OSGeo

    11 Mai 2007, GIS Development, NoidaCet atelier d’un jour de l’OSGeo Inde a été tenu

    à GIS Development, Noida (Delhi), avec des partici-pants de la communauté géospatiale indienne. Parmiles participants on trouvait des organisations tellesque l’agence nationale de télédétection (“NationalRemote Sensing Agency”), le centre pour le déve-loppement informatique avancé (“Centre for Deve-lopment of Advanced Computing, CDAC”), le TataConsultancy Services (TCS), MapInfo, Adroitec, GISConsortium, Eicher, 5Map, Infosys, Autodesk, l’ins-titut national de la santé et de l’aide sociale (“Na-tional Institute of Health and Family Welfare”),et leBharti Vidyapeeth’s Institute of Computer Applica-tions and Management (BVICAM).

    L’ouverture de l’atelier a été faite par le représen-tant indien de l’OSGeo, Dr. P.S.Roy. Il a annoncé que,"les SIG ont émergé, comme un outil technique important.Les initiatives en SIG doivent étendre leur portée, et c’estlà où l’OSGeo entre en jeu." Un des objectifs les plusimportants d’un point de vue indien, est de traduireles outils libres comme GRASS et Mapserver dans leslangues vernaculaires locales pour former un largegroupe d’intérêt. Dr Roy a aussi évoqué quelques-unes des initiatives remarquables menées dans le do-maine de l’opensource en Inde.

    Mr. V. Ravi Kumar, qui est un membre fonda-teur de l’OSGeo Inde, a fait un discours sur les di-vers SIG libres, tels que GRASS, Quantum GIS, uDig,OpenJUMP – tous disponibles à ce jour. Les démons-trations sur la localisation d’une centrale nucléaire, enutilisant OpenJUMP, étaient non seulement intéres-santes, mais ont aussi montré comment les SIG librespouvaient être tout aussi utiles que les équivalentspropriétaires. Ravi Kumar a aussi largement parléde l’utilité des SIG libres en Inde. Le point le pluspertinent qu’il a soulevé est que les SIG libres sontrentables et peuvent donc devenir populaires dansdes pays en voie de développement comme l’Inde.Ils peuvent aussi être utilisés dans le cadre des “Vil-lage Cadastral GIS”, où le seul élément à acquérir estun ordinateur classique (disponible pour moins de

    15Convention nationale sur les logiciels libres (National Convention On Free Software) : http://www.swecha.org/node/2916Society of Geoinformatics Engineering : http://societyofgeoinformaticsengineers.blogspot.com/index.html

    ISSN 1994-1897 7

    http://www.swecha.org/node/29http://societyofgeoinformaticsengineers.blogspot.com/index.html

  • Journal de l’OSGeo Géoévénement 2007 Vol. 2, Août 2007

    20000 Rs.), puisqu’aucun coût de licence n’est néces-saire pour les logiciels, libres et gratuits.

    Sridhar Saraswati d’Autodesk Inde, a aussidonné une présentation qui répondait à une ques-tion vitale : pourquoi Autodesk encourage t-il les lo-giciels libres ? La raison est premièrement que Auto-desk désire une adoption plus large des technologiesde cartographie sur Internet, et deuxièmement queles logiciels libres créent une plus grande demandepour les produits liés. Cela devrait aussi être béné-fique pour les clients, car la fréquence de sortie deslogiciels va augmenter, le TCO (coût total de posses-sion) va décroître et l’innovation et le support desstandards vont augmenter.

    Satyajit Rath de CDAC à Noida a présenté lesinitiatives de CDAC dans les SIG opensource. Uneautre présentation intitulée Convergence géospatialeavec l’opensource a été donnée par Amit Jain, d’Info-sys. L’atelier a pris fin avec un discours du Dr. P.SRoy. Il a exprimé l’espoir que les "logiciels propriétairesdevraient investir dans l’opensource pour établir une si-tuation de gagnant-gagnant pour tous."

    Atelier OSGeo sur le renforcementde capacité

    26-28 juin 2007, Centre d’ornithologie et d’histoirenaturelle Salim Ali (SACON), Hyderabad

    La représentation indienne de l’OSGeo a donnéson premier atelier de 3 jours sur le renforcementde capacité. 18 participants ont assisté à l’atelier, ve-nant du NIC, du NRSA, IIT, Spec Systems, Army andSurvey of India. Tous les participants étaient utilisa-teurs de SIG propriétaires et désireux de se familiari-

    ser avec les alternatives libres.Le premier jour a comporté une démonstration

    des ateliers pratiques avec OpenJUMP et la créationde cartes dans Inkscape. Le deuxième jour a été dédiéau SIG ILWIS pour l’analyse d’images raster, la géné-ration d’images stéréo et la visualisation 3D. Le troi-sième jour était orienté vers l’utilisation de GRASSpour l’analyse de réseau et la création de visualisa-tion 3D et d’animations. Une présentation a été faitesur la manière de devenir membre de l’OSGeo et ai-der à diffuser l’information. Les organisateurs fai-saient partie du Geological Survey of India.

    Cours de SIG opensource

    Un cours de deux heures incluant des démons-trations intitulées Une abondance de SIG opensource , aété donné par V.Ravi Kumar d’OSGeo Inde, pour lesétudiants de master de géomatique de l’université deNannaya à Rajahmundry le 3 juillet 2007. GRASS etOpenJUMP ont été démontrés avec un jeu de don-nées d’exemple. Les étudiants ayant montré de l’in-térêt lors de la session de question/réponse on purepartir avec des Live CDs de GRASS 6.2.

    Photographies

    Plusieurs séries de photos des événements sontdisponibles en ligne.17

    Ravi KumarCo-Chairman Events, OSGeo India Chapterravivundavalli AT yahoo.com

    Géoévénement 2007par Yves Jacolin

    Le Géoévénement est un salon français sur la géo-matique ayant lieu tous les ans. En 2007, il a eu lieuPorte de Versailles à Paris et a offert des stands,des présentations thématiques et des tables rondes.Cette année, plus de 35 sociétés dont 13 du mondede l’OpenSource ont participé. Ces 13 sociétés ontcréées un village OpenSource qui a proposé plus de30 conférences en libre accès et dont le contenu étaitlibre et gratuit. Des sociétés ont proposé des ateliers

    de travail sur MapServer, CartoWeb et l’installationd’OpenLayers.

    L’OSGeo était présent sur le village avec un standet deux présentations. Il y a également eu une tableronde sur le lancement du chapitre francophonede l’OSGeo. Les discussions ont portées sur l’or-ganisation générale, l’organisation des élections, lescontacts à prendre avec d’autres organisations...

    17Photos des événements : http://www.kodakgallery.com/I.jsp?c=cjns10h3.batchqkn&x=0&y=o6f4mq

    ISSN 1994-1897 8

    mailto:ravivundavalli AT yahoo.comhttp://www.kodakgallery.com/I.jsp?c=cjns10h3.batchqkn&x=0&y=o6f4mq

  • Journal de l’OSGeo Géoévénement 2007 Vol. 2, Août 2007

    FIG. 1 – Tux accueillant les visiteurs sur le villageOpenSource

    Cet article a pour objectif de fournir un compte-rendu de l’ensemble des conférences et des tablesrondes. Tout d’abord, commençons par une présen-tation de la représentation francophone.

    La représentation francophone

    L’idée de créer une représentation francophoneest née au FOSS4G 2006 à Lausanne. En Octobre2006, la liste de diffusion et le wiki francophone ontété créés. Les personnes se sont inscrites à la listede diffusion et le nombre de membres a augmentéjusqu’à atteindre 75 personnes (le nombre augmentetoujours). En conformité avec les lignes directrices dela création des représentations locales, la prochaineétape, après la propre organisation interne, est de dé-finir les missions du groupe. Les voici :

    Organisation libre

    – Créer un portail pour les utilisateurs franco-phones de l’OpenSource géomatique (données,logiciels, emplois...)

    – Organiser des réunions et des salons– Promouvoir l’OSGeo et ses missions

    Données libres

    – Promouvoir les licences libres– Héberger, partager et créer des données libres

    Logiciels libres

    – Promouvoir et proposer des démonstrations delogiciels libres

    – Localiser et traduire les interfaces logicielles.

    – Traduire et partager de la documentation– Fournir du support en français (listes de diffu-

    sion et forum)Pour en savoir plus sur les activités de la représen-tation francophone, reportez-vous à la partie de cejournal consacrée aux représentations locales.

    Promotion de l’OSGeo

    Stand de présentation

    La représentation francophone a tenu un standpour promouvoir les missions de l’OSGeo et ses pro-jets hebérgés. Nous nous sommes plus focalisés surles logiciels libres en géomatique et les missions depromotion plutôt que de proposer des démonstra-tions de certains projets. Ces démonstrations de pro-duits seront possibles la prochaine fois en utilisantdes LiveCD.(i.e. Omniverdi LiveCD18, Geolive19).

    Dans le but de promouvoir ses missions et sesprojets, la représentation francophone a lancé un pro-jet de cours de traduction du prospectus de l’OSGeo 20.a créé un poster et montré des présentations sur or-dinateur portable.

    Une vague continue de visiteurs a deferlé sur lestand et a montré un réel intérêt pour l’OSGeo et sesdifférents projets. Voici les questions fréquemmentposées :

    – Qu’est-ce que l’OSGeo ?– Est-ce que l’OSGeo est différent de l’AFIGEO ?

    (Une association géomatique française)– Quelle est la différence entre l’OSGeo et

    l’OGC ?– Y a-t’il des frais d’adhésion ou une inscription

    pour devenir membre de l’OSGeo ?– Comment contribuer ?

    – Comment puis-je savoir quelle aide est né-cessaire ?

    – Où puis-je apprendre comment contri-buer ?

    – Qui devrais-je contacter ?– Existe-t’il des projets de démonstrations sur

    des LiveCD ou ailleurs ?– Avez-vous des exemples de projets ?

    – Exemples de contribution ?– Exemples de projets de subvention ?

    – Quel est l’équivalent de Mapinfo/Cartes etBases en libre ? (Cartes et Bases est un outil pro-priétaire d’analyse spatiale)

    18http://livecd.ominiverdi.org/index.php?page=LiveCD&toc=livecd19http://geolive.cartography.st/geolive/wiki/FrenchDesc20Prospectus OSGeo : http://www.osgeo.org/visibility

    ISSN 1994-1897 9

    http://livecd.ominiverdi.org/index.php?page=LiveCD&toc=livecdhttp://geolive.cartography.st/geolive/wiki/FrenchDeschttp://www.osgeo.org/visibility

  • Journal de l’OSGeo Géoévénement 2007 Vol. 2, Août 2007

    – Pensez-vous créer un résumé des projets avecun comparatif ?

    – Existe-t’il un outil simple pour créer un serviceWeb WMS ?

    – Est-ce que l’OSGeo a prévu de mettre en placedes formations ?

    – Est-ce que l’OSGeo subventionne des projetsexternes ?

    Beaucoup de questions ont porté sur la migrationd’un logiciel propriétaire vers un logiciel libre etpour savoir si ce logiciel est bon pour leur usage ets‘ils peuvent trouver de l’aide et de la documenta-tion.

    Table ronde - Birds of a Feather (BoF)

    Cette réunion a eu lieu au GéoCafé (Un espaceouvert et central sur le salon) le mercredi 4 avril à14h. Elle a réuni environ 20 personnes et a eu pourcontenu une présentation de l’OSGeo, une présenta-tion des représentations locales et un état des lieuxde la création de la représentation francophone.

    Les discussions ont aussi porté sur :

    – Comment s’organiser ? Organisation, élections...

    – Qui peut aider pour promouvoir la représen-tation francophone ? Prendre des contacts avecdes associations partageant des missions com-munes (Joindre, organiser, structurer)

    Les sujets de la réunion ont été ouverts et plus largesque prévus.

    FIG. 2 – Une présentation du Village OpenSource

    Certaines discussions de la liste de diffusionFrancophone ont été évoquées : les sociétés ont unstatut de sponsors de l’OSGeo, les membres sontuniquement des individus physiques. D’autres idéessont ressorties, comme par exemple, la création d’unanneau de sites web avec pour objectif d’assurer la

    promotion de chacun et également la mise en placed’un sondage pour mieux connaître les interêts desutilisateurs et contributeurs.

    La structure de la représentation francophone encours de création suit ses missions : Un manageren chef pour assurer le lien entre la répresentationet l’OSGeo (en fournissant des rapports mensuels..etc) et trois autres chefs de commission pour assurerles trois missions principales : organisation, donnéeslibres et logiciels libres. Chaque commission a desprojets actifs (la traduction du journal de l’OSGeopar exemple). Si un de ces projets s’avère particuliè-rement intéressant, un chef de projet est nommé parle chef de commission en accord avec la liste. L’élec-tion de la structure a été lancée à la fin du mois dejuin - Les résultats sont publiés dans la partie de cejournal consacrée aux représentations locales.

    Promouvoir les données libres est une des mis-sions qui semble susciter le plus fort interêt de lacommunauté francophone. Comment héberger desdonnées ? Où ? Doit-on mettre en place un cataloguede données ? Il semble que certains jeux de donnéespourraient être libérés durant cette année.

    Une autre réunion avait pour but de réaliser unesynthèse du village OpenSource. Tout le monde sem-blait d’accord pour parler de succès et était pour re-nouveller l’expérience. Nous espérons que l’OSGeo-fr puisse prendre part à l’organisation pour rendre cevillage encore plus important.

    Presentations

    Le Géoévénement organisait des présentationsthématiques dont l’une d’entre elles était Commentprendre en main les technologies OpenSource ? :

    – Emergence d’un "éco-système" de l’industrie du lo-giciel open-source - David Jonglez, CamptocampFrance SAS and François Badet, WaynaSoft

    – L’importance d’une représentation francophone del’OSGeo - Yves Jacolin, Géorezo and GwenaelBachelot, Autodesk

    – Les SIG libres : la gratuité au prix de l’accessibilité ?- Nicolas Klein, SI17

    – Éléments de comparaison de logiciels SIG opensource - Olivier Ertz, Erwan Bocher, Nicolas Ri-bot and Yves Jacolin

    – Développement d’un Système d’Information surl’Eau (SGBD - SIG) sur le bassin de la Charente- Harold Rethoret, EPTB Charente

    Le village OpenSource a également organisé plusde 35 conférences. Les thèmes de cette session cou-vraient des tests, une présentation de l’OSGeo et des

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  • Journal de l’OSGeo Compte rendu d’événements Vol. 2, Août 2007

    projets OpenSource (OpenLayers, CartoWeb, Geo-Network, etc ...), données libres, services Web, leslicences libres et des présentations de projets. L’en-semble de ses présentations en français sont acces-sibles au sein de la 21.

    FIG. 3 – Une présentation du village Open Source

    Conclusion

    Le projet de lancement de la représentation fran-cophone nous a permis d’informer sur la fondationOSGeo et sur le futur de la représentation franco-phone. Ce fut un succès avec 3 présentations surl’OSGeo, beaucoup de personnes ont suivi les confé-rences et des échanges riches. En outre, un premiercontact entre les contributeurs de la future représen-tation a permis de faire émerger les idées pour desprojets futurs. (les données libres, par exemple).

    Et maintenant, nous devons envoyer à l’OSGeoune proposition de structure et d’organisation pourcette représentation. Pour la prochaine conférence,nous souhaitons traduire encore plus de plaquetteset de prospectus en français, de partager des LiveCDGéomatique et de proposer des ateliers de travail enplus des présentations.

    Plusieurs médias ont reporté le succès du vil-lage OpenSource : "An Open Source Village in theGéo-événement 2007 tradeshow" (Le Monde Informa-tique), "Rendez-vous at Géo Événement 2007" (SIG lalettre), portailsig afin de relayer les informations del’OSGeo-fr à la communauté géomatique.

    Tous ces efforts ont été possibles grâce à l’aidefinancière généreuse d’Autodesk Inc, CamptocampSAS et d’Autodesk France. Au nom de l’OSGeo-fr, jetiens à les remercier chaleureusement.

    Quelques liens :

    – Les documents des présentations sont dispo-nibles en ligne et en français22 and mentionedalso in English.23.

    – Pour obtenir plus d’information sur la repré-sentation francophone, reportez-vous au wikide l’OSGeo24.

    – pour plus d’information sur le Géoévénement,consultez le site Internet de la conférence.25

    Yves JacolinContact de la représentation, Représentation Francophonede l’OSGeoyjacolin AT free.fr

    21bibliothèque de l’OSGeo : http://www.osgeo.org/switchuilocale/fr?destination=library22Présentations (français) : http://wiki.osgeo.org/index.php/Fr_geoevenement200723Conference papers (English) :http://wiki.osgeo.org/index.php/GeoEvenement200724Francophone Local Chapter : http://wiki.osgeo.org/index.php/Francophone25Géoévénement, consultez le site Internet de la conférence : http://www.ortech.fr/geo-evenement/index.php

    ISSN 1994-1897 11

    mailto:yjacolin AT free.frhttp://www.osgeo.org/switchuilocale/fr?destination=libraryhttp://wiki.osgeo.org/index.php/Fr_geoevenement2007http://wiki.osgeo.org/index.php/GeoEvenement2007http://wiki.osgeo.org/index.php/Francophonehttp://www.ortech.fr/geo-evenement/index.php

  • Journal de l’OSGeo Introduction au projet MapWindow GIS Vol. 2, Août 2007

    Zoom sur un projet

    Introduction au projet MapWindow GISby Daniel P. Ames, Christopher Michaelis et Ted Duns-ford, traduit par Sidonie Christophe

    Introduction

    MapWindow est un système d’information géo-graphique (SIG) open source et une API distribuéesous la licence MPL (Mozilla Public License), compi-lée à partir du Framework 2.0 de Microsoft Dot Net.Le projet est maintenu par un group actif de dévelop-peurs du monde entier qui proposent régulièrementdes mises à jour et des corrections de bugs sur le siteweb MapWindow.org.26.

    En 2005, l’Agence de Protection de l’Environn-ment des Etats-Unis a adopté MapWindow en tantque noyau de la plateforme SIG pour son logicield’analyse et de modélisation des bassins versants,BASINS, utilisé par les professionnels de l’environ-nement à tous les niveaux du gouvernement US etinternationalement. Par la suite, l’Université des Na-tions Unies ainsi que beaucoup d’autres entités gou-vernementales non-lucratives et d’entités commer-ciales à travers le monde ont également adopté Map-Window. En effet, sur la période allant de novembre2006 à juillet 2007, le logiciel a été téléchargé plus de60 000 fois et la liste de diffusion compte plus de 7 000membres. Il y a également actuellement 630 inscritsà la liste de diffusion des avertissements de modifi-

    cation de code et 43 contributeurs réguliers au codesource.

    Les composants MapWindow et l’application uti-lisateur finale supporte la manipulation, l’analyse etla visualisation de données géospatiales dans plu-sieurs formats SIG standards. Par conséquent, Map-Window est un outil cartographique, un système demodélisation SIG et une API SIG, sous une formeopen source redistribuable, remarquable par sa sim-plicité d’utilisation et pour son exécution sous Mi-crosoft Windows. Cet article présente l’historique duprojet, son état actuel, quelques éléments-clés et lesobjectifs futurs.

    Contexte du Projet

    En 1998, des chercheurs de l’Université de l’Etatde l’Utah à Logan, Utah, Etats-Unis, utilisaient Ma-pObjects LT 1.0 d’ESRI (Environmental Systems Re-search Institute) comme composant SIG dans plu-sieurs de leurs projets de recherche. Cependant, leslicences restrictives de redistribution et l’incapacité àéditer des vecteurs ou des fichiers de données attri-butaires ou d’afficher et d’interagir avec des donnéesraster sont devenues de réelles barrières à l’utilisa-tion de ce composant.

    En effet, les fonctions dynamiques et interactivesqui exigent un accès bas-niveau aux données spa-

    26MapWindow web site : http://www.mapwindow.org

    ISSN 1994-1897 12

    MapWindow.orghttp://www.mapwindow.org

  • Journal de l’OSGeo Introduction au projet MapWindow GIS Vol. 2, Août 2007

    FIG. 1 – Interface MapWindow simple avec activation de l’éditeur de Shapefile.

    tiales n’étaient pas bien supportées à cette époque-là par les composants de programmation SIG pourWindows distribués de façon libre. Une approche al-ternative pour ces projets était de passer à un sys-tème SIG propriétaire (ArcView 3.1), proposant lesoutils nécessaires sous forme d’extensions. Cepen-dant, beaucoup d’applications en sciences environ-nementales et en ingénierie conviennent mieux à unenvironnement autonome. Ceci est dû à la nécessitéde distribuer l’outil à des individus qui ne possèdentpas leur propre plateforme SIG ou ne sont pas desexperts SIG.

    Le composant principal MapWinGIS a été dé-veloppé pour répondre au besoin d’alternative auxcomposants SIG propriétaires existants. MapWin-GIS est un contrôle ActiveX qui a la pleine capa-cité d’afficher, de requêter, de manipuler et d’utili-ser des données spatiales. A cause de la nature trèstechnique des projets qui exigeaient son développe-ment, MapWinGIS a été particulièrement optimisépour un affichage rapide des données et est prévupour être une interface de modélisation complète-ment fonctionnelle, et non pas un simple visualisa-teur de cartes. Les points principaux du développe-ment ont concerné l’affichage très rapide des imageset des rasters, la limitation du nombre de rafraîchis-sements et l’inclusion d’APIs pour l’accès bas niveauaux données.

    L’application SIG bureau MapWindow englobe

    toutes les fonctionnalités de l’ActiveX MapWinGIS,fournissant aux utilisateurs finaux une légende com-mune, une barre d’outils et une interface cohérentequi peuvent être améliorées en ajoutant des pluginsou en personnalisant le fichier de configuration. Enbref, l’ActiveX MapWinGIS a été construit pour ra-jouter des fonctionnalités SIG et pour personnaliserdes applications utilisateurs, le SIG MapWindow aété construit pour aider les utilisateurs à déployerdes applications SIG assemblées à partir de pluginspré-construits et de jeux de données.

    Description du projet

    L’application MapWindow GIS

    L’application MapWindow est un visualisateurde données spatiales léger avec une interface par dé-faut intentionnellement épurée afin de simplifier sonutilisation et améliorer son adaptabilité à des utilisa-tions spécifiques. L’IHM et les fonctionnalités princi-pales peuvent être étendues avec des plug-ins et desscripts qui ajoutent les fonctionnalités à la demande.L’application par défaut peut être elle-même person-nalisée pour changer l’ergonomie et même le nomde la barre titre à l’exécution. Par défaut, la mise enpage MapWindow inclut une carte, une légende etun aperçu cartographique. Les boutons de la barre

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  • Journal de l’OSGeo Introduction au projet MapWindow GIS Vol. 2, Août 2007

    d’outils intégrés permettent de gérer les fichiers duprojet (collections de couches de données), d’impri-mer et de naviguer sur la carte. La Figure 1 montrel’interface MapWindow avec le plugin Editeur deShapefile activé et avec la barre de titre personnaliséepour un projet spécifique. Les plugins open sourceet les plugins commerciaux ont été développés parles utilisateurs venant du monde entier pour une va-riété d’applications ; beaucoup d’entre elles sont dis-ponibles au téléchargement sur le site web MapWin-dow.org.

    FIG. 2 – Une application simple de cartographie

    En plus des plugins intégrés, on peut person-naliser l’ergonomie de l’application MapWindowen changeant le fichier de configuration XML in-clus default.mwcfg. Les modifications de ce fichierconcernent la barre de titre, l’écran d’attente, la boîte“A propos de”, le plugin de chargement et la fenêtrede paramétrage de la mise en page, entre autres. Unfichier XML du projet permet aux utilisateurs de sau-ver la liste des couches de données chargées et les pa-ramètres de session. Le projet Newton Reservoir Infor-mation System de la Figure 1 est un exemple de pro-jet inclus dans le paquet d’installation de MapWin-dow. Toutes les données chargées dans MapWindowet tous les paramètres (symbologie, plugins chargéset projection du projet) sont sauvés dans le fichier duprojet.

    Plug-ins MapWindow

    MapWindow a une architecture extensible quipermet aux développeurs d’écrire des plugins pourajouter des fonctionnalités utilisant Dot Net compa-tibles avec des langages tels que VB.Net ou C#. Ceciest réalisé en implémentant un plugin spécifiqued’interface dans un fichier DLL personnalisé qui estplacé dans le répertoire de l’application et automati-quement détecté à l’exécution. Les plugins peuvent

    aussi être écrits et compilés directement dans l’édi-teur de plugin MapWindow éliminant le besoin d’unenvironnement de développement externe. Le plu-gin d’interface de MapWindow fournit des capaci-tés étendues permettant au développeur de l’utiliseraussi peu ou autant que nécessaire en vue de réaliserun but particulier. Les plugins par défaut de Map-Window incluent des outils pour l’édition de shape-files et d’attributs, pour l’identification d’entités oula réalisation de tâches classiques de géotraitement.Les développeurs de plugins conservent tout le co-pyright et les droits de licence sur leur travail et parconséquent peuvent redistribuer leurs produits entant que propriétaires, open source ou autrement sinécessaire.

    FIG. 3 – Schéma des composants de MapWindow 5

    Le contrôle ActiveX MapWindow

    Le composant principal MapWindow est uncontrôle ActiveX, MapWinGIS.ocx qui peut être uti-lisé en Visual Basic ou n’importe quel langage quisupporte les ActiveX (par exemple C#, Microsoft Ac-cess, Microsoft Excel). MapWinGIS a été optimisépour l’affichage rapide d’image et de raster, limi-tant le nombre de rafraîchissement, et incluant lesAPIs pour des accès bas-niveau aux données spa-tiales. Un simple programme en Visual Basic utili-sant le contrôle et juste quelques lignes de code estprésenté à la Figure 2.

    Développement en cours et travauxfuturs

    Les projets de développement de MapWindowincluent une mise à niveau de la structure du com-posant en version 5.0. Cette version se concentre surl’incorporation des librairies GDAL (Geospatial dataAccess Library) et OGR Simple Feature Library pourle support de formats de données additionnels et la

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  • Journal de l’OSGeo GeoNetwork opensource Vol. 2, Août 2007

    Suite Net Topologie (NTS) pour le support topolo-gique. La Version 5.0 cible aussi la compatibilité OGCet une modularisation améliorée. Un composant webbasé sur ASP.Net pour la réalisation de cartographieet le géotraitement en ligne a aussi été introduit.

    La version 5.0 introduit aussi une couche d’in-terface autour de chaque composant. En faisant ça,chaque composant donné (par exemple MapWin-dow.Data) peut être remplacé par un composant tierssi besoin est. En effet chaque code qui implémente lesinterfaces spécifiées sera compatible avec les autrescomposants MapWindow 5.0.

    Enfin, les composants de MapWindow 5.0 sontentierement modélisés et développés dans Micro-soft Dot Net (C ++, C#, and VB.Net) sauf pour lescomposants liés (GDAL et OGR) qui sont maintenusdans leur forme native. Ceci élimine de nombreuxproblèmes connus de longue date avec l’enregistre-ment COM sur la plateforme Windows. Un schémad’aperçu des composants MapWindow 5.0 et les liensentre composants planifiés est montré sur la Figure 3.

    Conclusion

    Le projet MapWindow GIS est un effort dyna-mique et actif pour construire des outils SIG open

    source qui s’intègrent étroitement avec le logicield’exploitation Microsoft Windows. Soutenu par ungrand nombre de sources de financement commer-ciales ou non-commerciales, de développeurs volon-taires et des activités de recherche d’étudiants, ons’attend à ce que ce projet se développe dans l’ave-nir et continue à être un modèle de réussite opensource pour le développement et l’utilisation de lo-giciels géoinformatiques.

    Daniel P. AmesIdaho State Universityhttp: // www. hydromap. com/

    dpames AT gmail.com

    Chris MichaelisIdaho State Universityhttp: // www. happysquirrel. com/

    cmichaelis AT happysquirrel.com

    Ted DunsfordIdaho State Universityhttp: // www. MapWindow. org/

    hadunsford AT mapwindow.org

    GeoNetwork opensourceGestion distribuée de l’information spatiale àl’aide des standards internationaux

    par Jeroen Ticheler et Jelle U. Hielkema (Traduction Fran-çois Prunayre)

    GeoNetwork "opensource" est un environnementde gestion de l’information spatiale conforme auxstandards. Il assure l’accès à des bases de donnéesgéoréférencées, à des produits cartographiques ainsiqu’aux métadonnées associées à partir de multiplessources améliorant de cette manière l’échange et lepartage d’information géographique entre des or-ganisations et leurs audiences via Internet. L’en-semble des ressources maintenues par diverses orga-nisations est accessible via un unique point d’accès.Cette approche de la gestion de l’information géo-graphique vise à simplifier, pour une large commu-nauté d’utilisateurs, les recherches d’informations(données, cartes, services, ...) existantes qui seraientsusceptibles de les aider dans leurs prises de déci-

    sion. Les technologies du Web 2.0 ont été employéespour l’obtention d’une utilisation du système plusinteractive et intuitive ainsi que pour être en mesured’offrir des blocs métiers pour l’utilisation des futursservice web.

    L’objectif principal de GeoNetwork opensource estde fournir un logiciel libre permettant d’améliorerl’accessibilité d’un large spectre de données pro-duites à différentes échelles, dans des domaines va-riés, par des organismes multiples de manière ef-ficace et standard. Les ressources sont organisées,documentées et publiées d’une manière standardau niveau des données et des métadonnées. Ainsi,ce projet est reconnu pour la gestion de l’informa-tion spatiale et largement accepté au sein du sys-tème de l’ONU, constituant un élément central dansle développement de l’United Nations Spatial DataInfrastructure (UNSDI). De plus, GeoNetwork open-source a connu une assimilation remarquable au seind’organismes nationaux et internationaux et d’ini-tiatives tels que le Consultative Group on Interna-

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    http://www.hydromap.com/mailto:dpames AT gmail.comhttp://www.happysquirrel.com/mailto:cmichaelis AT happysquirrel.comhttp://www.MapWindow.org/mailto:hadunsford AT mapwindow.org

  • Journal de l’OSGeo GeoNetwork opensource Vol. 2, Août 2007

    tional Agricultural Research (CGIAR), l’Agence Spa-tiale Européenne (ESA), le US Federal GeographicData Committee (FGDC), dans les pays implémen-tant une infrastructure national de données spatiales(NSDI), en Europe dans le cadre de la directiveINfrastructure for SPatial InfoRmation in Europe(INSPIRE), comme contribution pour le Group onEarth Observations (GEO) et d’autres.

    Le projet GeoNetwork opensource

    GeoNetwork opensource est un système décentra-lisé pour la gestion de l’information spatiale en s’ap-puyant sur les standards. Il est réalisé de manièreà avoir un accès simple et rapide aux données géo-référencées et aux produits cartographiques via desmétadonnées venant de multiples fournisseurs dedonnées. Le système essaye de supporter un largespectre de communautés traitant de l’informationspatiale afin d’être mieux informé pour la prise dedécisions. Il améliore le partage d’information entreorganisations et leurs utilisateurs, en utilisant le ré-seau Internet. Il permet fréquemment d’améliorer lescollaborations entre organisations en réduisant la du-plication et en améliorant la préparation et la cohé-rence des données.

    Les cartes, dont celles dérivées d’images satel-lites, constituent un outil efficace et jouent un rôleimportant dans le travail de nombreux utilisateurs :

    – Gestionnaires dans les domaines du dévelop-pement durable, humanitaire, des risques, degestion de crises ... ayant un besoin de cartes ac-cessibles rapidement et de manière simple afinde mener à bien leurs actions, leurs bilans et lesuivi de leurs activités.

    – Experts SIG ayant un besoin permanentd’échanges de données géographiques ; cesdonnées étant souvent mises à jour.

    – L’analyste d’images ayant besoin de donnéesissues de différents domaines pour la réalisa-tion d’analyses géographiques et de prévisionsdans le but de mener des interventions adé-quates dans des zones vulnérables.

    En 2001 l’organisation des Nations Unies pourl’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a commencé ledéveloppement d’un prototype d’un système de ca-talogage pour archiver et publier de manière systé-matique les données produites et utilisées dans lesorganisations. Le prototype est réalisé en s’appuyantsur les expériences internes et externes à l’organi-sation. Il utilise les métadonnées disponibles dans

    les systèmes existants transformées dans le premierstandard provisoire de métadonnées, ISO 19115.

    Rejoint en 2003 par le Programme d’Alimenta-tion Mondial (WFP/PAM), le prototype a été concré-tisé en une première version de GeoNetwork open-source. Il a été décidé de développer le logiciel en tantqu’un Free and Open Source Software (FOSS) pourpermettre à d’autres parties de bénéficier des déve-loppement et permettre leur participation. Le résul-tat fut une version 1.0 en 2003 ainsi que le déploie-ment opérationnel de catalogues au sein de la FAOet du PAM/WFP. Le système reposait sur le standardISO19115 :DIS et fournissant un client de cartogra-phique dynamique, InterMap, supportant la spécifi-cation Web Map Services (WMS) de l’Open Geospa-tial Consortium (OGC). Les recherches distribuéesétaient également possibles en utilisant le protocoleZ39.50.

    Avec le support de l’UN Environment Pro-gramme (UNEP) une seconde version de GeoNet-work a été développée en 2004. Cette version a per-mis aux utilisateurs de travailler avec plusieurs stan-dards de métadonnées de manière transparente. Il apermis également de partager les métadonnées entrecatalogues à travers des mécanismes de cache, amé-liorant ainsi l’efficacité des recherches dans de mul-tiples catalogues. Des améliorations majeures ont étéréalisées avec la version 2.0.2 d’avril 2006 qui était ac-compagné avec une version CD du logiciel, incluantun ensemble de logiciels libres, ainsi que une docu-mentation détaillée pour l’installation et un dépliant,suivi par une version DVD en octobre 2006.

    La dernière version de GeoNetwork opensource,version 2.1 (Juillet 2007), est le résultat d’une nou-velle vague d’améliorations critiques, supportée parla FAO, le UN Office for the Coordination of Hu-manitarian Affairs (OCHA), le Spatial Consortiumof the Consultative Group on International Agricul-tural Research (CSI-CGIAR) et UNEP. Le supportpour la version finale du standard ISO19115 :2003a été ajouté en utilisant l’implémentation spécifiqueISO19139 :2007 sortie en mai 2007. La version est éga-lement l’implémentation open source de référencede la spécification OGC Catalog Service for the Web(CSW 2.0.1). Des améliorations pour permettre uneinteractivité plus grande avec l’utilisateur ont étéajoutées au système, telles que l’interface de visua-lisation cartographique et l’interface de recherche.

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  • Journal de l’OSGeo GeoNetwork opensource Vol. 2, Août 2007

    FIG. 1 – GeoNetwork opensource version 2.0. Présentel’interface de visualisation cartographique inclu dansl’application.

    Actuellement, GeoNetwork opensource est le noyaucentral de l’UN Spatial Data Infrastructure (UNSDI)actuellement en développement. Dans d’autres or-ganisations nationales ou internationales ainsi qu’ausein d’initiatives tel que CGIAR, l’Agence SpatialeEuropéenne (ESA), l’US Federal Geographic DataCommittee (FGDC), dans les pays implémentantune infrastructure nationale de données spatiales(NSDI), en Europe dans le cadre de la directiveINfrastructure for SPatial InfoRmation in Europe(INSPIRE), comme contribution pour le Group onEarth Observations (GEO) et d’autres, GeoNetworkopensource a connu une assimilation remarquable.

    Free and Open Source Software etdéveloppement de la communauté

    En commençant en tant que petit projet opensource pour un domaine très spécialisé, la commu-nauté des utilisateurs et des développeurs de Geo-Network opensource a fortement augmenté depuis laversion 2.0 en décembre 2005 ainsi que lors de la pre-version 2.1. Actuellement le projet a un peu plus de800 téléchargements par mois. Les listes de diffusionutilisateurs et développeurs possèdent 200 membreschacunes. Les membres fournissent des retours ausein de la communauté ainsi que des traductions,de nouvelles fonctionnalités, le signalement d’ano-malies, des corrections et des instructions utiles pourl’ensemble du projet.

    La mise en place d’une communauté autonomedútilisateurs et de développeurs est un des princi-paux challenges pour le projet. Cette mise en placerepose sur une participation active et une interac-

    tion entre les membres. Elle repose également sur unfonctionnement transparent et une confiance, afin des’accorder sur les objectifs, les priorités et la directiondu projet à long terme. Un certain nombre d’actionsont été mises en place pour aider à la mise en oeuvrede ce fonctionnement.

    Un programme de travail a été mis en place etprésenté lors du workshop annuel de GeoNetwork.Ce programme est maintenu tout au long de l’annéesi besoin. Le besoin pour la mise en place d’une struc-ture de conseil de GeoNetwork a été ressenti lors duworkshop de 2006 à Rome et les membres ont étédéfinis. L’equipe de gestion du projet renseigne leconseil au cours du workshop GeoNetwork.

    Deux sites publics ont été publiés. L’un se focalisesur les utilisateurs et le logiciel, l’autre sur les aspectsdéveloppement. Les deux peuvent être mis à jour etmaintenus par les membres actifs de la communauté.Ils fournissent de la documentation, des rapports debug, des pages WIKI etc.

    Le code source est maintenu dans un répertoirepublic, hébergé par un fournnisseur indépendantde service, SourceForge.net qui héberge de nom-breux projets FOSS. Les développeurs et utilisateursont accès au code source, et les développeurs actifspeuvent mettre à jour le dépôt de code. La standardi-sation de la documentation est le prochain challengedu projet afin d’assurer la gestion des versions et desmultiples formats de sorties (e.g. HTML et pdf).

    Une petite partie de la communauté se connectevia un canal Internet Relay Chat (IRC) public #geo-network. Cependant il y a plus d’interactions sur leslistes de diffusion. L’inscription aux listes est ouverteà toutes personnes intéressées. Les archives des listesde diffusion fournissent une importante source d’in-formation et peuvent être consultées en ligne. Uneliste de diffusion spéciale a été mise en place dans lebut de suivre les mises à jour du code dans le dépot.Celle-ci est appelé commit mailing list.

    Au cours du workshop 2006, la structure deconseil du projet décide de proposer le projet GeoNet-work opensource pour entrer dans le processus d’incu-bation dans la nouvellement créée Open Source Geo-spatial Foundation (OSGeo). Ce processus d’incuba-tion est actuellement en cours et bientôt finalisé. Lesite web du projet a été déplacé sur les serveurs ac-cessibles par la Fondation OSGeo. Les pages web ontété mises à jour pour refléter l’appartenance à l’OS-GEO et le code source a été revu. L’equipe GeoNet-work a décidé de développer un DVD contenant lesmeilleurs FOSS4G. Ce DVD a été imprimé et distri-bué auprès de plus de trois mille personnes et estégalement accessible sur Internet.

    ISSN 1994-1897 17

  • Journal de l’OSGeo GeoNetwork opensource Vol. 2, Août 2007

    FIG. 2 – GeoNetwork opensource version 2.0. Présente un enregistrement de métadonnées.

    Technologies

    Comme présenté, GeoNetwork opensource a été dé-veloppé pour mettre en relation des communautésdu domaine de l’information spatiale et leurs don-nées en utilisant une architecture moderne, qui està la fois puissante et peu onéreuse, reposant surles principes des logiciels libres (FOSS) et des stan-dards internationaux et ouverts pour les services etles protocoles, parmi ceux de l’ISO/TC211 et l’OGC.L’architecture de GeoNetwork opensource est très lar-gement compatible avec l’architecture de référencepour les géo-portails, qui est un guide de l’OpenGeospatial Consortium (OGC) pour la mise en placed’un géo-portail basé sur les standards.

    Afin de déployer une infrastructure de donnéesspatiales, une grande variété de logiciels peuventêtre déployés en complément de GeoNetwork open-source associé à InterMap opensource. Parmi ces lo-giciels, on incluera les Web Map Server tel que Map-Server, GeoServer et MapGuide Open Source ; ClientSIG comme GRASS, OSSIM, Quantum GIS, uDIG etgvSIG ; Web Map Viewers tel que MapBender, Map-Builder et OpenLayers.

    FIG. 3 – GeoNetwork 2.1 aperçu.

    Le logiciel utilise une approche menant à la sépa-ration du contenu et du format autant que possibledans la logique interne. Il utilise XML pour la plu-part des informations internes et la manipulation desdonnées. Le contenu XML est modifié en utilisant

    ISSN 1994-1897 18

  • Journal de l’OSGeo Zoom sur un projet Vol. 2, Août 2007

    des feuilles de transformations (XSLT) pour fournirles sorties nécessaires à différents niveaux de l’ap-plication. Les métadonnées sont gérées de cette fa-çon et stockées dans leur format original, fournissantainsi beaucoup de flexibilité pour la manipulation ducontenu et du format.

    Un framework a été développé en Java. Les ser-vices web sont exposés sur le réseau via un serveurd’application tel que Apache Tomcat ou Jetty et pro-duisent des sorties aux formats HTML et XML. Leframework fournit toutes les fonctionnalités pour gé-rer les processus XML, XSLT, base de données etconnexion via JDBC, protocole Internet, gestions desutilisateurs et du système de fichier. Des services webpersonnalisés peuvent être développés en utilisantdes fonctionnalités existantes ou en écrivant de pe-tites extensions.

    Récemment, l’utilisation des technologies AJAXdans l’interface web a été ajoutée. En séparant lesservices en des services plus petits, l’utilisateur peutalors interagir avec le système de manière plus in-teractive. Une interface de recherche a été mise enplace sans nuire aux performances. Ceci permet d’in-tégrer le visualisateur cartographique dans la paged’accueil. Dans les versions précédentes, l’utilisationde pop-up était source de confusion pour les utilisa-teurs. Dans la partie administration du système, lemême type d’approche a été implémentée afin de gé-rer les paramètres de l’application, le moissonnagede catalogue et la définition des plannings et la main-tenance.

    Conclusion

    Cet article fournit un aperçu de l’histoire, de lastructure du projet et des technologies au sein duprojet GeoNetwork opensource outil de gestion de l’in-formation géospatiale. Il aborde rapidement les lo-giciels FOSS qui sont nécessaires à la mise en placed’une infrastructure de données spatiales et qui fontégalement partie de la fondation OSGeo et la com-munauté lorge du domaine de la Géomatique.

    L’avenir du projet semble bien engagé, recevantune attention de plus en plus grande au fil desjours. Le plus gros challenge sera l’amélioration dela construction de la communauté en gardant sonobjectif principal. En même temps, de plus en plusde demandes et challenges doivent être traités et denouvelles technologies utilisées dans le cas où ellessont bénéfiques au projet.

    Le système devra être divisé en un côté serveur etun côté client bien défini afin de permettre l’intégra-tion d’un composant tiers existant. Un mécanisme deplugin doit être développé pour les fonctions clés dusystème, tel que le support des langues, une interfaceutilisateur personnalisable ainsi que la gestion desprofils de métadonnées. De la même manière l’utili-sation des technologies AJAX doit continuer dans lesprochaines versions, en incluant le système d’éditiondes métadonnées. Ceci pose des challenges techno-logiques intéressants amenant à la constitution d’unsystème plus intuitif pour l’utilisateur.

    Un nombre important de développeurs dans lacommunauté permettra au projet de progresser etavancer dans le développement d’une infrastructurede données spatiales globale et interopérable. Le faitde suivre une approche tel que les Free and OpenSource Software conduit à la mise en oeuvre de lo-giciels compréhensibles de gestion de l’informationgéospatiale pouvant être utilisés par toute organisa-tion de manière rapide et peu onéreuse pour la publi-cation des métadonnées de données géographiquessur le web.

    Jeroen Ticheler and Jelle U. Hielkema (rtd)Environment, Climate Change and Bioenergy Division(NRC)Food and Agriculture Organization of the United Nations(FAO)27

    UN Geospatial Information Working Group (UN-GIWG)28

    GeoNetwork opensource29

    Jeroen.Ticheler AT fao.orgjellefroukje AT gmail.com

    27Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO) : http://www.fao.org/geonetwork28UN Geospatial Information Working Group (UNGIWG) : http://www.ungiwg.org29GeoNetwork opensource : http://geonetwork-opensource.org

    ISSN 1994-1897 19

    mailto:Jeroen.Ticheler AT fao.orgmailto:jellefroukje AT gmail.comhttp://www.fao.org/geonetworkhttp://www.ungiwg.orghttp://geonetwork-opensource.org

  • Journal de l’OSGeo GeoNetwork dans un Programme de Développement Multinational Vol. 2, Août 2007

    Étude de cas

    GeoNetwork dans un Programme deDéveloppement MultinationalLe cas du Programme de Lutte contre la Trypanoso-mose Africaine

    par Giuliano Cecchi et Raffaele C. Mattioli, traduit parYves Jacolin et Stéphane de la Rocque

    Résumé

    Le Système d’Information du Programme deLutte contre la Trypanosomose Africaine30 - (PLTA-SI) est hébergé à la FAO. Il produit, collecte, stocke,analyse et distribue des informations sur les trypa-nosomoses animales et humaines, ses vecteurs lesmouches tsé-tsé, l’agriculture et le développementrural, dans 37 pays d’Afrique sub-saharienne affec-tés par la maladie, ainsi que vers des partenaires in-ternationaux. En 2006 le PLTA-SI a commencé à uti-liser l’infrastructure et les fonctionnalités du systèmeGeoNetwork de la FAO pour améliorer la diffusionde ses données géographiques, notamment les cartesde prédiction de répartition à petite échelle des diffé-rentes espèces de mouches tsé-tsé. Les métadonnéesstandardisées ont été décrites et les jeux de donnéesont été mis à disposition sur le portail géomatique

    de la FAO, en complément des autres voies de dif-fusion existantes (site Internet du PLTA, CD-ROMs,réseaux formels du PLTA). Plus récemment, GeoNet-work a été inclus dans l’agenda des activités de for-mation du PLTA ; des partenaires du PLTA prove-nant de pays affectés par la maladie ont été sélection-nés et formés aux bases de GeoNetwork pour favo-riser la dissémination des données dans les projetsinternationaux d’intervention en cours. Le potentield’un tel outil pour la gestion des trypanosomoseset d’autres maladies animales transfrontalières ou àtransmission vectorielle est brièvement discuté et leséchanges avec les partenaires du PLTA dans les paysen développement sont soulignés.

    Le Programme de Lutte contre laTrypanosomose Africaine (PLTA)

    Les trypanosomoses transmises par la mouchetsé-tsé (appelées maladie du sommeil pour leshommes) sont des maladies parasitaires limitées àl’Afrique, dues à différentes espèces de trypano-somes. Ces maladies sont présentes dans 37 pays

    30PAAT est une alliance internationale, dont le but est l’harmonisation et la coordination entre les quatre organisations mandatées (UA,FAO, AIEA, OMS) des activités relatives aux tsé-tsé, aux trypanosomoses et au développement rural et à l’agriculture durable dans leszones affectées de l’Afrique sub-saharienne. (http ://www.fao.org/ag/paat.html)

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  • Journal de l’OSGeo GeoNetwork dans un Programme de Développement Multinational Vol. 2, Août 2007

    sub-sahariens couvrant 9 millions de km2, une sur-face correspondant approximativement au tiers de lasurface totale de l’Afrique. L’infection touche une po-pulation estimée à 50 millions de têtes de bétail.

    Le PLTA est un forum international qui guideet assiste les pays affectés par les trypanosomosesdans le développement de politiques et de stratégiesd’interventions dans les zones identifiées commeprioritaires. Le PLTA réunit des institutions inter-nationales [Union Africaine (UA), Organisation desNations Unies pour l’alimentation et l’agriculture(FAO), Agence Internationale de l’Energie Atomique(AIEA) et Organisation Mondiale de la Santé (OMS)],d’autres agences de l’ONU, des instituts de rechercheinternationaux, régionaux et nationaux, des servicesen charges et des équipes techniques et scientifiquesdes pays affectés.

    Le Système d’Information du PLTA(PLTA-SI) et l’utilisation des jeuxde données géographiques

    Le PLTA-SI a pour objectif de générer, d’harmo-niser et de partager des informations scientifiques ettechniques entre les partenaires du PLTA et les per-sonnes impliquées dans la lutte contre les trypanoso-moses. Les jeux de données et les outils SIG consti-tuent des composants importants du PLTA-SI, quiont été d’avantage valorisés lors de la récente miseà jour du système.

    Les informations géographiques sont utiliséeslors de différentes phases des processus de prise dedécision de la lutte contre les mouches tsé-tsé et lestrypanosomoses (T&T). Les données globales, au ni-veau continental, sont utilisées par les agences inter-nationales et les donateurs pour identifier les zonesprioritaires d’intervention en relation avec la faisa-bilité techniques et les bénéfices potentiels des pro-jets de contrôle ou d’élimination des T&T. Les don-nées fondamentales à cette échelle comprennent lesprédictions de répartitions des différentes espèces detsé-tsé, des cartes de potentiel agro-écologique pourla définition de zones prioritaires ou de quantifica-tion de la pauvreté. Des données à plus haute ré-solution, nationales ou sous-nationales, sont ensuitenécessaires pour planifier, développer, surveiller etévaluer les interventions sur le terrain. Elles com-prennent par exemple les points de situations ento-mologiques et parasitologiques basées sur des obser-

    vations de terrain, les cartes d’occupation des sols,les modèles numériques du terrain et les images sa-tellite de résolutions moyennes (Landsat, Spot, etc.).

    GeoNetwork de la FAO pour lePLTA-SI

    La FAO, hébergeant le PLTA-SI, a utilisé et promule système GeoNetwork opensource31 entre les par-tenaires et les bénéficiaires du Programme.

    Dans une première phase, les métadonnées stan-dardisées (ISO-19115) relatives aux jeux de donnéesgéographiques principaux du PLTA ont été crééeset publiés sur GeoNetwork de la FAO32. Les pre-miers jeux de données ont concerné les prédictionsde répartitions des différentes espèces de mouchestsé-tsé, à une résolution de 5 km pour l’ensemble del’Afrique sub-Saharienne, et à une résolution de 1 kmpour certaines zones d’intervention prioritaires. Lafigure 1 montre deux des jeux de données du PLTA-SI maintenant disponibles sur GeoNetwork.

    D’un point de vue opérationnel, le choix d’unesolution open source et de GeoNetwork de la FAOoffrait plusieurs avantages : l’infrastructure maté-rielle et logicielle pour cibler une large communautéd’utilisateurs de données SIG est disponible ; l’accèsà la plateforme existante de la FAO a été facilité pourle PLTA-SI, qui a bénéficié également de l’assistancetechnique pour l’interface utilisateur et la créationdes métadonnées. Les fonctionnalités d’administra-tion de GeoNetwork ont permis de créer un nouveaugroupe d’utilisateurs référencé “PAAT-InformationSystem” et administré par le gestionnaire du PLTA-SI. Ce dernier a été enregistré dans le système avecles privilèges “User administrator”. Ce profil l’au-torise à inclure de nouveaux utilisateurs qui pour-ront également accéder à des jeux de données à dif-fusion limitée. Cependant, actuellement, il n’y a pasde restriction dans la visualisation ou le télécharge-ment des données du PLTA-SI dans GeoNetwork, àl’exception de jeux de données tests ou ’en dévelop-pement’.

    Dans une seconde phase, le PLTA-SI a introduitl’utilisation de GeoNetwork de la FAO aux par-tenaires principaux dans les pays affectés par lesT&T, ceci notamment dans le cadre de l’initiatived’élimination des T&T au niveau continental (Cam-pagne pan-Africaine d’éradication de la mouche tsé-tsé et de la trypanosomose, PATTEC). Le PATTECest structuré sur plusieurs projets nationaux qui sont

    31GeoNetwork opensource : http:/geonetwork-opensource.org32GeoNetwork de la FAO : http://www.fao.org/geonetwork

    ISSN 1994-1897 21

    http:/geonetwork-opensource.orghttp://www.fao.org/geonetwork

  • Journal de l’OSGeo GeoNetwork dans un Programme de Développement Multinational Vol. 2, Août 2007

    FIG. 1 – Deux échantillons de jeux de données produits par le PAAT et aussi disponibles sur GeoNetwork dela FAO.

    censés faire face à la nature transfrontalière du pro-blème de manière coordonnée. Tous les projets natio-naux établissent des unités SIG pour gérer la carto-graphie entomologique, la planification de l’occupa-tion des sols et la prise de décision stratégique. Geo-Network opensource peut jouer un rôle de stockage,de documentation et de partage d’informations spa-tiales dans ce type de projet international. Lors d’unatelier tenu à Rome, trois spécialistes en SIG du Bur-kina Faso, du Ghana et de l’Ouganda ont reçu uneformation sur la gestion de l’information et la prisede décision basée sur les SIG, incluant GeoNetwork.Ils ont eu un accès à des comptes “Editeurs” sur Geo-Network dans le groupe du “PAAT-Information Sys-tem“, leur permettant alors de créer et de téléchargerleurs propres métadonnées tests. Le retour a été po-sitif et le potentiel de l’outil a été largement reconnu.Cependant, à la suite de l’atelier, le suivi a été labo-rieux et la finalisation des métadonnées tests et la dif-fusion du système ont subi des retards.

    Cela peut être attribué aux imperfections dans lagestion des projets nationaux en général et dans lessystèmes d’information en particulier. Plus de forma-tion et d’implication de la FAO seront certainement

    nécessaires pour que l’assimilation sur le long termedes approches de partage de données soit réussie.

    Cartographie interactive dans FAOGeoNetwork

    En plus de la publication en ligne des méta-données et du téléchargement des jeux de don-nées, GeoNetwork propose aux utilisateurs authen-tifiés la possibilité de créer des Web Map Services(WMS), un standard de l’Open Geospatial Consor-tium (OGC) qui permet de visualiser, croiser et in-terroger les cartes de manière interactive, soit à par-tir d’une application SIG, soit directement à partird’un navigateur internet (à partir d’InterMaphttp://sourceforge.net/projects/intermap33, un vi-sualiseur de cartes interactives). Le logiciel utilisé parFAO pour créer le WMS est MapServer34

    PLTA-SI construit des WMS pour les cartes d’oc-cupation du sol de 8 pays affectés par les trypano-somoses, toutes dérivées des bases de données FAOAfricover. Les cartes sont préparées pour la carto-graphie des habitats des mouches tsé-tsé et sont gé-

    33InterMap viewer : http://sourceforge.net/projects/intermap34MapServer : http://mapserver.gis.umn.edu/

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    http://sourceforge.net/projects/intermaphttp://sourceforge.net/projects/intermap http://sourceforge.net/projects/intermaphttp://mapserver.gis.umn.edu/

  • Journal de l’OSGeo GeoNetwork dans un Programme de Développement Multinational Vol. 2, Août 2007

    FIG. 2 – Web Map Service de l’occupation des sols du Kenya personnalisé pour la cartographie de l’habitat dela mouche tsé-tsé, visualisé avec le visualiseur de carte interactive “InterMap” de GeoNetwork de la FAO.

    nérées grâce au processus d’agrégation thématiquedes bases de données multi-buts dans leur résolu-tion d’origine maximale. Une telle personnalisationutilise la flexibilité inhérente du système de classifi-cation de l’occupation du sol LCCS35, sur lequel lescartes Africover sont basées.

    Le canal de diffusion des produits Africover estun site web dédié36 ; en particulier, l’accès aux jeuxde données de résolution maximum requiert une au-torisation des points focaux nationaux. En plus de cecanal de distribution préférentiel, une version multi-buts agrégée de Africover est disponible par WMSà travers GeoNetwork de la FAO. PLTA-SI a suivice dernier exemple et introduisit la technologie desWeb Map Services à la communauté travaillant surles T&T. Le WMS est un des standards fondamen-taux de l’OGC que le PLTA peut utiliser pour per-mettre à ces partenaires d’accéder aux jeux de don-nées distant depuis différentes applications. Les par-tenaires du PLTA peuvent également utiliser le WMSpour afficher les jeux de données pour lesquels untéléchargement direct n’est pas souhaitable. GeoNet-work de la FAO fournit déjà une infrastructure ma-térielle et logicielle robuste qui, avec l’aide du PLTA,

    peut être utilisée dans ce but.

    Plus d’informations

    Programme de Lutte contre la TrypanosomoseAfricaine : http://www.fao.org/ag/paat.htmlSystem d’Information du PLTA : http://www.fao.org/ag/paat-is.htmlGeoNetwork de la FAO : http://www.fao.org/geonetwork

    Giuliano CecchiOrganisation des Nations Unies pour l’alimentation etl’agriculture (FAO), Division de la production et de lasanté animaleViale delle Terme di Caracalla, 00153 Rome, ItalieIngénieur environnemental en aménagement du territoireActuellement, il administre le Système d’Information duProgramme de Lutte contre les Trypanosomoses Africaine(PLTA) et renforce l’expertise de le FAO en analyse spa-tiale des maladies animales.giuliano.cecchi AT fao.org

    35Système de classification de l’occupation du sol : http://www.glcn-lccs.org/36Africover : http://www.africover.org

    ISSN 1994-1897 23

    http://www.fao.org/ag/paat.htmlhttp://www.fao.org/ag/paat-is.htmlhttp://www.fao.org/ag/paat-is.htmlhttp://www.fao.org/geonetworkhttp://www.fao.org/geonetworkmailto:giuliano.cecchi AT fao.orghttp://www.glcn-lccs.org/http://www.africover.org

  • Journal de l’OSGeo Le quartier de West Alexander, à Winnipeg Vol. 2, Août 2007

    Raffaele MattioliOrganisation des Nations Unies pour l’alimentation etl’agriculture (FAO), Division de la production et de lasanté animale.Viale delle Terme di Caracalla, 00153 Rome, Italie

    Docteur Vétérinaire, PhDIl a plus de 20 ans d’expérience comme vétérinaire épidé-miologiste dans les pays en voie de développement ; depuis2000, il est en charge du PLTA. raffaele.mattioli ATfao.org

    Le quartier de West Alexander, à WinnipegUn cas d’utilisation de MapServer

    par David A. Enns, traduit par Olivier Ertz

    Résumé

    Dans le quartier de West Alexander, à Winnipeg,des logements abordables sont en train d’être dé-truits pour permettre l’expansion galopante d’un hô-pital et d’une université.

    Le problème, dans ce cas, consistait à sensibili-ser l’opinion à la situation avant que des pans entierdu quartier aient disparu et à déterminer commentles gens habitant le quartier le percevaient, en com-paraison avec la vision qu’en avaient des habitantsd’autres quartiers.

    Dans un sens, nous pouvions définir notre objec-tif comme un projet de SIG social.

    Il aura été nécessaire de rassembler de nom-breuses sources de données, certaines achetées etd’autres fournis par la ville.

    MapServer/Chameleon est le logiciel utilisé pourla visualisation des données et leur d’accès par la po-pulation.

    FIG. 1 – West Alexander Housing Study

    Au final, la population a pu découvrir qu’une

    zone, à priori décrite comme dévalorisée, possèdeen réalité une riche histoire fondée sur ses habi-tants et son patrimoine immobilier. Notre objectifs’est achevé par la création d’un site publique of-frant des outils de cartographie interactive. Ce sitede cartographie en ligne met à disposition des ou-tils interactifs simples comme zoom avant/arrière,déplacement, etc, et l’un de mes favoris. l’outil d’in-terrogation qui permet de remonter une informationdétaillée sur la parcelle cliquée, accompagnée d’unephotographie de la zone.

    Technologie :

    La première étape de ce projet aura été d’obte-nir l’enregistrement photographique de chaque par-celle de ce quartier, et ensuite d’ajuster ces photogra-phies pour la base de données fournie par la ville deWinnipeg. Cette base inclut les parcelles, les routes etl’hydrographie L’achat de l’imagerie à 20cm (1 tuile)pour la seule zone de West Alexander aura été néces-saire.

    Avec ces données et photos prêtes, il était alorstemps de créer un site de cartographie interactive. Latechnologie choisie était basée sur des applicationsOpen Source de cartographie. Pour la partie carto-graphie en ligne, j’ai utilisé MapServer, une appli-cation Internet de cartographie, et Chameleon pourle développement des composants d’interface utili-sateur (widget), etc.

    D’abord nous avons étudié quelques applicationspropriétaires, mais le coût était un problème et notreclient ne possèdant aucun logiciel SIG, nous étionslibres de choisir. Dans ce cas, j’ai choisi des outilsopensource comme MapServer et Chameleon pourleur puissance et stabilité. Ce sont en fait ces avan-tages mis en avant par ces deux outils qui aurontconsistitué le facteur décisif de choix de l’open-source. J’ai notamment trouvé le forum en ligne trèsutile avec une communauté très réactive sur les ques-tions que j’ai posé. J’ai fréquemment consulté le canalIRC de MapServer et le forum MapServer et trouvé la

    ISSN 1994-1897 24

    mailto:raffaele.mattioli AT fao.orgmailto:raffaele.mattioli AT fao.org

  • Journal de l’OSGeoProgramme brésilien de surveillance des vaisseaux de pêche industrielle Vol. 2, Août 2007

    communauté très sympathique avec une volonté al-lant au-delà de simplement mettre sur la bonne piste,même pour une question de base sur Linux en lienavec MapServer.

    Au début, cela peut paraître assez difficile, pas àcause des outils, mais plutot parce qu’il s’agit plu-tôt d’une nouvelle manière de penser. Pour quel-qu’un d’habitué aux logiciels propriétaires, le pas-sage au monde opensource a sa courbe d’appren-tissage. Peut-être que le problème le plus impor-tant, mais pas le plus dur, était de construire l’in-terface graphique utilisateur (GUI) et l’accroissementdu temps de rendu de la carte. Nous avons choisid’utiliser une large imagerie qui avait besoin d’êtreréajustée plusieurs fois jusqu’à obtenir un bon rap-port qualité/performance. En terme de temps de dé-veloppement, une importante partie a été consacréeau nettoyage des couches à partir des photos. Lesliens photographiques ont pris du temps, mais j’yétais préparé du fait d’un précédent projet. La beautéde cette technologie réside dans la réutilisabilité desgabarits et composants d’interface utilisateur (wid-

    get) que vous avez crées.

    En résumé :

    Pour quiconque voulant débuter un projet simi-laire, je recommande ces outils, car il y a de nom-breux livres disponible sur ce sujet et un forum rem-pli de bonnes intentions pour aider. C’est vraimentles encouragments et bonnes volontés à aider desmembres de la communauté opensource qui ont per-mis le succés de ce projet.

    Le site37 est ouvert au public en espèrant queles citoyens de Winnipeg et autres villes du mondele consulteront et s’inspireront de cet exemple pourimplémenter une solution similaire pour leurs quar-tiers.

    David A. EnnsMap It Out, Inc.http: // wa. mapitout. com/

    info AT mapitout.com

    Programme brésilien de surveillance desvaisseaux de pêche industrielleUne expérience utilisant les services Web et Webgis

    par Rafael M. Sperb, Carlos H. Bughi, Adriana G. Alves,Luis E. Bonilha, ClÃąudia R. Zagaglia, Roberto Warlich,Felipe L. Pereira, Tadeu E. D. Granemann, Jeferson Kos-lowski1 and Nataly P. da Silva, traduit par Cyril de Runz,Marie Silvestre, Yves Jacolin, P Cardinal

    Résumé

    Cet article présente RASTRO, un système d’infor-mation basé sur le web, qui a été développé et implé-menté pour le Programme Brésilien de Surveillancedes Bateaux de Pêche Industrielle, utilisant les tech-nologies Open Source, tel que Ka-map (MapServer),PostgreSQL (PostGIS, PL/PGSQL) et Symfony (PHP,AJAX). Dans sa troisième version, le système inclutdes éléments tels que des agents qui contrôlent deszones d’exclusion et les signaux de détresse des ba-teaux ; des services Web pour le suivi des receptionset des délivrances des données ; ainsi qu’une inter-

    face WebGIS pour la visualisation des bateaux quinaviguent dans les eaux sous la juridiction brési-lienne, aussi bien que dans les zones de la Com-mission pour la Conservation des Ressources Ma-rines Vivantes de l’Antarctique (Commission for theConservation of Antarctic Marine Living Resources- CCAMLR). Cet article présente l’architecture, lesfonctionnalités et le potentiel impact sur la pêche in-dustrielle de RASTRO.

    Introduction

    Des systemes de surveillance des bateaux depêche (vessels monitoring systems - VMS) sont im-plémentés partout dans le monde depuis le milieudes années 90 (OCDE, 2005). Ils sont considéréscomme un premier outil pour garantir l’executiondes mesures de gestion de la pêche. Dans le contextedu Code de Conduite pour une Pêche Responsable etde son objectif principal de garantir une pêche viable,les activités illégales, non mentionnées et non régu-

    37site de cartographie en ligne West Alexander : http://wa.mapitout.com

    ISSN 1994-1897 25

    http://wa.mapitout.com/http://wa.mapitout.com/mailto:info AT mapitout.comhttp://wa.mapitout.com

  • Journal de l’OSGeoProgramme brésilien de surveillance des vaisseaux de pêche industrielle Vol. 2, Août 2007

    lées (illegal, unreported and unregulated - IUU) re-présentent un problème mondial sérieux et grandis-sant (FAO 2002).

    FIG. 1 – RASTRO V.1 : Interface WebGIS

    Les activités de l’IUU portent un préjudice di-rect à la pêche et empêchent l’accomplissement demesures viables pour l’évolution, en contribuant àla surpêche et en compromettant ainsi le renou-vellement des stocks. A long terme, cette situa-tion conduira à la perte des perspectives socio-économiques, ainsi qu’à des effets négatifs aussi biensur la disponibilité de la nourritur