le bolchévisme contre la civilisation_rebatet lucien_a4

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    Lucien REBATET

    Le bolchevismecontre

    la civilisation

    herveryssen.netavril 2009

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    Le texte ci-dessous est la rdition dune brochure de Lucien Re-batet publie par les Nouvelles tudes franaises en octobre 1941.

    Les armes allemandes ont envahi lU.R.S.S. depuis le 22 juin etconstitu des centaines de milliers de prisonniers. LArme rougesemble perdue. Les populations paysannes de limmense empire so-vitique, enfin dbarrasses de la sanglante tyrannie judo-bolchevique, se jettent dans les bras des envahisseurs.

    ***

    I

    Le bolchevisme, bourreau de la Russie

    Le bolchevisme est n des thories du Juif Karl Marx1, qui cri-vait il y a dj prs de cent ans son Manifeste du parti communiste, etdu nihilisme judo-russe. Utopie, dsespoir anarchique des Slaves,messianisme et instinct destructeur dIsral, frocit asiatique : il nestrien dans ces dogmes et ces mthodes barbares qui ne soit profond-ment tranger notre Occident. Cest un travestissement, une affreusecorruption du socialisme humain et si souvent raliste des doctrinairesfranais tels que Proudhon et Georges Sorel. Noublions pas, en pas-sant, que ce dernier fut lun des plus grands prcurseurs des principesnationalistes et anticapitalistes sur lesquels lEurope est en train de serefaire.

    Comment la barbarie sovitique a pu triompher

    Le parti bolcheviste, aprs dinterminables disputes et dissiden-ces, stait cr en 1912 avec une cume dextrmistes, de terroristes,de Juifs fanatiques, bande de professionnels de la Rvolution ,comme les appelait leur chef et leur farouche animateur, Lnine.

    Au dbut de la Grande Guerre, Lnine, Asiate aux yeux brids,ayant probablement du sang juif dans les veines1, guette en Suisse oil est exil le moment de laction. Il suit avec une joyeuse impatienceles revers terribles quessuie sa patrie. Au printemps de 1917, le r-gime tsariste, en dcadence depuis des annes, corrompu, nayant plus sa tte quun souverain impuissant et isol, seffondre sous les coupsde lorage guerrier quil a tant contribu dchaner. De nombreux

    gnraux ont trahi ou rvl une incapacit complte. Lespionnage, ledfaitisme svissent partout. Laristocratie, la bourgeoisie, frivoles,gostes, ont failli tous leurs devoirs. Les armes, mal encadres,1 Fils de Hirschel Ha-Levi Marx.1 La mre de Lnine, Miriem, dite Maria Alexandrovna, ne Simbirsk en 1835, taitla fille dun commerant juif nomm Sender Blank, devenu Alexander Blank aprs saconversion la religion orthodoxe. Il tait issu dune vieille famille juive qui renonaau judasme. Le fil se reconstitua quand, la mort de leurs parents, les enfants Oulia-nov furent recueillis dans un foyer juif. Si Lnine dissimula cette origine, lhritagefut rvl en 1929 par sa sur Anna Oulianova-Yelizarov qui, dans une lettre Sta-line, demanda que la foi de son frre ft rendue publique afin de lutter contrelantismitisme . Cette demande et la rponse de Staline furent publies en 1993dans la presse moscovite, ainsi que dans le livre que lex-gnral sovitique DimitriVolkogonov a consacr Lnine. La recension de cet ouvrage a paru dans le JewishChronicle, o lon peut y lire la confirmation de ces informations. La revue juiveLArche (N161, 1970, p.27) a aussi donn des dtails sur les origines juives du matrede la Russie rouge. (Sources :Rivarol du 22 novembre 1996 et du 20 dcembre 1996 ;Les Origines masques du bolchevisme). [NDLE]

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    Parmi cette mme jeunesse, tous les professeurs juifs, tolrs par unpourvoir dfaillant, sment lidologie marxiste.

    Cest un Juif, Nakhamkers, qui, le 1er mars 1917, cre dans cha-que unit de larme, des soviets de soldats, supprime toute hirarchie,toute discipline, et consacre ainsi le pire dsordre.

    Parmi les 224 bolcheviks qui de Suisse ont suivi Lnine en Rus-sie, soit par le wagon plomb, soit par dautres convois, on compteseulement 24 Russes, 30 Polonais, Armniens, Gorgiens et 170Juifs !

    En aot 1917, la prsidence du parti bolcheviste, se trouvent 6Juifs pour 10 membres.

    Parmi les principaux vainqueurs de la Rvolution doctobre, onrelve les noms des Juifs Zinovieff, Kameneff, Uritsky, Steckloff,Martoff, Souchanoff, Ioff, Sagerski, Bogdanoff, Larin, Kamkoff,Ganetzky, Dan, Parvas-Helphand, Abramovitch, Axebrod, Garin, Bo-broff, Kiasanoff, Piatnisky, Maklakowsky, pseudonymes plus oumoins russifis, qui cachent des noms judo-allemands, Apfelbaum,Krochmal, Silberstein, Katz, Goldberg, Goldenbach, Rein, Natansohn,etc. Ces chapps de ghetto de Galicie et de Volhynie deviennent du

    jour au lendemain des personnages de premier plan du nouveau r-gime.Parmi les autres Juifs sovitiques dont linfluence grandit rapide-

    ment, on doit signaler Radek (Sobelsohn) qui sera pendant des annesun des matres de la propagande rouge, Sokolnikow, Wolodarski(Goldstein), la Semljatschka (Salkind), Jaroslawski (Gubelmann),Jankel Yourowski, le meurtrier de la famille impriale, Mose Ourits-ki, bourreau en chef de la Tchka, etc., etc.

    De 1918 1922, chaque runion gnrale du grand bureau politi-que du parti, le Politburo, comprend de 40 42 % de Juifs.

    Daprs les journaux mmes de Moscou, les grands commissa-riats du rgime bolcheviste comprenaient en 1920 le pourcentage sui-

    vant de Juifs :

    Le Triumvirat qui exerce sous le nom de Troka la dictature la mort de Lnine comprend, ct de Staline, Zinovieff et Kameneff,soit un Gorgien et deux Juifs.

    On ne peut entrer dans le dtail de lnorme bureaucratie soviti-que, mais le pourcentage des Juifs installs ces places de choix nestpas moins considrable que dans les commissariats politiques.

    Aucune rvolution de palais ne les a dlogs. En 1931, 1932 et1933, les nominations ou confirmations demplois suivants taientprononces pour les plus hautes fonctions suivantes :

    A la direction du Gupou ...........................................................IagodaCommissaire du peuple lindustrie lgre......................... FuschmannPuis............................................................................................ DeutschCommissaire du peuple aux Sovkozes.......................................WolffinCommissaire du peuple lexportation ....................................FrumkinCommissaire du peuple lagriculture .................................... KrinitzkiCommissaire du peuple lindustrie.................................. Kaganovitch

    Membres du Conseil des Commissaires du peuple pour diversesbranches : Borodin, Bragin, Beik, Lwensohn, Grnstein, Hermanns,Kagan, Kohn. Tous ces commissaires sont juifs.

    Les Affaires trangres taient aux mains des Juifs Litvinoff, So-kolnikoff, Rosenholz, etc. Les ambassadeurs de lU.R.S.S. taient lesJuifs Maski, Petrowski, Jureneff, Karski, Stein, la demi-Juive Kol-lontai.

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    Il est trs important de rappeler aussi qu la fin de 1916, commeen fait foi une note des services officiels amricains qui fut transmiseau IIe Bureau de Paris par notre haut-commissaire aux tats-Unis,plusieurs des plus grosses banques juives de New-York finanaient larvolution sur le point dclater en Russie. Ctait entre autres,lnorme banque Kuhn, Lb et Cie, ayant pour directeurs les milliar-daires Jacob Schiff, Flix Warburg, Otto Kahn, Mortimer Schiff, Se-romo H. Hanauer, tous juifs.

    Trotsky recevait galement la mme poque des fonds deStockholm par lintermdiaire du Juif Max Warburg, chef de la ban-que Max Warburg et Cie de Hamburg et frre de Flix Warburg,lassoci de Jacob Schiff. Un Juif sudois, Olef Aschberg, participaitgalement ce financement. Un tlgramme en date du 1er septembre1917, sign dun fond de pouvoir du nom de Furstenberg, informaitun agent juif du nom de Raphal Scholak quun compte-couranttait ouvert par la direction de la banque M. Warburg pour lentreprisedu camarade Trotsky .

    Le 10 avril 1917, leNew-York Times avait du reste publi un tl-gramme de Jacob Schiff Paul Milioukoff, nouveau ministre du gou-

    vernement Kerensky o la rvolution russe tait salue avec un vibrantenthousiasme.La subversion communiste fut le signal dans les juiveries de

    lunivers entier dune explosion de joie. On voit que le plus gros ca-pitalisme isralite sy associait par ses virements et par ses deniers.Cette collusion dure toujours : aujourdhui, ce mme capitalisme saluesans sourciller Londres Staline comme son cher alli, et pousse f-brilement New York lAmrique entrer dans la guerre cte cteavec les Soviets.

    Si lon ajoute que lHumanit, devenue le journal de Moscou enFrance fut fonde par douze capitalistes dont onze Juifs, Lvy-Bruhl,Lvy-Brahm, Dreyfus, Louis Dreyfus, Elie Rodriguez, Lon Picard,

    Salomon Reinach, Blum, Rouff, Casewitch et Sachs, on aura vraimentboucl la boucle.

    Par la suite, Staline, en faisant abattre Zinovieff, Kameneff, sesacolytes de la troka , puis la plupart des vieux compagnons juifs deLnine aux cours deffarants procs, put laisser croire certains quiltournait lantismitisme. Il nen est rien. Staline a supprim ses amisnon point parce quils taient juifs, mais parce quils reprsentaient lefameux dogme cher Trotsky de la rvolution permanente quirisquait dbranler lautocrate du Kremlin. La proportion des Juifsdans les cadres de lU.R.S.S. nen a pas diminu pour cela. Staline estmari une juive, la femme Kaganovitch. Son me damne, Molotov,lest galement, et son pouse a servi dagent constant entre Moscou

    et les grands Juifs des tats-Unis et dAngleterre. Jusqu la dernireheure, les Juifs auront assum dans la tyrannie rouge une colossaleresponsabilit.

    Massacres et famines

    N de lanarchie et du meurtre, le rgime bolcheviste des Sovietsva engendrer une anarchie et des massacres plus effroyables encore.

    Il commence par faire massacrer dans des circonstances atroces lafamille impriale Ekaterinenbourg. Ses prtendues rformes socialesne font aussitt que plonger la Russie dans le chaos.

    Le partage des terres aux paysans, qui se sont du reste dj serviseux-mmes avant lavnement de Lnine, ne fait quaccentuerlingalit ancienne au profit des paysans riches, les koulaks. Incapa-bles de rorganiser la culture et le ravitaillement, les Soviets procdent des rquisitions qui soulvent de fureur les moujiks. Tandis que la

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    guerre civile, fruit immdiat du bolchevisme, oppose Blancs et Rou-ges de la Caspienne la Mer Blanche, accumulant les morts, la gu-rilla cote aux malheureux paysans un million de victimes.

    Aprs deux annes de misres indicibles, au seuil de 1921, lamoiti des terres ensemences en 1913 est en friche. La rcolte descrales sest rduite dans des proportions pires encore. Des millionsde paysans sont sans terrain. Les produits manufacturs ont dcupl deprix alors que les salaires des ouvriers atteignent peine au tiers destarifs de 1914. Tout le petit commerce est aux mains de mercantisimpitoyables.

    La famine svit chroniquement sur une des terres les plus fcon-des du globe. En 1921, elle frappe trente millions dtres. Dans lescinq premires annes du bolchevisme, elle en tue plusieurs millions.En 1932, lorsque le communiste amricain Andrew Smith dcideradaller vivre dans le pays de ses rves, dont il reviendra bientt avecune profonde horreur, il trouvera encore dans de nombreuses villes, Saratov en particulier, des cadavres de femmes et denfants morts defaim, gisant dcharns au milieu des trottoirs.

    Le principe des nationalits disposer delles-mmes, reconnuavec solennit par les Soviets, est viol impudemment. Les tentativessparatistes, comme celle de la Gorgie, sont noyes dans des flots desang.

    Lnine, rong par ses tares physiques, se retire peu peu de lascne. Avant de mourir, il sest efforc de remdier au dsastre qui lelaisse indiffrent, mais menace demporter le parti communiste lui-mme, en inaugurant la N.E.P. (Nouvelle Politique Economique). Ellerenie les principes fondamentaux du communisme. Elle fait appel aux

    ploutocrates anglais et amricains pour lexploitation des mines, desusines, des charbonnages. Sans amliorer en rien la situation de laRussie, elle ralise le mariage scandaleux de la gabegie du collecti-visme avec les formes les plus odieuses du capitalisme international.

    Lnine mort est remplac par Joseph Djougachvili, dit Staline, filsdun cordonnier, oriental rus, ambitieux, plus cruel encore que sonmatre. Il a dbut par le terrorisme et le banditisme pur. Le 26 juin1907, il a particip, sur une place de Tiflis, lattaque main armede deux voitures de la Banque dtat, attaque au cours de laquelle ontt vols 341.000 roubles, soit plus de 4 millions de francs delpoque. Son futur compre, le Juif Litvinoff, a t de ce coup, etsest fait arrter quelques mois plus tard Paris, porteur de plusieurs

    milliers de roubles vols.Staline, bourreau de sa terre natale, la Gorgie, furieusement ja-

    loux de son autorit, ne tarde pas vincer Trotsky, quil poursuivraensuite travers le monde entier pour le faire assassiner au Mexiqueen 1940, aprs lavoir manqu un grand nombre de fois. Avec Staline,le bolchevisme avoue franchement sa vritable forme : celle dunesatrapie asiatique o une minorit impitoyable et insatiable se main-tient au milieu dune masse amorphe par le meurtre et la terreur, avecle gigantesque appareil policier du gupou.

    En 1924 dj, les statistiques les plus sres calculaient, sans tenircompte des morts de la guerre civile et des famines, que les dictateursrusses avaient excut : 28 vques, 1219 prtres, 6000 professeurs etinstituteurs, 9000 mdecins, 54.000 officiers, 260.000 soldats, 70.000policiers, 12.950 propritaires terriens, 355.250 intellectuels, artisans,commerants, 193.290 ouvriers, 815.100 paysans.

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    Combien de malheureux se sont ajouts par la suite cet infernalmartyrologe ! Pour sen tenir aux rcentes annes du rgne de Stalineet aux cadres suprieurs de larme, Le Temps, le 4 mars 1939, rappe-lait quen moins dun lustre, Staline avait fait disparatre 13 comman-dant darme sur 19, 15 commandants de corps darme sur 85, 110gnraux de division sur 195 et 102 gnraux de brigade sur 406.

    Autre peine plus affreuse encore que la mort : la dportation. Onestimait en 1935 que Staline avait, au cours de onze annes, chass deleurs foyers 5 millions de paysans, fait exiler dans les les de la MerBlanche, de lOcan glacial, ou au fond de la Sibrie 8 10 millionsdhommes de toutes les classes sociales, depuis les ouvriers jusquauxanciens aristocrates. Quelques trs rares vads ont dcrit lhorreur deces bagnes polaires, o les pidmies, le froid, la salet, la disette onttu lentement des centaines de milliers dhommes, tandis que dautresfoules de malheureux pour lesquels nexiste aucune statistique con-trlable, pourrissaient dans les prisons des grandes villes, danslattente quotidienne du coup de revolver des geliers.

    La mort de la culture, de la famille et de la religion.

    Cette terrible saigne, cette perscution ont extermin en Russietoute la classe moyenne, tous les cadres intellectuels et techniques dela nation. Leurs dbris ont fui ltranger. Ceux, trs rares, qui nontpu passer les frontires ou qui sont parvenus miraculeusement chapper aux massacres et aux bagnes ont descendu tous les degrsdune horrible dchance.

    Ce but a t poursuivi sciemment et mthodiquement par les bol-cheviks. Ils ont supprim ainsi tous les tmoins, tous les bnficiairesde la culture occidentale, coup les ponts entre le pass et les nouvel-les gnrations, dtruit toute possibilit de comparaison et despritcritique.

    La jeunesse russe a t entretenue ainsi dans un tat dignorancesordide, qui a confondu les voyageurs les plus sympathiques au com-munisme, tel Andr Gide. Elle avait par exemple la conviction que lefameux mtro de Moscou, qui ne compte quune seule ligne et cotedix fois plus cher qu Paris, tait une entreprise unique au monde. Sion cherchait la dtromper, elle considrait linterlocuteur comme unbourreur de crne au service du capitalisme. Des touristes finlandaisqui avaient le malheur de visiter des villes frontires avec quelquessandwichs de pain blanc dans leurs poches, taient arrts et empri-

    sonns pendant des mois pour tentative de sabotage de la rvolutionsocialiste .

    Les coles, les universits ouvrires cres sur le territoire sovi-tique ne doivent pas faire illusion. Ce furent avant tout des ppinireso lon inculqua aux jeunes cerveaux les principes du marxisme or-thodoxe, o lon prpara de nouvelles couches pour le Parti. Les basesde lenseignement littraire ou scientifique, tel quon lentend danstous les autres pays du monde, furent ngliges systmatiquement,tenues pour bourgeoises et dangereuses. Lhistoire tait grossire-ment travestie. Hors de ses desseins politiques, la pdagogie rouge nadonn aucun rsultat. Le nombre des illettrs, qui fut toujours normeen Russie, sest accru dans des proportions invraisemblables.

    Il va de soi que dans un rgime pareil, toute activit intellectuelleet artistique a t tarie. Le cinma sovitique, dans ses dbuts, avaitcompt quelques beaux ouvrages. Leurs auteurs ont t bientt mis endisgrce, chasss des studios.

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    Aprs une longue priode de discussions anarchiques o les Juifstenaient une place prpondrante, on lana en 1930 un plan quinquen-nal de la littrature, ayant pour dictateur un Juif du nom dAverbakh,qui traa ainsi leur programme aux crivains : La peinture du planquinquennal et de la lutte des classes dans ses cadres constitue la seuleet unique tche de la littrature sovitique . On constitua des brigade de choc du porte-plume avec des ignares et des bureau-crates ne connaissant dautre rgle artistique que la conformit auxdernires dcisions du congrs du parti2 . Les auteurs qui osaientprfrer la description dun paysage celle dune centrale hydrauliquetaient boycotts ou exils comme impurs . Le plan quinquennallittraire ayant fait une burlesque faillite, ses promoteurs furent d-ports leur tour. Mais des consignes pires encore allaient tre dic-tes. La littrature, lcran, le thtre, le journalisme tournaient toutentiers lapologie morose et obligatoire du militant bolcheviste et deStaline, clbr rituellement comme pre des peuples et chefgnial . La mort du vieux rvolutionnaire Maxime Gorki, qui usait deson influence pour flchir quelque peu la cuistrerie ou la brutalit de lacensure fut le dernier coup port aux crivains et aux artistes soviti-

    ques rduits une besogne dune curante servilit.

    Le bolchevisme ne sest pas attaqu avec moins de frocit lafamille, considre comme une survivance de lordre bourgeois inad-missible dans la construction du socialisme .

    Pendant les annes qui ont suivi la guerre civile, des millionsdenfants abandonns ou fuyant des foyers dsols ont err traversles villes et les campagnes de lU.R.S.S. pillant, tuant, mourantcomme des mouches. Lun des films rouges les plus saisissants, Le

    Chemin de la vie, leur fut consacr. Les bolcheviks nont donc guresong dissimuler cette affreuse plaie sociale. Ils y ont au contrairetrouv des avantages pour leur systme qui tend couper les enfantsde leurs parents pour en faire la proprit de ltat, lequel les modle son gr.

    En 1935, comme une nouvelle et pitoyable horde stait formeavec les enfants des dports et des excuts, le Gupou a fait abattrepar dizaines de milliers ces malheureux innocents !

    Lautorit paternelle a t constamment battue en brche parlenseignement officiel, lespionnage familial lev la hauteur dundevoir rvolutionnaire , la promiscuit sexuelle encourage partous les moyens dans les coles, le mariage tourn en drision.

    Mais le chef-duvre du bolchevisme a t certainement sa lutteantireligieuse.

    Les tratres de la radio gaulliste dcrivaient, il y a quelques joursavec motion une messe qui aurait t dite Moscou dans une grandeglise, pour la victoire des armes russes. Grossire comdie ! Sur cepoint, le dogme de lU.R.S.S. tient tout entier dans les fameuses paro-les de Karl Marx : Les principes sociaux du christianisme prchentla lchet, le mpris de soi, labaissement, la servilit, lhumilit, bref

    toutes les proprits mmes de la canaille. Le proltariat ne se laissera2Ces dtails sont tirs de lAnthologie de la littrature sovitique, publie la N.R.F.,ouvrage cependant trs favorable au communisme.

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    pas traiter comme la canaille. Les principes sociaux du christianismesont serviles, et le proltariat est rvolutionnaire . Ces prceptes ontt fidlement obis.

    Le marxisme, doctrine lgale de lU.R.S.S., est un systme troi-tement et lourdement matrialiste, dun dterminisme dsesprant. Ilse refuse reconnatre chez lhomme le moindre besoin spirituel, il luidnie toute libert morale. Son unique vangile, haineux et fratricide,est celui de la lutte fatale et inexorable des classes.

    Staline a fait dinnombrables dclarations antireligieuses, tellecelle-ci, dans la Pravda du 21 juin 1935 :

    Le parti communiste ne peut tre neutre lgard de la religion, lgard des porte-parole des prjugs religieux, lgard du clergractionnaire qui empoisonne la conscience des masses travailleu-ses .

    Dans la pratique, le bolchevisme a us des moyens les plus vio-lents et les plus sacrilges pour extirper de lme fort pieuse du peuplerusse les superstitions ractionnaires . On a vu lhcatombe de pr-tres quil a faite. Il a expropri des centaines de couvents, ferm lesglises par milliers. Les plus clbres dentre elles, comme la cath-

    drale Saint-Isaac de Leningrad, ont t transformes en muses antire-ligieux. On y voit des peintures o des proltaires extnus tranentpniblement une lourde croix, tandis quun Christ ricanant les pr-cde, portant autour de la tte un norme dollar en place de nimbe. Lalgende dit : Le christianisme facilite lexploitation ouvrire .

    En face dun des sanctuaires les plus vnrs de lEglise ortho-doxe, la chapelle de la Vierge Ibrienne de Moscou, les Soviets ontinscrit en lettres normes la clbre formule de Karl Marx : La reli-gion, cest lopium du peuple .

    LorsquAndr Gide visita lU.R.S.S., il vit plusieurs glises chan-ges en cours de danse : A la place du matre-autel, des couplestournent au son dun fox-trott ou dun tango .

    La ligue des Sans-Dieu, dont Staline est prsident dhonneur,groupe des millions dadhrents. Son programme a t ainsi dfinidans son journal et reproduit dinnombrables fois dans toute la presserouge :

    Notre athisme, et par cela il se distingue de lathisme bour-geois, est un athisme militant. Il attaque toutes les forteresses delancien monde, ainsi que son idologie. Il ne sagit pas dune coexis-tence pacifique avec le clerg, mais dune lutte implacable contre lareligion pour la rducation des travailleurs qui suivent encorelEglise. Cest l notre but. Encore plus desprit militant, encore plusdimplacabilit envers la religion .

    Les Sans-Dieu ont dailleurs men la lutte non seulement contre

    le christianisme, mais contre le bouddhisme et lislamisme qui ontleurs nombreux fidles parmi les races mles de limmense U.R.S.S.

    La moindre manifestation de foi a toujours t incompatible aveclinscription au parti communiste, avec un emploi dans ltat, avec lespetites gratifications, les petits avantages dont les Soviets se sont ser-vis pour rcompenser leurs cratures. Les Russes demeurs fidles leurs pratiques se sont mis au rang des parias, ils ont attir sur euxtoutes les suspicions, compromis leurs enfants. Ceux-ci, du reste, ontreu en masse dans les coles lenseignement dun athisme virulent.

    Le rsultat a t naturellement une vaste dchristianisation de cetempire slave o la foi tait si vive.

    Il y a quatre ans, le chef de lassociation des Sans-Dieu, Va-reslavsky, dclarait que la moiti de la population de lU.R.S.S. tait compltement irreligieuse . En mme temps, la camarade

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    Kroupskaa, veuve de Lnine, scriait : Bientt, il ne restera plusdglises fermer .

    Les communauts religieuses qui existaient encore en Russie laveille de la guerre ne comprenaient plus gure que des vieillards. La

    jeunesse toute entire a t leve dans la haine de lide religieuse,cest mme ce quon lui a le plus srement et le plus solidement in-culqu.

    La faillite conomique et sociale du communisme

    Cette affreuse rgression spirituelle et intellectuelle, cette des-truction de toute une classe sociale ont-elles t au moins compensespar quelques progrs dans le sort des couches populaires ?

    Nullement. Les paysans, qui ont pay le plus lourd tribut de sangaux bourreaux sovitiques, ont t pressurs, torturs de toutes lesfaons par le gigantesque appareil bureaucratique et militaire commis leur surveillance. Ces mthodes despotiques nayant servi qu ag-graver encore la pnurie du ravitaillement que les stupides matres duKremlin nont jamais pu rsoudre, Staline dcida en 1930 la

    liquidation en tant que classe du koulak , cest--dire de tous lesmoujiks qui avaient pu se reconstituer une trs modeste aisance, ettous ceux, si pauvres fussent-ils, qui se pliaient mal aux absurdits etaux iniquits de la collectivisation. On a cit, entre mille, le cas dunvieillard qui possdait 215 roubles et qui fut dclar koulak parce quilne plaisait pas au soviet local. Cette dkoulakisation entrana ladportation au bagne de six millions de paysans, des reprsailles quiallrent jusquau bombardement des villages par des escadrillesdavions.

    Le proltariat des villes na pas t plus heureux. Il a endur lafaim pendant des annes, comme au temps des pires disettes mdi-vales. Il a toujours t entass dans des logements sordides, misra-

    blement vtu. On a calcul un peu avant la guerre, daprs des bar-mes sovitiques, que le salaire dun ouvrier moscovite, pour le pou-voir dachat, reprsentait peine le cinquime de celui dun ouvrierparisien. Sa nourriture seule en absorbait prs des trois quarts.

    Aucun patron na jamais t plus capricieux, plus exigeant queltat communiste. Il fixait le genre de travail et le domicile de la plu-part des ouvriers, astreints ainsi des dplacements sur ordre, larsidence force, bref constamment mobiliss et menacs du bagne la moindre tentative dindpendance.

    LU.R.S.S. sest vante grand bruit de ses institutions sociales,sanatoria, colonies de vacances, maternits, palais de la Riviera cri-menne transforms en maisons de repos pour les travailleurs, cercles

    de dlassement et de culture . Mais de tous ces tablissements, leproltariat na gure connu que la faade. Seuls en ont bnfici lesmembres du parti communiste, qui sest toujours volontairement li-mit quelques centaines de milliers dadhrents, les fonctionnairesou les volontaires des brigades de choc de la grosse industrie, r-compenss ainsi de leur fanatisme et de leur sueur.

    Pour plus de 5000 enfants rachitiques ou paralytiques que comp-taient Moscou, il nexistait que 65 lits.

    Au sanatorium pour femmes de Kalanine, Feodosia en Crime,sur cinq cents pensionnaires, on ne comptait que cinquante ouvrires,toutes les autres tant des pouses, matresses ou filles dingnieurs,de hauts bureaucrates, des propagandistes. Encore toutes les maladesqui ntaient pas srieusement recommandes se voyaient soumises aurgime tant de fois dcrit des hpitaux sovitiques, avec leurs paillas-ses moisies, leurs instruments de chirurgie rouills, leur nourriture de

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    pain aigri, de poisson avari, leurs pharmacies vides de remdes, leursinfirmiers crasseux, leurs mdecins ignorants ou dbords.

    Ces multitudes asservies, mal commandes, ont t incapables defournir une grande uvre. On ne reconstruit pas un pays aprs lavoir

    dcapit de son intelligence.La propagande communiste a fait pendant vingt ans un cas inou

    des ralisations de lindustrie sovitique. Elles nont consist en faitque dans un certain nombre dentreprises spectaculaires et publicitai-res, dont la propagande a fait le plus large usage, mais qui ont t duntrs maigre profit dans lconomie du pays, qui nont en rien servi yamliorer lexistence.

    Le fameux plan quinquennal, lanc en 1928 et entour dune r-clame extraordinaire fut ralis dune faon incohrente. Il engloutitcent dix-huit milliards de roubles pour atteindre pniblement, delaveu mme des statistiques sovitiques, que la moiti des prvisionsinitiales.

    Son chec fut implicitement reconnu, puisque dautres plans devaient lui succder, et quil nen fut jamais question.

    Le chemin de fer de Turksib, commenc sous le rgime tsariste,repris en grande pompe, na vu rouler que des trains rares et lents et ilne mne nulle part. Le clbre barrage de Dnieprostro, d un ing-nieur amricain, a fait tourner ses turbines vide, faute de transfor-mateurs. Faute de cbles aussi, son courant na pu tre transport auxgrands centres quil devait en principe alimenter.

    Le Magnitogorsk, entreprise rellement imposante de forges et dehauts fourneaux, a t difi deux mille kilomtres des mines decharbons. Si bien que sa production dacier a t insignifiante, et des

    prix de revient extravagants.Tandis que ces colosses inutiles taient difis coups de mil-liards et de knout, aucun des besoins rels de la Russie ntait satisfait.Rien ntait accompli pour lamlioration des communications russes,chemin de fer et voies carrossables qui furent toujours extrmementprimitives et le sont demeures.

    Non seulement le rseau ferroviaire ne sest pas allong, mais leslignes existantes avant la rvolution nont pas t entretenues. Un tiersau plus de ce rseau tait utilisable avant la nouvelle guerre et le mat-riel roulant dans un tat dsastreux. Do la lenteur incroyable desconvois (28 kilomtres lheure pour les trains de voyageurs, 19 pourles trains de marchandises), et le nombre non moins incroyable des

    accidents slevait 62.000 pour la seule anne 1934, de laveu mmede Molotov.

    Quant au rseau routier, hormis quelques autostrades stratgiques,il demeurait pratiquement inexistant, rduit des pistes, et rendant peu prs inutilisables les automobiles construites Nijni-Novgoroddans les succursales des usines Ford.

    Rien non plus dans le domaine de lurbanisme pour remplacer lesmasures qutaient la plupart des logements ouvriers.

    Les produits manufacturs sortis des usines atteignent des prisastronomiques, tout en restant de la plus mdiocre qualit.

    Les ouvriers russes, mme conduits par des ingnieurs ou descontrematres trangers, nont jamais su se servir adroitement des ma-chines-outils amricaines qui leur taient confies.

    Pour lagriculture, en dpit dune intense mcanisation, le rende-ment lhectare de bl avait diminu de 4 % depuis lancien rgime.Le systme des fermes collectives ou kolkhozes fit une faillite com-

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    plte. Le cheptel, depuis lavnement du marxisme, tait rduit de 70% pour les moutons, de 10 % pour les bovids, de 55 % pour les che-vaux, de 30 % pour les porcs.

    Le bolchevisme, devant ces sries dchecs, ne conut dautresremdes quune rpression toujours plus cruelle, fit pleuvoir les accu-sations de sabotage . Mais les vritables saboteurs taient les ma-tres du Kremlin, enferms dans leurs systmes imbciles.

    Le seul travail effectif des Soviets fut de mettre sur pied unenorme arme, masse de prtoriens au service de leur barbarie et de lapourvoir dun vaste quipement. Le proltariat russe peina nuit et jour cette tche, sacrifia la soldatesque rouge et son matriel ses res-sources dj si maigres. La victorieuse campagne de larme alle-mande vient de montrer la fragilit de cet appareil militaire, colossesans tte et sans base.

    II

    Le bolchevisme,instrument de la rvolution mondiale

    Mais le marxisme sovitique na pas t seulement lennemi dupeuple russe. Il na cess davoir pour dogme essentiel, toujours con-formment aux principes de Marx et de Lnine, que sa rvolution nesachverait quaprs stre tendue au monde entier. Cest ce qui taitcontenu dans son mot dordre fameux : Proltaires de tous les pays,unissez-vous , et dans le cri dont nos oreilles franaises ont si sou-vent retenti : Les Soviets partout ! . Cest ce qua dit lun des cat-chismes du bolchevisme, Les Thses de la Troisime Internationale :

    Larme rouge nest pas une arme ennemie ; elle est larme duproltariat international .Au mois doctobre 1917, en prenant le pouvoir, les bolcheviks

    avaient la vive esprance que leur acte allait dclencher une immensesubversion, qu leur exemple sur tous les fronts de guerre, les armesallaient fraterniser, dans tous les pays, les masses ouvrires se soule-ver et semparer des gouvernements.

    Cette esprance fut due, provisoirement, mais nen resta pasmoins leur grand but : La victoire dfinitive du socialisme est im-possible dans un seul pays, scriait Lnine au dbut de 1918. LeRusse a commenc, lAllemand, le Franais, lAnglais achveront etle socialisme vaincra . Plus tard, il raffirmait encore : Notre salut,

    dans toutes les difficults, cest la rvolution pan-europenne . EtTrotsky de son ct : Ou la rvolution russe dterminera un mouve-ment rvolutionnaire en Europe, ou les puissances europennes cra-seront la rvolution russe . Ces prceptes ont domin toute la politi-que des matres du Kremlin.

    Sitt au pouvoir, ils lancent sur la Finlande, lEstonie, la Lithua-nie, avec mission dy tablir le marxisme, leurs gardes rouges qui se-ront repousss aprs une longue et confuse gurilla.

    Ds la fin de 1918, exploitant la dfaite et le dsarroi delAllemagne, ils y dpchent leurs plus dangereux agents dirigs parun des vainqueurs doctobre, le Juif Karl Radek. Ils enveniment lemouvement rvolutionnaire assez hsitant et confus qui gagne de ville

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    en ville le pays. Ils sont en troite liaison avec les agitateurs marxistesjudo-allemands, Liebknecht, Rosa Luxemburg, avec les terroristesspartakistes qui ensanglantent Berlin. Il est dailleurs superflu, danstous ces vnements, de mettre sur les meneurs une tiquette natio-nale. Il sagit dun immense complot de lInternationale juive et bol-cheviste, dont lme est Moscou.

    Aids par Radek, les Juifs russes Levin-Niessen, Levien et Axel-rod, proclament au mois davril 1919 avec les Juifs allemands KurtEisner, Gustav Landauer, Ernst Toller, Erich Mhsam, la Rpubliquesovitique de Munich, qui aprs quelques semaines dassassinats et debrigandages, est renverse par une arme allemande.

    Le martyre de la Hongrie

    Dans le mme temps et dans un autre pays lui aussi bouleverspar la dfaite, la Hongrie, un Juif bolcheviste tte de crapaud, AaronCohen, dit Bela Kun, familier de Lnine, dbarque de Moscou avecdes millions de roubles dans sa poche. Chassant le prsident du con-

    seil Karolyi, lche et stupide dmagogue qui fait le digne pendant deKerensky, Bela Kun devient le matre de la Hongrie et institue lesSoviets avec vingt-six commissaires du peuple, dont dix-huit Juifs1.

    Il ordonne la saisie de tous les biens de Budapest, remplace tousles professeurs chrtiens par de jeunes agitateurs juifs, fait souillerdinnombrables fillettes par des quipes de gamins juifs chargs dunouvel enseignement sexuel.

    En cinq semaines, cette bande dilapide ou expdie dans les ban-ques anglaises les normes fortunes quelle tient de ses pillages. Lecommerce est ruin, toutes les usines fermes, les vivres narriventplus. Lunique institution qui fonctionne est le meurtre. Les patrouillesde terroristes, toutes, sauf une, conduites par des Juifs et recrutes

    dans la lie par le Juif russe Grunblatt, sillonnent la ville, procdent des arrestations massives suivies aussitt de tortures et dexcutionssommaires sur les bords du Danube ou dans des caves.

    En province, le Juif Tibor Szamuely, espce desthte nihiliste,qui lui aussi a fait ses premires armes dans la Russie sovitique, selivre au meurtre avec une sadique volupt : Il faut quil coule assezde sang bourgeois, scrie-t-il, pour que mon automobile roule dans ce

    1Sur la dictature de Bela Kun en Hongrie, le document le plus vridique et le plusterrible dans son objectivit est le beau livre de Jrme et Jean Tharaud : Quand Isralest roi.Vice-secrtariat gnral, Peter Agosto ; Commisariat aux Affaires intrieures, Dr

    Landler, assist par Weiss, dit Bela Vago ; commissariat lagriculture, Hamburger,assist de Vantus ; commissariat aux finances, Weichselbaum, dit Varga, second parSchlesinger, dit Szkely ; commissariat lducation nationale, Kunstater, dit Kundi,second par Lwinger, dit Lukacs ce furent ces deux Juifs qui organisrent desrafles dans les coles primaires, faisant violer des fillettes catholiques par leurs jeunesprotgs juifs ; assistants du commissariat au travail, Fidler, Schreiber, dit Szanto ;commissariat la guerre, Schwartz, dit Josef Pogany, assist de Samuel, dit TiborSzamuely, linventeur du train de la mort qui parcourait les campagnes, lhommequi enfonait dans le cur des prtres et des religieuses leur croix pectorale ; commis-sariat au commerce, commissariat la justice, Rosentegl, dit Ronai, assist de Ladai ;commissariat lapprovisionnement, Eisenstein, dit Erdelyi, commissariat la socia-lisation, Vilmos Boehm, assist de Honig, dit Hevesi, et de Dovsak ; commissariataux nationalits, Jakubovits, dit Oszkar Laszai ; commissariat linvestigation publi-que, Klein, dit Otto Korvin ; commissariat la liquidation des biens de lEglise,Oszkar Faber ; secrtaire de Bela Kun, Salkind, dite Semliachkay. Juifs encore taientles commissaires de Budapest (Weinstein, Krauss, Dienes) ; le prsident de la banqueaustro-hongroise (Leivkovits, dit Lengyel) ; celui du Tribunal rvolutionnaire (Lwy,dit Laszlo). Dans les fourgons de larme sovitique, en 1945, arriva une nouvelleniche de talmudistes. (Pour cette nomenclature, se rfrer au numro 265 du 20 mai2002 duLibre Journal, page 16). [NDLE]

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    sang . En attendant ce jour, il se fait la main sur les paysans. Avecses lieutenants juifs Kohn, Kerekes, Kovacks, Bergfeld, Reinheimer, ilva de village en village, choisit ses victimes et assiste joyeusement leur pendaison. Il fait nouer la corde ou tirer la chaise qui soutient lecondamn par la femme, la mer ou le fils de celui-ci, dfiler les en-fants des coles devant les cadavres raidis. Une grve de cheminotsexasprs ayant clate, Bela Kun dclare : Je vais en pendre quel-ques-uns dans toutes les gares. Cest ce que jai dj fait en Russie .Szamuely est charg dexcuter cet ordre. Il sen acquitte allgrement.Pour se distraire entre deux tapes, il fait empiler les prisonniers dansson train. Le massacre continue pendant le voyage. Les cadavres sont

    jets nus sur le remblai.Au bout de cent trente-trois jours, les troupes roumaines marchant

    sur Budapest et dispersant les hordes rouges, mettent fin cette d-mence. Laissant derrire eux des milliers de morts, Bela Kun et Sza-muely senfuient avec leurs tats-majors. Szamuely, rejoint, se sui-cide. Bela Kun repasse en Russie o il va torturer et ensanglanter laCrime.

    On comprend maintenant pour quelles raisons la Hongrie est de-

    venue inexorablement antismite et sest lance avec enthousiasmedans la croisade antibolcheviste

    Les Soviets partout

    En 1920, les Polonais commands par Pilsudski envahissentlUkraine. Les troupes sovitiques parviennent les expulser. Ellessont bout de souffle. Conclure la paix serait la sagesse. Mais Lnineet Staline dcident de continuer la guerre et de pousser loffensive

    jusqu Varsovie pour aider les communistes polonais tablir uneRpublique des Soviets . La campagne choue, grce linterventionde Weygand aux cts des gnraux polonais et limpritie de Sta-

    line, lun des principaux responsables du front sud. Mais les principesont t obis jusquau bout.Le coup dtat et les expditions militaires leur russissant mal,

    les Soviets adoptent un mode de pntration lente. Cest la tche prin-cipale du formidable organisme de la IIIe Internationale, ou Komin-tern, cr en 1919, qui reoit en 1921 son statut dfinitif et dont lecerveau est un bolchevik bulgare, Dimitroff. Sa gigantesque propa-gande use de mthodes peu prs uniformes dans tous les pays : ex-citation la lutte des classes, thmes outrageusement dmagogiques,appels du proltariat la grve et linsurrection pour tablir sa dicta-ture universelle lexemple de lU.R.S.S. prsente comme le flam-beau du progrs, la terre de lgalit et de la prosprit.

    Cette immense entreprise de haine et de subversion stend toutes les parties du monde habit. Elle dsorganise lItalie en proie la dliquescence dmocratique, elle y fomente des meutes, elle yprovoque le dsordre et la misre jusqu ce que le fascisme mussoli-nien lui donne le coup darrt.

    Le communisme apparat en Angleterre pour dnoncerlimprialisme de ses ploutocrates tche facile en Belgique, enRoumanie, en Tchcoslovaquie. Le Congrs de Bakou, prsid parZinovieff, Radek et Bela Kun, sous prtexte de lutter contreloppression anglaise, appelle tout lOrient, Perse, Afghanistan,Egypte, Inde, Arabie se soulever sous le signe de la faucille et dumarteau. Le communisme, utilisant le lgitime besoin de libert desHindous et des Egyptiens, est lorigine de beaucoup de soulve-ments. Dans lAfrique du Nord, dans lIndochine, il excite les indig-nes contre la colonisation franaise et suscite maintes reprises destroubles. Au Mexique, cette terre dlection de lanarchie, il attise la

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    plus froce perscution antireligieuse, et se mue en un rgime de ruinecollectiviste calqu sur celui de Moscou.

    Staline, aprs avoir exil Trotsky, se flatte de sovitiser la Chinepour asseoir son prestige. Il provoque de sanglantes rebellions. Lebolchevisme svira dsormais ltat endmique dans tout lExtrme-Orient.

    Aux tats-Unis, le communisme fait constamment des milliers denouveaux adeptes parmi la foule des chmeurs, des ngres, des ghet-tos grouillants de New-York et de Chicago.

    En Allemagne, les insuccs de 1919 nont aucunement dcouragles agents de Moscou. Les difficults conomiques, la prolifrationdes Juifs leurs allis naturels ont mme fait pour eux du Reich unde leurs domaines favoris. Pendant douze annes, ils y entretiennentune agitation constante, souvent meurtrire (les nationaux, au coursdes insurrections rouges, auront deux cents tus et plus de 20.000blesss, la police, 432 tus, prs de 4000 blesss). Un colossal travailde propagande, dorganisation paramilitaire donnera pour les lectionsde 1932 six millions de voix au parti communiste allemand, dont unmillion au moins de militants endoctrins, embrigads, constituant

    dinnombrables sections prpares activement la rvolte en armes.Seule la prise du pouvoir par Hitler et le national-socialisme sera ca-pable de conjurer leffroyable pril qui menace ainsi le cur delEurope.

    LEspagne ensanglante

    Quant la tragdie espagnole, elle est encore trop proche de nouspour quil soit ncessaire den voquer tous les sanglants dtails. Ondoit rappeler cependant la responsabilit capitale quy eut le bolche-visme. Laction rvolutionnaire avait commenc en Espagne avec leretour en Catalogne de deux disciples de Trotsky, Andrs Nin et Ca-

    sanellas, fondateurs des premires organisations de propagande com-muniste de la pninsule. Le mois de lavnement de la Rpubliquedmagogique et maonnique, en avril 1931, est lanc le quotidiencommuniste espagnol El Mundo Obrero. Les deux grandes organisa-tions marxistes ouvrires se fondent en une Confdration gnrale dutravail unitaire communiste (C.G.T.U.). Le Secours Rouge Internatio-nale est charg daider la pntration communiste en Espagne. Aubout dun an de Rpublique, les attentats des Rouges ont dj fait 300tus et plus de 2000 blesss. En aot 1932, la douzime confrenceplnire du Komintern Moscou est en grande partie consacre laction bolcheviste dans lEspagne, considre comme le terrain de-venu le plus propice pour lextension de la rvolution mondiale. En

    1933, les lections donnent 400.000 voix au parti communiste quinen avait recueilli que 60.000 deux ans auparavant. Ce parti dbordede plus en plus les radicaux maonniques et les sociaux-dmocrates dugouvernement. Moscou constate avec joie que ses hommes sont entrain de prendre la direction du Front des Gauches.

    En octobre 1934, lAlliance Ouvrire, dirige par les communis-tes, dclenche un vaste soulvement. Les mineurs des Asturies, consi-drs comme le groupe de choc du proltariat, ont t pourvusdarmes et de munitions par les soins du Komintern qui sest servinotamment pour ses livraisons du vapeur sovitique Turquesa. Lesinsurgs semparent de toute la province, y torturent les prtres, pen-dent leurs cadavres des tals de bouchers, fusillent les notables. Pourles seules Asturies, le nombre de leurs victimes slve 3000, 5000pour toute lEspagne. Il faut une bataille range o sont engags20.000 hommes de troupes rgulires pour rduire ces acharns.

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    Le Front Populaire est proclam au dbut de 1936. Les commu-nistes y ont la haute main. Le leader socialiste Largo Caballero se ral-lie leurs mots dordre. Attentats, assassinats se succdent quotidien-nement. En six semaines, du 16 fvrier au 2 avril, on compte soixante-dix attaques ou incendies de centres politiques contre-rvolutionnaires, 165 attaques et incendies dtablissements publics,36 glises pilles, 106 glises incendies, 11 grves gnrales. Le cride Vive lEspagne est devenu sditieux. Les Rouges y rpondentpar celui de Vive la Russie . En trois mois, du 16 fvrier au 13 mai,le Frente Popular fait 204 tus et plus de 1000 blesss graves.

    Le parti communiste, enhardi encore par sa victoire lectorale enFrance, est dcid exploiter son succs fond. Les Juifs Bela Kun etLosovski sont envoys de Moscou Barcelone. Des transports sovi-tiques dbarquent des cargaisons darmes et de munitions. Une milicearme de dfense ouvrire est constitue avec les lments les plusviolents du Parti. Dans toute lEspagne du sud, chaque village a sacellule locale solidement arme et pourvue dun plan daction mili-taire. A Madrid, Paris, des comits dexperts o les Russes dominentfixent les dtails de loccupation des casernes, rdigent en code les

    ordres qui seront transmis le jour du coup dtat. Il ne reste plus quchoisir ce jour, selon les circonstances les plus favorables. On comptetre fin prts pour le grand rassemblement rvolutionnaire du 1er aot.

    Mais devant limminence du danger, les nationalistes, entoursdespions et risquant leur vie chaque heure, se mettent en tatdalerte. Lassassinat dun de leurs chefs, le courageux Calvo Sotelo,prcipite les vnements. Les nationaux, quoique beaucoup moinsnombreux, dcident de gagner de vitesse le coup de force bolcheviste,et le 17 juillet se soulvent contre lignominie rouge qui dshonoreleur pays depuis cinq annes. Et cest la guerre civile, provoque parle marxisme, prolonge affreusement par Moscou, par lInternationalerouge de tous les pays, et o les communistes, les agents du Gupou

    joueront le rle dodieux bourreaux que lon ne connat que trop.

    III

    Le bolchevisme contre la France

    Le bolchevisme ne devait pas oublier non plus la France dans sonplan daction. Lorsquon fait aujourdhui la somme de tout ce quilnous a cot, on saperoit quaucun autre pays peut-tre ne lui a pay

    un aussi lourd tribut.

    Pour dsagrger notre patrie

    Ds 1920, le Komintern dclenche chez nous des grves rvolu-tionnaires, absolument indignes dune nation victorieuse et qui a tantde plaies panser. Ds les lections de 1924, un vaste parti commu-niste saffiche avec arrogance sous le nom de Bloc Ouvrier-Paysan . Il ne cesse daccrotre ses effectifs en cherchant sans vergo-gne lalliance du socialisme utopique la Jaurs et des vieux partis dela maonnerie bourgeoise, tel le radicalisme. Un des chefs de ce radi-calisme, Edouard Herriot, scriait en 1920 dans une confrence faite

    aux Annales : Le bolchevisme, cest la dictature du vol, du meurtre,de lignorance. Quelques annes plus tard, il sera un des plus zlspropagandistes du Paradis des Soviets et fera reconnatre leur gou-vernement par la France.

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    Les attentats contre les patriotes, entre autres rue Damrmont semultiplient. Un rseau de cellules couvre le territoire. A partir de1934, lattitude des meneurs se fait de plus en plus agressives, leursprovocations de plus en plus nombreuses. Ils promettent chaque matinla guerre civile contre les fascistes .

    En mme temps, sur lordre de Moscou, les domestiques Parisde Staline et de Dimitroff mnent une campagne antimilitariste achar-ne :

    Pas un sou pour le service militaire. (Torez, la Chambre, 15 mars 1935)

    Tous unis contre les deux ans. (Cachin,LHumanit, 17 mars 1935)

    Contre les deux ans, contre les 15 mois, contre le rabiot, accen-tuons laction.

    (LHumanit, 9 avril 1935)

    En cas de manuvres de nuit (dfense passive), faites de la lu-mire ; contre les manuvres ariennes, descendez dans la rue, mani-festez dans les entrepts, usines, chantiers, gares.

    (LHumanit, 28 aot 1934.)

    Nous invitons nos adhrents pntrer dans larme, afin dyaccomplir la besogne de la classe ouvrire, qui est de dsagrger cettearme.

    (Thorez, 30 mars 1935, la Chambre, J.O. p. 1671.)

    Cest le moment o le Juif Bernard Lecache qui va bientt dirigerla L.I.C.A. et pousser fanatiquement la guerre, tient dans lHumanit

    une rubrique o il prche quotidiennement aux soldats la rbellion.

    La farce du patriotisme rouge

    Brusquement, la fin de 1935, la parti communiste franais faitvolte-face. Le voici devenu larbitre de notre honneur national, il serecommande de nos traditions patriotiques. Ses leaders, entre autresVaillant-Couturier, embouchent le clairon.

    Ces laquais excutent servilement les nouveaux ordres de leursmatres moscovites. Ceux-ci se sont aperu quun parti de la guerre

    judo-anglaise est en train de se constituer en Occident. Aussitt, ilsont dcid dy adhrer. En effet, depuis Lnine, cest un des points

    essentiels du catchisme bolcheviste quune future guerre mondialeprovoquera partout la rvolution, que la marxisme doit donc travailler faire clater cette guerre.

    Les textes officiels du Komintern ont de tout temps t formelssure ce point :

    La prochaine guerre donnera naissance de puissants mouve-ments rvolutionnaires qui stendront jusquaux ouvriers delindustrie amricaine, aux larges masses paysannes dans les paysdconomie agricole et aux millions dhabitants des colonies oppri-mes. La crise du capitalisme, dont lexpression la plus claire est laguerre, peut provoquer un large mouvement rvolutionnaire des mas-ses.

    (Thses de la IIIe Internationale, dcembre 1928, p.1711.)

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    Lnine avait parfaitement raison lorsquil crivait en 1922,aprs lexprience de la guerre mondiale : Dire quil faut boycotter laguerre, cest une phrase stupide. Les communistes doivent participer toute guerre ractionnaire.

    (Thses de la IIIe Internationale, dcembre 1928, p.1716.)

    Lexprience de la dernire guerre mondiale doit tre expliqueaux masses, le mot dordre essentiel des bolchevistes est : Trans-formons une guerre imprialiste en guerre civile.

    (Thses de la IIIe Internationale, dcembre 1928, p.1714.)

    Rptant ponctuellement la leon de Moscou, Maurice Thorezcrit dans lHumanit du 2 janvier 1934 :

    Un seul parti, le parti communiste, est capable de prparerlinstauration de la dictature du proltariat. La victoire est possibledabord dans celui des pays qui sera le plus atteint par la guerre.

    Et les brochures du parti communiste prcisent : Le devoir des proltaires sera de lutter pour la victoire de la R-

    volution par la transformation de la guerre imprialiste en guerre ci-vile. Quel que soit le dveloppement ultrieur de la situation, le d-

    chanement de la guerre conduit la rvolution. (La Marche au socialisme, page 73.)

    L analyse la plus objective de la situation internationale nousamne invitablement cette conclusion : le dbut de la guerre signi-fiera lavnement dune crise rvolutionnaire.

    Dans cette crise, nous nous battrons de toutes nos forces latte des masses, pour la transformation de la guerre imprialiste enguerre civile contre la bourgeoisie.

    Nous nous battrons pour la rvolution et pour la prise du pou-voir .

    (La Lutte contre la guerre, p. 70, publie en 1935)

    Le Komintern a compris que la France ntait pas mre pourlinsurrection. Mais il a senti quen exploitant le patriotisme instinctifde notre peuple, en laveuglant, on pouvait lentraner dans une guerredautant plus facilement que le gouvernement dmocratique de notrepays est vacillant, la remorque du capitalisme judo-anglais, moteurde la guerre qui vient. Cest peut-tre lhonneur de nos sentiments,mais non point de notre bon sens.

    Ce plan va tre excut avec une implacable rigueur.

    Les communistes a la tte du parti de la guerre

    Le clan communiste est le partisan dtermin des sanctions quivont nous brouiller avec lItalie dont le chef a cependant recherch siardemment notre alliance et nous tendra encore la main plusieurs foismalgr notre hostilit. Les communistes jugent insuffisantes les sanc-tions conomiques. Il leur faut des sanctions militaires sans dlai.

    1936. Triomphe du Front Populaire. Les communistes, qui ontremport aux lections une insolente victoire, rclament furieusementlintervention militaire en faveur de lEspagne rouge. Ils redoublent deprovocations lendroit de lAllemagne.

    Cependant, alors quils nous prparent ainsi la guerre sur troisfronts, ils travaillent activement dmolir notre pays. Ainsi le veut lalogique de leurs desseins. Il faut que nous entrions en guerre, mais

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    dans des conditions aussi catastrophiques que possible. Le bolche-visme ny parviendra que trop aisment.

    Aile marchante du Front Populaire de Blum et de Daladier, ilprovoque aux quatre coins du territoire des grves sur le tas. Il faitdferler sur nous par sa dmagogie dmoralisante, une norme vaguede paresse. Il dsorganise notre production, ruine nos finances et notrecommerce. En quelques mois, la France dgringole du haut de laprosprit quelle avait reconquise.

    Les militants communistes applaudissent par ordre nos soldats la revue du 14 juillet. Mais ils se ruent sur les patriotes porteurs de lacocarde tricolore qui est devenue par la volont de Moscou un insignesditieux. Les Rouges appauvrissent cette arme quils ont vilipende

    jusqu hier et que maintenant ils feignent dacclamer en exigeant etobtenant lenvoi aux marxistes espagnols dun norme matriel deguerre. Ils creront ainsi dans nos stocks des lacunes quon ne pourracombler.

    La propagande du Komintern est dchane sur notre sol. Sesconsignes, ses formules, ses signes de ralliement sont ceux quelle aemploys partout. Les migrs juifs dAllemagne les ont apports

    dans leurs valises sans y changer quoi que ce soit. Le Pain, paix,libert est le Brot, Frieden, Freiheit de lancien Front RougedOutre-Rhin, laffreux geste du poing tendu est le mme que celuides communistes chinois.

    1938. Cest la crise des Sudtes. Le bolchevisme ne peut manquercette occasion dallumer le conflit dont il entend tre le seul bnfi-ciaire. Il a rejoint dfinitivement la bande des bellicistes de Londres etdIsral. La campagne guerrire de lHumanitest parallle celle des

    Kerillis, des Bur, des Pertinax, qui sont la fois les agents de la Cityet du Kremlin.La mdiation italienne sauve provisoirement la paix. Les commu-

    nistes redoublent de violence pour carter tout espoir de consolidercette paix. Ils attaquent quotidiennement le seul ministre franais lu-cide, Georges Bonnet, ils contribuent pour une large part torpiller satentative daccord avec Ribbentrop.

    Le Reich, devanant la diplomatie lente et lourde des dmocrates,parvient, devant le danger de coalition qui le menace, neutraliserlU.R.S.S. Le dessein de Staline et de Molotov, aussi peu srs de leurpeuple que de leur arme, est dailleurs de sengager le plus tard pos-sible dans le conflit. Aprs avoir excit les dmocraties, ils les aban-

    donnent cyniquement.

    Cest la guerre, frocement et stupidement voulue par le judasmeet le capitalisme anglais. Le bolchevisme est plus que jamais fidle son programme. Il ne souhaite quune srie de cataclysmes. Ilsemploie par tous les moyens saper le moral de nos soldats. Avec lacomplicit de ses innombrables affects spciaux, demeurs dans lesusines, il sabote systmatiquement les travaux de la dfense nationale,dont ses agents ont du reste maintes reprises, tel Pierre Cot, livr les

    secrets ltranger. Si les engins blinds, les armes antichars, lesavions nous font cruellement dfaut au jour de la bataille dcisive,cest avant tout le travail destructeur des cellules communistes, qui en

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    est le responsable. Le bolchevisme a pouss la France la guerre.Mais il ne veut aucun prix que cette guerre puisse tre victorieuse.

    Et cest la dbcle du printemps 1940 dans un pays affaibli, ds-ax par le virus marxiste.

    Mais les hommes du Kremlin sont aussi bien les ennemis du na-tional-socialisme que des vieilles dmocraties librales. Ce quils sou-haitent uniquement, cest le chaos, et pour cela, il leur faut envenimer,prolonger la guerre jusqu cet puisement des belligrants quils onttoujours dsign comme ltat le plus favorable au triomphe gnralde leur rvolution.

    Rien ne serait plus fcheux pour eux que la pacification du conti-nent. Ils aident donc aussitt propager les mots dordre du gaullismequi continue luvre du parti de la guerre. Ils sopposent chaque foisquils le peuvent luvre du redressement franais. Avec leur dupli-cit coutumire, ils entrent maintenant dans le jeu des Anglais. Car illeur faut, pour que la paix nintervienne pas trop vite, faire tranerlagonie de la Grande-Bretagne. Promenant leur torche, ils suscitentdes troubles en Roumanie, ils appuient les intrigues de Churchill dansles Balkans. Ils massent leurs hordes aux frontires de lAllemagne.

    Le bolchevisme, dans lespoir dtendre la confusion et la misre surtoute lEurope, sest alli lennemi quil avait le plus prement d-nonc : limprialisme capitaliste de lAngleterre.

    IV

    Dfense de la civilisation

    Lodieux complot de Moscou a t dmasqu. Sous les coups ir-rsistibles des soldats du Reich et de leurs allis, le pouvoir des So-viets sest effondr en quelques jours. Comme lavaient toujours pr-dit les nationaux franais qui sont aujourdhui partisans dune collabo-ration loyale avec lAllemagne, larme rouge, aux cadres dcims,remplie de mercenaires asiatiques, anarchique, comme tout ce que lemarxisme a produit, na pu, malgr son norme matriel, sa suprio-rit numrique et lacharnement fanatique de ses prtoriens, rsister un assaut dcid. Nous assistons aux dernires phases de cette d-route1.

    LAllemagne, en prenant la tte de la croisade europenne contrele bolchevisme, a rempli la mission laquelle ont failli les dmocra-

    ties victorieuses de 1919. A ce moment-l, si les Franais, les Anglais,les Amricains avaient apport, comme ctait leur devoir, une aidenergique aux Russes blancs qui se battaient bravement et furent plu-sieurs fois deux doigts du succs dcisif, le bolchevisme et tpromptement liquid.

    La soi-disant dictature du proltariat a t en ralit limpitoyabletyrannie exerce par une minorit de profiteurs, soudards et fonction-naires vivant grassement au milieu dun immense peuple rduit pareux la misre et lesclavage. Un tel rgime na pu se maintenir queparmi de pauvres gens trs primitifs, entretenus dans une ignoranceabsolue du reste de lunivers, par le massacre ou le bannissement detout ce qui demeurait capable dune pense indpendante, par uneinquisition ou une perscution policire de tous les instants, pousse

    1 On sait que la victoire finale de lArme rouge est due aussi en bonne partie auxnormes livraisons de matriel militaire amricain. [NDLE].

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    jusqu lintrieur mme du parti communiste, dont les membres necessrent de sespionner les uns les autres. Staline, tuant un par untous ses vieux compagnons de rvolution, a port lautocratisme unpoint de cruaut que navait atteint aucun des despotes orientaux desges les plus froces.

    Les rares bolcheviks sincres, poursuivant si lon peut dire unidal, nont jamais t que des utopistes, aux cervelles rempliesdidologies redondantes, o rien ne subsiste de lesprit des races eu-ropennes.

    Le bolchevisme, juif dorigine, visant tendre sa barbarie toutlunivers, a t encore la plus formidable entreprise de la hainedIsral contre le christianisme.

    La propagande bolcheviste a t une gigantesque et grossire im-posture. Il est dautant plus surprenant quelle ait pu duper des mil-lions dhommes que les chefs du Kremlin, en mme temps quils fai-saient diffuser leurs thmes dmocratiques et patriotiques, nont ja-mais dissimul leur vrai dessein de subversion universelle.

    En tolrant durant prs dun quart de sicle ce cancer au flanc delEurope, les dmocraties ont trahi la cause de la civilisation.

    LAngleterre assurment a t la plus coupable de ces nations. Ds1922, par cupidit ploutocratique, dans le but dexploiter son compteles richesses russes et en particulier le ptrole, elle acceptait de fairedu business avec les bolcheviks, elle les rintroduisait en Europeavec la confrence de Gnes. Elle a qumand lalliance de lim-prialisme rouge pour maintenir son empire capitaliste et son oppres-sion. Cette anne enfin, lAngleterre aux abois, accule la dfaite, acherch jeter sur notre Occident les armes de la barbarie stali-nienne. Elle a formellement identifi sa cause avec celle du bolche-visme athe, couvert du sang des millions de malheureux assassinspar lui dans le monde entier depuis vingt ans.

    LAngleterre, qui a jou ainsi sa dernire carte va payer ce crime

    de sa perte. Ce sera justice.Notre pays, lui aussi, a t trop souvent le complice de Moscou.

    Notre devoir est de racheter aujourdhui ces fautes en traquant sansmerci les agents du bolchevisme et de ses acolytes, la juiverie etlAngleterre, qui cherchent encore continuer sur notre sol leur sinis-tre besogne, en nous pntrant bien de la profonde porte des vne-ment gigantesques qui se droulent dans les steppes de lU.R.S.S. Lesarmes allemandes, par leurs victoires, ont dissip le cauchemar bol-cheviste qui pesait sur le monde entier. Elles librent du joug le plusabominable le malheureux peuple russe qui pourra reprendre son rlesur notre continent. Elles vont fixer loin vers lEst les frontires delEurope nouvelle, reprendre de vastes territoires sur la sauvagerie

    asiatique du marxisme stalinien.Sachons reconnatre le magnifique service que lAllemagne na-

    tional-socialiste, dont le vrai visage nous fut si longtemps cach parles mensonges de Moscou, de Londres et dIsral, rend ainsi lOccident chrtien.

    Lucien Rebatet, octobre 1941

    herveryssen.netavril 2009

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