memmi, albert - portrait du colonisé

7/12/2019 MEMMI, Albert - Portrait du colonisé

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ŒU DE ABERT M

Statue de Sel, roma pr6face d b F. 953, roan Buchet-Chastel 55Le Srpion, roman F 6L DsrI, romn ( t)

Portai

Portit d C010i., p6 du Portait du Coloitr pr6fae deJn-Pa e 57

Portrait d'un Ju F 963La libération du Ju F 966LHomme Dominé F, 68

E dvers ouvr don

Anthologie de littératur mahrébin & rénce Ace (soua dir de) Écvans magh6bs d'expesson franse rvains françi du Mghreb Év maghr6bns dexpion b ( )

Le Françi et le racime (en coUa) yo

En vres d poch

Statue de Sl, Gm co ooPortait d oloné Pette Bibiothèque PayoPotrait dun Ju mrd co Id Lbératio du Juif Pette Bbothèqe PayotL'Homm Dominé, Pet Bbohque Payot ( pae)



E MEMM

PORTRAIT

DU

COONISÉ

précédé du

DU U

et duepréace de eaa artre

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PETIT BBLOTHÈQU PAYOT106, oulevard Sint-Germin Prs ()



C oage a été prédemmen pubé chez Jea-acqes Pauveéiteur. es pulé et fusé au Caa e xsé pa É É (c p 702, tao Outemot Moral 154, Qu)

Tete ev pou a présene éton

Copyright © Paol, Paris 97

oere e Bénédte



NOTE DE L'DITEUR

e estin e ce ivre a été singuer Écrit avant aguerre dAgérie () i écrivait avec précision a Physionomie et a condte u Coonisateur et u Coonsé e drame ui es iait n à aure De a peinturerigourese de ce duo i concuait i ny avait padissue à coonisation, sinon son écatement et inépendance es Coonisés es esprits encore peu é-parés à cette souton raicae, i pat éirant, mmeà gauche Un grand heomaaire parisien, qui a aitepuis eaucoup de chemin notait avec eroi n seécitera que es eaers des peuPes coonisés soiendes homms daction et non es phiosophes BorgaMohammed V, ouphouëtBoigny, Aa e Fassitiennent n autre angage et ont es intérts e eurspeuPes une autre conception.

uis es événements se précipitèrent, en Agérie enAfrue noire et aieurs Et tout ce que Memmi avatdécrit et préit se révéa exact " y copris es rèves etenses pages de a n, où i annonat es premièreséactions proaes des Coonisés, sitôt indépenance

(1) Les premers extraits en so das Les Tmps Mo-drn E



obtenue. Peu à peu, on prit l'habitude se rérer plus ou moins ouvertement, à ce texte qui a servi demodèle ou point de déart à des dizaines d'autres

Pour tous ceux qui voulaient comprendre les relationsentre le Colonisateur et le Colonisé il devint une espèede classique.

Aujourd' hi, il est commenté dans plfsieurs aculés en particuer dans les Universtés noires Léopold Sédar Senghor Président de la République du Sénéget poète réputé écrivait: c Le livre d'Albert Memmi constituera comme un document auqul les historinsde la Colonisation auront à se rééer Et AliouneDiop Président de la Société aricaine de Culture Nous considérons que ce Portrait est le meüleur desouvrages connus sur la psychologie coloniale On lraenn la prace où Jean-Paul Sartre arme qe dansce livre Tout est dit. J

Si lon a soin de compléter la leure du Portraitdu Colonisé par cee de LHomme omin, on verraque Memmi a en outre, révélé dénitivement les mécanismes communs à la lupart des oppressions nimporteoù dans le mnde A travers la diversité des exériences

vécues les mêmes tèmes reviennent en eet, les mêmesaitudes et les mêmes conduites n tant quhommede couleur qui a vécu exérience raciale aux ÉtaUnis lui écrivait un rivain américain ü m'est ac m'identier avec le Colonisé Je reconnais aussisans dcuté le parallélisme entre a mentalié du

Coonisateur et lattitude raciste des Blancs de monays J t ce sera en dénitive la véritable originalié historique de cet ouvrage parde la ustesse des diéents traits qui composent les hsionomies du Colo-

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teur du Con le te luteur et d'vorontr ohene de hque re n que n- de reto qu enhîne lun lutre deuxprtere de oe oppeo:

L olono

bqe de olo oe elle bre de oloner.



'

:�



PR É FACE E LAUEURA L ÉDON E 196

J iras sa qu avas au par ou a sigcao d c v. aais cr prr roa La u d sl qu racoa u i c du prsoag pio pour ssayrd dirgr as a Mas possbqui apparu au corar du ho

accopi das Ariqu du Nor poqu cousi à r u ssu as arag ixC fu gar qu s ria par u aur chc fodas aors d gras spoirs sur coup qu sb cor u s pus soids bohurs ho; pu-êr a su souo rab à a

soiu as j as d couvrr ga qu coup s pas u cu so u oass draîchur oubi au u u od o ir au corar a das coup Or pour sahurux hos od cu d a coo sao si j ouas coprdr chc d u

au c du coup x coo aa coprr Coosaur Coos pur ê ou a rao a siuao cooas ou ca raî or o oi

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ê d s dulés à vvr; as l'xplaorula oujours, sas savor or où j'allasaour, sas la préo d rr u odos oplx, l falla au os rouvr u rà o agoss.

J ras do égal, préda u Potait u j'a par rar d l'u ds opprssos ajurs d or ps vsa à pdrd'aord l'Oppré gééral U jour, rs, jras par dor porra gééral d l'Oppré

Mas présé, j l souaras rél gééral 's-àdr u porrasyhès par surprsso d plusurs vars ors d plusurs porras parulrs d dérs opprésU porra d l'oppré gééral suppos ousls aurs sl-l l ls prégur pas

o l ro ras plosophs, u prlurs osruos pour ds réaos déals d lurspr av lsulls ls ra à la aîrs du réalors u so l plus souv ds sylsaos

o avoués du rélE ou as, j 'avas pas l dss à l'épou,

d pdr ous ls Opprés, ous lsColosés J'éas Tus do Colosé J déouvras u pu dasps d a v d a prsoalé 'ava pas éé aés par doé Passul a psé s proprs passos a

odu as auss la odu ds aurs à o

égard Ju éuda arrva à la Soro pourla prr fos ds uurs 'uér: Avas j l dro, o Tus d préparr l'agrégaod plosop? J'alla vor l Présd du Jury

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n'est pa u droit m'expqua-t . ct vœu n hta, jriste cherchant es mot exacts Mettons que c'est u vœu cooa Je nai pencore comprs ce que ca sigait en fait mas jee pus tirer de lui rien de pus et 'on imagine avecquee ranquiité d'âme je travaais par a suiBref jai erepris ce iveare de a condiiondu Coonisé dabord pour me compredre moi-êmeet dener ma pace au mieu d aures homms urnt ms leceurs qui état oin dêre tousdes Tuses qui m'ont covancu pu ard que cePortrait état égaement e eur sont es voyag

coversatios e confrontaios et es ecturesqu me cormèrent au fur et à msure que javaçais que ce que javais décrt étt e ot d'ue mut tude dhommes à ravers e mode

Je découvrais du même coup e somme, que tous es Coonisés se ressembaiet; e devais costaterpar a se que tous es Opprimés se ressembaiee queque mesure Je nen étais pas ecore à etpar prudence autant que parce que javais d'autresous e tête, je préférais srseoir à cette concuson

que je tens aujourd'hu pour indéabe Mas tantde ges dvers se reconaissaint dans ce portraitque je ne pouvais pus préendre qui fut seuemet

e mie ou ceu du seu Coonsé tuisien ou mêmenordafricain U peu parout me rapportait-on,

es polces cooiaes saisssaiet e vre das es

ceues des mliants cooisés Je e eur apporaisrin dautre jen suis persuadé qus e sussentdéjà qu'is 'eusse déà vécu Mas reconaissant

eurs propres éotons eurs révot et eurs reve



dication, elle leur appaaent, je uppoe, pllégtime. Et urtout quelle que fût l délité decette deciption de otre expériece comue, elle

le a moin frappé peut-être que la cohérece queje leur e propoa. Lorque la guerre d'Algére futur le poit déclate pu éclat je me préd à moimême pu oa lanoncer le dyamime probablede événemet La relation coloale que java sayé de précer, echaîait le Coloateu et leColoé dan une epèce de dépedace implacable, façonit leu trait repectif et dctat leur codute De ême quil y avat une édente loiqueentre le compotemet réciproque de deux patenre de la coloniation u autre mécame qudécoulait du précédent allait procéder inexorablemet peaije à la décompoition de cette dépedance e éénemet algéren conrmèrent largement ce chéma que j'a véré ouent par laute, dan léclatemet dautre ituation coloale

En tout ca la multtude de fit que java écu depui leface, ouent e apparence cohéret ou contradctoire, oraniaent ani dan d

contellatio dyamque. Comment le Colonate pouat, a la foi, oiger e ouvrier et mtraller péodquement une foule coloniée ? Comment leColoé pouvtil à la foi e reer i cuellemetet e reedquer due manère i excive? Comment pouvtl à la foi détete le Colonateur et

l'admer paionémet (cette admato que jeenta malgé tout e moi)? Cétat de cela qejaai uout beoi momme: mettre de lordeda m etet et me peée y accorde peut



être ma condute. Par tempérament et par éucaon,javs besoin l est vai de le fre avec igueu et d'en poursuivre les conséquences aui loin que pos

sible. Si je métais arrêté en chen si je n'avs pastenu compte de tous les aits si e navs pas essayéde rendre coérents entre eux tous ces matéiauxuquà les reconstruire en ortrait et jusuà ce ueles ortrats se répondent les aux autres e n'auras guère réussi à e convaine et je seris restéinsatisait sutout de oi-même. Mas je commençaisà entrevor en ême teps de ue appoint pouvait être pour des hommes en lutte la simple descpon ais igoureuse ordonn de leus isresde eur hulation et de leur condtion objectiedopprimé. Et cobien exploive pouvait être la révélation à la conscience clre du Colonisé comme du

Colonsateur une situation losive par natrCoe si e évoileent de lespce de ftté eleus itnéraires respectfs rendait la utte de pus enplus nessare et l'action de retardement de autreplus désespér. Bre le livre mavt échappé desmans

Doisje avouer que je men eara un peu? Aprèsl Colonsé explicites les Agéiens les Maransou l Noirs d'Ariue il commena à être reconnurevendqué et utiisé par dautres hoes domnésdune autre anière come cetans Américains duSud les Japois ou les Nors amércins. Le der

ners en date furent es Canadiens franais qui mont at lonneur de croire y retrouver de nobreuxschéas de leur propre aliénation Je ne pouvais quele vor vvre avec étoneent comme un père voit

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avec une quéude mêlée de eré, on acquérr une renommée où le candale e mêe aux applausment. Ce qu ne ut pa tout bééce, e eet cr

tat de tapage a empêcé de vor au contrare pluer paage q me tenaient beacoup à cœur le éveloppement u ce que j'a appé copx d N; la decrpton du a cooacomme une codton octv q 'poe auex partenare de la colonaon; ou cet eort

d'une détion d racme en relaon avec la domaon d'un groupe par u atre; o encore l'aayee échec e a gache eopene et parcèrement de part communte pou avor méetmé 'apect natonal de lbératon colonae et urtout par-deà ne eque que j'a voule au épuéeque poble l'mportance la rcee remplaçablee l'expérence éce

Car e eux contnue à pener malgré tout, quece qu fat le prx de cete entrepre à me yetot a mon c'et a modete, a parcuarité tiale. De oe que en dan ce texe net ventéo ppoé ou même exrapolé aardeuement 'agt toujou dune eérence e en forme ettyée ma toujo oujacente errère caque prae Et ja conent naement à cette auregééae quee a par prede, c't prément parce que je ai que je pourra à tote ige à caquemot fare correonde d fat muple et parfate

ment concre.A 'on m'a reproé de ne pa aor enère

ment bât m Porrat ur e tructre économqueLa noton de pv je 'a pouat s rété



est au cœur de la relaton colonie. Prvlège éonomque, sans nul doute; et je ssis l'occason pou leréaer foement: l'aspect économique de la

colonsation est pour mo fondamental Le lvre nes'ouvt-l pas par une dénoncaton d'une prétenduemission moale ou cultuelle de la colonsaton et pa monte que la noton de prot y est essentelle (I) ?N'ae pas souvent souligné que de nombreusescarencs du Colonisé sont les réstats presque dectsdes

avanagesquy trouve le Colonsateu? Ne voyons

nous pas auoudhu encore certaines décolonsatonsseectuer si pénblement parce que l'exColonisateurn'a pas éelement renoncé à ses prvlèges et qulessaye souosement de les rattape? Mas pvèg coona nes pas nqn éconoq Quandon regade vire le Colonisateur et le Colonsé on

découe vite que l'humliaton quotidenne du Colonisé et son écrasement oetf ne sont pas seulementéconomques e tiomphe permanent du Colonisateurnest pas seulement économque. pett Colonsateur le Colonsateur pauvre se croait tout demême et en un sens létait éelement supérieur au

Colonsé obetvement et non seulement dans sonmagnation Et ceci fasat également parte du Privlège colonal. La découverte marxste de limpo tance de l'économe ans toute relation oppressven'est pas en cause. Mais cette relaton content dautres

(1) " coonisaton, c'est d'abord une explotaton poltco-oomque Page 73.) Mas j'a ajouté qu'ele est une elationde pup puPI, et on de cla ca. C't cela qu constue on ses 'sect ptifqu de 'oppesson coonae (note de1972)

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traits, que ai cru découvrir dans la relation coloiale.

Mis, dira-ton encore : en rnr anays tous

ces phénomènes ne reviennentls pas à un aspectéconomique plus ou moins cahé; ou enore, l'spectéconoique nestil pa le facteur premier oteurde la coloisation? Peutêtre ce nest même passûr Au fond, nos ne savons pas tout à fait ce questlhomme en dénitive ce qui est lessenti pourlui, si cest largent ou le sexe ou lorgueil, si la psychanlyse a raison contre le marxisme, ou si cea dépenddes individus et des soétés Et de toute mièe,avant den arrver à cette analyse deère i voulumontrer toute la complexité du réel vécu par le Coloisé et par le Colonisateur La psychanalyse, comele mase e doivent pas sous prétexe davoirdécouvert le ressor, ou lun des ressors fondmen taux de la condute humaine souer tout le vécuhumain, tous les setiments, toutes les sourances

tou les détours de la conduite pour ny voir que larecherche du prot ou le coplexe dŒdpe

Je prendrai encore un exemple q va probable

ent me desserir (Mais cest insi que e coçoismon rôle décrivai mme contre on propre personnage) Ce Portrait du Colonisé qui est donc beaucoup le mien est précédé dun Portrit du Coloisa teur Commet me suis-je alors perms, avec un telsouci de lexpérience vécue, de tracer égaement e

portrit de ladversaire Voici un aveu que e aipas encore fait en vérité, e conaissais presqueausi bien, et de lintéreur, le Colosateur Je mexplique ai dit que étais de nationaité tunisienne

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come tos es aurs Tunsiens, jétais donc tté entoyen de seconde zone privé de dots poitqu,iterdt daccès à a puprt des adinsations

bngue de cutur ongteps ncerane, etc. - refue on se reporte au Portrait du Coosé Mais je'éis ps usuan Ce qu dans n pays où tantde goups huis vosnaient, ais chacun aoétroteet de sa physooie propre avait unesgncaton consdéae S éais ndénaeent

u indgène coe on dst os aussi pè quepossie du Musuan pa nuppoae isede nos pauvrs par a angue ateee (a proprere a as apprs e français) par a sniéet es œurs e goû pour a êe usque et esêe pafs pa une csne pque identique

tenté passonnéent de idente au FançaisDans un gand éa qu pora vers Occdent,qu e passat e parangon de oue csatone de toue cutue vérts a daod toélègreent e dos à Oet chos rrévocaenta angue française e sus haé à taenne et

adopté avec déces jusquaux tcs des Européen(n quoi daeurs esayais de réaser une desaitios de tout Coonsé avnt qui ne pse à arévote Meu ecore ou pre coe on veut,das cee pyra d yrannax que jai essayéde décrre et qu constue e squeete de toute société

coone, nous nous soes trouvés uste à un degépus éevé que nos conctoyens usans Nos prègs étaent dérsoes as is susaent à noudnner quque vague orgu et à nous fare espéreque nous nétons pu assiae à a ase d

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Colonsés musulmans qui forme la base deère dela pyramide. Ce qu, soit dit en passant, na guèrefacté non plus mes relations avec les miens losque

je me suis avisé de soutenir les Colonisés Bref, silm'a paru tout de même nécessaire de dénoncer lacolonisation bien quelle nait pas été aussi pesante

pour les miens, à cause de cela cependant, ai connuces mouvements contradctoires qui ont agté leusâmes Mon propre cœur ne battait-il pas à la vue du

petit drapeau bleublancrouge es bateaux de laCompagnie Générale Transatlantque qu reliait à Marselle le port de Tuns?

Tout cela pour dire que ce portrait du Colonisateur était en partie aussi le mien; un portrait proeté,metons, au sens des gomètres Celui du Colosateur

bienveillant en particuer e me suis inspiré, pour letracer dun groupe de professeurs de philosophie eTuns, mes colègues et amis, dont la générosité étators de doute mais leur impssance égalementélas, leur impossibité de se faie entendre de quique ce soit en colonie. Or cétait parmi eux que e

me sentais le mieux. Aors que e mévertuas à démontrer les myes proposs par la Colonsaton pouvaise approuver complaisamment les contremytessurgs au sein du Coonsé Je ne pouvais ue sourreavec ex devant son armation mal assurée, il estvra, que la musique andalose état la plus bele du

monde; ou au contrare, que lEuropéen était foncièrement dur et échant: à preuve la maère dont

rudoyat ses efants. Mais le rtat état lasuspicion du Colonisé, malgré leur immense bonnevolonté à son égar, et alors qils étaient honns

B



déjà par la communauté françase. Or tout cela, je ne le connassas que trop; leurs dcut leur ambgté néceare et l'iolement qu en découat et le

plus grave : leur necacté devant l'acton étaent largement mon lot (e me s n jour dsper avecareur por avor jugé nule et dangereux de prpager le but, q avat gané la Mea, que le Représentant de la France état attent de foe feuse)

Irais-je plus lon? Au fond même le PedNorle plus smple de entments et e pesé, je le comprenas s je ne l'approuvs pa Un homme est ce que fat de lu sa conton objectve je l'a asrépété. S j'avas bénécé davantage de la Colonsaion, me dsasje auras-je réelleent réu à la

conamner auss vgoureement? Je veux espérerque ou mas 'en avor souert à pene mons que les autres, m'a déjà renu plus compréhensf Bref,le Pe-or le plus têtu le plu aveugle a été esomme mon frère à la nassance La ve nous a tratdéremment l état reconnu s légtme de la

Mtroole, érter du prvège, qu' alat éfere à n'mpore quel prx, même le plu candaeux'étas ne èce de méts de la colonsato, qucomprenat tout le monde parce qu n'état totalent de personne

n mot encore pour clore cette nouvee pretaon éjà trop logue. Ce vre a été accue avecautant dnquétude et de colère que d'enthouasme.Du côté on a v ue solet provoo

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lautre, u drapeau. Tout le monde état d'accordpour le caractéiser coe ue are u outi decobat cotre la colosato; ce qu'il est devenu

est vra Mais e e me paraît plus riicue que dese targuer dun courage epré e eplots quelon a jamais accompls: j'ai dit ma reatve navetée rédigeant ce txte; je voais siplement d'aordcomprendre la relao coloale où jétais si étroiteet egagé Non que je ae pas toujours eu cette

phiosophie qu sous-entend ma recherche et coloree quelque sore a vie je ss icodoelleetcotre toues les oppressios; je vos das loppressole éau majeur de la codtion humae qu détoeet cie les meieures forces de lhomme; opprméet oppresseu dailleurs car on le vea égaeent

s la coloisato détruit le Coloisé elle potle Coloisateur Mas tel était pas exactemeton propos das ce lvre Lecacté de ce texte luist veue gééquement en quelque sote, de laseue vertu de la vérté C'est qul susait proalement de dére avec présion le fait colon,

maière dont assat nrement le Colosateula lente et eorable destrucion du Colosé pourmettre en évidece liquté absolue de la coloisato et du coup e dévoiler listablté fondaetale et e prédire la

seu éite que je me reconaisse doc est

d'avor tenté pardelà o propre maase de rendrecompte du asect insupportable de la rété huane et doc acceptable et desté à provoque sans esse des bouleversemets coûteu pour tout lemonde Au lieu de ire encore ce lve comme u



obet de scandale, je souhaite qu'on examine calmement, au contraire pouquoi ces conclusions qui sesont imposées à moi continuent à être spontanément

etouvées pa tant dhommes dans des siuatonssilaies. Nest-ce pas simplement parce que cdeux Potats que a essayé de tacer sont simplement dèles à leurs modèles qui nont pas besoinde se econnaître dans le mioir que e leur tendspour découvi tou seuls la conduite la plus ecace

dans leu ve de misèe? On sait la conusion tenace(qi est bien lun des signes de notre persistante bar barie, de notre mentalité désespérément magique)entre laste et son suet Au lieu de sirite despropos des écvains et de les accuser de vouloicréer le désorde quils ne font que décrie et annon

ce, on ferait miex de les écouter plus attentvementet de pende plus au séex leus aveissementsprémonitoires. Ca enn ne suise pas en droit depense maintenant après tant de geres colonialesdsastreuses et vaines alors que la Fance se faitauodi le champion de la décolonisation dans lemonde que ce livre auait pu tre utile au Colonsateur auss bien quau Colosé

Pis Févi Albet ME

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P�ACE DE JEANPAU SARTRE

Sds sl a omPén po pa d lslavag s ql onnaî l Ng· ls gns d Nod

pans absas n onnassn q omm, q s n né C ba asonnmn s no: àoson dans la pss d a NovU-Oléans psomm s oos Nods d qn n

Algé { anças» s onax d làbas nos épn q oon sû s qaé po pa d a oonnos as méopoans n/s navons pas son xPén no vons la blan dAq pass x o nos n vons q d

Ax psonns q hanag nmd om

mand d l l « oa d Colonsé péédé d«oa d Coonsa C os s xpén on xPn a n Tnsn a aoné dans La Sa d s » sa nss am Qs as? Coonsa o Coonsé? Il da n lnn la vos d p ln a a ond

a n a mm appan à n d s gopsndgns mas non msmans pls mons avanagés pa appo ax masss oonsés sés pa gopmn oonsa» q poan n « do

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rage pas o à a» ers eors por snégrer asocéé eropéenne ns par ne sodaré de a asosproéara séparés de par de agres prv ges ers ebres vven dans n aase perpéeM e a éPrové cee dobe sodaré ce doberes e oveen q oppose es coons ax coon cos q se resen ax coons q saccepen a s ben cops parce q a sen dabord coe sa propre conradcon exPqe oben dans son vre qe ces déchrres de âe presnorsaos des cons socax ne dspose ps à acon Mas c en soe s prend conscencede so s conna ses copcés ses enaons e sonex pe écarer es ares en paran de so-e orce néggeab dans a conronaon sspec nerepre persone; as psq es o oeà a os era e eer des éons

Mas e vre de Me ne racone pas J s esnorr de sowenrs es a os ass ces ase en ore dne exPérence ere srponracse des co a naon re qe es cosconsrron où sopçonne q nara pas de

pace essae de vvre sa parcaré en a dépassan vers nvers Non ps vrs oe q nexs

ps encore as vers ne Rason rgorese q spose à os Ce ovrage sobre e car se range

par es géoéres passonnées son obecvé ce ces de a sorance e de a coe dépass

Ces por ca sans doe qon pe repochre apparence ddéase en a o es d Mason e chcanera n pe sr ordre adopé I e exva pere nrer cooase sa vce



pareillement étranglés par l'appareil colonial, cette lourde machine qui sest construite à la n du SecodEmPire sous la Troisième RéPublque et qui aprèsavoir donn toute satisfacion aux colonisateurs, se retourne ecore cotre eux et risque de les broyer. En fait, le racisme est inscrit dans le système: la coloie vend bon marché des denrées limetaires des produitsbruts elle achte très cher à la métropole des produitsmanufacturés Cet étrange commerce nest protable aux deux parties que si lindigène travaille pO�r rien, ou

presque Ce sous-polétariat agricole ne peut pas compter sur lalliace des Européens les mois favors tous vivent su lui, y compris ces petits colons »que les grands propriétaires exploitent mais quicomparés aux Algiens sont encore des privilégi le renu moyen d Français d'Algérie est dix ois suPéreur à celi du usulman La tension nat de là our ue les salaires et le rix de la vie sient au lus bas)il faut une concurrence très forte entre les travaileursindigènes donc q/e /X de la ntalité saccroissemais come les ressources du pays sont limitées par lusurpaon coloniale, pour les mêmes salaires le niveaude vie mzsulman baisse sans cesse la poplation viten état de sousalientation perpuele a conue sest faite par la violence; la surexPloitation et loppression exiget le maitien de la violence donc la présence de lArmée ny aurat pas là de contradicion si la

terreur régnait partout sur la terre ais le colon jouit làbas dans la Métropo des droits docratiquesque le système colonial refuse aux colonisés cest le système en eet qui favoise laccroissement de la

puation pOr abaisser le coût de la maindœuvre



et c'est lzi encore qi interdit l'assimilation des indigènes: sils avaient le droit de vote leur supérorité nmérique ferait tout élater à linstant. Le colonialisme ref,seles droits de lhomme à des hommes quil a somis par la violence qil maintient de force dans l misèe lignorance donc come dirait Marx en état de SOShumanité» Dans les faits ex-mêmes dans les instittions dans la nature des échanges et de la production racisme est inscrit " les statuts politiqe social serenforcent mutuellement puisque l'indigène t un soshomme la Déclaration des Droits de l'Homme ne leC0Cerne pas; inverseent psqil na pas de droitsil est abandoné sans rotection aux forces inhmainesde la nature aX lois d'airain de léconomie Leracisme est déjà là porté par la praxis colonialisteengenré à cque minte par lapparel conialsoutenu par ces relations de production qui dénissentdeux sortes dindivids pour lun le privilège et l' hunité ne font qzun il se fait hmme par le lbreexercice de ses droits por lautre labsence de drosanctionne sa misère sa fai chronque son ignorancebref sa sous-humanité ai toujours pensé que les idéesse dessinen dans les coses et quelles sont déjà dansl'mme quand il les reille et les exprie pour sex pUqer sa situatio Le (C conservatisme» du colon son

c racisme » les rapports abigs avec la métropole toutest donné dabord avant quil les ressscte dans comPlexe de Néron

Memmi me rPondrait SaS dote quil ne dit pasautre cose je sais (1) d reste cest lui peut-re

( N'éc-l as: • a suao coloae fbque des coalses cme lle abque es coos? (age 85). Toue la



q rson : n xpos ss és ns orr éouvr s-à-r à prr s nnons huns s rons véus grn hné son

xpérn: sour or ns ss rpporsv s urs ns ss rppors v uê rnonré sruur ov n pprofonssn onron q éhr nous s vrts s rus nor ous pnérés s su vé.

Ms ssons s hns Louvrg éi ququsvérés fors Dor u n ons n uvsoons: s oonss Pr ux uusunsrfusn ur réié ov: nrnés pr pproon s fon ous s ors n f qus onnn n rv hn rs s onru à n

nr opprsson s n hngron rn n srvron àrson rouvron ur onfor or ns svoà ou.

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hs qu s on à o-souon ). L onsrvs ngnr séon s éors Conu- fonr ss prvgs surpursonsns ur éoré? Un su on: ssr oonsé por s grnr fusr é houx ngns s énr o ss prvons

C n sr ps pusu usn sss prv o pr oons grvé éoon ns s hoss s s ouvn s

diférnc nt nous vent pt-êt d c q'l vot ne tatonà où je o n ysme.



choses qui désigne à la fois le colon et le colonisé. Ains l'oppression se jste par ele-même: les oppresseurs produisent et mantennent de force les maux qui rendet

à leurs yeux l'opprimé de Plus en plus semblable à ce qu'l faudrait qu'l fût pour mérter son sort Le colon ne peut s'absoudre quen pO/rsuvant systémtql dhumansato du coonisé cestà-dire en s'entiant chaque our un peu Plus à lappareil coonal La terrer et lexpoitaton déshumanisent

lexploiteur s'autorse de cete déshumanisation pour expoter davantage La machine tourne rond; impos sble de dstnguer ldée de la praxs et celec la nécessté obective Ces moments du coloiaise tantôt se codonnent récProuement et ta1tt se con fondent Loppression cest dabord la hane de loppres

seur contre lopprmé Ue seue limte à cete enre prise d'extermation le coloniaisme lumme Cest ici que le colon renconte sa propre contradiction avec le coloisé dsparaîtrait la colonisation colonsa teur compris ls de sosprolétarat plus de surex plotaton on retoberat dans les formes ordnaires de

lexPlotaton captalste les salaires et les prx saligne raent sur ceux de la métrole ce serat la rne Le système veut à la fs l mort et la multPlicaton de ses vctmes toute transformaton lui sera fatale qu'on assmle ou qZIon massacre les indigènes le coût de la mandœvre ne cessera de moter La lourde machine

mantent entre la ve et la mort ours Plus près l mrt que de la ve ceux qu sont cotraits de la movoir une idéologie pétriée saPPique à cosidé rer des hoes come des bêtes qu parlent Vaine"ent pour ler donner des ordres fût-ce les plus durs



les plus insutans l at commencer par les reconnaUre: e come on ne peu les surveer sans cesse fau ben se résodre à ler are connce nl pe

raer un hoe

coe un chen

s'l ne le end'abord por un hoe. Lpossble déshmansaonde loppré se reourne deen lalénaon de lop presseur ces lu ces lu-mêe qu resssce par sn ondre gese l'huané ql ve drre ,comme l la ne chez les ares, l la rerouve parocoe une orce enneme Por y échapper l a qulse nralse ql se donne la conssance opaqe lmperéablé d roc bre qu'l se déshmanse

à son orne mpoyable récprocé rve le colonsaeur a·

olonsé son prod e son desn. M em la oreenarqée; nos décovrons avec lu que le sysème colonal es ne orme en ouveen née vers le mleu dsècle derner e q prod1ra delleême sa propre desrucon voc longemps déjà q elle coûe auxmétropoles plus qele ne leur rapporte la France esécrasée sous le pods de l'Algére e nous savons à présen qe nos abandonnerons la gerre sans vcore n déae quand nous serons rop pauvres pour la payer Mas avan o cest la rgdé écanqe de apparel qu es en tran de le déraqer les ancennes strures socales sont plvérsées les ndgènes aomsés» as la socété colonale ne peu les négrer sans se dérure l audra donc qu'ls rerovenler né conre ee. Ces exclus revendqueron ler excluson sos le no de personnalé naonale cese colonalse q crée le parose des olonsésanens par sysèe oppress a1 nvea de la

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bête on ne leur donne aucu droit pas mêe celi devivre e ler condii01z ePire chaque jor: qua n peuPle na d'aure ressource qe de choisir son genre de

ort quand il na reçu de ses oppresseurs quun se�lcadea le désespoir quest-ce qui lui reste à perdre?Ces so malher qui deviendra son courage . c éterel refus que la colonisaio lui oppose il en fera le refusabsol de la colonisaion Le secre du prolétarat a diMarx n jour c'est qil porte en lui la desrcton de

la sociéé borgeoise. Il fat savoir gré à M emi de nousavoir rappelé qe le colonisé a lui assi son secret etque nous asstons à lroce gonie dH coloiasme.

ean-Pa Se.



<"J�':�



1 LE COOIL XSTTL

U N D VOG OO

On se pt encore ququefois à repréenter e colonisaeu come un homme de grande ae, bronzé p e soe cssé de de-boe ppuyé

su une pee car ne dédigne pas de mettre ain à 'ouvrage xnt son regard au oin sur orzon de ses tees; ene deux cions contre naturei se prodgue aux ommes soigne e made etrpand cuture un nobe venuer enn unpionnie.

Je ne ss si cette image d'�pin corepoditjmis à queque été ou si ee se mite aux grvues des bies de bnque cooaux Les moüsconomques de enepe coonae sont aujourdu mis en uère pr tos es oens de a consaon pesonne ne cot pus à mission cutree

e moae même oiginee du cooiseur. De nosjous en ou cas e dp vers a coone n'est pae choix dune ute incerane recercée préséen pour ses dangers ce n'est pas enon de 'venure mas cee de cé.

33 G



sut dllus dtog l'Euopé ds colos qlls sos lot possé à spt pssutout qulls sos lot t psst ds so

l ? Il v ql pl uss dvt d pttosqu t d dépyst Ms pouqo ls tlps hchés Ab o splt Eopctl o lo pl ps s pop lgu o touv ps u gop pott d ss coptots u dstto q l st u é qu

l potg ? L'vt t copoté pls dpévu s dépystlà pls ct t dl qulté ut été d pro dot ldyst colol s dépyst l y dot êtdbod du bo ppot Spotét qls tchcs d lgg ot voygu ous p

pos l llu déto q sot d l coloo y gg pls o y déps os O ot lcolo pc qu ls sttos y sot ssés lsttts élvés ls c plus pds t lss plus fuctuuss Au dplôé o ot u post focto éhlo supplé

t u coçt ds dégvts substtls à ldustl d l t p t d ldœuv à ds p solts

Ms sot spposos qul st c ïf qu débqu p hs co l vdt à Toulous ouà Col

L fdtl logtps pou déouv ls vtgs d s ouvll stto ? Po êt pçu pscoup l ss écooq du voyg colol spos ps os t pdt LEopé dscolos put ss b sû ctt coté 0



vele goûte le pttoesque de es mœus. Mas seaitl ebuté pa son cmat ma lase au meu de ces foues étangement vêtues, egettet- son pays

nat le pobème est désormas cu-c : fautlaccepte ces ennus et ce mlase en échnge desavantages de a cooe?

Bentôt ne s'en cache ps; est couant de en tende ve à haute vox qulques années encoe et l achètea une mason dans métopoe ... une sote

de pugatoe en soe un ugatoe payant Dsomas même assasé écœé dexotsme maadequelquefos saccoche le pège jouea usquà laetate ou même jusquà la mot. Comment egage

la métopoe losqu y auat éde son tan de ve de moté Retoue à la lenteu vsqueuse de

avancement métopotan ..Losque ces denèes années hstoe sétant

mse à cou la ve devnt dce souvent péleuse pou les colonsateus cest c calcul s smple massans éplque qu es a eteus Mme quonappee en coone des oseau de passage nont pas

manesté une hâte excessve à pat Quelquesunsensageant de ente se snt ms à cande de açon nattendue un nouveau dépaysement celde se etouve dans eu pays doge On peut lescoe en pate ls ont qutté eu pays deps sz

longtemps pou ny avo plu damtés vvants

eus enants sont nés en cooe s y ont enteé les mots. Mas s exagent eu déchrementss ont ogansé leus habtdes quotdennes dasa cté colone s y ont mpoté et mposé les mœusde l métopoe où s passnt égèement eu



vacances où ils pust leus ispiations admini�tativs, politiqus t cultuelles su laquelle leusyx stnt costammt xés.

Le dépaysemet en vété est à bas écoomiqu : cel du ouveau h squat d devpauv

Ils tiendot doc l lus logtps possible carplus le temps passe, plu dut ls avatags quéitent bien quequs inquétudes et qu'o peda

toujous top tôt Mais si u jou lécoomqu estatteit si les u situations) comm o dit couet dsdges éels le colosateu s set alos ea tsoge séiesemet cette fois à egagne la métopol

Su le lan collectif laai st ecoe plus claLes entepses coloiales not amas eu daute

ss avoué Los ds égociations fanco-tunisienesqulus naïfs se sot étoés de la lative bonoloté du gouemet façis aticulièmt

dns le doaie cult pis de lacquiscemntsomme toute apid des chefs d la coloie Cest queles têtes pnsats de la bougoisi t de la coloe

avaet comis que lessntiel de la colonisatioétait ni le pestige du dapau, i lxpansion cll i mme la ectio admistatie et l sautdu cops de foctioais Is admient quo ûconcéd su tout si le fod cest-à-die ls avantagesécoomiques était sauvé Et si M MndèsFance put

ctu so fameux voyage éclai c fut avc leubénédictio t sous la potction de lu ds lus Cfut xacteent so pogamme et le contenu pmiedes cotios



Ayant découvert e prot par hasar ou parce qu'ilavat cherché, e coonsateur na pas encore priscciece cepeat u rôe historique qu va être

le sien Il u manque un pas an a connassance dsa situation nouvelle : u faut copredr également orie et a signcation de ce prot. A vraire cela e tarde guère Comment pourrat-i ongtemps ne pas voir a misère du colonisé et a relaonde cette isère à so asace? saperçoit que "e

pot ale e est tat que parce qu'l est arraché à 'autres En bref fait deux acqsions en une ldécouvre 'estece du coonisé et du mêm coup sopopre vlèg

avat bien sûr que a coonie tait pa peupéeuniquement de coons ou de colonsateurs avait

mêe queque iée es coonisés grâce aux livres eecture de son enface; i avit suii au ciéma queque ocuentaire sur certnes de leurs mœurscoisies e préférece pour eur étraeté Mas ceshoes appartenaient présémet a oaines emagaton des ivres ou u spectace s ne le

conceaet pas, ou à ene, nrecteent par linterédiare 'images colectves à toute sa nation, éppes mtaires vagues cosiérations stratégques sen était un peu iquiété orsqu avat écié egagner luimême la cooe ais pas dérementque du cmat peutêtre éfavorable, ou d 'eu que

l'o dsat être trop cacare Voià que ces homes,soudan cant être u simple élément 'un écorgéographque ou historque, snstaent ans sa e

ne peut même pas décier de es évter doitvre e rtion constante ave e car c'est cette

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relation ême qui l peret cette ve, qu'i a décidé de rechercher en colone; cest cette reation qi est fuctueue q crée le prvlège. se trouve su le

lateau dune balnce dont lautre plteu porte lecolosé Si son nveau de vie est eé cest parce quecelui du colonisé est bas; sil eut bénécier dunein-dœuvre dune domesticité nobreuse et eugente cest prce que le colonisé est exploitable àeri et non protégé par l lois de l colonie sil

obtient si facilement des postes adinistratfs cest quls lui ont réservés et que le colonisé en est exclulus il respie à lse pls le colosé étoue

Tout cela il ne peut as ne s le découvrir Cenest pas li que risqueraient de convaincre les discours ociels car ces discours cest li qui les rédige

ou on cousin ou son m les lois qui xent ses droiexorbitns et les devoirs des colonisés cest lui quiles conçoit les consignes à pene discrètes de scriination les dosges dans les concours et embauheil est nécessirement dans le secret de leu applicationuisquil en est chargé. e oudraiti aeugle et sourd

au fonctionnement de toute l achine i surait qul recueille les rltats: or est le bénéciaire detou entrerise

'SAE

t iossible enn quil ne cont int gtt constante de sa situation Ct de lus,en quelque sore une légitimité double 1tranger, enu dans un ays ar les hasards de lstoire l



réssi 0n seulemt à se faire ue place mas àprndre clle e l'habian, à soctroyer des privlègeséonant au émet s ayats roit. Et cea

non en veu es lois ocaes qui légtimet unecrain anre l'iégalité par a radiion mais enboulevrsat les règles ame e y sstuat lessinns apparaî ainsi oulemen ijste : cest unégié e un pivégié non légiime cest-àiren usurur Et en non seuemet a yeux

d COIOùsé mais a sins propres S ojecte queqfois qe es pivégés esen aussi pami lescoonsés es féodaux es bougeois ot opuleceégae ou dépasse la siene e fait sas covctioNêre pas se copable p rassurer mais o asore l reconaîrai faclment que es privèges

ds privlégés auhoes sont mois scaaexqe es sins sait assi qe les coonisés les pusfavorisé ne seront jamais que e colosé c'est-àre que ceais roit eur seront éeeemet refusés qe cetains avantags son sricemnt résrés En bref à ses yux comme ax yex e sa

cme se sait uupaer fat quil s'accomode e cs regars et e cte siuaio

E E COOSAE

Ava de voir commet ces trois ovete pro privlège surpaion ce trois progrès ela conscince coonsaer vot façoner sa guepar qes mécanisms el vot rasformer le caddat cooa n conisaeu o n coloalse il

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ut répodre à ue objecto courte : cooedto souet e copred ps que des coosPeuto prer de prèges u suet de cheots

de oyes octor ou êe de petts cutteurs qu ccuet pour re uss be que eurhooogues étropots

Pour coer due terooge coode dstguos e coo e coosteur et e cooate cooa sert Europée t e cooe ms

ss prèges dot es codtos de e e seretps supéreures à cees du coosé de ctégore écooque et socale équlete Pr tepéraet oucocto éthque e coo sert 'Europée bet qu urt ps sàs du coosé tttude du coosteur Eh be! dsose tout de sute

gré 'pprete outrce de 'rmto coona ans dén nexste as car tos es Eroéensdes coones sont des rvégés

Certes tous es Europées des c0oes e sot pasdes potetts e ousset ps de mers dhectreet e drget ps des dstrtos Becoup sot

euxmes ctes des îtres de coostoDs e sot écooqueet expot potqueetutsés e ue de défedre des térêts qu e cocdet ps souet ec es eurs Ms es retosses e sot presque s uoques Cotrreet à tout ce que 'o préère e crore ux œux

peux coe ux ssurces téressées · e pettcoosteur est de t gééreet sodre descoos et défeseur ché des prèges coouxPourquo?

Sodrté du sebbe ec e sebbe? Réc



tion de défene, expreion aneue d'une minortvivant au mlieu dune majorit hotile ? En pae. Ma au beau moment de a colonation protég

par la police et lare, une aviation touour prête àitervenir e Europen de coonie navaient papeur, pa aez en tout ca pour lique ue teeunanimité Mytication ? Davantage cert n exact que le ptt olonateur aurat lu-même uncombat à mener ue libraton à eectuer ;

ntait i gravement dup par e ie et aveugl parlitoire ai e ne croi pa quune mytcaonpuie repoer ur une compète iuion puie gouverner totalement le comporement human lepetit cooniateur défend e ytème coonial aect dâpret cet quil en et peu ou prou bén

care La mytcaton ride en ceci que, pour dendre e intérêt trè imt en dend dautreinniment pu important, et dont il et par aileura victime ai dupe et victime y trouve aui oncompte

Cet que le prilège t aare relative : plu ou

oin mai tout colonateur t privigi ilet coaratveen et au détriment du colo Sile privilège de puiant de la cooniation ontlatan, l men priviège du pet coonateurême le plu petit ont trè nombre Chaque gtede a ve quotidienne le met en relation avec le col

ié et à chaque gte bcie de aance reconnue Se trouveti en dicut ave l loi ? Lapoce et mêe la utice lu eront plu mentAt beon de ervice de ladminitration Elel ea moin tacse u abrea e fort



rervera un gche où e pouan éan monnomrex aene era mon ongue Cherche empo Lu fau paer un concour e pace

de poe u eron davance réervé ; e épreuvee paeron dan a angue occaonnan de dcé émnaore au cooné E donc aveuge ou aveugé qu ne pue ama vor quàcondon oecve égae cae économque méreégaux e ouour avanagé Commen ne our

nera pa a êe de emp en emp pour apercevor ou e cooné quequefo ancencondcpe ou confrre qu a argemen dancé

Enn ne demandera ren naura eonde en u de parare pour que aache à a

peronne e préugé favorae de ou ceux qcompen dan a cooe e même de cex q necompen pa car énéce du préugé favoraedu repec du cooné umême qu u accorde puquaux meeur de en q par exempe a davanage conance en a paroe quen cee de en Ce

qu poède de nance une quaé ndépendanede e mére peronne de a cae oecve : e memre du groupe de coonaeu don evaeur règen e don parcpe Le pay eyhé par e fêe radonee même regeue e non ur cee de haan e congé he

domadae e ceu de on pay dorgne ce e drapeau de a naon q oe ur e monumen cea ange maeee qu perme e commucaonocae même on coume on accen e manèrenen par mpoer à maon du cooné Le

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colonsateur paripe d'un monde supéreur, dont ilne peut que reuelr automatiquement les prlèges.

AUTS STS LA COLONISATION

Et 'est encore eur situation oncrète, éonomiquepsyhologque dans le omplexe olonial, par rappoaux olonisés dune par, aux olosateurs d'autre

part qu rendra compte de la physonomie des autresroupes humains ; eux qui ne sont olonisateui coonisés es nationaux des autres pussanes(Itaiens Maas de Tuisie), les canddats à assmlation la majoité des Juifs) les assiml de fraîche date Corses en Tunsie Espagnos en Algérie)

On peut y ajouter les agens de autorité rerutésparmi les colonisés euxmêmesLa pauvreté des Italiens ou des Maltais est tele

qu peut sembler risible de parler à eur sujet deprivlèges Pourtant sils sont souvent misérabes petites metes quon eur acorde sans y penser

contrbuent à es diérencier à es séparer séreusement des colosés Plus ou moins avantagés par rappot aux masses colonisés, s ont tedane à étblrave ells des reations du stye cooisateurcoloniséEn même temps ne oïncidant pas ave e groupemencoonsateur nen ayant pas e même rôle dans le

omplexe olonial, ils sen dstinguent chacun à eumaièreToutes ces nuanes sont aisément lisibles das

anayse de eurs reatios avec le fait oonia Sies taiens d Tunsie ont toujours envé aux Fran

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ças leurs prèges jurdques et administratfs, ssont tut de même en meileure psture que les cnsés. Is snt prtégés par des is intatnaes et

un cnsuat fr résent ss le cntant regard d'unemétrpl attentive Suvent in dêtre reés pare clnsater ce snt eux q hésitent entre 'asimlatin et la déité à eur patrie Enn une mêergie euréenne une religin cmune une maité de traits de mœurs identiques les rapprchent

sentimentaement du clnsateur Il réulte de tutcea des avantages ceran que ne psède ce pase clnsé : une ebauche lus aisée une insécuitémins grande cntre la ttae msère et a maadiene scrsatin mins · précae ; ueues ardenn de a part du clnsateur une dgnté à eu

près respecée On cmprendra ue pur dhértus sient dans lasu s arnt s-às ducnsé plusieurs cndutes cmunes aec le cnsateur

Cntreépreue ne énécint de la csatnque par emprunt par eur cusnage aec e cln

sateur es Itaien snt ien m éligés de clnisés ue ne e snt es Françs Ils nnt pas aeceux ces reatins gndées frmees ce tn i senttuurs le mître saressant à 'ecae dnt nepeut se déarraer tut à fat le Franças Cntrirement a França es parlent presque tus

a angue des clniés cntractent avec eux desamitiés durales et êe signe partcèrement réélater des marages mxte. En sme n'y truantps grand intérêt les Italiens ne maintiennent pasune grade dstace entre eux et es clés La

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même anys.e serat valable, à quelqes ncesprès or es Matais

La situation des Israéites - éteels candidts

hésitts et res à asiation et être ensagée dns une perspectie similaire Leur ambtioncostte et combien justiée es d'chppe à ercondtion de colonisé charge supémentaire da ban déjà lourd Por cea is s'eorcent de ressembler a cooisateur das 'esoir avoé qu

de es reonnaître diérents de l Doù ers eorspour ober le assé pour changer dhabitudcoecties er adoption enthosiaste de a langue dea cuture et des mœrs occidentaes Mais si e colosateu ne décorage pas toous ovetement cesandidats à sa ressembance il ne er a jamas er

non lus de la réssir s ent aisi une péibe et constante ambigïté ; refsés par e coonsateur, ils artagent en rtie la situation concrète coonisé ont aec lui des sodarités de ait paralers is reuent les aeurs de cooisé coeaartenant à n monde dchu aqel is esèrent

échape aec e tepss asimiés de fraîche date se situent générl

ent bien audeà d cooisateu moyen s ratiqent e srencre coosatrice étaent un mésorgeileux du coonisé et rappeent aec iistance e oesse eprunt e ient émentir

souent une btalié rotière et er aidité Tropétonns encore de eurs èges s es saouentet es défendent ac iquétde et âret Etorsque la colonisation ent à être en éri is forissent ses dfeseurs es lus dynamiques s



troupes de choc, et ququefois ses provocateurs.Les agents de 'atoté ades ads pers etc

recrutés par l colonsés forment ne catégo

re de colonsés q pétend écapper à sa ondtonptque et sa Mas sssant de se mettepour cela a serce du osater et de défendreexclvement ses ntérêts ls sset par e adopterldéologe même à 'égard des ls et d'ex-mêmes

Tos enn pus ou mons mystés pls mons

béécares abés au pont daccepter ljstesystème (de le défedre ou de sy ésgner) qui pèse lepls ldeet su e nsé eu méps petêtre qune compesatn à leur msère commel'atsémtsme européen est s suvent n dérvatüommode Tele l'store de la pyramde des tya

eaux : chacun socaement opprmé par u plspssant que lu, trouve toou n mns pssantpour se reposer sur li et se fare tyra à so torQelle revache et qele erté pou u pett meuiser on coloisé de chemner cOte à cOte avec umaœvre arabe prtant sur la tête ne plache et

qelques cous ! Por tous l y a au mos cette profode satsfacton dête négatvemet mex que leoonisé ls ne sont amas totalemet cofods dasl'abto où les refole le fat coll

DU COO AU COOSAEU

e coloal nexste pas pare q' ne déped pasde lEropée des oones de rste n coonial smême e avat eu l'ntento Qu'l lat déséprssément o non l est acue e pvilégé par



e intitution e mœu et e gen Auitôt dérqué ou dè nince i e trouve dan uneitution de it commune à tout uropéen vvnt

en coone itution q e trnome en cooniteu.Mi ce net p à ce niveu en vérité que e itue eproème étique ondment du cooniter : ceuide enggement de ieté et donc de eponiité. I uit pu, cete ne p tente venturecoonie mi itôt entrepe commencée i ne

dépend p de i den reuer e condition ncoeuti ote qui pouvit e touve oumi à cecondition indépendmment de tout coix péei et né en coonie de pent déà cooniteu oui vriment ignoré or de déciion e en éede coonition

Cet à un deuxième pie que v e poer e véite proème d cooniteu : une oi qui découvert e en de coonition et pri conciencede popre ituton de cee d coonié et de enéceie retion vti e ccepte Vtccepte ou e reuer comme priviégié et conr

me mièe du cooé coréti inévite dee prvège Comme urpter et conrme oppreion et injtice à égrd du vériteitnt de cooe corrétive de on exceiveieté et de on pretige Vti enn ccepter comme cooteu cette gure de umême qui

e guette qui ent e çonne déà ou itudeninte du priviège et de igitimité ou econtnt egrd de uurpé Vti ccommoder de cette itution et de ce regrd et de propecondmntion de uimême ientôt inévite

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: ,

:

·i



2 LE COLONSATEUR QUI SE REFUE

OON DE ON VOON

Si tout clomal est en posture iédiate de coonisateu, ny a pas de fataté pour tout coonisateurà devemr un oomiste Et les eileurs s'y refet.

Mais e fait olom a nest pas une pure idée : ensebede statons vées le refuser est soit se sostrairephsiqueent à situations soit deeurer surplae à lutter pour es transorer

Il aive que le nouveau débarqué aux hasardd'une ebauhe ou fontonnaire à bonnes intentions

- ps rareent hoe daaires ou agent dautoité oins étourdi ou oins naïf stupéait èsses preies ontats avec es enus spect de laolomsation la ultitude es endants l efantqui errent à oié nus le trahoe et à'ase devant ne auss évdente orgnsation de ln

justie révoté par le ye de ses propres copatiot (< Ne faites pas atention à la isère vousverrez on s' bitue très vite ) songe aussitô àreparti Obligé dattede la f du ontrat isqueen eet de se fire à la isère et au reste is

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arrive que celui-là, qui ne s'état voul qu'un colona ne shabtue pas : l repartra donc.

Il arrve ass que pour des raisons verses l ne

reparte pas Mais ayant découvert et ncapable douber le scandae économique, potque et morae la colonisaton l ne peut plus accepter evenr ceque sont devenus ses compatrotes ; l décde de resteren se promettant de refuser la colonsaton

SS FFS

Oh ! ce nest pas nécessarement un res volentCette ndgnaton ne saccompagne pas tojoursdn goût pour la poltque agssante Cest plutôt

ne positon de prncpe quelqes armatons qunerayeraent pas un congrès de modérés moinsen métropole Une protestaton une sgnature detemps en temps peutêtre ratl sqà ladhésionà n groupement non systématiquement hostle acolonsé Cen est déà assez pour qul saperçove

rapdement ql na at que changer e dcultéset de malase I nest pas s facle e sévader paresprt dune staton concrète den reser ldéologe tout en continant à en vvre les relatons obectves Sa ve se trouve désormas pacée sous le sgnedune contradction qu surgt à chacun de ses pas

qu lu enlèvera toute cohérence et tote quétudeQe resetl en eet snon une pare e l

même ce ql devent lentement stôt qul acceptede vvre en colone ? Car ces prvlèges qu dénonceà mvoix l en partcpe en out Reçotl un

0



traitement onre que celui e ses compatrotes Ne prote-tl pas es mêmes facltés pour voyager Commet e calculerat-l pas strtemet qul

pourra bietôt se payer ue voture n rgaepeut-être ue aso Commet sy preaitlpour se ébarrasser e c presige q lauréole etot l se veut scanalsé

Arrveratl à émousser peu sa cotractoà sorgaser ans cet nconfort que ses compatotes

se chargeraet e le secouer Dabor avec ue roque nlgence ; ls ot cou ls connasset cettequiétue u peu nase u nouveau ébarqué ellelu passera à lépreuve e la ve coloale sousue multtue e petites et agréables compromssios

lle doit lu passer sistet-ls car le romatsmehuantaste est coséré e coloe comme uemalaie grave le pire es angers ce est plus mos que le passage au camp e lenem

l s'obste l apprera qul sembarque pou avouable cot avec les ses u restera touours ouvert q e cessera amais son par saéfate ou par son retour au bercail colosateur Osest étoé e la volece es colosateus cotrecelu dtre ux q mt pél la colosato Ilest clar quls e peuvent le cosérer que commeu traître Il met e qusto les sies as leur existece mme l menace toute la patre métropotaequils prétenet représeter e que éve lsreprésetet en colone Lncohérece 'est pas eleur côté Que serat e toute rguur le résltatlogque de latttue u colosateur q refus la

I



colonaton Snon de ouhate a dparon ctde la dparton de coloaeu en tan queel Comment ne e défendraentl pa avec âpeté

contre une atiude qu aboutrait leur mmolaton,ur lauel de la uce peure, ma enn leuracrce Encore 'il reconnaiaen enièrementljuice e leur poiion Mai eu, précéent,ont accepée en ont accomodé grâce à dmoen que nou verron l ne peu dépaer cet

nuppoabe oalie qu lempche de vive, l co fot, qul comence par en ale ferala preuve du éeu de e entment e réglera eproblème et ceera d'en créer à e comparoeSnon il ne fau pa qul epère connue à le harcee en oue ranqulié Il paeront à laaque

e lui rendont coup pour coup e camarae deven-dron argneu, e upéeur le enaceron uqu a femme qui era e pleurea le femmeon moin le ouc de luanité abrae et eelavoue le colonié ne lu on en et elle ne e enà laie que pa le uropéen.

atl ao, dautre ue que la ouiionau en de la coecivé colole ou le dépa ? encore une Puque a rébelion lu a fermé l poe de la colonation e lole au ieu du decolonal, pourquo ne frappeatl pa celle du colo-né quil défend e qui, ûement, lu ouvra leba avec econnaance Il a découve que l'unde camp éai celu de lnuice l'aue e doncceu du droi Quil fae un pa de plu quil aileuquau bout de a révole la colone ne e imepa a uopén Rfuant le colonaeur con



damné par eux, qu'il adote les colonisés e s enfasse adoer : quil se fass transfuge.

En vérié si peu nombreu son les coloisaeurs

ême de rès bonne volonté ui songen à emruntersérieusemen cee voie ue le robème es lutôthéorique mais il es capital pour lintelligence dufat colonia Refser la colonisation es une chose,adoper le colonisé e sen faire adopte en semblendaures son lon dêre liées

Pour réussir cete deuème conversion l aurfallu semble-til ue nore homme fû un héromoral ; e bien avan le vertige le gagne En tourigueur avonsnous di l ara fallu uil rompîéconomiquemen e administraivemen avec lcam des oppressers Ce serait a see manière de

leur fermer la bouche Quelle démotraion décisiveque dabandonner le quar de son raitement ou denégliger les faveurs de admnsraton ! Laissonscela cependant on adme fort bien aujourd'hui qelon isse être en attendan la révoltio révolutionnaire e exploiteur Il décovre qe si les colosés

on la justice pour eu s et aller jsqà leraporter son aprobaion e mme son aide, sa solidarité sarre là : ns p s �rs na nnv n tr Il entrevoi vagemen le jor de leurbération la reconquête de leurs drois i ne songeas sérieusement à partager leur eistence mme

libéréeUne race de racisme? eutre sans l sen

ende rop compe Qi e sen défare coplètmen dans un pays où ou le mnde en es aeinictimes comrises ? Esil si naurel dasumer

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e a la enée an te oblgé un etn ulequel e un loud é Coent enatl dalleu ou atte u lu ce é qu colle à

la eonne u coloné t coent auat-lldée e atage une éventuelle lbéaton alo qulet éjà lbe Tout cela vaent net quunexecce ental.

t u non ce net a néceaeent du ace!Sleent l a eu le te de e ende cote

que la colone net a un olongeent e la étole ql et a chez lu. Cela net a contadctoe avec e oton de nce. Au contaeace qul a écouvet le cooné on ognaltéextentelle ace que oudan le coloné a ceédte un éléent un ve exotque ou deven

uanté vvante et ouante le colonateu efuee atce à on écaeent déce e lu ven enade Ma u e cou l a co qul na afat que change e éateent : l a devant luune cvlaton aute de œu déente eenne de hoe dont le éacton le uennent

ouvent avec lequel l ne e ent a danté ofonde.

Et uque nou e oe là l faut ben qule lavoue e l efue en conven avec lecolonalte l ne eut eche e juge cettecvlaton et ce gen. Coent ne que leu

technque et gaveent etaatae leu œubzaeent gée leu cultue érée Oh l ehâte de e éone : Ce anque ne ont a utable aux coloné a à e écenne de colonaton qu ont chloofoé leu htoe Cetan

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aguments des cnastes e tubent quequefs pa eempe avan a cnsatn es cnsésnétaents pas déà en etad s se snt assé

cse cest pécsément qus nétaent pas detae à utte n mtaement n technquementCetes eu défaance passée ne sgne en pueu ave ; nu dute que s a beté eu étatendue s attapeaent ce etad a tute cnance dans e géne des peupes de tus es peupes

I este cependant qu admet une déence fndamentae ente e csé et u Le fat cna estun fat hstque spécque a stuatn et étatdu csé actues ben entendu snt tut de mêmepatcues I admet auss que ce nest n sn fatn sa stuatn n sn état actue à u

Pus sûement que es gands buevesementsnteectues es pettes usues de a ve qutdennee cnment dans cette décuvete décsve Ia mangé e cuscus au début pa custé mantenant gte de temps en temps pa ptesse tuve que ça bue ça abtt et ne nut pas

c'est dt pasamment de étuechéen )) s ame e cuscus ne peut suppte cette musque de fe ) qu e happe et assmme chaque fsqu' passe devant un café ; puqu s ft Cmment fnt-s pu sentende I sue decette deu de vee gasse de mutn qu empeste

a masn depus a supente sus escae ùhabte e gaden cnsé Beaucup de tats ducnsé e chquent u tent ; a des épusnsqu nave pas à cache et qu manfeste en desemaques qu appeent cueusement cees du

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coloalte En érté l et lon ce moment où ilétat r a ror de ldentité de la naure huaineou toute le ltitude y croit encore certe

mai plutôt comme à une unieralité abtraite ouun déa itué dan l 'eir de l 'hitoire

Vo trop loin diraton otre colonateurde bone olonté ne let pl atant i a lenteentéolué n'eti pa déjà coloalite ? P du tot laccuton erait le plu oent hâtie et njte

Sipleent on ne peut vvre et tote a e dan ceu deeure por ou du pittoreue c'etàdireà un degé plu o moin intene du dépayeentOn pet y itéreer en tourite y paoer unemp on it pr en ler pr e déendre contreli Pour ire angoie i at ire dtrait

de oie et du onde i t recontituer autorde oi le odeur et le bruit de on eance eul ont éconoiue car l ne dendent ue degete et de atitde ente pontanée Il erata aburde d'exiger ne telle yntone de la pdu coloniateur de bonne olonté e de dender

ax ntellectel de gauche de inger le orercome ce ut de ode un oent Aprè 'treoé qque tep à partre débraillé à garderindément e chee à porter de oulier àclou l allt bien reconnate la tupidité de lentreprie ci pourtat la langue le ond de l cuiie

ont comu le loir porent ur le êetèe et le ee ent le êe the de laode Le colonteur ne peut e renoncer à uneelconue denticaton ec le coloié

Poruo ne pa coer l chéca dn le py



arabes et ne pas se teindre la ure en noir dans lespays nères ? m'a rétorqué un jour avec irritaton unnstuteur.

nest ps nérent djouter que cet ttuteurétat communste

A OIQ COOSAD BO VOO

Cela dt, je veux ben dmettre qul falle évterun romntme excf de la dérence; On peutpenser que les tés daptaton u colonsateur de bonne volonté nont pas une mpoanceconidérable que lessentel est la fermeté e latt

tude idéologque l condmnaton de la colonsation A conton évidemment, que ces dcultés nessent ps par gêner l recttue du jugementéthque �tre e guche ou e drote, nest p seulement une manère e penser mais aussi (peut-tresurtout) une maière e sentr et de vvre Nton

smplement que bien rares sont les colonisateurs,qu ne se lassent pas envar par ces répulsions etces doutes et d'autre part que ces nunces oiventtre pses en consdéaton po comprende leursrlatons avec le colonsé et le fait colonal.

Suppons onc que notre colonsateur de onne

volonté at ré à mettre entre parentè à lafos le problème de ses propres pivlèes et celu des dcultés aectves ne nou reste en eet àcoérer que son atttde déoloque et politque

n état communte ou soalste e toutes nuances,

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u siplt déocrt ; i est dmuré coli st décidé uls u sint ls vtrs d sprr ssiblité indvdull ou tiol à cont

nur d lêtr iu ncor à gir n counistsclst ou démocrt cstàdir à œuvrr pourégité écnomiu t brté soci c ui doits trdur on pr lutt pour l lbértondu cosé t léglité ntr colosturs t coos .

E AOASME A GAUCH

Nus toucns là à un ds cpitrs l pluscuriux d istoir d l guc cotmpori

(si vit osé écrir) t uo urrit ititur ntionlism t guch ttitud poltiu dlho d guch à égrd du problè coonil srt un rgrph ls rltions huisvécus pr l coloistur d guc mnièr doti rus t vit l cliston n orit u utr.

l exist un icontstb mis d gucurpén c du ntionlism. sociisss vou ps s longtps éà d voctionitrntionlst u ctt trdton smblé dénitivmt ié à s doctrn ir prti d ss prnips dtux Chz ls hos d guch d

m géértn l mot d ntiolist provoucr un réction d énc sin dhostlitérsu l R S S u ptri ttio Il dusciis s pos nton our ds risonsul srit long xnr ici ss risons



parurent guère convancantes à beaucoup de ssadmirateurs les pus dévoués. Dernièrement, on s'esouvient es gouvement des puples meacés

par e nazisme ont fait appel après une brève héitation aux ripostes nationales un peu oubiées Cettefois es pais ouvriers préparés par l'exempe russe

e danger étant imminent, ayant découvet que esentiment nationa restait pussant pari leurstroupes, ont répondu et coaboré à cet appel Le

parti communste français 'a même repis à soncompte et sest revendiqué come pati nationa Il

réhabiitant le apeau tricolore et la aseaseEt cest encore cette tactique - ou ce renoueau -qui a prévau après la guerre contre linvestissementde ces vieilles nations par a jeune Aérique Au

lieu de se are au nom de idéoogie socialiste contreun danger capitaliste es partis comuistes et unegrande parie de a gauce ont préféré opposer uneentité nationale à une autre entité natione assimiant assez fâcheusement Américains et capitalistesDe tout cela a résuté une gêne ceaine dans l'ati

tude socialiste à l'égard du nationalisme, un otteent dans l'idéologie des partis ouvriers La reed joalistes et des essayiste de gauche devatce prolème est à cet égard, fot siicative 'ensagent le oins possile ; ils nosent i le condamner ni lapprouver s ne savent comment ni

s'is veuent litégrer e faire passer dans eur compréhension de l'aer storique. En un mot lagauche actuee est dépaysée devant e nationalisme

Or pour de mutipes causes istoriques socoogiques et psychooiques la utte des coois pour

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ur ibération a p une phyonomie nationae etnatonaite accuée i a gauche européenne ne peutquapprouver) encourager et outenir cett utte

comme tout epoir de berté, ee éprove une héitation trè profonde une inquiétude réee devat aforme nationaite de ce tentative de ibération y a pu : e renouveau nationaite de partiouvier et urtout une r pour mme cntscast Tout e pae comme i a ibération ociae

qu rete e but utime, faiait un avatar à formenaionae pu ou moin durabe impemnt eIntationae avaint enteré trop tôt e nationOr homme de gauche naperçoit pa toujour avec édence uante e contenu oca prochainde a utte e coonié nationaite En br,

homme de auche ne retrouve dan a utte du coo-nié, qui outient à rr ni e moyen raditionne ni e but deer de cette gauche dont i faitparte Et bien entendu, cette inquiétude, ce dépayement ont inguièrement aggravé chez coonateur de gauche, cetàdire home de gauche qui

vit en coonie et fait ménage quotidien avec ce nationaime. rnon un exempe parmi e moyen utidan ctte utte e terrorime. On ait que a tradition de gauche condamne e terrorime et aai-nat poitique Lorque e coonié en virent à e

empoyer, ebarra du cooniateur de gauche futrè grave eorce de e détacher de actionvntar du coonié, den faire n épiphénomènede a utte ce ont aureti, de expoion pontanée d mae trop ongtemp oppimée ou

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meu des agssemens d'éléments instabes, douteux,diiement contrôlables par la tête du muvemen.Bien rares fuent eux, mme en Eurpe qu aer�

çren et admirent, sèent dire ue 'érasement duonsé éait te ee état la disproporin desfores ui en étai venu, moraemen à tor o àrason à utiser volntaiement ces moyens Le cnsaeur de gauhe avai beau faire des eots eans actes lu pauren incompréhensibles scan

daeux e piiuement absurdes ; par exempe amort denfans u d' étrangers à la utte ou mêmede clnsés qui sans sppser au fond désapprouvaen tel déta de lentrepse. Au début futeemen toublé ul ne ruvait pas meux que denie de tes ates is ne pouvaient trouver auune

plae en eet dns sa perspetive du prbmeQue ce soi la cruauté de ppressin qu expiqueaveugemen de a réactin lu part à peine unargumen : i ne put appruver chez e consé cuil cmbat das la onsaion e purquoiprésémen ndamne a cnsaion

Puis aprs avoir supnné à chaue fis anuvee dêre fausse il dit en désespr de auseue de tes agssemens sn des ees ces-àdireuis ne evaent p faie partie de lessence dumuvemen es cefs ceanemen es désappruvent ametil urageusemen Un jurnaiste qui

a tujurs sutenu la cause des coonsés, as datendre des cndamnains ui ne venaient past un jour par mere pubiquemen en demeurecerains chefs de prendre positin nre es atenas Bien enendu i ne reu aucune réponse

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l n'eut pas la naïveté supplémentaire dnsister.Devant ce slece, que restat-l à fare ? A ter

préter. se mt à seplqer le phéomène à lepl

quer au atres, au mex de so alaise : asjamas notosle, à le js chefs aoutetlmanteat ne pevent pas parler ls ne parerotpas mas ls e peset pas mos. Il aurat acceptéavec soulageent avec oe, le ore sgne dtellgece. Et coe ces sges ne pevet pas venr

se trove pacé evat ne ateatve redoutable ;ou, asslat la stato coloale à portequelle atre l dot l applqer les êes schèesla juger et uger le colosé suvat ses valeurs tradtonneles o consdérer la cononcture colonalecome orgnale et reocer à ses habtudes de

pensée poltque à ses valeurs cstà-dre précsément à ce qu la posé à predre par E soeou e reconnaît pas le colonsé ou l ne se reconatpl. Cepeant e povat se résodre à chosre de ces voes l reste a carrefor et sélève asles ars : l prête ax us et au atres es arrère

pesées à sa coveace recostrt colosésvat ses vœux brf l se et à fabuler

est pas os roblé sr laver e cetelbérato os sr so aver procha Il estfréquet qe la future aton q se devne sareéà pardelà la lutte se vet rlgese par eeple

o ne révèle aucu soc e la lberté Là encore l ya autre ssue que e lu supposer ne ensée cachéeplus harde et pls gééreuse a le fo de lercœ tos les combattants ludes et responsablessont autre chose que des thérate ont le goût et la

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vénératon de a beté. C'est la conjonctur qu lurmpose d dguiser leurs vras sentints ; la foétant trop vve ncor chz s masss cooé,

ils doivnt n tnir compte Is ne manestent pas dpréoccupato démocratques ? Oligé dacceptrtous s concours s éitent ains d hurtr sposédnts bourgeoi et féodux

Cependant s fait ndoces ne enent prsquais s ranger à plac que lur assignent s

hypothèses t le maais du coonisteur de gauchrste ivac touours rnaissnt Les ches colon ne peuvnt ps fronder es sntients rgiu dleurs troues dis ms de à à sen serv!Ces proclamations u nom de Dieu concpt dguerr sainte par exempe e dépys lray

Est-ce vramnt pue tactiqu ? Coment n psconsttr qu la pluart des nations xcooisssempressent aussitôt librs dnscrr l regiondns ur constituton ? Que leurs poces eurs udctions nassantes ne ressemlent gère aux prisses de a lbté et d dmocratie qu le colon

sateu d gauch attndat ?Alors trmbant au fond de umême de se tromper

une fois d pus recuera encor dun pas i fraun a sur un avenr peu plus ointi lstard asurment surgi du sn d cs peuedes guds qu meront urs besons non myst

qui dendront eurs vértles ntérts, n accordavec s mpératifs moraux (et socaistes) d histore était ntab que sus es ourgois tes féoau qu ont pu fare queques tudes fournssent des cds t mpment ctt lur au mou



ee s tard e cooé e débarraero dea xéophobe e de eao race que ecooaeur de gauche dcere o a quéude

Réaco évabe au raCe e à a xéophobedu· cooaeur au aedre que dparaee cooame e e pae qu a aée da acar de coo Pu ard e débarraerode obcurame regeux

Ma e aeda ur e e du coba é

da e cooaeur de gauche e peu qe reerdvé re de gauce pour u e ge paeee acceper e ader a bérao aoaede peupe ma au a déocrae poque ea beré a déocrae écooque e a jucee refu de a xéopobe race e eraé

e progr aére e prue E oue gaucheérabe do ouhaer e ader a promoo aoae de peupe ce au pour e pa dre urouparce que cee prooo ge ou cea S ecooaeur de gauche refue a cooao e erefue come cooaeur ce au o de ce déa

Or découvre u y a pa de ao ere a bérao de cooé e appcao du programede gauce eux ecore u de peure à aaace du ordre oca où n a as de aeor n hoe de gahe en tat qe te du oda u aer proca

I arrve ême ue pour de rao dvere poure ager a ympahe de puace réacoarepor raer ue uo aoae ou par covco e mouvee de bérao bae dsantenat déooge de a gauche e ree y

L



tématquemen son ae la metan ansi dans uninsupportable embrras, la condmnant à la stérié.Alors en tant que mitan e gauche le coloniaeur

se trouve même pratiquemen excu u ouvemene iération coloniae

SG

Ses dcutés mmes par ailleurs cete hésiation qui ressemble curieuseen vue e lextérieurà u repentir l'excluen avantage encore ; le lissensuspect non seulemen aux yeux u colonisé maisaussi auprès d gens de la gauche métropolitane ce ont il soure le plus s'est coupé es Eropéens

e la colonie mis l l'a voulu il méprise leurs injuresl en tire mme orguei Mais les gens de gauche sontles véitables siens les uges quil se one auprèse qui il tien à usier sa e en colonie Or sesprs et ses uges ne le comprennent guère la moinrede ses timdes réseves ne soève que éance einignaion Eh quoi lu disent-ils un peuple attenqui soure de faim e maldie et e méprs

enfan su quare meut dans sa première annéee emne es assurnes sur es moens ela n ! Que e conditions ne pose-t-il pas à sa coaboraion Il sagit bien ns cette are 'éique

et iéologie ! la seule tâche pour le momen es eliérer ce peuple Qunt à laveni il sera touoursemps e s'en occuper lorsqu se fera prenPourtn nsiste-t-l on peu éà prévoir la physionomie e lprèsbéraion On le fer ae avec

du 3



argent décisif en cec il est n res puret sipe denvsager et avenir - on ra ue edesti du coonsé ne e regarde pas, ce ue e coonsé

era de sa berté ne concee ue iCest aors u ne oprend ps d tot Si

veut ader e coonsé cest jsteent parce ueson destn e regarde parce ue eurs destins serecoupent se conceent un autre pare uiespère contiuer à vvre en oonie I ne pet secher de penser avec aerte e attitde desgens de gache en étropoe est bien abstraite Biensûr à époue de a résistane contre es nais asele tâche sposait et unssait tos es cobattants était a ibération ais tos uttaient assi

por un certain aver poltiue Si on avait assurées gropes de gaue par exepe e e régieutr serait théoratie et atortaire o es gropesde droite serait ouiste sis avaient oprs ue pour des raisons socioogues ipérieusesis seraent écrasés après a tte auraientis continé

es ns et es autres à se battre ? Petêtre ; aisaraiton trové ers ésitations eurs iniétudesteeent sandaeuses ? e oonsateur de gauhese deande s na pas péché par orge en roante sociase eortabe et e arxise verseD cette aaire avoue, se croat e droit

de déende conception d onde daprès auee pérat réler sa veas enore n op pse tot e onde

sebe daccord a gache étropoitaine et e oonsé (rejoignant creseent àdesss le cooniaiste euel are hétérogénéité des entaités)

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puisque tout le monde lui cie bonsoir Basie! se soumetta. Il soutieda la ibéatio codoll des colonisés, avec es moyes dot ls se

servet et 'ave qu'is semblet s'ête choisiU jouaste du meeu hebdoadaie de lagauche fançse a i pa admette ue la conditiohuaie pusse sigie e Coa et la Ligue aabeLe Cora, soit ; mais la Ligue arabe la juste caused'u peupe doit-ele ipiquer ses mysticatios

et ses eeus ? Pou e as ête ecu ou suecte cooisateur de gauche aceptea cepedant tousles thèes idéoogiques des cooisés en lutte lora rovsorm ql s d gac.

En ati ni ? Rien n'est mois sû ar pourréussir à devenir u tansfuge come il s'y est résolu

enn il e st pas d'accepter totalement ceuxdont o souhaite ête adoté, i faut encore êteadopté pa eux

Le pemier pont 'alt as sas dicultés nicotradction gave usqu' ui falait abandonerce pourquoi l faisait tat d'eorts, c'estàe ses

valeurs politiques Ni sa ue quasiutopie, dotnous nous somes accodé a possibiité L'inteletuel ou le bougeois pogressiste peut souhaiter ques'éousse u ou ce q e séae de ses caaadesde lutte ce sot des caactéstques de laseauxqueles eoceait vooties Mas o 'aspie

pas séieusemet à chage de angue, de œurs,d'appateance religeuse etc, même pour le calmede sa consciece êe pou sa sécuté matéie

deuxèe poit n'est as plus aisé Pou qu'is'insèe vétabement das e cotexte de a utte



colonale, l ne sut pa de sa totale bonne volonté,i faut encore que son adoption par l colonsé sotpossble : or l sçe q ara as de Plae

das la 4re a C sera la deèr découvet,la plus bouleversante pour l colonsateur de gauch,celle qul fat souvent à la vll de la lbératon dscoonsé aors qu'en vérté ll état présbl dèsl départ.

Pour comprendre ce pont il faut avoir têt

c trait essntl de la natur du fat cooial lastuaton colonale st relaton d ul à pueOr, l fat parte du ul oppressur t sra uille vuille ou 10n condamné à partagr son dsticomme l en a partagé la fortun S ls ses, ls colonsateur devaient un jour tr chassés de la coloni

le colonsé ne fra robablemnt pas d'xcptionpour lu ; sl pouvat contnur à vvre au mileuds colonisés comm un étrangr toléré, l suppotert avec les ancins colonisaturs, la rancune dunpule autrefois brmé par u s la puissance d lamétropole dvat au contrair durr en colonie,

cotnurait à récoltr sa art de hane, algréss manüstatons de bonn volonté A vra dire, syle du coloisatio dénd as du ou dqulqus nddus gééru ou luids Les relationcolonials ne relèvt pas de la bone volonté ou dugeste ndvdul elles exstaient avant son arrée

ou sa nassance qui l acct ou ls refus ne leschangera pas profodément ce sont ees au contrairqui, comme toute nsttuton, détermnent a rrsa place et cee du coloné et n dénitv, leursvértabls rappots aura bau se rasurr Ja

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toujours été ceci ou ce vec es coosés ) i soupçoe e serit ucuemet coupabe comme iddu qui prtcpe d'ue resposabité coectve e

tat que membre du groupe atioa oppresseurOppriés e tt que groupe es cooisés doptetataemet ue forme de bérato toe et etqe doù e peut qu'être excu

Commet sempêceriti de peser ue fois depus que cette utte est ps see ? Pourquoi

uttrait pour u ordre soci où i compredaccepte et décide qui 'y ura ps de pace pour ui ?

SSBL CLSA GAC

Serré d'u peu pès e rôe du cooisateur · de

guce s'erte y je e cros des stutos istoriues impossbes ceeà e est ue vie ctueee cooie est emet iacceptabe par idéoogiedu coosteur de gauce et si cette idéoogie triompt ee mettrit e questio so exstece mêmeL coséquece rgoureuse de cette prse de cosece

serit dbdoer ce reI peut essyer be etedu de compose et

toue s vie ser ue ogue suite d'ccommodemets Les cooisés au mieu desques i vit e sotdo pas es ss et e eserot pas Tout be pes e peut sdeter à eux et s e peuvet ccep

ter Je suis pus à se vec des Europées coostes m avoué u coosteur de gauce audeà de tout soupço, qu'avec mporte eque descoosés )) I eisage pas si jamis esagéue tee smato mque deurs de 'm

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gation nécire à une telle révolution. Lorquillui rrve de rêver à un demain, un état oal toutneuf où le coloné cerat d'être un coloné il nen

vage guère en revanche, une tranfomation prfonde d sa statn t d sa snnaltDan cet état nouveau, pl harmonex il continueradêtre ce ql et avec a langue préeée et etradition ctrelle omiante Par une contraction aective qil ne voit pa en l-même o ree de

vor epère connuer à être Eropéen de droitdvin da un pay qui ne erait pl la choe de lEurope ; mai cee foi du droit dvn e lamouret de la conance retrov. Il ne erait plu protégéet impoé par on armée mai par la frateté depeuple. Juridiqemnt, à peine qelque petit chan

ement adminitrat dont il ne devne pa le goûtvécu et le conéquence. San en avoir une idée léilative claire il epère vaement fare partie de la future jeune nation ma il e réere fermement le droit de reter un citoyen e on pay ogine. Enn laccepte qe tot change, appelle de e vœux la n

de la coloniation, mi e refe à enviaer que cette révolution puie entraîner un bouleverement e auaon e e o re C ce ro emer àlimaginaton que imagner a propre n même i c'et por renaître autre uot i, comme le coloniatr on n'apprécie guère cete renaiance

On compren mnteant un e trait le pluécevant d colonaer de gace : on inecacitépolitiqe. Elle et aord en li Elle découle ucaractère paticulier e on iertion dan la cononcton colonale Sa revenication comparée à celle du



colonis, ou même à ce du oonisateur d droite,est érenne. aton d'aeurs une revendcaton potque séreuse - qu ne t pas une mys

taton ou une fantaisie qui ne epose sur desolides répondants conets que ce soit a masse oua pussance, agent ou la foe ? Le coonsateu dedote est cohérent und i exge e statu uo oloni ou même quand l écae yniuement enorepus de pvlèges, enoe plus de dots ; l défend

ses intéêts et son ode de vie l peut mette enœure des foces énomes pou appuye ses egencesLespoi et a voonté du colonsé ne sont pas moinséidents et fond sur des foes atent ma éveées à elesmêmes as suseptbles de déveopents étonnants coonsateu de guche se refuse

à fae prte du goupeent de ses compatiotes en êe teps l u est mpossble de fare coïnciderson destn ve eu du colonisé Q esti politueent De u est lexpession sinon de luiêe cestàde dune foe néggeabe s aconfontation

Sa volonté poitiue souira dune fe pofondecele de sa pope contadcton essaye de fonderun goupement poltiue i ny intéessea jamaisue ses paes, coonsateus de guhe déjà ouute tnug olosteus olo eues en porteàfa ne ér as à attre

l oe de olonsateu dont l heute top lesntéêts et es sentents n les colosés, ca songoupeent nen est n ssu n poté coe doiventlête les ptis de pofonde epresson popuareQu'l nessaye pas de pende quelque ntatve de



éclc u gv pa xpl l véa

assô so asolu pussac so xéoéS soual à o cooll so

l sa pas assué pou cla avo pssu ls évés ll s l pus souv usé ouous u pou éggal. Au suplus ca gaué a u ux oulg so pus

sac poluC aus so aco cll u colosé

aua s coséucs pévsls l plus souv suoals Malgé s os pou o

l él polu la colo a cosaépasé as so lagag co as ss asaos. Taô l ésa ou usa ll vcao u colosé o l copa pas !

lé la sgcao c u sa co saéu Taô voula vals avc ls aoalss ls os éalss l s lva à u éagogval o ls ouacs s augo

la éac u colosé. poposa s xplcaos

ééuss acavélus s acs u colosa

u là o l spl u la écau colosacaua su à léo agacé u coosé lexcusera bruyamment ce ue ce deier condame enluê E so usa l al l colosau o voloé pu aas a au ca le el chox q l ot pem et p ete

be et le ml et ete le ml et le mle pu au sog su la

poé ss os sa vox. Ss accs fureur verbale e sustet u la ha ss compaos lass l colosé é colo

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satu de auche ne détenat pas le pouoi sesaations et ses pomesses n'ot aucune inuencesu la ie du cooisé I e peut d'aute pat daloue aec le colonisé, lui pose des questions ou demande des assuances Il fait paie des oppesseus et àpeine aiti u este équioque s oubietil à ela moide ésee et i coit pouoi se peettea anchse qu'autoise la bieeilance le oà,aussitôt suspect Il admet pa aieus, quil e doit

pas êne pa des doutes des iteoatios pubiquesle coonisé lutte. Bef, tout ui administe la peuede son dépaysement de sa soitude et de son inecacté. Il découia lentement quil ne u este plusquà se tae Déjà il était oblié de coupe ses déclaatios de siences susats pou ne pas indispos

aemet les autoités de a cooie et te obliéde quitte le pays Fauti aoue que ce seceauque il s'habitue assez be, ne lu sea pas un teldécemet ? Quil faisait au contaie eot pouutte au nom d'une justice abstaite pou des itéêts qui ne sot pas les siens souet ême exclusif

des siens S'i ne peut suppote ce sience et faie de sa e pepétue compomis s'il est pami les meieusi peut n aussi pa quitte a cooie et ses piies Et si son étque poitique ui intedit cequele conside quelquefois comme abandon,

fea tant i ondea es autoités jusqu'à ce qu'ilsoit c es à la dispositio de a métopole suiante pudique jao admistatif Cessat d'ête uncolonisateu i meta à sa cotadiction et à sonmaaise

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:

,

c '



3 E COONISATEUR QUI SCCEPTE

LE LSE

cooster refse e ft coonl ne troveps dns s rvote l n de son se S ne sesppre ps -e coe coonster sns

te dns bgït S reposse cette esreextre l concort à conrmer à nstter e rppor colonl : reton concrète de son exstenceà cele d colons On pet coprendre sotps confortbe dccepter l coonston de prcorr js bot e cen ène d olol

ololte coonste nest en soe e le coonster

sccepte coe colonster Q pr stexpctnt s stton cerce à lgter l coonston Atttde ps oge ectveent pscohrente e dnse torene d coonster

se refse et contne à vvre en colone nessye en vn dccorder s ve à son dooge ;tre son dooge à s ve dner et d jsters condte A tot prendre le ololte et l oto telle d olote

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Il est courant d'oppor lga au lalsede assae L'immigrant adopteait plus mollementla doctine coloialiste. Pus fatale cetes, est la

tansfomaon du coonsateu-natif en coonialiste.L'entaînement failal es intéêts constués, lessituations acquises, dont il vit et dont e coonialismeest l'idéogie, resteignent sa ibeté. Je ne pensepas, cependant que a istinction soit fondamentaleLa conition objecive de piviégiéusupateu est

identique pou es deux pou ceui qui en héite ennaiant et pour celui qui en ouit dès le débquement Pus ou moins apide, pus ou moins aiguë,survent nement a pise de consence de cequls sont de c qu'ils deendront s'ls accepttcette condon

Ce nest pas un bon signe, déjà que d'avoi dédéde faire sa e en coloie ; dans a maoité d cas,

tout au moins come ce n'est pas un signe positifque d'épouse une dot Sas paer de limmigrantqui est pêt au départ à tout accepter ; xpessémentvenu pour goûte au bénéce colonal Cluià sera

lalse ar va modèle en est couant et on poit vient

émen au bou de la plme Génélemen lhommet eune puden et polcé, son échine est soupe,ss dents ongues A tout hasard l uste tout, lgens en pace et le systme. Faisant mine obsé

ment de n'avoi en de la misère t linjustice quiui cèvent es yex attenif seuement à se faireune place à obeni sa pa pus souvent eus l a éé appeé e envoyé en coonie : un potecteu lenvoie, un aue le eçoit et sa place lattend



dé Sl arrie qui ne soit pas précisment apeél es vie élu. Le teps que joe a soiarté coonsatrice peuton laisser en peine n compatrote

Combien en aije vs qui, arrivés de a veile mideset moestes subieme pors dun ire éonnan,voiet eur obscurté llminée d'n presige qi essupren exmêmes Puis, souenus par le corsetde eu rôe social is redressn la te et bientôils prenen ne coance si démesrée en exmmes

q'is en devenne spies Commen cexà nese féicieraientis pas d'avoir gagné a cooe Neseraents pas covincs de 'exceence u systèmeqi es fai ce qis so Désormais s e éferontagressivemet ; s iront par e croire jsté Brefls se sot tasformés en cooiaises

Si inenion néai pas assi ee, aboisseme n 'es pas iéren chez le ooiie po Foncioire omé à r sa ocoi à qi e cosin ore asile, i peut êre êe egace en arivat e se er irrésibeme pare êe écaise faa e cooiaise argnex

ou souos omme s' i avait s de traversr lamer come s'i avai pori à a chaer

Iverseme, pai es coosaersaifs s · loé s'accoce à sa cace isoie e adéfe à tot prx i en ese qi arcourent iti-néraire opposé, refsent a coonisaion ou sset

me pa qer a cooie ps souven, e sonte tout jenes ges, les p généreux, es s ovetsq a sor aoescence, décient e e pasfare eu ve d' ome en coloie

ans es ex cas, es eilers s'en ont. Soit ar

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éthqu n suppotant pas d énéi d inutquotnn. Soit simpmnt pa ogu paquis déidnt dun meiu éto qu oo

nsatu moyn. Is xnt dauts amitions tdauts hoizons qu ux d a ooni qui, ontaimnt à qu on oit, sont ts imtés, toppévus, vit épisés pa s invius d ququtmpéamnt Dans s dux as, a ooni n puttni es meieus d ux qui sont d passag t

sen tounnt ontat éoué indgnés ou ioniqut désausés s natfs, qui n suppotnt pas utuqué, où i st top fa éusi, où on n putdonn sa pn su.

oonisés qi éuissnt sont haitulmnt supéus aux Européns mêm atégo

mavouait av amtum un pésidnt d ury. Onput êt assué ave ux quls ont méité.

A nDc

C onstant éémag du goupmnt oonisaturxpqu un ds tats es ps féqnts hz onialst sa médoité

impssion st augmnté pa un déptionputêt naïv désaod st top agant nt psg, s pétntons t s sponsaiités du

ooniaist t ss apaités és s ésultat dson ation. On n put smpêh n appohant asoiété ooniaist sattnd à nont unéit au moins un sétion s meus thnins,pa xmp s pus a ou s pus sr. Cs



ges occpe pesqe os e pao de doi ode ait les pemièes places E ils le save e s eevedqet les égads e les hoes La ciééclsatice se ve e sciéé iigeae e sapplqe à e avi appaece Les écepios desdélégés métopliais appelle davatage celesd che de goveeme qe celles d péet mide déplaceme moorisé eaîe e site demotocyclistes impéiex pétaadas e siasRie est écomisé p impessioe e cooiséétage et pete e coloisae i-mme

O à y egade de ps pès o e décove

gééal padelà le ase o e simple ogel d pecloisate qe des hommes de peite aie Despliticies chagés de açoe hsie pesqesas coaissaces hsoiqes os spis paévéemet esa o icapables de pévoi Dspécialises esposables des desées echiqesd pays e qi se évèle des echicies hos decrse pace qe ote compétiio e es épagéeQat ax admiisates chapie ait àécrie s licie et liigece de la gesio cooiale Il at de e véié qe la meillee gestode la coloie e ai gèe patie de ieiiéde l colst

Cmme il y a pas pls de ace de colisaesqil y e a de coloisés l at ie ove

ate explica de létoate caece des maesde la coloe Ns avos oté lhémoage desmeilles hémoagie doble de atis et de ges depssage Ce phéomèe es sv d compémetaiedésstex : les méoces ex estet e p e

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vie enère. C'est qu'ls nen espérient pas tt Unefoi nstal ils se garderont ben de lâcher leurplace ; sauf s on leur en propose une mellere, ceq ne peut leur arrver quen colonie Cest pourquoicontrairement à ce ue lon dt et sauf dans queuespostes mouvants par déniton e personnel coonilest relativement stabe La prooton des mdocresn'est pas une erreur provsore mais une catstrophedéntive dont a colone ne se relève jamis sea de assage même anmés de beaucoupdénerge, narrivent jamais à bouleverser la physinomie ou smpement la routine admnstrative despréfectures colonales.

Cette séecton graduele des mdiocr qisopère nécessreent en colone est encore aggravéepar un terrain de recrtement exigu Seul le coonisateur est appe de naissance de père en s donceà neveu de cousn à cousn par une urdctonexclusve et racste à a drecton des ares de acité a casse drgeante uniquement ssue du grou

pement colonsateur de lon le ons nombreux nencie ains ue dune aérton drisore. Il seproduit une espèce détoement s lon peut re parconsanguint adnstratve

Cest e docre enn qu mpose le ton génrade la colone Cest u qui est le vértabe partenairedu colonsé car cest ui a e pus beson de compensaton et de a ve coonae Cest entre et e coon ue se crent les reatons cooaes es pusypues Il tendra dautant plus fermement à cerelaons, au fat cooal à son statu quo que touteson existence coloniale - il e pressent en déped



a is à fond e dénitieen sur la clonee sote que, i tot coloalie n'e ps n

éocre, o colonater doi acceper en quequeesre la édocrité de la vie colonale doit copoeravec la édicrité de la ajoié des o de lacolosaion

X O

. Coe tot coloniater doit copoer avec sasiaon objective, e e rappots hain qi endécoulent Pou aoi choii de cone e aicoloial, le colonalite n'en a pa por cela en ee

supprié le dicults objecve. La ituaton colonale ipose o coloniater de doe ooqe politiqe et aective contre lequelles ilpet 'inrger san réir jaai à le qier carel foren l'eence êe du fait colonal. Ebientôt, le colonialte décovre a propre abiguïé

S'acceptan coe colonateur, le coloniaiseaccepte en êe tep, êe 'il a déd de parotre, ce qe ce rôle ipiqe de blâe, ax yex desaure e ax ien propre Cette déon ne lirape neen ne bieeese e diivetranqié dâe A conraire l'eort q fera

por ronter cette abiguïté nou donnera ed ce de a copréenion E les raiosaine en colonie aaien petêtre été elleresoin accablante pr le cooié, i le colonalsteavait té convainc de sa légitiié En oe leproblèe poé a clonater q refe es le

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mme que o ceu qui 'accete. Seue euoto det : elle d olote q ete,

e tafome mmaqablemet e ololteDe cette aompto de omême et de a tuaoot découe e eet ueu tat que 'o etoue e eembe cohéet. Cette coteatioou ooo de 'apee le ôe de lTpate(ou ecoe e omlexe de No)

Saccete comme cooateu ce eat eetieemet aoo dit 'accepte comme pégéo égtme c'etàdie comme uupateu. L'uateu cete eedqe a pace et au beo, adéfeda pa o e moye. Ma 'admet, eedique e ace uée. C't die q'au

momet même où tiomphe, admet que tomhede ui ue mage qu' codame. Sa ctoe de fte e combea doc jama ete à 'ceda e o et da a moae fadat poucea e coace e aute, o umême I abeo, e omme, ou e jou compètemet, de e

ae de a coe et de codito da eqeeee fut obteue. D'où o achaemet, étoatchez aqeu dappaete ftté : eoce de fae 'htoe fat écie e texte éteidat de mémoe mpote quo pouae à tafome o uupato e égtmté

Commet ? Commet 'uupato petee eayede pae ou égtmité ? Dex démache embetobe démote e méte éme de 'upateu, émiet q' appeet e tee écome ou te u e déméte de 'uupé pofod qu' e peuet qe ucte ue tee



disgce E ces deux eos sot e fait iséparabesSo quéue sa soif de justcatio exget delusupateur la ois qul se poe lumme au

ues et qu eoce lusué pus bas que terreE oure cee copémearté épuse pas la

reaio compexe de ces dex mouemes I autaouter que pus lusuré est écasé pus uupateutromphe as l usurpatio ; et par sute se cormeda sa cpabilié e sa propre codaatio : Doc

plus le eu du mécaisme saccetue sas cesseetraîé aggraé par so propre ythme A la lmtelusurpateur terat faire dparaître lusupdot la seue existece e pose e usurpateur otoresso de pus e pus ourde e re lummede pus e plus oppresseur Néro gue exemplare

de lusurpateur est as ameé peséuter rageuemet Briacus e pousure Mais pl l luera de ma us i coïcidera aec ce rôe atroce quilsest chosi Et plus i seocera das ljustice

pus l hara Btacus et cherchera atteedaatage sa cime qui e rasore e boueau

No cotet e u aoir oé so rÔe i essayera eui rar le seu bie qui ui reste amour e JueCe est i jalousie pure peersité mas cettatat triere e rto qu etrîe rsistibemet ers cte sprêe etato a supressio morae et ysique e lusupé.

Das e cas du cooialiste cepedat cee mtetroue e eleême sa prore régulato S peutobscurémet souaiter i li arre de e prlamer- rayer e coosé de a care des at i urt mpoibe e e re sas satteire umme



A quelue chose malheur est bon : l'tence ducoloialiste t trop liée celle du colonsé, jamail ne purra dépaer cette dalecque. De toutes

forces, il lui faut er le coloisé et en même tempslestece de sa victime lui est dispensale pourcontinuer être Dès quil a choisi de maintenir leytème colonial il doit apporter le défendre plu devigueur quil nen aurait fallu pour le refuer Dèsquil a prs conscience de linuste rapport qui lunit

u colonsé lui faut sans répit sappliquer sasou-dre Il noubliera jaais de aire éclaer publqu-ment s propre vertus l plaidera avec une rageusestination pour paraître héroïque et grand méritatlargement sa fortune En même temps teant · sprivlèg tout autant de sa gloire que de lavlisse-

ment du colonisé l sachera lavlir Il utliserapor le dépeindr les coleurs les plus sombres ; lagira sil le faut, pour le dévalorser pour lannhilerMas i ne sortra jamais de ce cercle Il faut expliquer iance que la coloniaon met entre lui et lecolonsé or, por se tier, i et amené augmenter encore cette distance opposer irréméalementles deux gur la sienne telem gloriee cledu colon tellemt méprisale

S DUX OS

Cette autoscation about aini une vértablereconstrucon idéale des deux protagonistes dudrame colonial Ren nest plus aisé que de rassemlerls trai supposé de ces deux portrats propsé

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par le colonialiste Y suraient un bref séjour encolone, quelques conversaons, o smplem�t lrapide parcours de la presse o des romans dts

colonaux.Cs deux iages elles-mêes ne sont pas os

errons, sans conséquences Cele du colonsé vue pare coonste mposé par ses exgenc réanue encooe et ouvent da e onde grâce à journa sa tératre t par retentir d'ne certane

anère; sur la conduite et donc sur a physionoeréee d cooé () De mêe, a aère dont veut or e coonaste joe un rôle consdérable da'éergence de sa physonome déntve

C'est q ne s agt pas d'une smple · adhésonnteectele as d chox d'n syle de e tout

enter t omme pettre am sensie et preectex u dans son pays dorgne, par sa station sociale son meu fa ses atés naturelesart p êre un démocrate a se transformer sûrent en coservater en réactonnare o mêe enfast coona I ne pet uapproer a dscr

natn et la codcaion de 'injustce se réjorades torturs policères et s le fat se conaincra dea né<eté d massacre Tout a y condre sesnovea térêt, ses relatons profesonneesses iens famiiau et amicax noués en cooe mécansme est qasi fata : la uaon colonal

fabr d colonal comm ll fabru dcok

( ) V : P



L IS SO

Car ce n'est pas impunéent quon a besoin de lapolice et de larmée pour gagner sa vie, de la force etde 'iniquité pour continuer à ester. Ce nt passans dommaes qu'on accepte de vivre en permanenceavec son propre lâme Le panéyrique de soi-mêmeet des siens, l'armation répétée, même convaincue

de l'excellence de ses mœus de ses instuos, desa supérioité cultrelle et technque, neacent pas lacndamnation fondamentale que tout coloialisteporte au fond de luimme omment pourraitil nepas en teir compte ? Essieritil dassourdir sapropre voix intérieue que tout tous les jours, la li

rappellerait ; la simple ve du coloisé, les insinuatiospolies ou les accusations rutales des étraners lesavex des siens en colonie, et jusque dans la métropole, où il se voit à chaque voyae entouré dunesspicion un peu eneuse un peu condescendante t ménaé, certes comme tous ceux qu disposent

ou participent de quelque puissance économique oupoliique Mis on suère qu'il est un haile qui a sutirer pari dune siuation paricure dont les ressouces seraient en somme dune moralié discuale Pur un peu on lui ferait un clin d'œil enendu

ontre cete accusation, implite ou avouée mis

touours là, touours prête en lui e chez les autres,il se défend comme il peu Tantôt il insiste sur lesdicutés de son existence exotique les traîtrisesdun climat souois la fréquence des maladies lalute contre un sol ingrat la méance d populations



otil tout cla n éitraitil aucun compnation ? Tantôt uriu agr il réagit comGbouill ; oppoant épri à épri accuant lmétropoltain couar t égénércnc ;au contrair il avou i cla l ic u épant t aui pouruoi pa l pivèg la viul t coii la v acil omtiqunombru la jouanc ipoibl n Europeun autorité anacroniu t ê l ba pi nc Rin nn n put l auvr n lu onnant ctt aut ié compnatrc luêmqul crc i avmnt Ni étrangr tout auplu iniérnt mai non up ni complic ni apari oigin où i toujour upct t ouvntattaqué ni a propr action quotnn qu vourait

ignor la révolt utt u coloé E at mn accuation par l autr il n croit guèr opropr oir au on luê l lnallad abl

AOE

l t clair an c conon qul nr paériumnt trouvr n luê la ourc cttinpnal ganur gag a réabltaionLoutranc a vanté u porat trop agnqu

u coloniat par uiê l trat plu qulln l Et n vété l t toujou arsimutanémnt or uimêm l rr l r dan la trl

Ctt cauon oit n t réunr u contion



prélables. La pemèe est qu'elle appenne à unves dot 'il vet que le

du méateu ejilient u lu econde

et qe cet nive oit totement étnge u cooan qu ne pévloi; O dex contion ont micueuementp l métopole Il fe donc ppe u quaé de pate dogne, l céébnt, le mplintinitant u e tdton piculièe on ogin

lté ultuele Ani, du mme coup il u poé et pope pptennce à cet uve fotuné liionnàtve ntuele à l métopole et limpoibilité ducooni à patcpe à ce splendeu on hétéogénété adcale à l foi mlheuee et mépable

Cette éecon cette gâce le cololte vet en

oute la méte tous les ou l péente, il leppele féquemment comme l'un de membe leplu concien de l communté ntionle ; nlement l'n de melleu C li et econnisntet dèe Il t lu contement métopoltindont le bonheu nest mi mencé ce quil doit à

son one. S délté et, cependnt déntéeée on éloignement même en et cuon - elle netp ouiée p tote e meqineie de a iequotidenne d métopoitin qui doit tout cep ue et l cominio élecole S pefeve pou l ptie ft de lu enn le ptote

vétble celu qu l epente le meux et ceqele a de plu nole

Et il et vi qen en il pet pête à le coie e e ymoe le p éctnt le mnfettion le pl démonttve de la punce de on



pay. Il aite à tou le délé mtare, q!1ouhaite et obtient fréquent et nourr ; i y apportea part en pavoiant avec dicipine et otentation

I admre 'armée et a force il repecte l nformet convoite le décoraton Nou croion là qu'et coutme d'appeer la politique- de pretge ; quine découe pa eement d'n prncipe d'économe(< montrer a force por navoir pa 'en err »}ma correpond à un beoin profond de la ve coo

iae : l 'agt tot atant dimpreoner e colonquede e rarer oimême.En retour ayant coné à la étropoe a déégaton

et e poid de a propre grander défaiante i attendd'ele qu'ee réponde à on epoir exige qu'eemérte a conance qu'ele ui renvoie cette mag

d'eemme qu'l ouhate : idéa naccbe aucolonié et juticatf parfait de e propre métemprnté Sovent force de l'epérer nit pary croire un peu. Le noveaux débarqé a mémoireencore fraîche parent de a métropoe avec nent pu de utee qe le vieux colonate Dan

leur comparaon inévtab entre le deux payle coonne crédt et débit pevent encore rialrLe cooniaite ebe avoir oubié a réaité vvantede on pay dorigine Au cor de année il a cuptépar oppoon à a coone monument de amétropole tel que la colone apparat nécsare

ment dérioire et vugaire et remarqabe quemême pour de cooater né en cooie c'etàdre chaellement accordé aapté au oel àlaceur à la terre èce e payage de réérencre brumeux hmide et vert Comme i la méto



poe était une composante essentiee du sur-moicolctif des colonsateurs, s caractérsques objectiv deviennent des qulités qusi étiques. est

entndu que a brume est en soi au pleinsoleil et e vert à ocre La métrooe ne réunt ainsique d positivité a ustese du ciat et l'harmoniedes sites a disline socile et une exquise libertéa beauté morle et ogque

serit nf ceendnt de rétorquer au coonia

iste q'i devrit reoindre u plus vite cet universmelex rérer lerrer de lvoir quitté Deuisquand s'instae-ton quotidiennement dns vertuet eauté ? e rore dn surmoi et récismentde n'être s vécu de régler de loin sns être amistteint la conduite rosïque et caotnte des

hommes de chir et dos L métroole nest si grndeque arce quee t udeà de horzon et quellepermet de voriser l'eistence et la condute du coloniaiste S'il rentrait ele erdrit son subime ; etui ceserit d'être un homme suérieur : Si ttout en colone e coloniste sit quen métroole

il ne serait rien il Y retournerit à lomme queconque En fait notion de métropoe est comprtive Rmenée à elemême ele sévnout etruinerit du même co l srumnité d colonliste. C'est en coonie seulement arce quil oèdeune métropoe et que cobitant n'en ont s

ue e cooniliste est crint et dmiré Commentquitterit-on le sel endroit u monde où sns être nfondateur de e ou un foudre de guerre il estencore oble de dbtiser des vilges et deur son nom à l géogrhie Sns même crindre

g



smp rdcu ou a coèr ds habtan psquur avs copt pas où tous s jours o fatépruv uphoru d sa pussanc t d son mportanc

L CONSRVAT

I faut doc non sut u a métropocontu ct déa otan t jamas vécu mas

ncor u ct déa sot uab t à abr dutemps : coonast g u a métropo sotconervatrce

L b ntdu st rsoumt. st mêmàdssus u st pu sévèr u trasg mos. A a rguur tort a crtu ds nsttu

tos ou ds mœurs du métopotan nt pasrsposab du pr s récam du mur Mas t prs duétud daomnt chau fosuon savs d touchr au statut potu stslmnt aors u a purté d so patrom troubée so attachmnt défctb à a mère

pat ébraé I put ar usuà a mnac

ôstupur ! d sécso ! u smb contradctor abrrant avc so patrotsm tat aché t,n ss ré

Ms ntona du coost n vétédun natur partcuèr I sadrs essntmnt

à ct aspct d sa patr u toèr t protèg sonstc n tat u coot U étropou dvndrat démocrtu par p au pontd proouvor un égaté ds drots jusu danss coo, rsur aus dabdonr e ntr

9



prss ·colonales. Une telle trnsformaton serat,pour le colonalste e aae de ie o de o uneremse en questn du sens de sa ve.

On cmrend que son natonasme vace et qu'lrefuse de reconaître ce dangereu vsage de sa ate

A FASCS

Pour qul usse subsster en tant que cnalste

est néceare que a métrooe demeure éterneement-ne métre Et dans la mesure où cela déendde lu n cmrend qu' s'y eme de tutes sesfores

Mas on peut fare un pas de us : oe atooloalepote a e o e le geme de la tet

o fateQtce que le fassme snon un régme d2�preion u ? or toute a

cooe na asautres ns. Les relatons huanes y snt ssuesdune extaton auss ussée que psse fndes

sur 'négaté et le mérs garantes par lautortasme poer. Il ne fat aucn doute ur qu 'aéc ue le casme est une arété duOn ne dt s tr sétnner que des sttutnsdéendnt arès tout dun ur central érauissent être telement dérentes de celes de aétrooe Ce vsage ttatare que rennent danseurs coles des régmes suent démcratquesnest errant quen aarence rerésentés aurèsdu s ar le caste s e euent en ard'autre -

2



I ns pas davanag éonan qu fasismoonia s ii diimn a oo Un ann dmand qu sénd ooniais n pu

qu souni s gouvnmns s ndansoppssivs éaionnais ou pou monsonsvais Cs qui maininon sauau d a éopo onion du sin pop umiux s qui assuon pus fmm s assd oppssion E puisqui vau miux pévni qu

gué ommn n saii pas né d povoqua nassan d s gouvnmns d s égims ?Si on aou qu ss moyns nanis don poiiqus son démsués on onçoi qui pésnou sinsiuions nas un ang pmann poh vnin isquan ouous d'mpoisonn

ou oganism méopoiainN ougaii mê amis nn u sa simp

xisn du sysèm ooia pooson uonsan xmp aux hésiaions d a méopo un xapoaion séuisan dun sy poiiqu oùs iués son sous pa sag omp

ds gouvés I ns pas agéé d di qu dêm qu a siuaion oonia poui Euopénds oonis l colol t gm d pomt d l topol

L SS OA OPOL

dang ambigïé d son ssiv adupaoiqu s ouv daius s véi dans



até pus générae de ses reations avec aétropoe Certes cante sa gore et saccroce àee, usquà a paraser a noer s1 e faut Mas en

mme teps i nourrt contre a mropoe e esétropotans un ressentent profon

Nous navons noté usquc que e prvège ducoosateur par rappo au coons En fat Européen des cooes se sat doubeent prvégé parrapport au coonsé et par rapport au métropotan

Les avantages coonaux sgnent gaement quàmportance égae e fonctonnare touce aantagee commerçant pae mons dmpôts nustre paeons cer matère preère et man-dœuvre queeurs ooogues mtropotans Le paraèe nesarrte pas à De même qu est consubstante à

exstence du coons e pvège coona estfoncton de a étropoe et du métropotan Lecooaste ngnore pas qu obge a tropoe àentretenr une arme que a coone s ee est toutavantage pour umme coûe au tropotanpus quee ne u rappore

Et de êe que a nature des reaons entrecoonsateur et coon drve de eurs rapportséconoques e socau es reaons enre coosateur et mtropotan o ruares de eurs stuatons récproques Le coonsateur nest pas er desdcutés quotennes de son compatote des

pôts qu pèsent sur u seu et e ses revenuséocres rentre e son voage annue troubéécontent de umme et fureux contre e méropotan a fau come caque fos réponre àes nsnuatons ou même à e frances attaques

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utiser l'arsenal, si eu convaicat, des dgersdu sel afrci e des maades d ube dgesfappeer à sn secrs a yhge des érs e

casqe clna. Is ne pre pas nn pls e mêmelange piiue A ase égae e coonase esnareeen Ps à droe qe e rooan. Ucaarde nveemen arivé e faisai pa desn nïf énneen : ne cmpreni pa puuies jers de be, S. F J O rdcau e mé

rpe, sn réacinnares fascsn e clneI exse enn n annse rée, fndé i

een e écniqueme enre le calse ee érpian E en ce, e clise a dee rasn de prer de s dépysemen e mérple : il na pls les même érês e es cma

res Dans ne ceraine esure, il e fai lusprie.

Cee aeciue exaan-resseimen u une cnise à sa pare, nance sigièree lalé de s amur pr ele Sas due il a lesci den dner limage a ls glriese mas

mvee es vicé par ce ui en aend Abien, sil ne reâce jaais sn e ccarder smipie es cajeres, i cache al sa clère e sdé I veer sns esse ineenr si écessie pr qe a mérp cniue à enreer lesrpes e pren, re es abiudes

es le lèren cnsere enn ce vsge q cen, e i puss ppser u cnisé es bdes cn seron e pr ayé ar lsmérpes, persadés de scuable gradeudre des éres



FS S

Tee est énormité de l'oppresion coloniale, cepenant ue cette surenchre de la métropole ne sutjamais à a jstcation du fait colonial. En érité, ladistanc entre le atre e le serteur nest jamaissz grande Presque touours le colonialiste selivre également à a dévalorisation systématique du

colonié.A ! làdessu, il n'est pas nécessaire de le pouser

il t pein de son sujet qui déchire sa conence etsa ve. l cherche à lécarter de sa penée à magnera coone sans e colonsé. Une outade plu éreusequele nen a lair, arme que Tout serait arfat..

s' n'y aait ps les indigènes. Mais e colonastese rend compte que, sans le colonisé a colonie naurait pus aucun sens. Cette insupportable contradicton e remplit d'une fureur, dune hane toujoursprête à e déchaîner sur occsion innocenteas fatae de son drae Et pas selement sl est

u spécate de eshaitde trouent en cooe depoiilit inespérées d'épanousement ai avecstupéfaction de paisibes fonctionnaires des ensgnant ourtois et ien dsant par aileurs se muersuitement sous des prétextes futies, en monstresvociférants es accusations les plus absurdes sontporées contre e coonisé. Un veux médecin maconé, aec un mélange de hargne et de graité, quee colonsé n sit pas rprer un professeur maexpiqué doctement que : Ici, on ne sait pas ar



· her o fait e tout pets pas u e fot pas avaer où ette mpressio e pitiemet art-rstue parat es rues e ooe a vauao

u oois s'te ais à tout e e touhe Aso pays ui est ai trop hau toammetfroi maoorat au imat veux à a gograhesi sspre u'ee e oame au mprs et à apauret à a peae pour 'tet

Cet abassemet u oos ui oit expuer o

uemet ser e même tems e repousso à apostvt u ooiaste Ces ausatos s ugemets rrabemet gafs sot touours portp fn à topo 'estàire ous avosvu par ue tour par rfree a ooste imêe Comparaisos moraes ou sooogu esth-

tes ou gographiues exptes sultates oualsves et isrètes mais touours e faver e amtropoe et ooiaiste I s gns d sœrs d pys, sot touors ifrieurs et e oe veru orre fata et prtab

Ce refus e a ooe et u oois aura e gravesosue sur a vie et e omporemet uoos Ms provoue aussi u eet sastreuxsur a ote u ooiase Ayat as aoone 'aorat auu mrite à a cit ooaee reoaissat ses traitios i ses ois i sesmœrs i e peut amettre e faire imême pareI refuse e se osirer omme toye ave roitset evors omme 'esage pas ue so s puise ever Par aeurs s'i se prte l issoubemet à sa patrie orgie i y t pas e pripe pas à a osciee oeive e ss ompatrot

9Poti du coloi



t nn st as qutidmnt a ésutat dc du mais négatif epéag sociogqu est que conaist est cqeet re I navgue nt

u sété lntne, qui vut sienne, ais qudvnt à queque deé mythiqu ; t une sociétéésnt qui fus et mantint ainsi ans astactin

Ca ce nst pas in sî 'aiité du pays ouasnc d gâc des cités coonas, qui explique fus du cnaist st, au cntae pacequi n a pas aoté ou n uvat 'adot, que ays est a t a constuction un ésespéantusm Puqui n fit-i n a xmplu uanisme squ'il se paint a pésencedun ac pstienti aux pots a v, es égoutsqu déodnt, ou d sevcs qu fnctinnnt mal,i feint ui qui détnt l pouvoi aministatf,qu'i vat sn pene à lu-mêm Pouquoi ncnçit- as, u n peuti concvi, sn td'un maniè ésintéssé Toute muncipaité,

nmaement issu de ses aministés, se péccupenn sument d leu ienête, mais aussi leuaven, a postété son eot sinscrt ans uneué, cel la cité. colnialiste ne fait pascoïcd sn avni avec celui e la conie il n'estci qu d assag, i n'investit que c qui apte à

écéanc L véritable aison la ason pi ea ua d ses cances est cele-ci : e coloniastena amas écié e tansfome a cone à imag la métopol t e coonsé à son iage e petadettre e telle dqto q d/rt prede rlge

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L� S

Ce n'est là dailers q'n vage rve daniste étropolitain Le oonialiste a toors aréet ave netteé, qe ette adéqation était ipensabe. ais l'epiation, qi se roit obigé d'e donne,eee fot signiative, sera tote diéret.Cette ipossibilité ne relève pas de i ais d

patenaire : ee tien à la e d olonisé. End'atres teres et voii le trait qi aève eportrait le ooniaiste a reors a raise I estrearqable qe le raise fasse partie de tos lesoonialises, sos totes s latitdes Ce n'est pasne oïnidene Le ce e bole l

elo fodetle q t cololte et coI ne sagit gère d'n raise dotrina Ce serait

daillers diile e oloniaiste n'aie pas la téoieet les téoiiens. Celi qi se sait en avaisepostre idéoogiqe o étiqe se targe en générald'tre n oe d'ation qi pise ses eçons dans

'epéiene e oonialiste a trop de a à onstrireson systèe de opensation por ne pa se éerde a dissson Son raise est vé, qotidie ais il ny erd pas por atant A ôé d raiseoonia eli s dotrinaires eropéens apparatoe transparent geé en idées à preière ve

presqe sans passion. Enseble de ondites, deréees appris, eerés depis a tote preièreenfane é valoisé par lédation e raiseolonia est si spontanéent inoporé a gestes,a paroles, e es pls banales, qil sbe

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consur un ds sucurs ls plus solds d lasonnalé colonals. La fréqunc d son nrvnon son nsé dans ls rlaons colonals

sra supan cpndan s lon n sava qulpon l ad à vr l colonals p sonnsron socal Un ot consan u coloalsonss à plqur usr annr par lvrb co par la conu la plac l so ducolonsé son partnar dans l ra colonal Csà-dr n dénv à xplqur jusr mannr l sysèm colonal onc sa propr plac. Orlanalys attud racs y révèl ros élémnsporans :

Décourr mr n évdnc ls eenr colonsaur colonsé

2 Vloe cs érncs au pro u coonsaur au érmn u colonsé

Potr cs érncs à lbol n armanquls son énvs n agssan pour qullsl dvnnn

a

prmèr émarc ns pas la plus révélacd lattu mnal u colonals �r à l'aûdu ra dérnl nr du populaons ns pasun caracérsqu ras n so Mas ll ocupsa plac prnd sns patculr ans un conxracs Lon d rcrcr c qu poua atténur

son dépaysmn l rapprocr du colonsé conbur à la fonaon un cé commun, lcoloals appu au conrar sur ou c qu lnsépar ans cs érncs oujours nmanspou colonsé glouss our lu l rouv juscaon d son rfus Mas voc pur l plus

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iot : une ois isolé le trit de œus itistorique ou géogrique qui crctérise le colosé et loose u coloisteur il ut eêcer quele sé ne uisse être coblé Le coloiiste sortirle it de listoire du tes et donc dune évoutioossible it sociologique t bsé biologiqueou mieu métsiue Il est déclré teir àleece du coloisé u cou l retio coloieentre le coloisé et e colonsteur odée su mnière dêtre essentielle des deu rotgonistes deent une goe de Elle est ce quelle estrce quls sot ce quis sont et lun i utre ecngeront mis

Nous reoignons encore lintentionnlité de oute·oltique colonile En voici deu llustrosContrirement à ce que lon croit e colonilste nis sérieusment vorisé l conversion religieusedu colonisé Les reltions entre 1�gise (ctoliqu ou rotestnte) et le colonilisme sot lus coleesquon ne lrme rmi es gens de guce L�gi

beucou idé le coloniliste cetes ; cutionnntses entrerises lui donnnt bonne conscience cotrbunt à ire cceter l coloson comris re colonisé Mis ce ne ut ou ele quune iceccidentelle et rotble Auourdu ue le colo lse se révèe otel et devient comroettt e

décroce rtou ; elle ne le déed lus guère qundelle ne comece s déà à ttquer. En soeelle sest servie de lu comme il sest seri delle misele touours grdé son but rore Inverseet sile coloiliste récomensé Égise de son ide luioctront dimotnts rivlèges terins subven

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ons, ne place nadéqae à son rôe en colone lna jaas soaé q réussss csrqelle oenn la convrson de os les coons.Sl lava réelen volu l aura pers à Égsede réalsr son rêve Sr au déu d a closaon l dsposa dun ale leré dacon, dnepssance dopprsson lée e dn large copcé naona

Mas e clonas ne pova favrser ne enreprse q aura cnué à lévanossen d arean conae La cnversn du clnsé à aregon d colnsaeur ara éé ne éape sur lavoe de assan Ces e ds rasns pouresquees les ssons conals n écué.

Are eeple ny a pas pus d sau socal qede sal ysqe pu le colonsé. De êe qul nepeu se dévrr de sa cndon par la cnvrsonrgeuse l n lu sra prs de qr sn grpesocl por rjodre l groupe consaur.

Tue oppresson n véré, sadrss gan

à n grpn uan po s ls nvds n an qe rs de ce grupe n snans annyn On nnd suvn arrqe s ovrrs cesdre OIs s uvrrs psquovrrs sn agés de s défaus e de es aresLaccsaon rase poré conre es cosés ne

pe êr qe clcv e u cnsé sans cpn d en répondr Il s ads cepndan qulopprssn uvrèr cpr un ssue éorquen au ns un uvrr pu qur sa casse cangr d sau Tands qu dans le cadre de acoonsaon, rn n purra savr clnsé

I



Jamais il ne pourra passer dans le clan des rvléés ;gagerait-il plus d'agent queu emorteraitl

tous les titres, augmenterait-l innment sa ussance.Nous avos comaé l'oppesion et la lutt colo

niale à l'oppession et la lutte des classes. raortcolonisateur-colonisé de peuple à peuple au sndes nations eut rappele en eet le raport bour

geoisie-prolétariat au sein d'une nation. Mais il fautmentionner en outre l'étachéité presue absoluedes grouement coloniau. A cela vellent tous leseot du colonialiste et le racisme est à cet égardl'arme la lus sûe : le assage en devent en eetimpossible et toute révolte seait absude.

Le racisme apparaît ainsi on come un détaiplus ou moins accientel mais comme un lémentconsubstantie au colonialisme. Il est la meilleureeession du fat colon et un des tais les lussigncatfs du colonialiste. on seuleent l établtla iscriminaton fondamenale entre colonsateur

et coloisé contion e q o de la ve coloalemais il en foe lmmbl Seul le racisme autoiseà poser pou létenité en la substantivant une relatio histoiue ayant eu un commencement datéDoù extaonaie paossment du racisme encolone la coloation aciste e la moidre démarce

itlectuelle ou active du coloaliste et même detout coloisateu. Et on seulemet es hommes dela rue : un psychiate de Raat a osé m' armer aprèsvngt ans d'eecice ue les névroses noafrcaness'liuaet pa lâe ?odfe.

Cette âme ou cete etne ou ce sycsme rend

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te de intittn dn ate èle de labenede dveleent tecniue eaie asservis

eet lte e la ttalt d drae en Ildmnte lumieusemet ue la sitatin claletait irdable et sea nitive

LO-SOLO

Et vici la tce ale a ervtude du lniaat ar aalee a lniater l lu latlliue u eie den cle a canale et lint de sa e eistence Gâce à neduble ecnstctin u clns et e luiêe il

va d même c e jutie et e asuerPrte e valeu e la civiliatin et de lis

tie il accmlit ue missi : il a l immene mte�c1aie les tnèes iamante u clni Qece ôle l ate avatage et esect net uejtie : la clsatin est lgme, da t

sen et cnsecePa alles la seride tant iscrte dan la

ate u l et la mat a la seeil n aa as e duemet Au dlces e lavertu mense, il ajute la esit liatelle a clisain et erelle l eut envi

age avei sas iuitue auceAè ui tt eieait sible et enait

u es uea e cialiste urrt e eette e e esue teu bieellat et mebieaiteu clni e uait e li êterecsst e abate e ce u lu evient Cest



c u s'nsct léonnnt tud ntl ditprise prnlis st cl i s vtgénéru prdlà t n fois ds l rcis l'néglté Cs si lon vt un rcs chrtbl ui n's ps l oins hbil ni l oins rnblCr l ptlis l pls ovt s cbr dès u lcolonsé rcme, ss drois syndic pr plS'l rlèv s py si s f soign l colonsé l

s'git d dons t js d dvoirs S'l s rconnsst ds dvoirs il lui fudrit dtr u lcolonisé ds drois Or il st nndu pr tout cui précèd u'il n ps d dvoirs u l colonsén ps d drois

ynt insuré c nouvl ordr oral où pr dé

nion l s îtr innocnt l colonils srit nn donné lbsoltion Ft-l ncor uc ordr n soit ps ris n usion pr ls utrst suro pr l colonsé



. •-



PORTRAIT DU COLONSE



"�-:�.



PRTRT MYTHIQU

DU LNIS

SSACE D T

out omm a urgoii propo u ag duprolétair tn du oonatur appl timo un imag du ooni bi an lu

onduit du ooniaur t du bourgoi, lurn brin andalu Mainou évnon a myiaon préiémnt parqul l arrang rop bin

Soit dan porait-auation trait d parl mbl rulir unanié d oonatur du

Libéria au Lao n paan par Magrb l aié d vor à qul point t aratérion commode l oup bonn pla dan a dialtiqunnoblimn du oonatur abaint duooé n ou, t cmqme rcese

Rn n pourrait miu égitimr l privèg du

ooniaur qu on trava rin n pourrai miuxtir l dénumnt du ooé qu on oiivté portrat myqu du oloé omprndr donun inroyabl par ui du olonatur lgoût vruux d laton Du mê oup l ooni-

1



sateu sue que lemlo du colonsé est eu rentale ce qu autose ces salaes nasemlales

Il eut semler que la colonsaon eût ané à

dsose dun esonnel émérte Ren nest monscean. Louer quaé qu ese arm les smcolonsateurs réclame une ae tros ou quatre fossuéeure à cee du coonsé ; or l ne rodut astros ou quare fos us n en quanté en quaté l est pls cooie dtlser tros colos

Erop Toute entrese demane des sécalstescertes mas un mnum que le coonsateur morteou ecute arm les sens Sans comter es éadsla rotecton léae usement eés a le taalleur uroéen. Au coonsé on ne demande que sesras e nes que cla en outre ces as sont s ma

cotés quon eut en ouer ros ou quare aes oue dune seule

A lécouter daleurs on découre que e colonsateu nest as telemen fâc e cete aressesuosée ou réee I en are aec une comasanceamusée l en asane ; i rerend toues les ees

sons auees et es erfeconne i en nenedaures Ren ne sut à caracérser eraodnareéene u oosé en een yque unlyrsme néaf e coonsé na as un ol ans aan mas une canne un arre et quel are ! uneucaytus un uya un cne cenenae dAmé

que un are ? non une for etcMas nsseraton e coonsé estl ament

aresseu La queson à ra re est ma oséeOure qu faua nr un éa e référenceune norme arae un eule à laute euton

I



ccuser de presse peupe tout ener ? O peut ensupçnner des indvidus êe nbreux dns une groupe se dender s eur rendeent nestps docre si ssienttin es bs sires,venir buch, une signctin drisoire de sonrôe sci, ne dsintresse ps e cns de s tâcheCe qui est suspect cest que ccustion ne vi psseuleent e nœuvre gricoe ou hbitnt debidones is ssi e presseur, ingnieur ou edecin qui urnissent es êes heures de trvique eurs cègues consteurs, enn s es individs du groupeent conis Ce qi est suspect,cest de ccustion et gb de snobet de sorte quucun conis nen est suv, etnen purrit s être sv Cestre : dede de s de es ds sgqes e hsrqes

En it, i ne sgit nueent d'une ttnbective, dnc drencie dnc souise à deprobbes trnsortins, is dune s pr s ccustin e cnisteur instue e conisen être presseux I dcide qe presse est sve de eence du cons Ce pos i devientvident que e conis, queque nctin qui ssue,queque èe qui y dpie ne serit is utreqe presse Nos en reenons ouors risequi est bien une substntictin, u prt de ccusteur, dun trt re u iginire de ccus

I t pssibe de reprendre e ny àprps de chcun des tri prêts u cnis

Lorsque e cnisteur re, dns s nggeque e conis est n dbie i suggre pr à que

III



cette décnce appelle la protetion. D'où, sans rr- je l'a ntndu sovnt la notn d prottorat est dans lntéêt mêm d colonis qu'l soit clu

d foncons d ction ; t q cs lords rsponsabtés sont résés au colosatr. Lorsqul colonisat aout po n pas vrs dans lasollcitud qu l colonsé st un arréré rvs axnstnct mavas vol n p sadq l légitmains sa olc t sa st sévérté Il fat bn s

défnd contr ls dangss sottiss d' irrsponsabl t au souc mértor l défnrcontr limêm D mêm pour l'asnc d bsoinsdu colo son nattud au confort à la thnquau progrès son étonnant famiiarit avc la msè :porquo l coloisat s éoccpitl d c qi

n'inqèt guè l intéssé ? C sait aottlavc n sob t adacs hlosop l ndun mauvas src q d l'obligr au sritdsd la cvlisain Alons Raplonsns q lasass st ointal accptons comm lui la msèrdu colonisé. D mêm ncor po la famus ingra

tud du colonsé sr laqull ont nsisté d autur sériu : ell appll à la fois tout c qu lcoons dot a coosat q ts c bsont pdus t q t vain d pétndr amndl colons .

Il st rmarquabl qu c talau nait pas datnécssté. l st dic par xm daccodr nt la plupat d cs tts d pocéd à lur sythèse jecve On n vot guèr puquo l colonsésat à la fos n t méchant ax tariéé. auait p êtr miu bon com l

II



bon -auvage du Xe ièce, ou péril et dur à atâche ou pareeux et ré. Mieux encore le traitprêté au coloié 'ecuent lun autre an que

cela ge on procureur On e dépeint en mêmetemp frga obre an beoin étendu et avaantde qantité dégoûtante de viande de graie,dacoo de n 'importe quoi ; comme un lâce qu apeur de orr comme une brute qu n'et arrêtpar aucue de inhbition de la civation etc

Preve éentaire qu'l et inutile de cherchercette cohérence aieur qe ce le coloiateurluime A la bae de tote la contructon ennon trouve une dyamiqe unique : cele de exgenceéconomique et aective du coloniateur qui itient ieu de ogque comande et explique cacu

de trait qu' prte au cooé En détive ont tou ex pour le coonateur mmeceux qu en premire aparence li eraient domageabe

LA SASA

Ce quet véritabement le cooié iporte peu aucolonateur in de vouoir aiir le coloé dana réaité i et préoccupé de l are ubir cetteindpenae tranforation t e écanie de

ce repétage du cooé et uimême écaiantIl coite d'abord en une érie de négation

coloé est ps ceci 'est ps cea Jama i etconidéré poitivement o 'il et a qualité concédé reève dn qe pychologique ou éque



Aisi pour l'hospitalité arae, qui peut fcilementp pour trait négati Si on y prend garde ondécouvre que la louange est le ait de touristes

d'Europées de passage et non de colonisateurscest-àdire dEuropéens installé en colonie. Aussitôten place lEuropéen ne prote pls de cette hospitalité, arrête les échanes contribe ax barrièresRapidement il change de palette por peinre lecolonsé, qi devient jalou retiré sur soi eclus

anatique Que devent la ameuse hospitalité Psquil ne peut la ner le colonisateur en ait alorsrsoir les ombres, et les conséqences désastreuses.

Elle provient de lirresponsabilité, de la prodgaltédu coloisé qu na pas le sens de la prévsion deléconomie Du notable a ella les êtes sont belles

et généreses, en eet, mais voyons la site ! colonsé se ruine, empunte et nalement paye aveclargent des autres Pareton au contraire de lamodestie de la vie u colonisé ? de la non moinsameuse absence de besoins ? Ce nest pas davantageune preuve de sagesse mais de stpidité. Comme si

enn tout trait reconnu o inventé devt être linicedune négativté.Asi setnt lne aprs latre tot les

qualités qui ont du colonsé un homme Et lhmantédu colonsé reusée par le colonisater l deent eneet opaque. Il est vain prétendil, de chercher à

proir les condites d colonisé (< Ils sont imprésibles Avec e on ne sait amais » Uneétrange et inqétante impsivité lui semble commander le colonisé. l at qe le colonsé soi bien étaneen vérité pour quil demeure si mystére après



tnt d'nné de cohabttion. ou l fut penser quele colonsteur de fortes rasons de tenir à cetellsblté

Autre sgne de cee dépersonnlsaton du colonisé :ce qe 'on pourrt ppeer rqe d lrel. Lecolonsé n'est jmas caractérsé dne mnère dérentele ; n' rot q'à a noye ns le coectfanonyme (< ls sont cec . ls sont tous les mêes )S la domestqe coosée ne vent pas un matn, e

coonsater ne dra pas q'e est mlade oq' trche o qee est tentée e ne ps respecterun contrt busf (Sept jors sur sept les domtqes coonsés bénécint rrement d congé hebdore ccordé aux autres) Il rmer q'on ne pet pas compter sur ex Ce n't pas une

case de stye I reuse envsger es événeentspersonnes prtcuers de a ie de sa domestque cette ve dns sa sccté ne 'ntéresse pas sadoestque nexste as come dd

Enn e coonsteur déne au coonsé e drot eplus préce reconn à l majorté des homes la

lberté es contons de ve ftes u colonsé parl colonsaton n'en tennent ucun copte ne suposent mme pas e colonsé ne dspose d'acunesse por qtter son tt e lher n nesse jrdqe (a naturaston) n dune sse mystqe ( converson elgeuse) Le coonsé nest paslbre de se chosr coonsé ou non colonsé

Qe pet-l rester a teme e cet eorostné de natraton ? l nest sûrement ps unUer eg du colonsater C'est à pene encore unêtre hun I en rpeent vers lojet A

s



lmite, . ambiton suprêm du colonisatur, l dvrte ps exster qe octo des esos d coosaercestàdre sêtre rsorm e coos pr

vot l 'xtraornar cacté d ct opératonQu dvor sérux a-t-on nvr un anm ou uch à quo rssmbl d plus n plus l colonsé ? comprnd ao qu l colonsatur pus · prmttr ds atttuds ds j ugnts tllmntscandalx Un colonsé condusant un votur st

un spctacl auqu l colosatur rfus d s'habur ; l lu dén tout normalté, comm pour unpantomm smsqu Un acdnt, mm grav quattnt l colonsé fat prsqu rr Un mtralladdans un foul colos l at haussr ls épaulsDallurs, un mèr ngè plurant la mort d

son ls, u fmm ngèn plurant son mar, n lurappnt qu vagumnt la doulur dun mèr oudun épous Cs crs dordonn, c gsts nslts surant à rfrodr sa compasson s llvnat à naîtr Drnèrmnt un autur nous racontat avc drôlr commnt, à l'nstar du gbr, onrabatt vrs d grands cags ls ndgèns révoltQu l'on at magné pus osé constur cs cagt puttr plus ncor qu l'on at lassé ls rportrs potograpr ls rss prouv b qu dansl'sprt d ss organsaturs l spctacl n'avat plrn dhuman

STITON

C délr dstctur du colonsé ént né dxgncs du colosatur l n'st pa étont qu'

II



y réponde si ben, qu'l semble cone et justierla conduie du colonsaeu. Plus remarquale lus

nf peut-être es l'cho u susce chez le colonsé

lu-meConfronté en coance avc cette image de lui

e, proposée mose dans les isuons commedans out conact humain commen n'y ragral ?Elle ne eu lu demeure indrene e plaqu sulu de leu come une insue qu vole avecle vnt. Il par reconnaîre, te un soriquedt mas devenu un sgnl famer L'accuaon

le rouble l'nquèe d'auan lu qu'l admre ecrant son pussan accusaeur N'a-tl pas un euraison ? rmure-t Ne sommesnous pas tou de

mme n peu couals ? areux pusque nousavos n d'oiss Tmorés, pusque nous nouslssons oppmer. Soua, randu par le colonsateu ce ora mque e dgradant n dansune cetane mesure, ar re acceté e vécu ar lecolons gagne ani une certne réaé et ctr

au portrait ré du cois.Ce mécansme n'est pas inconnu : c's une myscan L'dologe d'une classe drgeane on lesa a adoer une arge mesure par less dgs O oue doge de coma comrend pare ntgrane d'ee-mme, ue conceon

de 'adveaire En consentn à cee idéologie, lescasss domnées conrmen dune cerane anière,le rôle qu'on eur a asgn e qui exque enaur la reave saé d ss ; l'oressony es, on g ma gr oléée ar l or euxmm Da la relaon coone la domnaon

II7



sxc d pupl à pupl ms l schém lmêm L cactéston t l ôl du colosécupnt un plc d chox dns ldéologi colstc cctéston ndl u é ncohéntn lmêm ms nécssa t cohént à lntéiu d ctt déolog Et à lqull l colonsédonn son ssntmnt toublé ptl ms indébl

Volà l s pcl d véité ds cs notosà l mod : compl d dépndnc colonsblté tc Il xst ssuémnt à un pont d sonévoluton un ctn dhéson du colonsé à lcolonston Ms ctt éson st l ultt d coloson t non s cus ll nat près t non

vnt loccupton colonl Pou qu l colonstu sot compltmnt l mt l n sut psqul l sot objctvmnt l fut nco qul coà s légtmté t pou qu ctt légtmté sotnt l n sut ps qu l colonsé sot obctvmnt sclv l st nécss qul sccpt tl

En somm l colonstu dot êt connu pa lcolonsé ln nt l colonstu t l colosést as dstuctu t cétu Il détut t céls du ptns d l colonston n colonstu t colonsé : lun st dégué n oppsu nêt ptl ncqu tcu pécupé uqu

mnt d ss plgs d lu éfn à tout p lut n oppmé bsé dn 0 dévloppmntcomposnt vc 0 écsmnt

D mêm qu l colonstu st tnté d sccptcomm colonstu l colonsé st oblgé pou vd sccpt comm colonsé

B



2 SITUTION U OLONISÉ

n aurai ro beau que ce orrai yqueres un ur hanae un regard lanc sur lecolonis qui naurai fai qadoucir la auvaiseconscience du colonisaeur Pous ar les êes

igences qui lon ssci, il ne eu anquer de seradire en conduies eecives en cooeenagissans e consiuans

Pisque le colonis es r voleur il fau segarder eeeme conre lui ; susec ar diionourquoi ne serai-il as couable ? u linge a

drob (inciden frquen dans ce ays de soleil,o le linge sèce en lein ven e nargue ceux qui sonnus) uel doi êre le couable sinon le reiercolonis signal dans les arages ? E sque ceseêre , on va c li e on emme au ose deolice

u La belle injusice rorque le colonisaeur Unefois sur deux, on obe se E de oue aèrele voleur es un colons ; si on ne le rouve a dale reier gourbi, l es das le second

e qu es exac le voleur (j enends le e) serecrue ee ar les auvres e le auvres



pari les colonis. Mais s'nst-il que tout colonsésoit un voleur possible et doive être traité comme

tel?Ces conduites, communes à lensemble des colonisateurs sadressant à lensemble des colonisés,vont donc sexprimer en institutions Autrement ditellès désent et imposent des situations objectivesqui ceent le colonisé psent sur li, squà ié

chr sa conduite et imprimer des ides à son visageEn gros ces stuations seront des suos d rsA lagression idéologique qui tend à le déshuanserpuis à le myster correspondent en somme dessiuatio concrtes qui visent au même résultattre ystié cest déà peu ou prou avalser le

ythe et y conormer sa conduite cest-à-dire enêtre agi O ce mythe-là est, de pls soldement étayéur u rgaa b ré u aret une uridtion ; aimenté renouvelé par les exience historiques économiques et uturelles ducolonsateu Seraitl isensible à la clomnie et au

méprs aserait l épales devant lislte ou labolade coment le colonsé échappetil auxbas slaires, à laonie de sa culure, à la loi i le réit de sa naissance à sa mort

De mêe qu ne peut échapper à la mysticationcoloisatrice, l ne saurait se sotraire à ces situa

tion concrtes génératrices de areces Dan unecertae ure le poait rél du coloisé estfoncton de cette conjonction Renversant une formule précédente on peut dire ue la colonisationfabrque des colonisés comme nou avons vu quellefabriquat des colonisateurs

0



OOSt HSOR

a caece a pu gave ube pa e colo etde pc rs de sre et rs de a La coloato lui uppme toute pat be da a eecome da a pax toute do qu cotbue audet du mode et du e toute epoablt

hitoque et ocale ave cete que e ctoye de pay libe,a de dcouagemet e det qu e otpou e da le aae de la ato que leu

co et doe que eu vox e poe pa que e lecto · ot tuque La pee et a ado

ot aux ma de quelque-u ; e peuvet paempche la guee i exge a pax ; meobe de leu lu qul epectet ue fo u

ce pouquo fuet evoy au Palemet Ma ecoaet autôt qui e podet e dr : e pouvo potetel o ecace qul ot dup

ou a ma o eclave Il ot de homme bemometaet vacu pa a ue ou toudpa a dmagoge Et quequeo excd l peet de ubte coèe bet leu chaîe decelle et boueveet e pet ccu de polce La mmoe populae gade e ouve

de ce podque et jute tempte ! Tout bechi, l accueaet putt de e pa e volteplu ouvet ot epoable ap tout de eu pope lbe et pa atgue ou fablee ouceptcme a aet employe i mitet eu puto

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colonié lui ne e ent ni reponable coupable n ceptque l est hors e jeu En aucune

manière i net plu sujet e l hstore bien entenul en ubt le po ouvent plu cruellement que leautre mai toujour comme objet Il a parperre lhabtue e toute participation actve àltoire et ne la réclame même plus Pour peu queure la colonsaton il per jusquau ouvenr e

a lberé il oublie ce quele coûte ou nose plu enpayer le prx Snon comment expliquer quunegarnison e queques hommes puisse tenr ans unpote e montagne ? Quune poignée e colonisateursouvent arrogant puissent vvre au meu une foulee coloisés ? Le colonsateurs euxmême en

étonnent et e là vient quls accusent le colonisé elcheté Laccusaton et trop énvolte en vérté ls avent ben que l étaent menacés leur otueerait vte rompue : toute le resource e la technque téléphone télégramme avion mettraient leursposton en quelques minute e moyens eroya

bles e éfense et e estructon Pour un colosateur tué e centane e mller e coloné onté ou eront eermns epence a t asezouvent renouvelée - peutêtre provoquée pouravoir convancu le colonsé e linévtable et terribleanction Tout a été mis en œuvre pour eacer en lu

le courage e mour et aronter la vue u sangest autant plus cla que sl sagt bien une

née une stuaton et e la volonté ucolonateur ne agit que e cela Et non e quelqueimpusance congéntale assumer lhstoire Laiculté même u conitonnement négatf ! obtnée

22



sévérté des los le prouve déjà. Alors que ldugence est plénère pour les petits arseaux du colosateur la découvte due arme roulé etraîeue puto mméate. La fameuse fatasa 'estplu quu uméro dam domestique, à q lodade de rugr comme autrefos pour doer lerisso ax nvtés Mas lanal rugt fot bie ;et a nostge des aes est toujours là, elle est de

tout le cérémones du ord au sud de l'Arque.a carece guerrière semble proportioelle lmportance de la présece coloisatrice les tu lesplus isolé restent les plus promptes à se sasr deleurs armes. Ce nest pas l une preuve de saagmas que le codtionnement est pas asez aimeté

Cest pourquoi, églement lxpérience de la dernière guerre ut telement dcisive Ee a pas seement, coe la dit pp ipdemet

colosés la techique de la guéilla Elle leur arappe suggré la possiilité dune coduite agressve et lbre. Les gouveeents europée qu, après

cette guerre ot nterdit la proection dans les salescoloiaes, de lms come La Bata d Raneuret pas tot de leur pot de vue es westernsaéricains les ls de gagsters les bandes de propagades uerr montraet d leur a-toobjecté la aière dutilser u revolver ou une

mtraiette Larguent nest pas susat. La sigcatio des ls de résistance est toute direte :des opps peine arms ou mêe pas du toutosant sattaquer leurs oppresseus

Un peu plus tard lorsque clatèret les premerstroules das les coloes, ce q e copret



pas le sens se rassuraet en asant le mpte dmbaas as e rsan sur leur pet mbre

s hse en ee avat de repredre sdesn entre ses mas Mas le sens de lvnementdpassat tellement sn pds atmque Quequeslnss ne remblaen plus devant lurme dulsaeur! a plasa lnsstane des rvtà shabller de ka e de manère hmgène Ils

espèrent ben sûr être nsdrs mme des sldaset trats seln les ls de a guerre Mas l y a davaage dans ee bsnatn : ls revendquen revêtet la lvre de lhstre ar hlas st lhsre auurdhu est ablle en mltare

. COONISÉ CTÉ

De même pur les aares de la t : Is ne stpas apabes de se guveer tu ses dt le lnsaeur

«Cest purq explqutl je ne les

lasse pas . .. et ne les lassera amas ader au gu-veemen. »

a que e ns ne guvee pa. Qesremet lg du pvr l n en ee par eperdre lhabtude e le g. Cmmen sresseral e dnt est s rsluen exlu ? Les lss ne

st pas hes en hmes de guveemet Cm-met ue s ngue vaane du puvr autmesuseraelle d mens ? e sateurpeutl se prvar de e prsen tuqu pur barerlaver ?

are que s rasas ls des

I4



revendications nationalistes, on conclut souvent quele colonisé est chauin. Rien n'est moins certin Ilsagit au contraire, dune abition, et dune echni

ue de rassebleent qui fait appel à des otifspionnels Saf chez les mlitan de cette renaissance nationale les signes habituels du chauvinise- amour agressif du drapeau, utilisation de chansptriotiques, conscience aiguë dappatenir à unêe organise national sont rare che le colo

nisé répète que la colonisation a préciité laprise de conscience nationale du colonsé On pourritasi bien armer quelle en a odéré le ryhe enntenant le colonsé hors des conditions objctivde la nationalité conteporaine Estce une coïncidence si les euples colonisés sont les derniers à naître

à cee conscience dexes ? colonisé ne ouit daucn des aibus de la

nationalité ; ni de la sienne, qui est dépendantecontestée, étouée, i bien entendu, de celle ducolonisateur l ne pt ère à lune i revendiquer lautre Nayant pas sa uste place dans la cité

ne ouissant pas des droits du citoyen odeenétant pas souis à ses devoir courants, ne votntp ne portant pas le poids des aaires comnes,l ne peut se sentir un citoyen vétabe Par site dela colonisaton, le colosé ne fait presque aaislence de la nationlité et de la citoyenetésinon rteet " Ntleet cqeet, 'est qe ce e est s le colster

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L'EFT COLOloïS

Cette mutiation sociae et histoiue est pobablement la pus gave et la pus oude de conséuencesEe contbue à caence es autes aspects de a vedu colonisé et, pa un eet de etou féquent dansles pocessus humains, ee se touve elemme ali-mentée pa es autes inmités du coonisé.

Ne se considéant pas comme un citoyen le cooniséped également l'poi de voi son s en deveni

Bientôt, y enonçant de uimme il n'en fome plusle pojet 'éimine de ses ambitions pateneles et n�lui fait aucune pace dans sa pédagogie. Rien donc nsuggéea au jene colonsé 'assuance la eté de

sa citoyenneté I n'en atenda pas d'avantag, ne sea pas pépaé à en assume les chages. (Riennon plus, bien entendu, dns son édcation scoaieo es alusions à a cté à a nation seont toujouspa éféence à a nation colonisatice) Ce tou pédagogiue ésutat de a caence sociae vient doncpepétue cette mme caence ui atteint ne desdimensions essentiees de 'individu coonsé

Plus tad, adoescent c'est à peine s'i entevoit aseule issue à une sitation famiiale désasteuse : laévote Le cecle est bien femé La éote conte lepèe et la famile est un acte sain, et indispensabe à'achèement de soi i pemet de commence la vied'homme nouvele bataie heueuse et malheueue,mais pami les autes hommes conit des généations peut et doit se ésode dans e conit socia invesement i est ainsi facteu de mouvement et



de og eue gééaio ouve da lemouveme colecif a ouio de eu dculée coiia e mouvee l'accée. Fau-i

ecoe ue ce mouvee oi oibe. O uuee vie u uele daiue ociale débouceo ici ? a vie de la cooie e gée e ucueo à a foi coeée e céoée. Aucu ôe ouveau e 'oe au jeue ome aucue iveio'e osible. Ce ue e coloiaeu ecoaî a

euémie deveu csiue il epete oclamei, e u e couue du cooié E cee il eeu ue e epete, fû-ce a la foce. Tot ngeent ne pOwnt e fe qe onte oonatonle cooiaeu e codui à favoe le ééme eu éogade. 'e a eu eoabe de

cee momicaio de a ociéé cooée i e deelave boe foi e ouea ueUe e idéedae de a eue oonté Ee découe lagemeceeda de a tton oonae. Néa amaîee de o de éa u a oe égaice e dioa a de o ogaiaio la ociéé

coloée e eu lu accode e iuo à beo ofod. ce o e beoi ui modèee vage ogaiaioe de oue ociéé omaeau moi elaiveme. Ce ou eu eiocoae ue le viage oliiue e adiiaif dela Face e ogeiveme aomé e log

de ice. Mai i a dicodace devie oagae e aoie ioble à éaie da efome égae exiae ce la évoluo ou acléoe.

a ociéé coloée e ue ociéé aaie o

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l dynmqe nee nrrve pls à déocher enscues novelles Son vse drc deps dsècles nes pls qn msqe sos leqel ele

éoe e onse enemen Une elle socéé nepe résorer es cos e énérons cr elene se lsse ps rnsformer L révole de l'dolcen colonsé lon de se résodre en movemen enprorès socl ne pe qe s'enlser dns les mrécesde l socéé coonsée ( in ql n oit n

rolt bol ms cel nos y revendrons)

VES FG

Tô o rd l r donc sr des posons de

rep cesàdre sr les vlers ronnelAns s'eplqe l'éonnne svvnce de l flle

colonsée ele s'ore en vére l-rfg lesve le colonsé d désespor dne ole éfems se rove en échne conrmée pr ce consnppor dn sn nove jene home se

mrer se rnsformer en père e fmlle évoéen frère sore en oncle response e jsqà q prenne pce pre en s respecexTo es renré ns l'ordre révole e le conon o à vcoe es prens e e ron.

Ms c'es ne rse vcore L socéé colonsée

n'r ps oé 'n emps por e jenehomme ces ne csrophe néreure Dénvemen rer lné à cee fmlle q l orechler e enresse ms q e cove sore ele cse é n'ee ps e des devos

I8



complet e citoyen ? le lui refuerait l ongeaencore à le réclamer li concèe peu e roit liintert toute ve natonale En vérté, il nen a plu

impéreuement eoin Sa jute place toujourréervée an la ouce faeur e réunon e clan,le comle Il arat peur en ortir De on gré mantenant, il e omet, comme le atre à l'autortéu père et prépare à le replacer moèle etéile, on univer et celi n vancu mai quelle

autre iue lui retetil ? Par un paraoxe cueu,le père et à la foi éile et envahant parce quecoplètement aopté L jn J st êt àndoss son rô dadt coons! csàdir àsaccpt com t doppsson

De même pour lindcutale emprie une religon,à la foi vvace et formelle Complaamment lemiionnaire préentent ce omale comme· untrait eentiel e religon non chrétienne Suggérantaini qe le eul moyen en ortir erait e paeran la religion à côté

En fat, toute le religon ont e moment eformalime coercitif et e moment e oupleeinulgente 1 rete à expliquer pourquoi tel groupehuman, à tele péroe e on htoire, uit teltae Pouruoi cette rigidté creue e religonscolonée ?

1erait vain écafauer ue pychooge religeue particuière au coloé o en appeler à la

fameue nature-qu-explique-tout Sl accorentune ceaine attention au fait religeux je nai paremarqé che e éèe coloé ne eligioitéuraonante. 'explication me parat tre parallèle

t colo.129



à celle de eprse iile. Ce nest ps une sycooge origne qui eque iportnce de eni 'intensité de vie ie 'étt des structures

soes. Cest u contrre 'ipossbité d'une viesoe copte, dun ibre jeu de dynquesocle qui entretent vgueur de ie repielindvidu sur cette ceue plus restrente qu lesuve et 'étoue De e tt gob des insttutons coonsées rend copte du poids busi du itreigieux

Avec son réseu nstitutonne, ses tes coectveset périodiques regon constitue une utre eege : pour 'individu coe pour e groupe Pour'ndividu elle s'ore coe une des rres ignes de

repi pour e groupe ee est une des rres nesttions qui pusse protéger son estence orgneL société coonisée ne possdnt ps de structuresntones ne ouvnt s'giner un venr storique doit se contenter de torpeur pssve de sonprésent. Ce présent e ee dot e soustrre à

envisseent conquérnt de coonstion quienserre de toutes prts péntre de s tecniquede son prestige uprs des eunes génértions Leorse, dont e orse regeu n'est quunspect, est e kyste dns eque ee s'enere et sedurcit réduisnt s vie pou suver Récton

spontnée d'utodéense oyen de suvegrde de conscience coectve sns quee un peuperpdeent n'este pus ns es condtions ddépendnce coone, 'rncsseent regeucome 'écteent de urt coporéun rsque grve de ourr à soiêe.

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La scéros d a société coonsé st donc aconséqunc d dux procsss d sis contrairs n enkytent n de l'ntre n coet o de

l'exie s du pénoèns ont un facturcoun : contact avc a coonisation Is convrgnt n un réstat con : a catapsi socia tstorqu d coon

L'AlSI CUEE

Tant qu sppot a coosation, a su atrnativ possib pour coonis st assiiation ou aptrcation. Lassiation i tant rfsé nous vrrons i n i rst pus quà vvr ors du tmps

I st rfoué par a coonisation t, dans un crtain sur i sn accood. La projction t aconstrution dn avnr i étant intrts, i simt à un présnt t c présnt uimêm stamputé abstrait.

Ajoutons maintnant q'i dispos d moins n

ois d son passé. coonisatr n i n a êaais conn t tot ond sait u roturirdont on ignor s origns, n'n a ps. I a pusrav. Intrrogons coonis mê : s sotss ros popairs Ss grands condcturs dpup Ss sags pin si put nos ivrr qu

us noms dans n désordr compt t d moins nmois à msur q'on dscnd s gnérations Lecoloni eble conda à ede ogeieent laoie

L souvnir n'st pa n pnomèn d pur spit.

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De même que la mémie de l'ndidu est le ut desn histie et de sa physigie celle d'un peupeepse su ses institutins O es institutins du

clnisé snt mtes u sclésées. Celles qui gadentue appaence de ie il n'y cit guèe il éietus les jus eu inecacité ; il lui ae d'e aihnte cmme dun mnument idicue et suanné.

ute lecacité au cntaie tut le dynamismescial semblet accapaés pa les institutins duclnisateu e clisé atil besin daide ? cest àeles quil sadee Estil en faute ? 'est d'ellesquil eit sanctin Immanquaement il teminedeat des magistats clnisateus Quand un hmmedautité pa hasad pte chéchia il aua le egadfuyant et le geste plus cassant cmme s'il ulaitpéen tut appe cmme s'i était sus la cnstantesueillance du cnisateu. a cité etee enête ? Ce st les êtes du clnisateu même eigieses qui snt céléées aec éclat Nël etJeanne dAc le Canaa et e Quatze Juiet

ce st les amées du clnisateu qui délet celleslà mêmes qu nt écasé e clnisé et e maitieenten place et l'écasent ece s'i le aut

Bien sû en etu de sn fmalisme e clsécsee tutes ses fêtes eligieuses identiques àelesmêmes depuis des siècles. Péciséet ce snt

les seules fêtes eligieuses qui en un sens snt hsdu temps Plu exactement ees se tuent à ligne du temps de 'hstie et n dans histieDepuis le mment ù ees nt été instituées il nesest pus ie passé dans la ie de ce peuple Rie depaticulie sn existence ppe qu méte ête

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reen pr l ncence cllecve e ê Ren qngrn vie

e qelqe rce mérelle enn, e ce pé

ecen lenemen e le veige r ne porrn p l qe rpe conié. e qeqee qi jonnen vle gren, vec n incryble mép pr le colonié qi le côe cqe jrle e l clnin e cnrcinemprnen le rme imée colnier e

jqx nom e re, rppellen e prvincelinine ù il vien l rrive cere, qe lecloier lnce yle néooienl comme leclonié imie e ye erpéen Mi l ne gi qeeoime (viele rme e core ncien) e none enince le colnié i ne i évier n

é

L'ÉC DU COS

Pr qi e nme encre éige n peple ?r lécn qil onne e enn e l

lnge eeillex réervoir n cee enric expérence nvelle Le ron e le cqiin,le bie e le conqe, e i e gee egénérion précéene on ini égée e incien lhoire

r rè grne mrié e enfn colonéon n l re E ce qi cnce ingne êreccelli n ne écle, nen er p nionleenvé l méoire qon i conie ne ûremenp celle e on pepe Liire qon i pren



net a a enne at q t Colbe o Comwela non q Kzna ; q f Jeanne 'Aca non a Kahena. To eble 'te pa alleqe cez l ; on py e me on en 'a on'etent qe ééence a Gao, a Fncà la Mae ; a fence à ce q'l n'et a, achrtanme, ao q' n'et a cen, à l'Occent q ' aêe evnt on nez, ne gne 'aantl nfancble q'elle e mgne Le lvel'enteennent 'n nve q ne appelle en ene en le et gaçon y 'ppele Too et a eele Mare e e o 've Mae e Too, entant cez e e cemn cover e nege,'atent evant e macan e maon Semaîte, enn ne ennen p la te èe, lnen ont a le ela petge et ave cometo e mte one, l on te Le nfet ne e fa p, n e lenfnt î, n opovent, l at 'voe) mte à l'enfant ; etcea l'enant e en afatemen. Un e me ncen

camae e clae m' avoé qe la tate lea, a hoope, l aent eme eectvement tange, coe apptenn à n oneétange ce e école Il l vt fll n longo pen po q' coence vébeenà e nve

S le taner nt pa 'ope, i n'et a anange : le aîte et 'cole epéenent n nveop éen e l'nve fml Dn e ec, enn, lon e pépae l'oecent à e penelm en mn, cole ébl en on en neéntve lté.



BGUISM OOI .

C dchremen essene du coos e ro pacuèremen expm e smo dans e bn gume cooa

Le coon nes sau de anaphasme ue pour omber dans e duame nguue S a cee chance La majo de cooss nauron

jamas a bone foune de sourr e omens du bnge coona Is ne dspoeron jama ue de eurange maernee cesàre une age n ce nue u e perme ue nceane e pare cuure orae

e pes oupes de ers sosnen cee à

cer a angue de eur peupe à a peper dans ses speeurs saae e passes Mas ces forme sues on peru epus ongemp ou conacaec a e uoenne so deenue opaues pourhomme de a ue coons es cosdère commedes reues e ces hommes nraes come des somnamues u en u eux rêe

core e parer maere permea a mons une emprse acuee sur a e ocae raersa euces e araos ou oroa e ra posa ême pas Toue a ureaucae oue a magraure oue a ecc nened e n useue a angue du coosaeur cmme es oeskomrus es paeau e gars e paues esues e es uances u e sa seue angue e

coons es un rager a on propre pasans e conexe coona e bgusme e nce

I3



ae. e cndiin de e cmmcain, dee ce e de pgès. Mai le bilingeclnial nes a de leeen qe p sb

ne caape clelle, jamai cmplèemenmne

La nncïncidence ene la ange maenele ela lange cee ne pa ppe a cl Mae biingme cnial ne pe e am à nimpe qel daime iniqe. La pein dedex lnges nes pa eeen celle de dex ilces la paicipain à dex yame pyciqe eel. O ici, es de nes sboisés poéspa de anges son en con ce n cex dcnisae e d cni.

n e, a ange maeele d ci, celeq e ne de se ensain e pain e eve cele dans aqele e libèen a endee ee nneen celle enn q ecèle la ps gandecage aecie, celeà pcismen es a onsaoisée lle na acne dig ans le pay

dans e cnce de pepe S ve bei mie cne sa place, exe dan a ci edan e nde, di dabd se pie à la ange desae, celle des clnisaes ses aîe a lecn lingisiqe i abie le cns, a langemaenelle es lilie l'cae E ce pi

bjeciveen fnd, il ni pa le fae ien. Dee il se e à cae cee ange ine, à lacace ax yex des ange à ne paaîe à aseqe dans la ange d cnsae En bef le biln

ie clnial ne ni ne di lie ù c en10e ppae e ne lange de pse



nant tous l deu u même unvers aectf, unesmple hesse polyglotte qu béée dun laver

supplémente mas relativement neutre ; 'est un

dram lngsqe

S DE

On s'étone que e oonsé n't ps de lttéatue

vte das s pope gue Comment s'drseaitl à ele os qu'l dédge ? Come l se détoede s musque de ses rts plstques, de toute sautue tadtonele ? Son mbguïté gustqueest le symbole et ue des uses mjeues de soambguïté ultuelle Et l stuton de lévn

olosé e est ue pfte ustto.Les odtos mtéelles de lexstene olosée

surent etes à explque s eté L msèreexessve du plus gd nobe rédt à lextême

es hanes sttstques de o nte et oître unéva Ms lstoe ous mote qu'l n'est beso

que due lsse pviégée pou four en rtstestout u peupe E at le ôle de lérvn olonséest top le à soute : e toutes esmbguïtés toutes les mpossbltés du olosépotées à l'extême degré

Supposos qu t pps à e s gue

jusquà la reéer e œuves étes qu'l at vnuso efus poond de se se pou qui ét-l,pou quel pub ? S' sobste à ée dns salngue l se ode à pe devt un utoede sourds peuple est ulte et e t uune

7



ange les borgeois et les lettrés nentendentqe cele d coosater Ue see isse i reste,q'on présee coe natree : q'i écrve das a

lange d coonisater. Coe s'i e aisait pas qechanger d'ipasse!

at bie eend, q'l srone son hadicapSi le biinge coonial a 'avatage de connaître dexlanges, i n'en aîtrise totaleet acne. Ceaexpiqe égaee es leers à aîre des ittéra-

res cooisées. l fat gâcher beacop de atièrehaine, ne itde de cops de dés por achance d' bea hasard. Après qoi ressrg 'abigïé de l'écivain coonisé, sos ne ore noveleais pls grave.

Crex desi qe d'écre por n are pepe

qe le sie Ps criex ecore qe d'écrire por esvainqers de so pepe! On s'est étonné de 'âpreédes preiers écivains coonisés Obiets qlssadresse a êe pbic dont is eprtent laange ? Ce n'es, portant i iconsciece, ingraide ni isolece. A ce pbic préciséent

dès q'ls osen paer, qe vonts dire son lermaaise et ler révole ? Espéraiton des paroles depax de cel qi sore de oge scorde ? Dea reconnaissace por n prê si ord d'iérê ?

Por n prêt qi, d'aers ne sera aais q'nprêt A vra dre, os qios ici a descrpion

por a prévisio Mais ee es si isible, si évdee éergence d'e érare de coloisés, a prisede consciece des écivais ordafcains par exeple,'est pas n phéoène isolé Ee participe de apse de conscience de soi de to grope han.



fut n'est ps un det ou u mle de pte ms le sgne de s mtuté Tout u pus le

sugssement de l'tste olonsé dene un peu l

pse de onsee olete dot ptpe quhâte en y ptpt O l eedton plusgete dn oupe qu sest eps est etes llbon l rsron d s lng

S e m'étoe e été est que lon pussesétone Seu1e ette ngue pemettt u olon

de eoue so temps teompu de etoue sotuté pedue et ele de so hstoe L uefçse estele seulemet un stument pés etee ? ou e oe meeleux où s'umu1entles déouees et es gs des és et desmolstes des plosopes et des sts des héos

et des etues o se tsfomet e ue égedeuque les tésos de lespt et de l'âme des Fçs ?

Lé olos pébemet é à l'utlsto des lgues euopéees ees des oosteus e oublos ps e peut que se sepou élme en feu de l see Ce nest

à nohéee eedton pue ou euglesetmet ms ue éessté Ne e fetl psque tout so peuple nt p sy mette Il s'gtdue dynmque obee qul lmete eess q e out et otuet ss u Ce fsts otbue à lqde so dme dhomme l

ome l ene son dme dé Pouoe so desn e umême l pout sessye à ée ds s gue mteee Ms o neeft ps u te ppetge ds ue e dommeLé olosé est odmé à e ses does



juquà a or po pu co qu ux a pa a a d a éau coloée le pochae ééao é

da la lberté éco poaéme da era eovée Sa ade o, u aupolé p e lécva éce apparoa à a léae éopoae Laoe côé polè éque oevé pa u ad C ao l uc a éau

coloée Da le ex ppecve ue léchéaceéa la lttate olone de lange eoenneemble ondamne à mo ene

ÊE DE CECE

To pa e com a cooaocoempoae éa u aé de lhoe Pa afaaé pope pa éoï, ell aua o écouépolé ou ce qule aua océ aua po coloaur é cooé

Pour ex oph le e vouu au cuq eê Ma xcla lho cooé,pa eul el el aa p maue a coloele e coamée y demue éaèe docéceae éphémèe

De o cd cepda elle e compabe

qe mêe Pu mpadoab e o cmoqu coe e cooé l aa veé u ebo a oe, o d emp coempoa

a queo de avo e coloé vé umêaua aché du mêe pa u le au peup



n'a ps grande igcaion. En vérté tcte, nousne avon en est posible que non. ny acee ps que e fcteu coona pour expiquer e

retard dun peupe Tou es py nont pa u lemême rhme que celui e lAmrique ou de Angleerre ; il aaient chcun eur cue paricuièree etard et leur propre frein Namoin il ontmrch chcu e eur propre p et dan eur oie.Au urplus peut-on lgitimer le maeur itorque

un peupe pr e cult e autre ? Le colon ne ot p e ele ictim e htoirebie û mi e mlheur istorque ropre uxcoons fut a cootion

A ce mme fux problème reent la quetion itroubte pour beucoup : le colo ntl pa

tot de mêm, pot e cooation Tot d me cooteur ti p ouert e route bâti eôptaux et e coe Cete retrco à e ure reiet à ire ue cooto fut tout eme poitie cr an ell, il urit eu i routei pit ni coe. Quen onou Pourquoi

eoou uppoer que e colois e ert ltt où l trou le cooteur On pourrtaui bie rmer le contraire : i la colonionit p eu ieu urit eu plu coe et pudpitux Si hitoire tuiee tait mieu connueon aurit vu que e p tt alor e pleine ine

Aprè aoir eclu e coloi e litoire u oirintert tout eer e cooiteur rme oioiit focire pe et iie

ete jectio ieur, e troue que ceuq ont prts à tre J' reoc uquici à



coodté des chres t des statsqes Ce serate oent d'y are n ae drt : ars sersdécenns de coonsato a oe des enants dans

a e eote de s o sr cx q sont en ce! nobre des ts d'hôtax est dérsore devantce ds aades 'nteton des tracés roters ests care s désnvote à éard d coonsé s étroteent sose ax besos d coosater Por cee vraent a coonsaton 'étt pas nsen

sabe Estce ne tee dace de rétendre qe aTnse de arat été, de tote anre trsdérente de ce de l8 ? I xste enn, d'atres posbtés d'nence et déchanes ntre espep qe a donaton D'atres etts ays sesont areent transoés sans avor e besond'être coonsés Ans de nobrex pays dEropecntrae

Mas des n oent notre nterocter sortscetqe

Ce n'est tot de êe pas a êe chose Porqo ? Vos vez dre nestce pas qe

cs pays sont eés d'Eropéen ? He o Et voà onser vos êtes tot speent

racteNos en revenons, en eet a êe réé

ondaenta e Eropéens ont conqs e ondearce q er natre es y rédsposat s nonEroéens rnt coonsés arce qe r natre esy condanat

Aon, soyons sérex asons à et e rae etcette ane de refare htore Lassons êe de



côté robm a roabté e acoiatio Fut réutat xai caitait ou trri cotigt homm daf

ar vrac ? E étiv tout ca t a iimortat qu cmt ct a ral ee a coatio t du cié Nou avo gurc qu cooié aurait été a a coatio maiu vy bi c qui t dvu ar uit d acoatio Pour miux maîtr t xoitr

cooatur a rfoué hr du crcuit htorqut ci cutur t tchiqu C qui t actu tvérab ct qu a cutur du cié a ciétéo avirair t gravmt attit t qua a acqui u uvau avir t u uvcutur U rutat att d a cooati t

qu y a u dartt t a cor tchcicé Ct vrai qui xit aui u carctchiqu u cié c Travai arab dit ciatur avc méri Mi i dy truvr u xcuou a codut t u it cmarao à oavatag, doit y vi a ror accuatio Ctvra qu coé avt a travar Maù ur ato ar qui ur a igé a tchiqumod Où t éco roio t ctr dartg ?

Vu tz tr dto ququi ur a tchqu dutr Et atia ? Vyz ctt tabd bi bac urquoi t boi d ca ?t ma i a raté it ciré ? Crtctt dcrti t xact cvab a ctab à thé y a qu a rm cadau écuart à aia a tradt a ur rt

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cet la commande qui ucite la créaton Or pouru ont fate ce tabe ? Lacheteur na pa de quopaye ce coup de rabot upplémentare a re,

n a peinture Alor ee retent en planche à caedjointe o le trou de clou demeurent ouvert

fat véiabe et que a coonaton carencee coloé et que tout e cence entretenentet amentent une lautre La nonndutalaton, abence de dveloement technque du pay

condut au lent craement conomque du coloEt craement conomque, e veau de ve dmae coon empêchent e techcen dextercomme atan de e afare et de crer Le cauedeère ont e refu du colonateur, qu enrchtdavantage à vene de a matère premère quà

concuencer ndutre mtropotne Mai en outree ytème onctonne en rond, acquet une autonomie du malheur Auraton ouvet plu de centredapprentage, et même d unverté, naurent pa auvé e colon, qu naurt pa trouven otant, utlaton de on avor. Dan un pay

qu manque de tout, e quelque ngneur colo, q ont ru à obtenr eur lôme ontut comme bueaucrate ou comme enegnanLa oct coone na pa un beon rect de techcen et nen ucte pa Ma maheur à qu netpa nenable ! Le manœuvre coo et nter

chageable pouquo e aer on ute p epu notre tem et notre htore ont de pu enpu techen ; e retard techque du coloniaugmente et parat uter le mpr qul nre concrte emblet, la tance qu e pare



d coosater Et nt a e a dstaceteche est cause en are de ncomréhensodes dex artenars Le nvea généra de ve d

coonsé est s bas souvent que e contact t resqemossbe On se tre e arant d Moyen ge dea coone On ut orvre ans ontemL'usage a joussance des techu, créent destradtons techn L ett Franças e etItalen ot occason de toter n moteur ne

rao s sont evronnés a les odts de a tchnue Beauco de coonsés attndent de tterla mason aternle our arocher a mondremachne Commet aaetls du goût or a cvlsato mécance et tuton d a machne ?

Tot dans l colosé est caecé tot cotr

bu à e carcer me so cors mal ourrmalngre et malad n des alabres sraetécoomsés s e réalab à out scsso ocommçat a ose dabod y a a msèrecollctve et emante mmense La sme et bêtemère booge la fam chroue d tot n eue

a sosmentaton et a maad Ben sr de oncea reste un e abstrat et y fadrat e mag-naton halcnatore J me sovs de c jor oùle ca de Tusen Atomol qu ousemmeat vers le sud s'arêta a m d'e foedot les bouchs souraent mas dot es yeux

qe tos s yeu coulaet sr s jos où j echercha avec malase n eard no trachomateuoù j usse reosr e me Et a tubercose eta sys et cs cors sqttqs t us u seromèent tre s chass des cafés comme des

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mortvivant colant comme de mouche lemouche de no eod. .

Ah non cie note inteocuteu cette

mièe ele y tait ! Nou avon touve en aivant Soit (Voie daleu laitant de idonvle

et ouvent un ela dpod) ai comment un ytème ocial qui petue de tee dtee àuppoe quil ne e ce pa pouaitil tenilongtemp Coment oeton copae le avan

tage et le inconvnient de la coloniation Quelavantage uentil ille o pu impotantpouraient aie accepte e tele catatophe intiee et extieue ?



3LES DEUX R�PONSES

U COLONIS

! s sot pas bau cops t vsag du coos ! C st pas sas domags qu 'o subit poids du t mau istoqu Si vsagdu coosau st cu odu d oppssu cui d sa victi 'pi ces pas ca t

aoi coos 'ist pas so yt cooast as i st tout d mê coas sab t d'oppsso st atat u êtd cac

Comt put-o co aps ca qui pussamais s' sg ? Accpt a atio cooa

t ctt gu d souac t d mps qu' uassig I a das tout coos u gcfodata d cagt Et a mcoaissacdu fat cooia ou avugt ts doitt ms pou go Pou a pa m p qu a vdcatio coois st fat d

ququsus : ds tctus ou ds abiti d a dcpto ou d 'têt pso B mpd poctio soit dt passat : epcatio dau tu pa itêt cz cu qui sot otv qu pa têt L fus coois st so s

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m à n phnomène de rfae alor q dolede a natre mme de la taton oonae.

L borgeo ore davantage d blngme

et vra nteete vt davantage le dhrement trel Lanalphabète l et mpementmr dan a lange et remâhe de brbe de -re orae e q omprennent ler ort etvra devennent mpatent et ne pportent pla olonaton. Ma e ont e meller q of

rent et q refent et l ne font qe tradre emaher omm Snon porqo ont vteentend ben omr et ob ?

S on hot de omprendre le at oona lat admetre q et ntabe, qe on qlbreet an ee mena On pet ompoer ave tote

e taton et e oon pet attendre ongempde vvre Ma pl o mon vte pl o monolemment par tot le movement de a peronat opre n jor l e met à refer on etenevvable

Le de e htorqement pobe ont

aor eae evement o paralèement. tente oit d dn at ot d conq tot dnon ont la ampt la oloaton

AMR D IAER

A H DE I

La première tentative du colonsé est de changer de condition en changeant de peau. Un modèle tenater et tot prohe ore et mpoe à l

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présément celu du colonteur. Cel-ci ne oured'aucune de e crence, il to le droit joutde tous les biens et bénécie de tos le pretge ;

spoe de chee et de honer de l tecqueet de lautorté Il e enn l'utre tere de lacoprion qui écre le coloé et le maintientd la ertude Lmbitio preière d colonséer d'égler ce modèle pretigeu de lui reembleruqu'à dparaître en lu

De cete démarche qui uppose eet l'admration du coloniteur on a conclu à l'pprobationde l colontion. Mi par une dalectique évdenteu oent où le coloé copoe le plu avec onor e refue lumême avec le pl de ténacitéC'et re quil refue dune tre manère la ua

tion colonale Le reu de oi et l'aour de l'autreont comu à tout cnddat à llation. Et lesdeu coponte de cette tentative de libértionont étroiteent liée : laour du colonateur estoutendu d'un coplexe de entiments qu ontde honte à la haine de soi.

Loutrnce dn cette oiion u modèle etdéj révéltce. L fee londe fûtelle fde etqelconque de trai prt uéreure à toutebe Un rodt qué ar le colonter uneprole donnée par l ont reçu de connce Sœr s vêteent a nouiture on archtureont étroiteent coié entl indpté Lege xte et le tere extrêe de cet élan cezle plu audcieux.

Cet epoeent er les aleu colotrcne erat p tant upet cependant il ne coor-

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tait tel enver e colonié ne cherche pa eulement erichir e vertu u coloniateur Au nome ce quil ouhaite evenir, il achrne appau-

vrir, aracher e luiême Nou retrouvon,ou une aute fome, tait éj igaé Lécraement u colonié et compi an le vleur colo-niatice oque le colonié aopte ce valeur ilaopte en incluion a propre conamnation Poure libérer, u moin le croitl il accepte e e étuire

e phénomène et comparable la négophobie unègre ou l'antiémitie u juif De négee eepèent e éfie le cheveu qui refrienttoujou et e torturent la peau pou la blanchir unpeu Beaucoup e juif, il le pouvaient, 'aracheaient l'âe cette âme ont on leur it quelle etmauvaie iréméiablement On a éclaé au coloniéque a uique c'et e miaulement e chat a peintue u irop e uce Il épète que a uiqueet vugaire et a peintue écœuante t i cetteuique le eue tout e même lémeut plu que

le ubtl eercice occientau, quil touve froiet copliqué, i cet union e couleur chantnteet légèreent ivre lui réjouient lœl, c'et malgéa volonté I en inigne conte luiêe, en caceau yeu e étrange ou ae e répugnancei fote qu'elle en ont coique Le feme e la

bourgeoiie préfèrent le bijou éioce en povenance 'uope au joyau le plu pur e leu taitiont ce ont le touite qui éerveilent evt lepouit e latianat écuaie nn nègre, juifou colonié il faut reemble u plu pè au blanc,au nonjuif, au cooniateu De mêe que beaucoup



d gn évn d pmn pané pav clé n mal dssm cch pasé as s acs n dvns nfa

mas

ISSBIÉS DE ASSIATIN

cvs né cs csna p v l n A m dn gpss dl cncl c clnés s p fnd a n d cal ny a ps d plèm d d hn p vn à b aa d mp d

gééans A cdn f ql n cnnps d dés cdc O dans e adeoona asmatn sest révéée possbe.

L dda à lama v psq à s d p ba q fapy d l jma n d acq I

décv ass avc tot s d a natv mm s dmaq ù l cmpd qa ps à s cmp ls ccsan cdmas d cls ql shabt à ad lssns avc ls y d l c s paans défas mm ss pchs c y a

d fdms bjcf à s mpc c s v pq pémé cac dés Ms q ! c s sn a mas cé pfndémnd ! yhm n éb d d sècs



cette notue qi lu rempt si bie la bouche etestomac, ce sot eoe les sien c'est li-même.Doitil tote s ve voi honte de ce qui e lui

est e ps ée ? De e q se 'est ps empté Doiti s'ache à se e et diles le suppotet toujous Sa lbéto doitele e paepa ue agession systématiqe cote so

L'mpossblté jeue est ps à cepedantBitôt la décove : cosetiitil à tot i 'en

seait pas suvé Pou s'assimle l e sut pas dedone cogé à son goe ft en pééte uaute or l renconre le efus du colonsaeur

A 'o obstié du oloisé de smonte lempis (qe métent so aiéon sa fableeson lté il it pa 'adette) à s souison

admiative son souci aplq de se cofonde avecle coloisate de sabie comme ui de palede se condie comme jusqe dans ses tics et samaièe de faie a o le coonisteu oppose deuxième mépis dsion déle il lexpliqueau cooi que cs eos sont vans quil y gagne

q tat spplémentaie : e idiule Ca jaais nvea à sidete à li pas même à epodeoeteent so ôe A ex s e vet pstop blesse e coonisé e ooste utsea totesa étapsiqe cctéoogiqe Les géies despples sont ncoptibles ; aqe geste est so

tend pa 'âme ntè etc Pu btaleent l que e colonisé nt quun sige Et ps esinge est subt pus i imte bie ps le olonisates'te Avec cette tteton et e igsé qedéveoppe a avece dépstea a ue



rvélatce da le vtement ou le langage a fautede goût , ul nt touour par découvrr Un

homme à ceva ur deux culture et rarement

ben a en eet et le colon ne trouve pa touour le ute

Tout et m en œuvre enn pour que le coonne pue franchr le pa ul coprenne et admeteque cete voe et une mpae et lamlaton mpoble

C qu rend ben van le regret de humantétropoltan et nte leur reproce laeedu colon omment oetl reuer tonnentlcette nthèe généreue où murmurentl l ne peut que gager? Cst l colonsé q l soat l'asslaon, c'st coonsa q l

sAuourdhu ue la colonaton touche a n

de ardve bonne volonté e demandent lamlaton na pa été la grande occaon anuede colonateur et de mtropole Ah noulavon voulu Voezvou rventl une Francede cent mllon de rança? l net pa nterdt let ouvent conolant de réagner ltore Aconton de lu découvrr un autre en une atrecohérence cacée Lalaton ouvatelle réur

Elle laurat pu peuttre à dautre momentde lhtore du monde Dan le condton de lacoloaton contemporane l emble que nonetre etce n maler htoue peuttredevonnou le dplorer to eneble a noneulement ele a échou ma encore elle a paru mpoble à tou le ntéreé

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E détve so échec e tet ps u seuspéugés du colosteu ps pus quu etdsdu colosé Lsslto que ou se

est ps e de bos setes ou de seue psy-chologe. Ue sée ssez logue dheueuses cooctues peut chge le sot du dvdu. Quelques colosés ot ptqueet éuss à dspîteds le goupe colosteu. l est cl p cotequu de colect e se js épusé à coups

de solutos dvdueles. Lddu dspît dss descedce et e de du goupe cotue. ouque lsslto coose t ue potée et u ses udt quelle ttege u peuple tout etecestàde que sot odée ot conditio co·al. O ous lvos ssez oté l codto

coole e peut ête chgée que p l ond la lation colonial.

Nous etouvos e ppot odetl qu utos deu pots dyqueet egeés usu ute Nous vos ue fos de pus qu estv de ptede g su lu ou lute ss g

su ce ppot doc su colosto. e que lecoosteu pout ou devt ccepte de boegce sslto doc cpto du coosct caote la elation coloniale. u sousetedequ pusse pocde de uêe à u boulevese-et totl de so tt : à codto des pv-

lèges coou des dots eobs des coos etdes dustels à pye hueet dœuve colose à pooto judque ds-ttve et potque des cooss à dustlstode cooe ... soe à de cooe coe

4



coloe à la de la métopole comme métooleTout smplemet o cove le colosateu à avec lumême

Das les codtos cotempoaes de la colosato assmaton et coonsaton sot contrtores

LA V

Que estet-l aos à fae au colosé ? Ne ouvat utte sa coto das lacco et la comuo avec le colsateu, l essaea de se lbéecote lu va se évolte

Lo de sétoe des évoltes colosé, o eutête surps, au cotae uelles e soet as lus

féuetes et plus oletes E vété le colosateu y vele stélsato cotue es éltes destuto éodue de celles u avet algé toutà sug, pa coupto ou opesso olcèe avoteet a ovocato e tout mouvemetpoulae et so écasemet butal et ade Nous

avos oté auss lhéstato du colosé lu-mêmelsusace et lambté due agessvté devacu u malgé so adme so vaueu, leso logtes teace ue la toutpussace ducolosateu accoucheat de touteboté

Mas la évolt est la seule ssue à la stuato

cooale, u e sot pas u topelœl et le colosé le découve tt ou tad a codto est absolueet éclae ue soluto absoue ue uptue et ou coos l a été aacé e so passé et stopéas so ave, ses tatos agoset et l ed

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-

l'por d'acquérir une nouvee cutre, il na langue ni aeau, ni techique existence natio-nale ni ineninale ni doits, i evoirs n

od rn nt rn t nr rn. Delus la soluion est tous les jus lus ugene,ous ls ous nessaement lus aice. Le mécansme e nénision u clonsé mis en machea le cloisaeu ne eu ue sggave ous lsjous. Plus lessin augmene lus le colsa

eu a besoin e usicain lus il oit avili leclonsé lus il se sen couabe lus oit se usie, ec Comment en stir sinn ar la rrlélemen ous les jurs lus exlsif, de ce crclifenal ? La situaion coloe ar sa pope faalié iéieue, applle la révolte la coniin

coloiale ne eu êe aménagé ; el ccan ellene peut quêe isé

E E REFUS DU OOSAEUR

asite als à un enveem des teesL'assimilaion aaonné, la libéaion du coloséoi seecue a la econquêe e so et unegié auonme Lélan ves le cloisaeu eigeai,à l limie le efus e soi ; le efus u clonisaeusea le lue sensable à la ese de soi Ilfau se ébaass e cete image accuace eaihilane il fau saaque de fon à l'oionusqul et mossible e la conoue Aèavi éé si lngems efusé a le colosaeu lejou es venu où c'est le coloisé qui efue le colosaeu



C envesement, cependant n'est pas abolu. y a pas ue voloté sans éseve 'ssmlationpus ejet total u modèle Au pus ot e sa

révolte e coloié coneve les empunts et eleos de s ongue cohabtato Comme e soueou les habtudes musculaes d'ue ele épouemme en nstace de voce appelet cueuseentceux u ma D'où e paaoxe (cté comme la peuvedécsve de so gattue) : le colonsé evenque

et se bat au om des vales êmes du coonisateuutlse ses tecnques de pesée et ses éthode decomat (Il aut aoue que c'est e seul langage quecoene le colosateu

Mas oéavat le colonsateu est eveu sutoutégatté, alos qu état plutôt posvté Sutout

est dd négatvté pa toute l'atttude actveu colonsé A tout stat l est es en questonas sa cutue et as sa ve et avec lu tout ce qulepésete étopoe coprse e entenu Il estsoupçoné, coté comattu ans e mone e sesact L colonsé se et à péfée avec age et ostentato les votues alleandes le aos taennes etles éigéateus aécas ; l se pvea e taacsl pote estape colsatce Moens de pesso et puto écooues cetes s au oautat te sacces e a colosaton Jusqu'aous atoces où a ueu du colosateu ou 'exapéato u OlOsé culant en hae se échget e oes sanguaes Pus ecoece l'exstece quotene, u peu plus daatsée peupl ééaleet cotactoe

C'est da ce cotexte ue ot ête epacée la



énphbe e même un cean acme du céCnidéé en blc cmme ex ls u les ates, à

u pin de vue déen, hmgééié dans

une adicae héégééié e clnisé éag eua e bc u les cisaeu E mêmeueuei us ceux ui leu esemben, u ceu n'es pa cmme u ppimé a dsincinene e ai e l'inenin n'a pa gade ignicaindans la iuain clale. OH le olonis tos les

Eoens des olonies sont des olonsatezs de atE u'i e veuilen u n e sn pa ueuecé : pa eu siuai écmiue de pvilégiéspa leu apparece u ssème pliue de ppessi pa leu paricipai à un cmplexe aec négaeu du clé D'aue par à la limie

es Eupéens dEupe n des clnsaeus enpuissance il eu uai de débaue Peuêemême ienils uele p de la cnainIl n slidaes u pu le mins cmplice incnscien de cee gande agesin clecive de Eupe De u leu pid ieinnelemen u nnils cnrbuen à ppéue l'ppein clnialeEnn si a xénpbie e le acisme cnien àchage glbaemen u un gupe human à cndamne a o nimpe ue individu de ce gupe,ui pêa u êe e u cmpemen iémédiablemen xe e nc le csé es en ee xénphbee acie i les devenu

Tu acime e ue xénphbie n des micain de imême e de agesins abudee njuse de aues Y cmpis ceux du cséA plu e ai lsu' 'éenden audeà

58



es coonisateus à tout ce ui nest as igoueuseent coonisé osuis se aissent ae a exeeà se éou es aeus un aute goueent

huain sieent ace ui nest as escaveMais i aut note en e tes ue e aciseu coonisé et e ésutat une ystication usgénéae a ystication coonaiste

Consiéé et taité séaéent a e acisecooniaiste e coonisé nit a saccete séaé ;

a accete cette ivsion anicéiste e a coonieet a extension u one entie énitiveentexcu une oitié e unives coent ne a souçonneait-i as entine sa conanation ? Coent ne a jugeaiti as et ne a cnaneaitias à son tou Le acise coonisé nest en soe

ni bioogiue étahysiue ais socia et hstiue I nes as baé su a coyance à néiotéu goue étesté ais su a conviction et ansune gane esue su un constat ui est énitiveent agesseu et nusibe Pus encoe si e aciseeuoéen oene éteste et éise us qui ne

caint ceui u coonisé caint et continue aieBe ce nest as un acise agession ais eéee

e sote qu evait te eativeent aisé e eésae Les queues voix euoéennes qui se sontéevées ces enèes années ou nie cette excusion,

cette acae inhuanté u coonisé ont us aitque toutes es bonnes œuves et toute a hanthie où a ségégation estait sousjacente Cestouuoi on eut souteni cette aaente énoité si a xénohobie et e acise u coonisé contiennent

I



ément n immense ressnent t ne évdentenégatvté, ls peuvent être le prélude d'un ouvment postf : la reprse en man du colonsé par lu

mme.

'FFTIO DE SOI

Ms au dépar la revendcaton colosée prendcette gre érentlle et repée sur so elle estétroteent détée condtonnée par la stuatoncolone et les exgences du colonsater

Le colosé saccept et sare se revendqueavec passon Mas qu est-l ? Sreet pa lhoe

en général poe des vleurs unverselles comnà tous les omes Précéent l a été exclu decette unversalté sur le plan du verbe coe enft Au contrre, on a rechercé, durc jusquà lasubstantcaton ce qu le dérence des autreshoes On lu a déontré avec orguel qul ne

pourrat jaas sassler les autres ; on la reposéavec éprs vers ce q en lu serat nassmlablepar les autres E en ! sot I est sera cet oeà La mêe passon q lu fasat adrer et absor Eope, l fera armer ses dérences pusqueces dérences, enn le consttuent onsttuent

propreent son essenceAlors e jeune ntellectel qu avat ropu avec la

relgon du ons téreureent et angeat pendant le Raadan se et à jeûner avec ostentatonL qu consdérat es rtes coe dnévtables

160



covés amaes les réintrouit dans sa ve siaeleur one une place ans sa coception du onde.

Pour ieux les utlser, i réexpque les essagesoubliés les aape au exigences acueles découè

daleus que le at relge 'est pas seuentune tenaive e communication avc invsible

mais exraornaire ieu e comuncatonpour le goupe ener. coonsé ses ches et ses

intltuels ses tradtionalstes e libérautoues les casses sociales, peuvent sy retrouver syressouer vérier e recréer leur unté Le sque

t considérabe , que le oyen ne devenef Accorant une tle attenon aux veux ythesles rajeunissant il ls reive angereusement. Ils

en retrouvet une orce inattenue qu es at séchappr a eseins lmiés s ces colosés assiste à un renouveau religeux vértable Il arrve

êe que l appreni sorcer inelectuel ou bourgeoisbéra à qu le laïcise seblat la codition etou progrs nellctue et soca reprenne goût à

ces tradtons éanées que sa acine ployée . Tout cea dalleus qu paraî si potant aux

yeux de lobseateur etéeur qu lest peut-êtrepour a sané générae du peupe es au on seconare pour le coons Dorénavan a écouver epincipe oeur e son action qu oronne et va

se tout le reste : ag frer so peuple et desare sodaire avec u Or sa regon est dévdece un des ééents consuants de ce peupe ABanng à létonneet gêné es gens de auchedu onde entier lun des eu principes ondaentaux e a conérence u a rlgon

61

ott u olo 6



De même, le coosé ne coaissait pus sa langueque sous a forme du parer idiget Por sortir

du quodien et de laecti es plus élémetair étit obigé de s'adresser à a lage d cooisater.Reveat à u desti atoome et séparé retoeaussitôt à sa propre angue O lui ait remaruerroniqemet ue so vocabulaire est limité sa syntaxe abâtardie i serait sie dy etedre U1

cours de mathématies supéreres ou de phiosophie. Même e colosateur de gauche sétoe decette impatiece de cet itie dé aemet pscoûteu au cooisé au coosateur Poroine pas cotiuer à utiiser es lagues cidetaespor décrire es moters o eseiger l abstait ?

Là ecore pour e coonisé i eiste doréavatautres urgeces que es mathématiues et la phisophie t même e la techiu l fat reor àce mouvemet de redécouvere de soi de tout pepe outi le plus approprié celui ui trove leps court chemi de so âme parce i e viet

directemet Et ce chemn oi est ceui des motsdamou et de tendresse de la coère et de lidignatio des mots empoie e potie parat à ses potset le cordoier à ses semees Ps tard leseigemet pls tard les belles lettres et es scieces Cpeuple a susammet appris à attedre Est-i

bie sr aleurs ue ce angage ajourdhiblbtiat e pusse souvrir et serichi éàgrâce à l i découvre des trésors obiés etrevoite possie cotiité avec passé o égigeaeAllos ps dhésitatio i de deimesures! Acotraire il fat savoir rompre il aut savoir focer

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eva o cora même a p grae c ra jqà 'nerdre e commod ppmen

are e a ange coonarce ; l a remaceraass oe e a ve q porra Enre eparer popare e a ange avane préérera aavane rqan dans on an e rendre p maae a commnon recerce Lmpoa e maenan e reconrre on pee qee qen o

a are aene de reare son é e comnqer avec e de e enr aparenanQe q'en o e prx pay par e coon e

conre e are e a An era aonae e non ben enen nernaonae Be ûrce aan rqe de erer dan 'excsvse e e

cavme de 'en enr a éro oppoer aoldar aonae a odar hmane e mêmea soar enqe a odaré naonae Maaendre d cooné q a an oer e ne paeer par o q o over a monde hmane e nernaonae ara d'ne éordere

comqe Alrs 'l en e encore se rer eregarder aec onnemen q' revendqe paonéen a age dan cee d coonaer

e remarabe daer ' era d'aan arden dans son armaon a éé p onvers e coonaer Ece ne coïncdence an

de che cooné on conracé de marage mxe ?S e eaer nen Borba e dex eaeragéren Mesa Had e Ferha Abba pserare naonaes q on oé er ve gdere er on époé parm es coonaer ? Ayanpoé 'exprence d coonaer jqà e mes



vcue, jusquà la trouver invivable; ls se sont repléssu us ss. Ceu qu a mais qtté son pys

et les sns ne saua aas à quel pont leu etattaché Eux savent mantnat, que leu slutcoïcd avc clu d u peupl quls dovet stenr au plu pès de lu et de ses tadton Il ntpas tedt daouter le eson d se uster d sachte par ue soumsson complèt

S AMBGuS P

ARMAN D S

O vot e même tmps que sa écessté, les am

tés de cett reprs d so S la évolte du colosst ele-mê ue atude c so contenupeut être troublé : cest quelle est le résultat médat d'une stuaton peu mpd la stuton coloale

r Relevt le dé de lexcluso, le colosé

sccpt comme sépaé et dérent ms son org-nlé e ee dée, déne pr oloneurDoc st go t tdto pttud à la

tcqu d'u essce patculèe dte otale, tc Ou cst e cela en covnt Uauteur o sest évtué à nous xpque que la nure

ds os ls ss 'st pas comptbl avc la clsato mécance l en tat une cueus etéE soe prosoemt sas doute le colonséadt qu'l a ctt gu d lumêm poposé,poée pa le colosatur Il se repnd mas lonnue à ourre à l yon olonre



Certes, n'y t pas amené par un pr proessusidéologque ; il n'est pas seement dén par le

colnsaeur sa siuaion est fate par la colonisaion.Il es paten quil rait en un peuple carencé dansson corps e son esprt das son tonus Il reven à unehsoire peu gloreue et mangé de trous erayants,à une culture oribone qu'il avait pensé abanonner à des raons gelés à une langue rolée.

Lérage qul nt par accepter st lour dunpassif découragean pour conue Il oit avaliserles bles e es créances or les créances son nombreuses e impotantes. es un fait dutre pt,ue les instuions e la colonie ne fonctionnentpas irectemen pour lu. Le sysèe éucatf

ne sadresse à lui ue par cochet. roues neli snt ouvertes ue parce uelles snt puresorandes

Mas i lui semble nécessaire pour aller jusqu'aubout e sa révole, dacceper ces interdctions et cesapaions Il sinerdra lsage de a langue coo

nsatrce êe si utes les serures u pays fonctonnent sur cete clef ; i cangera les pannea eles boes kloériques me sl en est le preerembarrassé. Il préféera une longue période derrens péagogiues pluô ue e lasser en plaeles cares scolaires du colonisateur Il coisra le

désrdre insuionnel pour détruire au plus ve lnsuons bâies par le colonisaeur. est là ceresune poussée réacionnelle e profonde protesaionAns l ne devra plus rien au colonisateur auraévemen brsé avec lu. Mais ces aussi lacncon conuse et ystcarice que out ca



appatnt a oonsat t ns pas aéqat aonsé : t bin qu l olonitu lu tou

ou mé En b, l oloné n évolt ommn p sapt t s 01o o négatté

2 Ctt négtivté vnnt un élémnt ntil pi oi t on ombt, il v l m l gloi uquà lbolu Non ulmnt ilpt i t pli mi il v l pol

m bll nt luim, popont umon tl quil t oénvnt, il put iilmntpopo n êm tmp pop itqu il itt v violn l olonitu t l olonitionil n it p l épt quil t véitblmntt quil étumnt qui u ou

l olonition Il popo tout nti il onmgloblmnt t-à olonié quil t tout mm vnu Du oup xtmnt à linv lution olonilit l olonié utu onp tout qui lui pptint tout q l pént innnt pafa posté

En éntiv nou llon nou touv n un onttoog Au mth négti impoép l olontu n te pos luimm popoé p l olonié Comm l xitbltil un mt poiti u polét oppoé àon négti A ntn l olonié t ouvnt

mi tout t bon tout t à g n mœut tition t t pot mmlnhoniqu ou l éoonné limol ou luTout uti piq tout xplqu

mtion oi u oloié né un potttion ontinu à éni p ppot à ll En



Plene olte le colonsé conne à ense, sent vve conte et donc a aot a� colonsate et la

colonsaton3. Tout la oosé prssnt révèl dans

sa onduit avou qulquois S rnant optqu ss attitus sont ssntilnt réationnsil st aint d a pupar ds troubs d a auvaoi

Non an d lui- s on à livrss da furur t d a voln Non ran d a néssité rtour au passé i l réar agrssivntNon rtain d pouvoir n onvainr ls autrs ils provoqu A la fos provoant t susptiborénavant il étal ss érns rfus d s laissr

oublir o t t s'indign quan on y fatalsion Systéatiqunt éant i suppos àson intrloutur ds intntions hostils ls tnantpor ahés si ls n sont pas priés t réagtn ontion Il ig ds illurs d ss ais unapprobation sans liit d dont il dout

t qu uiê onan Si ongps frustré parhistoir réa dautant plus ipériusnt

quil rst toujours inquit N saant plus quis doit ê t qui ut dandr qus autrs ui doivnt véritablnt t qui doitpayr n rtour la sur xat nn d tout

or huain opliquant t gâhant a oss rlations uains dé rnus i dis parlitoir « ! ils ont alads ! érvait un autrautur noir ils sont tous alads



DCAAG DAC SO

Tl s l dra d lhoprodu vc dla coonsaton : n'arrv prsu jaas à coïncdravc luê

La pntur colon par p balanc ntrdu pôs : dun sousson à Europ cssv

jusuà l'prsonnal l pass à un rour à soln von ul st nocf shtunusor En at l'aduaton n's pas rouv lars n uston d so connu Pndan coavan a rvol coons n css d nr copd coonsaur odè ou anthès Il connu à dbatr conr u a dchr nr c u'la c ul sa vouu l voà dr nrc ul sta vouu c u antnant s atMas prss doulourux dcaag davc so

Pour vor a gurson copèt du coons l fau

u css totant son anaon : l au atndr

la dsparon coplèt d la colonsaon ctàdrod d rvo cors

168



CNCLUSIN

Je sais bien que le leteur attend maintenant dessolutions : après e agnosti il eige les remèdEn vérité tel nétat pas mon propos nitial et eivre evait sarrter à e ne lavais pas onçu

omme une œuvre de ombat ni même omme unereherhe de soutions i est né dune réeion surun e aept

Pour beauop dentre nous qui refusions e visagede Europe en olonie il ne sagissait nuement derefuser Europe tout entière ous souhaitions seue

ment quee reonnaisse nos roits ome nousétions prts à aepter nos evoirs, omme le pussouvent nous avions déj pay Nous souations ensomme un simple aménagmnt de notre stuationet e nos reations ave Europe A notre tonnementdououreu nous avons douve lentement ons

taté quun te espoir était illusoire Ja voulu omprendre et epliquer pourquoi Mon dssen premerntait que e reprouire coplèteen e en les portrats des deu protagonistes du drame olonial et la relation qui les unit

n navait jamais montr me sembait a

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corence t la ense d aqu rl la gnès dlun par autr t a oérn d la raton coonae

la gnès d a raton olonal à partr d a statoncoonae.

Pus n fasant sont apparus du mmoup a ncesst d tt raton la néssté dss dévloppmnts ls vsags néssars qullmprat au oonsatur t au oonsé En som

la tur oplèt t attntv d s dux portratst d tt stuaton a obgé à tt onluson Cet amnaement ne poat aor e parce q' tatmpossbe a oonsaton ontporan portatn l sa propr ontradton qu tt outard dvat a far ourr

Quon ntnd bn n sagt nunt à dunœ as dun constat a onfuson d s duxonpts paraît bn trop fréqunt auourdut ds pus puss E sépar pourtant radalnt tout pnsé sérus t objtv dsprotons sntntas ou ds truquags déago

gqus auxquls lvrnt trop ouramnt lspotns sans trop sn rndr opt dsons lur déarg Bn sr ny a pas d atas npoltqu on put souvnt rtr un stuatonas dans a msur présémnt où vœu ndépass pas s xgns du onstat objtf Or

qu apparaît au tr d t tnérar s s duxportrats sont onors à a vérté d urs odès st qu st mpossb qu la stuaton oonaprdur par qul st possb qu sotaénagé

I fat spnt qu tout dévolmnt st



e déntve ecace ; que toute vérité est en dénitive utie et posiive e seratce que parce quee

supprme des iusions Ce qui est édent i orsquo pense aux eos désespérés de Europe sicoteu pour ee coe pour es coonisés poursauver a cooisatio

usje aouter cepedat que ce dévoemeteectué admise a cruauté de a vérité es reations

de Europe avec ses acienes coonies dovet trerecosidérées ? Que es cadres cooiau abandonési est importat pour nous tous que nous découvonsue manière euve de vive ces reatios ? Je suisde ceu pour qui retrouve u ouve ordre avecEurope cest remere de ordre e euxmmes

Cea dit e cotiue à souhaiter que e ecteurdistgue ce bilan humain de a cooisatio desleçons qui me sembe possbe de tirer Je sais quejaura souvet à récaer que o me ise avat de

e réfuter Je souaite u eor suppémetaire quopposé prior au eseignemets de cette ivestigatio o e se refuse pas à cee précauion métodoogique mais sautaire verra apès si y a ieudadmere a écessité des concusios suivanes

I I apparaît e déitie que e cooisateur

est une maadie de Européen dot i doit treoplnt guér et préseé Et ceres y a undrame du cooisateur qui serait absurde et ijustede sous-estimer Car sa guérison suppose ue thérapeutique dicie et dououreuse un arracheet etue refonte de ses condons actuees deistece



Mas on na a assz qu a dam auss, sga nco a coonsaton contnuant

La coonsaon n oat qu dgu coonsat E açat dant ata auxssus amt dsastss t nustc quotdnn acct à son ot o sacc d soncssa t amas cosom T st a staondu coonsatu qu s acct ot, s

a fus, s ô du coonsau d ach st nsoutab

ontms ab t êt qu d maas conscnc t d dchmt t namt dmaas fo s s tu Toos au bod d attato t d a hont t dt couab

Lanas d a stuaton cooa a cooastsa codut qu dcou sont us cots, tutê us ucds or 1 prn a toujourag o un anagnt ta pob. Aantcoms qu tout concso maçat comt dfd absoumt fat cooa Mas qus

ès qus aantas mats mtnt quon d son âm ? En bf s antu coonast amt dommaab ou coons t êt qu usnt dcta ou coonsatu

Bn tdu on sst as fat faut dman

à nt du sstèm cooa ds tansfomatoqu consat au coonsatu s aantaacqus, tout n sat d ss cosqncsdsastuss On oub sumt qu a natu d aaon coona dcou mmatnt d csaantags Atmt t ou a stuaton cooa



subsste et ses eets contnuent ; o ele disparaît etla relaion colonale et le coonisateur dsparaissentavec ee. Ains, pour deux propositions, l'une radcale le ma lautre racale dans le bien dumons le croit-on : exnaon du colosé ouson assmilation

Il n'y a pa si longtemps qe l'Eroe a abandonnl'de de la possiblté d'une extermnaon totaed'un roupe colonsé Une boutade m-sérieuse mi

plasante comme totes les boutades armat ausujet de lAgéie Il n'y a que neu riens pourun Franças . il srat de donner à chaque rnçaisn fusl et nef balles On voqe assi l'eepleamricain Et cest vrai que la ameuse épop naonale d arWest ressemble beacoup à un massacre

systmaque Mas ausi bien il ny a plus de problèe pearouge aux tat-Unis L'exteminatonsauve s pe la colonsaon qe cen est ême exactement le contraire La colonsation cest dabord unexplotaon éconoicopoltque. Si on supprmele colonisé la colone devendra n pay quelconque

'entends bien, mais qui eploitera-t-on ? Avec coo daaîtat a cooato cooate com.

Qan à échec de l'smlao e ne e aspas une oie patclère Dautant que cet solionpossède un parum universaiste et ociaste qui la

rend a o respectac1e Je ne ds e p qu'ellees possble e so et par dénton elle a qelqeois rés histoquement come elle a soventchoé as l est car qe personne ne la dsieexeée dans la colosaton coeporane



as même es ommunses Je me sus assez qué-dsus Au spus e vo essene : 'assan s nc cna d a nsan ; usqueeend onfondre oonisaeurs e oonsés don suprer es prvèges don a reaon oonae

Je passe sur es pseudosouons mneur. Pareeme reser dans a oone devenue ndéendanedon omme érangers as ave des dros spéau.Qu ne vo oure nohérene jurdque de eesonsuons que ou ea es desné êre iméar hsore On ne vo guère ourquo e souverdnjuses règes sura en garanr a érenné.

Enn dans e adre de a oonsaon n a asde sau sembe ou e oonsaeur

Rason de us diraon our qu saroeour u reuse ou haneen eu en eesaeper omme mosre aeper son aénaonar ses propres nérês Mas non même as Sruse de quer sa roabe maade sera ôou ard onrain par hsore Car ne oubons pas ese une aure fae au dipque : un jour seraonran par e oonisé

2 n our ven néessareen où e oonséreève a êe e a basuer équiibre ouoursnsabe de a oonisaon

Car égaeen pour e oonsé n a pas dauressue que a n ahevée de a oonsaon E e resdu oonsé ne peu quêre absu esdire nonseuemen év mas dépassemen de a révoeesdre évut

Révoe : a sme esene du oonisaeur rée



oppresson et seule l lqudton omplète de lolonston permet l bérton du oonsé On

beuoup espéré des rores es derners temps dubourgubsme pr eepe Il me semble qul y équvoque. Le bourgubse s' sgne proéderpr étpes n ms sgné se ontenter duneétpe quele quee sot hes nors prlenttueleent dUnon Frnçse e nest enore

quune étpe sur l voe de lndépendne oplèteet deurs névtble Bourgub rort à ebourgbsme quon veut u prter es hes deque Nore rorentls à une déntve nFrnçse que le proessus de lqudton de oo

nston les lssert en route Déà es mons de

trente ns ne omprennent plus l retve modérton de leurs înés

Révouton : On noté que l oonston tutmtérelleent le olonsé l ut outer quele le

tue sprtuelleent L olonston use es rpports humns dtut ou sérose les nsttutons et

orropt es homes olonsteurs et olonésPour vvre le olons beson de supprer loonston Ms pour devenr un home dotsupprmer le olonsé qul est devenu S Euroéendot en u le olonsteur le oonsé dotdépsser e olonsé

L lqudton de l olonston nest quun prélude à s bérton ompète à l reonqute de soPour se lbérer de olonston l u u prtrde son oppresson me des renes de son groupePour que s lbérton sot omplète l ut qul sebère de ses ontons ertes névtbles de s utte

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Natonalste, parce qu devat lutter pour lmer

ence et la dnt de sa naton, l faudra qu seconquère bre vsàvs de cette naton Ben entendu pourra se conrmer natonaste Mas et ndspensable qul sot lbre de ce chox et non quneste que par sa naton l faudra qul se conquèrebre sàvs de a relon de son roupe, qu'l

pourra arder ou reeter, mas l dot cesser de nxster que par elle Ans pour e pass la tradton,ethct etc En bref, dot cesser de se dnrpar es catores colonsatrces De même, pour cequ e caractrse natvement a faeuse etabsurde opposton OrentOccdent par exemple

cett anthèse durce par le coonsateur q nstaurat ans une barrère dtve entre et ecolons ue sne donc le retou à Orent Soppresson a prs a ure de Anletere ou de arance, es acqustons culturles et technquesappartennent à tous es peuples a scence nest n

occdentale n oentale, pas plus quelle nest boureose proltarenne n a que deux manèresde coer e bton, la bonne et la mauvae

ue devendratl alors uest donc en vrt,le coons

Je ne cros n à lessence mtaphsque, n à

sence caractroloque Actuelement on peutdcrre le colons a essa de ontrer qusoure, ue et se condut dune certane manèreS' cse dtre cet être doppreon et d carences,extreures et ntreures cessera dtre un colons devendra a exste vdemment des perma

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nences géogapques e de radons. as peue aors aura ons de déreces enre un

gére e un arseas quenre u géren e unYémée

oues ses dmesons rconquses ecoosésera devenu un ome come es aures vec oueur e e aeur des ommes ben sûr mas enn sera un ome bre

Tns as 955-95

177



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TBL DS M�RS

Note de l'éditeur Prface de laer à lédtn de 9Préface de ]ea-Pal Sarre 23

PRTRAT D SATR

. cooa sl 3 L colonsau qu s rfus 49 L coosaur qu saccp • 75

PRTRAT D S

. orra yqu colos Suao u colos II9 u rpons u coos 147

Cclsi 169

179



IT DE PRESSE

« Le Prtrit du Cnié est probablmen u chef-d'œur Ja acout É tude Médternéenne

re e pus gênat paru cett ané.

O d Magny, Fnce-Obevter

e romade d re Prtrt d Cnié. . Cet ouvrag sobret car se rage parm es gmétrs pasonn : son objtté camec'et d a souranc et d a coère dépassés.

JP Sartr

e dAbrt Mmmi consttu comm un documt auques hstorns de a Coosaton aurot à s réérer. »

éopod Sédr SeghorPrédnt d a Répubque du Sénéga

Nous cosdérons qu c Portrat est e mlur ds ourags conuss la sychoge colona

Aou DopPréet de a Socété rcae de Cuture

e re dAbrt Mm costtue a prèr ttat systé

matque daaye du coonasm Ce re clar sobre et bjctos rsgn sr a oueaué d ctte os révoutoar u nsappaete aucune ds ors d a utte socae t qu a éém n Occdnt

Édouard Gssat Le Lettre Nuvee

Vértabe bbe d atcoonasm Guy Bosschèe

Autpie de cnitin.

Prtrit d Cnié a été édté en Frace (Éd BuchtChast J Paurt Payot aux ÉasUn dt Oron Prss Nw Yorkt acon Pres Boso) au Japon au rés Éd Czacao ras) e agne Édt Cadrnos ara D aogo) en ArgeteEdcos d a or



A C H E V É D ' M R I R L

Z JNER 1973 SUR LE

PRE E LRER

BÈRE, T-MN (ER)

memmi, albert - portrait du colonisé

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