quotidiennationald informations ÉditÉpar l ...filefr.ami.mr/pdf/6474.pdfla station de pompage du...

12
Le Gouvernement mauritanien condamne l'attaque terroriste à Tunis QUOTIDIEN NATIONAL DINFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - N°6474 DU JEUDI 19 MARS 2015 PRIX : 100 UM Propreté est acte de foi HORIZONS Pour se prémunir contre Ebola, éviter le contact avec la personne atteinte et se laver régulièrement les mains au savon Le Gouvernement mauritanien a condamné l'attaque terroriste qui a eu lieu mercredi au Musée de Bardo à Tunis. C'est ce qu'indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération parvenu mercredi soir à l'AMI. Dans ce communiqué, le gouvernement exprime sa solidarité avec le peu- ple et le gouvernement tunisiens, ainsi que sa sympathie pour les familles des victimes. A u cours de la visite qu’il a effectuée, hier à Bassiknou, dans le camp de M’Berra qui abrite les réfugiés; ma- liens, le Président de la République, qui a ren- contré les résidents de ce site, a affirmé que la Mauritanie continuera à honorer ses engage- ments envers les frères maliens réfugiés, éta- blis en terre mauritanienne et à assurer l'aide et l'appui nécessaires ce en collaboration avec le système onusien, particulièrement le Haut Commissariat aux Réfugiés A Fassala, également, le Président de la Ré- publique s’est rendu à Basseknou où il a visité, hier en fin d’après midi, l'école n°4 et le centre de santé de Basiknou. Auparavant, le Président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, était arrivé, hier matin, à Fassala pour le lancement de projets de développement qui contribueront à amélio- rer les conditions de vie des habitants en ren- dant disponible l'eau potable et en réhabilitant les écoles ainsi qu'en développant les infra- structures sanitaires. Le Président de la République a, ensuite visité la station de pompage du projet "D'har" connue localement sous le nom "Mrah elbil", l'école I de Fassala, le centre de santé de la localitémm, les deux châteaux d'eau approvisionnant la ville et le projet de la zone humide de Venji. Lire page 3-4 Visite Présidentielle au Hodh Echarghi Le Président de la République à Fassala et à Bassiknou Le Premier ministre . Yahya Ould Hademine a reçu mer- credi en audience à Nouakchott SEM. Ali Asghar Nas- siri, ambassadeur d'Iran en Mauritanie. Les entretiens ont porté sur les relations de coopération existant entre les deux pays et les moyens de les renfor- cer davantage. L'audience s'est déroulée en présence du Directeur de cabinet du Premier ministre, M. Mohamed Ould Djibril. Le Premier ministre reçoit l'ambassadeur d'Iran Partout où il a été au Hodh Echarghi au cours de la visite qu’il effectue dans cette wilaya, le Président de la République a fait l’objet d’un ac- cueil populaire massif, chaleureux et enthousiaste. A Néma, comme à Fassala et à Bassiknou, les citoyens ont exprimé leur sentiment de joie pour la visite que le chef de l’Etat entreprend dans leur wilaya, visite qui reflète, selon eux, l’intérêt que le Chef de l’Etat porte à leur situation. C’est également le cas des habitants Oualata qui ont fait montre de leur espoir de voir cette visite ouvrir de nouvelles perspectives pour le déve- loppement du Hodh Echarghi en gé- néral et de Oualata en particulier. Lire page 6 Les habitants de Oualata expriment leur gratitude au Président de la République

Upload: others

Post on 17-Mar-2021

1 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: QUOTIDIENNATIONALD INFORMATIONS ÉDITÉPAR L ...filefr.ami.mr/pdf/6474.pdfla station de pompage du projet "D'har" connue localement sous le nom "Mrah elbil", l'école I de Fassala,

Le Gouvernement mauritanien

condamne l'attaque terroriste à Tunis

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCEMAURITANIENNE D’INFORMATION - N°6474 DU JEUDI 19 MARS 2015 PRIX : 100 UM

Propreté

est acte

de foi

101Numéro vert pour

signaler tout cas

suspect d’Ebola HORIZONS

Pour se prémunir contre Ebola, éviter le contact avec la personne atteinte et se laver régulièrement les mains au savon

Le Gouvernement mauritanien a condamné l'attaque terroriste qui a eu lieumercredi au Musée de Bardo à Tunis.C'est ce qu'indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères etde la Coopération parvenu mercredi soir à l'AMI.Dans ce communiqué, le gouvernement exprime sa solidarité avec le peu-ple et le gouvernement tunisiens, ainsi que sa sympathie pour les famillesdes victimes.

Au cours de la visite qu’il a effectuée,hier à Bassiknou, dans le camp deM’Berra qui abrite les réfugiés; ma-

liens, le Président de la République, qui a ren-contré les résidents de ce site, a affirmé que laMauritanie continuera à honorer ses engage-ments envers les frères maliens réfugiés, éta-blis en terre mauritanienne et à assurer l'aide etl'appui nécessaires ce en collaboration avec lesystème onusien, particulièrement le HautCommissariat aux RéfugiésA Fassala, également, le Président de la Ré-publique s’est rendu à Basseknou où il a visité,hier en fin d’après midi, l'école n°4 et le centrede santé de Basiknou. Auparavant, le Président de la République,Mohamed Ould Abdel Aziz, était arrivé, hiermatin, à Fassala pour le lancement de projetsde développement qui contribueront à amélio-rer les conditions de vie des habitants en ren-dant disponible l'eau potable et en réhabilitantles écoles ainsi qu'en développant les infra-structures sanitaires.Le Président de la République a, ensuite visitéla station de pompage du projet "D'har" connuelocalement sous le nom "Mrah elbil", l'école Ide Fassala, le centre de santé de la localitémm,les deux châteaux d'eau approvisionnant laville et le projet de la zone humide de Venji.

Lire page 3-4

Visite Présidentielle au Hodh Echarghi

Le Président de la République à Fassala et à Bassiknou

Le Premier ministre . Yahya Ould Hademine a reçu mer-credi en audience à Nouakchott SEM. Ali Asghar Nas-siri, ambassadeur d'Iran en Mauritanie.Les entretiens ont porté sur les relations de coopération

existant entre les deux pays et les moyens de les renfor-cer davantage.L'audience s'est déroulée en présence du Directeur decabinet du Premier ministre, M. Mohamed Ould Djibril.

Le Premier ministre reçoit

l'ambassadeur d'Iran

Partout où il a été au Hodh Echarghiau cours de la visite qu’il effectuedans cette wilaya, le Président de laRépublique a fait l’objet d’un ac-cueil populaire massif, chaleureux etenthousiaste. A Néma, comme àFassala et à Bassiknou, les citoyensont exprimé leur sentiment de joiepour la visite que le chef de l’Etatentreprend dans leur wilaya, visitequi reflète, selon eux, l’intérêt que leChef de l’Etat porte à leur situation.C’est également le cas des habitantsOualata qui ont fait montre de leurespoir de voir cette visite ouvrir de

nouvelles perspectives pour le déve-loppement du Hodh Echarghi en gé-néral et de Oualata en particulier.

Lire page 6

Les habitants de Oualata expriment leur

gratitude au Président de la République

Page 2: QUOTIDIENNATIONALD INFORMATIONS ÉDITÉPAR L ...filefr.ami.mr/pdf/6474.pdfla station de pompage du projet "D'har" connue localement sous le nom "Mrah elbil", l'école I de Fassala,

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Mohamed Saleh Ould Chighaly

RÉDACTEUR EN CHEF : Diagana Babouna

SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION : Baba Dianfa Traoré

RESPONSABLE DE LAMAQUETTE : Elhadrami Ould Ahmedou

TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE

HORIZONS

Page 2HORIZONS N° 6474 DU JEUDI 19 MARS 2015

ANNONCES

DIRECTEUR DE PUBLICATION, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’AGENCE

MAURITANIENNE D’INFORMATION: Yarba Ould Sghaïr

AMIFAX: 45 25 55 20

E-mail :[email protected]@gmail.com

B P: 371/ 467Direction des Ressources:

45 25 27 77Siège:45 25 29 70/45 25 29 40

Police Secours 17Sapeurs Pompiers 18Brigade Maritime 4525 39 90Brigade Mixte 4525 25 18SOMELEC (Dépannage) 4525 23 08SNDE 4529 84 88Météo 4525 11 71

COMMISSARIATS DE POLICE

Commissariat TZ - 1 4525 23 10Commissariat TZ - 2 4524 29 52Commissariat Ksar 1 4525 21 66Commissariat Ksar 2 4525 27 38Commissariat El Mina 1 4525 12 97Commissariat El Mina 2 4524 25 24Commissariat Sebkha 1 4525 38 21Commissariat Sebkha 2 4524 29 82Commissariat Riadh 1 4524 29 35Commissariat Riadh 2 4524 29 50Commissariat Arafat 1 4525 10 13Commissariat Toujounine 1 4525 29 30Commissariat Dar Naïm 1 4524 29 56Commissariat Dar Naïm 2 4524 29 53Commissariat Teyarett 1 4525 24 71Commissariat Teyarett 2 4524 29 51Commissariat Spécial Aéroport 4525 21 83Commissariat Voie publique 4525 29 65Direction Régionale de la Sûreté 4525 21 59Police Judiciaire 4525 54 49

HÔPITAUX

Centre Hospitalier National 4525 21 35Hôpital Cheikh Zayed 4529 84 98Polyclinique 4525 12 12PMI Pilote 4525 22 16PMI Ksar 4525 20 19PMI Teyarett 4525 35 94

CLINIQUES

Clinique Moulaty 4525 13 41Clinique Najar 4525 49 42Clinique Kissi 45 29 27 27Clinique Dr. Moumine 4525 10 02Clinique Makam Ibrahim 4525 57 60Clinique Ben Sina 4525 08 88Clinique Tisram 4525 87 66Clinique 2000 4529 33 33Clinique El Qods 4525 82 61Clinique Adama Diani 4525 59 34Clinique Bien-être 4525 13 35Clinique Chiva 4525 80 80

BANQUES

BAMIS 4525 14 24BADH 4525 59 53BMCI 4525 24 69BNM 4525 26 02BCI 4529 28 76BACIM BANK 4529 19 00CHINGUETTI BANK 4525 21 73

ADRESSES UTILES

Le Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale rappelleaux employeurs des secteurs public et privé que le numéro d’immatricu-lation de chaque travailleur doit impérativement figurer sur les déclara-tions trimestrielles du premier trimestre 2015 destinées à la CNSS.Les déclarations trimestrielles incomplètes ne seront plus recevables parles services de la CNSS et les employeurs défaillants seront exposés auxsanctions prévues par la réglementation en vigueur, notamment la loi no67 039 du 03 Février 1967 instituant un régime de sécurité sociale et sestextes d’application.

Le Directeur Général Mohamed Ali OULD DEDEW

COMMUNIQUE

Page 3: QUOTIDIENNATIONALD INFORMATIONS ÉDITÉPAR L ...filefr.ami.mr/pdf/6474.pdfla station de pompage du projet "D'har" connue localement sous le nom "Mrah elbil", l'école I de Fassala,

Page 3HORIZONS N° 6474 DU JEUDI 19 MARS 2015

ACTUALITE

Le Président de la République s’estrendu, hier, dans les moughataas deFassala et de Bassiknou dans lecadre de la visite qu’il effectue ac-tuellement dans la wilaya du HodhEcharghi.Au camp des réfugiés maliens àM’Berra, dans la moughataa de Bas-siknou, le Président de la Répu-blique a affirmé que la Mauritaniecontinuera à honorer ses engage-ments envers les frères maliens ré-fugiés, établis en terremauritanienne.Cette déclaration a été faite par leChef de l’Etat, au cours de la réu-nion qu'il a tenue, mercredi, àM'Berra avec les représentants desréfugiés et les responsables desAgences des Nations Unies et desinstitutions humanitaires travaillantdans ce camp de réfugiés.Le Président de la République a dé-claré, notamment, que la Mauritaniecontinuera à assurer l'aide et l'appuinécessaires aux réfugiés maliens etce, en collaboration avec ces organi-sations, et particulièrement avec leHaut Commissariat aux Réfugiés(HCR).Il a, en outre, remercié les responsa-bles de ces organisations et aux re-présentants des réfugiés pour avoirexprimé leurs appréciations positivedu comportement de l'administrationmauritanienne à l'égard des réfugiés.Le Président de la République a, àcette occasion, lancé un appel à lacommunauté internationale pour quecelle-ci accorde davantage d'aide àces réfugiés en vue de l'améliorationde leurs conditions de vie et soula-ger leurs souffrances en attendantqu'ils puissent regagner librementleur pays et y vivre en toute quiétudeaux côtés des leurs.Il a par la suite souhaité que le ré-gion Sahelienne devienne une oasisde paix et de sécurité.De son côté, M. Najicomane Sang-tane, chef du bureau HCR au niveaude Mberra a remercié le Président dela République pour cette visite d'in-formation qui a permis cet échangede vues au sujet de la situation du

camp de Mberra.Le responsable onusien s’est félicitédu comportement des autorités mau-ritaniennes envers les réfugiés, ainsique leur coopération avec les orga-nisations travaillant dans ce do-maine.Il s'est, par ailleurs, félicité de lacontribution de l'Agence Nationaledu Registre de la Population et desTitres Sécurisés pour la tenue d'unregistre d'état civil au profit des ré-fugiés.De son côté, M. Ag Melha, repré-sentant des réfugiés, a exprimé auPrésident de la République ses re-merciements pour les avoir honorésde cette visite, et au peuple maurita-nien sa profonde gratitude pourl'hospitalité généreuse dont les réfu-giés continuent de faire l'objet enterre mauritanienne.Il a par ailleurs lancé un appel auxautres pays de la région à s'inspirerde l'exemple mauritanien dans sagestion des questions humanitaires.

" Nous saluons, a-t-il dit, le rôle quela Mauritanie a joué dans la protec-tion de nos biens et qui nous a per-mis de vivre dans la dignité et la

quiétude. De même, nous apprécionsà sa juste valeur, la contribution desautorités administratives et sécuri-taires à Bassiknou, le Commissariatà la Sécurité Alimentaire (CSA) etles ministères de la Santé et del'Education.Les habitants du camp de M’Berraet ceux des localités situées le longde la route Fassala-Bassiknouavaient réservé au Président de laRépublique un accueil particulière-ment chaleureux.Auparavant le Président de la Répu-blique, Mohamed Ould Abdel Aziz,était arrivé, hier matin, à Fassaladans le cadre de la visite qu'il entre-prend au Hodh Charghi.Le Chef de l'Etat a été accueilli à sonarrivée au niveau de par le chef decet arrondissement, M. Mohamed ElMoktar Ould Babah, et le maire desa commune, M. Cheikh AhmedOuld Abdallahi, les autorités admi-nistratives et municipales de Fassalaet les élus de Bassiknou. Les popu-lations de cet arrondissement admi-nistratif ont réservé au Chef de l'Etatun accueil populaire tout au long dela route menant au centre ville, por-tant des portraits géants du Président

de la République et scandant des slo-gans de bienvenue.Les citoyens de cette cité ont ex-primé leur satisfaction pour cette vi-site qui traduit l'importance

qu'accorde le Chef de l'Etat auxzones enclavées et aux populationsvivant dans la précarité.Cette visite doit permettre le lance-ment de projets de développementqui contribueront à améliorer leursconditions de vie des habitants enrendant disponible l'eau potable eten réhabilitant les écoles ainsi qu'endéveloppant les infrastructures sani-taires.Le Président de la République a, en-suite visité la station de pompage du

projet "Dh'har" connue localementsous le nom "Mrah elbil".Cette station relie celle de "Ould De-rouich" au château d'eau principal duprojet.Le Chef de l'Etat s'est enquis de lamarche des travaux dans cette ins-tallation et suivi des explications surson fonctionnement de la part de sesresponsables.Les travaux de réalisation de la sta-tion ont débuté à la fin du mois denovembre 2014 après l'arrivée dupremier lot des tuyaux qui s'étendentsur 110,8 km.Le projet sera réalisé sur trois étapesdont la première visant le forage de27 puits repartis sur les champs de"Baghla" et de "Derwouich", en plusdu champ de "M'Rah El Bil" avecune capacité de production de 56000 m3 par jour est déjà réalisé.La deuxième étape du projet portesur la réalisation d’un réseau deconduite et de distribution d'eau, enplus de stations de pompage et dechâteaux d'eau secondaires.La troisième étape est relativeconcerne les études techniques,

l'élaboration des dossiers d'appeld'offres et le choix de la société de-vant exécuter cette étape du projetdans le but d'alimenter en eau pota-ble les villes d'Aïoun et de Djiguenniet les zones qui en relèvent.Au cours de la même journée, leChef de l’Etat a visité l'école I deFassala où il a pris contact directe-ment avec les élèves et exhorté lecorps enseignant à redoubler d'ef-forts afin d'accompagner les efforts

Visite Présidentielle au Hodh Echarghi

Le Président de la République à Fassala et à Bassiknou« la Mauritanie continuera à honorer ses engagements envers

les frères maliens réfugiés, établis en terre mauritanienne »

« la communauté internationale doit accorder davantage d'aide aux réfugiés maliens

en vue d’améliorer leurs conditions de vie et soulager leurs souffrances »

Suite en page 4

Page 4: QUOTIDIENNATIONALD INFORMATIONS ÉDITÉPAR L ...filefr.ami.mr/pdf/6474.pdfla station de pompage du projet "D'har" connue localement sous le nom "Mrah elbil", l'école I de Fassala,

Page 4HORIZONS N° 6474 DU JEUDI 19 MARS 2015

ACTUALITE

de l'Etat visant à concrétiser la dé-claration de l'année 2015, année del'enseignement.L'école I, qui a été construite dansles années soixante-dix, compte 621élèves et 7 instituteurs en plus dupersonnel administratif.Après cette étape de la visite le Pré-sident de la République s'est rendudans le centre de santé de la localitédont il a visité les différents com-partiments. Sur place, il a suivi desexplications détaillées sur la naturedes consultations assurées par cecentre aux populations et les insuffi-sances qui entravent sa performance. Ce centre est classé dans la catégorie" B " du système national de santé.Son staff est composé d'un médecingénéraliste et d'infirmiers. Il effec-tue plus de 90 consultations par jour.Après la visite du centre de santé, lePrésident de la République s'est en-quis de l'état des deux châteauxd'eau approvisionnant la ville deFassala et a donné ses instructionspour que l'on procède au renforce-ment de leur capacité afin de sur-monter le déficit en eau, consécutif àla demande progressive. Le 1er château d'eau, dont la capa-cité est de 70 m3, offre 11.000 m3/h,alors que le second approvisionne laville par un débit de 7.000 m3/h etavec une capacité de stockage de 20m3.

Le Président de la République, s’estensuite rendu sur le site du projet dedéveloppement Venji dans l'arron-dissement de Fassala.Sur place il a suivi les explicationsprésentées par les responsables duprojet sur sa nature, ses constituanteset son rôle dans la promotion de lazone, l’amélioration des conditionsdes populations et sa contribution àleur fixation dans le terroir ainsi que

son impact en matière de créationd'emplois pour les jeunes et lesfemmes.Le Chef de l’Etat a appelé le dépar-tement concerné par le projet à réa-liser au plus vite les réformesnécessaires pour améliorer le trainde vie des populations.La zone humide de Venji compteplus de 15 villages avec une popula-tion estimée à 16 mille habitants.Elle est également fortement arroséepar les pluies et couvre une superfi-cie de 4500 ha.Le projet, qui englobe l'agriculturepluviale, irriguée et maraîchère, estdoté d'une enveloppe de 8 milliardsd'ouguiyas dont un volet pastorald'un montant de 115 millions ou-guiyas. Le projet permettra l'exploitation desressources naturelles de cette zoneavec l'aménagement de superficiesde 4500 ha , 522 ha et 15 ha, respec-tivement affectées aux agriculturespluviale, irriguée et maraichère.Une partie de cette enveloppe duprojet, soit 800 millions ouguiyas,est orientée vers les aspects sociauxet pastoraux ainsi que l'améliorationdes conditions économiques et so-ciales des populations, notamment àtravers l'accès à l'eau potable, lesinstallations scolaires et sanitaires.Le projet est réalisé par le ministèrede l'Agriculture et ses partenaires au

cours des trois dernières annéesaprès l'élaboration des études re-quises. Il existe également une étudeparallèle de l'aménagement du lacqui mobilisera un financement de 7milliards ouguiyas pour la créationd'autres installations de développe-ment.Après Fassala, le Président de la Ré-publique s’est rendu à Bassiknou oùil a été accueilli à son arrivée par le

hakem de la moughataa et le mairede la commune de Bassiknou, lesautorités administratives et munici-pales ainsi que par les élus.Les populations de la moughataa luiont réservé un accueil chaleureux re-flétant leur attachement aux réalisa-tions accomplies depuis l'accessiondu Président de la République aupouvoir, réalisations qui ont sensi-blement contribué à l'améliorationdes conditions de vie des popula-tions.Le Chef de l’Etat a visité, hier en find’après midi, l'école n°4 de Bassik-nou où il s'est informé sur le niveaudes élèves et le rendement des en-seignants, insistant sur la nécessitéde faire de l'année de l'enseignement(2015) une année réussie.A cette occasion, les enseignants ontpassé en revue les problèmes aux-quels l'école fait face.Le Président de la République adonné, au cours de cette visite, desinstructions aux services compétentspour résoudre ces problèmes et amé-liorer le rendement du personneld'encadrement de l'établissement.Le nombre des élèves dans cetteécole est de 424 dont 195 filles en-cadrés par huit enseignants.Le Président de la République s’estensuite rendu au centre de santé dela localité dont il a visité les diffé-rents services, recevant des explica-

tions précises sur la les pathologiesles plus courantes, les moyens hu-mains et matériels dont dispose lecentre et les insuffisances qui entra-vent sa performance. Ce centre, classé dans la catégorie B,dispose d'un personnel composé de23 personnes dont un médecin, uninfirmier, une sage femme et deuxaccoucheuses.

Le vice-président du Sénat, M. Bâ Abdoul El Haj, a reçu en audience, hierà Nouakchott, une délégation parlementaire bissau guinéenne conduite parM. Sirpriano Cassama, président de l'Assemblée populaire bissau gui-néenne.La rencontre a porté sur les relations de coopération entre la Mauritanie etla Guinée Bissau et les moyens de la renforcer davantage, en particulierdans le domaine parlementaire. L'audience s'est déroulée en présence de la délégation parlementaire mau-ritanienne d'accompagnement.

… Et le vice président du Sénat reçoit

une mission de l’Organisation des

Peuples et Nations non représentés

Le vice président du Sénat, M. Bâ Abdoul El Haj, a reçu en audience, mardiaprès-midi, une mission de l'Organisation des Peuples et Nations non re-présentés.Au cours de cette rencontre, les mesures prises par le gouvernement dans lecadre de la promotion des droits de l'homme dans le pays ont été au centredes entretiens.

Le vice-président du Sénat reçoit

une délégation parlementaire

bissau guinéenne …

Les efforts déployés par la Maurita-nie au cours des dernières annéesdans le domaine de la protection del'environnement ont été au menu,hier à Nouakchott, des entretiensentre le ministre de l'Environnementet du Développement durable, M.Amedi Camara et le représentant ré-sident de la Banque Mondiale dansnotre pays, M. Gaston Sorgho.Au cours de l'audience qu'il a accor-dée au représentant de cette institu-tion financière internationale, leministre de l'Environnement a réi-téré sa volonté de conclure un parte-nariat entre son département et la

Banque Mondiale au service de laprotection de l'environnement et dudéveloppement durable. L'accent aété mis sur la nécessité de renforcerles capacités techniques dans les do-maines de la formation spécialisée etdes infrastructures.De son côté, le représentant de laBanque Mondiale a réitéré l'engage-ment de son institution à accompa-gner les projets de développementen matière de protection de l'envi-ronnement en Mauritanie.L'audience s'est déroulée en pré-sence du secrétaire général et desresponsables du département.

Le ministre de l'Environnement reçoit le

représentant résident de la Banque Mondiale

Suite de la page 3

Page 5: QUOTIDIENNATIONALD INFORMATIONS ÉDITÉPAR L ...filefr.ami.mr/pdf/6474.pdfla station de pompage du projet "D'har" connue localement sous le nom "Mrah elbil", l'école I de Fassala,

HORIZONS N° 6474 DU JEUDI 19 MARS 2015

ACTUALITEPage 5

Le ministre des Finances, M.Moktar Ould Diay, s’est entretenu,hier à Nouakchott, avec Dr BrunoGeddo, représentant du HautCommissariat aux Réfugiés(HCR) en Mauritanie.La rencontre, qui s'est déroulée enprésence du secrétaire général dudépartement, a porté sur la coopé-ration existante entre la Maurita-nie et cet organisme onusien ainsique sur les moyens susceptibles dela renforcer et de la développer da-vantage.

Le ministre des Finances reçoit le

représentant du HCR en Mauritanie

Le ministre de l'Enseignement supé-rieur et de la Recherche scientifique,M. Sidi Ould Salem, a reçu en au-dience, mardi, à Nouakchott, le repré-sentant résident de la Banquemondiale en Mauritanie, M. GastonSorgho.La rencontre qui s'est déroulée en pré-sence d'un expert dans le domaine del'éducation au sein de la BanqaueMondiale a porté sur les relations decoopération existant entre la Maurita-nie et cette institution financière inter-nationale et les moyens susceptibles dedévelopper cette coopération.

Le ministre de l'Enseignement supérieur reçoit

le représentant résident de la Banque Mondiale

La délégation parlementaire BissauGuinéenne conduite par M. Sir-priano Cassama, président de l'As-semblée populaire bissau guinéennea achevé, hier, son séjour de travailde quelques jours en Mauritanie.

La délégation a été saluée à son dé-part par une délégation de l'Assem-blée nationale présidée par le députéMohamed Ould Boilil, son Prési-dent.

Sous la supervision du conseiller duWali du Gorgol chargé des affairessociales, M. Mohamed MahmoudOuld Neyssane, une campagne desensibilisation en faveur du don desang volontaire a été lancée mer-credi, à l'hôpital régional de Kaédi.Cette campagne de sensibilisation,qui dure trois jours, est organisée parle ministère de la Jeunesse et desSports en collaboration avec leFonds des Nations Unies pour la Po-pulation et un appui du gouverne-ment du Japon. Des soirées desensibilisation sont prévues afin deconvaincre de nouveaux donneurs etfaire du don de sang volontaire uncomportement et une pratique hu-manitaire habituelle.

Dans une allocution prononcée àcette occasion, le conseiller du walia insisté sur l'importance de la cul-ture du don de sang volontaire pourservir la Nation et sauver des vieshumaines. M. Ould Neyssane a in-sisté sur l'importance que revêt ledon de sang volontaire et a appelé àl'encouragement et à l'organisationde ce genre de campagnes qui sontde nature à promouvoir les noblesobjectifs humanitaires.Le Conseiller du wali a par ailleurssouligné les avantages du don desang volontaire et a indiqué que surl'étendue du territoire national, lesdonneurs volontaires ont droit auxsoins et médicaments gratuits; etselon lui, le donneur volontaire re-

çoit une lettre pour le rassurer sur lebon état de sa santé, qu'il ne souffred'aucune maladie et que le renouvel-lement du sang lui est finalement bé-néfique.Après l'allocution du wali, les don-neurs volontaires se sont dirigés versune salle spécialement aménagéepour le don de sang pour ainsi vul-gariser la culture du don de sang quiest un symbole fort pour marquer lafraternité et la solidarité humaine.Cette cérémonie d'ouverture a eulieu en présence du coordinateur ré-gional de la jeunesse et des sports,M. Teyah Ould Mohamed Lemine etd'autres responsables du ministèrede la Santé et de la société civile dela wilaya du Gorgol.

L'Association pour la promotion desmathématiques en Mauritanie, encollaboration avec la Mission fran-çaise de coopération, a organisé, hiermatin à Nouakchott, une cérémoniede remise du "Prix Yahya Ould Ha-midoun".Le premier prix n'ayant pas été attri-bué, faute de récipiendaire méritant,le deuxième prix- niveau après li-

cence a été décerné conjointementaux étudiants Mohamed El HacenOuld Bih de la Faculté des Scienceset Techniques (FST) et à MohamdiOuld Ahmedou Ould Dellahi del'Ecole Normale Supérieure (ENS).Quant au premier prix - niveau aprèsbaccalauréat - il est allé à l'étudiantSidi Mohamed Ould Eleya del'Ecole Supérieure Polytechnique

(ESP), tandis que le deuxième prixa été attribué conjointement aux étu-diants Mohamed Abdallahi OuldKerim (FST) et Sidi Ali Ould Mo-hamedou Ould Sidi (ESP). Le troi-sième est revenu à SouleymaneOuld Ahmed Yeslem de l'Ecole Na-tionale des Travaux Publics (ENTP)d'Aleg.A cette occasion, le secrétaire géné-ral du ministère de l'Enseignementsupérieur et de la Recherche scienti-fique, Dr El Khalil Ould Jeyid, s'estfélicité de l'organisation de cette ma-nifestation qui représente, à la fois,une bonne initiative à la mémoire defeu Yahya Ould Hamidoun et une re-connaissance à sa contribution pourl'essor des mathématiques.Il est à noter que 400 étudiants ontparticipé à ce prix depuis sa créationdont 15 parmi eux ont gagné desprix appréciables, en plus des ac-tuels lauréats.

Départ de la délégation

parlementaire bissau guinéenne

EnseignementRemise du prix "feu Yahya Ould Hamidoun"

Lancement d'une campagne de don de

sang volontaire au Gorgol

''Elaborer une stratégie de dévelop-pement des dix communes du Ta-gant'', tel était l'objectif d'un atelierdont les travaux ont pris fin di-manche après-midi à Tidjikja.Organisée par l'Association desmaires du Tagant avec le concoursde la coopération allemande, l'atelierétait centré, quatre jours durant, surle diagnostic des contraintes de dé-veloppement, l'identification despriorités et l'esquisse des solutions.La séance de clôture a été marquéepar un mot du directeur de cabinetdu wali du Tagant, M. MohamedMahmoud Ould Mohamed Vall,dans lequel il a émis le voeu de voirl'atelier aboutir à une analyse

exhaustive des difficultés de déve-loppement des communes de la wi-laya et des solutions alternatives.Quant au président de l'Associationdes maires du Tagant, Me. Sidi Mo-hamed Ould Mohamed Vall, il a re-mercié tous ceux qui ont contribué àla réussite de la rencontre, notam-ment le ministère de l'Intérieur et dela Décentralisation et la coopérationallemande.Il a, enfin, déclaré que l'atelier a étésoldé par une conception touchanttous les domaines du développementdont les résultats, une fois appli-quée, seront bénéfiques pour l'en-semble des populations du Tagant.

Elaboration d'une stratégie de

développement des communes du Tagant

« Je suis venu écouter vos pro-blèmes et évaluer vos conditions devie. Naturellement je suis ouvert àtoutes les suggestions et recomman-dations'', a déclaré récemment à Ara-fat, le wali de Nouakchott-Sud,M'rabih Rabou Ould Bounena OuldAbidine, lors d'un rassemblementpopulaire. Des intervenants ont soulevé au waliun certain nombre de doléances re-latives aux problèmes fonciers, del'eau, de l'électricité et de l'ensei-gnement.La consolidation de l'unité nationale

et la redynamisation de l'action desmouvements de jeunesse et dessports figurent également parmi lesdoléances exprimées par les interve-nants.En réponse, la wali a annoncé la for-mation d'un comité pour l'étude desproblèmes fonciers cas par cas et ap-pelé les citoyens à accepter lesconclusions de celui-ci. S'agissant de la sécurité, le wali a af-firmé que les pouvoirs publics veil-lent sur la sécurité des citoyens etque ces derniers doivent collaboreravec les services compétents.

Le wali de Nouakchott-Sud annonce

la formation d'un comité pour l'étude

des problèmes fonciers

Le Centre du savoir de Nouadhiboua abrité le projet dit " droit au inclu-sif des organisations de base descommunes de Nouadhibou et Bou-lenouar".Ce projet, financé pour un montantde 124 millions d'ouguiya parl'Union Européenne dans le cadre deson programme d'appui au profit dela société civile et de la culture, visela promotion des OSC et leur inté-gration dans le cadre du développe-ment local.Ce projet profite à 60 bénéficiairesdont des coopératives agricoles etféminines, des clubs de jeunes, ainsique des associations de parentsd'élèves dans les communes préci-tées.Supervisant le démarrage du projet,le conseiller du wali chargé des af-faires sociales et politiques, M. ElMoktar a précisé qu'il vise le renfor-cement de capacités des communau-tés dans les deux communes, en plus

des interventions dans les domainesde la formation et de la vulgarisa-tion.De son côté, le directeur des rela-tions avec la société civile, Dr. Mo-hameden Horma Ould Babana, amis en exergue l'intérêt du projet etles efforts déployés par les hautesautorités du pays en matière de dé-veloppement local.Pour sa part, la coordinatrice du pro-jet de promotion du droit au déve-loppement local, Mme FrancescaManili, a évoqué l'importance de ceprojet dans l'appui et la promotionles communautés de base.Auparavant, le représentant de lacommune de Nouadhibou, M. De-valy Ould Mohamed Mahmoudavait exposé quelques unes des pré-cédentes interventions du projet auniveau de la capitale économique,en particulier en ce qui concerne laréfection de certaines écoles.

Développement local

Projet de promotion des

communautés de base

à Nouadhibou et Boulenouar

Page 6: QUOTIDIENNATIONALD INFORMATIONS ÉDITÉPAR L ...filefr.ami.mr/pdf/6474.pdfla station de pompage du projet "D'har" connue localement sous le nom "Mrah elbil", l'école I de Fassala,

HORIZONS N° 6474 DU JEUDI 19 MARS 2015

ACTUALITE

Page 6

Les habitants de Oualata expriment leur

gratitude au Président de la République

Bouh Ould Sleimane, maire deOualata

« La visite du Président est lapreuve de son attachement à notremoughataa »

La visite du Président est lapreuve de son attachement ànotre moughataa. Il vient s’en-quérir des doléances des popula-tions. Je sollicité la réfection dubarrage de la moughataa qui joueun rôle important dans la vie éco-nomique du pays.

Sidi Ould Cheikh Ould Dja-diou, député

« Je salue l’institution du festi-val des villes anciennes »La moughataa a un grand poten-tiel en ressources animales. Tou-tefois, elle manque cruellement

d’eau et de médicaments vétéri-naires. Sur le plan culturel, jesalue l’institution du festival des

villes anciennes qui a contribuéà la réalisation de beaucoup d’in-frastructures à Oualata. L’idéeoriginelle du festival vient duPrésident de la République, M.Mohamed Ould Abdel Aziz. Au plan hydraulique, il faut équi-per davantage la moughataa eninfrastructures hydrauliques pourcombler le déficit en eau notam-ment en la raccordant au réseaude Dhar.Il faut aussi multiplier les routespour la désenclaver.Je salue aussi l’approvisionne-ment, cette année, de la mougha-taa en grandes quantités defourrages. Mais, il faut prendreles dispositions préventives pouréviter les pénuries.

Partout où il a été au Hodh Echarghi au cours de la visite qu’il ef-fectue dans cette wilaya, le Président de la République a fait l’ob-jet d’un accueil populaire massif, chaleureux et enthousiaste. A

Néma, comme à Fassala et à Bassiknou, les citoyens ont exprimé leursentiment de joie pour la visite que le chef de l’Etat entreprend dans leurwilaya, visite qui reflète, selon eux, l’intérêt que le Chef de l’Etat porte àleur situation. C’est également le cas des habitants Oualata qui ont faitmontre de leur espoir de voir cette visite ouvrir de nouvelles perspectivespour le développement du Hodh Echarghi en général et de Oualata enparticulier.

Le hakem Ould Ahmed Ghassem a,dans un entretien accordée à lamission de l’Agence Maurita-nienne de Presse sur place, pré-senté de manière assez détaillée lamoughataa de Oualata. Selon lui,elle est limitée par les moughataasde Tichit, de Chinguitti, de Oua-dane, d’Aouin, de Timbedra et deDhar. Elle a aussi une frontièreavec l’extérieur qui s’étend sur2000 km. La ville de Oualata estune des quatre villes anciennes deMauritanie, patrimoine de l’huma-

nité et un creuset de savoir remon-tant très loin dans le passé.Lehakem a aussi expliqué que le pre-mier problème de la moughataa ré-side dans le déficit du potentielhydrique (eau potable et d’arro-sage). La seule source disponibleest la nappe phréatique qui est sui-tée à une profondeur de 50 à 80 msous terre. Il a ajouté que les pâtu-rages ne sont disponibles que surdeux saisons : l’hivernage et la sai-son froide. Le hakem a aussi in-ventorié un certain nombre deproblèmes caractéristiques de lamoughataa dont l’enclavement, lafaiblesse des investissements dansle secteur agricole, la faiblesse duréseau téléphonique (un seul réseauqui ne couvre que 20 km), l’urba-nisation sauvage et ses consé-quences.Après le hakem, l’Ami a,en marge de la visite présidentielle,recueilli les avis d’un certains nom-bres de notables et d’acteurs éco-nomiques de la moughataa.

Le hakem de la moughataa, M Mohamed Horma Ould Mohamed Ghili Ould Ahmed Ghassem

« Le premier problème de la moughataa ré-

side dans le déficit du potentiel hydrique »

Moulaye El Hassen Ould ElMourtegi, acteur politique

« Les habitants de la moughataaattachent beaucoup d’espoir àla visite présidentielle »

Les habitants de la moughataa at-tachent beaucoup d’espoir à lavisite présidentielle. Ce sera l’oc-casion pour eux de poser leursvrais problèmes.Surtout celui du manque d’eau

et la faiblesse de la couverturesanitaire. L’éducation doit aussi être unepriorité.Les infrastructures scolaires doi-vent être aussi renforcées, les res-sources humaines appuyées etsuivies et la scolarisation obli-gatoire.

Alle Ould Guig, notable deOualata« Le président va rencontrer lespopulations et essayer de com-prendre et résoudre leurs diffi-cultés. »

Le déficit en eau est le problèmequotidien des populations de lamoughataa. Le Président va rencontrer lespopulations et essayer de com-prendre et résoudre leurs diffi-cultés. Je sollicite l’intégration de la

moughataa à la zone devant pro-fiter du lac de Dhar. Une telle chose pourrait avoir desimpacts positifs inestimablesdans le domaine agricole et pas-toral.

Dr Zeidane Ould Sidaty, cadrede Oualata« Je salue les importantes réali-sations du Président de la Ré-publique dans la moughataa »

Je salue les importantes réalisa-tions du Président de la Répu-blique dans la moughataa engénéral et à Oualata en particu-lier. J’espère que cette visite por-tera bonheur à la moughataa etpermettra de résoudre l’équationdu manque criant d’eau.

Ahmed Ould Allal, notable:« Le Hodh Echargui est la ported’entrée principale de la Mauri-tanie. »

La visite est une preuve de laconsidération que nous accordela Présidente de la République.Elle comporte, à mon avis, deuxenseignements essentiels : le pre-mier veut dire que le HodhEchargui est la porte d’entréeprincipale de la Mauritanie. Lesecond montre la disponibilité àtravers la forte mobilisation del’écrasante majorité de ses habi-tants au dialogue prôné actuelle-

ment par le Président de la Répu-blique.

Baba Ould Sidaty, cadre:« La visite présidentielle a étéincontestablement un succès »

La visite présidentielle a été in-contestablement un succès. Lespopulations sont venues enmasse l’accueillir malgré leursoccupations quotidiennes. C’estla preuve de leur adhésion à sonprogramme politique.

Khadijetou Salek Mint Sidi Aliménagère:« Il faut aussi créer des activitésgénératrices de revenues »

Nos doléances résident pourl’essentiel dans l’approvision-nement en eau de la mougha-taa. C’est son premierproblème.Il faut aussi créer des activi-

tés génératrices de revenuesqui pourront améliorer lesconditions de vie des popula-tions. Pour ce faire, il faut appuyerdavantage les coopératives fé-minines, augmenter le nom-bre de boutiques Emel etbutimer la route Oualata-Néma.

Traduction:Sidi Moustapha Ould

BELLALI

Page 7: QUOTIDIENNATIONALD INFORMATIONS ÉDITÉPAR L ...filefr.ami.mr/pdf/6474.pdfla station de pompage du projet "D'har" connue localement sous le nom "Mrah elbil", l'école I de Fassala,

HORIZONS N° 6474 DU JEUDI 19 MARS 2015

ENVIRONNEMENTPage 7

3ème Conférence Mondiale sur la réduction des risques de catastrophes

Engagements pour des stratégies et politiques

efficaces (suite et fin)

La Conférence a aussi abrité uneTable ronde ministérielle sur la

«Coopération internationale en fa-veur d’un cadre de réduction desrisques de catastrophe après 2015».Dans cette optique, la nécessité derassembler toutes les forces pour re-lever les défis que posent les risquesde catastrophe, celles des États etcelles de tous les acteurs de la so-ciété, a été largement démontrée aucours de cette deuxième table ronde.En suivant les recommandations duministre de l’Intérieur de l’Inde, M.Rajnath Singh, qui présidait laséance, 34 participants de haut ni-veau ont partagé leurs idées et meil-leures pratiques dans le domaine decette coopération.Compte tenu de sa vaste expérienceen la matière, le Japon a été à la têtede la coopération internationale, aindiqué son ministre des Affairesétrangères, M. Fumio Kishida, endonnant l’exemple de l’aide appor-tée aux Philippines lors du passagedu typhon Haiyan. Il a annoncé queson pays consacrerait 4 milliards dedollars à cette coopération entre2014 et 2018, et qu’il formerait aucours de cette période 40 représen-tants gouvernementaux pour qu’ilsjouent un rôle de premier plan danscette coopération. Il est ainsi prévude fournir une assistance non maté-rielle, notamment pour la création desystèmes juridiques, et une assis-tance matérielle concentrée sur ledéveloppement de connaissances debase. Son pays s’engage à faire desinvestissements à long terme, à ren-forcer les partenariats et à adopterune approche axée sur la sécurité hu-

maine.Ce besoin de partenariats a été ex-primé, en particulier, par le ministrede l’Intérieur et des Affaires cultu-relles du Bhoutan, M. Lyonpo Dam-cho Dorji, dont le pays, même s’il acréé une autorité de gestion des ca-tastrophes, a toujours besoin de ren-forcer son expertise technique. Trèsvulnérable aux catastrophes natu-relles, le Bhoutan ne peut en effet yfaire face de façon appropriée parcequ’il ne dispose pas de système desuivi des inondations à cause de sesressources limitées. Il nous faudraitaussi un système de prévention descatastrophes, a ajouté le ministre. Ils’est toutefois félicité du partage desconnaissances, dans le cadre de lacoopération régionale, de l’aidefournie par les pays partenaires et lesorganisations internationales.

Rien ne peut se réaliser sans les in-vestissementsLes investissements en faveur de laréduction des risques de catastrophesont des éléments essentiels de lacoopération dans ce domaine, a es-timé le président de l’Agence deCoopération Internationale du Japon(JICA), M. Akihiko Tanaka. Selonle Programme des Nations Uniespour le Développement (PNUD),chaque dollar dépensé dans ce do-maine permet d’éviter 7 dollars entermes de risque économique.Le Fonds vert pour le climat estd’ailleurs prêt à appuyer la mise enœuvre du cadre de réduction desrisques de catastrophe post-2015, aassuré sa Directrice exécutive, MmeHela Cheikhrouhou. À ce jour, huit

entités mondiales et régionales ontdéjà été accréditées auprès du Fondspour en bénéficier, a-t-elle ajouté.Pour ce qui est du groupe de laBanque Mondiale, sa vice-prési-dente, Mme Rachel Kyte, a signaléque le budget de la Banque Mon-diale consacré aux catastrophes na-turelles avait presque doublé aucours de ces dernières années, enprécisant qu’il avait atteint près de 6milliards l’an dernier.Malgré les efforts financiers, seule-ment 0,4% de l’aide publique au dé-veloppement (APD) avait étéconsacré à la réduction des risquesde catastrophe, a regretté le prési-dent de la Fédération internationalede la Croix-Rouge (FICR), M. Tada-teru Konoé.L’aide financière au développementfournie par les différents acteurs, afait remarquer Mme Kyte, est tropfragmentée. Ainsi, Samoa gère 14projets différents sur le climat et larésilience, tandis que les Îles Salo-mon en gèrent 22. D’autres, à l’ins-tar du vice-ministre des Affairesétrangères du Chili, M. Edgardo Ri-veros Marin, et du ministre adjointdes affaires étrangères des ÎlesCook, M. Tutai Tura, ont recom-mandé de simplifier l’attribution desfinancements.La vice-présidente du groupe de laBanque mondiale a, en outre, insistépour que l’aide au développementsoit assortie d’indicateurs permettantd’évaluer les progrès réalisés.De manière générale, l’aide interna-tionale devrait compléter les effortsnationaux et ne pas les remplacer, arappelé la représentante des Fidji.S’exprimant dans ce sens, le vice-ministre cambodgien pour les catas-trophes naturelles a en effetrecommandé de se concentrer sur lastratégie nationale de réduction desrisques de catastrophe.

Grande attention sur les grandsbouleversements de notre

A l’instar de la communauté inter-nationale, les gouvernements locauxont toujours exprimés concrètementleur solidarité avec ceux qui sonttouchés par les catastrophes. Partoutdans le monde les gouvernementslocaux se sont formidablement mo-bilisés en faveur des victimes duTsunami en Asie, du tremblement deterre en Haïti, etc. Cette solidarité répondait d’abord àdes besoins urgents et immédiats

(collecte de fonds, acheminement dematériel par exemple des pompes àeau, collecte de médicaments, etc.).Elle s’inscrit également sur le longterme car les gouvernements locauxparticipent à l’effort de reconstruc-tion des infrastructures municipaleset locales telles que les routes, lesécoles, les dispensaires, les marchés,les transports et surtout restaurerl’état civil qui permet à toutes les ac-tivités de fonctionner normalement.Comme les autres institutions les

gouvernements locaux, de part leurproximité avec les citoyens, ont unrôle à jouer dans la sensibilisation etla conscientisation de leurs adminis-trés pour réduire les risques de ca-tastrophes. A côté de cette fonction,ils peuvent également être au centred’un dispositif de collecte et de dif-fusion de l’information avec d’au-tres partenaires. L’Etat central doitprendre en considération le rôle desgouvernements dans les plates-formes nationales et les associerainsi en amont dans la formulationde politique en matière de réductionde risques.Dans le développement de sa stra-

tégie chaque gouvernement localparticipe à la réduction des risquesde catastrophes en mettant en placedes politiques respectueuses de l’en-vironnement, des plans d’urbanismeadéquats, des schémas de transportset d’économie d’énergie et des stra-tégies de lutte contre le changementclimatique, la désertification et l’ef-fet de serre. Une action de logementsocial et d’augmentation des ré-serves foncières pour les plus pau-vres en dehors des zones illégales(zones inondables, zones incons-tructibles) et à risques réduisentl’impact des catastrophes pour lespopulations vulnérables.

La retrouvaille de Kobe (Japon)En 2005, 168 pays présents à Kobe(Japon) ont ratifié en janvier 2005 lecadre d’Action de Hyōgo 2005-2015qui vise à atteindre "une baisse subs-tantielle des pertes en vies humaineset des dommages en biens sociaux,économiques et environnementauxdus aux catastrophes" à travers cinqactions prioritaires:*Assurer que la réduction desrisques de catastrophe soit une prio-rité nationale et locale avec une baseinstitutionnelle solide pour la miseen œuvre;*Identifier, évaluer et contrôler les

risques de catastrophe et promouvoirles systèmes d’alerte précoce;*Utiliser les connaissances, les in-novations et l’éducation afin deconsolider une culture de sûreté et derésilience à tous les niveaux;*Réduire les facteurs de risquessous-jacents;*Renforcer la préparation auxrisques pour une réponse efficace àtous les niveaux.Dans un monde de plus en plus ur-

banisé, les concentrations des popu-lations dans les villes augmententconsidérablement l’impact des ca-tastrophes sur les personnes, ainsique sur les biens matériels et l’éco-nomie en général, comme le mon-trent les exemples de Bam, Istanbul,Kobe, Manille, Mexico, New Or-léans.Les gouvernements locaux doivent

se doter de stratégie locale de réduc-tion des risques. Cela en partenariatavec le pouvoir central afin demieux définir le rôle et les responsa-bilités dans cette stratégie de réduc-tion des risques. Dans plusieurs paysles gouvernements locaux disposentd’un arsenal légal qui leur permet deréduire les risques de catastrophescomme par exemple les plans d’ur-banisme ou d’occupation des sols.Ils ont la possibilité de déclencher leprincipe de précaution ou de vigi-lance pour anticiper et réduire lesrisques de catastrophes.En 2008 lors du Conseil Mondial à

Istanbul notre organisation a prisacte et adopté une position par rap-port au thème des risques et de la ré-duction des catastrophes. Ce document réaffirme l’engage-ment des autorités locales du mondeentier à prévenir et réduire les catas-trophes et à se mobiliser si néces-saire face aux urgenceshumanitaires. Depuis cette date, laCités et Gouvernements LocauxUnis (CGLU) a mené avec ses par-tenaires des actions concrètescomme des sessions de formation etde sensibilisation des élus et techni-ciens en Afrique ou encore l’appuiapporté à la Campagne de la préven-tion des risques de catastrophes(UNISDR) « Resilient Cities » oùplus de 1000 villes ont rejoint cettegrande initiative de sensibilisationsur la réduction des risques.

Baba D. Traoré[email protected]

La 3ème conférence mondiale sur la réduction des risques de ca-tastrophes naturelles et technologiques s’est ouverte samedi der-nier, dans la ville de Sendaï, au Japon, et se poursuivra jusqu’au18 mars 2015. Cette rencontre, à laquelle prend part notre compa-triote Fatimetou Mint Abdel Malek, maire de la commune de Te-vragh Zeïna (Nouakchott Ouest), regroupe quelques 10 000personnes. Organisée sous l’égide de l’Organisation des NationsUnies (ONU), cette conférence a axé sur le cadre d’action post2015 et l'examen des progrès réalisés en matière de réduction desrisques de catastrophe. Parmi ceux-ci, on note la réduction de l'ex-position aux aléas et de la vulnérabilité des personnes et des biens,une gestion rationnelle des terres et de l'environnement ainsi quel’amélioration de la préparation et des systèmes d'alerte précocepermettant de faire face au danger. Depuis 10 ans, l'agenda inter-national sur la réduction des risques de catastrophe était défini parle Cadre d'action de Hyogo, qui s’achève cette année de 2015. Lesstratégies et politiques efficaces de réduction des risques de catas-trophes sont une composante importante du développement dura-ble.

Page 8: QUOTIDIENNATIONALD INFORMATIONS ÉDITÉPAR L ...filefr.ami.mr/pdf/6474.pdfla station de pompage du projet "D'har" connue localement sous le nom "Mrah elbil", l'école I de Fassala,

Page 8HORIZONS N° 6474 DU JEUDI 19 MARS 2015

MAGAZINE

Hygiène de vie

Odeurs corporelles : les comprendre pour mieux les combattreQu’elles soient attirantes ourepoussantes, les odeurs cor-porelles ne laissent jamais in-différent. D’où viennent-elles? Faut-il vraiment chercher àles éliminer ? Comment venirà bout des plus tenaces ? Lepoint sur un tabou qui mêlehygiène, intimité et troublesdivers.

D'où viennent les odeurs corpo-relles ?La production continue de chaleur né-cessaire au bon fonctionnement del’organisme est contrée par la fabri-cation de sueur. Cette substance cor-porelle indispensable est synthétiséeà partir du sang par de petites glandesenfouies sous la peau. Elle est ensuiteévacuée à la surface par de petits ca-naux et son évaporation permet destabiliser la température interne ducorps. Ce liquide biologique est-ilnauséabond pour autant ? Absolu-ment pas ! Contrairement à unecroyance répandue, la sueur est prati-quement inodore. Ce n’est donc pasla transpiration en elle-même qui estresponsable des mauvaises odeurs.Le problème est que cette substanceconstitue le terreau idéal pour un tasde bactéries commensales qui coloni-sent la peau. Ces bactéries ne sont pasnuisibles : elles ont, au contraire, unrôle décisif dans la défense immuni-taire contre les pathogènes. L’envi-ronnement de la peau, tantôt humide,tantôt gras (du fait de la sécrétion desébum) leur offre des conditions opti-males pour proliférer, et la sueur estun aliment de choix. Lorsqu’elles laconsomment, elles produisent descomposés chimiques odorants, res-ponsables des mauvaises odeurs cor-porelles.

A chacun son odeurToutes les bactéries ne produisent pas

ces composés avec la même intensité.Les 4 groupes majeurs de bactériesqu’on retrouve à la surface du corpssont les staphylocoques, les coryné-bactéries, les propionibactéries et lesmicrococcus. Il semble que ce soientles corynébactéries qui contribuent leplus à l’odeur corporelle. Et commechaque individu présente une compo-sition bactérienne différente, l’odeurcorporelle sera plus ou moins mar-quée en fonction notamment de laproportion de ces corynébactéries.Ceux qui auront une microflore com-posée majoritairement de ces der-nières auront les odeurs corporellesles plus fortes.

Pourquoi ce phénomène est-il am-plifié dans certaines zones (ais-selles, pubis) ?En fait, il existe deux types de sueurs.L’une participe à la régulation de latempérature corporelle tandis quel’autre résulte davantage du stress.Cette dernière se concentre dans lesplis, là où on retrouve une certaine pi-losité comme les aisselles ou le pubis.Elle est plus laiteuse, plus riche enprotéines et en sébum que la sueurclassique et c’est elle que les bacté-ries préfèrent. Ce type de sueur, qu’onappelle aussi la sueur émotionnelle,est le responsable majeur des mau-vaises odeurs corporelles. Elle n’ap-paraît jamais avant la puberté.

Les facteurs qui influent sur lesodeurs corporellesLes facteurs qui influent sur lesodeurs corporellesLa composition bactérienne de la mi-croflore cutanée est l’un des princi-paux facteurs de l’odeur corporelle.Elle est elle-même très influencée parla génétique, et notamment par lecomplexe majeur d’histocompatibi-lité, un groupe de gènes qui codentpour des molécules propres à chaqueindividu. On parle même d’odeur-type pour se référer à un groupe

d’odeurs semblables, par exemple ausein d’une famille.L’odeur corporelle d’une même per-sonne peut varier en fonction de dif-férents facteurs, comme l’étatémotionnel, l’âge, le cycle menstruelmais aussi certaines maladies commele cancer. Les chercheurs s’intéres-sent d’ailleurs à la façon dont onpourrait diagnostiquer cette maladiegrâce à l’odeur corporelle. En 1989,déjà, Williams et Pembroke avaisémis l’hypothèse que des chiens se-raient capables de détecter des tu-meurs malignes grâce à leur odorat.Le concept reste toujours d’actualité,particulièrement pour les cancers despoumons ou de la langue dont lescomposés organiques seraient davan-tage mesurables dans le souffle.Les odeurs corporelles comme lasueur ou l’haleine sont aussi influen-cées par l’alimentation. Certains ali-ments favorisent les mauvaisesodeurs corporelles : c’est notammentle cas de l’ail, de l’oignon et desépices comme le curry. Néanmoins,cela reste très variable d’une personneà l’autre et chacun doit repérer ce àquoi il est sensible. Certaines mala-dies génétiques, relativement excep-tionnelles, peuvent également poserdes problèmes d’odeurs. C’est no-tamment le cas de la triméthylaminu-rie, une maladie métaboliquecaractérisée par une forte odeur appa-rentée à celle du poisson pourri en casde consommation de certains ali-ments (on la connait aussi sous lenom de « fish odor syndrome »).

L'excès de sueur aggrave les odeurscorporellesLa mauvaise odeur corporelle résulteprincipalement de la composition dela flore bactérienne, mais elle peutêtre aggravée si la personne a ten-dance à trop suer. On appelle celal’hyperhidrose. La plupart du temps,elle n’est reliée à aucun problème desanté particulier. Souvent, seules cer-

taines régions du corps produisent da-vantage de sueur, comme les paumesdes mains et des pieds, les aisselles oule cuir chevelu, mais il peut arriverque la sueur émane exagérément detout le corps.Les glandes sudoripares d’un indi-vidu normal produisent en moyenne1 litre de sueur, mais ce total peut être3 à 4 fois supérieur en cas d’hyperhi-drose, avec les conséquences que l’onconnaît : qui dit plus de sueur, dit da-vantage de composés odorants pro-duits par les bactéries commensales.La gêne provoquée par ces odeurs (enplus de symptômes tels que les mainsmoites, les vêtements trempés, etc.)peut entraîner un véritable cercle vi-cieux puisque le stress engendré aug-mente lui aussi la production desueur. ue faire ? Il sera difficile d’em-pêcher les personnes atteintes d’hy-perhidrose de suer, mais il estpossible de réduire les risques demauvaises odeurs corporelles :- Apprendre à se détendre. Les émo-tions étant responsables de la produc-tion de sueur, il peut être très utiled’apprendre des techniques de re-laxation comme le yoga ou la médi-tation.- Modifier son alimentation. Le thé,le café et la plupart des épices aug-menteraient la température corporelle(et donc la production de sueur) tan-dis que l’ail et l’oignon donnent à lasueur une odeur forte.- Bien se sécher après la toilette. Lesbactéries ont tendance à proliférer surune peau humide.- Changer de chaussures tous lesjours. Si la sueur est localisée auxpieds, il est préférable de ne pas met-tre la même paire de chaussures deuxjours de suite.- Aérer souvent ses pieds.- Utiliser des antisudorifiques sansparfum. Attention de ne pas confon-dre avec les déodorants dont les effetssont très différents. Ils ne font quemasquer les mauvaises odeurs tandisque les antisudorifiques diminuent laproduction de sueur.

Mauvaise haleine et pieds malodo-rants : les problèmes d'odeurs cor-porelles majeursLa mauvaise haleine et les pieds ma-lodorants sont les principaux pro-blèmes d’odeurs corporelles quitouchent les individus. Pourquoi sent-on plus au niveau des pieds qu’ail-leurs ? La première raison c’est queles pieds transpirent davantage : oncompte environ 600 glandes sudori-pares par cm2 au lieu de 200 sur lereste du corps. La seconde raison,c’est que les pieds sont enfermés etque par conséquent, l’humidité y esttrès forte. Dans cet environnementtrès favorable, les bactéries se nour-rissent tout à la fois de la sueur quis’accumule et des peaux mortes. Ce

sont des bactéries qu’on retrouve peuailleurs et qui produisent des compo-sés dont l’odeur de « fromage » estcaractéristique. Dans certains cas,l’hygiène de base et les mesures deprécaution (changer de chaussettesquotidiennement, utiliser du talc oudes anti-sudorifères) ne suffisent pas: il faut alors penser à un traitementqui va diminuer la quantité de bacté-ries (antiseptiques, voire antibio-tiques).L’halitose peut être liée à la consom-mation de certains aliments (commel’ail ou l’oignon), la mauvaise hy-giène bucco-dentaire, une infection(carie, abcès, maladie parodontite...),une sécheresse de la bouche, laconsommation d’alcool ou de tabac,la présence de caséum (des petitesboules blanches) au niveau descryptes de l’amygdale et parfois àl’occasion de problèmes de santé plusgraves comme des maladies respira-toires, une insuffisance rénale ou cer-tains types de cancer.

La capacité d'influence des odeurscorporellesOn ne s’en rend pas vraiment comptemais les odeurs corporelles influen-cent bon nombre de nos décisions etont un rôle important dans la modu-lation des interactions entre les indi-vidus. Une étude a montré parexemple qu’une mère était capable dereconnaître l’odeur de son enfant, etcela quelques heures seulement aprèssa naissance. D’autres travaux ontmontré que les individus pouvaientidentifier les odeurs corporelles qu’ilsne connaissent pas, reconnaître la leuret celles de leurs proches.Cette odeur joue également un rôledans les phénomènes d’attraction etde séduction. Nos rapports auxodeurs corporelles ont profondémentchangé au cours du dernier siècle.Désormais, celles-ci ne sont plus to-lérées, y compris par ceux qui les dé-gagent. La douche quotidienne estdevenue la norme, mais cela n’a pastoujours été le cas dans l’Histoire. LesGallo-Romains se lavaient le plussouvent dans des établissements pu-blics de façon occasionnelle et utili-saient de l’huile d’olive en guise desavon. Cette pratique s’est poursuivieau Moyen Âge puis a peu à peu dis-paru au profit d’une toilette sèche aucours de la Renaissance. En raisonsde la condamnation des soins corpo-rels, jugés indécents, et de la craintede l’eau, que l’on pensait vecteurd’épidémies, les bains sont délaissés.On se contente de se frotter la peau àsec en se focalisant sur ce qui est vu.On imagine alors l’importance desodeurs corporelles...

Sidi Moustapha Ould BELLALI

[email protected]

Saviez-vous qu’un composant del’ail est toxique ? Croyant profiterde ses nombreux bienfaits, certainespersonnes en consomment pourtantbeaucoup sur de longues périodes…Est-ce vraiment une bonne idée ?

L’ail, dangereux ou inoffensif ?Lorsqu’on écrase une gousse d’ail,l’alliine et l’allinase se transformenten allicine. Très instable, cet élé-ment évolue rapidement en disul-fure d’allyle, un composé soufré quidonne l’odeur forte typique du fa-meux bulbe blanc. À des doses éle-vées, le disulfure d’allyle est toxiquepour l’organisme.Pour preuve, très vite après l’avoiringéré, l’organisme le rejette aussi-tôt, ce qui se caractérise par l’ha-leine forte que tout le mondeconnaît. Dans les années 1950, c’estce qui a fait dire à certains spécia-listes qu’il fallait absolument l’évi-ter. Au même moment, RaymondDextreit, un naturopathe célèbre,vantait les incroyables vertus del’ail.Aujourd’hui, la recherche a montrémaintes fois son intérêt pour la santémais sans vraiment parler de cettetoxicité… Alors qui croire, et com-ment l’employer ? C’est vrai quel’ail est toxique… mais pour labonne cause !

Toxique ? D’abord pour nos mi-crobes !

Le disulfure d’allyle est justement

la substance active qui éradique bonnombre de bactéries. Il est capabled’inhiber la croissance du staphylo-coque doré, le plus dangereux deson espèce ! Contre l’hélicobacterpylori, le disulfure d’allyle est éga-lement roi.On le considère comme bactéricideà large spectre d’action. Encore uneffet du grand nettoyage, la fameusesubstance soufrée peut aussi empor-ter des métaux lourds lors de sonpassage et les expulser hors de notreorganisme. L’ail et sa substance sul-fureuse ont donc bel et bien une ac-tion toxique pour les élémentspathogènes de l’organisme.Ils agissent comme un vent qui net-toie et repart vite en éliminant aupassage les indésirables. Une cured’ail concentré est donc à employerdevant des situations bien précisessur des périodes courtes. Sinon, lerisque d’une toxicité sur nos bacté-ries « amies » n’est pas négligeable.

Utiliser l’ail face à une infectionFace à une situation d’infection,quelle qu’elle soit, il est justifié deconsommer des doses importantespour un effet antibactérien, mais pasplus d’une ou deux semaines. Il seraidéal lors d’infections ORL commeles bronchites ou otites infectieuses,les rhinites ou les sinusites.

Pour ceux qui le supportent, l’ailfrais et cru sera le plus actif à raisonde 15 à 20 gr par jour, l’équivalent

de 4 à 5 gousses écrasées. Sinon, ilexiste d’autres solutions plus conve-nables. On peut consommer 3 foispar jour 4 gr d’ail séché en gélule,mais dans ce cas, il faut savoir quela teneur en principes actifs estmoindre.Sous forme de macérât huileux,l’action est optimale. 1 à 2 gr parjour sont indiqués, toujours sur unmaximum de 2 semaines. Attention: de principe, pas d’extrait d’ail dansles 48 heures avant et suivant unechirurgie. Prudence en cas de traite-ments anticoagulant, antiplaquet-taire (aspirine) et antiprotéase(traitement du virus du SIDA). Pru-dence également en cas d’inflam-mation chronique de l’intestin.

En cuisine, l’ail doit être roi !Consommer régulièrement de l’aildans des préparations culinaires esttrès utile et ne présente aucun in-convénient. La faible présence dudisulfure d’allyle est facilement éli-minée et la toxicité reste neutre.Consommé ainsi, l’ail n’éloigne passeulement les mauvais esprits.Il est aussi hostile à l’implantationd’une candidose ou de parasites in-testinaux. Ses effets sont aussiconnus pour améliorer la fluiditésanguine, traiter l’hypertension,équilibrer le cholestérol, faire bais-ser la glycémie ou même favoriserla fertilité.

Ce que vous ne savez pas sur l’ail

Page 9: QUOTIDIENNATIONALD INFORMATIONS ÉDITÉPAR L ...filefr.ami.mr/pdf/6474.pdfla station de pompage du projet "D'har" connue localement sous le nom "Mrah elbil", l'école I de Fassala,

Page 9HORIZONS N° 6474 DU JEUDI 19 MARS 2015

ANNONCES

Avis d'Appel d'Offres International (AAOI) Date: 18/03/2015

AAOI N°: 142/DPEF/PNDSE/14 Convention FSD N° 18/566 du 22 Août 2012

1. Cet Avis d'appel d'offres fait suite à 1 ' Avis Général de Passation des Marchés paru dans le quotidien Horizon N° 6420 du 04/0112015, et dans le site web du www.pmd.mr.2. Le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie a mis en place en collaboration avecces principaux partenaires au développement, une ambitieuse stratégie de réforme et de modernisationdu secteur de l'éducation nationale. Cette stratégie a été traduite dans le cadre d'un programme décen-nal intitulé Programme de Développement du secteur Educatif (PNDSE). C'est dans ce contexte que le Gouvernement Mauritanien a obtenu du Royaume frère de l'Arabie Saou-dite (FSD) un don pour le développement de l'accès à l'enseignement fondamental. Dans ce cadre, la Direction des Projets Education - Formation (DPEF) a l'intention d'utiliser une par-tie de ces fonds pour financer la construction, en trois lots séparés et indivisibles, de 35 écoles fonda-mentales modèles à l'intérieur du pays. Les travaux seront exécutés dans un délai ne dépassant pas: Quatorze (14) mois pour le lot N° 1 Douze (12) mois pour le lot N°2 Treize (13) mois pour le lot N°3 Douze (12) mois pour le lot N°4 La DPEF sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour exécuter les travaux suivants en 04 lots:Nombre et identification des lots faisant l'objet du présent appel d'offres:

3.Le présent appel d'offres est ouvert à tous les candidats remplissant les conditions définies dans le Dossier d'Appel d'Offres International et n'étant pas frappés par l'une des exclusions visées à l'article 24 de la loi n? 2010-044 du 22 juillet 2010 portant Code des Marchés Publics.

4.La DPEF se réserve le droit de ne pas donner suite à ce présent DAOI ou de ne donner qu'une suite partielle.

5.Les soumissionnaires intéressés à concourir peuvent obtenir des informations supplémentaires auprès de Monsieur Mohamed Ould Sidi Mohamed, E-mail : [email protected] et prendre connaissance des documents d'Appel d'offres à l'adresse suivante:

Direction des Projet Education - Formation, Rue 42 037 TZ Nouakchott Mauritanie

Téléphone (222) 45 25 20 63 ; (222) 45 29 12 03 & 45 29 12 04, de 09 Heures du matin à 16 heures de l'après Midi (Heure GMT), pendant les jours

ouvrables. 6. Les exigences en matière de qualification sont: •avoir réalisé un chiffre d'affaire moyen, pour les travaux de construction durant les cinq dernières années, d'un montant équivalent à:

•avoir réalisé avec succès, en tant qu'entreprise principale, au moins un (01) projet de nature, de com-plexité technique et financière similaire en volume et en nature durant les cinq (05) dernières années.En cas de groupement, le chef de fil doit répondre à ce critère. Les expériences non attestées par unmaître d'ouvrage public ou parapublic ne seront pas prises en considération. • Proposer le personnel d'encadrement suivant:

•disposer du matériel minimal demandé pour l'exécution des travaux (en propre, en location ou en lea-sing) suivant:

•Fournir une attestation bancaire justifiant que le candidat dispose d'une capacité d'autofinancementpour ce marché tel qu'indiqué dans le tableau suivant:

7. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d'Appel complet en formulant une demande écrite à l'adresse mentionnée ci-après: Direction des Projets Education - Formation, Rue 42- 037 TZ Nouakchott - République Islamique de Mauritanie; Téléphone; (222) 45 25 20 63 ; (222) 45 29 12 03 & 45 29 12 04, contre un paiement non remboursable de 150 000 MRO ou sa contre-valeur en monnaie librementconvertible versée au compte bancaire ouvert au nom de la DPEF à la BMCI, Nouakchott,dont les coordonnées sont les suivantes:

En présentant le récépissé de la banque à la DPEF, le document d'Appel d'offres sera immédiatement remis aux can-didats intéressés ou adressé à leurs frais en utilisant le mode d'acheminement qu'ils auraient choisis. 8.Les offres devront être rédigées en langue française et devront être déposées à l'adresse indiquée ci-dessous au plus tard le mer-credi, 6 mai 2015 à 10 H 00 TU. Les offres qui ne parviendront pas à l'heure et date ci-dessus indiquées, seront purement et sim-plement rejetées et retournées aux frais des soumissionnaires concernés sans être ouvertes. 9. L'ouverture des offres se fera en deux temps. L'Ouvertures des offres techniques se fera le mercredi, 6 mai 2015 à 10 heures 00 TU, en présence des représentants des sou-missionnaires qui désirent y assister, à l'adresse ci- dessous: Salles de réunion de la commission de passation des marches 2éme étage DIRECTION DES PROJETS EDUCATION /FORMATION Rue 42 - 037 TZ Nouakchott - Mauritanie Téléphone: (222) 45 25 20 63 (222) 45 29 12 03 L'ouverture des offres financières pour les soumissionnaires retenus à l'issue de l'évaluation des offres techniques se fera sur convocation de la CPM, en présences des représentants des seuls soumissionnaires désirant assister à l'ouverture. 10.Les offres doivent comprendre une garantie bancaire de soumission tel qu'indiqué dans le tableau suivant, pour chaque lot:

11. Les montants des offres doivent être calculés en hors impôts, droits et taxes avec une offre fiscale prise en charge par l'Etat sousforme de Crédit d'Impôt calculée séparément. 12.Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 90 jours, à compter de la date limite de dépôt des offres.

Le Directeur des Projets Education & Formation

Ahmed Mohamed Kan

Page 10: QUOTIDIENNATIONALD INFORMATIONS ÉDITÉPAR L ...filefr.ami.mr/pdf/6474.pdfla station de pompage du projet "D'har" connue localement sous le nom "Mrah elbil", l'école I de Fassala,

Ministère du Pétrole de l’Energie et des Mines

Société Mauritanienne d’Electricité

SOMELEC

Avis d’Appel d’Offres International

DAOI No: 02/2015

Page 10HORIZONS N° 6474 DU JEUDI 19 MARS 2015

ANNONCES

1.Le Gouvernement de la République Isla-mique de Mauritanie finance sur le budget2015 les travaux de montage du projet deconstruction d’une ligne 33 kV Aéro-Souter-raine, d’un réseau à fibre optique et d’un ré-seau d’Eclairage Public destinée à alimenterle Nouvel Aéroport International de Nouak-chott.

2.La Société Mauritanienne d'Electricité (SO-MELEC) invite, par le présent Appel d'Offres,les Entreprises intéressées à présenter leursoffres sous pli fermé, pour les travaux indi-qués dans le ci haut et détaillés dans le DAO.

3.Les candidats intéressés peuvent obtenir desinformations complémentaires auprès de laSociété Mauritanienne d’Electricité au siègede la SOMELEC à l’adresse ci après:

47, Avenue de l'Indépendance, Tevragh Zeina, BP 355, Nouakchott, Mauritanie

Tél: +222 36 30 68 92 E mail: [email protected] 4.Le Dossier d'Appel d'Offres pourra êtreacheté par les candidats sur demande écrite auservice mentionné ci-dessus et moyennantpaiement d'un montant non remboursable de100 000 UM ou 300 euros ;5.Le Dossier d’appel d’offres peut êtreconsulté gratuitement auprès de la cellulechargée des marchés à l’adresse indiquée cihaut ;

6.Les offres doivent être déposées au plus tardle 13/04/2015 à 12 Heure TU à l’adresse sui-vante : Monsieur le Président de la commis-sion des marchés d’Investissements de laSOMELEC 47, Avenue de l'Indépendance,Tevragh Zeina, BP 355, Nouakchott, Mauri-tanieEt porter la mention « Appel d’Offres Inter-national pour la construction de la ligne ali-mentant le Nouvel Aéroport International deNouakchott – N.A.I.N

7. Les plis seront ouverts aussitôt à la mêmeadresse en présence des soumissionnaires oude leurs représentants qui souhaitent assister àla séance d'ouverture ;

8. Les offres doivent obligatoirement être ac-compagnées d'une garantie de soumissionémise ou validée par une banque établie enMauritanie d’un montant compris entre 1 à2% du prix de l’offre;

9.Pour être attributaire de ce marché, les sou-missionnaires doivent satisfaire aux critèressuivants minima de qualification indiquésdans le DAO suivants: Références techniqueset financières

10.La validité des offres doit être de 90 joursà compter de la date d’ouverture des offres

Commission des Marchés d’Investissements

Dr Ahmed Salem EL ARBI

Ministère de la Culture et de l’Artisanat

CommuniquéDans le cadre des préparatifs d mise en place d’une Union des Artistes Musi-ciens mauritaniens, le ministère de la Culture et de l’Artisanat informe les adhé-rents, que pour des raisons d’organisation, le déplacement du Comitéd’organisation vers les régions de l’intérieur a été reporté.Le calendrier ci-dessous indique le timing d’élection des délégués des régionsqui vont participer à l’assemble générale de l’Union des Artistes Musiciens deMauritanie.

Wilayas ; Date

Hodh Echarghi 25 Mars 2015Dakhlet Nouadhibou 25 Mars 2015Adrar 25 Mars 2015Guidimagha 25 Mars 2015

Hodh El Gharbi 27 Mars 2015Gorgol 27 Mars 2015 Trarza 25 Mars 2015 Assaba 30 Mars 2015 Nouakchott 06 avril, 2015

Remarque :

-Chaque adhérent est tenu de payer les fraisde participation à l’élection des délégués quiest fixé au seuil de 200 Ouguiyas.

-Pour s’informer des listes des artistes Musi-ciens de Mauritanie, devant participer aux élec-tions, les intéressés doivent prendre contactavec le comité de supervision ou les déléga-tions régionales du ministère de la Culture etde l’artisanat.

Secrétaire générale du ministère

de la Culture et de l’Artisanat

Mini Mint Dhabi

Secrétaire général du ministère

des relations avec le Parlement

et de la Sociét civile

Chekh Ould Bouasriya

Page 11: QUOTIDIENNATIONALD INFORMATIONS ÉDITÉPAR L ...filefr.ami.mr/pdf/6474.pdfla station de pompage du projet "D'har" connue localement sous le nom "Mrah elbil", l'école I de Fassala,

Page 11HORIZONS N° 6474 DU JEUDI 19 MARS 2015

ANNONCES

Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de la Modernisation de l'Administration Ministère de l'Education Nationale

Commission Nationale des Concours

COMMUNIQUE CONJOINT Le Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de la Modernisation de l'Administra-tion, le Ministère de l'Education Nationale et la Commission Nationale des Concours com-muniquent: Un Concours externe sera organisé pour le recrutement de 240 instituteurspour subir la formation aux ENIs d'Akjoujt et de Kaédi, le Samedi 28 mars 2015 à 8h pourles épreuves écrites dans les centres d'Akjoujt et de Kaédi. Le registre de candidature pour ce concours sera ouvert le Mardi 03 mars 2015, pour êtreclôturé le Mardi 17 mars 2015, tous les jours ouvrables de 9h à 15h. Les dossiers de candidature seront déposés au niveau des centres suivants: - Ecole Normale d'Instituteurs d'Akjoujt - Ecole Normale d'Instituteurs de Kaédi Le concours est ouvert aux personnes de nationalité mauritanienne titulaires du Baccalau-réat de l'enseignement secondaire et âgées de 18 ans au moins et de 36 ans au plus à ladate du concours. Le dossier de candidature se compose des éléments suivants: •Une demande manuscrite timbrée à 200 UM signée par le candidat et adressée au Direc-teur de l'Ecole concernée; •Un engagement attestant que le candidat n'occupe aucun emploi public; •Copie certifiée conforme de l'acte de naissance. •Quatre photos d'identité récentes. •Une photocopie de la carte d'identité nationale •Copie certifiée conforme du baccalauréat (ou un relevé de notes pour les admis 2014) •Le candidat doit remplir un formulaire de candidature disponible sur le Site Internet WWW. concours. gov .mr Les places à pourvoir se répartissent comme suit

ENI d’Akjoujt : 120 places ENI de Kaédi : 120 places

Le concours comportera les épreuves indiquées aux tableaux suivants:

N.B:- Le candidat traitera au choix l'épreuve de mathématiques en Arabe ou en Français. - Pour être admissible, le candidat au concours externe doit avoir participé à toutes les épreuves écrites et obtenuune moyenne supérieure ou égale à 10/20 - Les candidats admissibles classés par ordre alphabétique sont convoqués pour l'épreuve orale dans les centresd'Akjoujt et de Kaédi (Coefficient 1) Ils doivent être munis des pièces suivantes: Une copie de la nationalité. •Les originaux des diplômes. •Un certificat médical datant de moins de 3 mois et attestant l'aptitude du candidat à exercer la fonction d'enseignant. •Un casier judiciaire datant de moins de 3 mois délivré par les autorités compétentes. - À l'issue du concours, le jury établit la liste des candidats déclarés admis par ordre de mérite en fonction du nom-bre de places à pourvoir, ainsi que les listes complémentaires. Ces candidats peuvent être appelés à occuper lesplaces vacantes et celles qui le deviendront dans les deux mois suivant le début des cours dans les écoles. - Le jury peut redéployer les places constatées vacantes d'une option à l'autre, comme il peut orienter les admis del'une des ENls, pour la formation au niveau de l'autre. OBSERVATION: Le dossier déposé pour la candidature est irrécupérable. Pour plus d'informations sur ces concours, s'adresser à la Commission Nationale des Concours ou à la Direction desExamens et Concours/Ministère de l'Education Nationale.

Le secrétaire général du Ministére de la Fonction Publique, du Travail et de la Modernisation de l'Administra-

tion Dr Mariem Mint Abdel Malick

Le secrétaire général du Ministère de l'Education Nationale: Issa Ould Bellal

Le secrétaire général du Ministére des Relations avec le Parlement et la Société civile: Cheikh Ould Bouasria

President de la Commission Nationale des Concours :Mohameden Ould Bah Hamed

PLAN PREVISIONNEL DE PASSATION DES MARCHES

POUR L’ANNEE 2015

Page 12: QUOTIDIENNATIONALD INFORMATIONS ÉDITÉPAR L ...filefr.ami.mr/pdf/6474.pdfla station de pompage du projet "D'har" connue localement sous le nom "Mrah elbil", l'école I de Fassala,

économique avec

des

Page 12

SP RTSSidi - Brahim dit Dieng

HORIZONS N°6474 DU JEUDI 19 MARS 2015

Le Jeudi Littéraire

Langue française et littératurefrancophone en Mauritanie

Harouna-Rachid Ly,

l’électron libre

Sans être le Ahmadou Kourouma des Soleils des indépendances,Harouna-Rachid Ly constitue un cas à part dans la littérature mau-ritanienne, tant l’écriture du Réveil agité semble se démarquer del’esthétique qui prévaut chez la plupart des auteurs. Dans ce roman,et la langue et le style ne jouissent pas de la même respectabilitéque dans les autres textes mauritaniens. Le français est loin d’êtrecette langue romantique et élégante. La France n’est plus ce paysqui fascine et ses ressortissants encore moins des références. Nullepart dans le texte, le narrateur n’exprime un intérêt pour l’anciencolonisateur. Loin s’en faut !

Dès lors c’est un élève mauritanien qui est chargé de remettre sonprofesseur, Français d’origine, à sa place :

« … Vous les Français n’êtes que des ânes, des froussards, des pleu-rards, des couards. Un peuple peureux. Vous êtes la lie de l’Europe.Un peuple que les Allemands prennent pour monture ». (p. 41)

Le ton est donné, et il montre nettement que la France n’est pas unmodèle. A travers la juxtaposition des trois substantifs « froussards,pleurards, couards », des homéotéleutes, dont la dépréciation estrenforcée par les suffixes péjoratifs « -ards », le narrateur entend sedétourner de l’ancien colonisateur, et se croit même obligé de don-ner un aspect africain au français. Et le « petit nègre » fait son ap-parition dans le roman mauritanien comme en témoigne cetexemple :

« interdit fimé é parlé o chofor ». (p.172)

Il y a incontestablement dans cette transgression du français une in-tention de populariser et de dompter la langue de l’ex-maître, quidevrait cesser d’être l’apanage des seuls instruits. Une attitude quitranche évidemment avec les autres auteurs, bardés, il est vrai de di-plômes. Cette remarque est d’autant plus plausible que Harouna-Rachid Ly était un gendarme de formation comme son personnagecentral qui est un militaire. Seulement en Mauritanie, dans l’ima-ginaire collectif, l’éloquence et le raffinement de la langue fran-çaise ne font pas bon ménage avec la brutalité des hommes entreillis. Aussi, il n’est pas rare dans ce pays, d’être accusé d’avoirparlé du « français militaire », lorsqu’on s’exprime dans une languehésitante ou approximative.

En introduisant ce parler dans roman, l’auteur voulait sans doute ré-habiliter la langue du peuple. D’ailleurs, on rencontre fréquemmentdans le roman beaucoup de mots français trempés dans la sauce lo-cale :

Yaawour (p.35) pour Yaourt.Kaskadi (p.52) pour cascadeur.Dembakratie (p. 114) pour Démocratie.Fraïcé (p. 118) pour la France.Karanté dentité (p.173) pour Carte d’identité.

Dans le même ordre d’exemples, des expressions en usage dans lelangage officiel mauritanien sont parodiées telles le Port de l’Ami-tié qui devient le « Port de la Camaraderie » (p.50) ou la Route del’Espoir devenue « Route de l’Espérance » (p.170). On remarqueaussi l’emploi des traductions littérales comme « demander son cou» (p. 109) pour « demander le divorce ».

Ces écarts par rapport à la langue standard constituent globalementla poétique deLy. Il est aussi loisible de constater que là où les autres écrivainsmauritaniens se font discrets, comme dans le cas des jeux de mots,Ly s’y adonne à satiété, tel dans ce passage où le verbe sauter estscruté dans ses moindres recoins :

« Notre oncle, mis devant le fait accompli, avait sauté au plafond.Ce qui du reste, n’était nullement une nouveauté, sauter étant, cheznous, une activité fondamentale classée au rang de patrimoine na-tional. On saute beaucoup chez nous. On saute sur le poil de sonennemi politique, on saute sur l’occasion d’escroquer le voisin oul’Etat, on saute les examens et on saute aussi sa secrétaire. Cettedernière activité étant érigée en sport national ». (p.46)

Dr. M’bouh Séta Diagana,Faculté des Lettres, Université de Nouakchott

Le Marathon International de Nouadhibou

La 5ème édition est un

succès sportif

La 5éme édition du Marathon Inter-national de Nouadhibou appartients’est déroulé le 15 mars 2015 dansla capitale économique du pays,Nouadhibou. Plus que les précé-dentes, la 5ème édition a vu la parti-cipation d’éminentes personnalitéspolitiques dont des ambassadeurs,notamment. Dans son discours, leDirecteur Général du Marathon In-ternational de Nouadhibou, M. Mo-hamed Haidara, a remercié tousceux qui ont fait le déplacementpour participer à l’évènement spor-tif. Il s’agit surtout des diplomates,des athlètes, des volontaires et lessponsors.Ces derniers participent dedeux manières. Ils sponsorisentl’évènement pour qu’il ait lieu etviennent comme tout le monde sou-tenir sa réalisation. Tout l’honneur

aux sponsors !!Le Directeur Général du MarathonInternational de Nouadhibou a re-mercié M.Mohamed Vall OuldAhmed Youra, wali de Nouadhibouet les nombreux sponsors qui ontsoutenu le Marathon, tels que l’Am-bassade des Etats-Unis d’Amérique,Unimer Mauritanie, KosmosEnergy, Tasiast, SNIM, Alfa Service,Mauribalt, M. Boughourbal Mou-laye Abass, Son Excellence l’Am-bassade d’Espagne, SMCP, LaMauritel, la BNM, BAMIS, SEPH,le Consulat du Maroc à Nouadhibou,Hong dong, BSA, Air France, Mau-ritanie Airlines, Fondation SNIM ,Achkar, Hôtel Sahel, Cridem, So-masert, Port Autonome de Nouadhi-bou, Port Artisanal de Nouadhibou,Panasonic Mauritanie, le Maire de

Nouadhibou, le Marathon Interna-tional de Marrakech, le groupe BBetc…Le corps diplomatique qui a fait ledéplacement aux courses du mara-thon est composé de leurs Excel-lences Madame et Monsieurl'Ambassadeur des Etats-Unisd'Amérique, de M. l'Ambassadeurd'Espagne, de M. l'Ambassadeur duSénégal, du Consul du Mali, duConsul du Maroc, du Consul du Sé-négal, le Consul d'Espagne.Le Directeur Général du marathon aremercié ces diplomates qui lui ontaccordé leur confiance pour le dé-placement à Nouadhibou tout en di-sant que par ce geste, ils respectentet considèrent la sort et la jeunessede Mauritanie. Enfin, notons qu’ont participé à cetédition 2 700 (deux mille sept centcoureurs) athlètes de différentes na-tionalités y compris 25 handicapéssur fauteuils roulants et sourds-muets venus de Nouakchott, Rossoet Kaédi. Il a été distribué 3 200(trois mille deux) t-shirts 6 000 (sixmille) bouteilles d’eau minérales, 5(cinq) chambres d'hôtel.C’est un grand geste (une leçon) dela part de nos hôtes et amis chinoisvivants parmi nous à destination desmauritaniens ayant les moyens etsurtout aux chefs d’entreprises na-tionales. En effet, sans le soutien desactivités sportives par les Maurita-niens, notre sport reste toujours àl’état embryonnaire.

Liga

Ronaldo au PSG, pour le moment impossibleLa presse espagnole a ressorti cemardi l'information selon laquelleCristiano Ronaldo serait charmé parl'idée de rejoindre le PSG cet été. Etpourtant, l'affaire semble plus irréa-lisable que jamais. Cristiano Ro-naldo au PSG, c'est un vieuxfantasme qui resurgit à chaque foisqu’il traverse une zone de turbu-lences au Real Madrid. La semainedernière, il a refusé de saluer le pu-blic de Santiago Bernabeu et affichédevant les caméras son mécontente-ment après la défaite du Real face àSchalke 04 en 8e de finale retour dela Ligue des champions (3-4). Unesemaine plus tard, bingo dans lesmedias espagnols. Ce mardi, c'est ElEconomista qui annonce que le PSGet MU sont venus aux renseigne-ments pour le Portugais. Et entre lesdeux, le cœur de Ronaldo pencheraitpour Paris, séduit par les ambitionssportives et la capacité financièredes Parisiens. Voilà pour la rumeurqui revient sans cesse depuis l'arri-vée aux manettes de QSI à Paris.Cet été, hors vente, Paris ne pourrainvestir que 60 millions d'euros etmême 50 puisque le PSG devralever l'option d'achat de Serge Au-rier (10 millions d'euros).Or, la valeur de Cristiano Ronaldo

est aujourd'hui estimée à 120 mil-lions d'euros selon transfertmarkt, lesite référence en la matière. Paris vadevoir vendre pour 70 millions d'eu-ros cet été pour s’offrir Ronaldo cetété. Cela voudrait dire vendre Edin-son Cavani (50 millions d'euros) etEzequiel Lavezzi (20 millions d'eu-

ros). Un marché existe pour ces deuxjoueurs. Mais l'effectif du PSG estdéjà relativement « maigre ». Re-cruter Ronaldo reviendrait donc àdéplumer son attaque (un joueur enmoins) et, surtout, à ne pas renforcerd'autres secteurs clés notamment lemilieu de terrain (Pogba) ou le posted'arrière-droit (Daniel Alves). Mettre toutes ses billes sur Ronaldo,tout Ronaldo qu'il est, est un paritrop risqué.Un salaire monstrueux (17 millionsd'euros par an), dans le meilleur clubdu monde (le Real Madrid, cham-pion d'Europe en titre) et l'un desplus médiatiques : quelles raisonspousseraient Cristiano Ronaldo àquitter le club merengue ? Quel clublui offrirait un challenge sportif plus

intéressant ? Quel club serait davan-tage susceptible de gonfler son pal-marès ? Aucun. Une petite brouilleavec une partie de Santiago Berna-beu, ce n'est pas une première. Enseptembre 2012, déjà, il avait étaléson spleen devant les micros : "Je neme sens plus désiré." Une grosse fi-celle pour décrocher un contrat plusjuteux. A cette époque, déjà, la ru-meur l'amenant au PSG avait enflé.Deux ans et demi plus tard, il a toutgagné avec le Real et décroché deuxBallons d'Or consécutivement. "J'aila quasi-certitude que Ronaldo seraau Real Madrid quand il annoncerasa retraite à 38 ou 39 ans", répèteson agent, Jorge Mendes, depuisplusieurs mois. Et il est sans doutetrès près de la vérité.