the gambier archipelago beauty and spirituality

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10 Infos Air Tahiti

14 Destination Gambier, Beauté et spiritualité The Gambier Archipelago, Beauty and spirituality

36 Nature L’aventure de la nacre en Polynésie The adventures of mother-of-pearl in French Polynesia

50 Culture Louis-Antoine de Bougainville Le Créateur du Paradis tahitien Creator of the Tahitian Paradise

64 Agenda Datebook

72 Sponsoring Air Tahiti

74 Zoom Air Tahiti ATR 600 : Une nouvelle génération d’avion ATR 600 : A new generation of aircraft

82 informations pratiques Air Tahiti Air Tahiti general information

sommaire summary

74

3

Une publication

N°Tahiti: 758 268 • Code NAF: 744BPunavai - PunaauiaTahiti - Polynésie françaiseBP 42242 Fare Tony - Papeete - PFTél. (689) 83 14 83 • Fax (689) 83 16 [email protected]

DirecTeur De la PuBlicaTion eDiTor Ludovic Lardière • Tél. (689) 72.87.13

DirecTeur De ProDucTion ProDucTion managerEnzo Rizzo • Tél. (689) 74.69.46

regie PuBliciTeaDverTising Sébastien Mathé • Tél. (689) 72.19.73

reDacTion / TexTclaude-Jacques BourgeatPatrick seurot Isabelle Bertaux

concePTion graPhiquegraPhic DesignTahiti communication

aDaPTaTion anglaiseenglish TranslaTion Kareva mateata allain

imPression / PrinTeD in quad graphic chile Tirage : 20 000 exemplairesDépot légal à parution

www.airtahiti.com

Air Tahiti Magazine N° 81

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Ia Ora Na et Maeva

Bienvenue à bord.

Depuis plus de 20 ans, le air Tahiti magazine, votre revue de bord, vous fait voyager dans les îles de la Polynésie française, mettant en lumière leur beauté et leur patrimoine tant naturel qu’humain. ce premier numéro de l’année 2014 reste fidèle à notre souhait de partager avec vous les émotions polynésiennes ... De patrimoine, il sera justement question en parcourant l’archipel des gambier. cet ensemble d’îles hautes et d’îlots est situé dans un vaste et unique lagon. une particularité qui est à l’origine de paysages exceptionnels. Les îles des Gambier abritent également, une richesse architecturale incomparable. De nombreuses églises et bâtiments érigés au 19ième siècle, témoignent de l’évangélisation de l’archipel par ceux qui ont marqué l’histoire de nos îles comme étant les «  Frères Bâtisseurs  ».nous vous proposons ensuite d’en savoir plus sur une des ressources naturelles de nos îles : la nacre. composant la coquille de variétés de mollusques, cette matière est ainsi communément présente dans nos lagons. Depuis des temps immémoriaux, elle est utilisée par les Polynésiens dans la confection d’objets du quotidien et d’ornements. aujourd’hui, plus que jamais, la nacre polynésienne rayonne dans le monde grâce, notamment, aux perles de culture. La magie de ses merveilleuses couleurs et reflets opère par-delà nos mers. mais la nacre étonne aussi par les audacieuses créations des bijoutiers d’art et des artisans qui la travaillent et la façonnent.enfin, nous vous convions à un voyage dans le temps pour découvrir une figure historique qui a marqué l’imaginaire européen. Navigateur, explorateur et également hommes de lettre, le Français louis-antoine de Bougainville a, en effet, été un des principaux instigateurs du mythe de Tahiti. En 1768, au retour d’un bref séjour de 9 jours, il rentre séduit et fera les louanges de Tahiti et de ses habitants, évoquant un véritable «paradis» terrestre, la « nouvelle cythère». Dans ce siècle des lumières, Bougainville permit ainsi à Tahiti de se faire connaître et de rayonner dans toute l’europe.

Bonne lecture et bon voyage !

mauruuru

Ia Ora Na and Maeva

Welcome aboard!

For over 20 years, your in-flight publication, air Tahiti magazine, has taken you on journeys throughout the islands of French Polynesia, highlighting both human and natural beauty and heritage. This first edition of 2014 stays true to our desire to share Polynesian perspectives with you… as far as heritage, it will be just a matter of stopping by the gambier archipelago. This set of high islands and islets is located within a unique, vast lagoon; a feature that is the starting point for an extraordinary setting. The gambier islands are also home to a wealth of incomparable architecture. many churches and buildings built in the 19th century bore witness to the christianization of the archipelago by the “mission Builders” who marked the history of our islands. We then invite you to find out more about one of the natural resources of our islands: mother of pearl. as the shell of different varieties of mollusks, mother of pearl is common in our lagoons. since time immemorial, Polynesians have used mother of pearl to make everyday objects and ornaments. Today more than ever, Polynesian mother of pearl is diffused around the world thanks in great part to Tahitian cultured pearls, whose magical stunning colors and hues reach far beyond our seas. however, mother of pearl is just as striking due to the bold creations of artistic jewelers and artisans who sculpt and shape the shells. and lastly, we take you on a trip through time to meet an historical figure who etched the european imagination. French Navigator, explorer, and man of letters, louis-antoine de Bougainville was actually one of the main instigators of the myth of Tahiti. in 1768, seduced after a brief nine-day stay in the islands, he returned home to sing the praises of Tahiti and its inhabitants while conjuring up a true paradise on earth, the new cythera. This is how Bougainville allowed Tahiti to become known throughout europe during the century of enlightenment.

happy reading and have a wonderful voyage!

mauruuru – Thank you

ÉDITORIAL / EDITORIAL

manaTe vivish

Directeur généralgeneral manager

8

©philippe BACCheT

Page 9: The Gambier Archipelago Beauty and spirituality

Ia Ora Na et Maeva

Bienvenue à bord.

Depuis plus de 20 ans, le air Tahiti magazine, votre revue de bord, vous fait voyager dans les îles de la Polynésie française, mettant en lumière leur beauté et leur patrimoine tant naturel qu’humain. ce premier numéro de l’année 2014 reste fidèle à notre souhait de partager avec vous les émotions polynésiennes ... De patrimoine, il sera justement question en parcourant l’archipel des gambier. cet ensemble d’îles hautes et d’îlots est situé dans un vaste et unique lagon. une particularité qui est à l’origine de paysages exceptionnels. Les îles des Gambier abritent également, une richesse architecturale incomparable. De nombreuses églises et bâtiments érigés au 19ième siècle, témoignent de l’évangélisation de l’archipel par ceux qui ont marqué l’histoire de nos îles comme étant les «  Frères Bâtisseurs  ».nous vous proposons ensuite d’en savoir plus sur une des ressources naturelles de nos îles : la nacre. composant la coquille de variétés de mollusques, cette matière est ainsi communément présente dans nos lagons. Depuis des temps immémoriaux, elle est utilisée par les Polynésiens dans la confection d’objets du quotidien et d’ornements. aujourd’hui, plus que jamais, la nacre polynésienne rayonne dans le monde grâce, notamment, aux perles de culture. La magie de ses merveilleuses couleurs et reflets opère par-delà nos mers. mais la nacre étonne aussi par les audacieuses créations des bijoutiers d’art et des artisans qui la travaillent et la façonnent.enfin, nous vous convions à un voyage dans le temps pour découvrir une figure historique qui a marqué l’imaginaire européen. Navigateur, explorateur et également hommes de lettre, le Français louis-antoine de Bougainville a, en effet, été un des principaux instigateurs du mythe de Tahiti. En 1768, au retour d’un bref séjour de 9 jours, il rentre séduit et fera les louanges de Tahiti et de ses habitants, évoquant un véritable «paradis» terrestre, la « nouvelle cythère». Dans ce siècle des lumières, Bougainville permit ainsi à Tahiti de se faire connaître et de rayonner dans toute l’europe.

Bonne lecture et bon voyage !

mauruuru

Ia Ora Na and Maeva

Welcome aboard!

For over 20 years, your in-flight publication, air Tahiti magazine, has taken you on journeys throughout the islands of French Polynesia, highlighting both human and natural beauty and heritage. This first edition of 2014 stays true to our desire to share Polynesian perspectives with you… as far as heritage, it will be just a matter of stopping by the gambier archipelago. This set of high islands and islets is located within a unique, vast lagoon; a feature that is the starting point for an extraordinary setting. The gambier islands are also home to a wealth of incomparable architecture. many churches and buildings built in the 19th century bore witness to the christianization of the archipelago by the “mission Builders” who marked the history of our islands. We then invite you to find out more about one of the natural resources of our islands: mother of pearl. as the shell of different varieties of mollusks, mother of pearl is common in our lagoons. since time immemorial, Polynesians have used mother of pearl to make everyday objects and ornaments. Today more than ever, Polynesian mother of pearl is diffused around the world thanks in great part to Tahitian cultured pearls, whose magical stunning colors and hues reach far beyond our seas. however, mother of pearl is just as striking due to the bold creations of artistic jewelers and artisans who sculpt and shape the shells. and lastly, we take you on a trip through time to meet an historical figure who etched the european imagination. French Navigator, explorer, and man of letters, louis-antoine de Bougainville was actually one of the main instigators of the myth of Tahiti. in 1768, seduced after a brief nine-day stay in the islands, he returned home to sing the praises of Tahiti and its inhabitants while conjuring up a true paradise on earth, the new cythera. This is how Bougainville allowed Tahiti to become known throughout europe during the century of enlightenment.

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ÉDITORIAL / EDITORIAL

manaTe vivish

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©philippe BACCheT

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ir Tahiti pour obtenir votre prime.

Achetez votre billet en ligne air Tahiti vous propose de réserver et d’acheter votre billet d’avion, en toute liberté. ce service vous permet à tout moment et sans vous déplacer de :

• visualiser les vols disponibles

• faire votre réservation

• payer par carte de crédit de manière sécurisée

• imprimer vos billets électroniques

• consulter vos réservations

infoSair TahiTi

Air TAhiTi And You…AFin dE FAciliTEr voTrE voyAgE, Air TAhiTi vous ProPosE un PAnEl dE "E-sErvicEs" sur son siTE inTErnET. découvrEz-lEs Au Plus viTE sur www.airtahiti.com !

in ordEr To FAciliTATE your TriP, Air TAhiTi oFFErs you A rAngE oF "E-sErvicEs" on iTs wEBsiTE. Find ThEm ouT quickly on www.AirTAhiTi.com !

Air TAhiTi eT vous...

Buy your ticket onlineAir Tahiti offers you to book and buy your ticket, at your leisure. This service allows you at any time and without having to come to our offices to:

• View all available flights

• Book your reservation

• Pay by credit card in a secured way.

• Print your electronic tickets

• Consult your bookings

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Check-in on your flight all by yourself.Two possibilities:

Check-in on airtahiti.com and print your boarding passStart your journey in all serenity! With online check-in, you can check-in and print your boarding card from home. Online registration is open from 16 hours to 1 hour before the scheduled departure of your flight.

Check-in kiosks at the Tahiti – Faa’a airportSave time at the airport! Available at Tahiti-Faaa, five self-service kioskslet you check-in from 16 hours to 25 minutes before the scheduled departure of your flight.

What if I have luggage ?You can also check-in online or on our kiosks !

You have luggage to check-in: go to the check-in desk. At Tahiti and Bora Bora airports, a priority dedicated "Baggage drop-off" counter is at your disposal.

If you are traveling with carry-on luggage only: go directly to the boarding area with an ID and your printed boarding pass

Consult updated schedulesWith this service, you can verify if a flight schedule has been modified or if flights have been added relative to the scheduled flights. Every day at 2pm and 6pm, flight schedules for the next day and for the next 6 days are updated.

Enregistrez-vous sur votre vol en toute autonomie.Deux possibilités :

Enregistrez-vous sur airtahiti.com et imprimez votre carte d’accès à bordcommencez votre voyage sereinement ! grâce à l’enregistrement en ligne, vous pouvez vous enregistrer et imprimer votre carte d’accès à bord depuis chez vous. l’enregistrement en ligne est ouvert de 16 heures à 1 heure avant le départ prévu de votre vol.

Bornes d’enregistrement à l’aéroport de Tahiti – Faa’agagnez du temps à l’aéroport ! Disponibles à Tahiti-Faa’a, cinq bornes d’enregistrement en libre-service vous permettent de vous enregistrer de 16 heures à 25 minutes avant le départ prévu de votre vol.

Et si je voyage avec des bagages ?vous pouvez aussi vous enregistrer en ligne ou sur les bornes !

vous avez des bagages à enregistrer : présentez-vous au comptoir d'enregistrement. Aux aéroports de Tahiti-Faa'a et de Bora Bora, vous disposez d'un comptoir dédié "Dépose bagage" avec file d'attente prioritaire.

si vous voyagez uniquement avec un bagage cabine : rendez-vous directement en salle d'embarquement muni de votre pièce d'identité et de votre carte d’accès à bord préalablement imprimée.

Consultez les horaires actualisésgrâce à ce service, vous pouvez vérifier si l’horaire d’un vol a été modifié ou si des vols ont été rajoutés par rapport au programme des vols prévisionnel. Tous les jours à 14h et 18h, les horaires des vols du lendemain et des six jours à venir sont actualisés.

Suivez votre compte Kaveka en ligne (programme de fidélité)

vous souhaitez savoir si vous pouvez bénéficier d’un billet récompense ou de carnets d’excédents de bagages  ? consultez votre relevé en ligne Kaveka et contactez votre agence air Tahiti pour obtenir votre prime.

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infoSair TahiTi

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A lA résErvATion, nos AgEnTs vous inFormEnT quE lE vol EsT comPlET. A Bord, vous consTATEz quE PlusiEurs siègEs sonT inoccuPés…

whEn mAking rEsErvATion, our AgEnTs Told you ThAT ThE FlighT wAs Full. BuT oncE on BoArd you noTicE ThAT sEvErAl sEATs ArE unoccuPiEd…

Why ?• Some passengers cancelled their flight at the last minute or did not show up to their flight’s check-in, therefore they freed some seats.

• The flight on which you are traveling is a flight called “limited”. Due to flight constraints, the airline cannot then sell all available seats in the plane.

More about “limited” flightsIn order to take off, to fly and to land, a plane must not exceed a certain weight, that in the airline business we call the "payload".

This weight is calculated before each flight and takes into account:

• The type of aircraft, fuel quantity needed for the distance, the plane’s itinerary, materiel required for in-flight services.

• The average weight of the passengers and their luggage.To determine this average weight, Air Tahiti performs a weighing campaign every 3 years, at the request of Civil Aviation. The last campaign was done in 2010. It was then observed a 5kg (11 lbs) increase per passenger compared to the previous weighing campaign.

• Some constrains such as a shorter runway, eventual obstacles that may affect take-off and landing (coconut trees in the way at take-off for example), special weather conditions (wind, rain, etc.). This is when we have “limited” flights.

In these cases, since the airline cannot sell all the seats available in the plane, passengers are surprised to notice, once they are aboard, that some seats are unoccupied while the flight was announced as “full”.

Some examples of “limited” flight by archipelago

Pourquoi ?• Des passagers ont annulé leur voyage à la dernière minute ou ne se sont pas présentés à l’enregistrement de leurs vols, libérant ainsi des places.

• Le vol sur lequel vous voyagez est un vol dit "limité". en raison de contraintes de vol, la compagnie ne peut alors vendre la totalité des sièges disponibles dans l’avion.

En savoir plus sur les vols dits "limités"Afin de pouvoir décoller, voler et atterrir, un avion ne doit pas excéder un certain poids, que nous appelons en aéronautique la "charge marchande".

ce poids est calculé avant chaque vol et prend en considération :

• Le type d'appareil, le carburant indispensable au trajet, l’itinéraire effectué par l’avion, le matériel nécessaire au service à bord…

• Le poids moyen des passagers et de leurs bagages.Pour connaître ce poids moyen, air Tahiti effectue une campagne de pesée tous les 3 ans, à la demande de l'aviation civile. la dernière campagne a eu lieu en 2010. il a alors été constaté une augmentation de 5kg par passager par rapport à la précédente campagne de pesée.

• Certaines contraintes comme une longueur de piste plus courte, des obstacles éventuels pouvant affecter le décollage ou l’atterrissage (des cocotiers sur le trajet d’envol par exemple), des conditions météorologiques particulières (vent, pluie…)… c’est alors que l’on parle de vols "limités".

Dans ces cas, la compagnie ne pouvant vendre la totalité des sièges disponibles dans l'avion, les passagers constatent avec surprise, une fois montés à bord, que certains sièges sont inoccupés alors que le vol est annoncé complet.

Quelques exemples de vols "limités" par archipel:

Archipel / Archipelago Iles / Islands Sièges commercialisésSeats for sale

Sièges dans l’avion Seats in the plane

Sièges ne pouvant être vendusSeats that cannot be sold

Société / Society Maupiti 35 48 13Tuamotu Nord North Tuamotu Kauehi 41 48 7

Tuamotu NordNorth Tuamotu Takapoto 23 48 25

Marquises / Marquesas Hiva Oa 60 68 8

Marquises / Marquesas Nuku Hiva 54 68 14

Australes / Australs Raivavae 55 68 13Tuamotu Est-Gambier

East Tuamotu - Gambier Mangareva 52 68 16

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infos air tahiti

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A lA résErvATion, nos AgEnTs vous inFormEnT quE lE vol EsT comPlET. A Bord, vous consTATEz quE PlusiEurs siègEs sonT inoccuPés…

whEn mAking rEsErvATion, our AgEnTs Told you ThAT ThE FlighT wAs Full. BuT oncE on BoArd you noTicE ThAT sEvErAl sEATs ArE unoccuPiEd…

Why ?• Some passengers cancelled their flight at the last minute or did not show up to their flight’s check-in, therefore they freed some seats.

• The flight on which you are traveling is a flight called “limited”. Due to flight constraints, the airline cannot then sell all available seats in the plane.

More about “limited” flightsIn order to take off, to fly and to land, a plane must not exceed a certain weight, that in the airline business we call the "payload".

This weight is calculated before each flight and takes into account:

• The type of aircraft, fuel quantity needed for the distance, the plane’s itinerary, materiel required for in-flight services.

• The average weight of the passengers and their luggage.To determine this average weight, Air Tahiti performs a weighing campaign every 3 years, at the request of Civil Aviation. The last campaign was done in 2010. It was then observed a 5kg (11 lbs) increase per passenger compared to the previous weighing campaign.

• Some constrains such as a shorter runway, eventual obstacles that may affect take-off and landing (coconut trees in the way at take-off for example), special weather conditions (wind, rain, etc.). This is when we have “limited” flights.

In these cases, since the airline cannot sell all the seats available in the plane, passengers are surprised to notice, once they are aboard, that some seats are unoccupied while the flight was announced as “full”.

Some examples of “limited” flight by archipelago

Pourquoi ?• Des passagers ont annulé leur voyage à la dernière minute ou ne se sont pas présentés à l’enregistrement de leurs vols, libérant ainsi des places.

• Le vol sur lequel vous voyagez est un vol dit "limité". en raison de contraintes de vol, la compagnie ne peut alors vendre la totalité des sièges disponibles dans l’avion.

En savoir plus sur les vols dits "limités"Afin de pouvoir décoller, voler et atterrir, un avion ne doit pas excéder un certain poids, que nous appelons en aéronautique la "charge marchande".

ce poids est calculé avant chaque vol et prend en considération :

• Le type d'appareil, le carburant indispensable au trajet, l’itinéraire effectué par l’avion, le matériel nécessaire au service à bord…

• Le poids moyen des passagers et de leurs bagages.Pour connaître ce poids moyen, air Tahiti effectue une campagne de pesée tous les 3 ans, à la demande de l'aviation civile. la dernière campagne a eu lieu en 2010. il a alors été constaté une augmentation de 5kg par passager par rapport à la précédente campagne de pesée.

• Certaines contraintes comme une longueur de piste plus courte, des obstacles éventuels pouvant affecter le décollage ou l’atterrissage (des cocotiers sur le trajet d’envol par exemple), des conditions météorologiques particulières (vent, pluie…)… c’est alors que l’on parle de vols "limités".

Dans ces cas, la compagnie ne pouvant vendre la totalité des sièges disponibles dans l'avion, les passagers constatent avec surprise, une fois montés à bord, que certains sièges sont inoccupés alors que le vol est annoncé complet.

Quelques exemples de vols "limités" par archipel:

Archipel / Archipelago Iles / Islands Sièges commercialisésSeats for sale

Sièges dans l’avion Seats in the plane

Sièges ne pouvant être vendusSeats that cannot be sold

Société / Society Maupiti 35 48 13Tuamotu Nord North Tuamotu Kauehi 41 48 7

Tuamotu NordNorth Tuamotu Takapoto 23 48 25

Marquises / Marquesas Hiva Oa 60 68 8

Marquises / Marquesas Nuku Hiva 54 68 14

Australes / Australs Raivavae 55 68 13Tuamotu Est-Gambier

East Tuamotu - Gambier Mangareva 52 68 16

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réunissAnT monTAgnEs, lAgons ET motu, cET ArchiPEl EsT unE dEsTinATion un PEu hors dEs sEnTiErs BATTus mAis ProPosAnT à sEs visiTEurs lEs Plus BEAux ATTrAiTs dEs îlEs PolynésiEnnEs.

Bringing

nds.

TexTes / TexT : luDovic larDière - PhoTos / piCTures : PhiliPPe BaccheT

vue sur le monT moKoTo DePuis le monT DuFF, avec au loin les îles De Taravai eT agaKauiTai View o e.

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The Gambier ArchipelagoBeauty and spirituality

Gambier,Beauté et spiritualité

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réunissAnT monTAgnEs, lAgons ET motu, cET ArchiPEl EsT unE dEsTinATion un PEu hors dEs sEnTiErs BATTus mAis ProPosAnT à sEs visiTEurs lEs Plus BEAux ATTrAiTs dEs îlEs PolynésiEnnEs.

Bringing TogEThEr mounTAins, lAgoons, And motu, This ArchiPElAgo is oFF ThE BEATEn PATh yET oFFErs visiTors ThE mosT BEAuTiFul ATTrAcTions oF ThE FrEnch PolynEsiAn islAnds.

TexTes / TexT : luDovic larDière - PhoTos / piCTures : PhiliPPe BaccheT

vue sur le monT moKoTo DePuis le monT DuFF, avec au loin les îles De Taravai eT agaKauiTai View oVer mT. mokoTo From mT. DuFF, wiTh The islANDs oF TArAVAi AND AgAkAuiTAi iN The DisTANCe.

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The Gambier ArchipelagoBeauty and spirituality

Gambier,Beauté et spiritualité

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Coup d’oeil sur les Gambier

Plage sur la ParTie ouesT De l'île De l'île De Taravai BeACh oN The wesT siDe oF The islAND oF TArAVAi16

Page 17: The Gambier Archipelago Beauty and spirituality

Coup d’oeil sur les Gambier

À 1 700 km à l’est de l'île de Tahiti, l'archipel des Gambier constitue l'extrémité orientale de la Polynésie française. Après un long survol du Pacifique Sud pour

gagner ces terres isolées, l'arrivée révèle toute la majesté de ce petit bout de Polynésie. Là, se dévoile un ensemble d'îles regroupées dans un vaste lagon. Les contours de ce dernier apparaissent nettement au Nord et à l'Est mais s'effacent quasiment dans sa partie sud-ouest. L'archipel est constitué par les vestiges d'un unique et gigantesque édifice volcanique qui fut d'abord sous marin puis aérien. Aujourd'hui, le lagon en délimite les contours. Durant des centaines de milliers d'années, éruptions et effondrements cataclysmiques, érosions et variations du niveau de la mer ont fait disparaitre la majeure partie de cette masse, ne laissant subsister en surface que cinq principales îles hautes et dix-huit îlots et motu. Mangareva, Akamaru, Kamaka, Taravai et Aukena sont les principales terres des Gambier. Dominée par les deux "toits" de l'archipel, les monts Duff et Mokoto, Mangareva est la plus peuplée car accueillant sur sa côte est la commune de Rikitea où se concentre la grande majorité de la population. Au nord-est, se trouve une succession de motu dont le principal, Totegegie, abrite l'aérodrome, permettant la desserte aérienne de l'archipel. Entre toutes ces îles, le lagon décline ses bleus. Ouvert sur l'Océan en de nombreux points et atteignant parfois des profondeurs importantes, il se distingue certes par sa beauté mais aussi par la richesse et la vitalité de sa faune et de sa flore. Un fait reconnu par les scientifiques et spécialistes. Dans ce panorama, il faut aussi mentionner l'atoll de Temoe qui dépend administrativement de l'archipel. À 45 km à l’est, cette île inhabitée mais riche en vestiges archéologiques de l'ère pré-européenne, est la véritable frontière de la Polynésie française. Dans le prolongement de l'axe Gambier - Temoe, on trouvera l'île de Pitcairn, à 500 km, et, plus loin encore, la fameuse île de Pâques, Rapa Nui. Situé au niveau du tropique du Capricorne, donc largement plus au sud que les îles de la Société, l'archipel bénéficie d'un climat bien moins tropical, avec des températures moyennes plus basses. Lors des mois de juin à septembre, correspondant à l'hiver dans l'hémisphère sud, la fraicheur peut même être au rendez vous, une sensation accentuée par les vents d'est et sud qui règnent sur l'archipel. Le visiteur devra veiller à ne pas se laisser surprendre et prévoir des vêtements un peu plus chauds ! Mais ce climat, loin d'être désagréable, est vivifiant ! Il favorise aussi le développement d'une végétation abondante et diversifiée.

Peuplé dès le onzième siècleSelon les recherches les plus récentes, l'archipel fut peuplé dès le onzième siècle de notre ère, lors du grand mouvement d'établissement des populations humaines dans cette zone du Pacifique Sud. Les Polynésiens y développèrent une société et une culture spécifique, notamment par sa langue, mais pas seulement. Le degré de complexité de l'organisation

sociale, des arts et de la religion, est aujourd'hui une source d'étonnement et de questionnement. L'art, notamment, se distingue par l'étrange beauté des tiki, ces représentations anthropomorphiques de dieux et divinités. Des similitudes avec les cultures de l'archipel des Marquises et de celui des îles Cook ont été mises en évidence au niveau du langage et de la conception des édifices religieux. Ces points communs tendent à démontrer l'existence des échanges et des liens qui existaient dans ces temps pré-européens entre les îles polynésiennes en dépit des distances importantes. Malheureusement, peu de traces et de témoignages ont subsisté de cette civilisation des Gambier. Chercheurs et archéologues travaillent aujourd’hui à mieux la connaitre. Si les Polynésiens conquirent ces terres dès les années 1100, il fallut attendre le 24 mai 1797, pour que l'archipel soit aperçu pour la première fois par des Européens. Emmenant des missionnaires protestants de la London Missionnary Society à Tahiti, le navire du capitaine anglais Wilson repéra l'archipel mais n'y accosta pas. Cependant, le marin donna tout de même un nom à l'archipel : celui de l'officier de la Royal Navy James Gambier, un des importants soutiens de la LMS. La plus haute montagne aperçue fut baptisée du nom du navire emportant l'expédition, le Duff. Dès le début du XIXe siècle, les contacts s'accentuèrent entre habitants de l'archipels et visiteurs extérieurs. Des rencontres et un "choc de civilisations" avec son lots de conséquences négatives, dont l'introduction dans cette société jusque là préservée, d’armes à feux, d’alcool, et surtout de maladies extérieures contre lesquelles les populations n'étaient pas immunisées. >>

vue De l'île De mangareva / View oF The islAND oF mANgAreVAPlage sur la ParTie ouesT De l'île De l'île De Taravai BeACh oN The wesT siDe oF The islAND oF TArAVAi16 17

destination

Page 18: The Gambier Archipelago Beauty and spirituality

>> Les épidémies qui s'en suivirent, ainsi que l'exode des insulaires les plus jeunes, contribuèrent à la dépopulation de l'archipel qui passa de 2 200 âmes au début du XIXe siècle à environ 500 à sa fin. Les Gambier devinrent aussi, une halte pour les navires baleiniers qui sillonnaient le Pacifique Sud. La richesse en nacre et en perles fines du lagon aiguisèrent les appétits des commerçants, aventuriers et trafiquants de l'époque coloniale. Toutes ces ressources furent exploitées jusqu'à l'excès et sans que de réels bénéfices n'en reviennent aux communautés insulaires. Mais un des tournant de l'histoire récente est l'année 1834, avec l'arrivée sur les rivages des Gambier des missionnaires catholiques français de l'ordre des Frères des Sacrés Cœurs de Picpus. Sous l'impulsion passionnée de leur chef, le Père Laval, ils parvinrent en l'espace de quelques années à convertir toute la population au catholicisme. Jusqu'en 1871, les Pères dominèrent la vie sociale, économique et spirituelle de l'archipel, le transformant en bastion du catholicisme. Ils firent construire sur l'île de Mangareva la première cathédrale du Pacifique Sud : Saint-Michel de

Rikitea. Mais cette influence rentra en conflit avec les visées de l'administration coloniale qui en 1891 annexa l'archipel en le rattachant définitivement à la France.Aujourd'hui, cet archipel compte environ 1 400 habitants  ; il connait depuis une vingtaine d'année un essor à la fois économique et démographique. L'important développement de la perliculture a apporté de réelles perspectives pour les jeunes générations d'insulaires. Très attachés à leurs îles, les habitants des Gambier souhaitent y travailler, y demeurer tout en préservant leur qualité de vie unique. La modernité s'est invitée dans ces îles du bout du monde mais les traditions, et notamment le reo mangareva, la langue parlée dans l'archipel, sont maintenues et transmises. Enfin, une prise de conscience se fait autours de l'importance du tourisme, activité qui dispose de solides atouts de par la beauté de l'archipel, sa riche histoire et l'existence d'un patrimoine bâti, héritage de la christianisation. Les raisons ne manquent donc pas pour faire venir dans l'archipel les visiteurs du monde entier en quête d'une expérience et d'un voyage unique.

• Un archipel préservé et authentique.

• Cinq îles hautes et dix huit motu et îlots, contenus dans un seul vaste lagon aux couleurs extraordinaires.

• Une grande diversité de paysages.

• Une perle réputée pour sa beauté et sa perfection.

• Un lieu chargé d’Histoire : nombreux édifices catholiques datant du XIXème siècle et en particulier la cathédrale St Michel.

• Des activités terrestres et nautiques.

CooRdonnées GéoGRAPhiqUes23° 07' 04'' de latitude Sud et 134° 58' 13'' de longitude

Ouest

disTAnCe de L’îLe de TAhiTi : 1700 km

PoPULATion : 1 421 habitants

sUPeRfiCie : 140 km2

PoinTs CULMinAnTs : Mont Duff ou Auorotini de son nom d'origine, (441 m) et Mont Mokoto (423 m), à Rikitea

VoLs AiR TAhiTi : Désservie par 2 vols par semaine, en moyenne. Arrivée à l'aérodrôme de Totegegie, sur un motu, puis, ensuite, navette maritime d'une demi-heure, environ, pour rejoindre l'île principale de Mangareva.

PRATiqUes:

• hébergement : Trois pensions de famille répertoriées

• Commerces et restaurants : plusieurs épiceries et quelques snacks autour de l'île en dehors des pensions.

• services : Pas de distributeur de billets, bureau de Poste (OPT), centre médical, réseau GSM (Vini) sur l'ensemble de l'archipel et Internet sur l'île principale de Mangareva.

Les Bonnes RAisons d’y ALLeR !

l'église noTre Dame De Paix sur l'île D'aKamaru

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Page 19: The Gambier Archipelago Beauty and spirituality

>> Les épidémies qui s'en suivirent, ainsi que l'exode des insulaires les plus jeunes, contribuèrent à la dépopulation de l'archipel qui passa de 2 200 âmes au début du XIXe siècle à environ 500 à sa fin. Les Gambier devinrent aussi, une halte pour les navires baleiniers qui sillonnaient le Pacifique Sud. La richesse en nacre et en perles fines du lagon aiguisèrent les appétits des commerçants, aventuriers et trafiquants de l'époque coloniale. Toutes ces ressources furent exploitées jusqu'à l'excès et sans que de réels bénéfices n'en reviennent aux communautés insulaires. Mais un des tournant de l'histoire récente est l'année 1834, avec l'arrivée sur les rivages des Gambier des missionnaires catholiques français de l'ordre des Frères des Sacrés Cœurs de Picpus. Sous l'impulsion passionnée de leur chef, le Père Laval, ils parvinrent en l'espace de quelques années à convertir toute la population au catholicisme. Jusqu'en 1871, les Pères dominèrent la vie sociale, économique et spirituelle de l'archipel, le transformant en bastion du catholicisme. Ils firent construire sur l'île de Mangareva la première cathédrale du Pacifique Sud : Saint-Michel de

Rikitea. Mais cette influence rentra en conflit avec les visées de l'administration coloniale qui en 1891 annexa l'archipel en le rattachant définitivement à la France.Aujourd'hui, cet archipel compte environ 1 400 habitants  ; il connait depuis une vingtaine d'année un essor à la fois économique et démographique. L'important développement de la perliculture a apporté de réelles perspectives pour les jeunes générations d'insulaires. Très attachés à leurs îles, les habitants des Gambier souhaitent y travailler, y demeurer tout en préservant leur qualité de vie unique. La modernité s'est invitée dans ces îles du bout du monde mais les traditions, et notamment le reo mangareva, la langue parlée dans l'archipel, sont maintenues et transmises. Enfin, une prise de conscience se fait autours de l'importance du tourisme, activité qui dispose de solides atouts de par la beauté de l'archipel, sa riche histoire et l'existence d'un patrimoine bâti, héritage de la christianisation. Les raisons ne manquent donc pas pour faire venir dans l'archipel les visiteurs du monde entier en quête d'une expérience et d'un voyage unique.

• Un archipel préservé et authentique.

• Cinq îles hautes et dix huit motu et îlots, contenus dans un seul vaste lagon aux couleurs extraordinaires.

• Une grande diversité de paysages.

• Une perle réputée pour sa beauté et sa perfection.

• Un lieu chargé d’Histoire : nombreux édifices catholiques datant du XIXème siècle et en particulier la cathédrale St Michel.

• Des activités terrestres et nautiques.

CooRdonnées GéoGRAPhiqUes23° 07' 04'' de latitude Sud et 134° 58' 13'' de longitude

Ouest

disTAnCe de L’îLe de TAhiTi : 1700 km

PoPULATion : 1 421 habitants

sUPeRfiCie : 140 km2

PoinTs CULMinAnTs : Mont Duff ou Auorotini de son nom d'origine, (441 m) et Mont Mokoto (423 m), à Rikitea

VoLs AiR TAhiTi : Désservie par 2 vols par semaine, en moyenne. Arrivée à l'aérodrôme de Totegegie, sur un motu, puis, ensuite, navette maritime d'une demi-heure, environ, pour rejoindre l'île principale de Mangareva.

PRATiqUes:

• hébergement : Trois pensions de famille répertoriées

• Commerces et restaurants : plusieurs épiceries et quelques snacks autour de l'île en dehors des pensions.

• services : Pas de distributeur de billets, bureau de Poste (OPT), centre médical, réseau GSM (Vini) sur l'ensemble de l'archipel et Internet sur l'île principale de Mangareva.

Les Bonnes RAisons d’y ALLeR !

l'église noTre Dame De Paix sur l'île D'aKamaru

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le village De riKiTea eT la caThéDrale sainT-michel / The VillAge oF rikiTeA AND sT. miChel’s CATheDrAl20

destination

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Page 21: The Gambier Archipelago Beauty and spirituality

vue aérienne De l'île De aKamaru / AeriAl View oF AkAmAru islAND

le village De riKiTea eT la caThéDrale sainT-michel / The VillAge oF rikiTeA AND sT. miChel’s CATheDrAl l'île De agaKauiTai, un siTe Funéraire De l'éPoque Pré-euroPéenne / AgAkAuiTAi islAND: A FuNerAl siTe oF pre-europeAN perioD20

destination

21

destination

Page 22: The Gambier Archipelago Beauty and spirituality

at 1 700 Km (1056 mi) east of Tahiti, the gambier archipelago makes up the easternmost point

of French Polynesia. after a long flight over the Pacific in order to reach these remote lands, arriving here exposes all the majesty of this little piece of Polynesia as a group of islands unfolds in a vast lagoon. The outlines of the lagoon appear clearly to the north and east, yet almost fade away at the southern and western points. The archipelago consists of the remains of a huge volcanic edifice that was first under water before rising through the surface. Today, the lagoon marks out its contours. For hundreds of thousands of years, eruptions, cataclysmic collapses, erosions and changes in sea level have made most of this mass disappear, leaving the remaining five main high islands and eighteen islets and motu. mangareva, akamaru, Kamaka, Taravai

and aukena are the main islands of the gambier archipelago. Dominated by mounts Duff and mokoto, the two "roofs" of the archipelago, mangareva is the most populated with the district of rikitea on the east coast where most of the residents are concentrated. To the northeast is a succession of motu, of which the main one, Totegegie, houses the airport, permitting flight service to the archipelago. Between all these islands, the blues of the lagoon become lighter. opening out onto the ocean at several points, and sometimes reaching significant depths, the lagoon certainly stands out for its beauty. however, it is also known for the abundance and vitality of its fauna and flora, a fact that is recognized by scientists and specialists. Within this panorama, one must also mention Temoe atoll, which is administratively dependent upon the archipelago. 45km (28 mi) to the

east, this uninhabited island rich in archeological sites dating back to the pre-european era, is the true border of French Polynesia. Through extending the Temoe-Gambier axis, you’ll find Pitcairn island at 500 km (310 mi) away, and farther still, the famous easter island, rapa nui. located under the Tropic of capricorn and therefore much farther south than the society islands, the archipelago enjoys a climate that is not as tropical, with lower average yearly temperatures. During July, august, and september, which are winter months in the southern hemisphere, it can be chilly due to the eastern and southern winds that prevail over the archipelago. visitors need not be taken by surprise and should pack clothes for cooler weather. however, this climate is far from unpleasant. it is invigorating. it also promotes the growth of abundant and diverse vegetation.

A glance at Gambier

outh Pacific. >>DePuis l'îloT meKiro, une vue De l'île D'auKena / A View oF AukeNA islAND From The isleT oF mekiro

elago

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at 1 700 Km (1056 mi) east of Tahiti, the gambier archipelago makes up the easternmost point

of French Polynesia. after a long flight over the Pacific in order to reach these remote lands, arriving here exposes all the majesty of this little piece of Polynesia as a group of islands unfolds in a vast lagoon. The outlines of the lagoon appear clearly to the north and east, yet almost fade away at the southern and western points. The archipelago consists of the remains of a huge volcanic edifice that was first under water before rising through the surface. Today, the lagoon marks out its contours. For hundreds of thousands of years, eruptions, cataclysmic collapses, erosions and changes in sea level have made most of this mass disappear, leaving the remaining five main high islands and eighteen islets and motu. mangareva, akamaru, Kamaka, Taravai

and aukena are the main islands of the gambier archipelago. Dominated by mounts Duff and mokoto, the two "roofs" of the archipelago, mangareva is the most populated with the district of rikitea on the east coast where most of the residents are concentrated. To the northeast is a succession of motu, of which the main one, Totegegie, houses the airport, permitting flight service to the archipelago. Between all these islands, the blues of the lagoon become lighter. opening out onto the ocean at several points, and sometimes reaching significant depths, the lagoon certainly stands out for its beauty. however, it is also known for the abundance and vitality of its fauna and flora, a fact that is recognized by scientists and specialists. Within this panorama, one must also mention Temoe atoll, which is administratively dependent upon the archipelago. 45km (28 mi) to the

east, this uninhabited island rich in archeological sites dating back to the pre-european era, is the true border of French Polynesia. Through extending the Temoe-Gambier axis, you’ll find Pitcairn island at 500 km (310 mi) away, and farther still, the famous easter island, rapa nui. located under the Tropic of capricorn and therefore much farther south than the society islands, the archipelago enjoys a climate that is not as tropical, with lower average yearly temperatures. During July, august, and september, which are winter months in the southern hemisphere, it can be chilly due to the eastern and southern winds that prevail over the archipelago. visitors need not be taken by surprise and should pack clothes for cooler weather. however, this climate is far from unpleasant. it is invigorating. it also promotes the growth of abundant and diverse vegetation.

A glance at Gambier

Populated by the 11th centuryaccording to the latest research, the Polynesians inhabited the archipelago by the 11th century aD during a great human migration to settle this area of the south Pacific. here, Polynesians developed a specific society and culture, notably, but not exclusively, through language. The extent of the complexity of their social organization, arts, and religion is today a source of wonder and inquiry. in particular, the mysterious beauty of the tiki (anthropomorphic representations of gods and religions) distinguishes the art. similarities have been established between these islands and the cultures of the marquesas and the cook islands as far as language and the creation of religious structures. These common points indicate the exchanges and ties that existed in pre-European times between Polynesian islands despite long distances. unfortunately, only a few traces and little evidence remain from this gambier civilization, but researchers and archeologists are working to find out more. although

Polynesians occupied these lands as early as the 11th century, it took until may 24, 1797 for europeans to see the archipelago for the first time. carrying protestant missionaries from the london missionary society to Tahiti, the crew on the english captain Wilson’s ship saw the archipelago, but did not land. however, Wilson still named the archipelago after the royal navy officer, James gambier, who was a strong supporter of the lms. The highest mountain they saw, they named after the Duff, the ship partaking in the expedition. From the early 19th century, contacts increased between the inhabitants of the archipelago and visitors from the outside. encounters and civilization clashes ensued with negative consequences from the introduction of firearms, alcohol, and especially diseases, from which the population had no immunities. The epidemics that followed, as well as the exodus of the youngest islanders, contributed to the depopulation of the archipelago, which had about 2200 people at the beginning of the 19th century to about 500 by the end. The gambier also became a stopover for whaling ships that traveled all over the south Pacific. >>

DePuis l'îloT meKiro, une vue De l'île D'auKena / A View oF AukeNA islAND From The isleT oF mekiro

moTu eT Banc De saBle Dans la ParTie esT Du lagon Des gamBier / moTu anD sanDy BanK in The easTern ParT oF The lagoon oF The gamBier archiPelago

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destination

Page 24: The Gambier Archipelago Beauty and spirituality

GeoGRAPhiC CooRdinATes :23° 07' 04'' S/134° 58' 13'' W

disTAnCe fRoM TAhiTi : 1 700 Km / 1056 mi

PoPULATion : 1 421 inhabitants

LAnd AReA : 140 km2 / 54 sq mi

hiGhesT PoinTs : Mount Duff or Auorotini by its

original name (441 m/1447 ft), and Mount Mokoto (423

m/1388 ft) at Rikitea

AiR TAhiTi fLiGhTs : There are about two flights per week. Arrival is at the Totegegie airport, which is on a motu, then by boat for a half-hour ride to the main island of Mangareva.

ConVenienCes : 

• Lodging : Three listed family guest houses.

Restaurants : Some snack bars around the island outside of the family guest houses.

• Businesses : Some grocery stores and businesses.

• services : No ATM machines. There is a post office (OPT), medical center, and cell service (Vini) throughout the archipelago, and internet on the main island of Mangareva.

• An authentic, protected archipelago.

• Five high islands and eighteen motu and islets contained within one vast lagoon of extraordinary colors.

• A great variety of landscapes.

• Pearls known for their beauty and perfection.

• A place filled with historical sites, such as numerous Catholic structures dating from the 19th century, and in particular, the St. Michel cathedral.

• Land and water activities.

GReAT ReAsons To Go !

>> The richness of the mother-of-pearl and fine pearls of the lagoon whetted the appetites of traders, adventurers, and traffickers of the colonial era, who exploited all of these resources to the point of excess without any real benefits coming back to the island communities. however, a turning point in recent history is the year 1834 when French catholic missionaries from the order of the Friars of the sacred heart of Picpus set foot onto the shores of the gambier islands. under the passionate leadership of Father laval, they managed to convert the entire population to catholicism over the course of a few years. until 1871, the Fathers dominated all areas of social, economic and spiritual life in the archipelago and turned it into a stronghold of catholicism. They built the first cathedral of the south Pacific on the island of mangareva, st. michel of rikitea. however, this influence entered into conflict with the aims of the colonial administration, which in 1891, forever annexed the archipelago

to France. Today, the gambier islands have a population of about 1400, and for the past 20 years, have undergone economic and demographic growth. The significant development of pearl farming has brought real prospects for young generations of islanders. very attached to their islands, residents of the gambier islands want to work and live there while preserving their unique quality of life. modernity brought itself into these islands at the end of the world; however, islanders maintain and transmit their traditions, and in particular, reo mangareva, the language spoken in the archipelago. at last, there has been a shift in awareness about the importance of tourism, an endeavor that has strong advantages due to the beauty of the archipelago, its rich history, and the existence of a constructed legacy inherited from christianity. Therefore, there are many reasons visitors from all over the world should come to this archipelago on a quest for a unique experience and a one-of-a-kind journey.

village De riKiTea eT sa Baie DePuis le sommeT Du monT DuFF VillAge AND BAy oF rikiTeA View From mT DuFF summiT

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GeoGRAPhiC CooRdinATes :23° 07' 04'' S/134° 58' 13'' W

disTAnCe fRoM TAhiTi : 1 700 Km / 1056 mi

PoPULATion : 1 421 inhabitants

LAnd AReA : 140 km2 / 54 sq mi

hiGhesT PoinTs : Mount Duff or Auorotini by its

original name (441 m/1447 ft), and Mount Mokoto (423

m/1388 ft) at Rikitea

AiR TAhiTi fLiGhTs : There are about two flights per week. Arrival is at the Totegegie airport, which is on a motu, then by boat for a half-hour ride to the main island of Mangareva.

ConVenienCes : 

• Lodging : Three listed family guest houses.

Restaurants : Some snack bars around the island outside of the family guest houses.

• Businesses : Some grocery stores and businesses.

• services : No ATM machines. There is a post office (OPT), medical center, and cell service (Vini) throughout the archipelago, and internet on the main island of Mangareva.

• An authentic, protected archipelago.

• Five high islands and eighteen motu and islets contained within one vast lagoon of extraordinary colors.

• A great variety of landscapes.

• Pearls known for their beauty and perfection.

• A place filled with historical sites, such as numerous Catholic structures dating from the 19th century, and in particular, the St. Michel cathedral.

• Land and water activities.

GReAT ReAsons To Go !

>> The richness of the mother-of-pearl and fine pearls of the lagoon whetted the appetites of traders, adventurers, and traffickers of the colonial era, who exploited all of these resources to the point of excess without any real benefits coming back to the island communities. however, a turning point in recent history is the year 1834 when French catholic missionaries from the order of the Friars of the sacred heart of Picpus set foot onto the shores of the gambier islands. under the passionate leadership of Father laval, they managed to convert the entire population to catholicism over the course of a few years. until 1871, the Fathers dominated all areas of social, economic and spiritual life in the archipelago and turned it into a stronghold of catholicism. They built the first cathedral of the south Pacific on the island of mangareva, st. michel of rikitea. however, this influence entered into conflict with the aims of the colonial administration, which in 1891, forever annexed the archipelago

to France. Today, the gambier islands have a population of about 1400, and for the past 20 years, have undergone economic and demographic growth. The significant development of pearl farming has brought real prospects for young generations of islanders. very attached to their islands, residents of the gambier islands want to work and live there while preserving their unique quality of life. modernity brought itself into these islands at the end of the world; however, islanders maintain and transmit their traditions, and in particular, reo mangareva, the language spoken in the archipelago. at last, there has been a shift in awareness about the importance of tourism, an endeavor that has strong advantages due to the beauty of the archipelago, its rich history, and the existence of a constructed legacy inherited from christianity. Therefore, there are many reasons visitors from all over the world should come to this archipelago on a quest for a unique experience and a one-of-a-kind journey.

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slands. From 1840 to1870, more than a hundred religious structures, also for common use in the archipelago, were built under the leadership of those who were called the "builder monks."

"La Providence prendra soin de vous !" tels furent les mots lancés aux pères missionnaires de l'ordre du Sacré Cœur de Picpus lorsqu'ils embarquèrent en janvier 1834 dans le port de Bordeaux en France en direction des îles polynésiennes. En ce début du XIXe siècle, alors que les Européens venaient tout juste de "découvrir" le Pacifique Sud, cet appel aux forces protectrices divines ne semblait pas inutile tant l'entreprise d'évangélisation paraissait risquée pour les pères Laval, Liausu, Caret et Murphy, les quatre "Picpusiens". Leur mission : faire reculer le paganisme dans ces îles lointaines et inconnues. Ainsi commença l’une des plus marquantes pages de l'évangélisation des îles polynésiennes et plus généralement du Pacifique Sud. Une histoire révélatrice du contact et de la confrontation entre civilisations européenne et polynésienne au cours de ce XIXe siècle marqué par l'expansion coloniale des grandes puissances européennes. Une expansion qui vit en bien des endroits et comme l'explicite l'expression française, "l'alliance du sabre et du goupillon", en clair la puissance alliée des militaires et des missionnaires. Les pères "picpusiens" débarquent le 7 août 1834 sur la petite île d'Akamaru, dans les Gambier, au sein d'une société polynésienne encore isolée et préservée. En effet, si l'archipel fut "découvert" – ou plutôt aperçu – pour la première fois par les Européens en 1797, il fallut attendre 1826 pour que ces derniers débarquent véritablement, avec l'arrivée sur les rivages de l'archipel de l'explorateur anglais

Beechey. Très vite, les missionnaires réussissent à convertir la population de l'archipel  ; ils célèbrent leur première messe le 15 août 1834. Il ne faudra attendre que deux ans avant qu'ils parviennent à obtenir la conversion du roi des Gambier, Maputeoa alors baptisé du nom de Grégorio. Pendant presque 40 ans, les missionnaires régnèrent sur la vie sociale et spirituelle de l'archipel, y instaurant ce qui s'apparente à une quasi-théocratie tant la vie quotidienne fut régie par les commandements religieux. À la tête de cette communauté, l'extraordinaire Père Laval. Charismatique, énergique, passionné et autoritaire, il parvient à convertir les populations de l'archipel avec beaucoup d'adresse – voire de ruse – mais aussi par les connaissances qu'il acquiert très vite sur cette société mangarévienne pré-européenne. Une société qu'il entend convertir et changer en profondeur afin d’en expulser les aspects considérés comme païens, mais une société qui cependant le fascine… Dans des écrits, il consignera soigneusement le fruit de ses observations. Il traduira également la bible en Mangarévien, contribuant ainsi à faire découvrir cette langue et à la préserver. Mais, comme bien souvent, c'est dans la pierre que les missionnaires catholiques décidèrent de graver l'ordre nouveau instauré aux Gambier. De 1840 à 1870, plus d'une centaine d'édifices religieux, mais aussi à usage courant, seront bâtis dans l'archipel sous l'impulsion de ceux que l’on appela les "Pères Bâtisseurs".

Sur les pas des aventuriers de la foila caThéDrale sainT-michel De riKiTea / The sT. miChel’s CATheDrAl iN rikiTeA

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Page 27: The Gambier Archipelago Beauty and spirituality

"providence will take care of you!" was the sentence pitched at the missionary fathers of the order of the sacred heart of Picpus when they embarked from the French port of Bordeaux in January 1834 on their way to the Polynesian islands. in the early 19th century when europeans had just "discovered" the south Pacific, this appeal to divine protective forces did not seem so useless since evangelization seemed so risky for the four "Picpusiens," Fathers laval, liausu, caret, and murphy. Their mission: to diminish paganism in these remote and unknown islands.

Thus began one of the most significant pages of evangelism of the Polynesian islands and more specifically, in the south Pacific. This is a revealing history of contact as well as the confrontation between european and Polynesian civilizations during this 19th century marked by colonial expansion of the greatest european powers. This expansion occurred in many places and in accordance with the French expression,

it was the alliance of the "sword and the church” in regards to military and missionary powers. The Picpus Fathers arrived on the small island of akamaru in the gambier islands on august 7, 1834 in a Polynesian society that was still unspoiled and secluded. if the islands were indeed "discovered," or rather, seen for the first time by europeans in 1797, it was not until 1826 that europeans truly landed on the shores of the archipelago with the arrival of the English explorer Beechey. The catholic missionaries quickly moved to convert the entire population of the archipelago. They celebrated their first mass on august 15, 1834. it was only two years later that they managed to obtain the conversion of the king of the gambier islands, maputeao, who was then baptized and took the name gregorio. For almost 40 years, the missionaries controlled social and spiritual life on the archipelago through instilling a theocracy to the extent that daily life was dictated by religious

commandments. at the head of this community was the extraordinary Père laval. charismatic, energetic, passionate, and authoritarian, he managed to convert the population of the archipelago with a lot of skill and cunning; but also through knowledge he quickly acquired about pre-european mangarevan society. it was a society he intended to convert and deeply change in order to expulse any aspects considered pagan; however, it was a society that fascinated him. in his writings, he carefully recorded the results of his observations. he also translated the bible into mangarevan, which permitted the language to be exposed and preserved. However, as it often happened, it is through stone that catholic missionaries decided to engrave the new order they established in the gambier islands. From 1840 to1870, more than a hundred religious structures, also for common use in the archipelago, were built under the leadership of those who were called the "builder monks."

"La Providence prendra soin de vous !" tels furent les mots lancés aux pères missionnaires de l'ordre du Sacré Cœur de Picpus lorsqu'ils embarquèrent en janvier 1834 dans le port de Bordeaux en France en direction des îles polynésiennes. En ce début du XIXe siècle, alors que les Européens venaient tout juste de "découvrir" le Pacifique Sud, cet appel aux forces protectrices divines ne semblait pas inutile tant l'entreprise d'évangélisation paraissait risquée pour les pères Laval, Liausu, Caret et Murphy, les quatre "Picpusiens". Leur mission : faire reculer le paganisme dans ces îles lointaines et inconnues. Ainsi commença l’une des plus marquantes pages de l'évangélisation des îles polynésiennes et plus généralement du Pacifique Sud. Une histoire révélatrice du contact et de la confrontation entre civilisations européenne et polynésienne au cours de ce XIXe siècle marqué par l'expansion coloniale des grandes puissances européennes. Une expansion qui vit en bien des endroits et comme l'explicite l'expression française, "l'alliance du sabre et du goupillon", en clair la puissance alliée des militaires et des missionnaires. Les pères "picpusiens" débarquent le 7 août 1834 sur la petite île d'Akamaru, dans les Gambier, au sein d'une société polynésienne encore isolée et préservée. En effet, si l'archipel fut "découvert" – ou plutôt aperçu – pour la première fois par les Européens en 1797, il fallut attendre 1826 pour que ces derniers débarquent véritablement, avec l'arrivée sur les rivages de l'archipel de l'explorateur anglais

Beechey. Très vite, les missionnaires réussissent à convertir la population de l'archipel  ; ils célèbrent leur première messe le 15 août 1834. Il ne faudra attendre que deux ans avant qu'ils parviennent à obtenir la conversion du roi des Gambier, Maputeoa alors baptisé du nom de Grégorio. Pendant presque 40 ans, les missionnaires régnèrent sur la vie sociale et spirituelle de l'archipel, y instaurant ce qui s'apparente à une quasi-théocratie tant la vie quotidienne fut régie par les commandements religieux. À la tête de cette communauté, l'extraordinaire Père Laval. Charismatique, énergique, passionné et autoritaire, il parvient à convertir les populations de l'archipel avec beaucoup d'adresse – voire de ruse – mais aussi par les connaissances qu'il acquiert très vite sur cette société mangarévienne pré-européenne. Une société qu'il entend convertir et changer en profondeur afin d’en expulser les aspects considérés comme païens, mais une société qui cependant le fascine… Dans des écrits, il consignera soigneusement le fruit de ses observations. Il traduira également la bible en Mangarévien, contribuant ainsi à faire découvrir cette langue et à la préserver. Mais, comme bien souvent, c'est dans la pierre que les missionnaires catholiques décidèrent de graver l'ordre nouveau instauré aux Gambier. De 1840 à 1870, plus d'une centaine d'édifices religieux, mais aussi à usage courant, seront bâtis dans l'archipel sous l'impulsion de ceux que l’on appela les "Pères Bâtisseurs".

Sur les pas des aventuriers de la foi

on the trail of the adventurers of faith

la caThéDrale sainT-michel De riKiTea / The sT. miChel’s CATheDrAl iN rikiTeA

inTérieur De la caThéDrale sainT-michel / iNsiDe The sT. miChel’s CATheDrAl26 27

destination

Page 28: The Gambier Archipelago Beauty and spirituality

This was a unique project throughout French Polynesia. Today, the archipelago is representative of this unusual legacy that is evident from island to island. The first stone church of the south Pacific is in aukena: saint raphael of aukena, blessed in october 1839. on this same island, there are also lesser-known remains, but not  less moving. The boy’s school, built in 1858 under the leadership of the missionaries, is still intact. Between these walls, the teachings bestowed upon young mangarevan boys still resonate between the walls. a few meters away from there, visitors can find an imposing well-preserved lime kiln, evidence of the importance of this material that was used to build religious structures and homes throughout the archipelago. on the main high islands of the archipelago, visitors can discover chapels, religious structures, schools, and various buildings that go back to this era. a journey on the trail of the adventurers of faith leads to akamaru island with its magnificent little church of notre Dame de la Paix (Our Lady of Peace) then onto the island of Taravai and st. gabriel’s church. This is a journey that would not be complete without discovering a main outcome of stone and faith—st. michel of rikitea cathedral, the first in all of the south Pacific. completed and blessed in 1841, it represents a true challenge due to its size as well as the construction techniques that were necessary to build it. The church was completely restored between 2010 and 2011, which allowed it to regain all of its former splendor.

Une tâche et un projet unique dans l'ensemble des îles polynésiennes. L'archipel est aujourd'hui le dépositaire de ce patrimoine hors du commun. Il se découvre d'île en île. À Aukena se trouve ainsi la première église en pierre du Pacifique Sud : Saint-Raphaël d'Aukena, qui fut bénie en octobre 1839. Sur cette même île se trouve également un des vestiges les moins connus mais pas le moins émouvant, celui du collège de garçons édifié en 1858 sous la houlette des missionnaires. Entre ces murs semblent encore raisonner les enseignements dispensés aux jeunes Mangaréviens. Non loin de là, à quelques mètres, le visiteur découvrira un imposant four à chaux très bien conservé, témoignage de l'importance de ce matériau qui servit à édifier les constructions religieuses de l'archipel ainsi que nombre de maisons d'habitations. Sur les principales îles hautes de l'archipel, le visiteur pour visiter chapelles, édifices religieux, écoles et constructions diverses remontant à cette époque. Un voyage sur les pas des aventuriers de la foi qui mènent de l'île d'Akamaru, avec sa magnifique petite église de Notre-Dame de la Paix, jusqu'à Taravai et son église Saint-Gabriel. Un voyage qui ne saurait être complet sans la découverte de l'aboutissement de cette œuvre de pierre et de foi : la cathédrale Saint-Michel de Rikitea, toute première du Pacifique Sud. Achevée et bénie en 1841, elle représenta un véritable défi tant par sa taille que par les techniques de construction qu'elle nécessita. Elle fut entièrement restaurée au cours des années 2010 et 2011, ce qui lui permit de retrouver tout son éclat d'antan.

eDiFiée au xixè siècle, une Tour De garDe De l'île D'auKena / BuilT iN The xixe CeNTury, A guArD Tower, AukeNA islAND

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This was a unique project throughout French Polynesia. Today, the archipelago is representative of this unusual legacy that is evident from island to island. The first stone church of the south Pacific is in aukena: saint raphael of aukena, blessed in october 1839. on this same island, there are also lesser-known remains, but not  less moving. The boy’s school, built in 1858 under the leadership of the missionaries, is still intact. Between these walls, the teachings bestowed upon young mangarevan boys still resonate between the walls. a few meters away from there, visitors can find an imposing well-preserved lime kiln, evidence of the importance of this material that was used to build religious structures and homes throughout the archipelago. on the main high islands of the archipelago, visitors can discover chapels, religious structures, schools, and various buildings that go back to this era. a journey on the trail of the adventurers of faith leads to akamaru island with its magnificent little church of notre Dame de la Paix (Our Lady of Peace) then onto the island of Taravai and st. gabriel’s church. This is a journey that would not be complete without discovering a main outcome of stone and faith—st. michel of rikitea cathedral, the first in all of the south Pacific. completed and blessed in 1841, it represents a true challenge due to its size as well as the construction techniques that were necessary to build it. The church was completely restored between 2010 and 2011, which allowed it to regain all of its former splendor.

Une tâche et un projet unique dans l'ensemble des îles polynésiennes. L'archipel est aujourd'hui le dépositaire de ce patrimoine hors du commun. Il se découvre d'île en île. À Aukena se trouve ainsi la première église en pierre du Pacifique Sud : Saint-Raphaël d'Aukena, qui fut bénie en octobre 1839. Sur cette même île se trouve également un des vestiges les moins connus mais pas le moins émouvant, celui du collège de garçons édifié en 1858 sous la houlette des missionnaires. Entre ces murs semblent encore raisonner les enseignements dispensés aux jeunes Mangaréviens. Non loin de là, à quelques mètres, le visiteur découvrira un imposant four à chaux très bien conservé, témoignage de l'importance de ce matériau qui servit à édifier les constructions religieuses de l'archipel ainsi que nombre de maisons d'habitations. Sur les principales îles hautes de l'archipel, le visiteur pour visiter chapelles, édifices religieux, écoles et constructions diverses remontant à cette époque. Un voyage sur les pas des aventuriers de la foi qui mènent de l'île d'Akamaru, avec sa magnifique petite église de Notre-Dame de la Paix, jusqu'à Taravai et son église Saint-Gabriel. Un voyage qui ne saurait être complet sans la découverte de l'aboutissement de cette œuvre de pierre et de foi : la cathédrale Saint-Michel de Rikitea, toute première du Pacifique Sud. Achevée et bénie en 1841, elle représenta un véritable défi tant par sa taille que par les techniques de construction qu'elle nécessita. Elle fut entièrement restaurée au cours des années 2010 et 2011, ce qui lui permit de retrouver tout son éclat d'antan.

eDiFiée au xixè siècle, une Tour De garDe De l'île D'auKena / BuilT iN The xixe CeNTury, A guArD Tower, AukeNA islAND

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Célèbre et réputée dans le monde entier, la perle de culture de Tahiti - son appellation officielle - est pour une bonne partie une perle…des Gambier. Depuis plus d'une trentaine d'année, l'archipel est l’un des hauts lieux de la perliculture. Dès le début de l'aventure de la perle polynésienne, dans les années 1970, les Gambier accueillirent les pionniers de cette activité, convaincus des fortes potentialités de leur immense lagon pour l'élevage de l'huître perlière, la fameuse Pinctada margaritifera variété cumingii. Après un long travail d'élevage sous-marin suivi de différentes opérations de greffe, cette dernière engendre la perle de Tahiti. Une perle parfois improprement qualifiée de perle noire puisqu’à l'inverse elle se distingue par son étonnant panel de couleurs : cerise, pistache, mordoré, gris voir blanc... Les perles issues des Gambier sont justement réputées pour leurs couleurs et leur nuances particulières. L'environnement préservé de l'archipel et la bonne santé environnementale de son lagon sont évidemment des facteurs déterminants de cette réussite. Mais ils ne doivent pas faire oublier le travail, le savoir faire et la véritable passion des hommes qui participent tout autant à l'éclat incomparable de la perle des Gambier. Aujourd'hui, plus

de 80 fermes perlières sont recensées dans l'archipel. Elles emploieraient plus de 70 % de la population active de l'île, soit environ 700 personnes. Un poids économique considérable à l'échelle de cette région et aussi une des origines du véritable renouveau à la fois économique et social. Jusqu'à la fin des années 1980, les habitants, et notamment les plus jeunes, quittaient bien souvent leurs terres natales pour Tahiti, "l'île capitale" avec ses nombreux emplois. Cette attirance pour les "lumières de la ville" a été supplantée par l'éclat et le lustre de la perle mangarévienne. De nos jours, les Gambier accueillent même des Polynésiens originaires d'autres archipels comme celui des Tuamotu, tout proche. Des années 1970 jusqu'au début des années 1980, l'archipel ne comptait guère que 500 habitants environ. Avec le "boom" de la perle, ils devinrent plus de 1 000 en 1987 puis 1400 en 2012. Les fermes perlières sont dans leur immense majorité regroupées dans la partie nord-ouest du lagon de l'archipel. Ce secteur est abrité des fortes houles et des vents dominants par la longue barrière naturelle que constitue l'île de Mangareva elle-même. Ici, le tableau est saisissant avec des milliers de bouées qui parsèment le lagon. >>

Perles, la richesse de l'archipelcôTe norD De mangareva avec ses Fermes Perlières / NorTh CoAsT oF mANgAreVA islAND wiTh peArl FArms

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Célèbre et réputée dans le monde entier, la perle de culture de Tahiti - son appellation officielle - est pour une bonne partie une perle…des Gambier. Depuis plus d'une trentaine d'année, l'archipel est l’un des hauts lieux de la perliculture. Dès le début de l'aventure de la perle polynésienne, dans les années 1970, les Gambier accueillirent les pionniers de cette activité, convaincus des fortes potentialités de leur immense lagon pour l'élevage de l'huître perlière, la fameuse Pinctada margaritifera variété cumingii. Après un long travail d'élevage sous-marin suivi de différentes opérations de greffe, cette dernière engendre la perle de Tahiti. Une perle parfois improprement qualifiée de perle noire puisqu’à l'inverse elle se distingue par son étonnant panel de couleurs : cerise, pistache, mordoré, gris voir blanc... Les perles issues des Gambier sont justement réputées pour leurs couleurs et leur nuances particulières. L'environnement préservé de l'archipel et la bonne santé environnementale de son lagon sont évidemment des facteurs déterminants de cette réussite. Mais ils ne doivent pas faire oublier le travail, le savoir faire et la véritable passion des hommes qui participent tout autant à l'éclat incomparable de la perle des Gambier. Aujourd'hui, plus

de 80 fermes perlières sont recensées dans l'archipel. Elles emploieraient plus de 70 % de la population active de l'île, soit environ 700 personnes. Un poids économique considérable à l'échelle de cette région et aussi une des origines du véritable renouveau à la fois économique et social. Jusqu'à la fin des années 1980, les habitants, et notamment les plus jeunes, quittaient bien souvent leurs terres natales pour Tahiti, "l'île capitale" avec ses nombreux emplois. Cette attirance pour les "lumières de la ville" a été supplantée par l'éclat et le lustre de la perle mangarévienne. De nos jours, les Gambier accueillent même des Polynésiens originaires d'autres archipels comme celui des Tuamotu, tout proche. Des années 1970 jusqu'au début des années 1980, l'archipel ne comptait guère que 500 habitants environ. Avec le "boom" de la perle, ils devinrent plus de 1 000 en 1987 puis 1400 en 2012. Les fermes perlières sont dans leur immense majorité regroupées dans la partie nord-ouest du lagon de l'archipel. Ce secteur est abrité des fortes houles et des vents dominants par la longue barrière naturelle que constitue l'île de Mangareva elle-même. Ici, le tableau est saisissant avec des milliers de bouées qui parsèment le lagon. >>

Perles, la richesse de l'archipelcôTe norD De mangareva avec ses Fermes Perlières / NorTh CoAsT oF mANgAreVA islAND wiTh peArl FArms

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Famous and reputed the world over, the Tahitian cultured pearl—its official name—is also in great part a pearl of the gambier islands. For more than thirty years, the archipelago has been one of the top places for pearl farming. as soon as the Polynesian pearl adventure began in the 1970s, the gambier islands welcomed pioneers of this endeavor convinced of the huge potential held within the archipelago’s immense lagoon to raise pearl oysters, the famous pinctada margaritifera of the cumingii variety. after prolonged labor with underwater farming, followed by different grafting operations, the latter generated the famous Tahitian pearl. a pearl is sometimes incorrectly referred to as a black pearl; while, conversely, it is distinguished by its amazing range of colors: cherry, pistachio, golden brown, shades of gray and white. Pearls from the gambier islands are in fact renowned for their colors and particular nuances. evidently, the archipelago’s protected ecology and the excellent environmental health of the lagoon are determining factors of this success. however, these factors must not overshadow the hard work, expertise and passion of the people, which equally play a part in the incomparable luster of the gambier island pearls. Today, there are more than 80 pearl farms in the archipelago. They employ more than 70% of the population, which is about 700 people. This has a considerable economic impact across the territory, and is also one of the origins of both an economic and social revival. until the late 1980s, islanders, especially the young, often left their homelands to head to Tahiti "the capital island" with its many jobs, particularly in administration. This attraction to the "city lights" has been replaced by the shine and luster of mangarevan pearls. nowadays, the gambier islands welcome French Polynesians from other islands, such as the nearby Tuamotus. From the 1970s to the early 1980s, the archipelago had barely 500 inhabitants. With the pearl boom, they were already more than 1,000 in 1987 and 1,400 in 2012. >>

Pearls: the splendor of the archipelago

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>> Ces dernières signalent en surface les longues lignes sous-marines où sont accrochés les chapelets de nacres appelés "stations" dans le jargon de la perliculture. Dans ce dédale coloré circulent, en se faufilant avec adresse, les bateaux et barges des perliculteurs qui font d'incessantes navettes entres ces "champs" sous-marins et les fermes, ces constructions plus ou moins grandes édifiées sur le lagon pour être au plus près des nacres. Des plongeurs, engoncés dans leur combinaison, relèvent les lignes et sortent les nacres qui doivent être nettoyées périodiquement. Malgré les améliorations apportées au fil du temps, la perliculture demeure un travail difficile et ses résultats sont aléatoires... Les huîtres perlières doivent ainsi rester de longs mois sous l'eau afin que la couche de nacre de la perle atteigne une épaisseur suffisante. Bien qu'élevée à grande échelle, l'huître demeure encore un animal plein de mystères et d'une grande vulnérabilité. Le moindre changement dans son environnement marin ou encore l'apparition de maladies p pourraient compromettre plusieurs années de travail. Des obstacles et des risques qu'acceptent les habitants de l'archipel car la perle, en plus de ses belles lumières, leur offre l'inestimable possibilité de vivre sur leurs îles natales, des terres auxquelles ils sont profondément attachés.

nacres, Perles eT coquillages consTiTuenT l'ornemenTaTion Du reTaBle De la caThéDrale sainT-michel moTher-oF-peArls, peArls AND shells CoNsTiTuTe The orNAmeNTATioN oF sT. miChel’s CATheDrAl AlTArpieCe.

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>> The vast majority of the pearl farms are located in the northwest part of the archipelago’s lagoon. This area is sheltered from strong waves and winds due to the dominant long natural barrier provided by the island of mangareva. This place offers a striking canvas with thousands of buoys dotting the lagoon. The buoys mark the long underwater lines dangling with strands of mother-of-pearl, called stations in pearl culture jargon. The boats and barges of the pearl farmers skillfully weave in and out of this colorful maze, as they shuttle endlessly between the underwater “fields” and farms of different sizes, built on the lagoon to be as close as possible to the oysters. Divers, bundled up in their gear, raise the lines and separate out the oysters that must be periodically cleaned. Despite improvements over time, pearl farming remains a difficult endeavor and results are random. Pearl oysters must remain under water for many months so that the layer of mother-of-pearl placed over the pearl reaches the desired thickness. even though raised in high-scale production, the oyster is still a very delicate animal full of mysteries. The slightest change in its fragile marine environment or outbreaks in disease can jeopardize several years’ worth of work. The islanders accept these obstacles and risks because the pearl, in addition to its beautiful radiance, gives them the invaluable opportunity to live on their native islands to which they are deeply attached.

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>> Ces dernières signalent en surface les longues lignes sous-marines où sont accrochés les chapelets de nacres appelés "stations" dans le jargon de la perliculture. Dans ce dédale coloré circulent, en se faufilant avec adresse, les bateaux et barges des perliculteurs qui font d'incessantes navettes entres ces "champs" sous-marins et les fermes, ces constructions plus ou moins grandes édifiées sur le lagon pour être au plus près des nacres. Des plongeurs, engoncés dans leur combinaison, relèvent les lignes et sortent les nacres qui doivent être nettoyées périodiquement. Malgré les améliorations apportées au fil du temps, la perliculture demeure un travail difficile et ses résultats sont aléatoires... Les huîtres perlières doivent ainsi rester de longs mois sous l'eau afin que la couche de nacre de la perle atteigne une épaisseur suffisante. Bien qu'élevée à grande échelle, l'huître demeure encore un animal plein de mystères et d'une grande vulnérabilité. Le moindre changement dans son environnement marin ou encore l'apparition de maladies p pourraient compromettre plusieurs années de travail. Des obstacles et des risques qu'acceptent les habitants de l'archipel car la perle, en plus de ses belles lumières, leur offre l'inestimable possibilité de vivre sur leurs îles natales, des terres auxquelles ils sont profondément attachés.

Implanté sur les hauteurs de Rikitea, la principale localité de l'archipel, sur un site calme, la pension Chez Benoit et Bianca est le lieu idéal pour votre séjour dans l'archipel des Gambier. De là, vous partirez à la découverte des principales îles de l'archipel que sont Mangareva, Aukena, Akamaru et Taravai. De nombreuses excursions, visites et randonnées sont possibles pour découvrir l'environnement unique de l'archipel dans toute sa diversité et sa beauté : plages, lagons, motu, montagnes etc...

Passionné et guide idéal, Benoît a à cœur de partager avec ses visiteurs ses vastes connaissances sur l'archipel et son histoire. Bianca vous proposera, de son côté, une cuisine raffinée et généreuse mettant à l'honneur les produits issus de l'archipel : fruits, légumes, poissons et crustacés. Dans une atmosphère chaleureuse et décontractée, vous apprécierez tous les attraits d'une Polynésie authentique.

Pour un séjour inoubliable au Gambier

Chez Bianca & Benoit

HéberGements et restauration• Quatre grands bungalows, confortable et spacieux, avec terrasse et bénéficiant d'une superbe vue sur la baie de Rikitea (deux bungalows avec lit double et un lit simple et deux avec un lit double et un lit superposé) • Trois chambres• Salon-terrasse et salle à manger commune

Chez Bianca et BenoitBP 19, 98 755 Rikitea, MangarevaTél / Fax : (689) 97 83 76Email : [email protected]

www.chezbiancaetbenoit.pf

nacres, Perles eT coquillages consTiTuenT l'ornemenTaTion Du reTaBle De la caThéDrale sainT-michel moTher-oF-peArls, peArls AND shells CoNsTiTuTe The orNAmeNTATioN oF sT. miChel’s CATheDrAl AlTArpieCe.

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>> The vast majority of the pearl farms are located in the northwest part of the archipelago’s lagoon. This area is sheltered from strong waves and winds due to the dominant long natural barrier provided by the island of mangareva. This place offers a striking canvas with thousands of buoys dotting the lagoon. The buoys mark the long underwater lines dangling with strands of mother-of-pearl, called stations in pearl culture jargon. The boats and barges of the pearl farmers skillfully weave in and out of this colorful maze, as they shuttle endlessly between the underwater “fields” and farms of different sizes, built on the lagoon to be as close as possible to the oysters. Divers, bundled up in their gear, raise the lines and separate out the oysters that must be periodically cleaned. Despite improvements over time, pearl farming remains a difficult endeavor and results are random. Pearl oysters must remain under water for many months so that the layer of mother-of-pearl placed over the pearl reaches the desired thickness. even though raised in high-scale production, the oyster is still a very delicate animal full of mysteries. The slightest change in its fragile marine environment or outbreaks in disease can jeopardize several years’ worth of work. The islanders accept these obstacles and risks because the pearl, in addition to its beautiful radiance, gives them the invaluable opportunity to live on their native islands to which they are deeply attached.

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L’aventure de la nacre L’aventure de la nacre The adventures of mother-of-pearlThe adventures of mother-of-pearl

il ExisTE, dAns lEs îlEs dE PolynésiE FrAnçAisE ET dAns cErTAins ATolls du nord dEs îlEs cook, unE EsPècE PArTiculièrE d’huîTrE PErlièrE  : la Pinctada margaritifera variété cumingii. sA nAcrE EsT d’unE quAliTé ExcEPTionnEllE ET EllE ProduiT dEs PErlEs PArmi lEs Plus BEllEs Au mondE. uTiliséE dAns lE quoTidiEn dEs AnciEns PolynésiEns, ExPloiTéE dE FAçon « indusTriEllE » PAr lEs EuroPéEns dès lE xixE sièclE, rEvisiTéE Aujourd’hui PAr lE TAlEnT dEs ArTisAns locAux ou inTErnATionAux, lA nAcrE A donné nAissAncE à l’unE dEs Plus grAndEs AvEnTurEs quE lEs îlEs dE PolynésiE FrAnçAisE AiEnT connu.

Throughou

pesquié©julieN girArDoTFermes Perlière Dans le lagon De mangareva / FArms peArl iN The lAgooN oF mANgAreVA

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L’aventure de la nacre L’aventure de la nacre The adventures of mother-of-pearlThe adventures of mother-of-pearl

il ExisTE, dAns lEs îlEs dE PolynésiE FrAnçAisE ET dAns cErTAins ATolls du nord dEs îlEs cook, unE EsPècE PArTiculièrE d’huîTrE PErlièrE  : la Pinctada margaritifera variété cumingii. sA nAcrE EsT d’unE quAliTé ExcEPTionnEllE ET EllE ProduiT dEs PErlEs PArmi lEs Plus BEllEs Au mondE. uTiliséE dAns lE quoTidiEn dEs AnciEns PolynésiEns, ExPloiTéE dE FAçon « indusTriEllE » PAr lEs EuroPéEns dès lE xixE sièclE, rEvisiTéE Aujourd’hui PAr lE TAlEnT dEs ArTisAns locAux ou inTErnATionAux, lA nAcrE A donné nAissAncE à l’unE dEs Plus grAndEs AvEnTurEs quE lEs îlEs dE PolynésiE FrAnçAisE AiEnT connu.

ThroughouT ThE islAnds oF FrEnch PolynEsiA And Around somE ATolls in ThE norThErn cook islAnds, ThErE ExisTs A sPEciAl sPEciEs oF PEArl oysTEr: Pinctada margaritifera of the cumingii variety. ThE moThEr-oF-PEArl shEll hAs An ExcEPTionAl quAliTy ThAT ProducEs somE oF ThE mosT BEAuTiFul PEArls in ThE world. usEd in ThE dAily liFE oF AnciEnT PolynEsiAns, ExPloiTEd By EuroPEAns By ThE 19Th cEnTury, And rEvisiTEd TodAy By TAlEnTEd locAl And inTErnATionAl ArTisAns, ThE moThEr-oF-PEArl From FrEnch PolynEsiAn lAgoons iniTiATEd onE oF ThE grEATEsT AdvEnTurEs ThAT ThE islAnds hAvE EvEr ExPEriEncEd.

©luCieN pesquié©julieN girArDoTFermes Perlière Dans le lagon De mangareva / FArms peArl iN The lAgooN oF mANgAreVA

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Le Pacifique Sud et les atolls polynésiens s’ouvrirent aux premiers Européens avec Magellan en 1521. Jusqu’en 1767, date de l’arrivée de Wallis à Tahiti,

il n’y eut que huit expéditions d’exploration (portugaise, espagnole, hollandaise et anglaise). Mais les journaux de bord et les récits des marins, outre l’étonnement lié à la découverte de ces atolls dont on supposait qu’ils fussent un prélude au continent austral, n’en témoignent pas moins d’une certaine fièvre pour les richesses que l’on y découvrait. Avec l’eau douce et les denrées nécessaires au ravitaillement des navires et à la santé de leur équipage, la nacre et la perle, cette gemme si prisée, furent tôt au centre des préoccupations européennes. Aussi, les Tuamotu, « Labyrinthe » de Lemaire et Schouten (1616), « îles de la Désolation » de Byron (1765), ou « Archipel désastreux » de Roggeveen (1722) devinrent peu à peu, « à cause des perles que l’on y trouvait » (Ellis, 1820), les Îles aux Perles. Une perle précieuse, issue, comme la nacre, d’un simple mollusque… On compte plus de 1500 mollusques pour

l’ensemble des îles polynésiennes, mais une seule Pinctada margaritifera variété cumingii (famille Pteriidae) ou huître perlière à lèvres noires. Attention, elle n’est pas une huître (famille Ostreidae, d’où le nom «  ostréiculture  ») avec qui elle ne partage qu’un début de parenté : l’appeler ainsi est donc aussi impropre que d’appeler âne un cheval. Son nom scientifique ne viendrait ni du latin ni du grec, mais de l’apparence tachetée de sa coquille extérieure, relevée chez ses cousines d’Amérique centrale et latine par les Portugais qui les nommèrent pintada, pintade en français. Devenue vers 1842 pintadine, latinisée en pinctada, on y ajouta «  perle  », margarita en latin, margaritifera dans sa conjugaison appropriée. Or, quand l’Anglais Hugh Cumings écuma les lagons de Polynésie en 1828, il se rendit compte des propriétés très spécifiques de l’espèce pinctada margaritifera de Polynésie. La postérité fit le reste, qui reconnut les caractéristiques de cette huître perlière unique en lui attribuant le nom latinisé de son découvreur: la pinctada margaritifera variété Cumingii était née.

The

lagon De ahe, un Des hauTs lieux De la PerlicuTlure en Polynésie Française / lAgooN oF Ahe, oNe oF The BesT plACes For peArl FArmiNg iN FreNCh polyNesiA

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natUre

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Le Pacifique Sud et les atolls polynésiens s’ouvrirent aux premiers Européens avec Magellan en 1521. Jusqu’en 1767, date de l’arrivée de Wallis à Tahiti,

il n’y eut que huit expéditions d’exploration (portugaise, espagnole, hollandaise et anglaise). Mais les journaux de bord et les récits des marins, outre l’étonnement lié à la découverte de ces atolls dont on supposait qu’ils fussent un prélude au continent austral, n’en témoignent pas moins d’une certaine fièvre pour les richesses que l’on y découvrait. Avec l’eau douce et les denrées nécessaires au ravitaillement des navires et à la santé de leur équipage, la nacre et la perle, cette gemme si prisée, furent tôt au centre des préoccupations européennes. Aussi, les Tuamotu, « Labyrinthe » de Lemaire et Schouten (1616), « îles de la Désolation » de Byron (1765), ou « Archipel désastreux » de Roggeveen (1722) devinrent peu à peu, « à cause des perles que l’on y trouvait » (Ellis, 1820), les Îles aux Perles. Une perle précieuse, issue, comme la nacre, d’un simple mollusque… On compte plus de 1500 mollusques pour

l’ensemble des îles polynésiennes, mais une seule Pinctada margaritifera variété cumingii (famille Pteriidae) ou huître perlière à lèvres noires. Attention, elle n’est pas une huître (famille Ostreidae, d’où le nom «  ostréiculture  ») avec qui elle ne partage qu’un début de parenté : l’appeler ainsi est donc aussi impropre que d’appeler âne un cheval. Son nom scientifique ne viendrait ni du latin ni du grec, mais de l’apparence tachetée de sa coquille extérieure, relevée chez ses cousines d’Amérique centrale et latine par les Portugais qui les nommèrent pintada, pintade en français. Devenue vers 1842 pintadine, latinisée en pinctada, on y ajouta «  perle  », margarita en latin, margaritifera dans sa conjugaison appropriée. Or, quand l’Anglais Hugh Cumings écuma les lagons de Polynésie en 1828, il se rendit compte des propriétés très spécifiques de l’espèce pinctada margaritifera de Polynésie. La postérité fit le reste, qui reconnut les caractéristiques de cette huître perlière unique en lui attribuant le nom latinisé de son découvreur: la pinctada margaritifera variété Cumingii était née.

The south Pacific and French Polynesian atolls opened up to the first europeans with magellan in 1521. until 1767, with the arrival of Wallis in Tahiti, there were only

eight exploration expeditions (Portuguese, Spanish, Dutch and english). however, ship logs and sailor accounts, as well as the sense of shock connected to the discovery of these atolls originally presumed to be the door to the southern continent, still demonstrate nonetheless a fever for the wealth they found. With fresh water and food needed to replenish ships and the health of the crews, mother-of-pearl shells and pearls, which were prized jewels, quickly became a focus for europeans. Due to “labyrinth” by lemaire and schouten (1616), “islands of Desolation” described by John Byron (1765), or “Disastrous archipelago" by roggeveen (1722), and “because of the pearls that could be found there” (ellis, 1820), the Tuamotus, gradually became known as the Pearl islands. a precious pearl, originating, like mother-of- pearl, from a simple mollusk shell...

Did you say “oyster?”There are over 1,500 mollusks in Polynesia, but only one of the pinctada margaritifera cumingii variety (Pteriidae family) or black-lipped pearl oyster. Be careful, for it is not a true oyster (which are from the ostreidae family, hence the name "oyster") with whom it shares a distant relationship. To call it an oyster is akin to calling a donkey a horse. its scientific name comes from neither latin nor greek, but rather from the mottled appearance of the outer shell, as evidenced by its cousins found in central and south america that the Portuguese called Pintada, or guinea fowl. By 1842, the name became pintadine before being latinized into pinctada. Then "pearl" was added, which is margarita in latin, before becoming margaritifera in its proper conjugation. however, when Brit hugh cumings scoured the lagoons of French Polynesia in 1828, he realized the very special properties of the species pinctada margaritifera. Posterity did the rest. Through recognizing the features of this unique pearl oyster, its name became a latinized version of its discoverer, and pinctada margaritifera of the cumingii variety was born.

©philippe BACCheT

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©luCieN pesquié

lagon De ahe, un Des hauTs lieux De la PerlicuTlure en Polynésie Française / lAgooN oF Ahe, oNe oF The BesT plACes For peArl FArmiNg iN FreNCh polyNesiA

huîTre Perlière Du genre PincTaDa margariTiFera Dans son lagon piNCTADA mArgAriTiFerA oysTer peArl iN iTs lAgooN

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natUre

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Des conditions cinq étoiles…On émet l’hypothèse que ces huîtres perlières à lèvres noires migrèrent de l’ouest indo-malais par Scilly et qu’elle s’adaptèrent, au fil des millénaires, dans certains atolls du Pacifique Sud. Elles ne sont en effet dispersées que sur quatres archipels de la Polynésie française : Société, Tuamotu, Gambier et Marquises. Les Australes sont exclues de leur aire de répartition car il faut à cette pintadine si particulière un lagon pas trop grand, pas trop profond, de nombreux rochers où s’accrocher, du sel raisonnablement, de l’eau non acide, une température d’eau confortable, beaucoup d’oxygène et de quoi se nourrir…

Une nacre d’une qualité rareNous ne nous étendrons pas sur l’anatomie de l’huître perlière, sinon pour relever ce qui fascine les hommes depuis des siècles  : la nacre et la perle. À l’intérieur des coquilles, les organes de la pintadine, simplement constitués, se logent sous le manteau, ensemble de tissus fins qui assure la croissance et le développement de la coquille du mollusque, grâce à l’activité sécrétrice de ses cellules épithéliales externes. Le manteau contribue aussi à la fabrication de la nacre qui recouvre l’intérieur des deux valves. La nacre est composée de carbonate de calcium (l’aragonite, 95 % de la coquille) et de matière organique (la conchyoline, 5 %). La conchyoline, tel un mortier, lie l’aragonite pour former une structure rigide, irisée et d’une étonnante résistance. La perle est d’ailleurs façonnée par la même matière.

Cadeaux d’ambassadeAvant l’arrivée des Européens, et jusqu’au milieu du XIXe siècle, la nacre servait au troc et aux échanges inter-îles. Étant très abondante, sa valeur restait mesurée. James Morrison, second maître à bord du Bounty en 1788, évoqua la nature des présents que les Tahitiens apportaient d’île en île lors des grandes expéditions maritimes : tabourets ou sculptures en bois, tapa, mais aussi de la nacre taillée et des perles, qui pouvaient, lors de ces échanges diplomatiques, servir de paiement ou de présent. La nacre était aussi utilisée comme hameçon chez les pêcheurs, pour son tranchant au quotidien, en collier ou en plastron chez les chefs, mais aussi en parure des prêtres lors de certaines cérémonies. Quant aux perles, rarement percées, elles étaient portées par les hommes comme les femmes, tressées dans les cheveux, souvent par trois. L’attachement que les Polynésiens leur portaient était d’ailleurs suffisant pour qu’ils refusent de les échanger avec les marins.

©philippe BACCheT

elevage De la nacre Pour la PerliculTuremoTher-oF-Pearl BreeDing For Pearl Farming40

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five star conditions…There is the theory that these black-lipped pearl oysters migrated from western indo-malay via scilly and that they adapted over millennia to certain atolls in the south Pacific. They are in fact spread over four archipelagos : The society, The Tuamotu, The Gambier Islands and Marquesas. The Australs are excluded from their range, because this pinctada is very particular. it requires a lagoon that is not too large and not too deep, with many rocks to attach themselves, and enough salt, non-acidic water, a comfortable water temperature, plenty of oxygen, and enough to eat...

A shell of rare qualityNo sense in dwelling on the anatomy of the pearl oyster, except to identify what has fascinated people for centuries: the mother-of-pearl shell and the pearl. inside the shell, the organs, simply composed, lodge under the cloak, the ensemble of the fine membranes that ensure the growth and development of the mollusk shell, thanks to the secretion activity of its external epithelial cells. it also assists in the creation of the pearl shell, covering the inside of the two valves. The shell is comprised of calcium carbonate (aragonite is 95% of the shell) and organic matter (5% conchyoline). conchyoline is like a mortar that binds the aragonite in order to form a rigid structure that is iridescent and amazingly resistant. The same material also shapes the pearl.

Gifts of diplomacyBefore the arrival of europeans, and up until the middle of the 19th century, mother-of-pearl was a means of currency and inter-island trade. as it was very abundant, it had measured value. James morrison, second master on board the Bounty in 1788, recounted the nature of the gifts that Tahitians took from island to island during large oceanic expeditions: stools and wood sculptures, tapa cloth, and also mother-of-pearl carvings or pearls that could serve as currency or as a gift in the case of diplomatic exchanges. Fishermen used mother-of-pearl for fish hooks. it was also used for daily cutting and slicing, made into necklaces, or as breastplates for chiefs during certain ceremonies. as to the pearls, they were rarely pierced. men and women alike wore them braided into their hair, often in threes. The attachment that French Polynesians showed toward the pearls was such that they refused to exchange them with sailors.

Des conditions cinq étoiles…On émet l’hypothèse que ces huîtres perlières à lèvres noires migrèrent de l’ouest indo-malais par Scilly et qu’elle s’adaptèrent, au fil des millénaires, dans certains atolls du Pacifique Sud. Elles ne sont en effet dispersées que sur quatres archipels de la Polynésie française : Société, Tuamotu, Gambier et Marquises. Les Australes sont exclues de leur aire de répartition car il faut à cette pintadine si particulière un lagon pas trop grand, pas trop profond, de nombreux rochers où s’accrocher, du sel raisonnablement, de l’eau non acide, une température d’eau confortable, beaucoup d’oxygène et de quoi se nourrir…

Une nacre d’une qualité rareNous ne nous étendrons pas sur l’anatomie de l’huître perlière, sinon pour relever ce qui fascine les hommes depuis des siècles  : la nacre et la perle. À l’intérieur des coquilles, les organes de la pintadine, simplement constitués, se logent sous le manteau, ensemble de tissus fins qui assure la croissance et le développement de la coquille du mollusque, grâce à l’activité sécrétrice de ses cellules épithéliales externes. Le manteau contribue aussi à la fabrication de la nacre qui recouvre l’intérieur des deux valves. La nacre est composée de carbonate de calcium (l’aragonite, 95 % de la coquille) et de matière organique (la conchyoline, 5 %). La conchyoline, tel un mortier, lie l’aragonite pour former une structure rigide, irisée et d’une étonnante résistance. La perle est d’ailleurs façonnée par la même matière.

Cadeaux d’ambassadeAvant l’arrivée des Européens, et jusqu’au milieu du XIXe siècle, la nacre servait au troc et aux échanges inter-îles. Étant très abondante, sa valeur restait mesurée. James Morrison, second maître à bord du Bounty en 1788, évoqua la nature des présents que les Tahitiens apportaient d’île en île lors des grandes expéditions maritimes : tabourets ou sculptures en bois, tapa, mais aussi de la nacre taillée et des perles, qui pouvaient, lors de ces échanges diplomatiques, servir de paiement ou de présent. La nacre était aussi utilisée comme hameçon chez les pêcheurs, pour son tranchant au quotidien, en collier ou en plastron chez les chefs, mais aussi en parure des prêtres lors de certaines cérémonies. Quant aux perles, rarement percées, elles étaient portées par les hommes comme les femmes, tressées dans les cheveux, souvent par trois. L’attachement que les Polynésiens leur portaient était d’ailleurs suffisant pour qu’ils refusent de les échanger avec les marins.

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©julieN girArDoTelevage De la nacre Pour la PerliculTuremoTher-oF-Pearl BreeDing For Pearl Farming40 41

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La nacre, l’or noir des atollsÀ l’aube du XIXe siècle, la multiplication des navires de commerce européens fit prendre son essor au commerce des Mers du Sud : la nacre en fut, avec l’huile de baleine, le coprah et les fruits, l’axe principal. En 1802, l’exploitation hasardeuse des lagons commença, mais dès 1820, on trouvait la nacre de Polynésie dans toutes les manufactures de Londres, Bruxelles, Hambourg, Paris (Val d’Oise) ou Vienne, où les machines semi-industrielles créées quelques années plus tôt, rapaient, creusaient, limaient, lissaient, façonnaient cette nacre brute qui devint éventail, jumelle de théâtre, boîte à bijou, dé, domino, tabatière, mais aussi, et surtout, bouton. Il en fallait toujours plus. La cueillette des huîtres perlières dans les lagons, de belle taille si possible, s’organisa  : si la plus grande huître perlière connue, avec un diamètre de 34 cm et 4,8 kg de coquille fut prélevée par François Hervé en 1932, ce sont surtout celles de 15 à 20 cm qui étaient recherchées. Pour cela, il fallut des plongeurs  : or, ceux de Polynésie, selon les témoignages des capitaines et commerçants, étaient les meilleurs du monde. Avec eux s’écrivit, jusqu’en 1970, l’histoire de la plonge aux Tuamotu-Gambier.

L’épopée de la plongeJusqu’en 1950 environ, les lagons furent d’abord ratissés par les trafiquants d’abord, puis par les commerçants qui, au sein de Compagnies perlières, créèrent un marché de la nacre et de la perle de Tahiti. Tous les atolls nacriers y passèrent, parfois jusqu’à l’épuisement de l’espèce. Si dans les premières années du XIXe siècle les gisements de pintadines étaient peu profonds, il fallut bientôt plonger à plus de 10, 15, voire 20 mètres pour les arracher à leur socle de corail. À ce jeu dangereux, les Paumotu étaient les rois. 900 tonnes de nacre furent exportées rien que pour l’année 1839. Sans oublier les perles, « qui pouvaient donner un gain dépassant les limites du calcul » (Desgraz, 1840). La perle fine de Tahiti pénétra peu à peu les cours royales européennes et fut bientôt surnommée la « Reine des perles ». À partir des années 1850, les meilleurs fonds, les meilleurs gisements de Polynésie étaient connus, répertoriés et exploités. Avec toutes les techniques possibles disponibles à l’époque, du scaphandre dès 1880 aux premières lunettes de plongée en 1908, les pêcheries à grande échelle se développèrent. >>

Mother-of-pearl, the black gold of the atolls

© ArChiVes TerriToriAles De polyNésie FrANçAise

©julie

Plongeurs De l’aToll De hiKueru avanT le DéParT Pour une Journée De Plonge à la nacre, au DéBuT Du 20e siècle DiVers iN hikueru iN The eArly 20Th CeNTury, BeFore leAViNg For A DAy oF DiViNg For moTher-oF-peArl seArChiNg

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La nacre, l’or noir des atollsÀ l’aube du XIXe siècle, la multiplication des navires de commerce européens fit prendre son essor au commerce des Mers du Sud : la nacre en fut, avec l’huile de baleine, le coprah et les fruits, l’axe principal. En 1802, l’exploitation hasardeuse des lagons commença, mais dès 1820, on trouvait la nacre de Polynésie dans toutes les manufactures de Londres, Bruxelles, Hambourg, Paris (Val d’Oise) ou Vienne, où les machines semi-industrielles créées quelques années plus tôt, rapaient, creusaient, limaient, lissaient, façonnaient cette nacre brute qui devint éventail, jumelle de théâtre, boîte à bijou, dé, domino, tabatière, mais aussi, et surtout, bouton. Il en fallait toujours plus. La cueillette des huîtres perlières dans les lagons, de belle taille si possible, s’organisa  : si la plus grande huître perlière connue, avec un diamètre de 34 cm et 4,8 kg de coquille fut prélevée par François Hervé en 1932, ce sont surtout celles de 15 à 20 cm qui étaient recherchées. Pour cela, il fallut des plongeurs  : or, ceux de Polynésie, selon les témoignages des capitaines et commerçants, étaient les meilleurs du monde. Avec eux s’écrivit, jusqu’en 1970, l’histoire de la plonge aux Tuamotu-Gambier.

L’épopée de la plongeJusqu’en 1950 environ, les lagons furent d’abord ratissés par les trafiquants d’abord, puis par les commerçants qui, au sein de Compagnies perlières, créèrent un marché de la nacre et de la perle de Tahiti. Tous les atolls nacriers y passèrent, parfois jusqu’à l’épuisement de l’espèce. Si dans les premières années du XIXe siècle les gisements de pintadines étaient peu profonds, il fallut bientôt plonger à plus de 10, 15, voire 20 mètres pour les arracher à leur socle de corail. À ce jeu dangereux, les Paumotu étaient les rois. 900 tonnes de nacre furent exportées rien que pour l’année 1839. Sans oublier les perles, « qui pouvaient donner un gain dépassant les limites du calcul » (Desgraz, 1840). La perle fine de Tahiti pénétra peu à peu les cours royales européennes et fut bientôt surnommée la « Reine des perles ». À partir des années 1850, les meilleurs fonds, les meilleurs gisements de Polynésie étaient connus, répertoriés et exploités. Avec toutes les techniques possibles disponibles à l’époque, du scaphandre dès 1880 aux premières lunettes de plongée en 1908, les pêcheries à grande échelle se développèrent. >>

Mother-of-pearl, the black gold of the atollsat the dawn of the 19th century, the increase in european trade ships rapidly developed commerce throughout the south seas. mother-of-pearl, along with whale oil, coprah, and fruit, became a major axis. In 1802, the risky exploitation of the lagoons began, but by 1820, French Polynesian mother-of-pearl could be found in all the factories in london, Brussels, hamburg, Paris (val d’oise) or vienna. There, industrial machines invented a few years earlier grated, hollowed out, filed, smoothed, and shaped raw mother-of-pearl into fans, theatre glasses, and boxes for jewelry, dice, dominoes, and tobacco, but also (and especially), buttons. There was always a need for more, so harvesting pearl oysters from the lagoon—large ones if possible—began. if the largest known pearl oyster, with a diameter of 34 cm (13 in) and weighing 4.8 kg (10.5 lb) was removed by François hervé in 1932, those measuring 15 cm to 20 cm (6-8 in) were greatly sought after. To do so, divers were needed, and according to accounts from sea captains and traders, French Polynesian divers were the best in the world. up until 1970, their feats contributed to the writing of the history of diving in the Tuamotu and gambier archipelagoes.

© ArChiVes TerriToriAles De polyNésie FrANçAise

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Plongeurs De l’aToll De hiKueru avanT le DéParT Pour une Journée De Plonge à la nacre, au DéBuT Du 20e siècle DiVers iN hikueru iN The eArly 20Th CeNTury, BeFore leAViNg For A DAy oF DiViNg For moTher-oF-peArl seArChiNg

le scienTiFique hugh cummins qui Donna en ParTie son nom à l'huiTre Perlière The eNglish sCieNTisT hugh CummiNs who gAVe pArTiAlly his NAme To The peArl oysTer

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>> Heureusement, la plonge fut encadrée par une série de lois qui, quoique tardives, permirent de sauver les stocks naturels de pintadines en Polynésie. Au début du XXe siècle, on signalait que chaque saison 700 à 1000 tonnes de nacre en moyenne étaient pêchées dans les Tuamotu. Jusqu’à 4000 personnes (pêcheurs, artisans, marins…) dépendaient de cette industrie. C’est ainsi que, jusqu’en 1950, la nacre de Polynésie régna, avec celle des autres régions du monde (Mer rouge, Ceylan, Chine, Côte ouest de l’Amérique centrale), notamment sur la boutonnerie mondiale. Mais avec l’invention des matériaux issus du pétrole, polyester notamment, elle tomba en désuétude, tandis que fermaient une à une les manufactures qui avaient fait sa renommée et dont elle avait fait leur richesse. La grande époque de la plonge aux nacres était révolue. Sur ses cendres nacrées cependant, l’ère de la perle de culture naissait, en même temps que le tourisme se développait et que Tahiti, dans les années 1960, entrait dans la modernité.

The diving sagauntil around 1950, first the lagoons were fist raked by traffickers, then by traders who, representing pearl companies, created a market for mother-of-pearl and Tahitian pearls. all the atolls were exploited, sometimes to the point of wiping out the species. if within the early years of the 19th century, pinctada deposits were shallow, then the need soon arose to plunge more than 10, 15 or 20 meters (33-65 ft) to snatch them from their coral bases. The Paumotu people were kings at this dangerous game. During 1839 alone, more than 900 tons of mother-of-pearl were exported. Not to mention pearls, “”which could provide a gain exceeding the limits of arithmetic” (Desgraz, 1840). The fine Tahitian pearl gradually entered the royal courts of europe and was soon dubbed the "queen of Pearls." From the 1850s, the best depths and the best deposits of French Polynesia were known, identified and exploited. With all possible techniques available at the time, from a diving suit in 1880 to the first diving goggles in 1908, large-scale fisheries were developed. Fortunately, diving eventually became regulated by a series of laws, which although late, allowed the preservation of natural pinctada reserves in French Polynesia. By the early 20th century, it was reported that every season, an average of 700 to 1000 tons of mother-of-pearl shells were caught in the Tuamotus. up to 4000 people (fishermen, craftsmen, sailors, etc.) depended upon this industry. This is how, until 1950, mother-of-pearl reigned in French Polynesia, along with other regions of the world (red sea, ceylon, china, West coast of central america), notably in the worldwide button industry. however, with the introduction of petroleum-based products such as polyester, the pearl button industry became obsolete. consequently, one by one, the factories that became rich off mother-of-pearl’s rise to fame, started closing down. The heyday of diving for mother-of-pearl had ended. however, over its pearly ashes, the era of the cultured pearl was born at the same time tourism was developing and that Tahiti, during the 1960s, stepped into modernity.

phoTos : luCieN pesquié

©luCieN pesquié

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>> Heureusement, la plonge fut encadrée par une série de lois qui, quoique tardives, permirent de sauver les stocks naturels de pintadines en Polynésie. Au début du XXe siècle, on signalait que chaque saison 700 à 1000 tonnes de nacre en moyenne étaient pêchées dans les Tuamotu. Jusqu’à 4000 personnes (pêcheurs, artisans, marins…) dépendaient de cette industrie. C’est ainsi que, jusqu’en 1950, la nacre de Polynésie régna, avec celle des autres régions du monde (Mer rouge, Ceylan, Chine, Côte ouest de l’Amérique centrale), notamment sur la boutonnerie mondiale. Mais avec l’invention des matériaux issus du pétrole, polyester notamment, elle tomba en désuétude, tandis que fermaient une à une les manufactures qui avaient fait sa renommée et dont elle avait fait leur richesse. La grande époque de la plonge aux nacres était révolue. Sur ses cendres nacrées cependant, l’ère de la perle de culture naissait, en même temps que le tourisme se développait et que Tahiti, dans les années 1960, entrait dans la modernité.

The diving sagauntil around 1950, first the lagoons were fist raked by traffickers, then by traders who, representing pearl companies, created a market for mother-of-pearl and Tahitian pearls. all the atolls were exploited, sometimes to the point of wiping out the species. if within the early years of the 19th century, pinctada deposits were shallow, then the need soon arose to plunge more than 10, 15 or 20 meters (33-65 ft) to snatch them from their coral bases. The Paumotu people were kings at this dangerous game. During 1839 alone, more than 900 tons of mother-of-pearl were exported. Not to mention pearls, “”which could provide a gain exceeding the limits of arithmetic” (Desgraz, 1840). The fine Tahitian pearl gradually entered the royal courts of europe and was soon dubbed the "queen of Pearls." From the 1850s, the best depths and the best deposits of French Polynesia were known, identified and exploited. With all possible techniques available at the time, from a diving suit in 1880 to the first diving goggles in 1908, large-scale fisheries were developed. Fortunately, diving eventually became regulated by a series of laws, which although late, allowed the preservation of natural pinctada reserves in French Polynesia. By the early 20th century, it was reported that every season, an average of 700 to 1000 tons of mother-of-pearl shells were caught in the Tuamotus. up to 4000 people (fishermen, craftsmen, sailors, etc.) depended upon this industry. This is how, until 1950, mother-of-pearl reigned in French Polynesia, along with other regions of the world (red sea, ceylon, china, West coast of central america), notably in the worldwide button industry. however, with the introduction of petroleum-based products such as polyester, the pearl button industry became obsolete. consequently, one by one, the factories that became rich off mother-of-pearl’s rise to fame, started closing down. The heyday of diving for mother-of-pearl had ended. however, over its pearly ashes, the era of the cultured pearl was born at the same time tourism was developing and that Tahiti, during the 1960s, stepped into modernity.

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Usage de la nacreEn vous promenant dans les rues de Papeete, de Bora Bora ou dans les petites artères des villages de nos atolls, vous pourrez être frappés par des frises, enseignes ou objets brillants. N’y cherchez aucun produit d’importation transformé  : ces façades, décors, embellissements, sont en nacre de nos îles. Car depuis quelques années, la nacre a retrouvé son lustre. Par centaines de tonnes, issues des huîtres perlières greffées qui donnent naissance à la perle de culture de Tahiti, elle est à nouveau utilisée, et fort prisée à l’export, certes vers de nouveaux centres de traitement, en Asie notamment, mais c’est là qu’elle retrouve tant d’usages que l’on croyait oubliés  : figurines religieuses, dressage de la table, frises architecturales, sacs à main, bijoux… Quant à nos artisans locaux, véritables orfèvres en la matière, ils ont réinventé son utilisation pour créer des parures où se mêlent les pierres précieuses les plus nobles aux formes les plus diverses de ce matériau. Inusable, la nacre ? Éternelle !

Patrick Seurot

Mother-of-pearl usagestrolling through the streets of Papeete, Bora Bora or on the small village paths of our atolls, you may be struck by ornamental architecture, signs, or shiny objects. Don’t look for any transformed imported products here. every facade, decoration, and embellishment, are made from mother-of-pearl from our islands. During the past few years, mother-of-pearl has regained its luster. hundreds of tons, issued from grafted pearl oysters that give rise to the cultured pearl of Tahiti, are once again used and highly coveted for export. Even though mother-of-pearl leaves here for new treatment facilities, notably in asia, it is there that the shells reclaim so many of their uses once believed forgotten, such as religious figurines, table adornments, architectural friezes, handbags, and jewelry. as to our local artisans who are master craftsmen, they have repurposed mother-of-pearl to design fine jewelry that combines the noblest of precious stones with the most diverse creations of this noble material. is mother-of-pearl durable? Eternally so!

Patrick seurot

phoTos : luCieN pesquié

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Usage de la nacreEn vous promenant dans les rues de Papeete, de Bora Bora ou dans les petites artères des villages de nos atolls, vous pourrez être frappés par des frises, enseignes ou objets brillants. N’y cherchez aucun produit d’importation transformé  : ces façades, décors, embellissements, sont en nacre de nos îles. Car depuis quelques années, la nacre a retrouvé son lustre. Par centaines de tonnes, issues des huîtres perlières greffées qui donnent naissance à la perle de culture de Tahiti, elle est à nouveau utilisée, et fort prisée à l’export, certes vers de nouveaux centres de traitement, en Asie notamment, mais c’est là qu’elle retrouve tant d’usages que l’on croyait oubliés  : figurines religieuses, dressage de la table, frises architecturales, sacs à main, bijoux… Quant à nos artisans locaux, véritables orfèvres en la matière, ils ont réinventé son utilisation pour créer des parures où se mêlent les pierres précieuses les plus nobles aux formes les plus diverses de ce matériau. Inusable, la nacre ? Éternelle !

Patrick Seurot

Mother-of-pearl usagestrolling through the streets of Papeete, Bora Bora or on the small village paths of our atolls, you may be struck by ornamental architecture, signs, or shiny objects. Don’t look for any transformed imported products here. every facade, decoration, and embellishment, are made from mother-of-pearl from our islands. During the past few years, mother-of-pearl has regained its luster. hundreds of tons, issued from grafted pearl oysters that give rise to the cultured pearl of Tahiti, are once again used and highly coveted for export. Even though mother-of-pearl leaves here for new treatment facilities, notably in asia, it is there that the shells reclaim so many of their uses once believed forgotten, such as religious figurines, table adornments, architectural friezes, handbags, and jewelry. as to our local artisans who are master craftsmen, they have repurposed mother-of-pearl to design fine jewelry that combines the noblest of precious stones with the most diverse creations of this noble material. is mother-of-pearl durable? Eternally so!

Patrick seurot

phoTos : luCieN pesquié

Introducing the Galatea Pearl™

Nurtured and grown in the warm, tranquil waters of French Polynesia, the Galatea Pearl™ is truly like no other pearl in the world. That’s because the patented Galatea Pearl is grown with a gemstone inside!

Introduced in 2006 by Galatea: Jewelry by Artist, the Galatea Pearl has been called the most significant development in the world of pearl farming since Mikimoto perfected the art and science of pearl culturing in the early part of the twentieth century. Every cultured Tahitian pearl begins its life when a bead, usually made of mother of pearl, is placed or «enucleated» into the indigenous host oyster, Pinctada margaritifera . These enormous black-lipped oysters thrive in Tahiti’s legendary lagoons. With a Galatea Pearl, instead of a plain bead, the oyster is enucleated with a gemstone or colored stone bead and left in the water for at least 12 months. When the pearl is removed, it is meticulously carved by hand. This carving of the pearl’s external nacre (pearl coating) exposes the color beneath.

The Galatea Pearl is the perfect marriage of art, science and nature--grown with pride by Tahiti’s master pearl farmers. The brightly colored stone centers of R.C. turquoise, simulated red coral or opal, amethyst or citrine, perfectly enhance the deep, rich colors of Tahiti’s most famous export. After carving, these rare cultured pearls are set into Galatea’s own unique, one-of-a-kind jewelry designs. Galatea Pearl jewelry includes pendants, earrings, strands and rings, each more beautiful than the next.

For more information about the Galatea Pearl, visit our website at www.GalateaUSa.com

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Lancée dès 2006 par la marque «Galatea : Bijoux par l’artiste,» la Galatea Pearl est perçue comme l’un des développements les plus importants du monde de la perliculture depuis que Mikimoto a perfectionné l’art et la science de la culture perlière, au cours de la première partie du XXe siècle. Chaque perle de culture de Tahiti commence sa vie lorsqu’un nucleus, généralement en huître du Mississipi, est placé ou «greffé» dans l’huître perlière, Pinctada Margaritifera. Ces énormes huîtres à lèvres noires se développent dans les lagons légendaires de Tahiti et de ses îles. Dans le cas d’une Galatea Pearl, en lieu et place d’un nucléus du Mississipi, l’huître est greffée soit d’une gemme, soit d’une pierre colorée, puis placée dans la mer pour une période qui dure au moins 12 mois. Une fois que la perle est retirée, elle est méticuleusement sculptée à la main. Cette sculpture de la nacre externe

(les couches visibles de la perle) révèle et laisse apparaître la couleur de la gemme ou de la pierre colorée située sous la couche de nacre. La Galatea Pearl est l’union parfaite de l’art, de la science et de la nature. Elle est cultivée, avec fierté, par les experts et maitres des fermes perlières tahitiennes. Les pierres aux couleurs vives - turquoise, corail rouge simulé, opale, améthyste ou citrine - mettent parfaitement en valeur les couleurs profondes et riches de la perle, ce joyau le plus célèbre de Tahiti exporté dans le monde entier. Après avoir été sculptées, ces perles de culture rares sont montées sur des bijoux de conception originale. La collection Galatea Pearl comprend ainsi des pendentifs, des boucles d’oreilles, des colliers, et des bagues, tous aussi beaux les uns que les autres.

Pour plus d’informations sur la Galatea Pearl, veuillez consulter le site www.GalateaUSa.com.

Découvrir la Galatea Pearl™ Cultivée et nourrie dans les eaux calmes et chaudes de la Polynésie française, la Galatea Pearl™ est une perle unique au monde. La raison ? Cette perle au procédé de fabrication breveté contient une gemme à l’intérieur !

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Lancée dès 2006 par la marque «Galatea : Bijoux par l’artiste,» la Galatea Pearl est perçue comme l’un des développements les plus importants du monde de la perliculture depuis que Mikimoto a perfectionné l’art et la science de la culture perlière, au cours de la première partie du XXe siècle. Chaque perle de culture de Tahiti commence sa vie lorsqu’un nucleus, généralement en huître du Mississipi, est placé ou «greffé» dans l’huître perlière, Pinctada Margaritifera. Ces énormes huîtres à lèvres noires se développent dans les lagons légendaires de Tahiti et de ses îles. Dans le cas d’une Galatea Pearl, en lieu et place d’un nucléus du Mississipi, l’huître est greffée soit d’une gemme, soit d’une pierre colorée, puis placée dans la mer pour une période qui dure au moins 12 mois. Une fois que la perle est retirée, elle est méticuleusement sculptée à la main. Cette sculpture de la nacre externe

(les couches visibles de la perle) révèle et laisse apparaître la couleur de la gemme ou de la pierre colorée située sous la couche de nacre. La Galatea Pearl est l’union parfaite de l’art, de la science et de la nature. Elle est cultivée, avec fierté, par les experts et maitres des fermes perlières tahitiennes. Les pierres aux couleurs vives - turquoise, corail rouge simulé, opale, améthyste ou citrine - mettent parfaitement en valeur les couleurs profondes et riches de la perle, ce joyau le plus célèbre de Tahiti exporté dans le monde entier. Après avoir été sculptées, ces perles de culture rares sont montées sur des bijoux de conception originale. La collection Galatea Pearl comprend ainsi des pendentifs, des boucles d’oreilles, des colliers, et des bagues, tous aussi beaux les uns que les autres.

Pour plus d’informations sur la Galatea Pearl, veuillez consulter le site www.GalateaUSa.com.

Découvrir la Galatea Pearl™ Cultivée et nourrie dans les eaux calmes et chaudes de la Polynésie française, la Galatea Pearl™ est une perle unique au monde. La raison ? Cette perle au procédé de fabrication breveté contient une gemme à l’intérieur !

Galatea Pearl™ ガラテア・パールのご案内フレンチポリネシアの温かく静かな海で育ったガラテア・パールは、世界でもユニークな真珠です。その理由?特許取得のガラテア・パールは、体内にジェムストーンの核を持つ珍しい真珠なのです。

「アーティストによるジュエリー、ガラテア」というコピーで2006年に真珠市場に登場したガラテア・パールは、真珠業界では2 0世紀初頭にミキモトが真珠養殖技術を完成させて以来の画期的な技術開発だと考えられています。一般のタヒチアンパールでは、貝穀を加工した「核」を母貝となる黒蝶貝(学名Pinctada margaritifera)の体内に挿入した時に真珠の一生が始まり、タヒチの島々の美しいラグーン内で黒蝶貝が育っていきます。ガラテア・パールでは、貝殻の核の代わりにジェムやカラーストーンのビーズを母貝に核入れし、海に戻された母貝は少なくとも12ヶ月間育てられます。浜揚げされて母貝から取り出されたガラテア・パールには、次にハンドメイドで入念な彫刻が施され、外側の真珠層が削り取られた部分にジェムやカラービーズのきれいな色が透けて見えるようになります。「アート」と「科学」、それに「自然」がパーフェクトに結びついて生まれたガラテア・パールは、フレンチポリネシアの養殖場で働くスペシャリストたちが、誇りを持って大事に育て上げます。トルコ石、人造の赤珊瑚やオパール、アメジスト、シトリンなどの色鮮やかな貴石が、世界に誇るタヒチの至宝タヒチアンパールの豊かで深みのある色合いを見事に引き立たせ、彫刻された希少なタヒチアンパールはオリジナルデザインのアクセサリーに仕立てられます。ガラテア・パールのコレクションにはペンダント、イヤリング、ネックレス、リングなどが揃い、いずれ劣らぬ美しさを競っています。

ガラテア・パールについての詳しい情報は、ウェブサイトwww.GalateaUSa.comをご覧ください。

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Le Créateur du Paradis tahitienCreator of the Tahitian Paradise

in APril 1768, FrEnch ExPlorEr louis-AnToinE dE BougAinvillE BEcAmE ThE sEcond EuroPEAn To ArrivE in TAhiTi. ThE sTory oF his ExPlorATions, voyAgE round ThE world PuBlishEd in 1771, BEcAmE onE oF ThE BiggEsT BEsTsEllErs in EuroPE during ThE EnlighTEnmEnT. consEquEnTly, This idyllic AccounT oF his TwElvE dAys sPEnT in TAhiTi conTriBuTEd To Forging ThE myTh oF TAhiTi As PArAdisE on EArTh.

En Avril 1768, lE nAvigATEur FrAnçAis louis-AnToinE dE BougAinvillE EsT lE sEcond EuroPéEn à ABordEr l'îlE dE TAhiTi. PuBlié dès 1771, lE réciT dE sEs ExPlorATions, ‘’voyAgE AuTour du mondE’’, dEvinT un BEsT-sEllEr dAns l'EuroPE du sièclE dEs lumièrEs. ET, lE réciT idylliquE qu'il FiT dEs douzE jours PAssés à TAhiTi conTriBuA à ForgEr un myThE : cElui du PArAdis sur TErrE qu'EsT TAhiTi.

Louis-Antoine de Bougainville

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PorTraiT : louis-anToine De Bougainvill From vol. 1 oF Jules-séBasTien-césar DumonT D’urville’s voyage PiTToresque auTour Du monDe . . . (Paris, 1834-1835). [rare BooKs Division].

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Créé par les Européens au XVIIIe siècle, mythe littéraire fondé en grande partie sur la base du récit de Bougainville, le mythe du «  Paradis  » tahitien

a, depuis, alimenté un imaginaire encore très vivant à l’échelle mondiale  ! Les Tahitiens eux-mêmes se le sont approprié dans le cadre de leur recherche identitaire. Mais le personnage à l’origine, en grande partie, de ce mythe, le Français Louis-Antoine de Bougainville est, paradoxalement, largement méconnu. Les douze jours, seulement, qu’il passa sur la côte Est de Tahiti, du 4 au 15 avril 1768, sont eux aussi tombés dans l’oubli. Cette étape de l’expédition commandée par le premier navigateur français à effectuer un tour du monde fut pourtant importante à plus d’un égard. La relation écrite de cette circumnavigation, publiée en 1771 sous le nom de « Voyage autour du monde* », a en effet connu un immense succès à l’époque. Les pages que Bougainville consacra à cet épisode dans son ouvrage eurent des conséquences dont on mesure encore les effets aujourd’hui. Une phrase sur l’île de Tahiti en résume toute la portée : « Je me croyais transporté dans le jardin d’Éden ». Près de 245 années plus tard, le mythe - que Bougainville a donc largement contribué à perpétuer par son ouvrage - est toujours vivant et Tahiti attire encore des visiteurs à leur tour en quête de ce « paradis » sur terre, mainte fois décrit. Retour sur cette page de l’Histoire qui mérite d’être mieux connue et qui, par bien des aspects s’apparente à un véritable roman d’aventure.

Bougainville, deuxième Européen à « découvrir » TahitiPartie du port français de Brest à la fin de l’année 1766, l’expédition commandée par Louis-Antoine de Bougainville a plusieurs missions. L’une, diplomatique, consiste à finaliser des négociations entre la France et l’Espagne concernant le sort des îles Malouines dans l’Atlantique. Un archipel que se disputent les deux puissances. L’autre - après avoir passé le Détroit de Magellan, au sud de l’Argentine - a pour objectif d’entamer la traversée d’un Océan Pacifique alors quasi inconnu des Européens dans sa partie centrale. Après quelques voyages de reconnaissance, dès le XVIIe siècle, l’exploration systématique de cette immensité océanique a alors été entreprise par les grandes puissances maritimes européennes rivales de l’époque  : l’Angleterre, la France, l’Espagne, le Portugal et les Pays-Bas. À bord de deux navires, L’étoile et La Boudeuse, sont embarqués environ 400 hommes. Parmi eux, des scientifiques - cartographe, botaniste, astronome…et des peintres et dessinateurs. L’expédition doit accumuler le maximum d’informations concernant les îles rencontrées et aussi confirmer l’existence d’un hypothétique continent austral. De retour à Saint-Malo en France en mars 1769 – plus de deux ans après son départ - Bougainville sera le premier capitaine français à avoir fait le tour du monde. >>

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vue acTuelle De l'île De TahiTi / CurreNT View oF TAhiTi islAND

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Créé par les Européens au XVIIIe siècle, mythe littéraire fondé en grande partie sur la base du récit de Bougainville, le mythe du «  Paradis  » tahitien

a, depuis, alimenté un imaginaire encore très vivant à l’échelle mondiale  ! Les Tahitiens eux-mêmes se le sont approprié dans le cadre de leur recherche identitaire. Mais le personnage à l’origine, en grande partie, de ce mythe, le Français Louis-Antoine de Bougainville est, paradoxalement, largement méconnu. Les douze jours, seulement, qu’il passa sur la côte Est de Tahiti, du 4 au 15 avril 1768, sont eux aussi tombés dans l’oubli. Cette étape de l’expédition commandée par le premier navigateur français à effectuer un tour du monde fut pourtant importante à plus d’un égard. La relation écrite de cette circumnavigation, publiée en 1771 sous le nom de « Voyage autour du monde* », a en effet connu un immense succès à l’époque. Les pages que Bougainville consacra à cet épisode dans son ouvrage eurent des conséquences dont on mesure encore les effets aujourd’hui. Une phrase sur l’île de Tahiti en résume toute la portée : « Je me croyais transporté dans le jardin d’Éden ». Près de 245 années plus tard, le mythe - que Bougainville a donc largement contribué à perpétuer par son ouvrage - est toujours vivant et Tahiti attire encore des visiteurs à leur tour en quête de ce « paradis » sur terre, mainte fois décrit. Retour sur cette page de l’Histoire qui mérite d’être mieux connue et qui, par bien des aspects s’apparente à un véritable roman d’aventure.

Bougainville, deuxième Européen à « découvrir » TahitiPartie du port français de Brest à la fin de l’année 1766, l’expédition commandée par Louis-Antoine de Bougainville a plusieurs missions. L’une, diplomatique, consiste à finaliser des négociations entre la France et l’Espagne concernant le sort des îles Malouines dans l’Atlantique. Un archipel que se disputent les deux puissances. L’autre - après avoir passé le Détroit de Magellan, au sud de l’Argentine - a pour objectif d’entamer la traversée d’un Océan Pacifique alors quasi inconnu des Européens dans sa partie centrale. Après quelques voyages de reconnaissance, dès le XVIIe siècle, l’exploration systématique de cette immensité océanique a alors été entreprise par les grandes puissances maritimes européennes rivales de l’époque  : l’Angleterre, la France, l’Espagne, le Portugal et les Pays-Bas. À bord de deux navires, L’étoile et La Boudeuse, sont embarqués environ 400 hommes. Parmi eux, des scientifiques - cartographe, botaniste, astronome…et des peintres et dessinateurs. L’expédition doit accumuler le maximum d’informations concernant les îles rencontrées et aussi confirmer l’existence d’un hypothétique continent austral. De retour à Saint-Malo en France en mars 1769 – plus de deux ans après son départ - Bougainville sera le premier capitaine français à avoir fait le tour du monde. >>

created by europeans in the eighteenth century, the literary myth of Tahitian "Paradise," largely based on Bougainville’s accounts, has ever since fueled an

imagination that is still very much alive on a global scale. even Tahitians have appropriated this myth to help define themselves in the context of their search for identity. However, the person responsible in large part for this myth, Frenchman louis-antoine de Bougainville, was paradoxically widely misunderstood. The mere twelve days he spent on the east coast of Tahiti from april 4-15, 1768, have also slipped into oblivion. This phase of the expedition that was commanded by the first French explorer to tour the world was indeed significant in many respects. The written account of this circumnavigation, published in 1771 under the title voyage round the World * was a huge success at the time. The pages that Bougainville devoted to his experiences in Tahiti had consequences whose effects are still felt today. one sentence about the island of Tahiti summarizes the full scope, "i thought i had been transported into the garden of eden." more than 245 years later, the perpetuation of the myth—that Bougainville greatly contributed to through his book—is still very much alive and well. To this day, Tahiti attracts visitors who are on a quest to find this often described “paradise” on earth. let’s shed some light on this page in history that in many ways resembles an adventure novel.

Bougainville, second European to “discover” Tahitiupon leaving the French port of Brest at the end of 1766, the expedition led by Louis-Antoine de Bougainville had several missions. one, a diplomatic mission, was to finalize colonial negotiations between France and spain concerning the fate of the Falkland islands in the atlantic. The objective of the other mission—after having crossed the strait of magellan south of argentina—was to traverse the Pacific ocean, in which the central part was virtually unknown to europeans. after a few investigative trips from the beginning of the seventeenth century, the systematic exploration of this vast ocean was then undertaken by the major european maritime power rivals of the time: england, France, Spain, Portugal and Netherlands. Approximately four hundred men were on board two ships, l’étoile and la Boudeuse. among them were scientists—a cartographer, a botanist, and an astronomer—as well as painters and draughtsmen. The expedition had to gather as much information as it could about the islands it encountered, as well as confirm the existence of a hypothetical southern continent. Back in saint-malo, France in march 1769—more than two years after his departure— Bougainville was the first French captain to have toured the world. >>

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© ArChiVes TerriToriAles De polyNésie FrANçAise

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vue acTuelle De l'île De TahiTi / CurreNT View oF TAhiTi islAND

arrivée De louis-anToine De Bougainville à TahiTi en 1768 / louis-ANToiNe De BougAiNVille’s ArriVAl iN TAhiTi iN 1768.

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>> Il n’aura pas trouvé ce fameux continent, mais… l’île de Tahiti, quelques mois seulement après le navigateur anglais Wallis et un an avant le capitaine Cook. Après avoir recherché en vain l’Île de Pâques et, heureusement, évité en mars 1768 les atolls dangereux des Tuamotu, les deux navires de l’expédition sont en effet arrivés en vue des côtes de l’île de Tahiti, après des semaines de navigation. Une partie de l’équipage est malade du scorbut, maladie des plus courantes dans la marine de l’époque et due au manque de vitamine C. Les vivres frais sont épuisés. L’île - dont les coordonnées géographiques ne sont pas encore connues des marins - apparaît comme un havre où les membres de l’expédition vont pouvoir se refaire une santé. Mais cette côte de Hitia’a, dans la partie Nord-Est de l’île, où Bougainville décide d’ancrer les deux navires est cependant la plus exposée aux vents dominants et aux alizés. Elle est par ailleurs rendue dangereuse par un relief corallien accidenté proche du rivage.

L’île de la nouvelle CythèreL’accueil que réserve la population à ces étrangers est pour le moins bienveillant. «  Cent pirogues de grandeurs différentes, et toutes à balancier, environnèrent les deux vaisseaux », relate Bougainville. « Elles étaient chargées de cocos, de bananes et d’autres fruits du pays ». Et le capitaine français de continuer  : «  L’affluence des pirogues fut si grande autour des vaisseaux, que nous eûmes beaucoup de peine à nous amarrer au milieu de la foule et du bruit. Tous venaient en criant tayo, qui veut dire ami, et en nous donnant mille témoignages d’amitié ; tous demandaient des clous et des pendants d’oreilles. Les pirogues étaient remplies de femmes qui ne le cèdent pas, pour l’agrément de la figure, au plus grand nombre des Européennes et qui, pour la beauté du corps, pourraient le disputer à toutes avec avantage  ». La présence de ces femmes, leur nudité, leurs attitudes ne tarderont pas à enchanter jusqu’aux officiers: >>

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“DéveloPemenT De la rouTe Des vaissaux Du roy la BouDeuse eT l’éToile auTour Du monDe.” From Bougainville’s voyage auTour Du monDe . . . (Paris, 1771). [rare BooKs Division]

Page 55: The Gambier Archipelago Beauty and spirituality

>> Il n’aura pas trouvé ce fameux continent, mais… l’île de Tahiti, quelques mois seulement après le navigateur anglais Wallis et un an avant le capitaine Cook. Après avoir recherché en vain l’Île de Pâques et, heureusement, évité en mars 1768 les atolls dangereux des Tuamotu, les deux navires de l’expédition sont en effet arrivés en vue des côtes de l’île de Tahiti, après des semaines de navigation. Une partie de l’équipage est malade du scorbut, maladie des plus courantes dans la marine de l’époque et due au manque de vitamine C. Les vivres frais sont épuisés. L’île - dont les coordonnées géographiques ne sont pas encore connues des marins - apparaît comme un havre où les membres de l’expédition vont pouvoir se refaire une santé. Mais cette côte de Hitia’a, dans la partie Nord-Est de l’île, où Bougainville décide d’ancrer les deux navires est cependant la plus exposée aux vents dominants et aux alizés. Elle est par ailleurs rendue dangereuse par un relief corallien accidenté proche du rivage.

L’île de la nouvelle CythèreL’accueil que réserve la population à ces étrangers est pour le moins bienveillant. «  Cent pirogues de grandeurs différentes, et toutes à balancier, environnèrent les deux vaisseaux », relate Bougainville. « Elles étaient chargées de cocos, de bananes et d’autres fruits du pays ». Et le capitaine français de continuer  : «  L’affluence des pirogues fut si grande autour des vaisseaux, que nous eûmes beaucoup de peine à nous amarrer au milieu de la foule et du bruit. Tous venaient en criant tayo, qui veut dire ami, et en nous donnant mille témoignages d’amitié ; tous demandaient des clous et des pendants d’oreilles. Les pirogues étaient remplies de femmes qui ne le cèdent pas, pour l’agrément de la figure, au plus grand nombre des Européennes et qui, pour la beauté du corps, pourraient le disputer à toutes avec avantage  ». La présence de ces femmes, leur nudité, leurs attitudes ne tarderont pas à enchanter jusqu’aux officiers: >>

>> he never found the famous continent, but he did find the island of Tahiti, just months after the english navigator Wallis and one year before captain cook. after searching in vain for easter island and luckily avoiding the dangerous Tuamotu atolls in March 1768, the two ships of the expedition indeed arrived in sight of Tahiti’s coastline after weeks of navigation. Part of the crew was sick from scurvy, a very common disease for sailors at the time due to a lack of vitamin C. They had exhausted fresh food supplies. The island of Tahiti, whose geographic coordinates were then unknown, was perceived as a haven where members of the expedition could recover. However, the coast of Hitia'a on the northeastern part of the island where Bougainville decided to anchor the two ships was more exposed to prevailing winds and trade winds. it was also dangerous due to rugged coral terrains close to shore.

new Cythera islandThe local population greeted the foreigners with benevolence. Bougainville wrote, “one hundred canoes of different sizes, all with outriggers, loaded with coconuts, bananas, and other fruits from this country, surrounded our two ships.” The French captain continued, “the affluence of the canoes was so obvious around the ships that we had trouble mooring amidst the crowd and the noise. all of them arrived yelling, ‘tayo,’ which means ‘friend,’ and they provided a thousand signs of friendship. They were all requesting nails and earrings. The canoes were filled with women whose faces rivaled those of most european women, and whose beautiful bodies were second to none.” The presence of these women, their nudity, and their manners wasted no time in charming even the officers: “the men (…) pressured us to choose a woman and follow her to shore. Their obvious gestures made it clear how we were to get to know them. i wondered how, from smack in the middle of such a spectacle, does one keep four hundred young French sailors focused on work when they have not seen a woman in six months?” >>

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“DéveloPemenT De la rouTe Des vaissaux Du roy la BouDeuse eT l’éToile auTour Du monDe.” From Bougainville’s voyage auTour Du monDe . . . (Paris, 1771). [rare BooKs Division]

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>> «Les hommes (…) nous pressaient de choisir une femme, de la suivre à terre, et leurs gestes non équivoques démontraient la manière dont il fallait faire connaissance avec elle. Je le demande : comment retenir au travail, au milieu d’un spectacle pareil, quatre cents Français, jeunes, marins, et qui depuis six mois n’avaient point vu de femmes ?». Largement de quoi inspirer à Bougainville l’idée de donner à l’île le nom de « Nouvelle-Cythère », en souvenir de celle où serait née la déesse grecque antique de l’amour, Aphrodite  ! Par certains aspects, les journaux de bord concernant le voyage de Bougainville confirment un même engouement que celui du capitaine de l’expédition pour cet accueil. Le prince de Nassau y raconte notamment qu’en se rendant dans une maisonnette où l’attendaient six jeunes filles l’invitant à se protéger de la pluie : « chacune ôta ses habillements, parure importune pour le plaisir, et étalant tous leurs charmes, me firent remarquer en détail les grâces et les contours des corps les plus parfaits. Elles me dépouillèrent aussi de mes habits…».

Le Jardin d’Eden retrouvéLe mythe de Tahiti repose en partie sur la prétendue liberté de mœurs des « indigènes », et notamment des femmes, des comportements mal interprétés par les premiers navigateurs européens - dont Bougainville - à aborder l’île. Un autre mythe est résulté de la rencontre avec les Tahitiens, en cette deuxième moitié du XVIIIe siècle  : celui d’un Jardin d’Eden. «  C’est l’Utopie enfin localisée, l’Eden retrouvé  », explique Christophe Serra Mallol. >>

>> This was more than enough to give Bougainville the idea to name the island new cythera, after the island that is the birthplace of aphrodite, the greek goddess of love. in some ways, the ship logs from Bougainville’s voyage confirm the captain’s enthusiasm for this welcome reception. notably, the Prince of Nassau who was on the expedition, tells of a visit to a hut where six girls waited for him and invited him in out of the rain: "each one took off her clothes since they only got in the way of pleasure; and while showing off all their charms, they made me notice in detail all the graces and contours of their most perfect bodies. They also stripped me of my clothes... "

The rediscovered Garden of EdenThe myth of Tahiti partly stems from the alleged loose morals of the natives; more notably of the women, whose behaviors were misinterpreted by the first European explorers who reached the island, such as Bougainville. another myth came about from encounters with Tahitians during the second half of the 18th century in regards to a garden of eden. christophe Serra Mallol explained that, “Utopia was finally located. Eden was rediscovered.” For this socio-anthropologist, “The island of Tahiti in the heart of the south seas is reminiscent of the golden age—that mythical moment in humanity described as one of abundance, within a nature that is very generous without need for human intervention... The european imagination has ever since connected the idea of abundance with Tahiti.” >>

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hiTia'a o Te ra sur la côTe esT De l'île De TahiTi, lieu D'arrivée De Bougainville en 1768 hiTiA'A o Te rA, oN The eAsT CoAsT oF TAhiTii islAND, The lANDiNg plACe oF BougAiNVille iN 1768

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>> «Les hommes (…) nous pressaient de choisir une femme, de la suivre à terre, et leurs gestes non équivoques démontraient la manière dont il fallait faire connaissance avec elle. Je le demande : comment retenir au travail, au milieu d’un spectacle pareil, quatre cents Français, jeunes, marins, et qui depuis six mois n’avaient point vu de femmes ?». Largement de quoi inspirer à Bougainville l’idée de donner à l’île le nom de « Nouvelle-Cythère », en souvenir de celle où serait née la déesse grecque antique de l’amour, Aphrodite  ! Par certains aspects, les journaux de bord concernant le voyage de Bougainville confirment un même engouement que celui du capitaine de l’expédition pour cet accueil. Le prince de Nassau y raconte notamment qu’en se rendant dans une maisonnette où l’attendaient six jeunes filles l’invitant à se protéger de la pluie : « chacune ôta ses habillements, parure importune pour le plaisir, et étalant tous leurs charmes, me firent remarquer en détail les grâces et les contours des corps les plus parfaits. Elles me dépouillèrent aussi de mes habits…».

Le Jardin d’Eden retrouvéLe mythe de Tahiti repose en partie sur la prétendue liberté de mœurs des « indigènes », et notamment des femmes, des comportements mal interprétés par les premiers navigateurs européens - dont Bougainville - à aborder l’île. Un autre mythe est résulté de la rencontre avec les Tahitiens, en cette deuxième moitié du XVIIIe siècle  : celui d’un Jardin d’Eden. «  C’est l’Utopie enfin localisée, l’Eden retrouvé  », explique Christophe Serra Mallol. >>

>> This was more than enough to give Bougainville the idea to name the island new cythera, after the island that is the birthplace of aphrodite, the greek goddess of love. in some ways, the ship logs from Bougainville’s voyage confirm the captain’s enthusiasm for this welcome reception. notably, the Prince of Nassau who was on the expedition, tells of a visit to a hut where six girls waited for him and invited him in out of the rain: "each one took off her clothes since they only got in the way of pleasure; and while showing off all their charms, they made me notice in detail all the graces and contours of their most perfect bodies. They also stripped me of my clothes... "

The rediscovered Garden of EdenThe myth of Tahiti partly stems from the alleged loose morals of the natives; more notably of the women, whose behaviors were misinterpreted by the first European explorers who reached the island, such as Bougainville. another myth came about from encounters with Tahitians during the second half of the 18th century in regards to a garden of eden. christophe Serra Mallol explained that, “Utopia was finally located. Eden was rediscovered.” For this socio-anthropologist, “The island of Tahiti in the heart of the south seas is reminiscent of the golden age—that mythical moment in humanity described as one of abundance, within a nature that is very generous without need for human intervention... The european imagination has ever since connected the idea of abundance with Tahiti.” >>

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hiTia'a o Te ra sur la côTe esT De l'île De TahiTi, lieu D'arrivée De Bougainville en 1768 hiTiA'A o Te rA, oN The eAsT CoAsT oF TAhiTii islAND, The lANDiNg plACe oF BougAiNVille iN 1768

Page 58: The Gambier Archipelago Beauty and spirituality

>> Pour ce socio-anthropologue, «  l’île de Tahiti, au cœur des Mers du Sud, rappell(e) l’Âge d’Or, moment mythique de l’humanité décrit comme étant celui de l’abondance dans une nature généreuse sans besoin d’intervention humaine (…). L’idée d’abondance est liée désormais à Tahiti dans l’imaginaire européen  ». Déjà le navigateur espagnol Quiros, découvrant autour de l’an 1600 certaines îles des Mers du Sud, avait évoqué un pays «  qui offre à ses habitants des aliments très nombreux, très abondants et absolument délicieux (…) sans le travail de la charrue, de la faucille ni d’aucun autre outil… ». Le récit de Bougainville viendra le confirmer aux yeux des Européens du siècle des Lumières, en quête d’utopies. L’apparente disponibilité alimentaire que découvrent les premiers navigateurs européens masque en fait une réalité plus complexe, de même que l’apparente disponibilité des femmes à leur égard (voir encadré ‘Un mythe fondé sur un malentendu’). « Les rites d’accueil tahitien sont aux yeux des Européens une marque d’amitié désintéressée, sinon de respect ou de soumission  », note encore C. Serra Mallol, alors qu’ils s’inscrivent dans un processus rituel de don et de contre-don que les arrivants ne savent alors pas décrypter. Pour autant, pour les générations suivantes, écrivains et peintres confondus, Tahiti ne cessera d’incarner ce mythe d’un paradis retrouvé.

Claude Jacques Bourgeat

*«Voyage autour du monde par la frégate du Roi La Boudeuse et la flûte L’Étoile en 1766, 1767, 1768 & 1769 » 

>> Already, the Spanish explorer Quiros, who discovered certain islands in the

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Jeanne Baré

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>> Pour ce socio-anthropologue, «  l’île de Tahiti, au cœur des Mers du Sud, rappell(e) l’Âge d’Or, moment mythique de l’humanité décrit comme étant celui de l’abondance dans une nature généreuse sans besoin d’intervention humaine (…). L’idée d’abondance est liée désormais à Tahiti dans l’imaginaire européen  ». Déjà le navigateur espagnol Quiros, découvrant autour de l’an 1600 certaines îles des Mers du Sud, avait évoqué un pays «  qui offre à ses habitants des aliments très nombreux, très abondants et absolument délicieux (…) sans le travail de la charrue, de la faucille ni d’aucun autre outil… ». Le récit de Bougainville viendra le confirmer aux yeux des Européens du siècle des Lumières, en quête d’utopies. L’apparente disponibilité alimentaire que découvrent les premiers navigateurs européens masque en fait une réalité plus complexe, de même que l’apparente disponibilité des femmes à leur égard (voir encadré ‘Un mythe fondé sur un malentendu’). « Les rites d’accueil tahitien sont aux yeux des Européens une marque d’amitié désintéressée, sinon de respect ou de soumission  », note encore C. Serra Mallol, alors qu’ils s’inscrivent dans un processus rituel de don et de contre-don que les arrivants ne savent alors pas décrypter. Pour autant, pour les générations suivantes, écrivains et peintres confondus, Tahiti ne cessera d’incarner ce mythe d’un paradis retrouvé.

Claude Jacques Bourgeat

*«Voyage autour du monde par la frégate du Roi La Boudeuse et la flûte L’Étoile en 1766, 1767, 1768 & 1769 » 

>> Already, the Spanish explorer Quiros, who discovered certain islands in the south seas around 1600, evoked images of a country, “that offers its inhabitants numerous varieties of absolutely delicious food in great abundance without laboring with a plow, or a sickle, or any other tools.” Bougainville’s account served as a confirmation to those europeans on a quest for utopia during the enlightenment. The unmistakable availability of so much food that the first European explorers observed actually masked a more complex reality, including the apparent availability of women for their use (see the table below, “a myth based on misinterpretation”). mallol noted that, "europeans perceived the rites of Tahitian welcome as a sign of unselfish friendship, if not respect or submission.” in fact, they were engaging in a ritual process of giving and taking that the newcomers did not decipher. however, for subsequent generations, writers and painters alike, Tahiti continued to embody the myth of a rediscovered paradise.

Claude Jacques Bourgeat

* Voyage autour du monde par la frégate du roi la Boudeuse et la flûte l’étoile en 1766, 1767, 1768 & 1769 (Voyage around the world on the king’s fregate la Boudeuse and the flute l’étoile in 1766, 1767, 1768 & 1769).

Deux « premières » mondialesWallis fut le premier européen à «  découvrir  » Tahiti, en 1767. Bougainville fut le second, en 1768, un an avant cook, en 1769. mais par ailleurs, ce que l’on sait moins, l’étape de Tahiti fut aussi l’occasion pour l’expédition d’être à l’origine de deux « premières » mondiales. Débusqué par les Tahitiens, qui ne s’embarrassaient pas de prévenances, l’équipage eut la confirmation que le secrétaire du botaniste Commerson, également du voyage, était… de sexe féminin. Par le fait, Jeanne Baré fut ainsi la première femme à être embarquée pour un tour du monde. enfin, il s’avère qu’à l’issue de ce séjour, un jeune chef tahitien embarqua avec Bougainville lors de son retour en europe. ahutoru - avant omai, embarqué quelques années plus tard par le capitaine cook - fut donc le premier Tahitien à découvrir le Vieux Continent.

Two world “premières”Wallis was the first european to “discover” Tahiti in 1767. Bougainville was the second, in 1768, a year before cook arrived in 1769. however, what is less known is that the stopover in Tahiti was also the occasion for the expedition to be the onset of two world “premieres.” Alerted by Tahitians, who were not concerned with delicate matters, the crew received confirmation that the secretary of the ship’s botanist, commerson, was…a woman. By this fact, Jeanne Baré became the first woman to embark on a voyage around the world. in addition, it appears that from this particular trip, a young Tahitian chief returned with Bougainville to europe. ahutoru then became the first Tahitian to discover the old continent, followed by omai a few years later who returned to europe with captain cook.

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Jeanne Baré

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Un mythe fondé sur un malentendu ?quand il arrive à Tahiti, Bougainville ne sait pas que Wallis l’a précédé de quelques mois, ayant mouillé à une trentaine de kilomètres de là, dans la baie de matavai. l’anglais a réussi à nouer des liens amicaux avec la population, notamment par l’intermédiaire de celle qu’il nomme «  la reine oberea  ». mais cela ne fut pas sans avoir déployé auparavant l’arsenal impressionnant de ses canons et mousquets. les chefs, comprirent que la négociation était préférable à la guerre. avec la « découverte » de Tahiti (1767-69), explique l’anthropologue serge Tcherkézoff, «  les récits des voyageurs inventèrent une société où les jeunes femmes auraient eu pour règle de pratiquer «  l'amour libre  » et même de le faire «  en public  ». le discours fut un point de vue masculin centré sur l'europe, dissertant sur les variétés humaines et les couleurs de peau, mais aussi sur la supposée nature universelle des femmes. la vie publique, chez les aristocrates et chez les imprimeurs de Paris et de londres, fut une course au sensationnel, à coup de rumeurs et de publications fantaisistes. surtout la réécriture du journal de bord en un récit officiel «  offert au roi  » a tout brouillé. En retournant aux journaux de bord, on entrevoit la face demeurée cachée de ce que furent les premiers contacts entre les Tahitiens et les européens. les « femmes » qui vinrent au devant des visiteurs étaient de très jeunes filles  ; loin de sourire, elles tremblaient de peur, puis jouaient en pleurant un rôle imposé par les adultes. l'  «  amour  » n'avait rien à faire dans ces scènes. et les danses présentées n'avaient rien d'érotique. Les récits européens n'ont pas seulement exagéré, ils ont tout déformé. Depuis deux siècles, la vision européenne de la Polynésie «  traditionnelle  » repose sur une immense méprise » (Tahiti-1768  : Jeunes filles en pleurs, la face cachée des premiers contacts et la naissance du mythe occidental, éditions au vent des îles).

A myth based on misinterpretation?When he arrived in Tahiti, Bougainville did not know that Wallis had also arrived there a few months before, setting anchor about thirty kilometers away (19 mi) in matavai Bay. The englishman managed to establish friendly ties with the population, notably through the intermediary of whom he called “queen oberea.” however, this was not without first deploying his impressive arsenal of cannons and muskets. The chiefs understood that negotiations were preferable to war. Anthropologist Serge Tcherkézoff explains that with the “discovery” of Tahiti (1767-69), “voyager accounts invented a society where young women had a rule to not only practice “free love,” but to do so in public. This discourse was from a male perspective centered on europe that described not only varieties of human beings and skin color, but also the alleged universal nature of women. For aristocrats and publishers in Paris and london, public life consisted of a race to sensationalism with rumor attacks and imaginative publications. above all, the rewriting of the ship log into an official account ‘offered to the king’ twisted all the events. going back to the ship logs, there is a glimpse of the hidden side of the first contacts between Tahitians and europeans. The ‘women’ who came before the visitors were very young girls. Far from smiling, they trembled in fear, crying while playing a role imposed by adults. ‘love’ had nothing to do with these scenes, and the dances presented had nothing erotic about them. The Europeans did not only exaggerate their accounts, they deformed them. For two centuries, the european vision of ‘traditional’ Polynesia is based upon an immense misunderstanding.” (serge Tcherkézoff, Tahiti-1768: Jeunes filles en pleurs, la face cachée des premiers contacts et la naissance du mythe occidental (Tahiti-1768: young girls in tears: the hidden side of the first contacts and the origin of the occidental myth). Papeete: éditions au vent des îles, 2004).

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"a Dance aT oTaheiTe", 1977- Dessin rePrésenTanT une scène De Danse réalisé Par John WeBBer, arTisTe Du Troisième voyage De cooK à TahiTi peN AND wATer Coulour From johN weBBer, ArTisTe AssoCiATeD wiTh Cook ThirD expeDiTioN To TAhiTi represeNTiNg A DANCe sCeNe

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Un mythe fondé sur un malentendu ?quand il arrive à Tahiti, Bougainville ne sait pas que Wallis l’a précédé de quelques mois, ayant mouillé à une trentaine de kilomètres de là, dans la baie de matavai. l’anglais a réussi à nouer des liens amicaux avec la population, notamment par l’intermédiaire de celle qu’il nomme «  la reine oberea  ». mais cela ne fut pas sans avoir déployé auparavant l’arsenal impressionnant de ses canons et mousquets. les chefs, comprirent que la négociation était préférable à la guerre. avec la « découverte » de Tahiti (1767-69), explique l’anthropologue serge Tcherkézoff, «  les récits des voyageurs inventèrent une société où les jeunes femmes auraient eu pour règle de pratiquer «  l'amour libre  » et même de le faire «  en public  ». le discours fut un point de vue masculin centré sur l'europe, dissertant sur les variétés humaines et les couleurs de peau, mais aussi sur la supposée nature universelle des femmes. la vie publique, chez les aristocrates et chez les imprimeurs de Paris et de londres, fut une course au sensationnel, à coup de rumeurs et de publications fantaisistes. surtout la réécriture du journal de bord en un récit officiel «  offert au roi  » a tout brouillé. En retournant aux journaux de bord, on entrevoit la face demeurée cachée de ce que furent les premiers contacts entre les Tahitiens et les européens. les « femmes » qui vinrent au devant des visiteurs étaient de très jeunes filles  ; loin de sourire, elles tremblaient de peur, puis jouaient en pleurant un rôle imposé par les adultes. l'  «  amour  » n'avait rien à faire dans ces scènes. et les danses présentées n'avaient rien d'érotique. Les récits européens n'ont pas seulement exagéré, ils ont tout déformé. Depuis deux siècles, la vision européenne de la Polynésie «  traditionnelle  » repose sur une immense méprise » (Tahiti-1768  : Jeunes filles en pleurs, la face cachée des premiers contacts et la naissance du mythe occidental, éditions au vent des îles).

A myth based on misinterpretation?When he arrived in Tahiti, Bougainville did not know that Wallis had also arrived there a few months before, setting anchor about thirty kilometers away (19 mi) in matavai Bay. The englishman managed to establish friendly ties with the population, notably through the intermediary of whom he called “queen oberea.” however, this was not without first deploying his impressive arsenal of cannons and muskets. The chiefs understood that negotiations were preferable to war. Anthropologist Serge Tcherkézoff explains that with the “discovery” of Tahiti (1767-69), “voyager accounts invented a society where young women had a rule to not only practice “free love,” but to do so in public. This discourse was from a male perspective centered on europe that described not only varieties of human beings and skin color, but also the alleged universal nature of women. For aristocrats and publishers in Paris and london, public life consisted of a race to sensationalism with rumor attacks and imaginative publications. above all, the rewriting of the ship log into an official account ‘offered to the king’ twisted all the events. going back to the ship logs, there is a glimpse of the hidden side of the first contacts between Tahitians and europeans. The ‘women’ who came before the visitors were very young girls. Far from smiling, they trembled in fear, crying while playing a role imposed by adults. ‘love’ had nothing to do with these scenes, and the dances presented had nothing erotic about them. The Europeans did not only exaggerate their accounts, they deformed them. For two centuries, the european vision of ‘traditional’ Polynesia is based upon an immense misunderstanding.” (serge Tcherkézoff, Tahiti-1768: Jeunes filles en pleurs, la face cachée des premiers contacts et la naissance du mythe occidental (Tahiti-1768: young girls in tears: the hidden side of the first contacts and the origin of the occidental myth). Papeete: éditions au vent des îles, 2004).

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"a Dance aT oTaheiTe", 1977- Dessin rePrésenTanT une scène De Danse réalisé Par John WeBBer, arTisTe Du Troisième voyage De cooK à TahiTi peN AND wATer Coulour From johN weBBer, ArTisTe AssoCiATeD wiTh Cook ThirD expeDiTioN To TAhiTi represeNTiNg A DANCe sCeNe

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publireportage • teva import

implantées à papeete, les deux boutiques teva import proposent une gamme de vêtements et accessoires qui fait la part belle à des graphismes inspirés du tatouage polynésien. des créations pour hommes et femmes qui vont aussi puiser leur inspiration dans les graphismes créés à tahiti. lancée par teva import, la marque tatau incarne parfaitement cet esprit.

Mais Teva Import est aussi ouvert aux influences extérieures et plus particulièrement à celles venant des États-Unis. Les boutiques proposent plusieurs grandes marques liées aux sports extrêmes et à la glisse telles metal mulisha, rocKstar, monster, fmf, hart & huntington, tapout, Warrior, bad boy, ufc, sKin, ecKo, unltd, emerica, osiris et JeepRécemment, de nouvelles marques (unit, secKence, punishment, haWaaian island creations, famous) sont venues renforcer l’offre proposée en boutique ainsi qu’un plus vaste choix de marques de chaussures pour hommes, femmes et enfants; des sacs à mains et des planches de skate board.

nouvelles marques et nouvel esprit

Une noUvelle mArqUe : more ThAn eIghTy mIllIonsInspirée d’un moment marquant de la vie de Jeffry Yersin, créateur de Teva Import, cette nouvelle marque vient s’ajouter aux marques existantes lancées par Teva Import : Tatau, Teva Import, et 987 Teva.

Un bUreAU TevA ImporT en nouvelle-ZélandeToujours en développement, l’entreprise a ouvert récemment une boutique à Auckland, en Nouvelle-Zélande, proposant ses produits mais aussi des marques phares américaines telles : TAPOUT, ECKO, MMA et BAD BOY.Teva Import : 152 Hobson Street, Auckland 1010.

les boutiques teva import sont situées sur l’avenue du prince hinoï, à la sortie de la ville de papeete, en direction de la côte Est de l’île de Tahiti. On y trouvera T-shirt, casquettes et toute une gamme de vêtements liée aux sports extrêmes : moto-cross, automobiles, sports de combat, l’univers de la glisse (paddle Board, surf et kite surf) et, bien sûr, la pirogue polynésienne appelée va’a. Un ensemble de créations qui plonge son inspiration dans les graphismes polynésiens et plus particulièrement le tatouage.

Teva Import a, en effet, créée des liens étroits avec les tatoueurs polynésiens. L’entreprise a été un des importants partenaires de la Tatoo Convention Tahiti 2013 organisée par l’association Polynesian Tatau, en avril dernier, à l’hôtel Radisson d’Arue. Elle a regroupé pendant trois jours une trentaine de tatoueurs polynésiens.

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publireportage • teva import

implantées à papeete, les deux boutiques teva import proposent une gamme de vêtements et accessoires qui fait la part belle à des graphismes inspirés du tatouage polynésien. des créations pour hommes et femmes qui vont aussi puiser leur inspiration dans les graphismes créés à tahiti. lancée par teva import, la marque tatau incarne parfaitement cet esprit.

Mais Teva Import est aussi ouvert aux influences extérieures et plus particulièrement à celles venant des États-Unis. Les boutiques proposent plusieurs grandes marques liées aux sports extrêmes et à la glisse telles metal mulisha, rocKstar, monster, fmf, hart & huntington, tapout, Warrior, bad boy, ufc, sKin, ecKo, unltd, emerica, osiris et JeepRécemment, de nouvelles marques (unit, secKence, punishment, haWaaian island creations, famous) sont venues renforcer l’offre proposée en boutique ainsi qu’un plus vaste choix de marques de chaussures pour hommes, femmes et enfants; des sacs à mains et des planches de skate board.

nouvelles marques et nouvel esprit

A TevA ImporT offIce In new ZeAlAnd

still under development, the company recently opened a store in auckland, new Zealand that offers its regular merchandise as well as leading american

brands, such as Tap out, ecko, mma, and Bad Boy. teva import: 152 hobson Street,

auckland 1010.

A new brAnd: more ThAn eIghTy mIllIoninspired by an important moment in the life of the founder of Teva import, Jeffry yersin, this new brand is a recent addition to the existing body of brands launched by Teva import: Tatau, Teva import, and 987 Teva.

Une noUvelle mArqUe : more ThAn eIghTy mIllIonsInspirée d’un moment marquant de la vie de Jeffry Yersin, créateur de Teva Import, cette nouvelle marque vient s’ajouter aux marques existantes lancées par Teva Import : Tatau, Teva Import, et 987 Teva.

Un bUreAU TevA ImporT en nouvelle-ZélandeToujours en développement, l’entreprise a ouvert récemment une boutique à Auckland, en Nouvelle-Zélande, proposant ses produits mais aussi des marques phares américaines telles : TAPOUT, ECKO, MMA et BAD BOY.Teva Import : 152 Hobson Street, Auckland 1010.

les boutiques teva import sont situées sur l’avenue du prince hinoï, à la sortie de la ville de papeete, en direction de la côte Est de l’île de Tahiti. On y trouvera T-shirt, casquettes et toute une gamme de vêtements liée aux sports extrêmes : moto-cross, automobiles, sports de combat, l’univers de la glisse (paddle Board, surf et kite surf) et, bien sûr, la pirogue polynésienne appelée va’a. Un ensemble de créations qui plonge son inspiration dans les graphismes polynésiens et plus particulièrement le tatouage.

Teva Import a, en effet, créée des liens étroits avec les tatoueurs polynésiens. L’entreprise a été un des importants partenaires de la Tatoo Convention Tahiti 2013 organisée par l’association Polynesian Tatau, en avril dernier, à l’hôtel Radisson d’Arue. Elle a regroupé pendant trois jours une trentaine de tatoueurs polynésiens.

Teva ImporT shops are locaTed on avenue prInce hInoï, on The way ouT of papeeTe towards the East coast of Tahiti. Here, you’ll find T-shirts, caps, and an entire selection of clothing all dedicated to Extreme Sports: motocross, car racing, combat sports, the world of boarding (paddle board, surfing, kite surfing), and of course, the Polynesian canoe called the va’a. The entire design collection reflects Polynesian graphics, and in particular, the tattoo.

Teva Import has created strong ties with Polynesian tattoo artists. The company was an important partner in the 2013 Tattoo Convention organized by the Polynesian Tatau association last April at the Radisson Hotel in Arue. The convention brought thirty Polynesian tattoo artists together for three days.

new brands and a new vibe LoCaTed IN PaPeeTe, BoTh TeVa IMPorT ShoPS oFFer a raNGe oF CLoThING aNd aCCeSSorIeS INSPIred By PoLyNeSIaN TaTToo MoTIFS. deSIGNS For MeN aNd woMeN aLSo draw TheIr INSPIraTIoN FroM GraPhICS CreaTed IN TahITI. STarTed By TeVa IMPorTS, The TaTaU BraNd PerFeCTLy eMBodIeS The PoLyNeSIaN SPIrIT.

Teva Import is also open to influences from abroad, in particular from the United States. These stores offer the most popular brands linked to extreme sports and boarding, such as meTal mulIsha, rocksTar, monsTer, fmf, harT and hunTIngTon, TapouT, warrIor, and Bad Boy, ufc, skIn, ecko, unlTd, emerIca, osIrIs, Jeep.New brands (unIT, seckence, punIshmenT, hawaIIan Island creaTIons, famous) have recently arrived to increase inventory, as well a larger selection of shoes for men, women and children. You will find, too, a larger selection of handbags and skateboards.

新ブランドと新たなスピリット新ブランド「More Than Eighty Millions モア・ザン・エイティ・ミリオンズ」創設者ジェフリー・イエルシンの人生における重要な瞬間にインスピレーションを得たテバ・インポートの新しいブランド「More Than Eighty Millions」。テバ・インポートの既存ブランド(Tatau,、Teva Import、 987 Teva)の新しい仲間に入りしました。

ニュージーランド店オープン発展を続けるテバ・インポートでは、新たにオークランド(ニュージーランド)に進出。オリジナルブランドの商品だけでなく、アメリカの人気ブランドTAPOUT、 ECKO、 MMA、BAD BOYなどを揃えています。Teva Import : 152 Hobson Street, Auckland 1010

avenue du prInce hInoï - Tel: +689 82. 64. 18 Te Va-IMPorT@M aIL .PF • faceBook : socIéTé Teva ImporT

パペーテにあるテバ・インポートの2軒のブティックでは、ポリネシアン・タトゥにインスピレーションを得たデザインの衣料品とアクセサリーが豊富に取り揃えています。メンズ、レディスともにメイド・イン・タヒチの特徴あるデザインのバリエーションがいっぱいで、なかでもテバ・インポートのオリジナルブランド「TATAU タタウ」は、ポリネシアン・スピリットをパーフェクトに表現しています。

テバ・インポートはアメリカを始めとする外国のトレンドにも敏感で、METAL MULISHA、ROCKSTAR、MONSTER、FMF、HART & HUNTINGTON、TAPOUT、 WARRIOR、 BAD BOY、UFC、SKIN、ECKO、UNLTD、EMERICA、OSIRIS、JEEP、UNIT、SECKENCE、PUNISHMENT、HAWAIAN ISLAND CREATION、FAMOUSなど、エクストリームスポーツやサーフィンなどボード系スポーツの国際ブランドを多く取り扱っています。さらに最近、新しいブランドが加わって、テバ・インポートのふたつのブティックの品揃えががさらに強化。シューズについても幅広いブランドが揃っています。

テバ・インポートのふたつのブティックは、パペーテ市の東端、タヒチ島の東海岸に向かうプリンス・ヒノイ通りにあります。お店には一般のTシャツやキャップに加え、モトクロスやカーレース、格闘技などのエクストリームスポーツ、パドルボードやサーフィン、カイトサーフィンなどのボード系、そしてもちろんポリネシアン・カヌー「ヴァア」向けのアイテムなど、スポーツ系のファッションアイテムが豊富に揃っています。テバ・インポートのオリジナル商品全体が、ポリネシアン・タトゥを始めとするポリネシア独特のモチーフをインスピレーションしてデザインされています。テバ・インポートとポリネシアン・タトゥは今や切っても切れない仲となり、2013年4月にアルエのホテル・ラディソンで開催されたタトゥ・コンベンション・タヒチ2013(主催ポリネシアン・タタウ)でも、テバ・インポートは支援団体として大きな役割を果たしました。タトゥ・コンベンション・タヒチ2013は、ポリネシアン・タトゥの彫師30人余りを集め、3日間にわたり開催されました。

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AgendaV O S R E N D E Z - V O U S À TA H I T I E T D A N S L E S Î L E S / Y O U R D AT E B O O K I N TA H I T I A N D I T S I S L A N D S

JANVIER

Jusqu’au 24 mai 2014EXPOSITION : « APRÈS GAUGUIN. LA PEINTURE À TAHITI, DE 1903 AUX ANNÉES 60 »Après la mort de Paul Gauguin à Atuona en 1903, la Polynésie devient un lieu d’attrait pour de nombreux peintres. Cette exposition vous ouvre les portes d’une collection de tableaux méconnus conservés par le Musée de Tahiti et des Îles ; elle a également fait appel à des œuvres de collectionneurs privés, permettant ainsi de témoigner de la diversité de représentations que la Polynésie française a suscitée auprès des artistes internationaux. La quarantaine de peintres présents couvrent l’arc du temps qui va des dernières années de la vie de Gauguin jusqu’aux années 60, période d’une nouvelle et profonde transformation de la société polynésienne. • Tahiti, Punaauia, Musée de Tahiti Renseignements : www.museetahiti.pf

25 janvier TERE FA’ATI, TOUR DE L’ÎLE Le public est invité à une journée de grande bringue en transport en commun traditionnel, le « truck », pour faire le tour de l’île de Tahiti. Cette coutume tahitienne fête le passage à la nouvelle année et prévoit des arrêts baignades et découvertes de sites d'intérêts touristiques, avec des animations musicales et spectacles de danse. • TahitiRenseignements : www.tahiti-tourisme.com (689) 50 40 30

FÉVRIER

Du 1er au 19 févrierNOUVEL AN CHINOISFête importante pour toute la communauté chinoise et les Polynésiens, cette année est placée sous le signe du Cheval de Bois. Le programme des festivités dure durant plusieurs jours dans toute la ville avec un défilé à la lanterne, des cérémonies, des danses du lion, etc. Une journée culturelle est également organisée afin de faire partager le folklore chinois (cerf-volant, chants, danses, arts martiaux et arts culinaires...). • Tahiti, PapeeteRenseignements : [email protected] Tel : (689) 42 74 18

Du 3 au 9 fé-vrier11ÈME FIFO Le Festival International du Film Documentaire Océanien prend ses quartiers comme

de coutume à la Maison de la Culture de Papeete pour célébrer la richesse culturelle de cette région à travers, entre autres, une compétition de documentaires. La programmation est toujours de grande qualité et permet d’appréhender l’Océanie contemporaine dans ses dimensions humaines, environnementales, politiques, artistiques, etc. Des projections ont lieu de 8h à 23h tous les jours dans les trois salles différentes, tandis que des ateliers, des conférences et des soirées «  Off  » ponctuent la manifestation  : concours de courts-métrages de fiction, de courts documentaires, pitch etc. Un jury constitué de personnalités internationales récompense les films lauréats.• Tahiti, Papeete, Maison de la Culture Renseignements : www.fifo-tahiti.com

Du 8 au 14 févrierSALON DE LA BIJOUTERIE D’ARTCe 12ème Salon de la bijouterie d’art réunit la crème des créateurs polynésiens, réalisant un artisanat d’art haut de gamme à partir des ressources locales. Perle, nacre, os, bois mais aussi or, argent, pierres précieuses sont réinventées à travers de précieuses parures toute en finesse. • Tahiti, Papeete, Ancienne Présidence de la Polynésie française (avenue Bruat)Renseignements : Fauura Bouteau + 689 750 363

18 févrierFESTIVAL CULTUREL DU JAPON

Le public est invité à découvrir la culture du Japon à travers cette journée dédiées aux arts du pays du soleil levant, en présence d’artistes venus tout spécialement du Japon : calligraphie, art floral, peinture, danses, musique, chants, démonstration d’arts martiaux, etc. • Tahiti, Papeete, Maison de la Culture Renseignements : South Pacific Tours - 80 35 00

Du 20 au 22 février TAHITI FESTIVAL GUITARELe 7ème Tahiti Festival Guitare se déroulera pour le plus grand plaisir des amateurs de musique - et plus particulièrement de guitare - à l’hôtel Méridien Tahiti. Cette année, la manifestation accueille des invités internationaux aux styles très variés avec le groupe Yapa (guitare et percussions), Pascal Mulot (clavier, guitare, basse et batterie), Franky Bubble (contre basse, guitare et batterie). Au programme : rock des années 40, musique du monde, fusion, jazz, blues… • Tahiti, Punaauia, Hôtel le MéridienRenseignements : www.tahitifestivalguitare.org

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JANVIER

Jusqu’au 24 mai 2014EXPOSITION : « APRÈS GAUGUIN. LA PEINTURE À TAHITI, DE 1903 AUX ANNÉES 60 »Après la mort de Paul Gauguin à Atuona en 1903, la Polynésie devient un lieu d’attrait pour de nombreux peintres. Cette exposition vous ouvre les portes d’une collection de tableaux méconnus conservés par le Musée de Tahiti et des Îles ; elle a également fait appel à des œuvres de collectionneurs privés, permettant ainsi de témoigner de la diversité de représentations que la Polynésie française a suscitée auprès des artistes internationaux. La quarantaine de peintres présents couvrent l’arc du temps qui va des dernières années de la vie de Gauguin jusqu’aux années 60, période d’une nouvelle et profonde transformation de la société polynésienne. • Tahiti, Punaauia, Musée de Tahiti Renseignements : www.museetahiti.pf

25 janvier TERE FA’ATI, TOUR DE L’ÎLE Le public est invité à une journée de grande bringue en transport en commun traditionnel, le « truck », pour faire le tour de l’île de Tahiti. Cette coutume tahitienne fête le passage à la nouvelle année et prévoit des arrêts baignades et découvertes de sites d'intérêts touristiques, avec des animations musicales et spectacles de danse. • TahitiRenseignements : www.tahiti-tourisme.com (689) 50 40 30

FÉVRIER

Du 1er au 19 févrierNOUVEL AN CHINOISFête importante pour toute la communauté chinoise et les Polynésiens, cette année est placée sous le signe du Cheval de Bois. Le programme des festivités dure durant plusieurs jours dans toute la ville avec un défilé à la lanterne, des cérémonies, des danses du lion, etc. Une journée culturelle est également organisée afin de faire partager le folklore chinois (cerf-volant, chants, danses, arts martiaux et arts culinaires...). • Tahiti, PapeeteRenseignements : [email protected] Tel : (689) 42 74 18

Du 3 au 9 fé-vrier11ÈME FIFO Le Festival International du Film Documentaire Océanien prend ses quartiers comme

de coutume à la Maison de la Culture de Papeete pour célébrer la richesse culturelle de cette région à travers, entre autres, une compétition de documentaires. La programmation est toujours de grande qualité et permet d’appréhender l’Océanie contemporaine dans ses dimensions humaines, environnementales, politiques, artistiques, etc. Des projections ont lieu de 8h à 23h tous les jours dans les trois salles différentes, tandis que des ateliers, des conférences et des soirées «  Off  » ponctuent la manifestation  : concours de courts-métrages de fiction, de courts documentaires, pitch etc. Un jury constitué de personnalités internationales récompense les films lauréats.• Tahiti, Papeete, Maison de la Culture Renseignements : www.fifo-tahiti.com

Du 8 au 14 févrierSALON DE LA BIJOUTERIE D’ARTCe 12ème Salon de la bijouterie d’art réunit la crème des créateurs polynésiens, réalisant un artisanat d’art haut de gamme à partir des ressources locales. Perle, nacre, os, bois mais aussi or, argent, pierres précieuses sont réinventées à travers de précieuses parures toute en finesse. • Tahiti, Papeete, Ancienne Présidence de la Polynésie française (avenue Bruat)Renseignements : Fauura Bouteau + 689 750 363

18 févrierFESTIVAL CULTUREL DU JAPON

Le public est invité à découvrir la culture du Japon à travers cette journée dédiées aux arts du pays du soleil levant, en présence d’artistes venus tout spécialement du Japon : calligraphie, art floral, peinture, danses, musique, chants, démonstration d’arts martiaux, etc. • Tahiti, Papeete, Maison de la Culture Renseignements : South Pacific Tours - 80 35 00

Du 20 au 22 février TAHITI FESTIVAL GUITARELe 7ème Tahiti Festival Guitare se déroulera pour le plus grand plaisir des amateurs de musique - et plus particulièrement de guitare - à l’hôtel Méridien Tahiti. Cette année, la manifestation accueille des invités internationaux aux styles très variés avec le groupe Yapa (guitare et percussions), Pascal Mulot (clavier, guitare, basse et batterie), Franky Bubble (contre basse, guitare et batterie). Au programme : rock des années 40, musique du monde, fusion, jazz, blues… • Tahiti, Punaauia, Hôtel le MéridienRenseignements : www.tahitifestivalguitare.org

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22 février26ÈME MARATHON DE MOOREAUn événement déjà mythique autour de l’île sœur de Tahiti, qui comporte quatre courses différentes  : le marathon (42 km), le semi-marathon (21 km), le fenua run (5km) et la course des familles. Plusieurs centaines d’amateurs et d’athlètes de haut niveau, locaux et internationaux, sont comme toujours attendus à l’occasion de cette épreuve sportive classée parmi les plus beaux marathons du monde. • Moorea, TemaeRenseignements : www.temooreaclub.pf Tel. : 56 25 79

28 févrierCONCERT : GABILOUIl est l’un des chanteurs préférés à Tahiti, l’un des plus dynamiques aussi  : Gabilou a traversé plusieurs générations en n’en reste pas moins aussi populaire  ! Il fêtera même ses 70 ans avec le public sur la scène de To’ata, qui aura ainsi le plaisir de retrouver ses plus grandes chansons. Comme toujours accompagné de son épouse Moeata et de sa troupe de danse, John Gabilou s’entourera également d’amis musiciens et chanteurs, pour un concert unique. • Tahiti, Papeete, Maison de la CultureRenseignements : www.maisondelaculture.pf Tel. : 544 544

MARS

5 marsARRIVÉE DE L’EVANGILE• Partout en PolynésieDans toutes les îles Polynésiennes, les protestants célèbrent avec ferveur l'arrivée, le 5 mars 1797 dans la baie de Matavai sur la cote est de Tahiti, des premiers missionnaires protestants issus de la London Missionary Society. Les paroissiens se réunissent autour de cérémonies émouvantes alliant chant, musique et danse.Renseignements : Eglise Protestante Ma’ohi Tel. : (689) 460 600

Samedi 8 marsCONCERT POUR LA JOURNÉE DE LA FEMME

Pour célébrer dans la joie et l'espoir la journée de la femme en Polynésie, le club Soroptimist international et le Conservatoire Artistique de Polynésie française donnent rendez-vous au public à la mairie de Pirae pour un magnifique concert alliant percussions traditionnelles, chorales et formations classique. Un évènement musical caritatif qui consacre l'intégralité de ses recettes à la promotion de la femme dans la société. • Tahiti, Pirae, grande salle de la MairieRenseignements : (689) 50 14 18 www.conservatoire.pf

Du 13 au 15 mars FESTIVAL DU URU2ème édition de ce festival original, qui offre aux visiteurs un programme riche et varié qui permet de découvrir le uru, fruit de l’arbre à pain, sous toutes ses coutures  : variétés, utilisations culinaires, pharmaceutiques ou artisanales, histoire, légendes… Ce pilier de la culture polynésienne recèle en effet mille et une possibilités ! • Tahiti, Papeete, Maison de la CultureRenseignements : 544 544 www.maisondelaculture.pf

15 marsJOURNÉE DES SPORTS TRADITIONNELSVenez admirer les prouesses des nombreux athlètes polynésiens qui se préparent, lors de cette journée dans le cadre magnifique du Mahana Park, au championnat de Tahiti des Sports et Jeux Traditionnels. Au programme, des disciplines aussi spectaculaires que techniques : lancé de javelots, lever de pierre ou encore grimper aux cocotiers.• Tahiti, Paea, Mahana ParkRenseignements : Fédération des Sports et Jeux Traditionnels – (689) 77 09 05

Du 26 au 30 marsPRO RANGIROA TNS JUNIORLa vague de la passe de Avatoru va accueillir les meilleurs surfeurs juniors mondiaux pour cette compétition comptant pour le championnat du monde junior dans le circuit world tour de l’ASP (Association of Surfing Professionals).Des conditions idéales autant pour les surfeurs que pour les spectateurs, car cette superbe vague de récif est proche du rivage. • Tuamotu, RangiroaRenseignements : Comité du Tourisme Rangiroa (689) 69 83 42

SPÉCIAL MAHANA PAE« Mahana Pae i Papeete  »

est un évènement mensuel organisé pour les visiteurs et la population. L’ensemble des acteurs culturels, touristiques, artistiques, économiques et institutionnels est invité à se rencontrer et à partager avec le public des animations sur des thèmes variés, à travers expositions, projections, démonstrations, dégustations, spectacles de danse, etc. Rendez-vous en journée sur les stands du marché de Papeete, de l’office du tourisme, du parc Bougainville et au quai des voiliers ainsi qu’en soirée sur la place Vai’ete. 31 janvier • 28 février • 30 mars

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22 février26ÈME MARATHON DE MOOREAUn événement déjà mythique autour de l’île sœur de Tahiti, qui comporte quatre courses différentes  : le marathon (42 km), le semi-marathon (21 km), le fenua run (5km) et la course des familles. Plusieurs centaines d’amateurs et d’athlètes de haut niveau, locaux et internationaux, sont comme toujours attendus à l’occasion de cette épreuve sportive classée parmi les plus beaux marathons du monde. • Moorea, TemaeRenseignements : www.temooreaclub.pf Tel. : 56 25 79

28 févrierCONCERT : GABILOUIl est l’un des chanteurs préférés à Tahiti, l’un des plus dynamiques aussi  : Gabilou a traversé plusieurs générations en n’en reste pas moins aussi populaire  ! Il fêtera même ses 70 ans avec le public sur la scène de To’ata, qui aura ainsi le plaisir de retrouver ses plus grandes chansons. Comme toujours accompagné de son épouse Moeata et de sa troupe de danse, John Gabilou s’entourera également d’amis musiciens et chanteurs, pour un concert unique. • Tahiti, Papeete, Maison de la CultureRenseignements : www.maisondelaculture.pf Tel. : 544 544

MARS

5 marsARRIVÉE DE L’EVANGILE• Partout en PolynésieDans toutes les îles Polynésiennes, les protestants célèbrent avec ferveur l'arrivée, le 5 mars 1797 dans la baie de Matavai sur la cote est de Tahiti, des premiers missionnaires protestants issus de la London Missionary Society. Les paroissiens se réunissent autour de cérémonies émouvantes alliant chant, musique et danse.Renseignements : Eglise Protestante Ma’ohi Tel. : (689) 460 600

Samedi 8 marsCONCERT POUR LA JOURNÉE DE LA FEMME

Pour célébrer dans la joie et l'espoir la journée de la femme en Polynésie, le club Soroptimist international et le Conservatoire Artistique de Polynésie française donnent rendez-vous au public à la mairie de Pirae pour un magnifique concert alliant percussions traditionnelles, chorales et formations classique. Un évènement musical caritatif qui consacre l'intégralité de ses recettes à la promotion de la femme dans la société. • Tahiti, Pirae, grande salle de la MairieRenseignements : (689) 50 14 18 www.conservatoire.pf

Du 13 au 15 mars FESTIVAL DU URU2ème édition de ce festival original, qui offre aux visiteurs un programme riche et varié qui permet de découvrir le uru, fruit de l’arbre à pain, sous toutes ses coutures  : variétés, utilisations culinaires, pharmaceutiques ou artisanales, histoire, légendes… Ce pilier de la culture polynésienne recèle en effet mille et une possibilités ! • Tahiti, Papeete, Maison de la CultureRenseignements : 544 544 www.maisondelaculture.pf

15 marsJOURNÉE DES SPORTS TRADITIONNELSVenez admirer les prouesses des nombreux athlètes polynésiens qui se préparent, lors de cette journée dans le cadre magnifique du Mahana Park, au championnat de Tahiti des Sports et Jeux Traditionnels. Au programme, des disciplines aussi spectaculaires que techniques : lancé de javelots, lever de pierre ou encore grimper aux cocotiers.• Tahiti, Paea, Mahana ParkRenseignements : Fédération des Sports et Jeux Traditionnels – (689) 77 09 05

Du 26 au 30 marsPRO RANGIROA TNS JUNIORLa vague de la passe de Avatoru va accueillir les meilleurs surfeurs juniors mondiaux pour cette compétition comptant pour le championnat du monde junior dans le circuit world tour de l’ASP (Association of Surfing Professionals).Des conditions idéales autant pour les surfeurs que pour les spectateurs, car cette superbe vague de récif est proche du rivage. • Tuamotu, RangiroaRenseignements : Comité du Tourisme Rangiroa (689) 69 83 42

SPÉCIAL MAHANA PAE« Mahana Pae i Papeete  »

est un évènement mensuel organisé pour les visiteurs et la population. L’ensemble des acteurs culturels, touristiques, artistiques, économiques et institutionnels est invité à se rencontrer et à partager avec le public des animations sur des thèmes variés, à travers expositions, projections, démonstrations, dégustations, spectacles de danse, etc. Rendez-vous en journée sur les stands du marché de Papeete, de l’office du tourisme, du parc Bougainville et au quai des voiliers ainsi qu’en soirée sur la place Vai’ete. 31 janvier • 28 février • 30 mars

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JANUARY

Until May 24, 2014EXHIBITION: “AFTER GAUGUIN: PAINTING IN TAHITI FROM 1903 TO THE 1960S”After Paul Gauguin’s death in Atuona, the Marquesas in 1903, French Polynesia became appealing to numerous painters. This exhibition opens the door to a collection of little known paintings within the holdings of the Musée de Tahiti. It also includes works from private collectors, thereby reflecting the diversity of creations that French Polynesia initiated among international artists. The forty or so painters represented cover the arch of time that started with the last years of Gauguin's life until the 1960s, which is an era that brought new and profound transformations in French Polynesian society.Tahiti, Punaauia, Musée de Tahiti et des ÎlesInformation : www.museetahiti.pf

January 25TERE FA’ATI, A TOUR AROUND THE ISLANDThe public is invited to a day of festivities using our traditional public transport, the “truck,” to circle around the island of Tahiti. This Tahitian custom celebrates the arrival of the New Year and includes stops to go swimming and discover tourist sites, as well as live music and dance performances.TahitiInformation: www.tahiti-tourisme.com (689) 50 40 30

FEBRUARYFebruary 1-19CHINESE NEW YEARThis is an important festival for the Chinese community and Polynesians alike. This is the year of the Horse. The festivities last for several days throughout the city with a parade of lanterns, ceremonies, lion dances, etc. A cultural day is also organized to share Chinese traditions, such as kites, singing, dances, martial arts and culinary arts.Tahiti, PapeeteInformation: [email protected] Tel : (689) 42 74 18

February 3-911TH ANNUAL FIFOAs usual, the International Festival of Documentary Films of Oceania will take up residence at la Maison de la Culture in Papeete to celebrate the cultural richness of the region through a documentary competition. The programming is always high quality and allows us to understand contemporary Oceania within its human, environmental, political, and artistic dimensions. Screenings take place from 8am to 11pm every day in three different rooms; while workshops, conferences, and evenings showing films that are not in the competition, such as short fiction, short documentaries, and film pitches, highlight this event. A jury of international personalities will present the awards. All films are in English or have English subtitles. Tahiti, Papeete, Maison de la Culture Information: www.fifo-tahiti.com

February 8-14JEWELRY ART SHOWThis 12th annual Jewelry Art Show brings together the best French Polynesian artists who design jewelry from local resources with superior craftsmanship. They turn creations with pearls, mother-of-pearl, bone, wood and shells, gold, silver, and valuable stones into precious fine jewelry.Tahiti, Papeete, Ancienne Présidence de la Polynésie française (avenue Bruat)Information: Fauura Bouteau + 689 750 363

February 18JAPANESE CULTURAL FESTIVAL The public is invited to discover Japan on this day dedicated to the arts of the country of the rising sun. Be in the presence of artists who have come especially from Japan for this event: calligraphers, floral artists, painters, dancers, musicians, singers, and martial artists. Tahiti, Papeete, Maison de la Culture

Information: South Pacific Tours - 80 35 00

February 20-22TAHITI GUITAR FESTIVALMuch to the delight of music enthusiasts—and particularly, guitar lovers—the 7th Annual Tahiti Guitar Festival will take place at the Meridien Tahiti Hotel. This year, the event welcomes international guests with varied styles including Yapa (guitar and percussion), Pascal Mulot (keyboard, guitar, bass and drums), Franky Bubble (double bass, guitar and drums). On the schedule: 40s rock, world music, jazz fusion and blues.Tahiti, Punaauia, Hotel Le MeridienInformation: www.tahitifestivalguitare.org

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Until May 24, 2014EXHIBITION: “AFTER GAUGUIN: PAINTING IN TAHITI FROM 1903 TO THE 1960S”After Paul Gauguin’s death in Atuona, the Marquesas in 1903, French Polynesia became appealing to numerous painters. This exhibition opens the door to a collection of little known paintings within the holdings of the Musée de Tahiti. It also includes works from private collectors, thereby reflecting the diversity of creations that French Polynesia initiated among international artists. The forty or so painters represented cover the arch of time that started with the last years of Gauguin's life until the 1960s, which is an era that brought new and profound transformations in French Polynesian society.Tahiti, Punaauia, Musée de Tahiti et des ÎlesInformation : www.museetahiti.pf

January 25TERE FA’ATI, A TOUR AROUND THE ISLANDThe public is invited to a day of festivities using our traditional public transport, the “truck,” to circle around the island of Tahiti. This Tahitian custom celebrates the arrival of the New Year and includes stops to go swimming and discover tourist sites, as well as live music and dance performances.TahitiInformation: www.tahiti-tourisme.com (689) 50 40 30

FEBRUARYFebruary 1-19CHINESE NEW YEARThis is an important festival for the Chinese community and Polynesians alike. This is the year of the Horse. The festivities last for several days throughout the city with a parade of lanterns, ceremonies, lion dances, etc. A cultural day is also organized to share Chinese traditions, such as kites, singing, dances, martial arts and culinary arts.Tahiti, PapeeteInformation: [email protected] Tel : (689) 42 74 18

February 3-911TH ANNUAL FIFOAs usual, the International Festival of Documentary Films of Oceania will take up residence at la Maison de la Culture in Papeete to celebrate the cultural richness of the region through a documentary competition. The programming is always high quality and allows us to understand contemporary Oceania within its human, environmental, political, and artistic dimensions. Screenings take place from 8am to 11pm every day in three different rooms; while workshops, conferences, and evenings showing films that are not in the competition, such as short fiction, short documentaries, and film pitches, highlight this event. A jury of international personalities will present the awards. All films are in English or have English subtitles. Tahiti, Papeete, Maison de la Culture Information: www.fifo-tahiti.com

February 8-14JEWELRY ART SHOWThis 12th annual Jewelry Art Show brings together the best French Polynesian artists who design jewelry from local resources with superior craftsmanship. They turn creations with pearls, mother-of-pearl, bone, wood and shells, gold, silver, and valuable stones into precious fine jewelry.Tahiti, Papeete, Ancienne Présidence de la Polynésie française (avenue Bruat)Information: Fauura Bouteau + 689 750 363

February 18JAPANESE CULTURAL FESTIVAL The public is invited to discover Japan on this day dedicated to the arts of the country of the rising sun. Be in the presence of artists who have come especially from Japan for this event: calligraphers, floral artists, painters, dancers, musicians, singers, and martial artists. Tahiti, Papeete, Maison de la Culture

Information: South Pacific Tours - 80 35 00

February 20-22TAHITI GUITAR FESTIVALMuch to the delight of music enthusiasts—and particularly, guitar lovers—the 7th Annual Tahiti Guitar Festival will take place at the Meridien Tahiti Hotel. This year, the event welcomes international guests with varied styles including Yapa (guitar and percussion), Pascal Mulot (keyboard, guitar, bass and drums), Franky Bubble (double bass, guitar and drums). On the schedule: 40s rock, world music, jazz fusion and blues.Tahiti, Punaauia, Hotel Le MeridienInformation: www.tahitifestivalguitare.org

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February 2226TH ANNUAL MOOREA MARATHON This is already a mythic event that will circle Tahiti’s sister island. There are four different races: the marathon (42 km/26 mi), the half-marathon (21 km/13 mi), the Fenua Run (5km/3.1 mi) and family races. Hundreds of local and international amateur and elite athletes are expected to attend this sporting event that is ranked among the most beautiful marathons in the world.Moorea, TemaeInformation: www.temooreaclub.pf Tel: 56 25 79

February 28GABILOU IN CONCERTJohn Gabilou is one of Tahiti’s favorite singers, as well as one of the most dynamic, who has crossed over several generations and is still just as popular. He will celebrate his 70th birthday on the To’ata stage with the public who will have the pleasure of hearing his biggest hits. As usual, Gabilou’s wife Moeata and her dance group will accompany him, and this time his musician and singer friends will join in on stage for an unforgettable concert. Tahiti, Papeete, Maison de la CultureInformation: www.maisondelaculture.pf Tel. : 544 544

MARCHMarch 5THE ARRIVAL OF THE GOSPELEverywhere throughout French PolynesiaThroughout the islands of French Polynesia, the Protestant community fervently celebrates the arrival of the first Protestant missionaries from the London Missionary Society, which took place on March 5, 1797 in Matavai Bay on the east coast of Tahiti. Parishioners gather around poignant ceremonies that combine singing, music and dance.Information: Protestant Church Ma'ohi -Tel. : (689) 460 600

Saturday March 8CONCERT FOR DAY OF THE WOMAN To celebrate in joy and hope the Day of the Woman in French Polynesia, the International Soroptimist Club and the Artistic Conservatory of French Polynesia invite the public to the town hall in Pirae for a magnificent concert melding traditional percussion, choirs, and classical teachings. This charitable musical event dedicates all of the proceeds to the promotion of women in the society. Tahiti, Pirae, grande salle de la MairieInformation: (689) 50 14 18www.conservatoire.pf

March 13-15URU FESTIVAL This second annual unique festival offers visitors a rich and varied schedule permitting the discovery of the uru, the fruit of the breadfruit tree. You’ll learn about different varieties, culinary, medicinal and craft uses, history and legends. This staple of Polynesian food contains a thousand and one possibilities!Tahiti, Papeete, House of CultureInformation: 544 544 www.maisondelaculture.pf

March 15TRADITIONAL SPORTS DAYCome admire the prowess of many Polynesian athletes in the beautiful setting of Mahana Park as they prepare for the Tahiti Traditional Sports and Games championships. On the program are events that are as spectacular as they are technical: javelin throwing, stone lifting or climbing coconut trees.Tahiti, Paea, Mahana ParkInformation: Federation of Traditional Sports and Games - (689) 77 09 05

March 26-30TNS RANGIROA PRO JUNIOR: INTERNATIONAL JUNIOR SURFING COMPETITION The wave at Avatoru pass welcomes the world's best junior surfers to this competition that counts towards the World Junior Championships in the ASP World Tour circuit (Association of Surfing Professionals). Ideal conditions for both surfers and spectators because this magnificent reef wave is close to the shore.Tuamotus, RangiroaInformation: Tourist Board Rangiroa (689) 69 83 42

SPECIAL MAHANA PAE"Mahana Pae i Papeete"

is a monthly event organized for visitors and the general population. All cultural, tourist, artistic, economic and institutional enthusiasts are invited to come together and share presentations over various topics, through exhibitions, screenings, demonstrations, tastings, dance performances, etc.. Meet on the scheduled day at the market in Papeete, the Office of Tourism, Bougainville Park, on the waterfront by the yachts, or in the evenings at Vai'ete plaza.• January 31 • February 28 • March 30

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February 2226TH ANNUAL MOOREA MARATHON This is already a mythic event that will circle Tahiti’s sister island. There are four different races: the marathon (42 km/26 mi), the half-marathon (21 km/13 mi), the Fenua Run (5km/3.1 mi) and family races. Hundreds of local and international amateur and elite athletes are expected to attend this sporting event that is ranked among the most beautiful marathons in the world.Moorea, TemaeInformation: www.temooreaclub.pf Tel: 56 25 79

February 28GABILOU IN CONCERTJohn Gabilou is one of Tahiti’s favorite singers, as well as one of the most dynamic, who has crossed over several generations and is still just as popular. He will celebrate his 70th birthday on the To’ata stage with the public who will have the pleasure of hearing his biggest hits. As usual, Gabilou’s wife Moeata and her dance group will accompany him, and this time his musician and singer friends will join in on stage for an unforgettable concert. Tahiti, Papeete, Maison de la CultureInformation: www.maisondelaculture.pf Tel. : 544 544

MARCHMarch 5THE ARRIVAL OF THE GOSPELEverywhere throughout French PolynesiaThroughout the islands of French Polynesia, the Protestant community fervently celebrates the arrival of the first Protestant missionaries from the London Missionary Society, which took place on March 5, 1797 in Matavai Bay on the east coast of Tahiti. Parishioners gather around poignant ceremonies that combine singing, music and dance.Information: Protestant Church Ma'ohi -Tel. : (689) 460 600

Saturday March 8CONCERT FOR DAY OF THE WOMAN To celebrate in joy and hope the Day of the Woman in French Polynesia, the International Soroptimist Club and the Artistic Conservatory of French Polynesia invite the public to the town hall in Pirae for a magnificent concert melding traditional percussion, choirs, and classical teachings. This charitable musical event dedicates all of the proceeds to the promotion of women in the society. Tahiti, Pirae, grande salle de la MairieInformation: (689) 50 14 18www.conservatoire.pf

March 13-15URU FESTIVAL This second annual unique festival offers visitors a rich and varied schedule permitting the discovery of the uru, the fruit of the breadfruit tree. You’ll learn about different varieties, culinary, medicinal and craft uses, history and legends. This staple of Polynesian food contains a thousand and one possibilities!Tahiti, Papeete, House of CultureInformation: 544 544 www.maisondelaculture.pf

March 15TRADITIONAL SPORTS DAYCome admire the prowess of many Polynesian athletes in the beautiful setting of Mahana Park as they prepare for the Tahiti Traditional Sports and Games championships. On the program are events that are as spectacular as they are technical: javelin throwing, stone lifting or climbing coconut trees.Tahiti, Paea, Mahana ParkInformation: Federation of Traditional Sports and Games - (689) 77 09 05

March 26-30TNS RANGIROA PRO JUNIOR: INTERNATIONAL JUNIOR SURFING COMPETITION The wave at Avatoru pass welcomes the world's best junior surfers to this competition that counts towards the World Junior Championships in the ASP World Tour circuit (Association of Surfing Professionals). Ideal conditions for both surfers and spectators because this magnificent reef wave is close to the shore.Tuamotus, RangiroaInformation: Tourist Board Rangiroa (689) 69 83 42

SPECIAL MAHANA PAE"Mahana Pae i Papeete"

is a monthly event organized for visitors and the general population. All cultural, tourist, artistic, economic and institutional enthusiasts are invited to come together and share presentations over various topics, through exhibitions, screenings, demonstrations, tastings, dance performances, etc.. Meet on the scheduled day at the market in Papeete, the Office of Tourism, Bougainville Park, on the waterfront by the yachts, or in the evenings at Vai'ete plaza.• January 31 • February 28 • March 30

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SPonSoRinGair TahiTi

ToUT AU LonG de L’Année, AiR TAhiTi APPoRTe son soUTien à difféRenTes MAnifesTATions eT éVèneMenTs en PoLynésie fRAnçAise, PReUVe de son iMPLiCATion dAns LA Vie éConoMiqUe, CULTUReLLe eT soCiALe dU PAys. ZooM sUR qUeLqUes-Unes de Ces oPéRATions.

All yEAr long, Air TAhiTi Brings iTs suPPorT To vArious EvEnTs in FrEnch PolynEsiA, showing iTs involvEmEnT in ThE Economic, culTurAl And sociAl liFE oF ThE counTry. Focus on somE oF ThEsE oPErATions.

Long-distance Trek Apetahi – RaiateaSince 2010, the Apetahi trek is the new rendez-vous for nature lovers. It takes place on Raiatea in the Leeward Islands, and consists of a 23 km/14 mi race in the heart of the mountains of this island. The trial comes to a head with a 300 meter/984 ft steep, uneven climb that unfolds along the course. Notwithstanding, the superb panoramas over Raiatea’s lagoon and over the neighboring islands of Taha’a, Huahine, and Bora Bora are quite the reward! Each December, about 150-200 runners take off to tackle Ura and Rahi, the two plateaus of Mount Temehani that are located in the heart of the island. The most recent race held on Saturday, December 7, 2013 merged athleticism with a magnificent setting to create a wonderful success. The trek gets its name from the Tiare Apetahi (Apetahia raiateensis), a shrub that is endemic to Mount Temehani. Every attempt to transplant the Tiare Apetahi shrub to other parts of the island, or elsewhere in the archipelago, have failed. Its characteristic flower is the symbol of Raiatea, and is comprised of five petals, all placed on the same side, resembling a hand. Today threatened with extinction, the Tiare Apetahi is fiercely protected. With this in mind, in order to preserve the extremely fragile flora of the plateaus and mountains, it is not permitted to run outside of the designated course perimeters. This athletic event has therefore other goals than just physical activity. It not only promotes the island of Raiatea, but especially spreads awareness about safeguarding the biodiversity of the Temehani plateaus and preserving the Tiare Apetahi.

Raid Apetahi - RaiateaDepuis 2010, le raid apetahi est le nouveau rendez vous des amoureux de la Nature. Il prend place à Raiatea, dans l’archipel des iles sous-le-vent et consiste en une course de 23 kilomètres, au cœur des montagnes de l’île sacrée. l’épreuve prend tout son sens quand il s’agit de surmonter les 300 mètres de dénivelé que présente le parcours. Toutefois, les superbes panoramas sur le lagon de raiatea et sur les îles voisines de Taha’a, huahine et Bora Bora sont déjà une récompense ! Tous les ans, en décembre, ils sont maintenant entre 150 et 200 coureurs à partir à l’assaut des deux plateaux, Ura et Rahi, du mont Temehani, situé au cœur de l’île. cette nouvelle édition qui s’est tenu le samedi 7 décembre 2013 a été une nouvelle belle réussite, associant sport et environnement magnifique. le raid tire son nom du Tiare apetahi (apetahia raiateensis de son nom scientifique), un arbuste endémique au mont Temehani. Toutes les tentatives de transplantation dans d'autres parties de l'île, où ailleurs dans l'archipel, ont échoué. la fleur, très caractéristique, est l’emblème de raiatea. elle est constituée de cinq pétales, tous disposés du même côté et rappelant la forme d’une main. Aujourd’hui menacé d’extinction, le Tiare Apetahi est extrêmement protégé. Dans ce souci, lors du raid, il n’est pas possible de courir en dehors des itinéraires prévus afin de préserver justement la flore très fragile des plateaux et des montagnes. cette manifestation sportive a ainsi plusieurs autres buts que la pratique d’une activité physique : la promotion de l'île de raiatea, mais également, et surtout, la sensibilisation à la sauvegarde de la biodiversité des plateaux Temehani et la préservation du Tiare apetahi.

©philippe BACCheT

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SPonSoRinGair TahiTi

ToUT AU LonG de L’Année, AiR TAhiTi APPoRTe son soUTien à difféRenTes MAnifesTATions eT éVèneMenTs en PoLynésie fRAnçAise, PReUVe de son iMPLiCATion dAns LA Vie éConoMiqUe, CULTUReLLe eT soCiALe dU PAys. ZooM sUR qUeLqUes-Unes de Ces oPéRATions.

All yEAr long, Air TAhiTi Brings iTs suPPorT To vArious EvEnTs in FrEnch PolynEsiA, showing iTs involvEmEnT in ThE Economic, culTurAl And sociAl liFE oF ThE counTry. Focus on somE oF ThEsE oPErATions.

Long-distance Trek Apetahi – RaiateaSince 2010, the Apetahi trek is the new rendez-vous for nature lovers. It takes place on Raiatea in the Leeward Islands, and consists of a 23 km/14 mi race in the heart of the mountains of this island. The trial comes to a head with a 300 meter/984 ft steep, uneven climb that unfolds along the course. Notwithstanding, the superb panoramas over Raiatea’s lagoon and over the neighboring islands of Taha’a, Huahine, and Bora Bora are quite the reward! Each December, about 150-200 runners take off to tackle Ura and Rahi, the two plateaus of Mount Temehani that are located in the heart of the island. The most recent race held on Saturday, December 7, 2013 merged athleticism with a magnificent setting to create a wonderful success. The trek gets its name from the Tiare Apetahi (Apetahia raiateensis), a shrub that is endemic to Mount Temehani. Every attempt to transplant the Tiare Apetahi shrub to other parts of the island, or elsewhere in the archipelago, have failed. Its characteristic flower is the symbol of Raiatea, and is comprised of five petals, all placed on the same side, resembling a hand. Today threatened with extinction, the Tiare Apetahi is fiercely protected. With this in mind, in order to preserve the extremely fragile flora of the plateaus and mountains, it is not permitted to run outside of the designated course perimeters. This athletic event has therefore other goals than just physical activity. It not only promotes the island of Raiatea, but especially spreads awareness about safeguarding the biodiversity of the Temehani plateaus and preserving the Tiare Apetahi.

Raid Apetahi - RaiateaDepuis 2010, le raid apetahi est le nouveau rendez vous des amoureux de la Nature. Il prend place à Raiatea, dans l’archipel des iles sous-le-vent et consiste en une course de 23 kilomètres, au cœur des montagnes de l’île sacrée. l’épreuve prend tout son sens quand il s’agit de surmonter les 300 mètres de dénivelé que présente le parcours. Toutefois, les superbes panoramas sur le lagon de raiatea et sur les îles voisines de Taha’a, huahine et Bora Bora sont déjà une récompense ! Tous les ans, en décembre, ils sont maintenant entre 150 et 200 coureurs à partir à l’assaut des deux plateaux, Ura et Rahi, du mont Temehani, situé au cœur de l’île. cette nouvelle édition qui s’est tenu le samedi 7 décembre 2013 a été une nouvelle belle réussite, associant sport et environnement magnifique. le raid tire son nom du Tiare apetahi (apetahia raiateensis de son nom scientifique), un arbuste endémique au mont Temehani. Toutes les tentatives de transplantation dans d'autres parties de l'île, où ailleurs dans l'archipel, ont échoué. la fleur, très caractéristique, est l’emblème de raiatea. elle est constituée de cinq pétales, tous disposés du même côté et rappelant la forme d’une main. Aujourd’hui menacé d’extinction, le Tiare Apetahi est extrêmement protégé. Dans ce souci, lors du raid, il n’est pas possible de courir en dehors des itinéraires prévus afin de préserver justement la flore très fragile des plateaux et des montagnes. cette manifestation sportive a ainsi plusieurs autres buts que la pratique d’une activité physique : la promotion de l'île de raiatea, mais également, et surtout, la sensibilisation à la sauvegarde de la biodiversité des plateaux Temehani et la préservation du Tiare apetahi.

©philippe BACCheT

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Et aussi… And also…

ironmana Liquid festival - Bora BoraDepuis douze ans, la «  Perle du Pacifique » accueille en toute fin d’année le Bora Bora ironmana liquid Festival. l’édition 2013 s’est tenue du 2 au 8 décembre. course de pirogues à l'origine, cet événement est maintenant un rendez-vous d’athlètes de haut niveau qui s’affrontent au cours de spectaculaires compétitions nautiques : épreuves de natation,

paddle board, va’a (pirogue polynésienne) et voile. Pendant quatre jours, cet événement couvert par la presse internationale est l’occasion d’une véritable célébration de l’élément eau. le lagon de Bora Bora est ainsi le cadre exceptionnel d’épreuves au cours desquelles les athlètes sont amenés à repousser leurs limites. les parcours proposés sont en effet d’une longueur hors normes justifiant l’un des leitmotivs de l’épreuve : le dépassement de soi. en parallèle, le Bora Bora ironmana propose également des activités davantage accessibles au commun, comme les sprints et les relais «  en famille  ». Par-delà l’événement sportif, ce festival reste placé sous le signe d’une convivialité et d’une chaleur bien polynésiennes  ! ainsi le premier jour du festival est-il traditionnellement l’occasion d’une journée dédiée aux initiations des enfants et des jeunes de Bora Bora. Juste équilibre entre défis sportifs, activités récréatives et détente, le ironmana liquid Festival accueille athlètes et spectateurs venus d’horizons différents  : californie, hawaï, nouvelle-Zélande, nouvelle-calédonie… pour ne citer que ces régions du Pacifique. les compétiteurs engagés dans les épreuves proposées viennent se frotter aux sportifs originaires des îles de Polynésie française : marquises, huahine, raiatea, moorea, et bien sûr Tahiti !

ironmana Liquid festival - Bora BoraFor twelve years, the “Pearl of the Pacific” has hosted the Bora Bora Ironmana Liquid Festival. The 2013 event took place from December 2-8. It started out as a pirogue race and has now become an event for elite athletes to compete in spectacular water sports: swimming, stand-up paddleboard, va’a (Polynesian pirogue) and sailing. For four days, the international press covered this event, which is the ultimate occasion to celebrate the element of water. Bora Bora’s exceptional surroundings and lagoon set the stage for these athletes to test their limits. The rigor of the proposed courses is out of the norm and emphasizes a recurring theme throughout the competition, which is to surpass oneself. However, on a parallel, the Bora Bora Ironmana also offers activities that are more accessible to the general public, such as sprints and family relay races. Outside of its athletic context, this festival aims to reflect Polynesian warmth and hospitality. In this spirit, the first day of the festival is traditionally dedicated to providing events for the youth and children on Bora Bora. With an equal balance of sports challenges, recreational activities and relaxation, the Ironmana Liquid Festival welcomes athletes and spectators from all over: California, Hawaii, New Zealand, New Caledonia…and that is just to cite these areas in the Pacific. The competitors engaged in the proposed events rub shoulders with French Polynesian athletes from the Marquesas, Huahine, Raiatea, Moorea, and of course Tahiti!

Huahine’s first Book fairFor he first book fair on Huahine in the Leeward Islands was a wonderful initiative organized by the Association of Publishers from Tahiti and the Islands (AETI) from November 19 – 22, 2013. Literary evening took place throughout this event, including public readings performed by authors and writers. Polynesian publishers were also present to exhibit their works and new releases. The fair took place within the setting of the Relais Mahana, a family-owned hotel located in Parea on the south side of the island. For its organizers, this event was a natural progression from the 13th Book Fair in Tahiti held a few days earlier in Papeete over the theme of “dreams.” Taking advantage of the presence of several authors in Tahiti for this event, especially those who came from overseas, the association decided to bring that same literary spirit to the people of Huahine. Among some of the memorable moments of this book fair were readings proposed around the works of famous French writer and lyricist Patrice Guirao, illustrator Frédéric Pillot, First Nations authors from Quebec, and a specialist over aboriginal culture.

Premier Salon du Livre de Huahine Belle initiative de l’association des editeurs de Tahiti et des iles (aeDTi) qui a organisé, du 19 au 22 novembre

2013, le premier salon du livre de huahine, dans l’archipel des iles sous-le-vent. au cours de cette manifestation, ont été programmées des soirées littéraires, incluant des lectures publiques, réalisées par les auteurs et écrivains présents. les éditeurs polynésiens étaient également présents pour exposer leurs ouvrages et nouveautés. l’événement s’est tenu dans le cadre du relais mahana, un hôtel familial implanté à Parea dans la partie sud de l’île. Pour ses initiateurs, cet événement était un prolongement naturel du 13ème salon du livre de Papeete qui s’était tenu, quelques jours plus tôt, sur l’île de Tahiti, à Papeete, sur le thème du rêve. Profitant de la présence à Tahiti de nombreux auteurs, plus particulièrement ceux venant de l’extérieur du pays, l’association a donc souhaité apporter au public de huahine l’esprit littéraire qui a baigné la manifestation tahitienne. Parmi les temps forts de cette manifestation  : les lectures proposées autour des créations du célèbre écrivain et parolier français Patrice guirao, l’illustrateur Frédéric Pillot, des auteurs amérindiens et une spécialiste de la culture aborigène.

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ZooMair TahiTi

Moment important dans la vie de notre entreprise et pour notre clientèle avec l’accueil, fin novembre 2013, d’un nouvel appareil. Immatriculé F-ORBV et

baptisé du nom tahitien Poerani, la perle du Ciel, cet ATR 42- 600 est un appareil de dernière génération. Il est, sans doute, ce qui se fait de mieux en matière d’avion de transport dit « régional ». Poerani a remplacé un ATR 42- 500, vendu en juin 2013. Il rejoint une flotte moderne qui permet à Air Tahiti d’effectuer des liaisons vers 47 îles de la Polynésie française et de transporter, chaque année, plus de 700 000 passagers dans toute la Polynésie. En amorçant le renouvellement de celle-ci Air Tahiti entend rester fidèle à sa politique consistant à disposer d’une flotte jeune et d’aéronefs les plus modernes. Dans ce domaine, Air Tahiti a toujours été une compagnie leader dans le Pacifique Sud. L’arrivée de ce nouvel avion confirme également le choix fait de longue date en faveur du constructeur aéronautique européen ATR (Avion de Transport Régional). Implanté à Toulouse et résultant du partenariat entre la société française Aérospatiale et l’entreprise italienne Aeritalia, ATR est aujourd’hui le leader mondial dans le domaine des avions de transports régionaux.

Partenariat durableCe partenariat durable avec cette entreprise est le fruit d’une longue réflexion. Bimoteur à hélices, les ATR sont parfaitement adaptés, entre autres, à deux des particularités importantes de notre réseau  : des pistes d’aviation de petites dimensions sur certaines îles et des liaisons aériennes dont les distances varient fortement, allant d’à peine 15 km, pour la plus petite, à 1 600 km pour la plus longue. À ces caractéristiques, il convient d’ajouter que les ATR sont très économes en carburant. Une donnée importante pour la compagnie mais également déterminante pour la préservation de l’environnement du fait du rejet limité en dioxyde de carbone, gaz provoquant en grande partie « l’effet de serre » si nocif pour le climat mondial. Sur une étape type de 400 km, la consommation d’un ATR est moitié moins importante que la consommation d’un jet régional  propulsé par turboréacteur ! Au fil des années, Air Tahiti n’a cessé de moderniser sa flotte en utilisant les dernières générations disponibles de ces appareils. >>

ATR 600, une nouvelle génération d’avionnoTrE comPAgniE A lAncé un vAsTE ProgrAmmE dE rEnouvEllEmEnT dE sA FloTTE qui s'EsT concréTisé PAr l’ArrivéE, En novEmBrE dErniEr, d’un PrEmiEr ATr 42 dE nouvEllE générATion: lEs ATr 600. cETTE nouvEllE générATion d’APPArEils doiT rEmPlAcEr ProgrEssivEmEnT lEs ATr 500 qui équiPEnT AcTuEllEmEnT noTrE FloTTE. oBjEcTiF  : AméliorEr dAvAnTAgE lE conForT sur nos vols grâcE à cEs Avions à lA PoinTE dE lA TEchnologiE AéronAuTiquE.

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ZooMair TahiTi

Moment important dans la vie de notre entreprise et pour notre clientèle avec l’accueil, fin novembre 2013, d’un nouvel appareil. Immatriculé F-ORBV et

baptisé du nom tahitien Poerani, la perle du Ciel, cet ATR 42- 600 est un appareil de dernière génération. Il est, sans doute, ce qui se fait de mieux en matière d’avion de transport dit « régional ». Poerani a remplacé un ATR 42- 500, vendu en juin 2013. Il rejoint une flotte moderne qui permet à Air Tahiti d’effectuer des liaisons vers 47 îles de la Polynésie française et de transporter, chaque année, plus de 700 000 passagers dans toute la Polynésie. En amorçant le renouvellement de celle-ci Air Tahiti entend rester fidèle à sa politique consistant à disposer d’une flotte jeune et d’aéronefs les plus modernes. Dans ce domaine, Air Tahiti a toujours été une compagnie leader dans le Pacifique Sud. L’arrivée de ce nouvel avion confirme également le choix fait de longue date en faveur du constructeur aéronautique européen ATR (Avion de Transport Régional). Implanté à Toulouse et résultant du partenariat entre la société française Aérospatiale et l’entreprise italienne Aeritalia, ATR est aujourd’hui le leader mondial dans le domaine des avions de transports régionaux.

Partenariat durableCe partenariat durable avec cette entreprise est le fruit d’une longue réflexion. Bimoteur à hélices, les ATR sont parfaitement adaptés, entre autres, à deux des particularités importantes de notre réseau  : des pistes d’aviation de petites dimensions sur certaines îles et des liaisons aériennes dont les distances varient fortement, allant d’à peine 15 km, pour la plus petite, à 1 600 km pour la plus longue. À ces caractéristiques, il convient d’ajouter que les ATR sont très économes en carburant. Une donnée importante pour la compagnie mais également déterminante pour la préservation de l’environnement du fait du rejet limité en dioxyde de carbone, gaz provoquant en grande partie « l’effet de serre » si nocif pour le climat mondial. Sur une étape type de 400 km, la consommation d’un ATR est moitié moins importante que la consommation d’un jet régional  propulsé par turboréacteur ! Au fil des années, Air Tahiti n’a cessé de moderniser sa flotte en utilisant les dernières générations disponibles de ces appareils. >>

ATR 600, une nouvelle génération d’avion

ATR 600, A new generation of aircraft

The arrival of a new aircraft at the end of november 2013 was a pivotal moment for our company and our clients. registered as F-orBv and baptized with its Tahitian name

Poerani, witch mean the pearl of the sky, this aTr 42- 600 is from the latest generation. Without a doubt, this is the best in regional aviation transport. Poerani replaced an aTr 42-500 sold in June 2013. This provides a modern fleet allowing air Tahiti to connect to 47 islands and transport more than 700 000 passengers every year throughout French Polynesia. Through initiating the replenishment of its fleet, air Tahiti will remain loyal to its policy of maintaining a newer fleet and the most modern aircraft. in this regard, air Tahiti has always been a leading company in the south Pacific. The new aircraft’s arrival also confirms a choice air Tahiti made long ago to opt for the european aircraft manufacturer aTr (avion de Transport régional or regional Transport aircraft). headquartered in Toulouse resulting in the partnership with the French company aerospatiale and the italian company, aeritalia, aTr is the world leader in regional transport aircraft.

Lasting partnershipThe lasting partnership with this company is the result of a lot of consideration.With their twin propellers, aTrs are perfectly adapted for two important features of our network: landing on airstrips on small islands with minimal dimensions and handling flight routes with distances that range from barely 15 km (9 mi) for the shortest and 1,600 km (995mi) for the longest. With

these characteristics, it is important to add that aTrs are fuel-efficient. This is an important factor for the company, but it is also influential for the preservation of the environment due to the limited release of carbon dioxide, the gas largely causing the "greenhouse effect" that is so harmful to the global climate.on a typical 400 km leg (250mi), the consumption for an aTr is less than half the consumption of a regional plane powered by a turbojet engine. over the years, air Tahiti has not stopped modernizing its fleet through always using the latest available generation of aTrs. This latest series, the aTr 600, entered into service for the first time in the world in august 2011 with the introduction of the first aTr72-600 belonging to royal air maroc airlines. Poerani, since being received by air Tahiti in november, is the first aTr600 to operate in the French overseas territories. since 1987, for more than twenty-five years, air Tahiti has preferred aTrs. This was a visionary choice, because in commercial aviation, we now see a resurgence of propeller engines given the low consumption of this type of engine, its reliability and its ease of maintenance. remarkable steady progress has been made in this area, positioning turboprops at the forefront of current aeronautical technology.since the launch of the first generation of aTrs in 1981, their manufacturer has received 1254 orders. more than half took place since 2005, a clear sign of the growing interest in this type of aircraft within the contexts of rising fuel prices and reinforced environmental constraints. since their arrival in the world sky, aTrs have transported more than 700 million passengers in eighty different countries. in Tahiti, several million passengers have travelled on board since 1987.

noTrE comPAgniE A lAncé un vAsTE ProgrAmmE dE rEnouvEllEmEnT dE sA FloTTE qui s'EsT concréTisé PAr l’ArrivéE, En novEmBrE dErniEr, d’un PrEmiEr ATr 42 dE nouvEllE générATion: lEs ATr 600. cETTE nouvEllE générATion d’APPArEils doiT rEmPlAcEr ProgrEssivEmEnT lEs ATr 500 qui équiPEnT AcTuEllEmEnT noTrE FloTTE. oBjEcTiF  : AméliorEr dAvAnTAgE lE conForT sur nos vols grâcE à cEs Avions à lA PoinTE dE lA TEchnologiE AéronAuTiquE.

our AirlinE comPAny hAs lAunchEd An ExTEnsivE FlEET rEnEwAl ProgrAm dEmonsTrATEd By lAsT novEmBEr’s ArrivAl oF ThE nExT-gEnErATion ATr42 600. This nEw gEnErATion oF AircrAFT will EvEnTuAlly rEPlAcE ThE ATr 500s ThAT currEnTly EquiP our FlEET. ThE oBjEcTivE is To imProvE comForT on our FlighTs ThAnks To ThEsE PlAnEs ThAT ArE on ThE cuTTing EdgE oF AviATion TEchnology.

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>> Cette toute dernière série, les ATR 600, est rentrée pour la première fois en service dans le monde en août 2011 avec la mise en ligne du premier ATR72-600 de la compagnie Royal Air Maroc. Poerani, réceptionné par Air Tahiti en novembre dernier, est le premier ATR 600 à battre pavillon français en Outremer. Depuis 1987, soit maintenant plus d’un quart de siècle, Air Tahiti, a marqué sa préférence pour les ATR. Un choix visionnaire car, on assiste aujourd’hui, dans l’aviation commerciale, à un retour en force des motorisations à hélices, compte-tenu des faibles consommations de ce type de moteur, de leur fiabilité et de la facilité d’entretien. Des progrès remarquables et constants ont été faits dans ce domaine, positionnant les avions à turbopropulseurs à la pointe des techniques aéronautiques actuelles.Depuis le lancement de la première génération d’ATR en 1981, leur constructeur a enregistré 1 254 commandes. Plus de la moitié sont intervenues depuis 2005, signe incontestable de l’intérêt accru pour ce type d’appareil dans un contexte d’augmentation du prix du carburant et de contraintes environnementales renforcées. Depuis leur arrivée dans le ciel mondial, les ATR ont transporté plus de 700 millions de passagers dans 80 pays différents. À Tahiti, depuis 1987, ce sont plusieurs millions de passagers qui ont pu voyager à leur bord.

nouveau look pour la nouvelle générationAir Tahiti a profité de la mise en service de cette nouvelle génération d’appareils pour rafraîchir la livrée - terme aéronautique désignant la décoration extérieure d’un avion - de ses appareils. Ainsi, le nouvel ATR600 présente-t-il un «look» différent des autres ATR de la flotte, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur de l’avion. Cette évolution de l’image des avions de la compagnie est le fruit du travail commun d’Air Tahiti avec monsieur Jean-Claude Gorin de l’agence Oxygen. Le défi était de pouvoir laisser cohabiter deux livrées différentes, le temps du remplacement des appareils, mais que toutes deux soient bien représentatives de la compagnie dans l’esprit du public. La nouvelle image sera apposée aux appareils qui intègreront progressivement la flotte. Les avions plus anciens continueront à sillonner les cieux polynésiens munis leur livrée actuelle. Avec cette image révisée, l’empennage se trouve entièrement orné de rouge permettant une meilleure visibilité du sigle d’Air Tahiti. Rappelons que ce dernier représente des hameçons marquisiens stylisés. L’ensemble se détache ainsi nettement sur le bleu du ciel. Deux courbes entrelacées courent le long du fuselage de l’appareil. L’une rouge, pour la couleur de la compagnie, l’autre argentée pour symboliser le métal qui constitue l’avion et la rapidité avec laquelle il se déplace. Ces courbes symbolisent, de manière forte, la mission d’Air Tahiti : celle d’être « Le Lien » ; lien entre les îles ; lien également entre les hommes qui y vivent ou y séjournent… Un rappel du rôle clef de notre entreprise qui dessert 47 des îles de Polynésie française, ces dernières regroupant plus de 90 % de la population du pays. Cette évolution majeure du look Air Tahiti ne s’arrête pas à la porte de l’avion car des modifications ont également été apportées en cabine. Les couleurs des principaux équipements ont été modifiées  : sièges, ceintures de sécurité, moquette et rideau. Les appuies-tête sont agrémentés de têtières colorées, référence à la multiplicité de couleurs qui caractérisent les îles. L’ensemble offre une atmosphère feutrée - propice au voyage - et chaleureuse comme le sont nos îles. Enfin, les passagers pourront découvrir un motif polynésien qui orne la cloison avant de l’appareil. La compagnie entend ainsi marquer davantage son identité polynésienne et être le vecteur de notre culture. S’inspirant de l’esthétique du tatouage polynésien, le motif qui orne Poerani est une représentation stylisée d’un cerf-volant et se veut l’expression symbolique du voyage. Ce motif intègre en effet un arc-en-ciel lequel, dans la mythologie polynésienne, permettait le voyage par les airs. Les autres éléments qui constituent la représentation sont également explicités. Ce motif a été réalisé avec l’aide de madame Hiriata Millaud, ethnolinguiste, spécialiste de la culture polynésienne et ancienne directrice du Musée de Tahiti et des Iles. Il vous reste à embarquer sur Poerani pour découvrir par vous-même la symbolique du voyage …

A new look for the new generation

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>> Cette toute dernière série, les ATR 600, est rentrée pour la première fois en service dans le monde en août 2011 avec la mise en ligne du premier ATR72-600 de la compagnie Royal Air Maroc. Poerani, réceptionné par Air Tahiti en novembre dernier, est le premier ATR 600 à battre pavillon français en Outremer. Depuis 1987, soit maintenant plus d’un quart de siècle, Air Tahiti, a marqué sa préférence pour les ATR. Un choix visionnaire car, on assiste aujourd’hui, dans l’aviation commerciale, à un retour en force des motorisations à hélices, compte-tenu des faibles consommations de ce type de moteur, de leur fiabilité et de la facilité d’entretien. Des progrès remarquables et constants ont été faits dans ce domaine, positionnant les avions à turbopropulseurs à la pointe des techniques aéronautiques actuelles.Depuis le lancement de la première génération d’ATR en 1981, leur constructeur a enregistré 1 254 commandes. Plus de la moitié sont intervenues depuis 2005, signe incontestable de l’intérêt accru pour ce type d’appareil dans un contexte d’augmentation du prix du carburant et de contraintes environnementales renforcées. Depuis leur arrivée dans le ciel mondial, les ATR ont transporté plus de 700 millions de passagers dans 80 pays différents. À Tahiti, depuis 1987, ce sont plusieurs millions de passagers qui ont pu voyager à leur bord.

nouveau look pour la nouvelle générationAir Tahiti a profité de la mise en service de cette nouvelle génération d’appareils pour rafraîchir la livrée - terme aéronautique désignant la décoration extérieure d’un avion - de ses appareils. Ainsi, le nouvel ATR600 présente-t-il un «look» différent des autres ATR de la flotte, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur de l’avion. Cette évolution de l’image des avions de la compagnie est le fruit du travail commun d’Air Tahiti avec monsieur Jean-Claude Gorin de l’agence Oxygen. Le défi était de pouvoir laisser cohabiter deux livrées différentes, le temps du remplacement des appareils, mais que toutes deux soient bien représentatives de la compagnie dans l’esprit du public. La nouvelle image sera apposée aux appareils qui intègreront progressivement la flotte. Les avions plus anciens continueront à sillonner les cieux polynésiens munis leur livrée actuelle. Avec cette image révisée, l’empennage se trouve entièrement orné de rouge permettant une meilleure visibilité du sigle d’Air Tahiti. Rappelons que ce dernier représente des hameçons marquisiens stylisés. L’ensemble se détache ainsi nettement sur le bleu du ciel. Deux courbes entrelacées courent le long du fuselage de l’appareil. L’une rouge, pour la couleur de la compagnie, l’autre argentée pour symboliser le métal qui constitue l’avion et la rapidité avec laquelle il se déplace. Ces courbes symbolisent, de manière forte, la mission d’Air Tahiti : celle d’être « Le Lien » ; lien entre les îles ; lien également entre les hommes qui y vivent ou y séjournent… Un rappel du rôle clef de notre entreprise qui dessert 47 des îles de Polynésie française, ces dernières regroupant plus de 90 % de la population du pays. Cette évolution majeure du look Air Tahiti ne s’arrête pas à la porte de l’avion car des modifications ont également été apportées en cabine. Les couleurs des principaux équipements ont été modifiées  : sièges, ceintures de sécurité, moquette et rideau. Les appuies-tête sont agrémentés de têtières colorées, référence à la multiplicité de couleurs qui caractérisent les îles. L’ensemble offre une atmosphère feutrée - propice au voyage - et chaleureuse comme le sont nos îles. Enfin, les passagers pourront découvrir un motif polynésien qui orne la cloison avant de l’appareil. La compagnie entend ainsi marquer davantage son identité polynésienne et être le vecteur de notre culture. S’inspirant de l’esthétique du tatouage polynésien, le motif qui orne Poerani est une représentation stylisée d’un cerf-volant et se veut l’expression symbolique du voyage. Ce motif intègre en effet un arc-en-ciel lequel, dans la mythologie polynésienne, permettait le voyage par les airs. Les autres éléments qui constituent la représentation sont également explicités. Ce motif a été réalisé avec l’aide de madame Hiriata Millaud, ethnolinguiste, spécialiste de la culture polynésienne et ancienne directrice du Musée de Tahiti et des Iles. Il vous reste à embarquer sur Poerani pour découvrir par vous-même la symbolique du voyage …

A new look for the new generationair Tahiti has taken advantage of the introduction of this new generation to refresh its livery – an aviation term for the external decoration of an aircraft. As such, the new ATR600 has a different look that the other aTrs in the fleet, just as much on the outside as inside. This evolution of the airline’s branding image is the result of a joint venture between air Tahiti and Mr. Jean-Claude Gorin from the Oxygen Design agency. The challenge was to integrate two different liveries during the time it will take to replace all the aircraft, while having two brands that properly represent the airline to the public. The new image will be applied to all new aircraft that will gradually join the fleet. The older planes will continue to roam the Polynesian skies sporting their current livery. For the revised image, the tail is completely painted red for better visibility of air Tahiti’s symbol, which represents stylized marquesan fishhooks. in its entirety, it clearly stands out against the blue sky. Two interlaced curves run along the length of the plane’s fuselage. one is red to represent the airline’s color. The other is silver to symbolize the metal that makes up the plane as well as the speed with which it moves. These curves strongly represent air Tahiti’s mission, which is

to be the link between the islands and the people who live or who visit there; a reminder of the key role of our airline that serves the 47 islands within French Polynesia that contain 90% of the country’s population. This major improvement in air Tahiti’s appearance does not end at the door of the aircraft, for there are also changes in the cabin. The colors of all the major equipment have been modified: seats, seatbelts, carpet, and window shades. The headrests are embellished with vibrant covers that embody the variety of hues that characterize the islands. The decor offers a cozy atmosphere conducive to travel that is welcoming like our islands. lastly, passengers can see a Polynesian motif adorning the front divider of the aircraft. The airline intends to further emphasize its Polynesian identity and be the purveyor of our culture. inspired by the artistry of Polynesian tattoos, the motif that adorns Poerani is a stylized version of a kite and symbolically expresses voyaging. This motif also incorporates a rainbow, which in Polynesian mythology permitted travel by air. other elements in the design are clearly explained. The motif was created with the help of madame hiriata millaud, an ethnolinguist who specializes in Polynesian culture and former director of the musée de Tahiti et des iles (museum of Tahiti and the islands). all that remains is for you to board Poerani and discover the symbolism of the voyage for yourself…

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zoom sUr air tahiti

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ATR génération 600 : les améliorationsLes premières études lancées par le constructeur ATR remontent à plus de 6 ans. Les objectifs pour cette nouvelle génération d’avions étaient ambitieux : plus de confort, de sécurité, de fiabilité et de puissance, mais moins de consommation de carburant  ! Le premier ATR 72-600 est entré en service commercial en août 2011 et il a démontré que ces buts étaient atteints. Parmi les améliorations pour notre clientèle, on retiendra :

- Une cabine proposant des sièges plus confortables, avec davantage d’espaces.

- Une meilleure insonorisation

- Un nouvel éclairage par LED plus agréable.

- Des racks à bagages plus volumineux

- Des nombreuses innovations technologiques qui permettent d’améliorer la fiabilité et la sécurité des vols.Le poste de pilotage a été intégralement re-conçu pour intégrer le concept de «glass cockpit», similaire à celui développé pour les Airbus de nouvelle génération. Les informations sont gérées par des ordinateurs et présentées sur des écrans numériques de type LCD pour plus de clarté et de lisibilité. Un ensemble d’avancées qui est un gage de sécurité accrue. À noter que certains équipements sont identiques à ceux du fameux Airbus A 380, avion à la pointe de la technique.

- De nouveaux turbopropulseurs du constructeur Pratt &Whitney délivrant une puissance supérieure pour une consommation réduite en moyenne de 20 à 30 % par rapport aux précédents. Avec ce surcroît de puissance, l’ATR 42-600 affiche de meilleures performances, notamment, lors des vols en altitude et pour les décollages sur des pistes courtes, une qualité très utile sur le réseau polynésien.

ATR generation 600: improvementsThe first studies initiated by the aTr manufacturer started over six years ago. The objectives for this new generation of aircraft were ambitious: to add more comfort, safety, reliability and power, but less fuel consumption. The first aTr 72-600 aircraft entered into commercial service in august 2011 and it showed that it met these goals. improvements for our clientele include the following:

- a cabin that offers spacious, more comfortable seating

- Better soundproofing

- new pleasant leD lighting

- larger luggage compartments

- numerous innovative technologies that improve flight reliability and safety

- The cockpit has been completely re-designed to incorporate the "glass cockpit" concept similar to the one developed for the new generations of airbus. information is managed by computers and displayed on digital lcD screens for improved clarity and readability. This full range of advanced technology offers a means of increased safety. notably, some of the equipment is identical to that used on the famous airbus a380, an aircraft on the cutting edge of technology.

- new turboprops from the manufacturer Pratt & Whitney deliver more power and an average reduced fuel consumption of 20-30% compared to previous planes. With this extra power, the ATR 72-600 performs better, especially when flying at altitude and for takeoffs from short runways, a beneficial feature for the French Polynesian network.

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ATR génération 600 : les améliorationsLes premières études lancées par le constructeur ATR remontent à plus de 6 ans. Les objectifs pour cette nouvelle génération d’avions étaient ambitieux : plus de confort, de sécurité, de fiabilité et de puissance, mais moins de consommation de carburant  ! Le premier ATR 72-600 est entré en service commercial en août 2011 et il a démontré que ces buts étaient atteints. Parmi les améliorations pour notre clientèle, on retiendra :

- Une cabine proposant des sièges plus confortables, avec davantage d’espaces.

- Une meilleure insonorisation

- Un nouvel éclairage par LED plus agréable.

- Des racks à bagages plus volumineux

- Des nombreuses innovations technologiques qui permettent d’améliorer la fiabilité et la sécurité des vols.Le poste de pilotage a été intégralement re-conçu pour intégrer le concept de «glass cockpit», similaire à celui développé pour les Airbus de nouvelle génération. Les informations sont gérées par des ordinateurs et présentées sur des écrans numériques de type LCD pour plus de clarté et de lisibilité. Un ensemble d’avancées qui est un gage de sécurité accrue. À noter que certains équipements sont identiques à ceux du fameux Airbus A 380, avion à la pointe de la technique.

- De nouveaux turbopropulseurs du constructeur Pratt &Whitney délivrant une puissance supérieure pour une consommation réduite en moyenne de 20 à 30 % par rapport aux précédents. Avec ce surcroît de puissance, l’ATR 42-600 affiche de meilleures performances, notamment, lors des vols en altitude et pour les décollages sur des pistes courtes, une qualité très utile sur le réseau polynésien.

ATR generation 600: improvementsThe first studies initiated by the aTr manufacturer started over six years ago. The objectives for this new generation of aircraft were ambitious: to add more comfort, safety, reliability and power, but less fuel consumption. The first aTr 72-600 aircraft entered into commercial service in august 2011 and it showed that it met these goals. improvements for our clientele include the following:

- a cabin that offers spacious, more comfortable seating

- Better soundproofing

- new pleasant leD lighting

- larger luggage compartments

- numerous innovative technologies that improve flight reliability and safety

- The cockpit has been completely re-designed to incorporate the "glass cockpit" concept similar to the one developed for the new generations of airbus. information is managed by computers and displayed on digital lcD screens for improved clarity and readability. This full range of advanced technology offers a means of increased safety. notably, some of the equipment is identical to that used on the famous airbus a380, an aircraft on the cutting edge of technology.

- new turboprops from the manufacturer Pratt & Whitney deliver more power and an average reduced fuel consumption of 20-30% compared to previous planes. With this extra power, the ATR 72-600 performs better, especially when flying at altitude and for takeoffs from short runways, a beneficial feature for the French Polynesian network.

inside the new cabins: symbolic voyaging designsBesides the amenities conceived

by designer giorgetto giugiaro for the new “armonia” cabin of the generation 600 aTrs, air Tahiti wished to indicate its strong attachment to French Polynesian culture with the addition of a specific Polynesian motif placed on the bulkhead of the passenger cabin. Following a joint effort between our design agency and French Polynesian ethnolinguist hiriata millaud, the choice fell upon a symbolic representation of a kite derived from a graphic evolution of a rainbow. in ancestral mythology, the rainbow allows travel through the skies. Traditional Polynesian

tattoo motifs clearly inspire this design. one single graphic harmoniously incorporates several symbols, such as those representing highlands, lowlands, rainbows, movement, and the land of origin from which voyagers arrive and depart. This creation is rich with depth in a manner that further highlights French Polynesian art and culture.

Au sein des nouvelles cabines : un motif symbolique du voyageEn plus des aménagements conçus par le designer Giorgetto Giugiaro pour la nouvelle cabine "armonia" des ATR de génération 600, Air Tahiti a souhaité également marquer son attachement fort à la culture polynésienne par l'ajout d'un motif spécifiquement polynésien sur la cloison avant de la cabine passager. A l'issue d'un travail commun entre notre agence de communication et l'ethnolinguiste polynésienne Hiriata Millaud, le choix s'est porté sur une représentation symbolique du cerf-volant, elle-même issue d’une évolution graphique de l’arc en ciel. Dans la mythologie ancestrale, ce dernier permet le voyage par les airs. Ce motif s'inspire de manière nette du graphisme des tatouages polynésiens traditionnels. En un seul dessin, il réunit harmonieusement plusieurs symboles comme, entre autres, ceux représentant les terres hautes, les terres basses, l'arc-en-ciel, le mouvement et la Terre d'origine, ce lieu de départ et d'arrivée des voyageurs. Une création riche de sens pour mieux mettre en valeur la culture et les arts polynésiens.

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nouveaux appareils et formation de nos personnelsL’arrivée des ATR de génération 600 implique un important travail de formation de nos personnels. Les premiers concernés sont nos pilotes en raison du changement du cockpit. Ces derniers ont suivi une formation en quatre étapes dont trois réalisées en Métropole, à Toulouse, auprès du constructeur pour se familiariser avec ce nouvel environnement. Les apprentissages se font sur simulateur mais également par des entraînements en vols réels. Autres métiers concernés, ceux qui sont liés à la maintenance. Le constructeur a dépêché à Tahiti un formateur pour faire le point sur les changements induits par l’arrivée de ces nouveaux appareils. Certains de nos personnels se sont déplacés directement à Toulouse, chez le constructeur pour parfaire cette formation. De plus, Air Tahiti a procédé à un investissement important pour l’achat des pièces de rechange spécifiques aux ATR de nouvelle génération. Enfin, les PNC – hôtesses et stewards - recevront également une formation en raison des changements intervenus dans la configuration de la cabine. L’ensemble représente des efforts d’adaptation et de formation importants pour notre entreprise.

A long journey to our islands

Un long voyage vers nos îlesPour rejoindre notre flotte, les ATR se lancent dans un voyage des plus spectaculaires, les amenant à parcourir la moitié de la planète, depuis Toulouse dans le sud de la France, jusqu’à nos îles. Un périple aérien de près de 25 000 km qui se tient sur six jours en moyenne, durée indispensable en raison des différentes escales nécessaires pour l’avitaillement en carburant et, naturellement, pour le repos des convoyeurs. Pour le voyage de Poerani, le premier ATR600 d’Air Tahiti vers son port d’attache Tahiti, six personnes ont participé à l’aventure : 2 pilotes d’Air Tahiti, assistés par 2 instructeurs détachés par ATR, leur permettant ainsi de se familiariser davantage avec leur tout nouvel outil de travail, ainsi que 2 techniciens d’Air Tahiti qui ont assuré la partie mécanique du vol. Les étapes amènent l’appareil à Alexandrie en Egypte, puis Al Ain aux Emirats Arabes, Male aux Maldives, Medan en Indonésie/Sumatra, Jakarta toujours en Indonésie, Kupang en Indonésie /Timor occidental, Cairns en Australie et enfin Nadi aux îles Fiji, avant d’arriver à Tahiti-Faa’a.

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new equipment and personnel trainingThe arrival of generation 600 aTrs involves the important

task of training personnel. The first to be trained were our pilots due to the new cockpit. They followed a four-part training course to familiarize themselves with the new environment. Three of the trainings occurred with the manufacturer in Toulouse, France. The learning process took place on a simulator as well as on actual flights. other professions concerned are those related to maintenance. The manufacturer sent a trainer to Tahiti to review the changes on the new aircraft. some of our staff went directly to the manufacturer in Toulouse to complete the training. Finally, air Tahiti made a significant investment in the purchase of spare parts specifically for the new generation aTrs. lastly, the cabin crew—flight attendants and stewards—also receive training due to the modifications to the configuration of the cabin. The totality is indicative of our commitment to change and conduct trainings essential to our airline.

To join our fleet, aTrs embark on a most spectacular journey that takes them halfway around the world, from Toulouse in the south of France to our islands. This is a 25 000 km journey (15,500 mi) that takes about six days, which is a necessary duration due to different stops required for refueling and, of course, to rest the crew. For Poerani, air Tahiti’s first aTr600 on her way to her homeport of Tahiti, six people participated in the adventure: two air Tahiti pilots, assisted by two instructors

dispatched by aTr, which allowed them to become more familiar with their brand new apparatus, and two air Tahiti technicians who assured the mechanical segment of the flight. Stopovers took the aircraft to Alexandria, Egypt, then onto al ain in the united arab emirates; malé in the maldives; medan in sumatra, indonesia; Jakarta, indonesia; Kupang, Timor; cairns, australia; and finally, nadi in Fiji before arriving at Tahiti-Faa’a.

nouveaux appareils et formation de nos personnelsL’arrivée des ATR de génération 600 implique un important travail de formation de nos personnels. Les premiers concernés sont nos pilotes en raison du changement du cockpit. Ces derniers ont suivi une formation en quatre étapes dont trois réalisées en Métropole, à Toulouse, auprès du constructeur pour se familiariser avec ce nouvel environnement. Les apprentissages se font sur simulateur mais également par des entraînements en vols réels. Autres métiers concernés, ceux qui sont liés à la maintenance. Le constructeur a dépêché à Tahiti un formateur pour faire le point sur les changements induits par l’arrivée de ces nouveaux appareils. Certains de nos personnels se sont déplacés directement à Toulouse, chez le constructeur pour parfaire cette formation. De plus, Air Tahiti a procédé à un investissement important pour l’achat des pièces de rechange spécifiques aux ATR de nouvelle génération. Enfin, les PNC – hôtesses et stewards - recevront également une formation en raison des changements intervenus dans la configuration de la cabine. L’ensemble représente des efforts d’adaptation et de formation importants pour notre entreprise.

A long journey to our islands

Un long voyage vers nos îlesPour rejoindre notre flotte, les ATR se lancent dans un voyage des plus spectaculaires, les amenant à parcourir la moitié de la planète, depuis Toulouse dans le sud de la France, jusqu’à nos îles. Un périple aérien de près de 25 000 km qui se tient sur six jours en moyenne, durée indispensable en raison des différentes escales nécessaires pour l’avitaillement en carburant et, naturellement, pour le repos des convoyeurs. Pour le voyage de Poerani, le premier ATR600 d’Air Tahiti vers son port d’attache Tahiti, six personnes ont participé à l’aventure : 2 pilotes d’Air Tahiti, assistés par 2 instructeurs détachés par ATR, leur permettant ainsi de se familiariser davantage avec leur tout nouvel outil de travail, ainsi que 2 techniciens d’Air Tahiti qui ont assuré la partie mécanique du vol. Les étapes amènent l’appareil à Alexandrie en Egypte, puis Al Ain aux Emirats Arabes, Male aux Maldives, Medan en Indonésie/Sumatra, Jakarta toujours en Indonésie, Kupang en Indonésie /Timor occidental, Cairns en Australie et enfin Nadi aux îles Fiji, avant d’arriver à Tahiti-Faa’a.

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ur seats are not assigned

PResenTATion dU GRoUPe / inTRodUCTion

air Tahiti, initialement transporteur aérien domestique, a été amenée à diversifier ses activités et de ce fait, créer le groupe air Tahiti, considéré aujourd’hui comme un leader du développement touristique de nos îles. le groupe air Tahiti se veut moteur du développement des archipels et son implication dans le tissu économique et social de la Polynésie française est une priorité pour la direction.

à ce jour, le groupe air Tahiti est principalement constitué de :

• Air Tahiti, la compagnie aérienne qui dessert régulièrement 47 îles en Polynésie française ;

• Air Archipels, spécialisée dans les vols à la demande et les évacuations sanitaires, qui assure également pour le compte d'air Tahiti, la desserte de certaines îles en Twin-otter et Beechcraft ;

• Bora Bora navettes qui permet le transfert lagonaire des visiteurs de Bora Bora entre l’aéroport de Bora et son village principal, vaitape.

le groupe air Tahiti est, par ailleurs, partenaire de différentes sociétés à vocation touristique, notamment dans le domaine aérien (participation au capital de air Tahiti nui, la compagnie aérienne internationale polynésienne). les différentes activités du groupe en font actuellement l’employeur privé le plus important du territoire en terme d’effectifs. air Tahiti, transporteur aérien domestique, est une société polynésienne, privée, chargée de missions de service public.

outre le transport régulier en Polynésie française, la s.a. air Tahiti assure :• l’assistance aéroportuaire des compagnies aériennes internationales par la gestion de l’escale internationale de l’aéroport de Tahiti-Faa'a ;• la promotion en Polynésie, des unités hôtelières grâce à ses activités de Tour opérateurs «séjours dans les iles» .De par la géographie particulière de nos îles, air Tahiti est amenée à desservir un réseau vaste comme l’europe.

air Tahiti, originally the domestic carrier of French Polynesia, has diversified its activities ; nowaday, the air Tahiti group is a motor of the economic and social development of the archipelagos and a leader in tourism in French Polynesia.

Today, the group is composed of :

• Air Tahiti, domestic airline serving 47 islands in French Polynesia ;

• Air Archipels, specialized in charter flights and medical evacuations which ensures, on behalf air Tahiti, service to some islands in Twin-otter and Beechcraft ;

• Bora Bora navettes, shuttle boats transferring passengers from the Bora Bora airport located on an islet and the principal island, vaitape.

The air Tahiti group is also a shareholder in different companies operating in tourism or air transportation, such as air Tahiti nui, the international airline of French Polynesia. The group air Tahiti is the first company in terms of employees in French Polynesia. air Tahiti is a private Polynesian company which has been given a mission of public service.

The various activities of s.a. air Tahiti are :• Ground handling for international airlines ;• Promotion of the destination with its tour operating activities «séjours dans les iles».air Tahiti serves a network as vast as europe.

www.airtahiti.com

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LA fLoTTe / The fLeeT

Twin otter

Propriété de Polynésie Française exploitée par Air TahitiA French Polynesian property exploited par Air Tahiti

nombre / aircraft : 1Fabrication / manufacturing origin : canadienne / canadianPropulsion / Propulsion : Biturbopropsièges / seats : 19vitesse croisière / cruising speed : 270 km/hcharge marchande / merchant load : 1,8 tonnesoutes / luggage compartment : 3,5 m3 - 320 Kg

beechcraft

affrété à air archipels / chartered to air archipels

nombre / aircraft : 1Fabrication / manufacturing origin : américaine / americanPropulsion / Propulsion : Biturbopropsièges / seats : 8vitesse croisière / cruising speed : 520 km/hcharge marchande / merchant load : variablesoutes / luggage compartment : 1,5 m3 - 250 Kg

Atr 72-500

nombre / aircraft : 7Fabrication / manufacturing origin : européenne / europeanPropulsion / Propulsion : Biturbopropsièges / seats : 68vitesse croisière / cruising speed : 480 km/hcharge marchande / merchant load : 7,2 tonnessoutes / luggage compartment : 10,4 m3 - 1650 Kg

ATR 42-500

nombre / aircraft : 2Fabrication / manufacturing origin : européenne / europeanPropulsion / Propulsion : Biturbopropsièges / seats : 48vitesse croisière / cruising speed : 520 km/hcharge marchande / merchant load : 5,2 tonnessoutes / luggage compartment : 9,6 m3 - 1500 Kg

nos sièges ne sont pas numérotés / our seats are not assigned

PResenTATion dU GRoUPe / inTRodUCTion

air Tahiti, initialement transporteur aérien domestique, a été amenée à diversifier ses activités et de ce fait, créer le groupe air Tahiti, considéré aujourd’hui comme un leader du développement touristique de nos îles. le groupe air Tahiti se veut moteur du développement des archipels et son implication dans le tissu économique et social de la Polynésie française est une priorité pour la direction.

à ce jour, le groupe air Tahiti est principalement constitué de :

• Air Tahiti, la compagnie aérienne qui dessert régulièrement 47 îles en Polynésie française ;

• Air Archipels, spécialisée dans les vols à la demande et les évacuations sanitaires, qui assure également pour le compte d'air Tahiti, la desserte de certaines îles en Twin-otter et Beechcraft ;

• Bora Bora navettes qui permet le transfert lagonaire des visiteurs de Bora Bora entre l’aéroport de Bora et son village principal, vaitape.

le groupe air Tahiti est, par ailleurs, partenaire de différentes sociétés à vocation touristique, notamment dans le domaine aérien (participation au capital de air Tahiti nui, la compagnie aérienne internationale polynésienne). les différentes activités du groupe en font actuellement l’employeur privé le plus important du territoire en terme d’effectifs. air Tahiti, transporteur aérien domestique, est une société polynésienne, privée, chargée de missions de service public.

outre le transport régulier en Polynésie française, la s.a. air Tahiti assure :• l’assistance aéroportuaire des compagnies aériennes internationales par la gestion de l’escale internationale de l’aéroport de Tahiti-Faa'a ;• la promotion en Polynésie, des unités hôtelières grâce à ses activités de Tour opérateurs «séjours dans les iles» .De par la géographie particulière de nos îles, air Tahiti est amenée à desservir un réseau vaste comme l’europe.

air Tahiti, originally the domestic carrier of French Polynesia, has diversified its activities ; nowaday, the air Tahiti group is a motor of the economic and social development of the archipelagos and a leader in tourism in French Polynesia.

Today, the group is composed of :

• Air Tahiti, domestic airline serving 47 islands in French Polynesia ;

• Air Archipels, specialized in charter flights and medical evacuations which ensures, on behalf air Tahiti, service to some islands in Twin-otter and Beechcraft ;

• Bora Bora navettes, shuttle boats transferring passengers from the Bora Bora airport located on an islet and the principal island, vaitape.

The air Tahiti group is also a shareholder in different companies operating in tourism or air transportation, such as air Tahiti nui, the international airline of French Polynesia. The group air Tahiti is the first company in terms of employees in French Polynesia. air Tahiti is a private Polynesian company which has been given a mission of public service.

The various activities of s.a. air Tahiti are :• Ground handling for international airlines ;• Promotion of the destination with its tour operating activities «séjours dans les iles».air Tahiti serves a network as vast as europe.

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élicoptères.

• FLiGht scheDuLeair Tahiti flight schedule is published twice a year, accordingly to the iaTa seasons - summer flight schedule valid from mid-april to mid-november and winter flight schedule, valid from mid-november to mid-april. if you made a booking a few weeks before the beginning of a flight schedule, your travel agency will advise you of the modifications on your booking.

• scheDuLesair Tahiti flights have a high rate of regularity and punctuality, but we underline that the published schedules can be subject to modifications even after confirmation of your reservation. if we have your local contact on the island where you are staying, air Tahiti or your travel agency will notify you immediately of any changes.For flights operated by Beechcraft or Twin otter, air Tahiti strives to respect the posted schedules, however, we inform our passengers that considering the particular operational constraints of these planes, notably with the connections with aTr, the possibilities of modifications of the schedules exist.

• check-inair Tahiti has a high on-time performance. Please help us continually achieve this goal by checking-in an hour prior to a flight’s departure as required for most flights ; check-in closes 20 minutes before each departure. Exception: For travel from Tahiti to the Marquesas, Gambier and eastern Tuamotu, check-in closes 30 minutes before takeoff. Failure to observe this rule will result in air Tahiti cancelling the passenger booking. Boarding time : 10 minutes before take-off.

• punctuaLity ratesgeneral airline quality standards state that a flight is considered late if it departs 15 minutes or more after its scheduled time. This year air Tahiti’s punctuality rating has risen to about 89 %, meaning that almost 9 flights on 10 are on time. The company always does its best to better its punctuality but this rating concretely shows the daily efforts taken by air Tahiti personnel to better service and to satisfy the demands of travelers who take our flights.

infoRMATions GénéRALes / GeneRAL infoRMATions

• proGraMMe De VoLsle programme de vols air Tahiti est revu 2 fois l’an, suivant les saisons iaTa (le programme eté, valable de mi avril à mi novembre et le programme hiver, valable de mi novembre à mi avril), ce qui permet à Air Tahiti de prendre en compte les nouveaux horaires des vols internationaux qui desservent la Polynésie. si vous avez effectué une réservation plusieurs semaines avant le début du programme eté ou hiver, votre agence vous informera des modifications du nouveau programme de base.

• horaires Des VoLsLes vols d’Air Tahiti ont un taux élevé de régularité et de ponctualité, mais nous signalons cependant le caractère prévisionnel des horaires publiés. ils peuvent faire l’objet de modifications, même après la confirmation de votre réservation. Tout changement vous sera notifié au plus tôt, par air Tahiti ou votre agence de voyages, dans la mesure où nous disposons de votre contact téléphonique local dans votre île de départ et dans chacune de nos escales.

• VoLs réaLisés en BeechcraFt ou En Twin oTTErla situation géographique et les caractéristiques des infrastructures aéroportuaires rendent les vols effectués dans le cadre de notre desserte de désenclavement, particulièrement sensibles aux aléas (tels que la dégradation des conditions météorologiques) pouvant conduire à l’annulation du vol. les contraintes de programmation pouvant entraîner plusieurs jours d’intervalle avant le prochain vol disponible, des dispositions particulières sont prévues. renseignez-vous auprès de votre agence.

• enreGistreMentair Tahiti s’efforce de vous transporter à destination à l’heure, aidez-nous à le faire. l’heure de convocation à l’aéroport est fixée à 1 heure avant le départ; la fermeture de l’enregistrement se fait 20 minutes avant le décollage. Exception : Pour les vols depuis Tahiti et à destination des marquises, gambier et Tuamotu de l'est, la fermeture de l'enregistrement est fixée à 30 minutes avant le décollage. Passé ces délais, air Tahiti se réserve le droit de disposer de votre place. embarquement : 10 minutes avant le décollage.

• taux De ponctuaLitéLes indicateurs qualité communs aux compagnies aériennes prévoient qu’un vol est en retard au-delà d’une marge de 15 minutes après le départ prévu. Depuis le début de l’année, le taux de ponctualité des vols de la compagnie s’est élevé à près de 89 % soit près de 9 vols sur 10. Un taux de ponctualité que la compagnie se fait fort d’améliorer mais qui est déjà le signe concret des efforts entrepris quotidiennement par les personnels d’air Tahiti pour améliorer le service et satisfaire les voyageurs qui empruntent nos lignes.

www.airtahiti.com

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Les AéRoPoRTs dAns Les îLes / AiRPoRT infoRMATions

• Bora Boral’aéroport de Bora Bora se trouve sur un îlot (motu mute). air Tahiti assure gratuitement le transfert maritime de ses passagers entre l’aéroport et vaitape, le village principal, par «Bora Bora navette» mais certains hôtels effectuent eux-mêmes le transport de leurs clients et de leurs bagages, depuis le motu de l’aéroport jusqu’à l’hôtel. Pour des raisons opérationnelles, il vous faudra procéder à la reconnaissance de vos bagages dès votre arrivée à l’aéroport de Bora Bora, avant votre embarquement à bord des navettes maritimes. Des trucks (transport en commun local) et des taxis sont présents à l’arrivée de la navette à vaitape. comptoirs de location de véhicule à 100m du débarcadère.Vous quittez Bora Bora... si vous empruntez «Bora Bora navettes» pour vous rendre sur le motu de l’aéroport, convocation au quai de vaitape au plus tard 1h15 avant le décollage (horaire de départ de la navette à confirmer sur place auprès de l’agence air Tahiti de vaitape). Durée de la traversée : 15 minutes environ. si vous vous rendez sur le motu de l’aéroport par vos propres moyens, convocation à l’aéroport 1h avant le décollage. certains hôtels procèdent au pré-acheminement des bagages de leurs clients. la responsabilité d’air Tahiti en matière de bagages est engagée jusqu’à leur délivrance pour l’arrivée à Bora Bora, et à compter de leur enregistrement sur le vol de départ de Bora Bora.

• raiatea-taha’al’aéroport est implanté sur l’île de raiatea à environ 10 minutes en voiture de la ville principale de Uturoa. Des taxis et des trucks attendent à l’aéroport l’arrivée des avions. comment se rendre à Taha’a ? Taha’a est l’île sœur de raiatea, et n’a pas d’aéroport. un service de navettes maritimes opère entre Raiatea et Taha’a deux fois par jour, du lundi au vendredi. Les week-ends et jours fériés, vous pourrez utiliser un taxi boat payant.

• Maupitil’aéroport est implanté sur un îlot. un transfert en bateau est nécessaire vers ou depuis le village principal. vous pourrez utiliser une navette privée payante; durée du trajet : 15 minutes.

• Manihil’aéroport de manihi se situe sur un îlot. attention, il n’y a pas de service de navette entre l’îlot de l’aéroport et les autres îlots qui composent manihi. si vous n’avez pas arrangé votre transfert en bateau, renseignez-vous auprès du personnel air Tahiti. la responsabilité d’air Tahiti est engagée jusqu’à la délivrance des bagages à l’escale pour l’arrivée à manihi, et à compter de leur enregistrement sur le vol de départ de manihi.

• GaMBier (rikitea)l’aéroport se situe sur un îlot (motu Totegegie). les liaisons avec l’île principale sont assurées par une navette de la mairie ; le transfert est à payer sur place. Vous quittez rikitea… embarquement à bord de la navette maritime au quai de rikitea : 2 heures avant le décollage. Durée de la traversée : 45 mn environ.

• Bora BoraThe Bora Bora airport is located on a «motu» (an islet named «motu mute»). air Tahiti operates a free shuttle boat transfer for passengers between the airport and vaitape, the main village, by «Bora Bora navette» but certain hotels operate their own transfers. you must first collect your luggage as soon as you arrive at the Bora Bora airport before boarding the shuttle boat. «Trucks» (the local means of transportation) and taxis will be available in Vaitape. A car rental counter is located about 100 yards away from the boat dock.leaving Bora Bora... if you wish to take the shuttleboat to the airport, you must board the boat at the vaitape dock at least 1 hour and 15 minutes before the flight’s scheduled take-off (please verify the shuttle departure times at the dock with the air Tahiti office in Vaitape). Length of the shuttle crossing : approximately 15 minutes. if you arrive on the airport motu by your own means, check-in begins one hour before the scheduled take-off. some hotels offer an early transfer service for their client’s luggage ; the baggage is taken from the client’s hotel room and transported to the airport. air Tahiti’s liability for the luggage begins only upon check-in.

• raiatea-taha’aThe airport is located on the island of Raiatea, approximately 10 minutes by car from Uturoa, the main city of this island. Taxis and trucks will be waiting for you at the airport. how to go to Taha’a ? Taha’a, the sister island of raiatea, doesn’t have an airport. a shuttleboat service operates between raiatea and all of the pontoons of Taha’a, 7 days a week including holidays.

• MaupitiThe airport is located on an islet, the motu Tuanai. a boat transfer to the main village is necessary. You can hire private taxi boats ; duration of the crossing : 15 minutes.

• ManihiThe manihi airport is located on an islet. attention, there is no shuttle service between the airport islet and the other islets of manihi. if you have not planned your shuttle boat transfer, please contact the air Tahiti personnel for more information. air Tahiti responsibility ends at the delivery of the luggage at the airport when arriving in manihi and begins upon checking in with air Tahiti for the flight leaving manihi.

• GaMBier (rikitea)The airport is located on an islet (called Totegegie). a paying shuttle boat transfers the passengers to the main island of rikitea. Leaving rikitea… Boarding on the shuttle boat 2 hours before the air Tahiti take-off. Duration of the crossing : at least 45 minutes.

• nuku hiVaThe nuku hiva airport (called nuku a Taha / Deserted land), is located on the north side of the island. Transfers between the airport and Taiohae, the principal village, are possible by 4x4 vehicles. A taxi service is provided between the airport and the different villages ; plan at least two hours for the transfer. The transfers by helicopter are provided by Polynesia hélicoptères.

• FLiGht scheDuLeair Tahiti flight schedule is published twice a year, accordingly to the iaTa seasons - summer flight schedule valid from mid-april to mid-november and winter flight schedule, valid from mid-november to mid-april. if you made a booking a few weeks before the beginning of a flight schedule, your travel agency will advise you of the modifications on your booking.

• scheDuLesair Tahiti flights have a high rate of regularity and punctuality, but we underline that the published schedules can be subject to modifications even after confirmation of your reservation. if we have your local contact on the island where you are staying, air Tahiti or your travel agency will notify you immediately of any changes.For flights operated by Beechcraft or Twin otter, air Tahiti strives to respect the posted schedules, however, we inform our passengers that considering the particular operational constraints of these planes, notably with the connections with aTr, the possibilities of modifications of the schedules exist.

• check-inair Tahiti has a high on-time performance. Please help us continually achieve this goal by checking-in an hour prior to a flight’s departure as required for most flights ; check-in closes 20 minutes before each departure. Exception: For travel from Tahiti to the Marquesas, Gambier and eastern Tuamotu, check-in closes 30 minutes before takeoff. Failure to observe this rule will result in air Tahiti cancelling the passenger booking. Boarding time : 10 minutes before take-off.

• punctuaLity ratesgeneral airline quality standards state that a flight is considered late if it departs 15 minutes or more after its scheduled time. This year air Tahiti’s punctuality rating has risen to about 89 %, meaning that almost 9 flights on 10 are on time. The company always does its best to better its punctuality but this rating concretely shows the daily efforts taken by air Tahiti personnel to better service and to satisfy the demands of travelers who take our flights.

infoRMATions GénéRALes / GeneRAL infoRMATions

• proGraMMe De VoLsle programme de vols air Tahiti est revu 2 fois l’an, suivant les saisons iaTa (le programme eté, valable de mi avril à mi novembre et le programme hiver, valable de mi novembre à mi avril), ce qui permet à Air Tahiti de prendre en compte les nouveaux horaires des vols internationaux qui desservent la Polynésie. si vous avez effectué une réservation plusieurs semaines avant le début du programme eté ou hiver, votre agence vous informera des modifications du nouveau programme de base.

• horaires Des VoLsLes vols d’Air Tahiti ont un taux élevé de régularité et de ponctualité, mais nous signalons cependant le caractère prévisionnel des horaires publiés. ils peuvent faire l’objet de modifications, même après la confirmation de votre réservation. Tout changement vous sera notifié au plus tôt, par air Tahiti ou votre agence de voyages, dans la mesure où nous disposons de votre contact téléphonique local dans votre île de départ et dans chacune de nos escales.

• VoLs réaLisés en BeechcraFt ou En Twin oTTErla situation géographique et les caractéristiques des infrastructures aéroportuaires rendent les vols effectués dans le cadre de notre desserte de désenclavement, particulièrement sensibles aux aléas (tels que la dégradation des conditions météorologiques) pouvant conduire à l’annulation du vol. les contraintes de programmation pouvant entraîner plusieurs jours d’intervalle avant le prochain vol disponible, des dispositions particulières sont prévues. renseignez-vous auprès de votre agence.

• enreGistreMentair Tahiti s’efforce de vous transporter à destination à l’heure, aidez-nous à le faire. l’heure de convocation à l’aéroport est fixée à 1 heure avant le départ; la fermeture de l’enregistrement se fait 20 minutes avant le décollage. Exception : Pour les vols depuis Tahiti et à destination des marquises, gambier et Tuamotu de l'est, la fermeture de l'enregistrement est fixée à 30 minutes avant le décollage. Passé ces délais, air Tahiti se réserve le droit de disposer de votre place. embarquement : 10 minutes avant le décollage.

• taux De ponctuaLitéLes indicateurs qualité communs aux compagnies aériennes prévoient qu’un vol est en retard au-delà d’une marge de 15 minutes après le départ prévu. Depuis le début de l’année, le taux de ponctualité des vols de la compagnie s’est élevé à près de 89 % soit près de 9 vols sur 10. Un taux de ponctualité que la compagnie se fait fort d’améliorer mais qui est déjà le signe concret des efforts entrepris quotidiennement par les personnels d’air Tahiti pour améliorer le service et satisfaire les voyageurs qui empruntent nos lignes.

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• nuku hiVal’aéroport de nuku hiva, (nuku a Taha / Terre Déserte), se trouve au nord de l’île. le transfert entre Terre Déserte et Taiohae, village principal, est possible en voiture 4x4. Durée du transfert : environ 2 heures. Un service taxi est également assuré entre l’aéroport et les différents villages.

• autres aéroports aux Marquises (atuona / hiVa oa, ua huka et ua pou) les aéroports de atuona à hiva oa, ua Pou et ua huka sont éloignés des villages principaux de ces différentes îles, mais des taxis sont disponibles à chaque arrivée.

• Desserte De rarotonGa aux îLes cookile principale de l’archipel des cook, rarotonga est située à environ1 150 Km au sud-ouest de l’île de Tahiti.Depuis le 3 avril 2007, air Tahiti opère une liaison aérienne régulière à destination et au départ de rarotonga dans les îles cook à raison de un à deux vols par semaine.le temps de vol moyen entre l’aéroport de Tahiti - Faa’a et rarotonga est de 2h40.la desserte est assurée en aTr42. Bien que ces appareils disposent de 48 sièges, seuls 38 sont commercialisés compte tenu de l’emport carburant et de la charge bagages.Attention, cette desserte est un vol international ! Des procédures et des formalités spécifiques sont en vigueur.

enregistrement / embarquement à tahiti• Convocation à l’aéroport : 2h avant le départ pour satisfaire aux formalités inhérentes aux vols internationaux.• Enregistrement aux comptoirs Air Tahiti du réseau local.• Fermeture des comptoirs d’enregistrement : 45mn avant le départ• Embarquement à partir de la zone dédiée aux vols internationaux après avoir satisfait aux formalités de police et de douanes

Franchise bagageBagage cabine :• 1 bagage cabine par passager• Dimensions maximales : 45cm x 35cm x 20cm• Poids : 03Kg Bagages en soute :• Franchise bagages (poids transporté gratuitement) : 20Kg• Dimensions maximales : Longueur + largeur + hauteur doit être < 150cm• Pas de franchise bagages pour les bébés• Les bagages de plus de 25kg ne sont pas admis à l’enregistrement• Animaux et végétaux ne peuvent être envoyés vers Rarotonga.

FormalitésTous les passagers doivent être en possession de :• Un passeport valide couvrant la totalité de leur séjour aux Iles cook• Un billet aller-retour confirmé ou un billet de continuation avec tous les documents nécessaires pour la prochaine destination

Pour les personnes de nationalité française ou de nationalité autres que néo zélandaise :• Si la durée de séjour aux Iles Cook est supérieure à 31 jours, un visa vous sera demandé.

Pour obtenir un visa pour les iles cook, veuillez contacter le service Immigration des Iles Cook - Tél : (682) 29347 - Fax : (682) 21247

les personnes de nationalité néo-zélandaise sont admises à rarotonga sans formalités particulières.

www.airtahiti.com

• other airports on Marquesas archipeLaGo (atuona / hiVa oa, ua huka anD ua pou)The airports of atuona/hiva oa, ua Pou and ua huka are outside the main center. Taxi are available at Air Tahiti arrival.

• serVice to raratonGa (cook isLanDs)raratonga is the principal island of the cook islands and is located 1,150 km to the southwest of Tahiti.From april 3, 2007 air Tahiti has run flights to and from raratonga once or twice a week. This flight takes 2hrs 40min. While the aTr42 aircraft that are used for these services have 48 seats, only 38 are for passengers while the rest are left empty to account for fuel and baggage weight.note that these are international flights and are subject to all the procedures and formalities of customs and immigration.

check-in/boarding from tahiti• We recommend that you arrive at the airport 2 hours prior to departure for international flight formalities.• check-in is at air Tahiti desks in the domestic terminal.• check-in desks close 45 min before departure.• Boarding is from the international flight lounge after passing through customs and immigration.

Baggage restrictionscabin baggage• 1 carry-on baggage per passenger• Maximum dimensions per baggage are 45cm x 35cm x 20cm• Maximum weight 3kg checked baggage• Maximum total weight per passenger 20kg• Maximum length, width and height of each baggagemust be under 150cm• no baggage allowance for babies• no baggage over 25kg will be checked-in• animal and vegetable products cannot be brought to raratonga

Formalitiesall passengers must be in possession of :• a passport valid through the length of your stay in the cook islands• a confirmed round-trip ticket or a ticket to another destination with all the documents required for entry at the next destination

For persons of French nationality or of nationalities other than new zealander.• If your trip exceeds 31 days, you will need a visa

To get a visa for the cook islands contact the cook islands Immigration Service at Tel : (682) 29347 - Fax : (682) 21247

new Zealand nationals do not need a visa for the cook islands.

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• nuku hiVal’aéroport de nuku hiva, (nuku a Taha / Terre Déserte), se trouve au nord de l’île. le transfert entre Terre Déserte et Taiohae, village principal, est possible en voiture 4x4. Durée du transfert : environ 2 heures. Un service taxi est également assuré entre l’aéroport et les différents villages.

• autres aéroports aux Marquises (atuona / hiVa oa, ua huka et ua pou) les aéroports de atuona à hiva oa, ua Pou et ua huka sont éloignés des villages principaux de ces différentes îles, mais des taxis sont disponibles à chaque arrivée.

• Desserte De rarotonGa aux îLes cookile principale de l’archipel des cook, rarotonga est située à environ1 150 Km au sud-ouest de l’île de Tahiti.Depuis le 3 avril 2007, air Tahiti opère une liaison aérienne régulière à destination et au départ de rarotonga dans les îles cook à raison de un à deux vols par semaine.le temps de vol moyen entre l’aéroport de Tahiti - Faa’a et rarotonga est de 2h40.la desserte est assurée en aTr42. Bien que ces appareils disposent de 48 sièges, seuls 38 sont commercialisés compte tenu de l’emport carburant et de la charge bagages.Attention, cette desserte est un vol international ! Des procédures et des formalités spécifiques sont en vigueur.

enregistrement / embarquement à tahiti• Convocation à l’aéroport : 2h avant le départ pour satisfaire aux formalités inhérentes aux vols internationaux.• Enregistrement aux comptoirs Air Tahiti du réseau local.• Fermeture des comptoirs d’enregistrement : 45mn avant le départ• Embarquement à partir de la zone dédiée aux vols internationaux après avoir satisfait aux formalités de police et de douanes

Franchise bagageBagage cabine :• 1 bagage cabine par passager• Dimensions maximales : 45cm x 35cm x 20cm• Poids : 03Kg Bagages en soute :• Franchise bagages (poids transporté gratuitement) : 20Kg• Dimensions maximales : Longueur + largeur + hauteur doit être < 150cm• Pas de franchise bagages pour les bébés• Les bagages de plus de 25kg ne sont pas admis à l’enregistrement• Animaux et végétaux ne peuvent être envoyés vers Rarotonga.

FormalitésTous les passagers doivent être en possession de :• Un passeport valide couvrant la totalité de leur séjour aux Iles cook• Un billet aller-retour confirmé ou un billet de continuation avec tous les documents nécessaires pour la prochaine destination

Pour les personnes de nationalité française ou de nationalité autres que néo zélandaise :• Si la durée de séjour aux Iles Cook est supérieure à 31 jours, un visa vous sera demandé.

Pour obtenir un visa pour les iles cook, veuillez contacter le service Immigration des Iles Cook - Tél : (682) 29347 - Fax : (682) 21247

les personnes de nationalité néo-zélandaise sont admises à rarotonga sans formalités particulières.

www.airtahiti.com

• other airports on Marquesas archipeLaGo (atuona / hiVa oa, ua huka anD ua pou)The airports of atuona/hiva oa, ua Pou and ua huka are outside the main center. Taxi are available at Air Tahiti arrival.

• serVice to raratonGa (cook isLanDs)raratonga is the principal island of the cook islands and is located 1,150 km to the southwest of Tahiti.From april 3, 2007 air Tahiti has run flights to and from raratonga once or twice a week. This flight takes 2hrs 40min. While the aTr42 aircraft that are used for these services have 48 seats, only 38 are for passengers while the rest are left empty to account for fuel and baggage weight.note that these are international flights and are subject to all the procedures and formalities of customs and immigration.

check-in/boarding from tahiti• We recommend that you arrive at the airport 2 hours prior to departure for international flight formalities.• check-in is at air Tahiti desks in the domestic terminal.• check-in desks close 45 min before departure.• Boarding is from the international flight lounge after passing through customs and immigration.

Baggage restrictionscabin baggage• 1 carry-on baggage per passenger• Maximum dimensions per baggage are 45cm x 35cm x 20cm• Maximum weight 3kg checked baggage• Maximum total weight per passenger 20kg• Maximum length, width and height of each baggagemust be under 150cm• no baggage allowance for babies• no baggage over 25kg will be checked-in• animal and vegetable products cannot be brought to raratonga

Formalitiesall passengers must be in possession of :• a passport valid through the length of your stay in the cook islands• a confirmed round-trip ticket or a ticket to another destination with all the documents required for entry at the next destination

For persons of French nationality or of nationalities other than new zealander.• If your trip exceeds 31 days, you will need a visa

To get a visa for the cook islands contact the cook islands Immigration Service at Tel : (682) 29347 - Fax : (682) 21247

new Zealand nationals do not need a visa for the cook islands.

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