vive le roi machia'h now ! n°302

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Photo de la semaine Le «Tank de Mitsvot» du Rav Oren Raz à Mexico Horaires de Chabbat à Jérusalem Chabbat Parachat Tsav : Entrée : 18h18 - Sortie : 19h31 Yé’hi Adoneinou Moréinou VéRabénou Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd ! www.viveleroi770.com Vidéos inédites, Dvar Mal’hout et articles en français N°302 - Hebdomadaire - Chabbat Parachat Tsav - Spécial Pourim Edition française - [email protected] - www.viveleroi770.com - 058-4770055 BH Bonnes Nouvelles Traductions Hébreu/Français [email protected] 053-2770419 Recevez chaque semaine la Newsletter de la Guéoula sur votre téléphone Menou’ha Ra’hel 058-4770055 Sept Adar Chéni : Une occasion de plus à Mérone chez Rachbi Des centaines de Juifs sont montés au tom- beau de Rabbi Chimon Bar Yo'haï, à l'occa- sion du 7 Adar II, et ont eu l'occasion de se connecter avec le Rabbi Chlita Méle'h HaMa- chia'h par l'intermédiaire des Igueroth Kodech. Des milliers de cartes « Machia'h » et de flyers explicatifs au sujet de la Guéoula ont été distribués. Sur un autre stand, on pouvait se procurer des livres de 'Hassidout et des gadgets de Guéoula... (CI) Sur l'île Cébu aux Philippines Le Chalia'h et Rav Nir Donnefeld s'est derniè- rement rendu, avec son épouse et ses trois enfants, sur l'île Cébu aux Philippines, afin de préparer cette endroit exotique, à accueillir le roi Machia'h. Ils commenceront par faire pas- ser aux touristes Juifs un Pourim de Guéoula, mais tout de suite après on entamera les préparatifs pour un Seder de Pessa'h Communautaire ! (CI) Le déguisement de la Guéoula ! Pourquoi se déguise t-on à Pourim ? Parce que malgré la faute des Juifs pen- dant le festin d’A’hachvéroch, leur cœur était, en fait, resté attaché à D.ieu de toutes ses forces et cette faute n’était qu’extérieure, comme un déguisement qui cache la véritable personnalité de la personne qui le porte… Mais aujourd’hui, alors que l’exil devient de plus en plus opaque et que l’on pourrait réellement se croire en Galout, on parle des actualités, des fi- nances, du terrorisme et encore de bien autres sujets qui causent des soucis, et qui font froncer des sourcils… Mais en réalité, le monde se mon- tre tel qu’il est, un monde qui est prêt pour la dé- livrance ultime, un monde qui sourit à ceux qui font de la délivrance le sujet central de leur vie. Or, le Juif, dans cette sombre fin d’exil, met en réalité un masque, le masque de la Galout. Mais en fait, en lui-même, se cache la joie de la Guéoula. Il veut, demande, il exige que le Ma- chia’h se dévoile immédiatement. Quand on pose la question à un Juif : « Est-ce que vous voudriez que le monde change et que le Machia’h vienne ? », sa réponse est toujours la même : « Si seulement il pouvait venir maintenant ! », telle est sa réponse. Il faut donc bien en déduire, que malgré qu’il se soit inséré dans le monde des af- faires, dans un travail qui peut même être tota- lement sans intérêt, son âme et son cœur crient devant Hachem et Lui demandent la délivrance urgemment, ici et maintenant ! Nous voulons tous Machia’h maintenant et ceux qui paraissent extérieurement ne pas s’en sou- cier, ne portent qu’un masque et veulent profon- dément chanter les chants de Guéoula et danser la grande danse avec le Saint béni soit-Il qui, lors de la délivrance dansera avec tous les Tsaddikim, c’est à dire, tous les Juifs. Tout le monde veut la Guéoula, alors qu’elle in- tervienne maintenant, en cette veille de Pourim et que nous soyons tous réunis au troisième Temple pour le festin de Pourim, du Chor Habar et du Léviathan, dans la joie extrême qui régnera lors de la Guéoula…

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Une édition spécial Pourim 5776 La Guéoula par la joie ! Parachat Tsav.

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Page 1: Vive le roi Machia'h Now ! N°302

Photo de la semaineLe «Tank de Mitsvot»du Rav Oren Raz à Mexico

Horaires de Chabbat à JérusalemChabbat Parachat Tsav :

Entrée : 18h18 - Sortie : 19h31

Y é ’ h i A d o n e i n o u M o r é i n o u V é R a b é n o u M é l e ’ h H a M a c h i a ’ h L é o l a m V a è d !

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N°302 - Hebdomadaire - Chabbat Parachat Tsav - Spécial PourimEdition française - [email protected] - www.viveleroi770.com - 058-4770055

BH

Bonnes Nouvelles

TraductionsHébreu/Français

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053-2770419

Recevez chaque semaine la Newsletter de laGuéoula sur votretéléphoneMenou’ha Ra’hel 058-4770055

Sept Adar Chéni : Une occasion deplus à Mérone chez RachbiDes centainesde Juifs sontmontés au tom-beau de RabbiChimon BarYo'haï, à l'occa-sion du 7 Adar II, et ont eu l'occasion de seconnecter avec le Rabbi Chlita Méle'h HaMa-chia'h par l'intermédiaire des Igueroth Kodech.Des milliers de cartes « Machia'h » et deflyers explicatifs au sujet de la Guéoula ontété distribués. Sur un autre stand, on pouvaitse procurer des livres de 'Hassidout et desgadgets de Guéoula... (CI)

Sur l'île Cébu aux PhilippinesLe Chalia'h et Rav Nir Donnefeld s'est derniè-rement rendu, avec son épouse et ses troisenfants, sur l'île Cébu aux Philippines, afin depréparer cette endroit exotique, à accueillir leroi Machia'h. Ils commenceront par faire pas-ser aux touristes Juifs un Pourim de Guéoula,mais tout de suiteaprès on entamera lespréparatifs pour unSeder de Pessa'hCommunautaire ! (CI)

Le déguisement de la Guéoula !

Pourquoi se déguise t-on à Pourim ?Parce que malgré la faute des Juifs pen-dant le festin d’A’hachvéroch, leur cœurétait, en fait, resté attaché à D.ieu detoutes ses forces et cette faute n’étaitqu’extérieure, comme un déguisementqui cache la véritable personnalité de lapersonne qui le porte…

Mais aujourd’hui, alors que l’exil devient de plusen plus opaque et que l’on pourrait réellement secroire en Galout, on parle des actualités, des fi-nances, du terrorisme et encore de bien autressujets qui causent des soucis, et qui font froncerdes sourcils… Mais en réalité, le monde se mon-tre tel qu’il est, un monde qui est prêt pour la dé-livrance ultime, un monde qui sourit à ceux quifont de la délivrance le sujet central de leur vie. Or, le Juif, dans cette sombre fin d’exil, met enréalité un masque, le masque de la Galout. Maisen fait, en lui-même, se cache la joie de laGuéoula. Il veut, demande, il exige que le Ma-chia’h se dévoile immédiatement. Quand on pose

la question à un Juif : « Est-ce que vous voudriezque le monde change et que le Machia’hvienne ? », sa réponse est toujours la même : « Siseulement il pouvait venir maintenant ! », telleest sa réponse. Il faut donc bien en déduire, quemalgré qu’il se soit inséré dans le monde des af-faires, dans un travail qui peut même être tota-lement sans intérêt, son âme et son cœur crientdevant Hachem et Lui demandent la délivranceurgemment, ici et maintenant !Nous voulons tous Machia’h maintenant et ceuxqui paraissent extérieurement ne pas s’en sou-cier, ne portent qu’un masque et veulent profon-dément chanter les chants de Guéoula et danserla grande danse avec le Saint béni soit-Il qui, lorsde la délivrance dansera avec tous les Tsaddikim,c’est à dire, tous les Juifs. Tout le monde veut la Guéoula, alors qu’elle in-tervienne maintenant, en cette veille de Pourimet que nous soyons tous réunis au troisièmeTemple pour le festin de Pourim, du Chor Habaret du Léviathan, dans la joie extrême qui régneralors de la Guéoula…

Page 2: Vive le roi Machia'h Now ! N°302

Le nom « Nissan » vient du mot « Ness, le mira-cle » et plus encore, « Nissan » (qui comportedeux « Noun ») fait allusion aux « Nissei Nissim,les miracles des miracles (4) », les miracles et lesmerveilles que le Saint béni soit-Il a fait aux en-fants d’Israël pendant ce mois lorsqu’Il les fit sortird’Egypte. Ce qui stigmatise le comportement mi-raculeux de ce mois-ci.Les « Nissei Nissim », sont encore plus présentspendant le Chabbat qui précède et bénit la fêtede Pessa’h. Ce Chabbat se nomme Chabbat Ha-Gadol, le « grand Chabbat » car en ce Chabbat aété effectué un grand miracle (7) : « Et Il frappal’Egypte par ses premiers-nés (8) » (comme l’ex-plique l’Admour Hazaken dans son Choul’haneAroukh), « Et l’on a fixé le souvenir de ce miraclependant ce Chabbat et on le nomma : ChabbatHaGadol ». Et de plus, « C’est pendant ChabbatHaGadol qu’intervint l’amorce de la délivrance etdes miracles (10) », et c’est pour cette raison quenous lisons pendant ce Chabbat « Avadim Haï-nou, la majeure partie de la Haggada (11) ».

Le premier et le dernierUn autre point important de la délivrance d’Egyptedans la Torah, est que cette délivrance eut lieupar l’intermédiaire de Moché Rabbeinou, le sau-veur d’Israël. Et la Torah relate longuement la ma-nière dont le Saint béni soit-Il a choisi Mochéprécisément pour être le sauveur d’Israël.Jusqu’au moment où Moché a demandé à D.ieu :« Envoie celui qui est dans Ta main (12) », orD.ieu n’accéda point à la prière de Moché car Ilvoulait que Moché soit l’envoyé de D.ieu poursauver les enfants d’Israël et non pas un autre.De cela on comprend la profonde appartenancede Moché avec la délivrance, car lui seul possèdela puissance de sauver les enfants d’Israël.Et comme le disent nos Sages : « Il est le premiersauveur et le dernier sauveur (13) ». Moché estappelé : le dernier sauveur, même en ce quiconcerne la délivrance véritable et complète dece dernier exil, comme il a été dit à son propos :« Comme aux jours de ta sortie d’Egypte, Je temontrerai des merveilles », et toute délivrance in-tervient par la force de Moché.

L’homme-D.ieuEt l’on peut comprendre pourquoi Moché est lepremier et dernier sauveur d’Israël. Puisqu’il est

du niveau de « Tefila LeMoché Ich HaElokim,prière de Moché, l’homme-D.ieu (14) », il possèdele pouvoir d’entraîner la délivrance par le dévoi-lement de la force du « Sans-limite » dans lemonde et ainsi, de délivrer les enfants d’Israël detoutes les limites et frontières, même celles del’écorce d’impureté et d’idolâtrie de l’Egypte. Etpar cette puissance, d’accomplir, non des mira-cles qui se revêtent dans la nature, mais surtout,des miracles qui transcendent totalement lesvoies de la nature jusqu’à en arriver à des Niflaot,des merveilles. Et ce sera une délivrance qui ne précède plusaucun exil, du niveau où le monde entier sera unehabitation pour Lui, qu’Il soit béni, une demeurefixe et éternelle.

Des prophéties et des miraclesIl y a, en conclusion de tout ce qui a été dit, unenseignement pour chaque Juif qui l’aidera dansson travail personnel.Alors que nous sommes dans l’année où « Arei-nou Niflaoth, Tu nous montreras des merveilles »,et plus particulièrement dans le mois de Nissan,dans la semaine de la fête de Pessa’h, temps denotre liberté, et à la lumière des évènements etdes derniers miracles que nous avons vécu, dé-voilés aux yeux de chair et aux yeux de tous lespeuples (la guerre du Golfe qui prit fin quelquessemaines auparavant – Ndt).Ceci doit éveiller encore plus chez chaque Juif, lavolonté et la force de faire son travail de manièremiraculeuse, jusqu’à en arriver aux « miraclesdes miracles », cela ne suffit pas qu’il s’élève desa situation qui, jusqu’à présent était d’étudier laTorah et d’accomplir les Mitsvot à la perfection,mais il doit s’élever dans ces domaines de niveauen niveau, jusqu’à ce qu’il en arrive au « Grand

Miracle », véritable relié à « Grand est l’Eternel etdigne de nombreuses louanges (15) ».Et il y a, dans tout cela, un extraordinaire encou-ragement que l’on peut trouver dans le PsaumeTsaddik, 90, « Prière de Moché, l’homme-D.ieu »,car Moché donne de la force à chaque Juif par lecanal du niveau de « Moché » qu’il possède enlui et qui dévoilera en lui-même, le Tsaddik qui esten lui « Et tout ton peuple est constitué de Tsad-dikim, justes (16) » relié à « L’Eternel est juste entoutes Ses voies (17) ».

Le cadeau des nations pour le 11 NissanEt on peut exploiter un autre événement pour ren-forcer tout ceci : Par Providence divine, est sortiela décision n°104 dont la valeur numérique est« Tsadé (orthographe différente de la lettre Tsad-dik, Ndt) » de la maison des députés de ce pays(fondés de pouvoir du pays tout entier) fixé à l’oc-casion du onzième jour de ce mois de Nissan decette année, comme le « Jour de l’Education » ence qui concerne ce pays et tous les pays et ci-toyens du monde.

La Tseddaka dans la largesseEt en ce qui concerne notre période (18) : Il s’agitde fournir tous les besoins de la fête à tous ceuxqui en ont besoin, les ingrédients du Séder (lesMatsot, les quatre coupes de vin etc.) et les be-soins de Yom Tov (des habits de fête et les ali-ments de la fête), et tout ce qui s’en suit. Et ceuxqui organisent un Seder public, et qui ne veulentpas organiser le deuxième Seder par manque demoyens, doivent séparer les dépenses en deuxparties et recevront la bénédiction d’Hachem afinque finalement, les deux Seder se passent dansla largesse.Et que soit Sa Volonté, que s’accomplisse déjà laprière de Moché en chacun à la perfection, de lamanière la plus immédiate Mamach, et le princi-pal, dans le troisième Temple.

Notes : 1/ Chemot Rabba Ch.15-11 - 2/ Prière et Kiddouch dela fête de Pessa’h, voir Likoutei Si’hot vol.11 p.71 - 3/ MidrachLeka’h Tov sur Bo 12.2 : Nissan dans lequel ont eu lieu des mi-racles pour Israël - 4/ Bra’hot 57a, Rachi, ‘Hidouchei Haggadotdu Maarcha - 5/ Zohar II 63b, 88a - 6/ Voir Si’hat Bo et Itvaadoutqui suit 5744 - 7/ Chabbat 87b, Tossefot – Tour et Choul’hanArou’h Admour Hazaken, lois de Pessa’h - 8/ Tehilim 136.10,Midrach Tehilim, Rachi et Metsoudat David au même endroit -9/ Au même endroit, Tossefot, et le Tour expliquent ce miracle.Voir Likoutei Si’hot vol 12 p.33 et notes - 10/ Choul’han Arou’hAdmour Hazaken par.2 - 11/ Idem du Ramo au par.1 - 12/ Che-mot 13 - 13/ Zohar I 253a, Chaar Hapsoukim Vaye’hi, Torah Or,début Michpatim, Likoutei Si’hot vol.11 p.8 etc. - 14/ Ps.90.1 -15/ Ps.48.2 - 16/ Isaïe 60.21 - 17/ Ps.145.17 - 18/ Guittin 10b

D v a r M a l ’ h o u tExtraits du discours du Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h Chlita - 5751-5752 (1991-1992)

Chabbat Parachat Tsav - Chabbat HaGadol 5751-1991

Prière de Moché, l’homme-D.ieu

Le mois de Nissan s’appelle le «Mois de la Guéoula (1)» en raison de son pointcentral, la fête de Pessa’h, le «Temps de notre liberté (2)» et ceci est soulignéplus précisément pendant le Chabbat qui précède Pessa’h.

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Machia’h & Guéoula

Un acte essentielAu début de celle-ci, Rachi dit «Tsav indiqueun empressement immédiat et pour toutes lesgénérations». Ainsi... le Machia’h vient defaçon immédiate et avec le plus grand em-pressement. Bien plus, il s’agit ici de retirer lescendres et de disposer le bois sur l’autel, au-quel il faudra ensuite mettre le feu... Ceci estun enseignement pour chacun. Ainsi, l’em-pressement n’est pas indispensable unique-ment pour donner de la Tseddaka mais aussipour prendre la décision de le faire et cettequalité est également liée à la délivrance.L’acte est essentiel. Il faut achever nos ac-tions et demander «Ad Mataï ?». Il faut pro-clamer « vive le roi ! » avec le plus grandempressement et la joie la plus profonde.(Dvar Mal’hout Tsav – Ye’hi HaMele’h)

Page 3: Vive le roi Machia'h Now ! N°302

H I S T O I R E D E G U E O U L AUn Pourim de Guéoula !Cette histoire commence en Belgique au Beth ‘Habad d’Anvers, le soir de Pourim5755-1995. Autour d’une table sont réunis des dizaines de jeunes gens. L’allure decertains des participants tranche nettement avec celle du rabbin assis en tête detable. Les longues chevelures et les tenues vestimentaires des plus négligées deces hippies, semblant indiquer qu’ils sont sans doute arrivés là par erreur. S’il estvrai, que ces jeunes, pour la plupart israéliens, ne sont pas des habitués de l’endroit,tous sont pourtant d’accord sur un point, « Ce n’est pas tous les jours Pourim... ».

C’est ainsi que le Rav Slavtistski, émissaire duRabbi Chlita Méle’h Machia’h à Anvers, s’est re-trouvé à expliquer à ces jeunes la significationde Pourim et des Mitsvot s’y rattachant. L’exposéterminé, une réunion ‘hassidique ne tarda pas àdébuter. Comme il se doit à Pourim, la vodkacoulait à flots et les « Lé’haim » fusaient, chacunbénissant son voisin du fond du cœur. La joie dé-bordante des participants s’intensifiait à chaqueinstant, les chants se succédaient, cette célébra-tion de Pourim resterait sans doute mémorable...Le tumulte était à son maximum, quand le RavSlavtistski, voulant profiter de cette occasion par-ticulière, calma tout le monde, afin de pouvoirprononcer quelques mots:« Chacun d’entre nous le sait, nous vivons uneépoque où l’obscurité domine. Une ultimeépreuve est venue se rajouter à cette obscuritéde l’exil, dont nous souffrons depuis des milliersd’années. Nous n’avons plus le mérite de voirphysiquement, le Rabbi à la tète du Peuple Juifprodiguer ses bénédictions à chacun où qu’il setrouve. Néanmoins, nous devons être conscientsqu’en fait, rien n’a changé. Le Rabbi continue des’occuper personnellement de chaque juif de parle monde; il continue d’apporter son aide, afin decombler les besoins de tous, qu’ils soient spiri-tuels ou matériels.C’est la stricte vérité. Si notre vision des chosespeut nous abuser, cela ne change rien à la réa-lité. Il nous suffit de nous lier de tout notre cœuret de toute notre âme au fidèle berger du PeupleJuif, le Rabbi, pour dévoiler l’influence qu’il conti-nue d’exercer sur son troupeau dispersé auxquatre coins de la planète ». Ces paroles pro-noncées du fond du cœur, firent grande impres-sion sur une assistance visiblement passionnée;tous ces jeunes si exubérants, il y à deux mi-nutes à peine, respectaient le plus grand des si-lences, comme pour mieux s’imprégner de cettesi sincère et fervente allocution. L’atmosphère si particulière qui venait de secréer décida le Rav Slavtistski à illustrer ses pro-pos d’un exemple concret. L’histoire qu’il racontavenait d’être publiée dans l’hebdomadaire « Kfar‘Habad ». Le magazine rapportait le témoignaged’un juif, qui afin de trouver une solution à unproblème, avait écrit au Rabbi par l’intermédiairedes Iguerot Kodech; à son grand étonnement, iltrouva des réponses claires et précises à sesquestions, à la page du volume ou il avait glissésa lettre. « Les ‘hassidim ‘Habad n’ont pas be-soin de preuves pour savoir que le Rabbi est tou-jours parmi nous et, qu’il nous guide à chaqueétape de notre vie. Quant à ceux qui réclamentdes preuves, les témoignages à leur dispositionne manquent pas. L’histoire que je viens de vousraconter n’est qu’un exemple parmi tant d’au-tres ».Le Rav venait à peine de terminer sa phrase,que l’attention et les regards furent attirés par le

ton moqueur d’un des participants, qui s’étaitlevé pour apostropher l’orateur: « Si cette his-toire est vraie, vous ne verrez donc aucun incon-vénient à ce que nous écrivions sur le champ eten présence de tous, une lettre au Rabbi, n’est-ce pas ? Comme vous l’avez raconté, il suffit deglisser notre demande dans un volume desIguerot Kodech et, nous verrons bien quellesorte de réponse nous allons recevoir ». Cetteproposition aussi inattendue que directe, désta-bilisa quelque peu le Rav; il s’agissait en fait d’unvéritable défi lancé au Rabbi… L’intempestive intervention avait brisé le charmeet du même coup le silence, l’idée de « tester leRabbi » en ayant séduit plus d’un…Puis, le silence se fit à nouveau. Cette fois, lesregards étaient tournés vers le Rav, tous atten-dant de voir comment il réagirait. Ce dernier, aulieu de se démonter, demanda très confiant àson fils, de lui amener de la bibliothèque un vo-lume des correspondances du Rabbi. Une foisle livre en main, il se tourna le plus sérieusementdu monde vers le jeune homme qui l’avait défiéet lui demanda : « Alors, quelle est ta question? ». Devant l’assurance affichée par le Rav, lejeune homme se montra moins railleur, maissemblait bien décidé à aller au bout de l’expé-rience.Tous les présents s’étaient rassis, attendant lasuite des événements. « Il est évident que je nevais pas étaler ma vie privée en public, mais, jesouhaite poser au Rabbi une question concer-nant toutes les personnes réunies ici ce soir. Estce que nous aurons bientôt tous le mérite demonter en Israël avec Machia’h ? ».Tous les regards se tournèrent de nouveau versle Rav, qui lui répondit simplement: « Pose taquestion par écrit, s’il te plaît, et, glisse ta lettreentre les pages du livre ».Dès que le jeune homme eut fini d’écrire, lesconvives impatients s’empressèrent de passerau Rav le livre où avait été introduite la lettre, afinqu’il puisse lire et expliquer le contenu de la ré-ponse.« Tout d’abord, je tiens à souligner que la ré-ponse du Rabbi est datée du jour de Pourim…»,déclara le Rav Slavtistski avant de commencersa lecture. On pouvait lire des signes d’étonne-ment sur les visages des jeunes gens réunis, lefait même que la réponse du Rabbi soit datée dePourim, confirmait déjà qu’il y avait matière à dis-cussion... Le Rav lut la suite de la lettre à voixbasse, il semblait chercher un élément de ré-ponse susceptible de satisfaire l’attente de l’as-semblée. Vers la fin de la lettre il trouva enfin cequ’il cherchait et, lut le passage à voix haute:« Que nous ayons tous le mérite, au sein del’ensemble du Peuple d’Israël, en cetteépoque ou la présence divine s’est voilée(‘Haguiga 8a), d’assister à la réalisation de laprophétie de Zacharie (Ch.14): « Ce sera un

jour unique…c’est au moment du soir queparaîtra la lumière… (Torah Or). L’Eternelsera Roi sur toute la Terre; en ce jour, l’Eter-nel sera Un et Unique sera son nom ». Avecma bénédiction de joyeux Pourim, la rédemp-tion immédiate déclenchant la délivrance im-médiate ».Après cette lecture, les avis étaient partagés.Certains s’émerveillaient de la justesse de la ré-ponse, alors que d’autres n’y voyaient qu’uneheureuse coïncidence.Pendant que les discussions allaient bon train,le Rav lisait le début de la lettre située de l’autrecoté de la page. Soudain, ses yeux brillant d’unéclat particulier, il se tourna enthousiaste verscelui qui avait rédigé la lettre, lui demandant sonaccord pour continuer sa lecture. Ce dernier, mi-figue mi-raisin, accepta finalement.« La réponse que je viens de vous lire, com-mence de l’autre coté de la page, je veux justevous lire le troisième paragraphe: « Un de nosamis nous a demandé de trouver quelqu’unsusceptible de s’occuper d’un jeune hommese trouvant en Israël. Il semblerait que ce gar-çon, après avoir étudié en Yéchiva, soit sortidu droit chemin. Son père, le Rav vous four-nira toutes les informations concernant sonfils ». Sans ajouter un mot, le Rav referma lelivre et lança un Nigoune (mélodie ‘hassidique).L’incompréhension put alors se lire sur bon nom-bre de visages, seule une minorité ayant saisi lesens à donner à la réponse du Rabbi que le Ravvenait de leur lire, la plupart semblaient méditersur ces propos énigmatiques. Le mystères’éclaircit, quand ils apprirent que le jeunehomme qui avait demandé à effectuer ce test,était un ancien élève de Yéchiva qui s’étaitécarté du droit chemin. Ce jeune homme avaitété si profondément touché par les paroles duRabbi, qu’il était maintenant blanc comme unlinge. Complètement déboussolé, il quitta le Beth‘Habad les yeux embués de larmes… Tousavaient été convaincus par la démonstration duRav Slavtistski. Le Rabbi restait indubitablementle guide du Peuple Juif.Après ce mémorable Pourim, les membres duBeth ‘Habad contactèrent le jeune homme, quiprogressivement se rapprocha du Judaïsme etde la ‘Hassidout, renouant ainsi avec les tradi-tions qu’il avait délaissé. Il remettait les Téfilinestous les jours, recommençait à respecter leChabbat. Quelques semaines seulement aprèsce réveil spirituel, ses amis annonçèrent au Beth‘Habad, qu’il avait vendu tous ses biens et étaitrentré en Israël, afin de vivre pleinement une viebasée sur la Torah et les Mitsvot. L’histoire fit trèsvite le tour de la ville, démontrant à tous que leRabbi est toujours à l’écoute du Peuple Juif.

(« Les merveilles de Machia’h » de Rav Yossi Haddad)

Page 4: Vive le roi Machia'h Now ! N°302

L E C A R N E TPour la réussite de: ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël BenMercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel, Noa SarahBat Menou’ha Ra’hel, la famille Liraz Touval, David Ben Tserouya. Pour la bonnesanté de: Mercedès Bat Fifine, Sivan Bat Sarah Hadassa Leilouï Nichmat de:Julia Bat Elie, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Ayala ‘Haya Bat Méïr Ra-phaël, Serouya Beya Bat Myriam, Moché Maurice Ben Yossef et Fifine et SylviaHassiba Bat Nissim

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La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation del’âme de Norbert Avraham Ben Gavriel et Pnina

Pourim

Dans la Méguilat Esther

...Nous comprendrons tout cela enexpliquant le comportement deMorde’haï, le Juif à l’époque du roiA’hachvéroch, car il s’est trouvédans une situation analogue à cellede Yehuda (même s’il descendait dela tribu de Benyamin par son père,sa mère était de la tribu de Yehuda,et la tribu de Benyamin s’était sou-mise à la domination de celle de Ye-huda), alors qu’il se tenait devantYossef.

Les Juifs étaient à ce moment-là dansl’exil de Perse et de Mèdes et sousl’empire du roi A’hachvéroch, « noussommes les serviteurs d’A’hachvé-roch », cependant Morde’haï ne secourbait, et ne se prosternait pas de-vant Haman, alors que tous luidisaient : « Pourquoi transgresse-tul’ordre du roi ? ».En ce qui concerne le festin du roiA’hachveroch, il est écrit dans la Me-guilat Esther, « Ainsi en avait décidé leroi… d’accomplir lavolonté de chaquehomme ». Or laGuémara nous ex-plique ce versetainsi : « De faire lavolonté deMorde’haï et cellede Haman alorsqu’il est écrit surMorde’haï ; unhomme Juif, et surHaman ; un hommeoppresseur et un ennemi ».Or, il y a deux différentes manières parlesquelles D.ieu se révèle dans lemonde ; l’une selon les voies de la na-ture, ainsi, il ne peut exister deux vo-lontés opposées comme celles deMorde’haï et d’Haman. Mais lorsquel’on parle du Saint béni soit-Il, lorsqu’Ilest au-dessus des voies de la nature,comme cela se dévoilera dans lemonde futur ; là, il y aura la possibilitéde faire coexister deux volontés oppo-sées au même moment.

Deux volontés contrairesNous devons pour comprendre celaexpliquer les choses en profondeur :A’hachvéroch, de par sa racine dans laSainteté représente le Saint béni soit-Ilà qui appartiennent la fin et le com-mencement. Et le fait que « le roi aitdécidé d’accomplir la volonté dechaque homme », fait référence à lamanière dont le Saint béni soit-Il a fixéun ordre de priorités au monde danslequel la volonté de l’un s’oppose àcelle de l’autre. Ainsi, un hommepourra se conduire, soit commeMorde’haï, soit comme Haman,

« L’homme reçoit le libre arbitre etpeut décider d’emprunter le bon che-min et de se comporter comme unjuste. Mais s’il décider de s’abuser lui-même et d’emprunter le mauvais che-min et d’être un impie, il en a aussi lapossibilité ».Or la volonté de Morde’haï était ni des’abaisser, ni de se prosterner, et lesSages ont expliqué que c’est la raisonpour laquelle, Morde’haï est appelé« HaYehudi, le Juif », et c’est parcequ’il désapprouvait l’idolâtrie qu’il a étésurnommé « le Juif » c’est pour celaque tout Juif est appelé « Juif », parcele Judaïsme s’exprime dans le fait dedésapprouver l’idolâtrie, on nes’abaisse ni ne se prosterne.Et ainsi s’exprime la volonté deMorde’haï, il ne s’abaisse ni ne seprosterne devant aucune chose dansle monde (même devant une chosepermise par le Choul’han Arou’h), cartoute chose qui ne participe pas duservice de D.ieu est un service étran-ger (Avoda Zara, de l’idolâtrie).Ici, se trouve la solution de la difficultéque pose la Guemara « accomplir lavolonté de chacun, accomplir la vo-

lonté de Morde’haï etde Haman », grâceau Bitoul, à l’abnéga-tion dont a fait preuveMorde’haï devant leSaint béni soit-Il, il nes’abaisse, ni ne seprosterne, renie l’ido-lâtrie, ceci l’a relié à laPuissance de D.ieuqui est au-dessus dumonde et lui a trans-mis la force que, tout

en étant soumis à l’exil du royaume dePerse, sous la domination du roiA’hachvéroch, il atteigne la plénitudede ne s’abaisser ni de se prosternerjusqu’à ce que soit annulé le décretd’Haman, et en suivit l’ascension deMorde’haï qui devint le vice-roi. Etc’est précisément ce que le Saint bénisoit-Il donne à chaque Juif, la possibi-lité de se tenir largement au-dessus detoute forme d’exil, c’est pour cela qu’ilne s’abaissera, ni ne se prosterneradevant les choses étrangères au ser-vice de D.ieu.

Le monde leur vient en aideSelon tout ce que nous avons vu, nouspourrons comprendre l’enseignementde « Yehuda l’a rencontré », actuelle-ment, pour notre génération, alors quenous sommes à la veille immédiate dela délivrance véritable et complète.Même si Yehuda était plein de détermi-nation et de puissance à son époqueet même si Morde’haï l’était aussi àson époque, ainsi que les Justes et lesJuifs de toutes les générations, àtoutes ces époques, ils ont subi toutessortes de barrages extérieurs de bri-

mades, de décrets de la part des nations, D.ieu nous en pré-serve. On ne les a pas laissé se comporter avec la détermina-tion et la puissance d’un maître du monde.Par contre, actuellement et dans notre génération, on peut voirque les troubles du passé n’existent plus et que les nations per-mettent aux Juifs de se comporter selon leurs désirs.De plus, non seulement les Juifs peuvent se comporter selonleur volonté, mais les gouvernements des nations du mondeleur apportent de l’aide ! Et plus encore, les enfants d’Israëlpeuvent accomplir la Torah et les Mitsvot dans leur environne-ment privé. Et nous pouvons voir actuellement, qu’il est plusaisé de s’imposer et même que tous sont devenus aptes à re-cevoir le Judaïsme, la Torah et les Mitvsot. Et pour les nations,les Sept Mitsvot des enfants de Noé.

Lors de la délivranceEt que soit Sa Volonté, que grâce à tout cela, que chacun s’oc-cupe d’acquérir de nouveaux livres, tout cela va activer le butde « Vayigach Elav Yehuda, Yehuda l’a rencontré », lors du ra-chat du captif, de Benyamin, que tous les livres et les écrits denos saints maîtres, nos Rebbeïm, nos princes, reviennent à leurplace réelle, « la maison de Rabbénou qui est à Babel », c’est-à-dire au « 770 » dont la valeur numérique est « Paratsta, tu terépandras » et là seront rassemblés tous les écrits de tous nossaints maîtres, nos Rebbeïm, nos princes.Et immédiatement Mamach, véritablement, Il nous ramèneranos captifs ainsi que le rachat des captifs de toutes les étin-celles de sainteté du monde. Et tout de suite, Miyad Mamach,Mamach, tous les Juifs vont « avec nos jeunes, nos vieux etc.nos fils et nos filles », et « leur argent et leur or avec eux »,ainsi que tous leurs livres et leurs écrits, en notre Terre Sainte,à Jérusalem, la ville sainte, sur le mont saint, dans le Beit Ha-Mikdach, le saint Temple, le troisième Temple, dans le Saint dessaints dans lequel se trouve la pierre de soutènement dumonde sans aucun changement depuis la création du monde.Et tout ceci de manière immédiate, et Miyad Mamach. (DvarMal’hout Vayigach 5752)