initiation à la phytobactériologie
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à
LA PHYTOBACTERIOLOGIE
• - - ... _. __. __ ••..•. _._1
J ean DUBEBN
J?êwr:ier 1984
DAKAR
Initiation à la Phytobuct~riologje
J. DUBERN
COPYRIGHT-OHSTOM Février 1984
2 ""~'~ ..~: ·~~~~:~i;~iI::.
-. -.....-~. :-. ~ ...~":..!JÎ--,::
Les Btict~ries des Plantes Cultivbes
Sommaire
G&~~HALlï~S SUn LLS bACf~rtl~S
LES BACTErilLS Prlï~UPA~huUcl~ES
l - Saprophytisme et symbiose
2 - L'infection parasitaire
3 - 'l'r:JfJsmùwion de~ buc tp.f"i.ea phylu~ath()r~ène~
4 - Méthodes d~ lutte
5 - Etude syst~matique des principales bact~ries
5.I. Pseudornonas
a) Pseudomon~s fluorescents------------Pa. ananas
Ps. cichori
Ps. marginalis
Ps. fiavaHtanoi
Ps. viridiliviùa
Ps. GyrinKae pv. syringae
Ps. s.
p;j. s.
p,. s.o.
p•• s."'.Ps. s.
Ps. s.
pv. glycinae
fJV. helianthi
lJv. lachryrualls
pv. pha8eolicola
pv. tubuci
pv. tomato
b' ~s~u~o~o~a~ non ~l~oEe~c!n!s
Pa. viridiflava
Po. Cf:!piJCi~1
Pt>. Ir, Ü:ld i 0 Li pv. g liHiiu li
Ps. SlJ1UlliJl;eUrum
Ps. andropogonis
Ps. avenae
3
Pa. rubrilieans
Ps. rubrisubaloicans
Ps. setarié:le
5.2. XanthomonüS
x. albililleuIls
X. é:IxoIlopodis
x. frugariéle
x. célrnp~:i tris pv. cwnpe::; tris
X. (; <HU Pe ti l ri ti pv. ulful fae
x. c. pv. citri
X. c. }J v. holcicola
x. '~ . pv. m~lvacearum
X. r; " pv. rnünp;i fl:raeilld:i Ctl~
X. (; . flV. mU11 i huI. i t>
x. c. pv. orY'L.ae
X. c. pv. oryzicola
x. c. pv. phaseoli
X. c. pv. ricini
x. c. pv. vaticulorum
X. c. pv. vesicaturia
5.3. A~robacterium
A. radiobacter pv. rhizogen~6
- '"
fI.. r.
E. amylovora
tlV. tumef;l\.:iel\5
E. aIlanas pv. ananas
E. cypripedi
i. heruicolu
i. carotovora pv. carotovora
E. c. pv. atruseptica
"
s. chrysanthemi pv. chrysanthemi
c:. :;tewactii
•
4
5.j. Corynubacterium
C. fasciüIlS
c. fl;.lCCUUlracit~IlS l'v. r iül:c utnraci~nG
C. f. pv. LJetae
pv. tr:itici
C. Ill.
m.
v. m.
c. rrt.
C. rnichi~élnellse fiv. michiganeni:ie
pv. insiJ-io:;um
f>v. rathiJ,vi
5.6. Streptomyces
S. ipomoeae
:..J. t'céluies
J. '1. !'JllCI.1rd i il
j.b. AplaIluba~ter
').'1. AGI~toué:lcter
~.IÜ Hycoplëi..:irne~)
5
GE!'; ~AL1'.r l:.8
• #_~ _.,_~ ~ .'=-~,:";~---;~~~ ... ".•. ~ . ;r~;,·;-:-~l-'-e-;'--;;.·-~·~~~_:.l!:.i~;.;
, "T-r"- _.-;-- .... -"'"' ..... ·~·._r,=, . ...:o-
.. -. -~,.:.-:};._.:.-~:::-
l.es bac téries font partie, a Vf~C les Cyanophycées (Algues
bleues), de l'embranchement 10 plus inf~rieur du règne végétal,
c~lui Ùt:ô SI,;Hl~U.1-'Ht'l·J.:;S, Jont tous ItHl membres sont unicellu
laires (mais peuvent se regrouper en colonies), à noyau non
typique, relativement simple (PnTUCAHYOT~), sans nucleole,
Kén~ralement sans membrane nucléaire et sans mitose appare~te.
Ce sont des végétaux surtout asexués qui se divisent par scissi
parité (~chizo••• ). Par ailleurs, les Schizophytes sont dépourvus
de plastes et, semble-t-il, de mitochondries.
Dans cet embranchement toutes les Cyanophyceéa, , grAce à
leuw pigments assimilateurs, sont autotrophes. Par contre, les
uu.ctérieti Hont Cri mu.,iorlt..J kùlèI-ulropheH, ouprophytes ou p~nuÜtes
Cependant, certaines sl)nl autotrophes par chimiosynthèse ou par
photosynthèse (bactériochlorophylles).
A MORPHOLOGIE
Les bactéries se présellLent sous l'aspect de colonies ou de
cellules isolées, dont la taille est de quelques microns (millième
de millimètre) et la forme arrond!e, elliptique, flexueuse ou
en bâtonnet. Lorsque les bactéries sont mobiles, c'est grâce à
la pr~sence de cils comparables a~x flagelles des thallophytes.
Les cils peuvent être polaires (bactéries acrotiches);un seul
cil polaire peut être ubservé (bactéries monotriches), ou bien
deux cils, un 3 chaque pôle (bactéries amphitriches~ , ou bien
plusieurs cils ~ un seul pale (bactéries lophotriches~ , ou encore
~lusieurs cils répartiti tout ~utour (bactéries péritriches).
La mobilité de certalnes bactéries en l'autience de cils semule
due a une sorte de reptation ou de ~lissement.
Comlll'! dlt~~·. lt~:; allLI'cli :jt:lli~tJphytt!u, le llU.YUU typitlue n'exitlte
pu.~., lIIaia, :~ su place, :;u trùuve un "corps centrul- (nucléide ou
lIucl~urd,~) l'idlt~ 1:11 a~lde ùl'·t>UXYl'ilJunul:Léique (ADN).
La mul tipli cation asexuée se fait par di vision simple • Lorsq\
- ,., .- ._~",:"-:-,,: .
• ~:._ ~ -. f••,-_r;~_
ùes spores se forment, c'est il la suite d'un e~ki6teme.nt et
non de ph~nomène réel du aporulation comme ceux trouv's chez
les champignons. Cette multiplication assexu~e peut ~tre une
simple division, fission binaire, ou bien un bour~eonnement.
Rien n'indiqu~ tii cett~ reproduction est mitotique ou bien
amitoti4ue; l'appareil nucléaire bactérien est trés petit et
é.lUCUlI fU13tH1U mitotique Il'é.l pu ûl;re observ~. Ce type de multi
plicat.ion HerntJll:: t:trt:l le plu,; fr~4ue/lt..
Lu reproductIon sexuée existe égaleuent; elle conduit
i la formation de nouveuux individus possédant quelques
propriétés de cruGun des deux"parents"; cependant, aucun apparei:
sexuel n' a étJ observé (fla~elle). Le matériel génétique,
l'a~~~e désoxy~ibonucléique (DNA) peut passer d'un organisme à
un autre par aU moins trois voies: (1) par conju~aison, un
pont cytoplasmique s'ét~hlit entre deux ~actéries et une partie
du IJNA Pé.lsut! l.iu donneud ou l',:.'r·rne fertile F+) au récepteur
F-); (2) par- Lr·,HI~il"lJrmdl.l<JII, U/IC t>0~!'he lmct.'~rilinne ul;it mise
tiun tit"':'rlle de lJuGt'lrit" è\; <Lcquiet ~Jillf;l de nouvellet> C':':.rllC-1
; p:.tr tran:;duction, !Dode' qui requiet l'activité _
d'unvirus Lact~riûpha~e.
en !Jr~~enc~ de clJul.iitionG part.iculières, défavorables ou
npn, les c~llu~le~ oact~riennes peuvent ~tre transformées en
FOI'mes L. Ges forrn~s ouines (I~5 à 2lJU IIIl1) sont invisibles
au microscop~ photunique, tr~versent les filtres de porcelaine
pùreUSè et lie tiUlIt visiLle:..; 'iu'au micruscope t~lectronique. Elles
out l''t,·· ulJ:;er'V"'e:; (LIli:. (!l:li mi L it:IIX 111..11'ti.('II: i0rerneut dt;favoraLlea
,', leuI' cr{)i:;u~'JlCL' t:t.:'1 It!uc 'iulJ:ii:itilllce (furllle:, dt: r~sistance")
mai:::; aussi dé;l Clb ,'iCG t umeuru cancéreuBes,
C COLORATION
AvalJt obser'/ation uu micruscope, il est lIécessaire de colorer
les bact~r~e8, Deux m~thodes extrèmement importantes permettent
l'itientiftcution Hl.. la claBsiri~ation ue ceG microorganismes.
La m~thode de GRAM utilise le fait que les bactéries,
d'uliuru ';ulor';eti ~IV(:I: urt colul'~!rlt Lel le violet de gentüine
puis ~ai,t~I::H ~VcC un réactif iuJ~, r~agissent de deux munières
lorl;'1u"elll~u I;l'/IL !iJV'-:U:i ilVUC dl~:.; ;;(JlVillllü (;dCllUl uu é.lc~t;olle).
Certai~eü. Jlle~ Luct~rieu U~AM ~uSITIV~S, rutiennent la colo
ra tior! bleue; d'autres, di tes uac téril':..i .'HAM Nt.::JA'fIVES, sont
décolor~es et peuvent ~tre rec6lorées avec un autre ~roduit,
huuituellement rouge (fuschine). Cette répction dépend de la
nature chimique de la membrane; dans les or~anismes GRAM POSITIF:
le RNA contient du magnésium et non dans les organismes GRAM
NEJATI~S. Cette différence est considérée comme essentielle
pour la phylo~~nie et l'histoire évolutive de ces deux groupes.
Let> tJUctéries dRAM + sont beaucoup plus résistantes à
l'action Jes protéa5~6 et à l'autolyse spontanée que les bactéri
GUAM - • A l'encontr~, les d~tergents et certains colorants sont
beaucoup plu;,;; actifs sur les bactéries GRAM + que sur les
bactél'ies GRAM -.
Lu rlH'~thode de ZIEIlL-NEELSEN est utilisée pour colorer un
groupe J'ur~~ni~meti qui r~fiistent à la coloration par des
colorants hydrosoluoles car ils contiennent une forte proportion
de ::.ou: .... t;.J.nc(:~ li pidique:.:;. Un colorant phénolique chaud colore
r:,·:; tl<lI:L:'r'\I~:; et C.·ttl! ca.Lor.ltion résiste à l'action d'acides
D CLASSI~lCATIUN
Le<i uuctéries tiUllt c.lw,tiees dan::; 10 ordres:
1. l:s~u~()~0E.a~ale~ -10 familles de Gram négatif, bâtonnets à
fla~elles polaires, non-sporulants, dont les
Pseudomonadac~es et les Spirillacées {Vibric
2. !2hli:i!!:Y5.!Y~i;i~tiria.!:.e~ -bactéries filamenteuses, souvent avec Ull
en v..-;loppt.' C01Üelli:ill t dcs dépots d' hydroxyde
ferriqu~ (Iron uacteria),
1t.l::ulJ;Jcl'··!'.i.dL"'B - L.4 plUfjLll'l Ul:ti i.Jéltullnct'j et cocci é'ppartienner
.J cet urdre: A~ tlrornobac tériacées (Achromobac
t~r, Alcaligenes ~roup), Entérobactériacées
(En/iuia), Brucellaceae (l-'arvobacteria),
~icrococcaceae lMi~rococci), Neisseriaeées
(lH:~Ü;Seria). ~ ,1\': touae tériacées (Lac tobaeilll
COl'.'IllellaC t';riacéeo (Coryne uacterium)" , Baci~
cées (~acilles sporulés);
5. f:J.::.Y~r'~ë.I~è1l.e~ - I;at;t.,~r·iel:i filar:lenleuses il enveloppe
6. ~c;~i.!:LJ~'y~é.!:u.:!.e~- B;Jct,:ries s'astiemulant en pseudo-mycelium
:-1.., co [j,JC Lé r iéll: {'eu, Ac.; t inlllnyc e lac ées, strepto·
mycétar.ées (uactéries mycéliales)
Buct6ries filamentuescs mobiles par un mouv.
J:l,~llt ue t-';li::;ai.1ue. 'iue1qlwH une 13 oxydent H2S
lbdct~rieu H~lfureuses);
vis1ueuses, mais individuulis's sont des
buct~rl~S plutGt que des amibes;
Bact~ries spirâl~es;
10. t!Y.9.0E.l~s!!.!a!ale2, - 13actér ies, trés petites, fra~iles, trés
pl~ornurphiques, u.3ut:llc,;.ent nummées PPLO
(Pleuro-I:C1t:urnonia lil<.r:~ orl':anisras).
fun~~i"), qui é.lVt:G Le;; vrai:. champiknoI1t;, le:; mâitiislilures et les
E Les Grallds Groupes J~.'lctéritJn:,;
Les bact;!r'lt:H surit ici r'l'i-~[,LJUJl:'eG ... n fOllcti.on de leurs caractéristiques
-'._-.-_.--=-.~._,:,._~-~..,:,_.---
PI! l ud i (: Ly IJllü
2. t:<I~t"::l' ~':t.!p()~q~rt:'u:----- - -------- - -- -'rhioI'odaceue
AthioroJé.lceae
II.
1.1. Ux.v,Jau t l' h'ydrup;ène: Hydrof-!:erWrflOIlUH
1 • .:). Uxyd:Jnt lt!~; l:urnpuHl~O il. l cürbuue: Methafiomona::;
1 • ? Il i L [' i ri;. Il L.: n :
[.5.1. l~Yd<.l.lll L'a"I:nulliuc el: uitrile: Nitro13ü!Oüllas
Nitrocystis
1.).2. üXY'lant les nitrites en nitrates:lütrobacter
.itrococcus
1.4. Uxyùar:l Le nüufre: Thiubacillus
2,. B:J <: t i~ r' il:!: ; m,', 1I'1<i111" ri .:):.5 éi 1111 ,:. ro LJ i è 13~~ :":_.-.:. .~..:_.=: _ .. ~.:._1. .=. __ .. __• _
III. BAl:'l'!:::\l~S CHli·llUüHûAHu1'kU.PHëki
IiI. Dou~e~ d'un mouvement de glissement:
J .1 • 1. My xubac tt! rie.: frue t.i fian tes: MyxOCOCCU6
Chondromyces
1.1.2. Cytopha~a
1.1.j. [jücL~rie~; rilülfl~llteUt:i~5: Heggiatoa
Thiotrix
1.2. Np. powit'ldant pU~i de m(jlJvmn~nt rie ~li8sement
1.2.1. Hacl~rieu b morphologie remarquable:
1.2.1.1. Sphaerotilus
Zooglea
Lampropedia
l.~.l.~. Les rrotithêcates:taulo~acter
Hyphomicrubium
Ancalomicrauiun
1,,', ,'.1. ,i\"" .1. l"'· :;1", J C L.~:;: 1':ieIH!onllllllui
Xanthornonas
(i.Luconobac ter
Acetouacter------Azobacter
Hhizobium
Agrobacterium
~pirillum
t10raxella
l'~eisseria
Acinetob~cter
1.2.2.2. A~robies facultativesEs.; Ilèriehia
Proteus
Salmonella
Shi!-!:ella
Ile ra bac t el"
~rwinia
Aeromonas
Vibrl.o
1. ;~.,,~. j. Ana;'ruLieH ntril: tes: DeGulfovibrio
Eutyrivitirio
~uccinivi.brio
~~ t: 1 t:!10 mO!1a:3
~'uuolJuc lerium
Veillonella
l'eptococc I;!,i
2. Buct~ries ~ram-potiitives======:========-=~==;==~
2.1. Elél.l:téI'i~s sporo~ènes: 13acillus
Spo["o:.:;arcina
~lostridium
2.2. l)Uet/~l'les Ü:iIJUl ,; "'''nes
2.<".1. N.? /'u,;s';dallt pas d'ébauches mycéliennes
,'.;>.1.1. !itaphylo(;occu:J
Micrococeus
;.jürcillél
~.2.I.2. Streptococcus
LeUCOnOtitoc
Lactollucil.l us
2.2.2. Pouvant former des ~lJél.uches myc~liennes
,.~. ~:. ,'. r. Cur"IIII!iJ,l/' tl?r' l um,.
l'r'upiunj lla('LI~r'lum
MicrollacLeriurn
i'.!'l~vil!.;J.:t.~riUIlI
Ar thrulHH': ter
~elLlllornoni.l:;
2.2.2.2. Actinûmyces
2.~.2.j. Mycob~ct~rium
2.2.~.4. E1lactillum,ycèteu:
:~ t r e fi t ()lll:' Cl::ci
1·1i l: t· ulll unU~i};urlJ
My<.:o r LhsrrlLl ..~ t :lr<::'JfJla::;rna
Ac ILe lu pl.:';lrl '.1
/1.1. Le:; l(ick~:tt:;j'::i
1.1. -~~prohJLiKme:
Ce mode d~ vie e~] t celui d' orl~ani::;rnes hf~t~rotrophes qui
ti~ IIUUIT.i.U.;ent aux d0pen~ ,j.~ mat.ière Ul';!;ullique inerte: cadavres
d':..lnim.:..lux, dQurit de pL.Hlt~H, jll'uuuit::; dl: l'aclivité des êtreti
v1Vi!ntfi. Lt!s ué!\.:L';rie.s de:i HuI::;, de~ eaux, du lait sont den
:.;:J[ll'<)I"I.yt,·:,. UII P"llt. (li:.;t.illV;IJl'I' il":. :;''1''·''fJl1.yL'}r, oilii/$iltoil"CLi
l{ui n'ulIL UUCIJn,: re1.aLilJn aVI:1.: uo..::' I.:ldlul.!t.; ViVélI1LfH:i et qui se
nourri.~~;t:lIt. uniquement aux dépen~ de matière inerte, et des
:3uprof)tjyt~s f.:..l.:ultatifs qui, se.l.on les conditions du milieu,
qtent pour UII :;ë-Jrroph.vli,;me total ou pour un parasitisme.
Lt!:..i tJiJcl'.!l'ies phytopatho~,;,ènes saut toutes des saprophytes
f.:..lcultiJei 1':3.
::iont appel~:i '-;.;rmbiotes.
'['r'(j:~ cas de syrnuioses peuvent en cons.6quence itre
d i':i t inl-Çu,:::; :
1.2.1. ~.Y~lJ~l)~·.:_n~u~r~: Le:. oT"'ariismes vivant en commun sont
tous les dtiux de:~ autotrophe;; eL iÜ:i Ile Hçrnblent pl:1:3 l:1voir d'action
l'un GUI' l'autre. C"H,t le cü.s des t:piphyt~s (AIKues. Fou~~res,
OrcÎliJ':t:>i); L~ vi e en COlllrnlln l,eut dOllner li,_' .. il. des contacts plus
,', lrui t:i; CI~1' t:Jill:, uI'.J;an i ;,weH a,JfI L dtni t:'ndoptl,'1tes (Cyanophycé~ti
tl'ouv,"e:;; 11;.J1l~ L,.':; l~:;pi.JC<!:'; iuLt!I'cellu.ltti.re:J l..lt:fi t.i.S:>U6 de certë.lilles
rou!~ùre:; é-Jc\IJaLi y ue:3. CeT, ,~tat e:.;L tl<:-; vuisin du saprophytisme.
1.2.2. : ; 'f 'n l; i <) ~. ,1 :TI li t. u e] i e :_'J __ .. _ _ _ uu sym~iode vraie, sensu HLricto.
Il :i'a~~.lL d.: L.I vie eu curn'rtUU de deux orp;ülli:.ïmes, un autotl'uphe et
Ull ht- t,;r'ot ['U!lIlIJ. U V'.,·I.: ~;.'1I': t':i.ce~; l',··c i pr04.ues:
a) L'.:X~IHI:l\, 10': J,lus rr'~4uent est celui de:.:; Lichens, qui voient
l'a,:;sociatiùn li 1 une al:,;ue (le plus :-iQUvent une chlorophycée ulli-
':"liuli,ir'" Ull ltrll: C.'1iJlIllldl.Y,:,··.·) ,,1; d',lIl ,;hilIllP\!~UOfl (le pluli souvent.
;J sa chlur"oprlylie t:1. ,~lIf' fournit :jIJ1; pl1utt1t'i'yClthaLes uu charnpil;noll
qlll, "/1 ",·tt.IIII'·'·, v' d.'\J,'I"I'I"'" :"'11 Ill'l", 1 i,w, pL t:.'rlV"I.I·'I'I'l'I· l ':tl.,,,ljl'
l'.llll'jl ,:,1 ,il: ':lJlltilti.UlI'·. 1':,L l'il:UJ"l';_ ,.!l'(:Jvur.ÎLJle~, (t:n ~,"lI"l'ill
plu fi l' ç é.l U t.! t l t! ~i !O i lJ ~ l' <.t u x e t
'~fl f:liL lr~~f·ll.I!I' I.."tl ·Uc=.
b)i.e:; .!!!lct1rrhy:~es sont Ullt! RtiociaLion entre cies filuments
t.yp~:-; :;Olll. recunnuti d'al;!';::; L..I lJt~llt~L.!'atiurl et la localisation plus
ou moinû rrufond-:: ae~, rilaillent~ myc.~liens ÙëJ.I1:J les tissus de lu
~lant~ Bup~rieure:
Les myc ..)l'!'h'{?,,':· "'Gtl)t_:'ophes tiont une association d'un
ch:...mpi/!,non ~L li 1 une r':t~iJl~ d~ IJlé.lllte supé'rieure autour de la,{uelle
le cho.!tIpi è!:non v:, Cl-u;;(.itue:· Lic, I;:;~ncholl avec filurnents 4ui péll~trent
.seule·;"'lJt eli.lll;; l.e:; usslst::s ,-;u!.,erficiellt:H5 deci tissus de la plunte
Sup'::l'i .. ure (Le plus souvent Ull arbre). Le champignon est trillu-
mai:.:; t:C1 I.:ctunv,(~ "eli l'i1:..tlCler,r.t.:..i .îuLIenL .le rôl.e dt: pulls au::>ul'uunte;
il Y <J IllJtaClllllenl. une furle am,:liucatiol1
l'ü.UG<JCoption dll phOLI·hol'f! IHiC" llal·lJl'f~.
ciue uu champignon, de
Le:; mvcurrh:r~es endol!'ophed SOlll fC,"(iuenLti; ils sont une
aSSo,:Îé.ltion d~ filumellL, rnye":lienH et di:! Lissus (le la pl~nte
sur~ri~ure ~ la suite J'une p~n~t~atjon du champi~non jusqu'aux
C,,~'j·;.i.UCI'. 1/lIJ:I ... rlllt~:; dt" l'l'oeuc'ce des ['élcine:;; l," cliarnriL!;noll fournit
lt:::, r il cleu r~; viL <J!, i IJi '-1 ueh. [Jt·'c; t'.i.l:wlp. Il L; li LI C b::.t/ll ~,i,t.ÇII uu -,Sull t
in 1; c c' - CI II in l c'a -c ,.. 1 ~ L; la i l't.,':~; L' ,"q U l,l i (Ir t~ tJ. Li :.ot ru p rd e-ht~ té rotrophie
ticruit (.l'-lI';I:il.l.l' S.tri:; [,['uv,),\",er ,~e ll'\JutJ1e:.; d~cèl:·.1tJle~ chez les
auLotr'..lpilen "h3tè','''.
c) Le~ nodùsit~s Je~, L';~;.mineuses con"tituent un dernier
eX~I~pl~ tle ~ymbiose mutu~lle; ~l s'b~it J'une as~ociution eIlt~~
LeH llitetérie~; pécl\\tr~clt lb~:,; ll!S pulls ubsorbunts et la lié/o!;umlneuse
['';a;;it tU forrrJ<:.tnt une tUUieur plu:..; ou lill)j.IU.... i:!rl'unJi~ ou "nodosité"
'j ue l' Ol! puur f'U 1. t C oCluido',rt::r CUlfillll! Ull bj'CIlptûme de malul1ie;
CefJeUlli.lllt L'w,:;ociLtl,i. !1,lllll,Ll"Uphe-h:'l:,:c'oLrophe ctil :.lvec bénéfices
réci[.Il'u'lL.e.s: L~I uacLt!ril' IJeut t"j.xel' l'cl~0tt:: llure de l'air et le
trall.-irüI'lfit:r puur le reldI'~ :J:;~,irnilal..ile fJi.lrLa l~..::umineuGe; la
Lac tt': rie f'!'u ri te ,~ ... i'.IlJlllmen t .le l'a pprovù,iurPemen t ~n :~lucides
ljue 11.L assuce léJ plaute :.iul,,·rieure. D'uutres r.:~!Ires lIactériens,
t.el .toilIiKia, vivt::nt uirwi en ti::F!:.·i )f'll rrtutuelle avec des plélntes
é.lutotl't"'I,he:c; (filoo).
1.2.3. ~'y~u1.o:;e .~.n.!:Y·5o.!.!.i.~t~ uU k:J.!:.~l~i.!.i.:2rn~
l'; , e;, l 1ëJ V l L! .: li ,:"Uil'I li Il .1' Il n il \1 t ù t l' U Ph e t~ t li' UIl lll~ LI:' [' () t r 0 ~he
d'uIle iJuLl"t: pl':'lllt..t~, SUIJ h()L(,:, :, .l.dlfl.elle ellt~ d~rouerà uu~
',,",l'tit;' dt: :;:1 !IlJlJl'l"i \.111"1.' ;,:111:. I.ui l'I!lId"I~ é.l.U'-=1l11 ::-;eI'vice.
C(::r't~l)[bllt. <:(,~~ deJ~I"'·:, IJt:UV~llt exi::t"l" J'UlIU purI. entr~ le par~
sitisme l:t le sal.cùph.vti:~!lIe ct d'éiut"l~ rart entre l'hétérotrophie
et l';;iL't~tr')i-'r•.i.e ..le l''-1.:;<:::nt p·,t.ho!,:knt' ou parasite:
a) Par:;.::iLislaè et :;<;~r'or·hytisrne.
Ce sunt Jes ur~':éluisllles qui ne p~:.,vent
t·tl"~ cu1.tiv,··,; ;;UI' Jill ,;I,u:,Li'ut rh)n viv,nlt. ~ Le pürutiitisme
"l,L.i"';:,itüire 0,;t l~ pli·:nG,:ti:ne qui se ',t'oduit lorsy'u'un or~anil.)me
pl"ut cI,Ci Lr,: ,:euL'·",t;lil. en (.bl..ell:uIL :;11 Iluurriture d'uue aHBociati(
cOIILIII!I" dVo": lUi .1,;LI'" r:LI't: viV'IIIL" tY.:J.I·W(Jud, J956). c.:epellùant
aU 1':.1' ... t'j rr1t:>:;;d'" ,j,~ l',;l1:luüratiurt dl~ milieux de cultures de
pLu:; ,'n plus compl"tH, lü plup<.>.rt des ori-Çunismes parasites
fJ<:J'Jt'l:t leur qualit,', ubli,.~;.lé·.,ir.'. Les bactt~ries ne sont jamais
de:: f':'l';",:: t,,:., (JlJ t il':dl,)j l't~:_.
-;",.,!,li;rt.es t'.leu!Llti f,.i: Cl~ ';U~lt lies ul'~!:unismes qui oont nurmal.
'''t.. r:t L'<lC;J,jil(,", rnci.1.:,; 'tu.i., ;', clO-t't,.lill~; rnuIIll:nts, f.>[~ul/ent se comporteJ
,:[l :;;q,rJf·hyL'~:i. L<: :;i.l.i,:'ul·~.'yLi..s{ne p,·ut être .lié ù certains stades
-.i,: J' .• "'IIL ", ...lLhu.;;'i.0.
-:';11';': ~ ;.0,:..; r";, ..~U Lt:.L iL,: 'ir':''':1 l.:We:; .. ui ::i0liL ild.,iLuHli.elllut ùeô
,,;l[·I'(ILilYI..'::; Il,.'L; '!III \".·',Vdlt '/Jvn: :.ldX (j·;r·t~rJl; dt: tis~;us vivant:;;;
-.;'",;t [., ,:;,,; d.· [;, j,lUI':'l'1. 011",; b'(ct':I'i~H F)hyLopatho.~~ne6·
-:;:,lll")Ilt1'/Li>:; oülL!:·,l.ull""';: C'~:;t 1'.:: ca;·; J.: nombreux mél.crornycètes
"t IJ~ LI""'; Ill.rnL·l":LlSc::; l).,,: t,::r'l.t.:tj Uu :;U L. ;Ie 1.' air, dl.' l'eau qui
lI<:: :.•. IVt,nt J'a:; l.lti.li,;el' il :'t~U" (>l'lliit l",:; Ulltt'è<5 êtreB vivc..ntô
u) th" L ,~ l' () t ru p Il i t: ct U [. i.I [' Jo.~ 1 1. ~ •
L~ !'.:J.I':..t:;,lt,l e,jt l',' r~.1;3 ,;Ul;,/,-ont l:l·L(·,coLt'opl.'è l.uat,;tt':l'ies
f'!I'-.' t tl~ '1 t~I\.).,,~'·rlt"~i) 1 m:.ll.) I::l~ll~ pour'vu de
-P.:J.J'.l.iitf:::·; tuL.Jux, Lutal..:::."llt ,,,;pÛLirvu~ dt: [Ji!~r:letJts chlurophyl1it
'i'd. Jùiv,!nt :i ;-=e"i;;a.i.J·,~:r:(~r.t puiser li;! tut<.t1ilé de leur' bF'!soin
t't,cH'I,i LI,I"e: d' <: ~"'III(:/lt;;l millt;"UIlX;
uunt l.': ..... tuLI"CJph.ie eut pluG accentuée, o1ui
· .... ll :.
L' évoluti')l1 ,j,~,; f'lo'lations purw;ite-hôte peut être sépérée
c h rI) Il 0 l 0 i~14 ue me li t .. n !J lu SL e Il r s é t;) P l;' fi :
2.1. 14io,'~ en cünLlct rl.-~ l'inoculllm et de l'hôte:
I;alnt J.v;1nt.; leti r"ctt~Ul':i ,lu rni!..~eu el tout p;4L'liculièrement les
;J. '~rJtL; (li! dih:;,'··nirt,ltiun ,~e t'in"culum: vent, pluie, insectes, etc ••
.i """ ",,1 !'()IJI' l ':Je<:(J!,li:;;,,,rn'~/It d'l c" :;lade un l'Die d"~lCI'millünt.
2.2. I~L,jt t .Ji: .....J. L iUII:
G'atit le J;~ut rie lu coexistence ucllve des deux participants
hûle èt I.ar:tsite; elle·consiste es:.. er,tiellemtmt dans la pénétration
dt·· l''''J.L:.~nt patho":f'I!t~ ':ln[~ LeH tis:,;us de l'hôte. Lor~j4.ue cette
contamirlJ.tlùll e;.;t r'~'llis';e urtificiel.lement, elle est dési{;née
Ue IlOrl[l.JCeUX V..H'·J~>it~H n~ pèl1Vent ptill,'·trer dans lestis6us de leur
li C. t 1: '1 !.1 :..&l. Ct i VI:'.;J li. li ,
un" ~ : ~,. . ce :~un t dt~~ PUC';lfii ter; de blcssl..re.. l
.i) t:' Li P \;: ~ t·:~ l' L" :, 'f t: rI L ,~L l'e i t l. t!:-; ;, il frottemellt d 'or';;Jnes de plantes
à Li t:.iill~, b. l'.!..:lltJrv~ntiuli rie IJéH'u~;iteG primaire~;. Hécernment,
l'impGrtance des cicutricecl fuliaireu a ~t~ 90uli~n~e puur la
pûrl;·trat;ion de l'étlo';ent ïiu cilunctt.:: des ürl1l'es fruitiers (Psl~udümonas
Lh f';'!I~,tr:Jti..ur: e:..;t rr":''1u':Ult:I~nt 1·~1J.l.i.sè~ au niveau ues ouvertures
niltIH',·ll,,;i: 1,.,;; ~;to;:I:..tte:i fJl:l'Cnettent afLi l'entr':,e de nornllreuses
,l' Ult '1\.1' L l" l' 1 t 1." i: J i. t ~; \: t ~ ;; t.
dans c~r-
LJll1~; ':;.1:; le:; h,':(-nts Il,., p'·'Il.~LI'''!il l'UO> vrailllellL et utiliLient la
rn;Jti.;'rf~. l.'/sée tiiJll:5 P":f1,':tl"tôll' l',;eliem(-'nt dun:~ l'hôtl~ •
•J.5.1).·c'il,.j,~ ,J'irl,:u!':It.IÛrl
~,I t t •• " l' r' t • ; " • JI; t l ( l , ;
""~:~';s:~~~tê-:~"~~~~i;[~1~lî~'S~i:1!~,. •• _n '_ -. _"- ~--:.. _,-_.>: ·~.,,-.'_·_<··_~~:-<· ..-:,,:.__-:_-:,o·:~··_~"7~~-~~-i-;:::~:~ ~~~~._~~~~~.iT_'~~;':??"'_if~~~~_~Z_:_:,~~
cl i rec te d ü:. j n lent:; t ÜJI1i; 'hotc-paruGi te'; .'~c ~e~ t.·:·au·c·ourS'}~de~ee,::;tade• _ ..". ~ :'''': -;"'_~.'.::-_.:'- ~ _~_ ~ __.F;_. __ --.,: . .,.---_.-r-_......:~~~.r
'1:-<t! le;, ré<Jc tioœ liiuchirnitiues~pi·L.Ilil~nt:i·~;:~iii;po!' tancê ~.·-:·~~·~+~.~t~r·;B'~':", -~'- -.-
l ~I
dl:!t3 cundltiulw d~ mi.Lieu t!t en particuli~t' dt3 lu tcmpérulure et·
de l'hygrométrie •
.?4. Expl'e:::;~;ioC1 dt~t> s:lInptôme~
:--';UiVdllt SOli de .t:!:I,,1 J'~xt.i~II~;iLln d,tlla l'hâte, ll.i..nfection peut
~treje troiu types:
a)_i!!r~c!i~n_locule: L'agent pathogène t'i'instulle au voisinage
de ::;on loint cie jJenétl'éltion: Xanthomonas campes tris pv. vesicatori
b) illft:~ t l?~ ~..!0l~: La loc,dis ... tion de l'agent est restreinte
comme dHn~le premier cas, mais diffusent ~lors des euzymes~ des
toxille:.; Oll de~; t'acte.urs ùe croitisance'i·lycopluoma)
c) ~nLe~t2:,0!!' ~é!.:é.!:.ali.::!.t·~~ ~.u_til.s~é~i~ u~: L '.agen t pathogène !il
tenJ~nce ~ se rJpandee d~ns tous les organes de l'h8te notamment
par l'in lerm.idiai l'e Il':0 vai tisea ux (Fseudomunas, I~rwinia, Coryne
u"ct,";"ium) •
A ~8t~ des types d'infection, ~t en teu<.tnt compte de la pro
fondl~l~' plu~ ou mùins i";rande d'in~>tallatiou de l'a~ent pathogène
a) r<.t.!:i!:..:i~,,~ ~lJ~,~!.:rl(:le.!.o_o~~ct~I'~I·~~J.!e.:i: C'est le p;roupe le
!liu.lll:olIUIIILJr·l:IlX. Il G"m~Jl'l:nd E'OI'rois th~~ c hü.li'lpi ,':;Ll ons , jumuis Ù~ villu~
0) l.:d!(j~i!e~ 2:./l.!:.t:~n~s_ou ~Ll~Ll.E.al:.a~i!eE.: \.Ill peut Llistin~1.4er. sui
V:..lut la lt".:a1.l~ation plu;'; ou moins prufunde:
-IPos pac:..l~;il,:;) :lUUGut.iculélires _lui se truuvellt surtout eutre la
cuticult~ et l'·~piJE:'rrne;
- le::; PiU';"';;:" '_l:;; i fi tÛJ'cellu lu ires '1 ui oce upen t les mt:a ts i Il t.ercellu-
LI ir.~:·; el d;·I.I·ui ;;ell t ;,IJU Ile Il t l'.Ui l (J/rWII t~:"; moyenne:.>: c'est le ca6
-les ~ar~RiteH intraceliuiujres qui tie lucaliseLlt à l'intérieur
d~D cellules; c'e~t le cas d~s formes L bact~riennes d'Agrobacteriu
d~ tuus lCH MycuplaHma et Spiruplanma,
-les para~ites intravasculaires distri~u~s â l'iut'rieur des
vai~seaux, qui peuvent par eux-m~m~n diminuer ou arr~Ler le
cuurant de s~ve. Ils sont alurs ati6oci~s ~u syndr6me de flJtrisse
ment (h;0uuorn,J/las tiol.uII8cHarum) •
'.J'.~'-"'-~"~-:--'-':"-:'"-~~'"'''''-''' ~. --'.--'.':.:...:.~ :··.:.'~~~'::.~':':;:_~~~2:.:"---:'-~·':2"...~::'-::... :-"';':·':;'~ l~': ~...~.:i.~,:..i,::;;;,~;
.. ._------ ......-~-- ...-.- ...-~-.~ •. '._ '<4"~;_':";_~;-r .."':'·.--'"';_·~;'_~f.;_ "
~··7.1?~':"ë't'ft:~!"~1"~~~8~~~~0i~~.~~1i!ii1it~••. ~.. 2.5'. r'lvde;:; cl' ucti i)nd-~~:~gentsPhYt~P~~-th~~ri~~~~;'=.f;~;~~~}~E~~f;!7;~
(:CtJ ml Jlj(! fi ct' ac liun on t é t~ par ~ içul i(~l'''errltilït tH iidiês"~~(i.():-~flt,~~. - ." • • .0, :.. :" .......'-- ......-_.,~""-'='.
de:; dernièn:ô ël.nné(~~ che~ lus <;hampil~nUnfi etl~ti Uactéri~s.îls:'t;~;~. -~', - ~.. :.
I}t:llv.:rll t~I.I·'~ l't!'':l'Ullp''~:; 1:11 d.:ux .{l'illld:i. lypt.'ü I!'l.\l:lion: ··'..~~::}1!. ~- ''''''-;'':-,.e.k~
a)~c~i~n_p!:'y~i~u~: Lu prcs:üun mJcanique exercée pal' les fila"':'T~,,;...-
un
facteur détcl'llliilüfll de pl~nl~trtttion à traver13 l.es rolemllranes; là . ..:.
1~r'o)Lir';l'aliun de culunies tiuUS l'~.piderme peut a!i.ener la rupture
de CeL!:t~ 8:.J;-jise cellll1aire avec !Jour cunséquences de trés fortes.
pel'le:; efl tH.lI~ et une purte ouv~rte il de nombreuses infectiolls
ÔC'; ulldê:lireti. U/le ons t r'uc tion mtlc'=l.lIique peu t é~é11eL'lent être notée
apr'i~s T,re.! j f(~ra t iun au ni veau ùes s tomates ou dans les vaisseaux;
dans ce cas, l'a~ent patho~~ne peut a~ir par sa seule présence ou
bielJ l,dI" ,lceurrlula t ion ùe certains produi ts de son mé tabolisme.
Le pli de..> prüdui.ts d'excrétion modifie ép;alernent la structure de
l'hôte, par la désoI'r.;anisation des systèmes ellzymatiques de
l'hôte.
U)~C~i~ll_Cb.i~.i.1lJ~: 'l'rui:; t:/pes d~ subtitunces peuvent être produib
par lr.s <'l/~ent:, Jluttlo,,:':'ne~;: les enz.ymes, les toxines et les
f 'le t eu r':; cl," C l'Ol;' :;éH1C t:~) •
lJi) li,:; 1'11 . .\'111'::': "ll'~:i IIi rrl •• il:nl il parLir' de l'ul-':eut pulhoy;;'ne
,.:1. Pt:llVI·I,1. m,IIII!,,·:.l':l' 11:101' iH:lillll 'lU Il.iVI:;Jll d'urtJ:allf!1:i parfoio
par leu bac'.,·.1·ieu (et leu cllamlJiguulW) tiont;(I) lel' hydrolal:Ses
ou enz.yraes h.ydrol,y::i.' tJ te:·: (amy ld.se qui transforme l'amidon de
l'ilt,tt: en rnu.L';cllU::.J ù'utie ::i:;-.;imiL... bleti par le l,arasite, cutinases
'il"i duivt:nt ,joli"r un v,r·;;r:d L'Gle dans l.a p&nétrat.ion du pélrasite,
pe~t. i rU! ::je:; ou en<!.:rnlt?ô pee tino loj 1.. i4uVS dont la respoL1salili té est
~L~blie au niveau de la deôtruction deH lamelles moyennes et
e t les-!Jlêlrl~:'; ré par t ies en prvt opectinases qui provoquent la perte
de collt~:..Jil)/1 d"d .:ellulen. en (Jecline-methyl-estéruüe et en
pUl.YI'·.. .Idct.ur·Oliiltie::.;, r:ellllla:iln. (lU ~:rlL:'yrnefi cell.,"l.)lytiques
slllut.llqU lI,l i.JUX rT,er;lbrélncs cel tulair.'s, li/-Çninase désintegrant le
l~ uuÜi, prütéuf:ies qui tr .... u:..Jfv.rment l.es l,rotèine~ en peptones,
qui fi.xent02
polY}II?ptide;;; et ucidi'S uminé:.J i (2) les oxydaoes
sur le tiULJ.Hl· .... t et perrnett(~l':i:' leur oxydation.
b2) lel:S toxlnes: Ce Hont de:..J :..J~ust~ncuu ~ruduites duu~ l'hSte
.-
p:J.r le par'u'lite el qui nuul retil'UCis,Hde:3 d' ulle l'1Jl'tie ùes
symptôme:;, COll fUlldü:-i dali'; 1<.. pluLéll't c!(!n caH iJ vec ceux provoqués
.,.,. _-··__~._.~·r' ' __•·__""""'''__ ~
- .:. __ : -..:::....~'.~r~:.i::_~.!;.;.."b ~'-.~ .. ~.-'::':':'.'':'-;;. .. ;.:.i....; ri:-:-~-';"'.~~.-
!-" ..".•.;x~.~"t'."ô""~""~".,,'ù, ;',"';"';.~~ê~~"J~:.~~~.~~t~
i,~r l'!fi e n;~yme ti. C~}"1nda Il t t ù:·: L: i~.:J~ii ..;;"! d~ c ~ll~~ii'J:f::~,~:if~/~'~~l]- - ~ - -- ,. ~ """-.-_.
th~rl/ioBtable~; leur diffusion peut être suivie d:.tnsles llôte's
fié1t' l'l.I1.ili:;atiull dt~ tl'ücelll'n radioactifs. D'apr~6"leurElpéciri.cit
ou peut l"CCUllll;lit.rt: dfW:< Lypeo ue tùXitl<.!S: (1) l~s tuxineonon"
spéci fique:.;, qui [OOIl t (\"'5 I,c)Ï ::;0115 prlltop LIHmiq ues Bans ~péciricité
(travaux de CiAllfwlAH)j elles Jit~uv<~nt av:ir' cumme utl;ents de chéllltion
lfIilll~ 11L L';!Cld.· rl!:;~rl'llJ"; la l,y,;orn;u';I;;milie al·~it :i1lJ'tout. par
chélation du fer et. Hon action peut itre att~nuée par des appo~ts
de cet él'~l!Ient; l'acide fusarique provoque un affaiblissement de'
la pel'rn.;étbili t.è à l'eau du protopüwme des h~tes et inhibe' partiel
:nen t It:::, polyph.!l101cJxyù<J:,f.!:-;); el tt:Li pt:uven t é~ulerneu t agir comme
ullLjm~1.i.lu()lil'-·I;, ~'tH;L-:'I-dll'e 'ilW ll.!ur :;Lru~Lul"t: ullulufÇuc à cellec
de m0taboU tes esselltiels de j' hôte leur perrJet de prendre leur
place et d'intervenir uur la physiùlug-le de l'hôte (acide alter
n;.trii!ue, skirine, diaporthine •••. ); (2) les toxines spécifiques
dont l'effet est constaté et de nature inconnue.
ç)facteurs de croissance: ces facteurs ont été décrits dans l'ac-------------tion des char!lpignons f'athogènes: a~ide I~ibérellique notarrt!!.ent. IlE
flul"ai~K cL fùliairus, au d~vulopp~m~nt Jdti uuurgeuus dormants; lE
.i.'f~lJr,L":;;j(':J, les Cùl'YIlCour:terium unL IlIle acLiun similaire à
.0;,,:/l10;51:: et dOliC I.Jlo4,.1~ant lu dé,;radalioll de cette auxine peut
induire les mêllles m:Jlforll;ations.
d)~c.!:.i~(I_I-':~nit.!.q~~: un.: purtit! du gûnome du piJ.l·d.~ite s'associe
au '::'nome rj~ l 'hôte et entl'aille '.a. }Irùfond bouleversement de sa
phY9io10~ie: c'est Le ca~ d'A~rooact~riuro t.umefaciens dont une
partü' du ':(~T1Üme, i ,.d"·pe:.dant. (:;;Pa5mide) t rentre dautï la cellule
hôtû et s' u~3socie au g,::llurrw (le celle-ci, provoquan t la formation
" ,
-'__.• .-~~~__.;_<~;-~.-,~--~.,~,,......,.._ . A_ '. _0" • __
.:::::-:' h~---""~l.lrr ;;....;-."...a.:...·..--::;-;:,:ii:.-2;..:I2:::S---:-:t:.:.:..7'_'.~--~·.·, ' _.'~: co:,-.'?- .... -.,.'.---_.. ~~' .. -'- . '. ~-~'- ..-~ .
, !.:~:~'__ "=-~,~t:';~~,~~·:·~-r~:; .' ~ ._-:::l ...·~...':_ ;-~.. ~~' ~~~:~~-~ ... :.~~~.~':.~~. ~:;:~~~~.~.::..t-:::i'".1~ '-J;.;'D:::~
3 LA TRANSMISSION
Lu plupart deG Dysl~DeB de truosmisGion 5unt utilisés par
l.es bactt;ries phytoputho~""lles:
-tr'un,,·n.ission I,ar les orè~aneR de l'hôte;
-tr'allsmission l'ilr dclS vecteurs;
-Lrulltimissioll par des act1uns physi~ues ou chimiques
extéri~urt:ti;
j.l. '1' rallsrnission par les Urr;a!Jes de l'hôte: Il s'agit de la trans
mission par les orgoanes .lt~ mu.ttiplic<ition de l'hôte, soit par
végétatives, soit par les semences. Dans le cas d'une maladie
Jon t L1 infe~; ta tion est ~JGl.;rrti(lue, la mul tiplic:.~tian végétative
en traine uue mul ti~Jlication simul tan~'e de la ma ladie (Xanthomonas
campest.ris pv manihoti)i ce type de multiplication est donc
;1 surv.,;,.,Ler tr~ci attentivement. La trunsrnisl:3ion par les semences
etit frt;y'uente Illais il e~,t rare qu~ le taux d'iufestation des
Gelllt:H1eeB soit t~~lev'; (illf··rieur à l';~); ceperi,lalll m,";/lle un taux deu
l /uuu ( l puur rOQuü) p~rrnl:t la réilil·c· ..->tat.iun d'url chamPi
;:'l'I;l It~ C:;J;, dt: Cor"YlwlJ<l,:lerillm. !.:Hllllurr:Uflilfi. ~tt't>ptorriyce6 et,
IJf'U1J<.liJ lt~,::t:nL t dt~:, ;IL. Ll"e~j .~"llr:~:; lI.aG ll~l·.i t:l1~; l'h.y tupa thu~~t'rtet:i.
·~.2. 'rr'all~;rnission par veeteurs : 11 Bta~it dtinuectes. d'acarieus,
de n.~mat()d!:s. c1'auirnaux et mê:lle de l'Hornme,(jui tréHl~lportent
Ip.:; :JI~I:Ut.S putho>-!;p.neô :';ur' 11o'1.'l"s pit'cl'" 11llcl~<'llt;:"t ~1ur leurs
!.. ··,~urn'~lllti. :;ur leurti ifl:.iLruments (l'HuI/une >. dan:, lculS secr~tion:::
Ou •.:.>(. •.:r';tiofl:'. Le.3 agents pilth'~nt:"; peuvent se d";velopper dans
LeD v<;;ct.,~uro et leur nom!.;r;: éll4'-;;;1I::11L:oInt l'intensité de la maladie
t':t dt' fHJI1 ulf.J'-..itut.ion i:lU~mellt"" l'ara11f,le:flt:nt. La transmission1
P'JUL ;·t.c·,' lOl:<.Ili!;,!c ou lr-.':t; ct:.cl1du.! p;,:ujl;raphiqu~:rnellt, suiVéHlt l!e
111OHI" ·1., .j,.pL!l:'~!ilej,l du vect.eul' (VIJ:liJl~C è.l1·'I·j·t!11 d,) 11I/ummt:). La
connaissance du type principal du vecteur permet d'orienter la
3. 5. 'i'r dlhU, i ,:.::_i uu fJél r ci ,·H :Je li. UliS f' hy ~j 1,1 uet; () t c him il' ues; ,;eô ac t iOI
on tUile importance varLIlJ.l.e .. ..J. i. vaut le type de culture, les
condili'l/IS dt.' culture (teehni.'iues al~l'icoleü). Ces actions sont
cl!lles üllr!ll!'LI~l~!) par le VI~llt, l'~au (pluil~, or1.11";"), le sable
(tr"l/I::r>fll't,~ 1);lr if! 'l'e nt " .i 1 i rri~i:ltiou, leH walfal;onfi lI5ulturales
(!II()f1,J;lti"ll "'~Itr:dnallt. i1'''phyxi.e <~t pour"r"iture, ex~é[j d'BIlITr'nis
,·,,l'·:llll.llIl hr"illur~;; I~t l'ollrrjttJrt~).
4 - lH,:THüDES lJ~ LU'f'l'.I:;
'?~1-~Y:~~3,JC,::~~~~:~_:'~~~~~:;,'1!',~_~T_~~~:~'. - - -.;1.,: _•• ' ..~ t:/~.~:~, ~ty-';;
..~:,:, 1r~·.d:1~::
. '''-:--~:--,
--',J(:.. -
.. ·-.c'
l,'~~; IlitlthlJ:ll:;: de lui !.I· !,""'.'c~lIL l":Lr'ii> l'PI':r·llup.~eu ell ~ix sYtitèrlles:
-etfJploi dt: variét.]s ré.-;j[)tallt(~i.i
-m~thod~a ~ulturules
-m0Ydns chimiques
-moyens ~i.ol()~iljues
4.1 • .(:;';'f' lui dev:'1l1.lte:'j r'.:,:3istaIlLes • Il s'ai~it du meilleur
~~'yGt~'me de 114LLC r05ôiiJle puisque l'utilisalioll Je ces variétés
';lilllirlClll .L''-H~el1t palhoi·~':'lle; i.l l'""ul di::;till8:uer variétés résis
L::iut,,:: et v<u'i,:té::i tol';'réinL,.:.t-; sul' lefiquelles les a~ents patho
gr'nes !h:uvent se d.:velupper' s:.tns illduil'e dl! consÉ:quellces au niveau
rie la .roduction; ce type do, vari.:tês est il proscrire, celles-ci
const_ tLlant alor~, de vériLaLl.!:; fe.Jel·,; d' illfesb.tion.
L~ pr'\du~t10r; de vaL>i~tl!s r,}~;i:;t.ll!lt;es peut :;tre effectuée selon1
trü.L; mt,dus: la ,-J,ll:.;tj(Jll, l'hylll'i:lüLion, lu mutation.
J.:.l.ul· ..·l L.~ 1t::; l,larLtp:~ de "h','l\oI.YPI·;i diflùr':lltt,i. l.a multiplication
.:.lUX phE:IIULypl!:i Ul1irÙrllh~u el ;-'il.au.leti. L~ :';,':l.ectiofl -P0I'te :;ur
l'ê;~.l.1I1ilialion J.: popul~lioll;j iJ.UX caL'ücli'I'es l1t~gatifs et de
Cl..Il1:,t i tue .. Ut::; pupulat~'d"; Llyallt une carucl~riulique pül'tic .... lière-
4.J .2. L'h .... LJL·l,btiun • r:l ie uLlli;;t: l.:i.i r~" .... i.LaLti Ù~ Lü s~lt!cti\'- _0'- _
cU illLll'üHlt U'~:3 caru.:tt·!,Po:; l.nul.:s U<.all:; des pupulaLiùll6 ùi..fft:I't::ntes:
prol1uctivit.,;, prl:cocl:t';, l't:sùiLJnce.il lel .... e IJ1é1l.udit:!. Elle lierc,eti
If,l.;. La trl!:tatiùu. II s'aIJ~it th; la Lr':.lll:iiurmaL.oll Je caractère&:
dil',;:.:Le!·,ent p-.r diver:jes iJ.ctiorlS ph'y:ü"ues uu chimiques: trl.lns-·
îurmaLiürl àu support KL-n,:tique.-7
l' ~ 11 dfl,~ Il t, il ve c un ta II :< lie 10
Cette mutation peut exister natu-<)h rD ; la s~lection permet d'iso-
l;·:r' CtlS ItllJtallts. Ar'ti.ficil~lle!nent , c~tLe mutatiun peut être
illt!uitl: p:..!I· des P!·,,(illit~i t:hillJ'i'IUl!~, t~llt! lu colchicine 4ui p~rlat!t
" - ~~': _....- .- , :',
,- . ~ - . '-' .- ......~- .._~,.., . -- .•-~"::';': r:~,
de variétés
···,bC".""",,7.1,"::"'i>,7F3'j,,;,~·:"cj·?::;;;:O.';'è"";~~-:=~~:~~~~~if~~~~~;:~~~~;~~~.:-- .. ' -- .!-. ',<:'.;, .':.'
- ,,:_---."~ ." ..~ '.,: .:0.: ~~f,"r~':5-!'# ~~:':-;.
. -. r .' ;~~~i!i~':'i"~'
..-::.• , .. '
'.' ". - .-~ "'. .', .
t.~l~i les rayons X c t ie~ c~~Y~~5li.ndinr.t~rl.:;:aL.ll~ d~ !l(,tl,.!l' <.jL;e la production
iJ hy<il4 ues ,
Il esL
·" -""
1I1!11\' "II 4~rl.·t. 1';1;, tll\...II'''iI~IIL Il!;. f, .• I';I::11 t~:i lIIai:, l'X''1',:cul une
et' ••• t:utcoine lu s'[:lectiùn de pacarütes ad<.t.ptéti à ces variétés
r";sis t~wtes, '\ uiù~viellllellt iJ lorh d es v~riété~ scuHi bles.
4.2. :'!éthodi~~; cultur';Jle:, • Ceti m,',thudL:s 1;;unt iudù;!ffisables pour
~limillr!r' L-':5 conditi'J!W lh;' milieu trüp d.;ruvL<r~lJles il la plante,
et d.)IIC l.l};:llllLi~r Li TH''';(.I.i.>lpusi tiun ll~l .. !"\:lle dt:u hôtes. Les
1ll<·til\.H1t~~> ~ülLur':Jle:; de lliLLe pOL.IT(JIjt Vil';CI' il lu dC1.3truction du
- ..!.Ll~o~r~ .rr~f~n~::;_~\. Ù-lVeniu;.;. Lèclwiques de traitement mécanique
du 6~1 qui vont enfouir profond~ment les paraGites et déterminer
lèLiI murt pur o.ôphyxie, ou qui pourrollt a:n·.',liorel la structure
du sol et favoriser un uon drairw,:'e;
- dl'ë.dlla,!"~ : en favurisant la :;ta.>t<.<tioIl dl~ l'eau et une humidité,
1. !Il pLi r tan t e u uni v f' ;:.. Li ci e 5' plu Il tes, on favorise la ger-
J.ll'::rl.:.ia~·i.:!.rl':'::' !.~p~r~i'::t:.:2: oe:Jucour- je panwites fie peuvent sup
pOl'ter' le:: :;01.8 asrh,'fxi';~,; e-".l..ê' pt!r::wt '-·l1::.1l~:ncut la de~;truction
\"1 'al,tl'I::;o f:lélnL'::-->-lllît.'1Ô :;t:'~',)/ld".llr'·~o et r-'.i:..;ervoil"; fluturl'l~; lle~,
pé.lI':J.:-;i t.e:·;;
- sulari:;atiu!J: il s'agit d't::;:Jayer d'accl'oitru l'effet du soleil,
C1'UIl;çrlf:nter l'efreL d'éGhLlUfr-:'lrlt:!nt du :,u1: il s'u~';it ùe t\1errno-
Il i vè:':;,ddi.l-lf~ t~.;lll:i'lues
! ,,,!, Ir! , t. è (1 t d' cl t: C l' ().i 1. r v . : i~ 1. f' l" l'e t (r i LrrI dei' Lil U t i q Il e) •
- il,: "t1.UI1: l'irr'i,r:lt.iun [J,il' <..t:3ne~·r,i.()n ffiL cert.dil1ernent le plus
- !,~il'2.:.r:~~;_lo~~I!i_~iL.l!..:"~.::':,: (~li'!" CUJ'[',":I:lIt Je:.; d.'·r.icilJnces du sol
~t. l'II i,,'n'let.li.luL IJI." uur.t ... ..l'''L;.:'·lll:~tiutl !,tH'I:lettellt une meilleure
clltrainent Url"" pourritur" d"s racinet; ou~ien une forte crois-
~-~--=-'....: -'~ ,-,-,,-, _.... '.. -~: -- .. ,
. ~-;'P -:-.~~~;;{~:~~,~~~~~=<,. ;:•• <~ ~~i-7~~:_.~-':"J<:~~~f:5~~i~L·~~~;.:~1:~~~~~~~1~;:~:.~~~~~~~~·~j-*~:~:::f~~~~~~;~:~,,-., - .... : -- - - - :,.,~-':,,-,",'",,_.,'.~ ~. .""~--",,:-:-:,,,;;,-
....-. _.~.--.. ,--=,..~' •.. :·'--:T·~:"':~·''':'"1-':~·~~~-·~0;t~~~~·:''7::~;~,. ~ ~.., '-
.".' .' ,- ,.- '- .•. - - ~f" ~ ~-~,i~, ';::;>~,,;~~'~E-~~~~.
cette tech/lique:~ôut en
ullléliunlnl la ~lI"Ul:LUt'I' Ju üul i~L dune :iun dl'~illa!~e et sun
a"!'<tliUll, '..u:ifiv lI.' taJi, l';<-'lle certains or,...;unismes' patliu~èues et
surLul1L l'l'l'met 1111 d,';vI:lIJ"pr:rnellt a.:célérti Je la microflore du
-~IJ t.:r'WlllC'.- ,,'L l'Ot.~lLiull ck:::; c111L\JI"~: Ùn ,jv.lte le reLuur du même----------hlÛte :·~Ul' L.lle ~JurcelJe qui a Vil cet hûte forterritlllt attaqué par un
culture; ld m&me culture ne ~~urra &tre r~eflectu~e qu'apré~
~ ••~cou Le:1"nt (j(~ la p,~rillde de con;.;ervation du parasite dans le
tiu i ;
- d~~,-'\Ll'uctioll d,~:·; rnuuvai:;~:> hel'ber;: Cette destruction est indis-
l''.'rt.:.:tl:lè. ~;lir et autuur dèS } al"c,~ll.e~ cultivées; den plantes
:l;j·"t:.iLi.:.~, :;.Jf;L ~,uuverIL .ie:; pl;-jnl('fi rés~rvüirs d 'ap.>;ents pllthoi~~neE
- .1'. ' :; 1 (' II(' t ; •• fi • t , ' ;id •. in' i:: d, ' C Il 1 t. 1If' " :
nuLur',:L;
- ~t·;.!.!. i 21 •.:.:y_d.:;. .:2.'·~<:2 ,~.:t_de .L:.l~ll~a .!.:\~,rt: une cult ure etil)~cét: permet
Ul' :..l':·:'at..iof1 c, .. t.u:'elle et <ii:lliljL"~ la pÜ~Gibilil.é ù'infe.:tion par
GUIIL:,,;t.; ';':IJt~I:d;Hlt I;LL" el:LI'uillt: l!Ut.' filut; ,':n.dlde pO::isiuilité de
pLUti.:;rallJe viJ;üeur t:t uffril'ull:, urw rneil Leure r'~tiifjtance aux
f' ..JI't'il~i.ll~·'1t'nt ou en toU1.~ité .Les hütes ,;cn:;UHes d";ja att~iuts
uri.n 11''''viteI' l'exten:,io," de .L:.I. :~aLi.il:ie et la rorr~lation d'un
fn:-rt::'r. [1 ,:',h"j t d"fIC d,~ l'al'cacha ::e total (arureti fruitiers
Lt::l lt: L:>::.I:I:l.d' :1aUG lè C~:j du"feu bac.:térit·n" dC à Erwillia sp.)
ou oi':ll ne l',-~l:Jf.!:a~e.
Lt.4. "l'J?~l1s phYcii,!liC:;-;.. 11
- l":.:.:!'::'I'':':'::i'::L'_'~~''':'::::·':: .::L_f~r~ ~".!lri .l.:Y1V~Il1~l:E:.ig.u~: Le:3 r·roc~d.";:..; J'.~
t.th.lnnLJtl.":cL'!)le (-'-',~U';!,j3Ul1 Flr' LI c;.~I.1eur) IIlto:ttl::lll: à prurit les
'~c:.tl't.':.; d,~ t.!r;lp'~ratureti l(:Llwl~~j de l'hüte t:l de son IJarasite; cett
t..:.;hn1qll\~ est LltiliE:J.l;le (Jan;: le CH;; uli lu plante peut ellCOt"e
.~r·u.îtl't: '.j'dI" e:~l:r'II)lê 1.1°1,;) a Lul':'i qlJè le pur'a:iite ct ou d,"'truit
uu en ~;u!'vil: ..;~JlI,j r,IUl..tiplicIILj,jn IIi lluuvelle Jl.s~'·:·rnination dans
l' hôLe. L, tellll,,~r,.... ture fl',~ut PUH lu 'il;;ult: il iut.'l'v.mir directe-
f"'ll1 !.! Il·.~!"l'··t!t· 1 r·~/·111:'~1~ I~l .•• :.(11;:,1,.1"1'",. tlf:-:î(ltit':~ ill)IJt' L,a I:;.tl-'I,' i r{~.
. ...- ~... •••.• • ,'.1 ' ••
:;;,_:.:'~.:-."~:'. ~:':'~~
- bain d'~au chuude: Ce
,,,~~~,-:ç~~~:~~~'~"';:~~~,;~~~t:;~\:~'i~~~'::;E:1t;'~~~''''~~tL:.:·~-~~t::~;:t:~~.::~~=_"' __ " '--'7.~ _ .:_~..,.JI,--,:;~';:"_.;,~...;:.._~__.--- -
'- . -.' ·'·:'·-·:~~i_~rt~:;·"__ ;-?.:...;-~'~-:~;:i.~
Gyst~me ~5t utilis~ pour d~ dê~inf~~lio
deu semences et de~ ur~~nes
- -
de !:1ultiplication vé;·;étative. Il ."Je;'"
.. ,'".'
B'u':it stl'icte'nt~rat d~ th;!r~l)ie iorsttue la température
uLiLlu'~'e ef;t ,~leV':'l' (~c"(; pour l~s piaula de fraisiers, 4mn)
'n,:., ~lir;;;i de chirü'.JLlj{~cü.pit~ iur:.i4ue 13 température est baoGse
('10 "e P'JIU- 1 ... :; Llll,,·r·.:I.!t~:i .Ie PUllll'le d,] Tel'I-l~, 2 h).
à l'aide d'appareil
~r:t·-cial.>meclt CO!ir;U, la Vapf!Ur t?levant la tempt;rature du sol
ju~~u'~ 8~-90 uC.
S~nH int~rit pour la d~sinfection des
~" :l··l'~· \JII de:; Or;!::Hle:i de mUltiplication vé~~étative, elle a
l:L l::qi<·'I'.i.:U(:fll,·,,~ pour lü. Ùl::...i;I.t',:ctiUll df~:; suls (lunce-flalI1lne,
he:',·~ éJ,~,~LI'ique).
- .::;.~;-;~:;_L~flI.e':'::'u.!:y,:,:,":.:; l'utillH,d.iu/l Je t<:mpérature~; baüties
(rn,J,j:.• 1jUpt~!' ieL;I'8H iJ. UUC) ne permet l'a:; dt~ lutter efficacement;
c ,~ Il t: Il Il '..tll t Ll i Il: ; L tl l; vi • dt? LIt: iJ Il 1 ; e l" V il L i. U Il cl e li lHnelle es, e 11 e
.li":il,, l.~ d'··Vl·:ior'I""JIIt~I:L .j,~:, par-.'1tilt.:,; f't'nJ<.Int l~ t~mps de
C0n;;eJ ..ltiull "t (j')nr; Lellr incll1<:?rtce [.•-,st':['ieure lurs dè la
ln i:, e t;; l C LI 1. t li l' e •
Lt:::; !'è-l:','urw Gtllaireô agisseIlt soit
par i.!ur c·avu/I •• e':lfllit. illt'r;u:ùL;,,:: ( échuuffernünt), suit par leur
l'.AY'Jnln-l:wnt llltr... viül.!~L; <>-;; Hctiull;; -·u/.l tl"t~S limitt;l·s et
l • i 1: L, 'Il
fü.it aprJl'l aux L·,)yorln.~mellts ~ùLaires mais int,<;nsifie leur
iictiün pa!' t1i'Jèl'S procédés. Artit'ü:it:ll.-:ment, les rayons
IlL:.r'a-·/iulf;l;i, l--I.'{'Jll'; :( '':1. t~t i.~s "ayons ~ ont été utilisés;
~,eo rayon:, UV ::>unt p"-,,u efLi.ci.1.ct:" l;."t 1..::: l'ayons X offrent d~a
ri:.;quènt a, m:Jta"èn01;e m.iGj "le IIIAi f';!nd Leur utilisation
<J,:lit:<J.'te, pal' contee, 1er:;; r;j._yorj;-j:~\ surit d'ex.;ellents stérilisa
teurs et srJIlt trés utilis~s poLir l~ ':ünservation des fruits,
oies 6.~rnences <:l d;~s or.~i'i1:(·~' .::!~ mu.Ltiplü;ation végétative.
- U1CI,i-SOIlH: ,; ~ u x - cio î t' r e fi t thJuriquement de nombreuses
p'J~i:üuiLiLé:J '.1,..111:; le cadi'': d-= lu st,;rilü,atiùn;. les essai",
prul:i.jLlt:n; n'ord.. ,;eft~:ldétllL pa~; CUIItlutt::\ d~o ~H~"";':'s expluitables,
:, ..-.; ;:'''''.-~ ... '.. - .:. -: ~~.. ~
_. 'r
~ ..... '" "'---_. ->:.- .._~
· ~ ....... :.-
,.;:::'~;:~7~~~-~_'··~:~~ ;.:::::},:'~tT?JfS'~~:2ff-1t~~~?li~... .c..: -~ '-...~."--=.'.-,.' ._. __ .... "~.l_~~·~:::r:.:-::;:.-T:"·~-7'~~'-~:.c .:...:~
4.~. Moyens biolo~ique6.
trois types d'~ction dues: aux -antibiotique5~ aux antagonismes
microLidns ~t aux hyperparauites.
4.5.1. LeH .:=.n~i2:i~t,;hq~e~ : Il s'ap;it. de ôUlJstances antirnicro
ldxll!le:; proùui tes par dl's micrù-or~~ inismes ou des plantes. Leur
:;ll'I,.;I,IIf'., ,~Ii i '!li'lll., p,,1. 1~II'~Il"t: :;I,UVt:nl. mil 1 eunnuej la plupart
ULle Ll;r'iostatiqu~ quI::' fongicide et IJactéricide.L'action de ces
pruduit8 peut itre ùirecte sur l~G p~rasites ou indirecte; dans
cer'ta.trls Cd<i ils a~is:it'l1t sur le m'ltabulisme de la plante hôte
eL renforce sa r<,sistdnce en provc..quant la production ac'~entuée
poly!:h,'~nol-ux,Y(ja:je eL de suustances 4uinoniques.
:..;i. ~';J('VLit:atiun dl~ ce:; pl'Odllit~ est uisée, en"peiuture",
plilv",ri';:.lLiuli GU injectiun, Ljuelque:5 inconvénients existent:
leu!' ~lJytuLûx.icit ..~ e:.;t tl','·:. fr::q ut.:11 te , .leur spécificité est
En ~;:::ttvfi.:J Lhulo~il~, les princip<.lux <.tlltiuiotiques utilisés
sunL; l'.ô1<.:ti.d'·· n::~ (:=cyc;luhe":ximide) trés Ooctif contre de trfs
nUIlILJ!'.-:ux clwrnpigllüIU;, L, ':rüiéûfulvin~, Lrés active contre àe
lIuII.ùrCUX LJî.d;urn~ et lJou!'r'itures, L.i ,;t;l'~pt.omycine, efficace cont
f!twen tielleraent
'-+.:).2. Lt:6 ullta,~urJi_..,e.:; r.,içr'ouien::;:-------:---;- .... -les parusites, saprophytes,
il: :Ju L uU ;, lOo ,;u!, 1'<.1.'.:<.' \ll;,> p.1. •.111 I.e:;, .J v.:~ leu' Oo~çell ts suprolJhyt~s
;.tr·icl.•• L'Ulil,i';dtl" ·.lt: l·l:,. kt'lller'ô u donc ';té envit;H,..~ée
t'0L'" luttt'!!' et. li::,iter lu PUt,.:J1dLion !'LlL'UHite; l'efl1cacité,
nJ.:L.e, IH: fH:['"t;L :;ei·ell·;Ullt ",'03 (l',-~li.!ililleI' leH parasites.
U•.:L a'It.;L':,,,,i.:;r:I'~;' Ct"'I'lj.j;.llll. ,·t:' utilisé UVI:C ~iuc~éô dUlIo le
CI. Lie la"v;:1ccinution"; l'inj.:ct.jol. de certains parasiLes faible
de" 1_u plante c~ntre l'infection par _
p:.iI':J:~LL~:;j tri;s voisins.
J•• : 1 .:,,· ',~;;JI~f>,~.:Yl,1!.:d::i~I:~: .",I1''; u' ,.'élo; d.e,; l:Ja(;t'::l'ies, les
Il'11'''1'1'01,,,,.11-'::; :"dll. ,1,,;·; Vil'IL, d •.! L,YI'" 1';'l:L":I·.LOpIIL"~t~li. Ct~ux-ci
:,"111. L,':, i""·'f11t:llti. ,.:1. fll'l·rnel.l..··llL LI';'; "':'::LL<:flI'H", d~ lirnit.er
ciJ r",)!'uiaLi,n p:,u'ü:;iLe; il~ 1't:::;I~t'lliLO'Ull t'1Il1Jlui d.~licat .mais
pl' ():n'~ t t~ <lr.
f~': ch;Jpi tl'e 8:; t. ::1~1l tionné pour mémùire,
!J" l'l'!" 'Il! j.'l:; de Ct! ~uuru 1:1~,d:; de Cf! lui de Phytopharmuci.e
";'~"~>';".:':...-'. '.-..
fseudumunas, Xanthomonas,
Agrotacterium, Erwiniu, Corynebucterium,
r"yr:npl:!;;lllij et. :;\,1 r'(JIIli-l:;rn~j.
Streptomyces,
nurl l'umifi::lo'r.:, [lOII ''l'0t'L;l';(':-i, il GHAH nU~~éitif, cytochrome-oxydase
I,n~-;i t 1 f ,'l /Il)n f 11l'-Il't'1icen t.t-,'uu (:.Y Luehrorn~-oJo:ydi.Hjt! nt~l!;a tif ~ fuores
ct:nt";i, L;j\:l..~'r·l,::; :, Idl ul) plll:;.il'IJr'1i rlul~f'lle:; polftires, uérobies.
Llf~U:< <r·OlJl.e~ ,;l,fll dc.nc di:;l;inl,>t;: L~t> PSElJ1JüNUNAS fluorescente
et 1·.~1..:i 1<.;, "LJlJMUf';AS non-fluurescents.
).1.1.r
a .::q.;·ceu prine.1 r,i' L.. '".IUt i.I.;tl,,,,lle!J1t:[ll dititinguées:
P. ",,:I/'i..:i YUllllf1; l'//U
P.' SVl'j ni·'·:.t<' van lIaLL \C02
F. t ù l cl .'1:-; i i }-lu.i Il ê l 91 ~,
P. virjjiflava D0W~ün Iq39
r II1Ill''':,'''·III.:. ',III. ,..1..;, .1 i VI:;;':, "f' ,'i Ill! l~r"J:lJ"':; .;11 i V;llil. ll'Iu~; (:~t1'H(:t.t'''~K
l.i, ..chirni4ue~ (t.lc'i,l LUh'\'l' : ~(:ViHlC, C'l~t;l-:·l-·dice IJl"odût:t.io/l de poly
~,a.··.·t·u·:"'·:~ l,' t.'vI!e leviJrle dül!u un milieu cOllt~nant; du 6élcchiJrUse
C .j~.irrji:: :iUt,r'ce dt: C::.lrbullt: i Qh,yda~e, G' eti t-à-dire prüduc tian d'enzyme
oX'ldd~'i~; Putilto rot, c;'~:->t-:=rJlf'f~ in(JcuLtl,i.ull et pr()duction (ie
~)"'I' h)[[;!!It: de tt~l'!·l:;. ~r:;illillet c'esl-::"'-aire utilisation
dt: l"1:"t';irllne c"rn:llé JOlll'ce d.., caruone; .!all(;lC,C'e5l-ù-ctire inoculation
1<: .;U.spt!llnlUIW ln.lctt'·cicIHlt:'i par illl'iltrati(:;n à de~; tèluaCB et produc-'
LiUII ljt~ nécrose en ~4 à 72 hJ.
L,~vallc ., Jxy(bsc -, Potata Rot -, Arginine -, Tabacco +
P. :;yr:inô';ae l.'~' ;;,yr'illl':a~ van Hall 1'102
P. ory:üculu eHt Urt Byuun'yme pour le pathuvar infec-
tant le riz;
pV. <lC":'1.:::
...-.....:...-.... :.~ '.- '." .
F.
P.
F.
P.
F.
HY ri n,iSae pv. aptata
Gyrinp;ue pv. atrofaciens
BYl'in!~ae pv. aLropurpurea (:p. s.
::>Y"inf';ae pv. b~rberidit
pv.coronafacienssub~p atropurpuréar
P. :;yriugae r,v. c:~nnabi na
F. Gyrin~ae p~ ciccaronei
~. coronBracien~
s. pv. mur8flrunurum f. sp.Jlen)ic'(j~)
L"ViJl1tl va l'juble)
passiflorae
•p'niJ,;eol.t.colu.
er:iobotryae
helianthi
Jy:wx.y LI
p;urcac
!,isi
III l,d' j
Ulûr- :;pr ulIor\ L.tn
!l..llii ci
lachryman:.;
lapsa
muculicula
: .,'/1' \ Il 11:. 1 1. J'V.
: '.V t' i lli';UY 1; V •
li,y ri 1I1J;ae pv.
:JY r' i Il f!:U e pv.
~;Y" j [l,l'a t! /Iv •
~i}' r' i.nga~ pv.
,;::, r' infl:ue ~v.
s/ rin~éJe pv.
:5yrin~éle pv.
1;:. r' i 0iJ;H.: flv.
;;y,'ln!'!;!Il: fI V •
.-:.,'{ [' i. J"";..\ l' pv.
;;j ..Yr.i rq~ae E;V.
syrin,~ae flV.
:1Y rinp;ae T'V'
;~:!;'in p;a e pv.
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P. " y l' i n :1;' <. t? pv.
" l;'y r' i.ngue pv,- . .1. . :;,v,' 1 ';;', .1 t· l'V
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:,':fl'I.III-l;ill; '-II .... ,Ii .... L"II"j ll"";01II1_' V.U'I;!l,J",)
1-'. t>,vL'ilJ,rae pv. ti~:;arni l LeVal1e v:J.ri:.lLJle)
F. , , ,;, L r l:l t ae l(:IIlJ
P. syrin~a~ pv. ului
i. n,yrilltJ.;éld pv. vitJUJ'ui
,~,
- ..-- ':".' "--., .~. ,7.
.:.:..
,. '_":-<
P:;,-n;dornunut-; v.iriùirlavu-~~ P. sYl'ingue IIV. capsicT)~,;_.:.
'il' "llue ILL: Lt!vélne -, Oxyd<.tse +, Pota la Hut -, Ar~inine.;;==;.:.::;.:;.==~:..:
- Pueudomonas cicharii (= P. pap~veri5)
Tabac +'
~~~~g~=!~=: L~Vilne +. Oxydase +, Patato Hot *, Arginine +, Tabac
hiC udornOlliHI rnar~ilH.I.:u.s pV •. m arginalis
- P. m'-II'I':ill<:..1is pv. ulfalféJc
- r. mu!"p:i_rlalir; l'v. patitinl.lc~t:!
Ll'Vi>lll~ - (t';), Oxyda:;e +, Pututo Hot -(+1), Arglnine +,-
'['.Il)',CCO -;
- l'st.: udurnülWS tolaasii
Fseudomonas aeruginosu (non pathogène)
- Pse~domonas fluorescens (non pathogène)
5. 1.2. ES;:'lI~o!!:o~a~ .!.:üE: ll~~e~c.!:n!s
l";eux p;l'oupes son t dis li!l~Ueb parmi les Pseudomona6 non-
fluo!'t!t;CtHlLt>: C·.;LJX 'lui pT'odlJi:':Üllt el accurnu.lent le poly-~-hydroxy
uut'yrute et Ct:!ux qui ne le font pus.
i~~ ~~J ~~_k_: Pn.-· ",i OHllHJ,Hi ici C.7' I~'i Illu Il t ü! 1,0 l.y- t.:... hyd roxy lJ u ty ru te:
- P~;elJdUI!IUIl"I', anL1!")r"J~~Ull Uj
- h:it:!udomonas caryophylli
-P~)eu',lljmlllléH:i Ct!pacia
- l.'sP'..dornonas ciH:-;icola
- Fseudumünas gladioli
- is~udomona~ glauioli
pv. glauioli
pv. alliico.iél.
(=P. marg-in1.t.ta)
- P~-;eudomonas l'uorilirJt:!BlIs t =;{anthomonaH rubl'ilineél.llS)
-::'l/ll.IIIJllllill~~i t'lllH' i sllba Lui cl'. t"llll'td;lIIli)
1",
(l'accumulant pO.iy-r-.- hyciroxybu tyra t er
iJ;-.I· Udl;/;".Jll.:.tG :.J.m.y ;J,'.j.:.t l.i
- t:;('"dornolla~> aVt:nu.l~ (",P. ullJoi:r'~c:i.r,it,-tll:'»
- PG0ulomonas sorghicola
1 : _, ';' J 1 1 ri! "II.... VI" i 1\ i l 1 V 1 (1;1
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(; L.J::;:ü ficat iun ,ltW Pseudomonas Belon -leurH hôfes-.;o:.-\_,;\-.!;~g:,2g1i-:- - - - - - - - - - - - - _. - -. - - - - - -, '~~_,-~,~~!"::~~_J:~~o::~~~:~t=.i.::
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- J'fH:LHjornüniL~, tuli.1aGiir"it;': uù (llflOnétS fi. "di' i ci
li) 'l'~", h ... :~ :~Ilr fuul",;i~e:-;. AlipJ enium nidus........................................................................
- !':.;eu d{)rnonus a; fi i en l)
c) F!'-trù>;;t!I:l~Ilt fl)ii"~11"~ et :;tr'iures HU!' Hùn()cotyl~dones.................................................................
CL> - .\.rni:iry llidüct:ue: -}\;elljomùlla~ cepacia
-~seudomona5 ~ladioli pv. alliicola
avenu~ (;P. albùvreéipitansm~rd~inétliH,pv. alfa~raeail rop')gÜJUSrutJr;i.lineans ,,-syr~n~ae pv. atroiaC1ensru~risubalbicans ,tiyr1n~ae pv. coronafaC1ens
cc - GJ'arn.i.Ili:iê : -}J,jeli.lu'i1uuas-P~1eudomonéts-t',tieUt.1ufriOnao
-r'~elli.10rnunüs-}Jseuùomon~s
-tseudornonas-Pse udorl1onas-l"t; f!ud omo rlêH;.• r'S~ udornéJnul'
-l·:'i" ._ i\.J~nLl[li:.H'i-}-'~-;,_. ldùmonuH
ttiUm;:lp:3,Y r') 11!.~aL:' FV ..I;ùl""hi colasy1''1 llgae pv.
syringae
lapsa
-Ps~urlu~onus syrinK~~ pv. paniei
-P;';~l.lùûrn()!IaS setariae
- J' ,-i'lli -1 unltHlilH ,;y r i rll~a(: pv. st r ia fac iensId,,;\:
- \ i Il l. tir'.· r· i J l~
;. l" l li:. Ce U (~
-1:.'-':I<!"lrIUriia:; :.'yI'ir!.,: .... !: fiv.: -1-,; '_, \~d um0 rlJti 1-':1 ,.1 Il l. n 11. P V•
t h~élt:
1J;1tldio ii
Orchidé;lCèae
è) 'l' .'_:h~6 "ur (rul LS, f~uillef; et li~';e,; '.H::3 Dicotylédones....... ,. .
.... 1 q 1 j' :J Il. ,t' , l'
Jd l~.:rIJer·id:I':""l!! : -!-)ce ;J;iur:-:ona~; ;iyri ngue pv. berberidis
.lI. - Carr;_folL.1ceu,~:-Fseudorn()nas syriniçae pv. viburni
dg - Cal':Joph~111üc<::at::-Pseu.:iotliun<ls car:/uphY.i.li
-iseudomunaR W00~sii
, ,.. i . , . :. '! " :1' [ 1: 1 ..... ' :. 1 Ill"~ l" . '" f :-;
, .... -'., .-.. " .. -~·~=_~-_""6" '..-'-'~ .•.._.
di - Gurnposilae
dj - Cruciferae
,:': ~:'~\'f/: f;Ty.~5:"':{t7"'2~f:~t:~~{?:~~~:~~~~~·
:~ lue ~darnolla~ sy!·inf,ae'~·~ Z~{[~t~;~ni~~~~~-f-'>ieUdumOllUS mar~inalis
(-.p~)~Ud(jltlOllclS petasitis )
-rDeudorwna8 viriùilJ. vida
:-Pseudomonas syringae pv. maculicola
-{i"::;,~udurnonas rnatthiolae)
Li:; - Oleac etat:
:(- hw ud OrllOna~3 cas tunae)
:(-1'8': UÙOI!1ûlliJ.S <.IS trap.;ali)
(-J \s.~lldomorliJs fabae)
- ~'l:i'~ LJdurnonas syr'i rli~ue pv. g:lyciuéie
-1:;.- ui! limona:; :;,vr i "lf,i.le pv. ph:.l::i~alieall
-PsèudolllUlIi..I.D ::::yrinhue pv. pisi
(- Ps e uu 'Jlllonas nld ici pi ~,erda)
(-l's.' uuumûrwt; sell1inum)
("Pse ùdürnoIll..l>i <i tizolooii)
-i'SCUÙ0illOllUS viridiflava
:(-l'5'~lAJomullas myr'tinial'd
:-h3eudviiluliU:i tiyringae pv. dèsuxyli
:-: seul!u!nvllü8 H:{L'ingae pv. !Dori
:(- hù.: udümon:J.8 li :':uGtri)
-1 fi e lHfo:nOlli..l:3 Hyr in;.;:u.e pv. sava~tanoi
J j( - 1T i ID lA L ... c (: a e :-l~;ClHlùmùLla:; IjYl'.lIlI~at.: pv. prlmulaei
jy - L<anuncul:lctléit: :-!-He\dtLIf!lUll.:J~j ::;Yl'in~at: pv. d~lpninii
-lJ;.; •.:uLi0rl1ùni..l.~ ::JYL'in!~ue l'v. ,"?riubutryat:
l- i>Sé I.JUUlIIl)!1i.!:; rneloph tara)
-PseuJurl\unati sy~inKae pv. morsprunoru
(- r~;~ IJU o~nollas' ne c lu!' v lJui la)
-]".1.-UdVlllOIWS syr·il1~ue pv. paF,ulaus
:(-1 '"..: uu um0n il;; r~:cJ.l·deniae )
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-: .. ;-.-.-~.•. 'w'_T ••~~~.~~-·:;~··~~;-~:~!!~~:!;z:~.:-:~~~~:~~~~~f~~~~~~~~~- ~~
dee- Solanaceae : -;~~:L~~m6·~as.SYringa:~~~~~~t~h~~L~i~~Z- :- ". .• :._ :_'-3.- ~. ,...... _ .__ :··.:~i.-'-2::::.:...;~,;;;;2.~·.· _.;;..•-.~
-Pseud<..monàs·syriilgae :pv~. me1:i~â.~:=;2.~;~',;'.i;'~- .... -" '.
(-Pseudomonas 'polycolor)_.~ •.. T. "'-"-'
~Pseudomonas pseudozoo~loeae)
-PseUdOmOIlè1ti syringae pv. tomate
dff- 1J1rnilc~a~
d'Œ- llmoelli ferae
dj i- iJ i. vel't>
:~Ptieudomunas ligniccla)
:-PseudomolJas Hyringae pv. apii
~-.t':.;ù udom0l1U.s tJowle~3iae)
(-f':~eudomüm.1D cLAm.Llii)
-1~eudom0nas marginalis pv. pastinaceae
: -P:.H:lldornûll~S cissicola
:-P:;)elJdlillIUII<.tti ::;yrln~ae pv. aptata
-P5~udQmonas uyringae pv. syringae
-Fs~ udol/iuj .... s solanacearum
~?seudomünati xanthochlora)
. . .• .L.- ....._ .•• : •••.
·:>c~'O;'S"'!4diO"~;,?~1;,~~~iff~%~~~l.~-.-.:,.__ , ,~.';,:_; ..:..-:_-i)~-::_::.'--.iJ.:
-:-7~~;"'-:::',;~~_- _-J ."_, •••
L'e:<alll~n l:Jut'ptlultLd'lue dOrlrW le' c""'.!l1,t.Ht !;:iuivant: bact.éries
non r:lIrli'fï 'es, non :';rurlJl."t~:j, .', \~l'Wll rt(~I!;!.1tif, cytochrome-oxydase
n"l ..:~tif, non-1'1Ilor·8Cerlt..,\,,:1 Url fla',;elle polaire, prüduisant le
i,,:rnent .ialml~ nn!!,· ::dro::;oluble, aé'robies titrict,
::.'ll1f1.~.~jna f'ana,-,:,o}loulub 1()69
:lX<..lLUI!(Jd'is ;;tU!T (·t;'J,['eils
x. rr:l:.~arL.lt~ :'~~n~led'y eL f,in.; 1962
X. c:ilnr"}oitr'ùj lJow,;jun [939
l t.~ I~_)' ii:U L,:.lUl...~t .. :'; ".
, ,
/1:,1' :;u.i Le du l' irflpor'tullC~! de leuro'
fil' ~." dj,',lirlj':lwflL "';IH: l'Ill' leuc' tipécificit~
l,j(jll'·;;,;,,~,:hê1['i.l1t~, :;ur mLl ~,~u contefluut LIu (çlucose et les culOlliesJ
e L tn; 11a Il tes i3 u r mi lie U
dan,., 1'etLèl' d ... I,étI'ule, é:> un sp~ctrt: j'ut-;.3L.rption avec d'~~
i.;~lr·ac;t\"1·t;"~j dl (rt:"!'elJt:i,~t:j C1~~j ) ~dl'~C0H de Xé.:lll~hu!~iO{)èJS-----------------~- -------
1 '1 1 1 . ~ ,! .. l' 1 •• t i ': 1 t tl' ','; ,'. 1 il' •• : i
} ... tielllt:rnc/l t
flilr' '/.. ;trrl!,t:l1n:1 üjrl1ii'ill\~ LiJ \;r(;.1.~;';'::ifll~~ !1'A1L~ de Lt:~Lt:: dernière à
,"C, L., PI'{;dld·tion de p()l.v:,~',It:ch:tC·i·l.,.; :jur rniLi.·u ";.1.IH:l.'Ht! (-+ l~xtréJ:
lo: l • .)I'uf) "t' .~. ,~:unl:.. ':·;l.l·i:; l'!. X. î:·il,~ari.:H:, La rJ.ilJl~ t,-,l~l'ünce
;,.
~ l'
.. :~-=-. ~'.-
Caractères différentiels des espèces de XANTHOMONAS
1. X.C3m Pl'oS t; r is
2. X.fragariae
3. X. 4.x.albilineans axonopodis
5. x.ampelina
Croissance à 35°C + + + +
Hydrolyse de l'esculine ... ... + +
Production de mucus surmilieu glucosé boeuf + T
+
Liquéfaction de lagélatine
T T V
Protéolyse du lait +
Production de H2
S à partirde peptone + + v
Uréase +
Tol~rance à NaCl, :;.& 2,0-5,0 0,5-1,0 <0,5 l,a 1,0
Production d'acide àpartir de:
Arabinose + +
Gluco~e + + + +
t1annose + + +
Galactos~ + v +
Tréhülûse + +
Cellobiose ir
+ indique que plus de 90 % des souches ont répondu positivement à la réaction
- indi4ue que ~lua de 90 % des souches ont répondu négativement à la réaction
v indique une r~ponse variable selon les souches étudiées;
a) Taches sur fruitti 1 f~uilles et ti~eSl f16trisuement occaaionD.............................................................sur monocotylédones.....................
aa - Araceae : -X. campestris pv. amorphophalli
-X. campes tris pv. dieffenbachiae
ab - Cannaceae :(-X. campes tris pv. canuae)
ac - Graminae : -X. albilineans
-X. axonopodis
-X. carnpesLris pv. graminis
._. . -" - ."",· .. 4.'~"_'''·_' ,,~_ •• ..-,~.__ .-",,,_._p~..~.-~_
..~'-=., "., " !--..... '
~·.G - ".ir~:ninae
è.Ld - Il'jdaceae
ü.~ - Li i iacp.1..w
'"0 ~ ""~." r·- _". :
: -X. ca!fltJe::. n·is pv. _holcièài~":.: ~~,:-::-::"~:",~~ , .~ !""~""~
"_:_c_
-' ..'-Lo-O'- •• _" _" "
-X. ,~ . pv. oryzae
X G. oryzicola- . pv.
-X. c. pv. tl"anslucens
-X. c. pv. vasculorum
: - :{. Gi:ll:l}.lestl'is pV. ~lJmlllisudE.t.ns
:-z. C 'lI!ipè~;tr iô pv. hyucillthi
-X- C • pV. phormieola
-X. c a III pe /; li' 1. b pv. ce le:HJt?llf-l i ë
-X. c. pv. rnusacearum
-1. campeRlris p~. ~antede6chiac
b) 'l'iH.:h.~;; ~,1I1' f"llitn, feuilLet; "'~. tL';eô, flétrisôement. occa-..........................................................
l, <J - Ac I~ r-iH; f~al:' :(- :< • c:trIlI")::t.rî S pv. acernea)
bb I\rl.êl etH' d i il t: 1~;H~ : -le ('~""1l11'.1" ~~r iH pv. mU/lgi feraeindicSt
LJC - p.rulL..tCt::;it:: : -X. campéS!.." is pv. hedt!rae
Ld - l~':: ~: QfJ il'" ea~ : -X. ~cwnpCt;t.ris pv. begoniae
L l~ - ,'.,' t ul:JCt:L.1l: : - ,C (~ LI ~r, i' t~:; l r: i s pv. corylina
br - (; !-, ~: no r' Cd i i. U C t~ a è :(-: c am f".~ ~'; Lris l~ V • t)eticula)
l;g - Cornpositae : -:{. (;~r:I~;è~Lri5 pv. lladrii
. -X: c • pv. Il i)';r omuculans
-1.. • c. pv. taraxuGi
-X. c • I)V. vitian:,
c. !-,v. .~'il.l;ine
- :'... (: . ! IV. lJlJruareae
'Y C. pv. incallae-air. •
-.(: ... V. pv. raphani
-/... c. pv. vesit~atoria
-x. e'-Hr.I't'~;lt'is pv. clicurbitae
-x. t;"rnpe;; '- ri:; pv. r.wllihotis
- X. c.
- X. 1,,:.
pv. phyllanthi
pv. r~cinir:ola
l
.". .... "
1":'·- _ .. ~".~-'.'---' ~'-~~-'.:..~.~~'.: .. ~... --~,-
- ---'--"","- --- .... '""'-- <---""- .-'.~ ._,~
bm .Ill'~ l;J rl'J :lf: eu e :-x. :campe:-ltris - pv. juglandis_:;..~:,l,::~~~~
- .... "'--
lin - L'!~:lIm i fi OSLH~ : -X. C1.Hllpe:J tris pv. alfalfae
-Xo c. pv. cajani
-11. • c. pv.- cassiae
-x. c. l'v. ciesmodii
-x. c. pv. desmodiiRangeticii
-X- l ~ • 1) v • J.t:::ipede"-ae
-x. 1.: • pv. pi,üt;eoli
-}.. r: • pv. :-;esbaniat::
-, . c. pv. vignicola
Lo - i~.:I.l.v:.J.Geae
br - l'i ,..~I'élCeae
bt FCùtt:'uceae
1.• 'J •• i< LI U ! ,_! C t::-I. t~
: - X. cat;;pestris pv. malvacearum
:-x. C::.Jlllr~"JLcîs pv. paIBlfericola
:-x. carr,pestris pv. passiflorae
:-x. carnpestris pv. betlicola
: - X. ::w'r·eHtriti pv. pluutagillis
:(-:< • Cê_lIllreS tri s pv. pro teamac 1.0 lam-; )
:-x. c:lrnpes tris pv. !-iruni
-X. 1" 'dl~aI' iae
: -X- c UlIIlJèS t l' i:.3 pv. ma c uli fol i i~al'deni(
: -Y.. c :, ln peu tri s pv. citri
:(-x. c •.r:ipe:;tl'ls l'V. unthirrini)
: -X. G;1 1 'J,t:&:-3 L 1· i.,s pv. physalis
-}11. • e~J':q·t.:~> t f·.i ~ pv. phY~ji11ic()la
- ....... c. pv. vesicatoria
(- X. (~ . pv. :: "'IIIi'I1 :-Hlél )
l- ;{. c. !-lv, heterocea)
:J _: - 'll.i. li;"j C •. "1 4-· :-x. ,; ~H:t f' l! li tri~; fJV. naKutaecurchori
lJaa- mu.~ 1 ii :·L'l';.t.tJ -l.. • cürn'.t!~;tr·j :; pv. c<JI'ûtae
lJtJ!)- Vl': j' lH: l, ..... ..; <:éJ. ':: ; - X. l~artlf'pr; t.rl:"3 pv. clerodendri
- X. c . pv. lantanae
. ,- ~"- ..- ..- ._...'- ~~ ->.:=2:~.....:;~~-':"'~:'::::,:::-·~:-:-:~~?;':'~:: __
5.3. AGROBACTBHIUM
L'examen morphologique donne le résultat suivant: bactéries
non ramifiées, non sporulées. à Gram négatif. cytochrome-oxydase
né~atif, à fla~elles péritriches Çr à 4). non florescentes,
aérobies, non pigmentées.
Les diff~renta pathovars ont été regroupés en une seule
e6p~ce putho~ène: Agrobacterium radiobacter. Cette espèce
comprend 3 sous-esp~ceR:
-A. radiob ..lc ter , non pathogène;
-A. radiobacter pv. tumefaciens. provoquant des tumeurs
(= Agrübacterium tumefaciens)
-A. radiobacter pv. rhizogenes. provoquant une rhizogenèse
accentuée (=Agrobacterium rhizûgenes)
Chacun des 2 pathovars infecte plus de 40 familles de plantes,
Cara~tèreti différentiels des 2 pathovars
Aspardgine utili3~e commede carbone
uniqlle svt.:rce1
1. A. radiob.tumefaciens
2.A. radiob.rhizogenes
Nitrites pruüuit;s à partir de nitnnes
Sels d'ammonium, nitral~5 ou acides amin~s
utilisés comme uni4ues sources d'azote-
Facteurs de croissance requis
Milieu agar+ calcium ou sodiulli+glyc~ro
phosphate+mannitol+nitratecroissallcehalo vu DrUIJ1..-;;,elut::llt
+
+
++
+
-s
!-1ilieu lIlinér:..tl de ll<J"e de :..itUI'I' et .L.ip~JincotLs +
Houge l~ünt!;u et bLeu d':Hd.lille'-lfianuitolcroissancecolorant élusoru';
Milidu a~ur+glucos+s';l~niteGe tiüdium+ extrélitde levure
croissanceréduction de s~l(nite
Lai t Li tmu:.:; :réttGtion
formatiun ue ~one5
Production de j-c~tül~ctooe
+
+
+
Alk
+
+
MF
s
A
F
s= croi::i:-;~lr!et:." tl-/::'", r.'.:tibl~~; !·!-cl·ui~,;s.:nr;:-:t:." ~'1(jd;·rl... t.~ ~-'_,"';.(;.~_;~··;l"~r"n. f·:.~~ ..~~
?..::. ~/.:~'r;t,i.uri d.ift'u.~~(~; A..=acid·.·~ Al;~:::è ... lc~?.li_~~;
f~;"~~~ ~~!FI::ç;;o;;-~~~~~~ô~~;~ ..-:
,,·~~;·~s~~~\~!!:·~~~f;Î~·:-:::~~:,,~~W7~~~~t;~~til~~:~~t -c''-'_._. ,,~Ù".··.d_~_'_~_-.'_ L' i:~;J.m.~11 JllUl' phûlogiy'l.ie.d.jïüliL,le_~,J;~.s.I.ütat,;.s-ui:.vblitf;l~~ti~·~ ,....,~
- -. . ' .' - #-. .-~---.-~ .'; ._~.~~,--.--.:- .".- '~_!';;'~~:2--:-. -.- .~.- ~·:~~;:-1~~;~~. ~~~~:?-I~:i:1~11~~:1Z~ii:_·
II 011 r<t~:: i ,. j "'l'li" nOnl-;porulëe/? '-.H·A1I'è1lli, 'llev,a t.1.f., '.cy.tochroflle'it~~~~~/·,..- . '~ ..' .'". -~ -'.' . . " '. :,·~~·:-;,r}'·I/·.=:r·;~"f·'?·}~~~·;:;~~·~_
'J.(;'.• J:ic 1i.:,~a tir, fa f lé;lr;,~lle:,; péri triches, non fluoréocen.teti, ~•.'.;:.._~. ':__--. '- •. _'. ....•. _--:-';"-:_._-. .-.-:.;.-:.:~ •. ~~:.:...::_~;;';.;-~~...:~._o· ~;-~7:;~;-::'~~:-~~~-;'~':"~.-;;";;!J;..'~c..
1"1''',,:, T.. L i v.~ F. ,( I"/·d ùi >'~;Hl t los' iln r~ut .~ri-.en.~'iin:~rp:e~;O~_..~~~.g>~~f;~'~- _-.~', ." -.'~ ---r.-'-' -.~''''''__"",,--=-''' ~"':--',,:. -'-~!- .
.. ' : ..... ':
.i. :Hny'1 (Jvora (1)
l',. :;:.Il)c.l.~; (2)
L. t['acllt~iT,hi.lu (.5)
E. Il j .T·; t' lli'.! l~~:; (4)
s. qU<:l'..:i.n<.l. pV. 4t.<:ct.:illil (5)
"111' ".,. i ri:, ['v.
~t'~IJ.L·~
",·.;j"::;;I!,t t..:. fit' CI.·:,iILi';;d.L T';L~ le~i ni.tl'utes, mals
i,,-~.d,:·dür; t ûn l, L "::;,n'·. J:l'.nlé:
c... h,~rr':,~ul<J (7)
~. é.llli:il:élS pv. l<L-edo'/Ul".':l (rq)
c) Eü~U~U!ü~ü_g~0~p~ _
;:,ü,.;Lécir.:.-" rèduü,;,wt le:' ,:-d.tra.l'es et non pi~rrwlitt~es (jaune)
',' '~i~l'ot:OVI)rëJ. I;v. carc,lovù['ü ~ Il)
e:.r 0 t u v 0 r: l p v. a t.: ..... ,' (' P t i .; a (1 ? )
~: . r t~ t'Y ,-,,,III t h •.:mi pv. C!'lt':r~;;lnLÎlemi ( 13)
1:., ,: rd'J' .~.~ ri 1 h'~fIll r· v • \6 -t '.: r '·t·nbu,'hi •• e
.::.. c:tC,y.î 1 Il t 1""'11 i l' v • pd [' t h.-n i
;~. C IU"J: •aI; t li ",rrJl fiv. ..:ea~.1.
c;. r: y 1 l' i !, L' ci i (1 Ij )
~. l'Il.:q,-.;utici-(I)
,< ItP.] 'lU r:! ,; espl'- ce:3 Il 1 ull t !:' U C1.;~, ue llt,ment être c Iâ5Gé~~':'~~_
- :~. l: a r ne!'.i ... hl;;!, E. l; ü fI t: .~r o~~.~nü , E. JiHSO Ive ni; et
I.tl,!"; Il 1(,.··· j ':'''::; l~ t
~J.4.1. L" t..d.. 1'::.Ii. "'ilV:Ull r.'.;;L:r:1" l, '1; '~'u';:.e tÔI't::i biuC'hilniql.Ies,·
l' ~ n,' il'" lc'[; 1::lIJl'''~eH :p~ihdgè:k~~{~
'l ! (' .. , !' 1." 1 " .... t r!l4 fl···t.:·iu::;~·.L'r:Llt iil.
36
Caractères biochimiques, physiologi4ues et culturauxde quelques eup~ces d'ERWINIA
Amylovora Groupe Herbicola G. Carotovora Groupe
l 2 .3 6 ? ~ 10 II 12 13 14 15
Croissance anat!rubie + 1- + + ..- + + + + + ir + + + +
Facteurs de croiHH,lnce+ + +. ...Production de H
2S + + T T T + d + + + + +
Uréasé +
CrÜisëance a 36 ClC T ... il" + + d + -+ + +
Oxyd::ttion gluconate + d T d + + +
Saccharose, r~ductiun + + d + d -+ ct ... + d +
Pectate, dégradation + +. ;,. + +
Pigment rose diffu:.;. + +
Acétoine + + d T + T + ... + + + +
Croissance mucoïde + + -+ + d + + d d d d
110bili té + + + + + + + + + ..- + + +. +
Réduction des nitl'aLes- + + + + + + +
DNase +
Liquéfaction gélatine + +. + + + + +
Phénylalanine dt;S arnin ... + + d
Indole + + .+
Gaz , de glucose d d + + +
Hydrol'yHe ca:séine + d d
Pigment bleu +
Pigment juune + + + +
HydroLyse hu i.le cotun - d d + d
Inhibitiun !Jar KCU ... + + ... + + ... ... ... ... d d d +
TOC maximum 34 ):) 34 31) 30 ;'0 40 40 39 39 40 .35 4u jo jL+
+ :: Plus de ~O ~~ der.; ~;ouches düllr.t!n t L:n r·é~;ul.ta t pO:-ij t Lf
:: müin3 de 20 % de~-; [;()uches dUllneut un :-:~.:.iult:..lt Twsitif
d :: 20 % à ëo ~~ des souche~; dOIl/Ienl un r"~sultat pÙ<iilif.
37
5;4.2. Classificatiun des Erwinia selon leurs hôtes............................................a) ~tta~ue les Champi~nons:
- E. ananas pv. uredovora : marge huileuse des p~stule
à urédiospores de Puccinia graminis
b) Attaque les Plantes sup~rieurs:
ba - Bromélieeae :-Erwinia ananas pv. ananas
bb Caetaceae :-Srwinia carnegieana
be - Fagéleeae
bd - Graminee
be - Ju~landaeeae
bf - Orchidaceae
bg - PolygonacD3e
bh - ROciélceae
bi - Salicaceae
bj - Ultnaceae
:-Erwinia quereina pv. quercina
:-Erwinia chrysanthemi
pv. ehrysanthemi
pv. zeae
-Erwinia s~ewartii
-Srwinia dissolvens
:-Erwinia quereina pv. rubrifacie
-l~rwinia nigrifluens
:-Lrwinia cypripedii
:-Erwinia rhapontici
:-Erwinia amylovora
:-~rwinia salicis
:-èrwinia nimipressuralis
bk Cucurbi tace;!e. ~- i:;rwilüa tracheiphila
bL - Divers, :-Erwinia earotovora pv.carutovc
-.&rwinia c. pv. atroseptica
-Erwinia chrysanthemi
5.5. cuUYNEbACTE~IUM
L'examen morphologiqu~ donne le résultat suivant:
bactéries ramifiées, non aClùo-résistantes, Gram positif,
ne réduidant pa3 les nitrates, strictement aérobies.
!ü les n' hydrolynen t pat; ou peu l'amidon, ne pr~duisent pas l
coa~ulase, ni d'indole, ni ou rarement de l'uréase et du
H2S. La plupart r~quip.rent des factaurs de croissance.
Le:3 diverG~s espèces pathogènes ont été regroupées en
4uatr~ ~hpè~es principales:
-CoryneLJuct~rium faecians.-Gorynebacterium flaccumfaciens
-Corynebacterium ilicis
-Corynebacterium michiganense
5.5.1. Classification des Corynebacterium selon leurs hôtes....................................................a) Célastral~s
b) Chenopodiaceae
c) Cûmpüsitae
ct) Euphoruiaceae
e) Graminae
f) Legulninosae
go) Liliaceae
:-C. ilicis
:-C. flaccumfaciens pv. betae
:-c. faecii:l.ns
:-c. flaccum~iens pv. poinsettiae
:-c. flaccumfaciens pv. flaccumfaciens
-Co ruichiganense pv. rathayi
;C. michiganense pv. tritici
:-c. flaccumfaciens pv. flaccumfaciens
-Co michiganense pv. insidiosum
:-c. flaccumfaciens pv. oortii
:-c. mi-=hi~allellse pv. michiganense
-Co michiganense pv. iranicum
-Co mi<,;higanense pv. sepedonicum
'.5.2. Caractères dü;t.i.nctifs
Le tllblea~ duivant dunne les caract~res différentiels
pt~rrnet t.an t la ['econnaissance des différentes espèces
de Gury[lt.~bllCLel'j ume
Cf!:, LJ~ct;[::l'ieu provoquent tréH /!;éll,'~rulernerLL un rl~tr'is-
sernent, parfois un chancre; ce sont des parasiteti des
vaiS5euux.
39
Caractères différentiels ùe quel~ues espèces
de Corynebacterium
Corynebacterium
michi~anense
Corynebacterium
flaccumfaciens
Ul~
III IIIe Ul 'ri <Il;:3 El ~ CJ IIICJ ;:3 III III 'ri
e ·ri CD ~ ..... ...,CD ·ri ·ri ;:3 ... 0 al El ...,c >. CJ CJ 0 ·ri te ;:3 III ·ri11l al 'ri •.-1 ~ "0 •.-1 u U) <Il ·ri
·ri ;:::: ...,~ <LI 'ri ;:::: CJ ... tI1 ...,
CJ ..., -ri tU Q., U) u :Il 'ri .... I.tU) al I.t "- III C •.-1 r-i 0 III 0III "- .... ·ri CD •.-1 El ..... P- .o 0
..... .::- ::- ::- ::- ::- ::- ::- ::- ::- ::-
t...> P- p.. Po p.. P- p.. Po P- p.. P-
loto lJili t é + . + + + +
Cr 0 i fH3'J [1 ct: ( leu teur)milieu ~ lue' Hi~. b0 H Il f + + + + + + +:iur
Cr ui S:.ëlCl ce Uf/d'llll: + .. + .. .. .. .. .. + +
Cruissance à 57"C + + + + +
Url;é:ISe
Hydrolyse esculine + • + .. + + + + + +
Pig'm~nt jaunI:: + + + + + d
Pigrnen t rOSi:; +
Production ci " lIuigoïne +
B.y pee trophi e ues ti~es +
(}omrnuse ùe~, inflorescences + + +
Fl6tristiement-Tach~s
foliaires + + + + + + +
+ toutes le::> suuches répundent P0f.iÎ ti vernen t
toute::; lea souches r~pondent négativement
d réponses variables
pas de connüistiance
" ~-~-.'-:.'-:--.,.~~':"'~':":-'-<~~'.-'-
-. ~ ""----.......,-<------.-
'5.6. ST~~~~~MYC~S
L'examen morphologique donne les résul.tats suivants:
bactérieu ramifiées~ogcido-résistantes,Gram positif, pro
duisant une sorte de mycélium, des spores ajriennes, stricte
ment aéruLies;
DUIII,; les iSlJlernellts, le::; cùlûnies sont petites (I-IO mm
de diam~tre), discrete, lichenoides, a~ec un aspect de cuir
ou de caoutchouc. D'abord lisse la surface devient plus tard
t d ' l' " , être d lcouver e e myce 1um aer1en qU1 peut pou reux, granu eux,
duveteux ou floconneux. Elles produisent des pigments de
c ouleuœ trHs variées.
Ces bactéries sont responsaoles de gales à la surface
des tubercules ou racines.
Les principales espèces identifiées sont:
a) sur Pomme de terre: s. craterifer (amas de spores: blanc
s. scabies (blanc-gris)
s. setonii ( jaune)
s. viridogenes {gris-vert)
s. griseus ( gris)
b) sur Patate douce s. intermedius (jaune)
S. ipomùeae (bleu)
c) sur Cannelier
d) sur Betterüve
5.7. NOCAHDIA
:.i. rimosus
S.: tumuli
(IJlanc)
(olanc)
L'examen morphûlügi~ue indique qu'il s'agit de bactéries
rami fiées, acido-réoistarlt es, Gram-posi ti veu, non mobiles,
aérobies strictes •
Une seule espèce, infectant une seule plante a été
identifiée : sur la Hyrtille (Vaccinium), Nocardia vaccinii,
responsable de gulles.
5.8. APLANOBACTEH
Ce genre dont l'~tude esL limitée à une seule espice ,
Ap1anotJucter populi , a été rattaché au ~enre Xanthomonas,
sous l'appellation Je Xanthûmonas campestris DV. populi.
5.9. ACETOBACTER
Il a "~ té mun tré que Pseuùomollas pami n'étui t qu' un ~'y!10nYI'!1E
de Ilcetubacter flBstp.urianl.<s, .~enre vui:>in de PseUdOI"1UlIaB et
X:l n t h O'!lO na s, :) TY[';'] r t ~ n:~ ~ t :, 1..<1 m~ r'1!~ f.'\"l1 l : t' ..1 f>C: P<-;'''jl: arr onadac f
,'L ;J"~II dirr"'I'<:IlI.UllL 1::1(' 11.1 f'l'udu,;LiulI Hlll.!\d:I::t.: ,j'ilr,:id,: ueu!
41
5.10. Les Mycoplasmes
5.10.1 Introduction
Jusqu'en 1967, lorsque des maladies de plantes,
transmises par greffe, n'étaient dues ni à des bactéries ni
à des champignons, ni à des protozoaires, on considérait quel'agent responsable était un virus.
Dans beaucoup de cas, diverses techniques ont permis deconfirmer la nature effectivement virale de la maladie, mais'
dans d'autres cas, aucun essai de purification des agents
responsables par les méthodes de virologie et aucun essai
de caractérisation morphologique et chimique n'ont donné de
résultats; et pourtant ces dernières maladies montrent des
symptômes assez semblables à ceux des premières. Elles peuverêtre également transmise par Cuscute, donner lieu à des casd'interférence de souches dans les plantes et dans les
insectes vecteurs et sont dues à un agent filtrable.
Cependant ce sont les traitements par la chaleur, la
rémission de la maladie par les tétracyclines et surto~t la
microscopie électronique qui.ont permis d'identifier cetagent pathogène <l'un nouveau type, qu'est un mycoplasme.
Environ 40 agents de ce type ont pu être identifiés au
microscope électronique, mais il est possible qu'ils
s'agissent de mycoplasmes identiques.
Indirectement, on a montré que deux maladies, l' "AsteI
Yellows" et le "Corn Stunt" étaient dûs à des mycoplasmes, pa
injection d'extraits de plantes ou vecteurs malades •. Mais,
actuellement, un seul mycoplasme, responsable du "White leaf'
de la canne à sucre à.~ormose, a été cultivé sur milieu solieet est indubitablement l'agent de la maladie. Pour les autre~
maladies, on n'a seulement pu observer "in vivo" les agents
au microscope électronique ce qui ne constitue pas une
preuve, mais une présomption.
42
5 .rO.2 .HISTORIÇUE
Les mycoplasmes sont connus de longue date chez les
animaux alors que leur connaissance ne date que de 5 ans
chez l0s plantes.
Des micro-organismes de ce type ont été isolés pour
la 1ère fois par NOCARD et ROUX à l'Institut Pasteur en 1898
sur des bovins atteint de pleuropneumonie. Ils cultivent les
micro-organismes dans un milieu contenant du sérum et montrent
que l'agent pl§omorphique produit la maladie.
Des mycoplasmes ont été trouvés chez des Moutons,
Chèvres, Chiens, Poules, Rongeurs, dans les sols et dans leseaux d'égouts. 5 mycoplasmes non pathogènes ont été isolés
chez l'homme, tous appartenant à la microflore; un seul
mycoplasme pathogène de l'homme est actuellement bien
connu: Mycoplasme pneumonial, responsable d'une pneumonie
primaire.
Lcs prcmiers mycoplasmes dl'couverts chez les
plantes L'ont été en 19{)7 <lu!:lpon p;lr lJoi, les premiers
découverts chez les insectes, vecteurs de maladie de plante,
l'on t été en France par ~1aillet e.t son équ ipe.
5.10.5 ~orphologic
La plupart des caractères morphologiques des mycoplasmes
a été obtenue par l'étude en microscopie électronique de
sections ultrafines de tissus de plantes ou d'insectes.
Ces organismes présentent une grande fragilité lors
des colorations car ils ne possèd~nt aucune paroi cellulaire.
La technique utilisée pour la préparation des échantillons
de plantes est celle de Shikate et Maramorosch (1969).
En coupe ultrafine, on peut ainsi observé
des corpuscules de formes et de tailles très variées. La
morphologie varie selon la nature physique du milieu, dans
ou hors des cellules, dans l'afor, dans le ph10eme des
plantes; elle varie aussi avec les facteurs physiques et
chimiques, avec la pression osmotique.
Ce pl~omorphisme est dû à l'existence d'1 membrane unitaire
très élastique V : 2 lignes noires séparées par un espace
clair.
des ribosomes typiques contenant du RNA (Mani10ff).
le matériel 1lLl\..:léaire occupe une reglon libre de ribosome:
et, en section, apparaît constituée de filaments fins dansle cytoplasme; les brins s;nt '+ groupés, suivant la techniql
de fixation; parfois la zone a un aspect homogène, probable
ment dû au stade biologique du matériel nucléaire (Ondersen:
si la fixation est faible, on peut avoir une vacuole près
de la zone nucléaire.
des sphérules opaques (60 - 100 nm de 0) ont été vues dan:
beaucoup Je photographies; elles sont généralement considé
rées comme des corps élémentaires. Aucun détail n'est vu.
quelquefois, en addition avec ces corps 6lémentaires
"llIHes", cl 'autres sphérules sont trouvées dans le
cytoplasmc périphérique llc granùs mycoplasmes, ou en
train de bourgeonner ~ la surface de corps plus grands.
44les sphérules observées parles cellules myço~lasmiques
d'une membrane t
Hirumi et Maramorosch dansde Cicadelles sont entourées
des formes intermédiaires de 80 à 800 nm ont été
observées.
des bulles ont été vues chez Mycoplasme gallipsepticum;il s'agit de corps élémentaires en relation avec la
fission linaire (Maniloff et Morowitz) .
des formes filamenteuses ùe deux types ont été observéesdans les mycoplasmes animaux (Anderson)
= dans l'un, il y a un centre très dense, comme dans
les corps élémentaires; un chapelet de grains ou deformes Cocci a été observé dans les formes animales.
= dans le second, on trouve les mêmes structures quedans les formes sphériques, avec ribosomes à lapériphérie et filaments de D N A au centre.
les mycoplasmes observés dans: les éléments du phloème
sont souvent moins pléomorphiques que les formes animalesdécrites dans les milieux artificiels. Mais les mêmesbourgeons, sphèrules et formes filamenteuses ont été vues.
45
5.10.4. Biologie
a) Propriétés Générales
Par suite de leur structure à membrane unitaire, lesmycoplasmes sont extrêmement fragiles. Ils sont sensibles à la
pression comotique. Ils sont détruits par la chaiéur :
la jaunisse de l'Aster ne résiste pas à une exposition de 6h à
44°C; ils résistent cependant à la congélation rapide. Ils
peuvent être cultivés sur milieu artificiel complexe, contenanpar exemple, pour une culture de mycoplasmes des plantes,rles extraits de liber et des extraits de licodelles. Certains
réclament des stérols pour leur.croissance.ils diffèrent des bactéries par les tests d'homologie
des aci~es nucléiques. Ils s'en distinguent aussi par leur
résistence à la pénicilline, à la streptmycine mais sontsensibles aux Tetracyclines. Ainsi l'agent de la jaunissede l'Aster est très sensible à la chlortetratycline et à latetracycline. Suivant le milieu extérieur la sensibilité peutvarier; ainsi la tylosine n'a aucune action dans la plante
alors qu'elle l'est dans l'insecte. Il semble aussi insensibleà la kenemycine à la différence des mycoplasmes des mammifère
L'action des Tetracycline sur une maladie à mycoplasmn'est pas définitive; elle bloque la multiplication des mycoplasmes et entraine seulement une rémission de la maladie.
h) Prepriétés Sérologiques
Les mycoplasmes présentent des propriétés sérologiqt
spécifiques. Les techniques utilisées sont celle de l'immuno
fluorescence et surtout celle de l'inhibition métabolique
de la croissance sur milieu gélosé liquide (growth inhibition:
Deux mycoplasmes de plantes ont été identifiés sérologiquemen 1
le Stolbur de la Pomme de Terre et la Jaunisse de l'Aster.
c) Transmission
La plupart des mycoplasmes des végétaux sont
transmis par des Cicadelles, famille des 3assidae, homoptères:par exemple Euscelis lineolotus transmet l'agent de la
Phyllodie du Trèfle. Ces mycoplasmes sont retenus dans
l'insecte: la période de latence (intervalle de temps requis
entre l'acquisition et la transmission, c'est à dire l'incuba
tion) serait de 20 à 43 jours (par Macrosteles fascifrons
vecteur de la jaunisse de l'Aster).
Le cycle suivant a été observé par P. Maille~ (1968)
Sève élaborée canal salivaire lumière du tube
digestif i du tube digestif hémolymphe et autres tde l'insecte cellules des glandes salivaires - salive -
canal salivaire sève élaborée.
Des formes de division ont été observées dans la sève
élaborée, dans les t du tube digestif, les autres t del'insecte, l'hémolymphe, les t des glandes salivaires.
- D'autres insectes tels que les Psylles transmettent aussi
des mycoplasmes et ils se pourraient également que lesAleyrodûs aussi soient des vecteurs (hypothèse).
d)Reproùuction
da- fission binaire
Selon Anderson (1969), les mycoplasmes peuvent se
reproduire par fission binaire, ~n deux parties, par
formation de granules et par croissance en filaments.Cette fission a été soupçonnée par suite de la
croissance logQrithmique du nombre des corpuscules dans
les bouillons de cultures.
La preuve définitive ùe la fission binaire a été
obtenue seulement pour 2 espèces : M. gallisepticum
(Morowitz) et M. orale (Furness 1968). Il s'agit certainement
d'un mode plausible de multiplication.
db- Corps élémentaires
Dans les sections ultrafines, des sphérules, opaques aux
électrons, de 100 nm de ~ ont été observés, dans les
• r
bouillons, dans les tissus animaux et végétaux et dansles cultures de tissu,
La morphologie des corps élémentaires ne prouve pas leu]
existence en tant que stade viable du cycle de vie des
mycoplasmes, mais en sections fines, tous les stades de
transition ont été trouvés entre les corps élémentaires et les
cellule~ typiques et grandes, transition par la taille et par
les structures.
Ils pourraient être évidemment des produits de dégéné
rescence ou des sections de filaments. Ils pourraient aussibien repr6senter des spores Jans certaines conditions et
seraient des formes de résistances.
Selon Morowitz M, 'heminis compterait 637 cistrons
il doute que la quantité de DNA dans le génome du mycoplasme
puisse contenir dans les corps élémentaires de 80-100 nm
si cette affirmation était correcte, ces corpuscules ne
pourraient pas constituer une étape du cycle de reproduction.
dc- Croissance en filaments
En culture sur milieu liollide, certaines espèces de
mycoplasmes forment du mycelium ou des filaments.
Des constrictions peuvent for~er ~ne chaine de corps élémen
taires qui ressemblent à un ~ollier. Aucune autre information
probablement ces formations dépendent essentiellement des
conditions extérieures puisqu'elles sont rares dans le
phloeme des plantes et tr~s tréquentes dans les bouillons
de Cllttllr<.:.
dd- Bourgeonnement
La mise en évidence de la reproduction par bourgeonnement
n'a pas été faite. Des bourgeons vus au microscope électrique
en sect:Jns fines, peuvent représenter l'étape initiale de
la formation des filaments. Mais jusqu'à présent, le travail
effectu6 avec des formes libres et avec des animaux montrerait
que le vrai bourgeonnement n'existe pas.
48
MALAUI~S PHvVUQUBES PAH LES BACTERIES
Bactéries
PSEUDUMONAS
agarici
caryophylli
cepacia
rubrilineans
rubri-subalbicans
syringae+ pv glycinae
+ pv lachrymans
Symptômes
n
v
p
n
n
n
n
Appellation française
chancre bactérien del'oeillet
pourriture de l'oignon
maladie des striesrouges de la canne àsucre
taches angulaires duconcombre
Appellation Anglaise
drippy gill
bacterial canker
sour skin
red stripe
mottled: stripe
bacterial blight (soja
angular leaf-spot
pv mori
pv mors-pru_norum
pv persicae
n
n
n
nécrose du murier blight
chancre bactérièn du bacterial cankercerisier
dépérissement du p~cher blight, shoot-wilt
tuberculose de l'olivier olive knot
nécrose, dépérissement blossom blightde nu vél.!;é taux
+ pv pha.seoliCu1..
pv pisi
+ pv savastanoisp nerii
pv savastanui
+ pv syringae
n v
n h
h
n
graisse du haricot
galle du l~urier rose
halo blight
bacterial blight
T pv taoaci
-+-+t pv tomatu
+1'-+ solanacearum
tolasii
n
n
v
n
feu sauvage du tabac wild fire
muucheture bact~rienne, bacterial speck
fl~triSHement de latomate
flétrissement bactérien brown rotdes solanaceésmaladie de Moko du Moka diseasebananier
tac hes du c halupignon de brown blotchcouche
Bactéries Symptômes Appellation française Appellation anglaise
Xanthomonas
+++ albilineans
ampelina
campes tris
pv begoniae
~+ pv campestris
+ pv citri
+0++ pv holcicola
-r~+ pv malvacearum
+++ pv mangiferae-indicae
..p pv oryzae
~ pv oryzicola
pv pelargonii
++... pv phaseoli
+-+. pv phaseoli v'fuscans
+ pv phaseoli v.sojense
-\- + .... pv vesica toria
++-+ pv vasculorum
fragariae
Agrobacterium
radiobacter
~ pv tumefaciens
~ pv rhizogenes
v
n v
n v
v
n
n v
n v
n
n
n
n v
n v
n v
n v
n
v
n
h
h f
Echaudure de la Canneà sucre
Nècruse bactérienne dela vigne
bactériose du Bégonia
maladie des nervuresnoires
chancre bactérien descitrus
m~ladie des raiesbactériennes du mais
taches anguleuses ducotonnier
gale du maguier
fletrissement bactérien
striures bactériennes
taches foliaires etcaulinaires
graisse du haricot
graisse du haricot
gale bactérienne de latomate
~ummuse de la canne àsucre
taches anguleuses dufraisier
galle du collet
galle chevelue desrac ines
leaf scald
bacterial necroeis
wilt
black rot
bacterial canker
bacterial etreak
angular leaf-spot
scab spot
bacterial blight
leaf streak
bacterial leaf andstem spot
common blight
fuscous blight
bacterial pustuls
scab spot
gumrning disease
11 an~lar leaf spot
crown gall
hairy root
Streptomyces
+++ scabies n gale commune de la pomme scab spotde terre
50
Bactéries :.~ymptômes Appellation française Appellation anglaise
Erwinia
amylovora n feu bac térien des fire blightRosacées
"""~.+ tracheiphila v flétrissement bactérien wiltdu cux:ombre
+ stewartii v rnaludie de Stewart stewart's diseasedu Maïs
++0+ caroto·Y'ora. p pourriture molle tIes soft rotbulbes et tubercules
flétrissement de lapomme de terre
pourriture du bananier
carotovora v p jambe noire de la pomme black leg-+ pv atroseptica de terre
+++ chrysanthemi v p flétrissement bactérien bacterial blightdu .;hrysanthème
flétrissement bactérien wiltde l'oeillet
flétrisoement bactérien bacterial stem rotdu Die f fenbac hia
pourriture pétiolaire dLSaint-Paulia
+ chrysanthemi v p pourriture de la tige d\; bacterial stalkpv zeae mais .. .
Corynebacterium
fascians f galle feuillue leafy gall
+ flaccumfaciens v n flétrissement bactéi:ien bacterial wiltdu haricot
michiganense+;.+ pv insidiosum v flétrissement bactérien wilt
de la lut:erne
+++ pv michigunense v chulIGre uactérien de la bacterial cankertomate
+ pv sepedonicum v n.~ trissement bactérien ring rotde la pomme de terre
+ bactérioses pouvant être présentes au S~négal
+++ bactérioses observées au S~négal
n ': nécrose ; v : vuuculaire ; h : hyperplasie p pourri ture f fascia tiot
LISTE DES OUVHAGES CONSULTES
- C. M. 1. Description of Pathogenic Fungi and Bacteria. Commonwealth
Mycological Institute, Ferrylane, Kew, Surrey, England
- 13ergey' s t4anual of Deteruùllative Bacteriology, 7ème éd. I957 1 et
8ème éd. 1975 , A.P.
- Messiaen C.-M., Le Pota~er Tropical, "Techniques Vivantes", P.U.F.,
3 tomes, I975
- Young J. M. et al., New Zeland Journal of Agricultural Research 21,
153-177, 1978.
- Review of Plant Patholugy, Commonwealth Mycological Institute, Kew.
- Plant Disease , An Advanced Treatise, ed by J.G. Horsfall and
E.B. Cowling, 4 volumes, A.P. 1977,1978, 1978, I979.