moto webzine n°25
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Magazine moto mensuel gratuit dans lequel vous retrouverez toutes les infos sportives des différents championnats : MotoGP, Moto2, Moto3, WSBK, WSS, FSBK, Endurance, Bol d'Or, Les interviews de DALL'IGNA, BARREDA et LOWES etc ...TRANSCRIPT
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INTERVIEW
RALLYE ACTUALITES PORTRAIT
SPORT
RALLYE INTERVIEWS
-
DALL’IGNA
LOWES
BARREDA
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WAIT AND SEE
OR WET AND SEA ?
Mouillés et attendre ou attendre et voir la mer ?
Certains directeurs de course ont ce problème ou alors maîtrisent-ils
mal l’anglais.
Passer le panneau « wet » aux pilotes lorsque la piste est sèche sur
l’ensemble du circuit relève d’une mauvaise vision ou d’une inattention
soutenue aux cours d’anglais.
Peut-être serait-ce une troisième solution : sortir le parapluie pour se
protéger (je sais quand il pleut c’est normal !). Se dire que les pilotes
devront se débrouiller avec cette information erronée en cas de pluie réelle
et comme à l’armée s’octroyer un certain pourcentage de perte à l’arrivée.
Je n’ose pas et ne veux pas croire tout cela car ce comportement serait
indigne d’un officiel.
J’ai pourtant vu des pilotes consternés devant leurs machines
détruites qui devront être réparées dans quinze jours pour la course suivante.
Nous avons pourtant senti de très grosses gouttes orageuses tombées sur la
piste sans que les drapeaux correspondant ne s’agitent, pourquoi ?
Certes la fin de journée arrivait et les 18h fatidiques sonnant la fin
des festivités s’approchait doucement. J’ai bien notion de toutes ces
contraintes mais ne serait-il pas plus sage dans ce cas de ne pas surcharger
les programmes afin de placer ici et là ¼ d’heure de battement qui serait très
vite utilisé par des impondérables.
Le spectacle n’y perdrait rien et la sécurité y gagnerait beaucoup
mais business is business ça y est c’est reparti, encore de l’anglais, the
director of course goes on the blackboard !
JEF
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DOSSIER P 34
FSBK 2014
Le mot de Jacques BOLLE, président de la FFM
Un peu d’histoire
Les recordmen du championnat
Le calendrier
Les catégories
Les pilotes engagés
SPORT P 44
MARQUEZ vs LORENZO, Duel de titans 3
ème victoire de l’année pour Esteve RABAT
FENATI à domicile 2 doublés pour SYKES et BAZ
sur Kawasaki à Donington Résultats mitigés pour l’Aprilia Racing Team Alex LOWES s’illustre à Donington Top 5 pour DUCATI en Angleterre Michael VAN DER MARK s’impose sur le fil FSBK : LEBLANC & MAHIAS ENCORE European Bikes : BRUNET-LUGARDON
s’impose sur ses terres BOL D’OR 2014 : 1 KAWA encore trop fort
VMA EUROPEEN
Succès de la 1ère
du VMA Européen
AGENDA P 56
EDITO P 3
ACTUALITES P 5
INTERVIEW P 19
LUIGI DALL’IGNA
sur la bonne direction en MotoGP
SAM LOWES
satisfait du début de saison
et ambitieux pour l’avenir
JOAN BARREDA
Vainqueur du Sealine
« Objectif Dakar »
RALLYE P 27
Franc succès pour le 1
er
Tunisian Moto Tour
DOSSIER P 22
24 HEURES DU MANS 2013
- Une heure avant le départ
- Le public revient
- La course
24 heures trépidantes
- Sexy Grid Girls
- Classement général
BOUTIQUE P 26
Comité de rédaction Directeur de la publication : Jean-François FOREST
Rédacteur en Chef : Sébastien FOREST
Comité : Christophe MOIRAND, François MICHEL
Remerciements pour avoir participé à ce numéro - photographe : Patrice AUBERT
E-mail : [email protected] Site : www.motowebzine.fr
Les articles sont publiés sous la responsabilité de leurs auteurs.
Source : motogp.com ; worldsbk.com ; FFM ; Yamaha; Kawasaki; Fim-live.com ; Honda ; Aprilia ; Ducati, teams
N°25 mai 2014
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Le Champion du Monde 2013 et vainqueur des
cinq premières manches de la saison 2014 sera de
retour ce week-end sur l’un des deux seuls circuits où
il n’est pas encore monté sur le podium en MotoGP.
Marc Márquez, qui a remporté les cinq premières
courses de l’année depuis la pole position, a déjà gagné
deux fois au Mugello, en 125cc en 2010 puis en Moto2 en
2011, mais avait l’an dernier chuté à trois tours de
l’arrivée, alors qu’il occupait la seconde position.
Le pilote du team Repsol Honda était aussi tombé
plusieurs fois avant la course et espère vivre un week-end
moins mouvementé cette année, bien qu’il s’attende aussi
à plus de concurrence sur le tracé toscan.
« Le Mans a été un grand week-end pour nous et
bien que ça semble facile de l’extérieur, c’était le résultat
de beaucoup de travail que nous avions fait avec le team
pour régler la moto » a commenté Márquez avant de
partir pour l’Italie. « Le Mugello est un circuit difficile,
l’un des plus durs du calendrier, et nous avions eu
beaucoup de mal l’an dernier. J’étais tombé plusieurs
fois durant le week-end et aussi en course. Maintenant
j’ai une année d’expérience en plus et j’espère que ça se
passera un peu mieux pour nous ! »
« Je sais que Valentino sera très fort pour sa course
nationale, Jorge a gagné là-bas ces trois dernières années
et Dani est aussi très rapide là-bas. Nous devrons donc
rester concentrés et si nous ne pouvons pas gagner, nous
« Je sais que Valentino sera très fort pour sa
course nationale, Jorge a gagné là-bas ces trois
dernières années et Dani est aussi très rapide là-bas.
Nous devrons donc rester concentrés et si nous ne
pouvons pas gagner, nous devrons quand même
marquer d’importants points le Championnat. »
Dani Pedrosa compte de son côté huit podiums
au Mugello dont deux victoires, une en MotoGP en
2010 et l’autre en 250cc en 2005. Il est actuellement
deuxième du classement général, à 42 points de son
coéquipier.
« Le Mugello est un circuit très rapide avec
beaucoup de longs virages. Il est donc essentiel de
trouver un set-up optimal et suffisamment de grip » a
expliqué Pedrosa. « L’ambiance est aussi très spéciale
au Mugello et la météo est habituellement parfaite. Je
suis impatient de courir là-bas devant des tribunes
pleines ! J’ai eu un bon rythme pour les dernières
courses mais j’espère progresser sur les
qualifications. »
MARC MARQUEZ : « LE MUGELLO EST L’UN DES
CIRCUITS LES PLUS DIFFICILES »
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L’HISTOIRE DES GP AU MUGELLO
CE QU’IL FAUT SAVOIR
- Le Mugello a accueilli son premier Grand Prix en 1976.
Barry Sheene avait alors remporté l'épreuve 500cc avec
0.1s d'avance sur Phil Read. La course avait duré plus de
62 minutes. Suzuki dominait alors la catégorie reine et
avait pris les neuf premières places tandis que la dixième
était revenue à Yamaha avec Waerum Borge Nielsen.
- Le tracé du Mugello n'a quasiment pas changé depuis
1976 et la longueur officielle de 5.245 km est restée la
même.
- Yamaha est le constructeur qui a eu le plus de victoires
en MotoGP 4-temps au Mugello, avec un total de huit :
cinq consécutives de 2004 à 2008 puis trois autres avec
Jorge Lorenzo ces trois dernières années. Honda a eu
trois victoires au Mugello en MotoGP, dont la dernière
en 2010 avec Dani Pedrosa. Ducati n'a gagné qu'une
fois au Mugello, en 2009, avec Casey Stoner.
- Valentino Rossi est le pilote avec le meilleur palmarès
au Mugello, avec un total de neuf victoires : une en
125cc, une en 250cc et sept en MotoGP, dont la dernière
qui date de 2008.
- Loris Capirossi est le premier Italien à s'être imposé au
Mugello en catégorie reine. Il avait gagné en 500cc en
2000 après s'être battu pendant toute la course avec ses
compatriotes Max Biaggi et Rossi, qui avaient tous les
deux fini par chuter.
- L'an dernier, le podium de la catégorie reine au Mugello
compatriotes Max Biaggi et Rossi, qui avaient tous les
deux fini par chuter.
- L'an dernier, le podium de la catégorie reine au
Mugello ne comprenait aucun Italien pour la première
fois depuis 1995.
- La plus haute vitesse de pointe enregistrée au Mugello
est de 349 km/h et a été établie par Dani Pedrosa lors
des premiers essais libres de 2009. Il s'agit de la plus
haute vitesse de pointe enregistrée en MotoGP.
- La course MotoGP au Mugello de 2004 a été la course
la plus courte de l'histoire de la catégorie reine. La course
n'avait duré que six tours et avait été interrompue à cause
de la pluie puis relancée selon le règlement de l'époque.
- L'Italie, les Pays-Bas et la Grande-Bretagne sont les
trois seuls pays à avoir accueilli au moins un Grand Prix
chaque année depuis le lancement du Championnat du
Monde en 1949.
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Dorénavant assurés d’un titre de Champion du
Monde, ces pilotes pourront étrenner leur nouveau statut
lors de la dernière manche de la saison, en France, à
Brignoles. Cela sera l’occasion de faire la fête avec tous
les supporters tricolores.
Cette fête pourra être magnifique puisque dans la
dernière catégorie, en E2, Pierre-Alexandre Renet occupe
actuellement la tête du provisoire avec 11 points d’avance.
Une grosse performance à domicile sera nécessaire pour
aller chercher le titre mondial et réaliser ainsi un grand
chelem unique dans l’histoire du sport moto.
Le MotoGP se rend au Mugello cette semaine
pour la sixième manche de la saison 2014, qui sera aussi
le 300ème Grand Prix de Valentino Rossi.
Après avoir fait sa 150ème
apparition sur le
podium de la catégorie reine en finissant deuxième au
Mans derrière Marc Márquez, Valentino Rossi sera à
domicile ce week-end au Grand Prix TIM d’Italie pour
tenter une nouvelle fois de battre le Champion du Monde
en titre.
En s’imposant en France, Márquez était devenu le
premier pilote à remporter les cinq premières manches
d’une saison en partant à chaque fois de la pole position
depuis Giacomo Agostini en 1971 (500cc). Le pilote
catalan compte désormais 42 points d’avance sur son
coéquipier Dani Pedrosa et pourrait conforter cet
avantage ce week-end sur un circuit où il avait chuté en
course l’an dernier.
Márquez sait cependant que Pedrosa, qui n’a plus
gagné depuis le GP de Malaisie de 2013, fera tout son
possible pour renouer avec la victoire et que Rossi est
toujours un sérieux client au Mugello, où il s’est imposé
pas moins de neuf fois, dont sept fois dans la catégorie
reine.
Son coéquipier Jorge Lorenzo (Movistar Yamaha
MotoGP) visera lui aussi un retour au sommet du
podium. Bien qu’il traverse une période difficile depuis
le début de l’année, le Champion du Monde MotoGP™
Son coéquipier Jorge Lorenzo visera lui aussi un
retour au sommet du podium. Bien qu’il traverse une
période difficile depuis le début de l’année, le Champion
du Monde MotoGP 2010 et 2012 a remporté les trois
dernières éditions de l’épreuve toscane et sera donc sur
un terrain idéal pour se relancer.
Dovizioso est quatrième du classement général,
devant Lorenzo, avant le rendez-vous du Mugello, où
l’Italien est certain de compter sur un soutien massif du
public local, tout comme son coéquipier Crutchlow,
actuellement 16ème
du classement mais déterminé à briller
devant les hordes de Ducatisti qui rempliront les tribunes.
Bradl et Bautista, qui était sur le podium au Mans,
ont un nouvel adversaire de taille en la personne de Pol
Espargaró, qui s’est fait remarquer en France en s’offrant
un départ en 2nde
position et une 4ème
place, son meilleur
résultat en MotoGP. Il devance désormais dans le
classement général son coéquipier Smith et son frère aîné
Aleix Espargaró.
Iannone tentera de profiter de son retour en Italie
pour se relancer après avoir aligné deux abandons. Son
compatriote Petrucci devrait être de retour en piste ce
week-end après avoir manqué l’épreuve du Mans.
en raison de la fracture du poignet qu’il s’était
faite à Jerez.
Le Grand Prix TIM d’Italie marquera la 29ème venue du
Championnat du Monde au Mugello, qui est un rendez-
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Les pilotes du team Monster
Yamaha Tech3 sont impatients
de reprendre la piste ce week-
end au Grand Prix TIM d’Italie.
La sixième manche du Championnat du Monde
MotoGP 2014 a lieu ce week-end au Mugello, l’un des
circuits les plus populaires du calendrier des Grands Prix.
Après s’être qualifié en première ligne et avoir terminé
quatrième en France, son meilleur résultat en date, Pol
Espargaró tentera de confirmer avec une bonne
performance ce week-end en Italie.
« Je suis excité à l’idée de piloter au Mugello, une
piste que j’apprécie vraiment et qui convient très bien à
la Yamaha YZR-M1 avec ses longues courbes rapide » a
commenté Espargaró. « Il pourrait cependant pleuvoir ce
week-end et ça risque d’être difficile parce que je n’ai pas
encore roulé sur piste mouillée en MotoGP. »
« Je vais comme d’habitude essayer d’assimiler
le plus de choses possible, surtout si nous roulons sous
la pluie, et me concentrer sur les réglages pour bien
préparer la course sur ce circuit très technique. Je
m’étais qualifié en pole là-bas en Moto2 en 2012, je suis
monté trois fois sur le podium, en 125cc puis en Moto2,
et j’espère continuer à gagner en expérience. »
Bradley Smith apprécie lui aussi le circuit toscan
et y a obtenu de bons résultats par le passé.
« Après une course difficile au Mans, je suis prêt
pour le Mugello, qui est l’un de mes circuits préférés » a
déclaré le Britannique. « J’aime vraiment la nature de ce
circuit et Yamaha est le constructeur qui a eu le plus de
réussite là-bas en MotoGP, nous pouvons donc être
confiants. J’avais gagné depuis la pole position là-bas
en 2009, en 125cc, et je m’étais qualifié en troisième
position en 2011 avec la Moto2 Tech3, je sais donc que
je peux bien piloter là-bas. »
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Le pilote du team GO&FUN Honda Gresini
ne veut pas s’emballer après sa troisième place en
France et demeure réaliste au moment d’aborder la
sixième manche de la saison.
Le Grand Prix TIM d’Italie sera une épreuve
importante pour Álvaro Bautista puisqu’il s’agit de la
course nationale de l’équipe de Fausto Gresini comme
du sponsor titre du team. L’Espagnol a fini troisième au
Mans, derrière Marc Márquez et Valentino Rossi, lors
de la dernière course et espère continuer sur sa lancée,
sans toutefois pécher par excès de confiance.
« Nous avons fait une excellente course au Mans
mais nous devons absolument garder les pieds sur terre
et aller au Mugello avec la même attitude, en travaillant
étape par étape » a commenté Bautista.
« Le podium obtenu en France nous permet quand
même d’être un peu plus détendus sur une piste avec de
longues courbes, qui pourraient nous poser des
problèmes. »
« Le podium obtenu en France nous permet quand même
d’être un peu plus détendus sur une piste avec de longues
courbes, qui pourraient nous poser des problèmes. »
« Notre moto a progressé dans différents
domaines après Jerez, notamment sur les suspensions et
les freins. Ce sont des progrès qui nous ont aidés sur une
piste telle que Le Mans et s’ils nous aident aussi au
Mugello, nous pourrons dire que nous avons vraiment
trouvé une bonne base. Ce sera difficile de monter sur le
podium, il faut être réaliste, mais nous allons comme
toujours essayer de finir le plus près possible des motos
officielles. Ce Grand Prix est vraiment important pour
toute l’équipe et ce serait bien d’avoir un bon résultat
devant tous les gens qui viendront nous soutenir, pour les
sponsors et pour toute l’équipe » a conclu Bautista.
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La société Dorna Sports, promoteur et
organisateur du Championnat du monde de MotoGP,
sous l’égide de la Fédération Internationale de
Motocyclisme (FIM), vient d’annoncer que Michelin
Motorsport sera le fournisseur unique des équipes
engagées dans la discipline, à compter de la saison 2016.
« Notre politique de transfert de technologies de
la piste à la route est en plein accord avec la
réglementation technique qui rentrera en vigueur à
compter de la saison 2016 et qui impose l’utilisation de
pneus de 17 pouces de diamètre. C’est pourquoi
Michelin a répondu à l’appel d’offres lancé par Dorna
Sports., Nous remercions les instances dirigeantes de la
discipline de la confiance qu'elles nous témoignent
aujourd'hui. C’est la reconnaissance du savoir-faire de
Michelin et de son palmarès de 26 titres de Champion du
monde des pilotes » indique Pascal Couasnon, Directeur
de Michelin Motorsport.
Le Championnat du monde de MotoGP™ est celui où
roulent les motos les plus technologiques, disposant de
plus de 250 chevaux de puissance. Leur niveau de
performances, mécanique comme dynamique, est très
Le Championnat du monde de MotoGP est celui
où roulent les motos les plus technologiques, disposant de
plus de 250 chevaux de puissance. Leur niveau de
performances, mécanique comme dynamique, est très
élevé. Les meilleurs pilotes du monde s’y retrouvent et
leur efficacité en course est notamment liée à la confiance
qu’ils peuvent avoir en leur machine et particulièrement
en leurs pneus. Il s’agit donc d’un formidable terrain
d'expérimentation pour les innovations de demain.
Grâce à la stratégie Michelin Total Performance,
qui consiste à améliorer de manière constante et
simultanée toutes les performances des pneumatiques,
Michelin compte apporter aux pilotes toujours plus de
grip sur sol sec, comme sur sol mouillé.
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Valentino Rossi a affirmé en plaisantant qu’il
aurait aimé se mesurer à Marc Márquez beaucoup
plus tôt dans sa carrière. Le septuple Champion du
Monde de la catégorie reine a de nouveau fini
deuxième derrière l’espagnol dimanche dernier au
Mans.
Valentino Rossi a fini deuxième derrière Marc
Márquez à trois reprises en cinq courses depuis le début
de la saison 2014. Au Mans, le pilote du team Movistar
Yamaha MotoGP était en tête en début d’épreuve,
jusqu’à ce que Márquez ne profite d’une erreur de
l'Italien dans les Esses Bleu.
« Je suis dans une situation dans laquelle je veux
évidemment gagner mais ce n’est pas un gros problème
problème pour moi si j'y arrive pas » a déclaré Rossi
après la course. « Mes résultats étaient bien plus mauvais
l’an dernier, encore plus les années d’avant, et je suis
assez content de mon travail. »
« Vous savez… Márquez est sur un tout autre
niveau. Je l’avais déjà compris l’an dernier et je m’étais
dit : ‘Mince ! C'est difficile, j’aurais dû me battre avec
lui quand j’avais 22 ans !’ Quoi qu’il en soit, le fait que
le niveau soit aussi élevé est très motivant et pour le
battre, il faut se donner à plus de 100%. »
Rossi a aussi discuté de son coéquipier Jorge Lorenzo,
lui quand j’avais 22 ans !’ Quoi qu’il en soit, le fait que
le niveau soit aussi élevé est très motivant et pour le
battre, il faut se donner à plus de 100%. »
Rossi a aussi discuté de son coéquipier Jorge
Lorenzo, qui est à 80 points de Márquez après le premier
quart de la saison 2014.
« Je comprends Jorge » a affirmé Rossi.
« Personnellement, je suis dans une situation différente.
Pour moi, être sur le podium en étant derrière Marc est
acceptable. Je sais que je peux essayer de me battre avec
lui mais je suis plus détendu. C’est différent pour Jorge
parce qu’il veut gagner. Jorge a réalisé des courses très
impressionnantes l’an dernier, les meilleures de sa
carrière, mais il n’avait pas pu remporter le
Championnat. »
« Cette année, Marc a plus d’expérience, la
Honda est légèrement meilleure que la Yamaha sur le
plan technique et Jorge est un peu frustré parce qu’il sait
que c’est presque impossible et qu’il ne veut pas être
deuxième. Il n’est pas content et c’est peut-être pour ça
qu’il a quelques problèmes. »
La prochaine manche a lieu au Mugello, où Rossi
participera au 300ème Grand Prix de sa carrière depuis
ses débuts en 125cc en 1996.
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Dunlop Motorsport a annoncé que l’entreprise
ne présenterait pas de candidature pour le rôle de
Fournisseur de pneus Officiel du MotoGP pour 2016-
2018. Dunlop continuera à se concentrer sur ses
partenariats actuels ainsi que sur les compétitions
multi-marques.
« Le MotoGP demeure une compétition
internationale très importante, nous sommes fiers de
notre partenariat de long terme avec les organisateurs
du MotoGP et de notre engagement continu dans les
Championnats du Monde FIM Moto2 et Moto3. Dunlop
a le privilège d’avoir de très forts partenariats avec les
constructeurs moto et les meilleurs championnats au
monde. Nous avons pris la décision de nous concentrer
sur le développement et l’approvisionnement de pneus
pour nos partenaires » a déclaré Sanjay Khanna,
Directeur général de Dunlop Motorsport - Motorcycle
EMEA.
« Nous pensons que nos performances dans les
compétitions où il y a une concurrence ouverte entre
différents fabricants de pneus, comme les Courses sur
Route et le Championnat du Monde FIM d’Endurance,
« Nous pensons que nos performances dans les
compétitions où il y a une concurrence ouverte entre
différents fabricants de pneus, comme les Courses sur
Route et le Championnat du Monde FIM d’Endurance,
prouvent que Dunlop a la capacité de s’imposer au plus
haut niveau. Cependant, ayant déjà un programme très
varié pour 2015 et au-delà, nous avons choisi de ne pas
soumettre de candidature pour être Fournisseur officiel
du MotoGP. Nous n’écartons cependant pas cette
possibilité pour l’avenir » a ajouté Khanna.
Dunlop a connu un succès considérable dans les
compétitions moto ces dernières années. Dans le
Championnat du Monde FIM d’Endurance, les teams
travaillant avec Dunlop ont remporté 8 des 10 derniers
championnats.
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13
Le Team Hero EBR a obtenu son meilleur
résultat depuis son arrivée dans le Championnat du
Monde eni FIM Superbike dimanche dernier à
Donington Park, où Aaron Yates a pris la 17ème
place
de la première course.
Dans cette première course, Yates avait pris le
dessus sur Imre Toth et Sheridan Morais en fin d’épreuve
pour prendre le 17ème
place avec l’EBR 1190RX. Dans la
deuxième épreuve de la journée, Yates était bien parti
mais n’a pas pu finir suite à sa chute dans le onzième
tour.
Le team va maintenant se préparer pour la toute
première épreuve du World Superbike organisée à
Sepang, en Malaisie, qui aura lieu la semaine prochaine.
Geoff May : « Je suis désolé de ne pas avoir pu
participer aux courses. Ce n’était pas facile de regarder
les autres qui étaient en piste. Je sais que le team travaille
Geoff May : « Je suis désolé de ne pas avoir pu
participer aux courses. Ce n’était pas facile de regarder
les autres qui étaient en piste. Je sais que le team
travaille dur sur ma moto et je suis impatient de pouvoir
reprendre à Sepang. »
Aaron Yates : « Nous avons fait un excellent
travail durant le week-end. Je sentais que la moto
progressait après chaque séance et je pense que c’est ce
qui compte le plus en ce moment. Je suis désolé d’avoir
chuté dans la deuxième course parce que je voulais me
battre jusqu’à la fin mais ma 17ème
place dans la
première course est encourageante. »
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14
« Le vendredi avait été très difficile, nous avions
perdu beaucoup de temps alors que nous aurions pu en
passer davantage à préparer le jour de course » a affirmé
Elías. « Je me sentais bien sur piste mouillée le samedi,
les qualifications se sont plus ou moins bien passés et
mon feeling sur la moto était encore meilleur pour le
warm-up. »
Le dimanche, l’Espagnol est parvenu à améliorer
ses performances entre les deux courses mais est tombé
dans le virage n°11, avant de repartir et de finir
huitième, soit une position de mieux que lors de la
première course.
« La première course a été une toute autre
histoire. J’avais beaucoup de problèmes, comme le
« La première course a été une toute autre
histoire. J’avais beaucoup de problèmes, comme le
vendredi. Le set-up n’était clairement pas le bon, je ne
me sentais pas à l’aise sur la moto et j’ai roulé seul pour
presque toute la course. Nous avions modifié les
réglages pour la deuxième et nous étions plus
performants. J’arrivais à suivre le rythme des pilotes qui
étaient devant moi dont Haslam, Davies et Rea, mais j’ai
malheureusement chuté. C’est dommage parce que j’ai
perdu une opportunité de me battre pour la cinquième
place. J’ai eu de la chance parce que la moto n’était pas
endommagée, que j’ai pu repartir et doubler quelques
pilotes avant l’arrivée. »
Elías espère désormais rebondir la semaine
prochaine à Sepang, en Malaisie, où le World Superbike
se rend pour la première fois. « Nous aurons besoin d’un
peu plus de chance à Sepang. C’est une piste où je m’en
suis bien sorti par le passé et où j’aurai une opportunité
d’obtenir de bons résultats » a conclu Elías, qui s’était
imposé à Sepang en 250cc en 2003.
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Le triple Champion du Monde Supersport
Kenan Sofuoglu (Mahi Racing Team India Kawasaki)
a connu une nouvelle déception dimanche dernier à
Donington Park, où il a dû concéder trois positions en
milieu de course en raison d’un problème avec son
frein arrière. Le Turc était en tête de la course avant
de rencontrer un problème technique dans le 8ème
tour
mais a plus tard retrouvé son rythme et a fini
quatrième, en étant quasiment parvenu à revenir sur la
troisième place de Kev Coghlan.
« C’est une nouvelle déception » a commenté
Sofuoglu. « J’étais bien parti, j’étais très facilement
passé en tête et j’avais pris une seconde d’avance sur
les autres, je pensais pouvoir contrôler la course. Tout
fonctionnait très bien, je vérifiais ma pit-board à
chaque tour et je creusais l’écart.
Puis j’ai soudainement senti la moto freiner, le
Puis j’ai soudainement senti la moto freiner,
le frein arrière était bloqué et il y avait beaucoup de
fumée quand je freinais. J’étais inquiet, je ne savais
pas quoi faire et j’ai donc ralenti mais j’avais en
même temps besoin de ces points. Je devais finir la
course et j’ai donc continué puis le frein s’est remis
à marcher normalement au bout de trois tours. Je
suis reparti à l’attaque pour réduire l’écart mais
c’était trop tard. »
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16
Jonathan Rea (Pata Honda World Superbike) n'a
pas eu autant de réussite qu'il l'espérait le week-end
dernier à Donington Park et n'a pas pu se battre pour le
podium alors qu'il avait remporté les trois courses
précédant la manche anglaise. Le Nord-Irlandais a fini
deux fois sixième :
« Ce n'était pas un week-end parfait pour nous,
nous avons eu beaucoup de mal le vendredi et je crois
que ça a duré tout le week-end. C'était assez difficile de
maximiser le grip mécanique sur un circuit où il y a
aussi peu d'adhérence. Nous repartons avec les
informations que nous avons pu enregistrer, en espérant
qu'elles nous serviront à quelque chose. »
« Nous n'avons pas été ridicules mais nous
étions assez loin du vainqueur. Nous avons du travail
devant nous pour les semaines à venir et je suis
impatient de rouler à Sepang. »
Rea est l'un des rares pilotes de la grille WSBK
qui aient déjà roulé sur le Circuit International de
Sepang: « Je suis vraiment impatient d'aller à Sepang
parce que c'est un test pour les motos mais aussi pour
les performances physiques parce que les températures
vont être très élevées. J'avais fait des essais avec le
HRC là-bas en 2010, la dernière année des 800cc, et
j'avais vraiment aimé la piste. Le tracé est bien, il y a
deux longues lignes droites pour lesquelles nous
devrons trouver quelques chevaux de plus mais le reste
du tracé devrait bien aller à notre moto. »
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17
Cinq cents amoureux de la moto verte se réuniront
les 31 mai et 1er juin prochains dans le Cantal pour
partager leur passion à l’occasion de la 8ème
édition du
KTM Mania. Quelques jours auront suffi pour remplir la
liste des participants, tellement ce rendez-vous est
toujours très prisé.
Son succès repose avant tout sur le cadre
authentique qu’offre le domaine de la Taillade à
Neuvéglise, accroché en surplomb des gorges de la
Truyère, au sud du département. Avec la commune de
Neuvéglise, il offre un parcours varié alternant tracés
techniques et d’autres plus tranquilles recevant trois
secteurs chronométrés où chacun peut s’exprimer
pleinement.
CONVIVIALITÉ. Autre ingrédient unique, le
brassage entre amateurs, pilotes confirmés, célébrités et
stars absolues de la discipline. Antoine Méo, Christophe
Nambotin, Pierre Alexandre Renet, Mathias Bellino,
Jérémy Joly... ont chacun accroché au moins une
couronne mondiale à leur palmarès. Accompagnés de
Loïc Larrieu, ils viennent ici marquer une pause, une
respiration en plein milieu de leur saison très engagée où,
cette année encore, ils occupent les avant-postes. Le
KTM Mania est une occasion rare pour eux d’oublier le
chrono et le classement, et d’accompagner, partager,
aider, échanger avec les quelques centaines d'anonymes
et passionnés tout au long du week-end. Cerise sur le
gâteau, cette 8ème
édition reçoit Marc Coma, quadruple
vainqueur du Dakar ainsi que Mickaël Pichon double
champion du monde de motocross. Enfin, la famille
KTM sera au complet avec son ambassadeur le plus
convivial, Christian Califano présent le week-end.
De bons moments en perspective !
SPORT ET ACTION. Si l’épreuve s’adresse
majoritairement aux possesseurs de modèles KTM à
partir de 125cm3, elle s’ouvre aussi aux pilotes
possesseurs d’autres marques de moto. Le départ de la
SPORT ET ACTION. Si l’épreuve s’adresse
majoritairement aux possesseurs de modèles KTM à
partir de 125cm3, elle s’ouvre aussi aux pilotes
possesseurs d’autres marques de moto. Le départ de la
course est donné samedi après-midi, suivi d’une
prolongation en soirée pour les 100 premiers qui seront
coachés par les nombreux champions présents.
Dimanche, l’ensemble des participants effectuera deux
tours du circuit. Le parcours propose 3 épreuves spéciales
distinctes et concentre tous les contrôles horaires et
ravitaillement en un seul point, au paddock, où tous les
participants sont stationnés.
A quelques pas, un chapiteau est dressé pour la
restauration autour duquel prennent place les structures
d’accueil et le village KTM avec ses partenaires et le
départ des parcours d'essais des nouveautés KTM.
FREERIDE PARTY, PREMIÈRE MONDIALE.
Concept lancé il y a 3 ans, KTM a développé un modèle
unique dédié à la moto verte dans le pur esprit balade, en
disposant d'une gamme de motos très accessible,
polyvalente, performante et agile. La FREERIDE 350 a
connu un succès immédiat et a vu l'arrivée en 2013 d’une
petite sœur, la FREERIDE 250 R. Inédit et première
mondiale à Neuvéglise, KTM présentera une pré-série de
la dernière-née : la FREERIDE E, 100% électrique.
Avant même de prendre le départ de la course et comme
un véritable cadeau tellement ce modèle électrique est
attendu, tous les participants auront à cœur d’essayer
ces modèles FREERIDE en exclusivité sur les
dénivelés du domaine.
Où est La Taillade ? Le Domaine de la Taillade se situe sur la
Commune de Neuvéglise à 20 km au sud
de Saint Flour, et 12 km au nord de Chaudes-Aigues par la D921.
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15
Luigi, comment se sont passés vos premiers mois chez
Ducati ?
Je suis très heureux chez Ducati. J’ai trouvé ici un
groupe de personnes talentueuses et un environnement très
positif, même si nous devons actuellement faire face à
certaines difficultés. Nous sommes un groupe soudé, nous
travaillons d’une manière extraordinaire pour essayer de
réduire l’écart qui nous séparent des autres compétiteurs
que sont Honda et Yamaha. Ce n’est pas facile mais nous
faisons de notre mieux.
Y aura-t-il des nouveautés au Mugello ?
Au Mugello nous aurons quelque chose à essayer
avec le moteur et aussi du côté du châssis. C’est quelque
chose que Dovizioso et Iannone ont pu essayer et ont
apprécié il y a deux semaines, tandis que Crutchlow n’a
pas encore pris de décision. Au Mugello, ce sera un
changement mineur, ce ne sera pas un grand bond en
avant mais ce sera certainement un pas de plus dans la
bonne direction. Pour le châssis, ce sera ce que nous avons
déjà essayé avec Dovizioso et que nous avions utilisé en
course au Mans, un cadre de dimensions différentes qui
nous permet d’essayer des choses que nous ne pouvions
pas faire l’an dernier.
A quel point la saison 2014 détermine-t-elle ce que
vous ferez en 2015 ?
La moto de 2015 dépendra clairement de ce qui se
passera cette saison. Tout ce que nous faisons sera
important pour définir la machine de l’an prochain.
Quelle est l’importance des avantages de la catégorie
Open, dont le pneu arrière tendre et le plus grand
volume de carburant, dans ce que vous avez accompli
Quelle est l’importance des avantages de la catégorie
Open dans ce que vous avez accompli jusqu’ici ?
Nous avons pu essayer plus de choses que les
autres, en travaillant notamment sur le moteur au fil de
la saison. C’est ce qui nous avait poussés à suivre cette
voie. Le pneu arrière tendre a parfois été un avantage en
qualifications mais pas dans toutes les courses. En ce
qui concerne le carburant, nous n’en profitons pas
pleinement, seulement partiellement.
Dovizioso est le pilote qui a marqué le plus de points
jusqu’ici et certaines rumeurs l’annoncent chez
d’autres constructeurs pour la saison prochaine.
Quel est votre point de vue sur la situation ?
Dovizioso et Iannone ont dès le début de l’année
eu un rôle très important dans le développement.
J’aimerais vraiment pouvoir compter sur eux l’an
prochain.
Comment évaluez-vous les performances de Cal
Crutchlow ? A-t-il complètement récupéré de sa
chute au Texas ?
Cal a été très malchanceux durant la première
partie de la saison, surtout en courses parce qu’il a eu
plusieurs problèmes techniques et qu’il n’a pas toujours
pu finir. C’est un pilote rapide, un vrai compétiteur. Il
donne toujours le meilleur de lui-même en course et se
montre bien plus fort que de nombreux autres. Nous
n’avons pas encore vu son vrai potentiel sur Ducati. La
course du Mans était pour lui la première course sans
problème technique mais il n’a pas encore trouvé son
meilleur niveau sur le plan psychologique comme sur le
plan physique.
Andrea Iannone a été le premier pilote Ducati à
plusieurs reprises. Pourrait-il rejoindre le team
officiel l’an prochain ?
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Sam, tu es arrivé en Grand Prix après avoir été
Champion du Monde Supersport plutôt que de venir
d’une filière habituellement plus privilégiée comme le
Moto3. Est-ce que ça a été une préoccupation ?
Absolument. Ça a été un énorme apprentissage
pour moi. Courir en Moto3 m’aurait aidé mais arriver en
tant que Champion du Monde Supersport m’a aussi aidé,
c’est quelque chose que j’ai avec moi.
Quelles sont les principales différences entre ta Moto2
et ton ancienne machine ?
Le style de pilotage est vraiment différent et il y a
plus de bagarre ici, avec beaucoup d’agressivité sur les
premiers tours ! J’adore ça. Maintenant je dois élever mon
niveau mais j’ai bien progressé et je me sens déjà habitué
à tout ça.
Tu travailles avec Speed Up. As-tu reçu le nouveau
châssis et qu’en attends-tu ?
Nous utilisons le nouveau châssis mais nous
attendons encore quelques nouveautés. Nous sommes tout
le temps en train de changer de matériel. J’ai beaucoup de
pression en étant chargé du développement mais je viens
du Supersport et je peux apporter quelque chose de
différent. Le nouveau châssis doit nous fournir plus de
grip à l’arrière et rendre la moto plus maniable dans les
courbes. J’attends une nouvelle selle, qui devrait me
permettre d’être plus à l’aise. Il ne s’agit pas d’améliorer
les chronos mais de me mettre plus à l’aise et plus en
confiance sur la moto.
Tu as fini sixième dès ta première course au Qatar et
Tu as fini sixième dès ta première course au Qatar
et tu as depuis signé deux autres Top 10. As-tu un
secret pour être aussi bien parti ?
Je crois que j’aurais pu faire encore mieux. Aux
Etats-Unis, je pense que j’aurais pu finir sixième ou
septième si on ne m’avait pas poussé dans le premier
virage. Nous nous rapprochons des premières places
mais nous nous préparons toujours de la même façon. Il
n’y a donc pas de secret. Il s’agit simplement de
peaufiner tous les détails. Nous ne sommes pas loin, il
nous manque juste un peu de confiance.
N’as-tu pas été surpris par tes performances ?
J’arrivais avec beaucoup de confiance suite à
l’année dernière. Je n’avais jamais couru ici auparavant
mais je ne venais pas pour être juste un pilote de plus
sur la grille. Je suis content de la façon dont ça se passe
mais je ne vais pas me contenter de finir les courses. Je
veux me rapprocher du Top 5 et bientôt me battre pour
le podium.
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20
Comment est-ce qu’on se sent lorsque l’on remporte
sa deuxième victoire dans un rallye mondial et sa
première sur la Honda ?
Je suis vraiment heureux. La victoire dans le
Rallye des Pharaons en 2012 a été très importante pour
moi. C’était la première !. En outre, je m’impose avec
la même équipe, celle avec laquelle nous avons
commencé à zéro. Nous sommes sur une dynamique
très positive. Gagner, cela donne de bonnes sensations,
en particulier avec cette équipe, c’est vraiment le
collectif qui compte.
Vous êtes parti très fort dans cette épreuve. Est-ce
que la victoire dans la première étape a été
déterminante sur l’ensemble du rallye ?
Oui. Je savais que cette première étape était très
importante pour la suite. Elle était courte, avec
seulement 160 km, mais j’ai pu me débrouiller dans la
navigation, et j’ai pu m’échapper. Dans les derniers
jours, même avec des étapes de 400 km, réussir à
s’échapper était pratiquement impossible, vous vous
faisiez toujours rattraper par un groupe. Je savais que je
devais partir tour pour faire la différence, c’est avec
cette stratégie que j’ai évolué également à Abu Dhabi.
Vous êtes maintenant en tête du classement du
Championnat. Votre rival, Marc Coma, occupe la
deuxième place…
Marc a constitué la référence ces quelques dernières
Vous êtes maintenant en tête du classement du
Championnat. Votre rival, Marc Coma, occupe la
deuxième place…
Marc a constitué la référence ces quelques
dernières années. C’est un pilote qui a beaucoup
d’expérience, qui est très rapide. Qui sait se dépouiller.
C’est la raison pour laquelle, cette victoire a un goût
d’autant plus doux.
Au départ, cette course n’était pas planifiée. Mais cela
s’est plutôt bien passé, est-ce que vous allez faire
d’autres changements en préparation du Dakar ?
On va continuer comme c’était prévu. C’est un
plan qui doit me mener jusqu’au Dakar 2015, on doit se
préparer correctement et pour cela il faut courir d’autres
rallyes. Mais nous ne pensons pas seulement au
Championnat, le Dakar est vraiment l’objectif. Je vais
essayer d’y arriver au meilleur niveau possible.
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Une véritable réussite sportive
Le 1er Tunisian Moto Tour vient de se terminer
en apothéose à Tunis après quatre jours de course dans le
Nord du pays et 74 pilotes au départ. « C’est une
véritable réussite, affirme Sam Thomas, Président
d’Option Sports Evénements. Le travail de nos équipes
en France et en Tunisie est récompensé par le succès de
cette première édition. Sportivement, nous avons
proposé des épreuves et des terrains variés aux
concurrents et les onze spéciales ont toutes été disputées
dans les conditions prévues. Le soutien des autorités
tunisiennes a été précieux pour le bon déroulement de ce
Tunisian Moto Tour qui se taille une notoriété de grande
épreuve dès sa première édition. »
Des enjeux pour tous
Avec plus de 40% de nouveaux venus au rallye routier,
le Tunisian Moto Tour a aussi fait de nouveaux adeptes à
la discipline. « Nous avons réussi à construire une
épreuve ouverte à tous, explique Marc Fontan, directeur
de l’épreuve, avec de réels enjeux sportifs pour lesquels
les ténors se sont expliqués en tête, une dimension
ouverte à la découverte de la Tunisie et la satisfaction
d’aller au bout de l’aventure pour tous les concurrents.
de l’épreuve, avec de réels enjeux sportifs pour lesquels
les ténors se sont expliqués en tête, une dimension
ouverte à la découverte de la Tunisie et la satisfaction
d’aller au bout de l’aventure pour tous les concurrents.
Rien n’aurait été possible sans l’engagement durant
plusieurs mois de David, responsable sportif d’Option
Sports Evénements, et de Kais, son homologue tunisien,
qui ont tracé les 1240 km du parcours et l’énorme
travail de logistique assuré par Caroline et Fred qui ont
su régler les inévitables impondérables de l’organisation
d’une nouvelle épreuve à l’étranger. »
Place au Dark Dog Moto Tour
Le Tunisian Moto Tour vous donne rendez-vous en
2015. Place maintenant au Dark Dog Moto Tour 2014. La 12e
édition du plus grand rallye routier moto aura lieu du 27
septembre au 5 octobre entre Saverne et Toulon. Une nouvelle
aventure de 3000 km avec 19 spéciales et 7 villes étapes. 110
pilotes sont d’ores et déjà engagés et 200 places seulement sont ouvertes sur le Dark Dog Moto Tour 2014.
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Marc Márquez a remporté sa sixième victoire en autant de courses à l’issue d’un fantastique duel avec Jorge Lorenzo au Grand Prix TIM d’Italie. Valentino Rossi a pris la troisième place.
Vainqueur depuis la pole position lors des cinq
premières manches de la saison, Marc Márquez s’est
offert une sixième victoire consécutive au Grand Prix
TIM d’Italie mais a pour la première fois de l’année dû se
battre jusqu’à la ligne d’arrivée.
Suite à l’excellent départ d’Andrea Iannone,
deuxième derrière Márquez sur la grille, Jorge Lorenzo
est passé en tête avant la fin du premier tour et a
immédiatement attaqué pour prendre autant d'avance que
possible.
Le Majorquin a solidement mené devant Márquez
jusqu’à ce que ce dernier ne remonte à sa hauteur pour
une seconde partie de course à couper le souffle.
Márquez est passé devant le n°99 pour la première fois
dans le 16e des 23 tours de l’épreuve italienne mais a été
repassé dès le tour suivant. S’en est suivi un magnifique
duel entre les deux Espagnols, qui se sont battus au coude
à coude et doublés à plusieurs reprises jusqu’à ce que
Márquez ne repasse une dernière fois en tête à San
Donato, au bout de la longue ligne droite du Mugello,
à l’ouverture du dernier tour et ne laisse ensuite
pas le moindre espace à son rival pour contre-attaquer.
Le plus jeune Champion du Monde de l’histoire du
MotoGP™ signait donc sa sixième victoire consécutive
à l’ouverture du dernier tour et ne laisse ensuite pas le
moindre espace à son rival pour contre-attaquer.
Le plus jeune Champion du Monde de l’histoire
du MotoGP signait donc sa sixième victoire consécutive
depuis le début de la saison 2014 tandis que Lorenzo,
tout aussi brillant en course que le vainqueur du jour,
signait son meilleur résultat de l’année et son deuxième
podium de 2014.
Valentino Rossi a de son côté réalisé une superbe
entame de course pour passer de la dixième position sur
la grille à la sixième place dès le premier tour. Le
nonuple Champion du Monde était troisième, à une
seconde de Lorenzo et de Márquez, au bout des cinq
premiers tours, un écart qui n’a par la suite fait que
s’accentuer puisque l’Italien a fini à plus de deux
secondes et demie de son coéquipier.
4ème
au départ, Dani Pedrosa a complètement manqué
son entrée en matière et était 8ème
à l’issue du 1er tour. Le
Catalan a terminé 4ème
après s’être défait de Pol
Espargaró, d’Andrea Dovizioso et de Iannone, qui avait
fait presque toute la course dans le Top 5 avant de finir
avec un résultat important suite à deux abandons
consécutifs.
Álvaro Bautista (GO&FUN Honda Gresini), Aleix
Espargaró (NGM Forward Racing) et Yonny Hernández
(Energy T.I. Pramac Racing) figuraient également dans
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doublant les deux à San Donato, au bout de la ligne
droite, mais n’a ensuite pas pu rivaliser avec Rabat, qui
disposait d’un clair avantage sur gomme dure en fin
d'épreuve.
Rabat s’est finalement imposé avec deux bons
dixièmes d’avance sur Salom malgré une dernière
tentative de l’Espagnol sur la dernière ligne droite tandis
que Folger, qui avait mené pendant plus de la moitié de
la course, a pris la troisième place, à trois secondes du
vainqueur, et faisait comme Salom sa deuxième
apparition sur le podium Moto2.
La quatrième place est revenue à Simone Corsi,
vainqueur d’une bataille à quatre face Dominique
Aegerter, Mika Kallio et Johann Zarco, douzième au
départ et septième à l’arrivée.
Sam Lowes, Maverick Viñales et Franco
Morbidelli complétaient le Top 10. Xavier Siméon et
Louis Rossi étaient respectivement 14e et 20e à
l’arrivée.
Grâce à cette victoire, Rabat reprend un peu
d’avance sur Kallio et compte désormais 22 points de
plus que le Finlandais.
3ème victoire de l’année
pour ESTEVE RABAT
Esteve Rabat a remporté sa
troisième victoire de la saison à l’issue
d’une course parfaitement maîtrisée au
Grand Prix TIM d’Italie et avait à ses côtés
sur le podium les rookies Salom et Folger.
Esteve Rabat (Marc VDS Racing) a conforté son
statut de leader du Championnat du Monde Moto2 2014
en décrochant sa troisième victoire de l’année dimanche
au Mugello, la sixième de sa carrière.
En pole position, l’Espagnol a été devancé par
Jonas Folger, parti quatrième, au départ de la course et
c’est ensuite le rookie allemand qui s’est chargé
d’imprimer la cadence. Rabat a concédé la seconde
position à Luis Salom dans le deuxième tour et son
compatriote s’est alors mis à la poursuite de Folger tandis
que Rabat se maintenait en troisième position.
Rabat, l’un des rares pilotes à être partis sur pneu
arrière dur, ne s’est pas inquiété de voir les deux rookies
prendre près de deux secondes d’avance et les a rattrapés
juste après le cap de la mi-course. Alors que Folger était
rapidement battu par le leader de la catégorie, Salom est
passé en tête pour la première fois de la course en
doublant les deux à San Donato, au bout de la ligne
droite, mais n’a ensuite pas pu rivaliser avec Rabat, qui
disposait d’un clair avantage sur gomme dure en fin
d'épreuve.
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Romano Fenati s’est imposé in extremis devant Isaac Viñales et Álex Rins au Grand Prix TIM d’Italie et revient à cinq points du leader du Championnat du Monde Moto3, Jack Miller, tombé dans le dernier tour.
Arborant exceptionnellement les couleurs de
l’Italie pour sa course nationale, Romano Fenati a
remporté au Mugello sa troisième victoire de la saison
en s’imposant d’un rien sur Isaac Viñales et Álex Rins,
qui ont dû être départagés par vidéo-finish.
Au départ, Rins, qui était qualifié en pole
position, avait été dépassé par Jack Miller dans le
premier virage mais avait repris l’avantage avant la fin
du premier tour. Le vice-Champion du Monde 2013 s’est
ensuite retrouvé dans un groupe de tête composé d’une
douzaine de pilotes qui se sont tous battus pour le
podium à l’aspiration à chaque fois qu’ils passaient sur
la très longue ligne droite du circuit toscan.
Parmi les pilotes qui se sont faits remarquer dans
ce groupe de tête, le Français Alexis Masbou n’a pas
hésité à prendre la première position dans le troisième
tour tandis que John McPhee, parti 11ème
, a mené pour la
première fois de sa carrière avant de malheureusement
chuter et abandonner.
Francesco Bagnaia (Sky Racing Team by VR46)
était lui aussi bien parti mais a été victime d’un
problème technique qui a mis fin à sa course à mi-
épreuve.
Francesco Bagnaia était lui aussi bien parti mais a
été victime d’un problème technique qui a mis fin à sa
course à mi-épreuve.
Au milieu du groupe de tête à l’ouverture du
dernier tour, Miller a dû brusquement changer de trajectoire
pour éviter une collision avec Miguel Oliveira, qui lui avait
parfaitement fermé la porte, mais coupait ainsi la route à
Álex Márquez et est tombé avec ce dernier mais aussi avec
le malchanceux rookie italien Enea Bastianini, qui suivait
de près. Après audience avec la Direction de Course, Miller
a reçu deux points de pénalité pour conduite irresponsable
dans sa manœuvre de dépassement et pour avoir mis deux
autres pilotes en danger.
Devant, Fenati, Rins et Viñales étaient quasiment
côte à côte sur la dernière ligne droite. L’Italien a fini huit
millièmes de seconde devant Viñales, sur le podium pour la
deuxième fois de sa carrière et deuxième course
consécutive, et Rins, qui montait sur le podium pour la
troisième fois de suite après en avoir été absent lors des
trois premières manches de la saison.
19ème sur la grille, Oliveira a été l’auteur d’une
magnifique remontée jusqu’aux avant-postes et a pris la
quatrième place, à 1/10ème du vainqueur. Niklas Ajo
complétait le Top 5 tandis que Masbou a terminé 6ème, à
moins d’1 seconde de Fenati.
Le Belge Livio Loi (Marc VDS Racing) et le Français Jules
Danilo (Ambrogio Racing) ont fini 19e et 22e. Efrén
Vázquez (SaxoPrint-RTG) avait de son côté reçu une
pénalité de ride through pour départ anticipé et a fini
douzième.
FENATI à domicile
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Tom Sykes et son coéquipier Loris Baz se sont
montrés trop forts pour leurs adversaires dimanche
dernier en Grande-Bretagne, où le Champion du Monde
en titre a remporté les deux courses de 23 tours devant le
Français. David Salom s'est de son côté imposé en EVO
en finissant dixième de chacune des deux courses.
Deux victoires remportées dans des circonstances
très différentes pour Sykes puisqu'il était descendu
jusqu'en onzième position dans la première course pour
ensuite faire une impressionnante remontée et s'imposer
avec 1.5s d'avance sur Baz. Dans la seconde épreuve,
Sykes est mieux parti et a mené durant toute la seconde
partie de la course, terminant avec 3.6s d'avance.
Sykes est maintenant en tête du classement
général avec 26 points d'avance sur Jonathan Rea et
Baz, qui ont tous les deux 159 points.
Tom Sykes : « La première course a
probablement été la meilleure de ma carrière. Nous
avions eu un problème pour les premiers tours, Loris
avait été très agressif dans le premier virage. J'avais
perdu quelques positions et dans la première moitié du
premier tour, la moto coupait la puissance quand j'étais
sur l'angle. J'ai failli rentrer aux stands mais le problème
s'est réglé et ma Ninja a ensuite très bien fonctionné.
J'étais dixième ou onzième et j'étais très motivé pour
1ER
tour, la moto coupait la puissance quand j'étais sur
l'angle. J'ai failli rentrer aux stands mais le problème
s'est réglé et ma Ninja a ensuite très bien fonctionné.
J'étais dixième ou onzième et j'étais très motivé pour
revenir devant. J'ai pris un bon départ pour la seconde
course mais je savais que Baz avait un bon rythme et
que Sylvain Guintoli était toujours fort à Donington.
Sylvain a mené durant la moitié de la course mais j'ai
continué à attaquer, pris la première place et gagné.
C'est génial d'avoir un autre doublé après celui
d'Aragón et de reprendre la tête du championnat. »
Loris Baz : « J'étais davantage content d'être sur le
podium de la première course que déçu de ne pas avoir
gagné. J'avais mené pendant un moment et j'avais essayé
de m'échapper. C'était l'objectif, j'avais pris un bon départ.
Je n'ai pas réussi. J'ai essayé de doubler Tom où je pouvais
le faire mais j'ai failli perdre l'avant. C'était une bonne
course et j'étais content pour le team. La deuxième course
a ressemblé à la première dans le sens où Tom a été trop
rapide sur la seconde moitié. Je n'ai rien pu faire mais
nous avons eu de bonnes récompenses et c'était bien de
repartir en étant aux deux premières positions au
championnat. Nous pouvons nous estimer satisfaits. »
David Salom : « J'ai été le premier pilote EVO deux fois
dimanche dernier et c'était un bon résultat. Dans la
première course, j'ai doublé Niccolò Canepa dans le
dernier virage pour m'imposer. Dans la seconde, j'ai
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Les pilotes de l’Aprilia Racing Team n’ont pas
connu la réussite qu’ils espéraient hier à Donington Park,
où Sylvain Guintoli a tout de même fait une apparition
sur le podium en terminant troisième de la seconde
course. Le Français s’était avant ça battu aux avant-
postes dans la première course mais avait fini septième
suite à une sortie de pilote dans les Fogarty Esses.
Melandri a de son côté terminé quatrième de la
première course puis est tombé suite à une collision
provoquée par Alex Lowes dans la seconde course, qu’il
a finie en 17ème
position.
Guintoli est maintenant quatrième du classement
général, à 37 points de Tom Sykes, tandis que Melandri
est sixième, à 88 points du leader.
Sylvain Guintoli : « La première course ne s’est pas
Sylvain Guintoli : « La première course ne s’est pas passée comme je l’espérais. J’étais bien parti mais je n’ai pas pu tenir
le rythme et j’ai vraiment eu du mal. Le team a ensuite fait un excellent travail pour préparer la deuxième course. La moto a
beaucoup changé et mon rythme était bien meilleur que pour
la première. J’ai attaqué fort pour partir devant Davide
Giugliano mais je n’ai pas pu suivre les deux premiers. Avoir ce podium, sur un circuit qui n’est vraiment pas parmi mes
favoris, est un peu comme une victoire pour moi. »
Marco Melandri : « Je ne peux qu’être déçu. J’ai eu du mal à être rapide dans la première course et dans la deuxième
j’aurais sûrement pu avoir une place sur le podium, les
changements que nous avions faits rendaient la moto bien
meilleure. Les choses ne se sont malheureusement pas passées comme nous le souhaitions et ce n’était pas de notre faute. Le
point positif est que nous avons collecté d’importantes
informations pour adapter la moto à mon pilotage. Maintenant nous devons avancer course par course et essayer de
constamment progresser pour obtenir les résultats dont je me
sais capable. »
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Alex Lowes a brillé à domicile le week-end
dernier à Donington Park, où il était en tête de la
première course après un excellent départ. Le rookie
anglais a tenu la première position pendant deux tours
avant d’être dépassé par Loris Baz et Sylvain Guintoli.
Lowes a pu se battre pour la seconde place à plusieurs
reprises durant l’épreuve et a terminé en troisième
position.
Dans la seconde course, Lowes s’était installé à
la quatrième place, sa position de départ, mais est tombé
suite à une collision avec Marco Melandri dans le
cinquième tour. Le Britannique est reparti en queue de
peloton et est remonté jusqu’à la neuvième place pour
marquer sept importants points et signer au passage le
meilleur tour en course ainsi que la plus haute vitesse de
pointe.
Eugene Laverty a eu une seconde course
similaire à celle de son coéquipier puisque l’Irlandais est
lui aussi tombé, dans le même tour, quelques instants
après Lowes, et est remonté de la 22ème
à la 13ème
place
pour prendre trois points.
Alex Lowes : « La première course s’est bien passée, j’ai
eu un peu de mal à la fin mais j’ai pris un bon départ et
c’était génial de mener en World Superbike pour la
ALEX LOWES
S’ILLUSTRE A DONINGTON
Alex Lowes : « La première course s’est bien passée,
j’ai eu un peu de mal à la fin mais j’ai pris un bon
départ et c’était génial de mener en WSBK pour la
première fois ! C’était aussi bien pour le team qui était à
domicile. Je suis déçu de ma deuxième course. La moto
a beaucoup progressé, nous avons fait des changements
positifs, j’avais un bon rythme et j’aurais de nouveau pu
être sur le podium. J’ai fait de mon mieux et j’ai fini 9ème
en attaquant à fond jusqu’à la fin alors que ma moto
était assez endommagée. Nous avons pris beaucoup de
confiance sur ce week-end et avons montré que nous
pouvions être devant. Mes départs s’améliorent et j’ai
pu me battre avec les meilleurs. Je suis donc optimiste
pour la suite de l’année, j’ai déjà eu de bons résultats et
je suis impatient d’aller à Sepang ! »
Eugene Laverty : « Notre mauvaise série continue.
Nous étions bien partis pour la première course mais
j’ai fait une erreur, j’ai mis le genou dans le gazon à la
chicane et j’ai eu une grosse chute. Je n'en sais pas plus
que vous sur ce qui s’est passé dans la seconde course.
Je roulais normalement parce que je devais rester en
piste et essayer de finir sur quelque chose de positif puis
j’ai soudainement perdu l’avant. C’est décevant parce
que nous avions du potentiel. »
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Le jour de courses à Donington Park a
globalement été positif pour le Ducati Superbike Team,
qui a récolté trois Top 5 avec Chaz Davies et Davide
Giugliano. L’Italien a chuté dans la première course
alors qu’il se battait pour la victoire mais s’est ensuite
relancé en prenant la quatrième place de la deuxième
épreuve tandis que son coéquipier Chaz Davies a fini
deux fois cinquième.
A l’issue des 5 premières manches de la saison,
Davies est maintenant cinquième du classement général,
avec un total de 109 points, tandis que Giugliano est
septième, avec 82 points. Ducati est quatrième du
classement des constructeurs.
Davide Giugliano : « Après ma chute dans la première
course, je voulais vraiment réussir la deuxième. Je ne
sais pas comment expliquer ma chute. J’étais trop à
l’intérieur dans ce virage et quand j’ai touché les
vibreurs, mon gant a été pris par la poignée
d’accélérateur. La moto n’a donc pas ralenti et j’ai
perdu le contrôle. Dans la deuxième course, les premiers
tours ont été très difficiles et j’ai perdu plusieurs places
en évitant une collision avec un autre pilote.
Je me suis ensuite lancé à la poursuite des autres et j’ai
presque rattrapé Guintoli, qui était troisième. J’avais
cependant peut-être trop usé mes pneus dans ma
Je me suis ensuite lancé à la poursuite des autres et j’ai
presque rattrapé Guintoli, qui était troisième. J’avais
cependant peut-être trop usé mes pneus dans ma
remontée et j’ai dû me contenter de la quatrième
position. »
Chaz Davies : « Deux jours plus tôt, j’avais dit que
l’objectif était le Top 5 et je suis donc content de l’avoir
atteint. Ça aurait été bien de finir sur le podium mais je
ne suis pas déçu de nos résultats. Les courses se sont
assez bien passées, même s’il y a des sorties de virages
où j’étais un peu en difficulté. Nous avions fait quelques
changements pour la seconde course et nous avions un
meilleur rythme. Nous étions en progrès mais ça ne
suffisait pas et nous aurions peut-être pu prendre
davantage de risques dans nos choix. Nous avons encore
un peu de retard sur les autres et nous devons donc
continuer à travailler. Je suis globalement satisfait, j’ai
fait tout mon possible et je me suis aussi fait plaisir. »
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Michael van der Mark a signé sa deuxième
victoire de la saison 2014 en World Supersport
dimanche à Donington Park en battant Jules Cluzel dans
le dernier des vingt tours d’une course palpitante.
Kev Coghlan a pris la troisième place et
retrouvait le podium après avoir mené durant une bonne
partie de l’épreuve.
L’ancien Champion du Monde Kenan Sofuoglu
a une fois de plus été victime d’un problème technique,
alors qu’il menait, mais a réussi à continuer sa course
pour marquer les points de la quatrième place. Lorenzo
Zanetti a par contre été contraint à l’abandon suite à ce
que son moteur ait lâché à Coppice, alors qu’il se battait
pour le podium.
Florian Marino a réussi à réaliser une bonne
performance malgré sa qualification en seizième position
et complétait le Top 5 à l’arrivée, devant son coéquipier
PJ Jacobsen.
Le wildcard Sam Hornsey (Anvil Hire TAG Triumph) a
pris une respectable seizième place.
Florian Marino a réussi à réaliser une bonne
performance malgré sa qualification en seizième position
et complétait le Top 5 à l’arrivée, devant son coéquipier
PJ Jacobsen.
Le wildcard Sam Hornsey a pris une respectable
16ème
place.
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Derrière Kenan Sofuoglu sur le podium se
retrouvent donc Michael van der Mark (PATA Honda
World Supersport Team) et le deuxième Français Florian
Marino (Kawasaki Intermoto Ponyexpres), qui termine
troisième après avoir mené les premiers tours de la
course. Lorenzo Zanetti (PATA Honda World
Supersport Team) hérite de la quatrième position.
Plus à l'arrière, Christian Gamarino (Team GO
Eleven), tout droit venu de la catégorie Superstock 600,
brille à la neuvième place devant l'autre rookie transfuge
du Championnat du Monde Moto2, Ratthapark Wilairot
(Core PTR Honda), dixième.
Kenan Sofuoglu (Mahi Racing Team India) a
remporté la course Supersport sur le MotorLand Aragon
malgré un week-end plus que difficile, signant sa
première victoire de la saison. Alors qu'on ne l'attendait
plus, le triple Champion de la catégorie monte pour la
première fois sur le podium du circuit espagnol.
Une victoire d'autant plus surprenante qu'elle fait
suite à une double chute au douzième des quinze tours :
Jules Cluzel (MV Agusta RC-Yakhnich Motorsport),
alors troisème, rate son freinage sur Kev Coghlan (DMC
Panavto-Yamaha), second, et le percute. L'incident est
sans gravité, mais le Français est forcé d'abandonner, et
la direction de course enquête sur sa responsabilité en
vue d'une probable pénalité. Coghlan repart et termine
cinquième, prenant au passage à Cluzel la tête du
Championnat du Monde.
van der Mark (PATA Honda World Supersport
Team) et le deuxième Français Florian Marino
(Kawasaki Intermoto Ponyexpres), qui termine troisième
SUPERBIKE
En quelques minutes les pilotes ont du faire le choix de
leurs pneus alors que la pluie commençait à tomber.
Gregory Leblanc a fait le bon choix et empoche une
nouvelle victoire devant Axel Maurin et Nicolas
Salchaud qui est aussi le premier Stock.
La course du dimanche :
Au moment de la mise en grille, la pluie semble
vouloir s’inviter aux débats. D’abord avec quelques
gouttes qui touchent certains virages, la piste est
déclarée « WET ». Le choix des pneus devient alors très
compliqué : La pluie va t elle être plus forte ? Moins
forte ? S’arrêter ? Faut il mettre des pneus pluie ? Des
pneus slicks ? Des mixtes ? Panacher ?
Face à ces combinaisons multiples, chacun a pris une
décision qui s’avère très différente d’un pilote à l’autre.
La course part et les pilotes équipés de pneus
mixte prennent l’avantage : Grégory Leblanc,
Axel Maurin et Nicolas Salchaud. Ces trois pilotes
profitent de leur avantage et s’échappent. Derrière les
pilotes en pneus pluie à l’avant (arrière pluie ou mixte)
mixte prennent l’avantage : Grégory Leblanc, Axel
Maurin et Nicolas Salchaud. Ces trois pilotes profitent
de leur avantage et s’échappent. Derrière les pilotes en
pneus pluie à l’avant (arrière pluie ou mixte) perdent du
terrain et laissent remonter des pilotes habituellement
moins rapides mais qui ont fait le pari de pneus secs. La
météo leur donne raison puisque les gouttes de pluie ont
cessé et la piste sèche en quelques tours. Ainsi des
pilotes comme Etienne Masson (8ème
), Sébastien
Gimbert (9ème
), David Muscat (10ème
), Nicolas Pouhair
(11ème
), Gregg Black (14ème
) ou Baptiste Guittet (18ème
),
se font distancer et se retrouvent à plus d’une minute à
l’arrivée. 4 pilotes se retrouvent ainsi dans le top 8 grâce
à leur choix de pneus mieux adapté : Gabriel Pons,
Lionel Bergeron, Jonathan Hardt (qui est le seul habitué
du top 10) et Marco Boue.
A l’arrivée, Grégory Leblanc l’emporte donc
devant Axel Maurin et Nicolas Salchaud. Ce dernier
monte aussi sur la plus haute marche du podium Stock
aux côtés de Gabriel Pons et Lionel Bergeron.
Au classement provisoire, Leblanc totalise 100 points et
caracole en tête. Masson prend la 2ème
place avec 66
points devant les ex æquo David Muscat / Nicolas
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SUPERSPORT
Lucas Mahias est décidément très fort. Il
remporte sa quatrième victoire de l’année sur quatre
possible. Très régulier, Valentin Debise s’affirme comme
son dauphin et prenant la seconde place cette après-midi
face à Cédric Tangre. Morgan Berchet remporte la
catégorie Stock.
La course du dimanche :
Pour Lucas Mahias, le scénario de la veille est
remis en application : Meilleur départ, meilleur tour en
course (1:29.524) et victoire après 18 tours de course
sans commettre la moindre erreur. Pour les autres places
du podium, c’est une autre histoire. Valentin Debise
mène le groupe composé avec les cousins Cédric Tangre
et Robin Camus. Louis Bulleau au contact sort du groupe
après quelques virages suite à un tout droit et repart avec
10 secondes de retard. Au 6ème
tour, le trio se transforme
en duo. Camus perd du terrain et se retrouve sous la
menace de Kevin Longearet qui le double au 9ème
tour.
Devant Debise et Tangre sont déchainés. Un coup
l’un, un coup l’autre, les écarts sont infimes. Jusque sur
la ligne d’arrivée, le résultat est incertain et le chrono a
servi de juge de paix puisque 24 millièmes les séparent
au bénéfice de Valentin Debise. Camus et Longearet
complètent le top 5.
En Stock, Morgan Berchet et Hugo Clere se sont livrés à
servi de juge de paix puisque 24 millièmes les
séparent au bénéfice de Valentin Debise. Camus et
Longearet complètent le top 5.
En Stock, Morgan Berchet et Hugo Clere se sont
livrés à une grosse bagarre durant toute la course.
Longtemps devant, Clere s’incline pour 125 millièmes à
l’arrivée. Robin Anne complète le podium.
Au classement provisoire, avec le nouveau
barème de points, la domination de Mahias reste fragile
puisqu’il ne compte « que » 24 points d’avance sur
Valentin Debise (81 points) et « que » 26 points sur
Cédric Tangre (79 points).
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MOTO 3
Une lutte incroyable à tous les étages cet après-
midi. D’un côté entre Casadesus et Perolari et de l’autre
entre Bau, Croix et Coupe. L’ordre du podium s’est joué
sur un fil à d’arrivée.
La course du dimanche :
Les conditions de piste sont excellentes pour le départ
des Moto3. Hugo Casadesus boucle le premier tour en
tête, talonné par Corentin Perolari. Déjà décroché Karl
Croix mène le groupe de poursuivants. Les 14 tours vont
s’enchainer à un rythme fou où les deux leaders sont aux
coudes à coudes à pratiquement tous les virages. Avec
des écarts au maximum de 3 dixièmes et au minimum de
1 millième, les deux pilotes s’en donnent à cœur joie.
Après avoir échangé leur place un nombre de fois
incalculable, Hugo Casadesus franchit la ligne d’arrivée
72 millièmes avant Corentin Perolari.
Derrière, le podium a été extrêmement disputé entre
Maximilien Bau, Karl Croix et Mickael Coupe. Eux
aussi ont assuré le spectacle avec beaucoup de
dépassements. A l’arrivée, Bau s’impose sur le podium
pour 2 dixièmes face à Croix. Bau est ainsi le premier
pilote du Challenge de l’Avenir FFM.
Au classement provisoire, Corentin Perolari possède 96
points devant Hugo Casadesus qui en a 75. Maximilien
Bau est 3ème
avec 60 points.
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TROPHÉE PIRELLI
Guillaume Antiga a failli réaliser l’exploit de
faire un doublé à la maison. Deux millièmes de secondes
l’en ont empêché et c’est Alex Rodrigues qui récupère la
plus haute marche du podium. Dans le coup toute la
course, Kevin Rousseau complète le podium.
La course du dimanche :
Rémi Salles prend le meilleur départ mais se fait
piéger avant la fin du premier tour. Kevin Rousseau se
fait doubler par Guillaume Antiga qui boucle le premier
tour en tête. Le duo de tête tente l’échappée face à un
groupe de 7 pilotes. Au 4ème
tour, Alexandre Rodrigues
prend la tête du groupe devant Guillaume Frechet.
Rodrigues permet au groupe de revenir sur les leaders.
Au 9ème
tour, le groupe se scinde en trois: Antiga,
Rodrigues et Rousseau d’un côté, Charly Halope isolé en
4ème
position et cinq pilotes un peu décrochés à 3
secondes. Les derniers tours sont dantesques pour le trio
de tête avec des freinages d’anthologie et une victoire
sur le fil (+0.002s) pour Rodrigues qui enlève à Antiga la
possibilité de faire un doublé à 16 ans à domicile. Kevin
Rousseau complète le podium à seulement 3 dixièmes.
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v
EUROPEAN BIKES
Après l'ouverture de la Coupe de France
European Bikes au Mans, l'attente fut longue pour
les animateurs de cette formule qui attire les
convoitises. La deuxième épreuve disputée à Nogaro
ce week-end a permis à Michel Amalric de prendre
les commandes du championnat.
Samedi 24 mai
Après la journée du vendredi et des essais libres
perturbés par les caprices de la météo, la qualification du
samedi matin s'est déroulée sur une piste sèche. Cyril
Brunet Lugardon, le pilote local de cette étape gersoise,
s'est montré le plus véloce au guidon de sa BMW S 1000
RR. Les gros bras de la catégorie avaient aussi répondu
présent pour cette qualification puis pour la course de
l'après-midi. Laurent Aymonin a, comme souvent, pris le
meilleur envol, avec dans son sillage Emilien Jaillet,
Cyril Brunet Lugardon et Michel Amalric. Ce dernier,
que l'on peut logiquement placer en favori pour le titre, a
pourtant dû laisser la victoire à Cyril Brunet Lugardon
qui s'est imposé pour la première fois en European
Bikes. Les trois hommes du podium de cette première
manche étaient séparés de moins d'une seconde à
l'arrivée de cette course spectaculaire...
Dimanche 06 avril La séance qualificative du dimanche a de nouveau été
dominée par Emmanuel Parisse devant Cyril Brunet
Dimanche 06 avril
Pour la séance chronométrée du matin, la piste était
encore piégeuse à cause de tâches d'humidité et Cyril
Brunet Lugardon s'est une nouvelle fois montré le plus
rapide en collant plus d'une seconde à son premier
poursuivant Laurent Aymonin. Ce dernier a de nouveau
montré toute sa science du départ en bouclant les premiers
tours en tête. Mais une averse à la mi-course est venue
interrompre les débats. Le temps de chausser les pneus
pluie et un nouveau départ a été donné pour 5 tours de
folie. Cette fois, Cyril Brunet Lugardon ne pouvait pas
suivre le rythme des leaders. La victoire s'est donc jouée
entre Emilien Jaillet et Michel Amaric. Franchissant
l'arrivée dans les roues de son rival, Amalric s'est imposé
au cumul des deux manches. À l'aise sous la pluie, Andy
Rey est parvenu à monter sur la dernière marche du podium
devant Madjid Idres et la Ducati de Thierry Mulot,
vainqueur en Twin.
Michel Amalric a réalisé la bonne opération du
week-end puisqu'il est reparti du Gers en leader avec
Emilien Jaillet et Laurent Aymonin comme principaux
adversaires pour le titre, tous trois sur des BMW S 1000
RR. La première machine équipée d'un Twin est la
Panigale de Thierry Mulot qui pointe 9ème au général.
La prochaine épreuve de la Coupe de France
European Bikes aura lieu sur le circuit de Lédenon (30) les
14 et 15 juin 2014.
Retrouvez toutes les infos sur
www.european-bikes.com
Sébastien FOREST
et sa BMW S 1000 RR
CALENDARD
FORMULE IMMO
ont fini 20ème
de leur
1ère
course de l’année à
Nogaro
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Ça y est, nous y sommes ! En cette fin avril, la
saison de vitesse en France a déjà recommencé, les
Promosport et le FSBK sont lancés, les beaux-jours
reviennent et les idées de virées entre potes
refleurissent au même rythme que les bas-côtés de
nos routes reverdissent. Même si je n’ai pas attendu
fin avril pour remonter sur ma moto (de laquelle je
n’ai jamais quitté le guidon de l’hiver d’ailleurs), le
Bol d’Or a été la première occasion de l’année à
motiver suffisamment mes potos pour partir dans
notre première galère à 2 roues en 2014 ! Pourquoi ?
Car le Bol c’est mythique, c’est aussi une page qui se
tourne avec cette dernière édition sur le circuit de
Magny-Cours avant de s’envoler vers la piste du
Castellet en 2015, c’est un événement rempli
d’émotions, on y passe du rire aux larmes en vivant
au rythme de nos teams et pilotes préférés. Car le
paddock était cette année ouvert à tous, car même les
top pilotes vont prendre le temps de s’arrêter
prendre une photo souvenir ou signer un autographe
selon votre demande, car le Bol c’est devenu une
ambiance familiale où on s’y amuse de 7 à 77 ans, car
c’est un week-end de surprises permanentes,
d’étonnement, de passion, de vérités, etc … et de
rassemblement.
Alors que le spectacle en piste fut une nouvelle
fois de haute volée grâce notamment à une lutte
incessante et sans répit pour la première place entre la
Honda officielle et la Suzuki du SERT, les spectateurs
étaient une nouvelle fois venus de manière discrète. Que
d’efforts fournis par l’organisation pourtant ! Le public
(motard ou automobiliste) ne se fait plus arrêter tous les
50 mètres pour un contrôle, l’ambiance est devenue très
familiale et conviviale, les minorités fauteuses de trouble
ont quitté la scène, les animations sont toujours
présentes, le village du circuit bien garni d’exposants, le
concert du samedi soir de qualité, etc … Peut-être que la
météo pluvieuse a refroidi certains esprits pour se rendre
sur le circuit, ou alors était-ce la date d’un week-end où
toutes les zones étaient en vacances de Pâques qui n’était
finalement pas propice au succès que nous espérions ?
Beaucoup d’hypothèses auxquelles il faudra répondre.
En attendant, les pilotes n’ont pas démérité et dans ces
difficiles conditions de pistes piégeuses, la différence
entre pilote et funambule était parfois mince.
15 heures approche, le départ du 78è Bol d'Or
aussi et c’est une piste mouillée à visibilité réduite qui
s’apprête à accueillir les concurrents pour le début de
course. Les pilotes ne le savent pas encore mais ça ne
sera qu’un avant-goût de ce qui les attend en termes de
météo. Toutes les écuries ont chaussé des pneus pluie.
Julien Da Costa a prend le départ sur la Honda n° 111,
comme David Checa sur la Yamaha n° 94 et Vincent
Philippe sur la Suzuki n° 1.
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météo. Toutes les écuries ont chaussé des pneus pluie.
Julien Da Costa a prend le départ sur la Honda n° 111,
comme David Checa sur la Yamaha n° 94 et Vincent
Philippe sur la Suzuki n° 1.
Alors que nous ne sommes que dans le tour de
chauffe, Gaëlle Rémy sur la Suzuki n° 10 du team
Amazone Fire a chuté sans gravité tout comme Hugo
Marchand. Mais dans cet élan de prière à Sainte
Gamelle, la Kawasaki n° 21 et la Suzuki n° 47 sont aussi
allées au tapis avant le passage au vert des feux.
Vincent Philippe réalise le holeshot et devance à
la fin du premier tour, la Suzuki n° 72 de Gregg Black et
la Yamaha n° 94 de David Checa. Parmi les favoris, la
Yamaha n°7 tire rapidement tout droit à Adélaïde, alors
qu'elle occupait la sixième place. Après 10 minutes de
course, le peloton s’étire et la Suzuki n° 1 est en tête, 4
secondes devant la Honda n° 111 de Julien Da Costa, 13
secondes devant la Suzuki n° 72. La Yamaha n° 94 est
4ème
, la Honda n° 55 est 5ème
devant la Kawasaki SRC n°
11 sur laquelle Grégory Leblanc va chuter avant le 1er
¼
d’heure. 15 h 16 : chute d'Olivier Four sur la Honda n°
55 de National Motos.
20 minutes de course se sont écoulées et les
conditions de course sont très difficiles, la piste est
détrempée, ce qui demande aux pilotes de redoubler de
vigilance et d’attention sous peine de partir à la faute, à
l’image de la chute de la Suzuki n° 2 à Adélaïde. En tête de
course, la Suzuki n°1 et la Honda n°111 ne se quittent pas et
assurent le spectacle. Peu avant la ½ heure de course, Julien
Da Costa passe en tête sur la Honda n° 111 devant la Suzuki
n° 1. C’est alors que les 2 motos de tête sont les seules à
rouler en moins de deux minutes au tour.
La valse des chutes se poursuit avec la Suzuki n° 72
alors troisième. Il reprend la piste sans passer par les stands
en ne concédant qu’une place, il est désormais quatrième.
Le GMT 94 passe troisième.
Un long premier relais mouvementé au bout duquel
le GMT 94 s’arrête peu après 16h pour faire succéder
Kenny Foray à David Checa au guidon de la Yamaha tandis
que le moment est aussi choisi par la Kawasaki n° 11 pour
ravitailler et faire des réparations sur la moto après la chute
en début de course. Dans ces conditions d’adhérence
précaire, Dominique Méliand commence déjà à mettre en
place ses stratégies en faisant doubler le premier relais à
Vincent Philippe. La Kawasaki n° 11 a changé le carter
d'allumage et réglé le sélecteur de vitesse. La Honda n°111
est la dernière des teams de tête à rentrer effectuer son 1er
ravitaillement.
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16 h 25 : fin du safety car et Vincent Philippe
pointe en tête sur la Suzuki n° 1, juste devant la Honda n°
111 de Sébastien Gimbert et un tour devant la Kawasaki
n° 5. La pluie ne tombe plus mais la piste est toujours
mouillée. Peu à peu, Vincent Philippe creuse l'écart en
tête sur Sébastien Gimbert. La Kawasaki n° 5 fait une
bonne course jusque-là puisqu’elle est 3ème
avec Cédric
Tangre qui s’élance pour son 1er relais devant la Yamaha
du GMT 94 et Kenny Foray.
L’équipe autrichienne du YART manque de
réussite en ce début de course puisque peu avant les 2
premières heures, la Yamaha n° 7 subit une deuxième
chute à la réaccélération d'Adélaïde. A ce moment, la
piste sèche et les pilotes réalisent leurs meilleurs tours en
course tandis que les deux pilotes en tête ont deux tous
d'avance sur tous les autres concurrents. Suite à la chute
de Grégory Leblanc, la Kawasaki n° 11 tenante du titre,
ne pointe que 15ème
. 17h30, c’est au tour de la Yamaha n°
94, 3ème
, d’opter pour la stratégie du SERT de faire
doubler les relais. Kenny Foray reste ainsi en piste.
Pendant que la Honda n°111 bataille toujours
fermement pour conserver le leadership, les commissaires
travaillent à Adélaïde où de l'huile est répandue sur la
piste peu avant 18h, ce qui entraînera une longue
neutralisation de course. A 18h30, fin de la neutralisation
avec la Suzuki n° 1 qui devance la Honda n° 111 et la
Yamaha n° 94. C’est le moment que choisit Kenny Foray
pour améliorer le meilleur tour en course avec la Yamaha
n° 94. La Suzuki n° 1 ravitaille et tente de progresser dans
ces performances en chaussant un intermédiaire à l'avant
et un slick retaillé à l'arrière avec Erwan Nigon à son
bord. Logiquement, les pilotes profitent de meilleures
conditions de piste pour faire descendre leurs chronos.
19h, l’heure est venue de ravitailler dans le stand de la
Yamaha n° 94 qui repart montée de deux pneus slicks. Même
choix pour l'Aprilia n° 6 et la Kawasaki n° 11 de Grégory
Leblanc. En fin de journée, Julien Da Costa sur la Honda n°
111, est le plus rapide en piste. Il améliore son meilleur temps
quasiment à chaque tour. 21h, la nuit commande et la Suzuki
n° 1 ravitaille. Vincent Philippe laisse le guidon à Anthony
Delhalle, qui repart deuxième derrière la Honda n° 111 de
Sébastien Gimbert. 21 h 30 : la Honda n° 111 ravitaille.
Pneus slicks. Freddy Foray remplace Sébastien Gimbert et
repart deuxième derrière la Suzuki n° 1 d'Anthony Delhalle.
La Suzuki n°1 rentre au stand et chausse un pneu pluie à
l'avant et un mixte à l'arrière. La Suzuki n° 72 met deux pneus
pluie, comme l'Aprilia n° 6. Tout le monde rechausse les
pneus pluie, le changement d'adhérence est annoncé sur la
piste, toutes les motos rentrent. La Kawasaki n° 11 poursuit
son petit bonhomme de chemin, remonte les places une à une
pour pointer 5ème
.
neutralisation de course. A 18h30, fin de la neutralisation
avec la Suzuki n° 1 qui devance la Honda n° 111 et la
Yamaha n° 94. C’est le moment que choisit Kenny Foray
pour améliorer le meilleur tour en course avec la Yamaha
n° 94. La Suzuki n° 1 ravitaille et tente de progresser dans
ces performances en chaussant un intermédiaire à l'avant
et un slick retaillé à l'arrière avec Erwan Nigon à son bord.
Logiquement, les pilotes profitent de meilleures
conditions de piste pour faire descendre leurs chronos.
19h, l’heure est venue de ravitailler dans le stand
de la Yamaha n° 94 qui repart montée de deux pneus
slicks. Même choix pour l'Aprilia n° 6 et la Kawasaki n°
11 de Grégory Leblanc. En fin de journée, Julien Da Costa
sur la Honda n° 111, est le plus rapide en piste. Il améliore
son meilleur temps quasiment à chaque tour. 21h, la nuit
commande et la Suzuki n° 1 ravitaille. Vincent Philippe
laisse le guidon à Anthony Delhalle, qui repart deuxième
derrière la Honda n° 111 de Sébastien Gimbert. 21 h 30 :
la Honda n° 111 ravitaille. Pneus slicks. Freddy Foray
remplace Sébastien Gimbert et repart deuxième derrière la
Suzuki n° 1 d'Anthony Delhalle. La Suzuki n°1 rentre au
stand et chausse un pneu pluie à l'avant et un mixte à
l'arrière. La Suzuki n° 72 met deux pneus pluie, comme
l'Aprilia n° 6. Tout le monde rechausse les pneus pluie, le
changement d'adhérence est annoncé sur la piste, toutes
les motos rentrent. La Kawasaki n° 11 poursuit son petit
bonhomme de chemin, remonte les places une à une pour
pointer 5ème
.
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l'Aprilia n° 6. Tout le monde rechausse les pneus
pluie, le changement d'adhérence est annoncé sur la piste,
toutes les motos rentrent. La Kawasaki n° 11 poursuit son
petit bonhomme de chemin, remonte les places une à une
pour pointer 5ème
.
22 h 30 : la Yamaha n° 94, troisième, ravitaille et
repart avec deux pneus mixtes. Mathieu Gines remplace
David Checa. ¼ d’heure plus tard, la Suzuki n° 1 met deux
pneus pluie au ravitaillement. Erwan Nigon prend le guidon
en première position. En ce début de soirée, la Suzuki n°50
du team Motors Events connait des problèmes de fusibles et
d'éclairage alors qu’elle était à une très bonne 4ème
place.
Les tactiques et options choisis par les teams divergent et
c’est en slick à l'arrière et pneu pluie à l'avant que la Suzuki
n° 72 ressort de la voie des stands là où la Suzuki n° 50
repart 6ème
avec un pneu pluie à l'avant et mixte à l'arrière.
La BMW n° 13 est 5ème
. La Honda n° 55 du team National
Motos ravitaille et met deux pneus mixtes comme la
Kawasaki n°11 4ème
. Pas ou peu de répit dans le box de la
Suzuki n° 50 de retour aux stands après une chute. Les
carénages ont été changés.
23 h 10 : la Suzuki n° 1 ravitaille et Erwan Nigon
repart en tête, devant la Honda n° 111 et la Yamaha n° 94.
Peu avant minuit, la Honda n° 111, deuxième, rentre
directement dans son box. Le demi-guidon gauche et la roue
arrière sont changés. Julien Da Costa a chuté. La Yamaha n°
94 passe deuxième. Carénage avant et coque arrière changés
sur la Honda n° 111 qui repart 3ème
avec Sébastien Gimbert.
00 h 30 : la Suzuki leader ravitaille. Vincent Philippe a
repris le guidon à Erwan Nigon sur la Suzuki n° 1, trois
tours devant la Yamaha n° 94 et cinq devant la Honda.
La course a changé de leader pendant la nuit. La
Suzuki n° 1 du SERT a été contrainte à l'abandon à 4h20.
Une première chute d'Erwan Nigon a obligé les mécaniciens
à changer la boucle arrière et le réservoir.
Puis la Suzuki a dû revenir dans son stand pour un
pneu arrière crevé. Une nouvelle chute, de Vincent Philippe
cette fois-ci, à 3 h 45 a provoqué l'intervention du safety car.
Le pilote est blessé au bras, suspicion fracture et n'a donc
pas pu reprendre la course, provoquant l'abandon de son
team au petit matin. C'est le GMT 94 qui s'est alors installé
en tête. Assez brièvement, puisque des arrêts au stand suite
à des problèmes mécaniques ont permis au Honda Racing
de leur repasser devant en tête de la course. La Kawasaki n°
11 du SRC est troisième devant la Honda n° 55 de National
Motos et la Suzuki n° 72 du Junior Team.
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La Kawasaki n° 8 du team Bolliger a chuté à 1 h
15 alors qu'elle était 5ème
. Le réservoir et la platine gauche
ont été changés mais la moto a perdu plusieurs places au
classement. Elle est 11ème
quand le jour se lève. Depuis 1
h 45, la Kawasaki n° 5 de Hall Motos 02 a subi plusieurs
chutes et connaît depuis de nombreux problèmes
mécaniques que les techniciens ne parviennent pas à
résoudre. Juste avant 6 h, elle a été impliquée dans une
chute avec la Kawasaki n° 21 à Adélaïde provoquant une
brève apparition du safety car. La Kawasaki n° 5 a
finalement abandonné sur casse moteur alors que la 21 a
pu repartir après réparations. La Kawasaki n° 21 avait
déjà dû changer son faisceau électrique complet dans la
nuit.
Plusieurs teams ont du se résoudre à l'abandon
pendant la nuit : le Starteam Pam-Racing n° 67 (casse
moteur), l'Ecurie Chrono Sport 2 n° 51 (chutes), l'Ecurie
Chrono Sport 1 n° 69, le Team JCB Accélération dont le
pilote avait été évacué à l'hôpital après une chute, le RS
Speedbikes Racing n° 56 (problèmes mécaniques pour la
BMW), le Team Racing + Oui FM n° 60 (casse moteur),
le Team Dunlop Motors Events n° 211 (casse moteur) et
le Motobox Kremer Racing n° 65 (chute).
Avec la Kawasaki n° 5, 14 abandons ont été signés
depuis le début de la course. Bilan officiel blessure
Vincent Philippe (Suzuki n° 1) suite à sa chute :
traumatisme crânien et fracture du poignet gauche.
Alors que dans le public les uns dorment encore
quand les autres ont le nez dans le café, les pilotes ne
faiblissent pas en piste. A 7 h 30, la Suzuki n° 72 du
Junior Team, leader en Superstock, prend la 4ème
place au
profit de la Honda n° 55 de National Motos. A 9 h 30, la
pluie s’invite de nouveau en piste sur certaines parties du
circuit. C’est pourtant le moment où Gwen Giabbani opte
Junior Team, leader en Superstock, prend la 4ème
place au
profit de la Honda n° 55 de National Motos. A 9 h 30, la
pluie s’invite de nouveau en piste sur certaines parties du
circuit. C’est pourtant le moment où Gwen Giabbani opte
pour le pari de repartir en slicks avec Gwen Giabbani,
tout comme la Honda n° 55, la Kawasaki n° 11 et la
Yamaha n° 94.
En milieu de matinée, Kenny Foray repart au
guidon de la Yamaha n° 94 avec deux pneus slicks alors
que 10 minutes plus tard, il repleut. C’est une avalanche
de chutes en cascade qui se prépare avec une triple chute
impliquant la Honda n° 55, la BMW n° 13 et la Suzuki n°
44, peu avant celle de la Yamaha n° 94 dans l'entrée de la
grande courbe. La moto roule et rentre aux stands par les
voies de sécurité. Logiquement, les rescapés encore en
piste et sur leurs roues chaussent tous des pneus pluie.
A 11h, la Honda n° 55 ressort 8ème
avec des pneus
mixtes après sa chute et les réparations. Demi-guidon,
carénage complet et arrière de cadre remplacés. La
Yamaha n° 94 a remis des pneus slicks neufs. Elle repart
3ème
avec David Checa.
Coup de théâtre à 11 h 36, la Honda n° 111 rentre
à la poussette par les voies de sécurité. La moto est en
panne. Sébastien Gimbert pousse sa machine qui a fumé
au moment de la panne. La Honda n° 111 est dans les
stands. La chaîne est cassée. Les mécaniciens
interviennent sur le carter gauche. Il manque des dents sur
le pignon de sortie de boîte. Il y a un trou dans le carter
moteur. Seulement 10 minutes auront suffi aux
mécaniciens de la Honda officielle pour comprendre
qu’ils sont contraints à l’abandon, le rideau du stand est
fermé à 11h45.
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qu’ils sont contraints à l’abandon, le rideau du stand est
fermé à 11h45.
Ces rebondissements font alors que l’impensable
se produit, Grégory Leblanc passe en tête sur la Kawasaki
n° 11. Qui l’eut cru ? La Yamaha n° 94 passe 2ème
avec la
casse moteur de la Honda n° 111.
A 12h30 passés, alors que les pilotes sont épuisés,
éreintés, que la tension est quasi venu à bout des
organismes des membres des teams, Dame Météo est
toujours aussi cruelle et sans pitié faisant réapparaître la
pluie réapparaît sur certaines parties du circuit. 12 h 40, la
Yamaha n° 94 met des pneus pluie comme les Kawasaki
n° 11 et n° 8 à l’image de toutes les motos qui rentrent.
Alors que vers 13 heures, tout le monde roule en slicks, à
13h10, la pluie est de retour selon les commissaires de
piste qui agitent le drapeau de changement d'adhérence.
13 h 45 : la Kawasaki n° 11, en tête, met des pneus
pluie. Nicolas Salchaud enchaîne son relais. La Suzuki n°
72 revient pour changer ses slicks pour des pneus pluie.
La Kawasaki n° 8 du team Bolliger rentre aux stands
après une petite sortie de piste pour changer de pneus. La
Honda n° 55 met aussi des pluie.
Le SRC de Grégory Leblanc, Mathieu Lagrive et
Nicolas Salchaud remporte ce dernier Bol d'Or organisé à
Magny-Cours, devant la Yamaha du GMT 94 de David
Checa, Kenny Foray et Mathieu Gines. La Suzuki n° 72
du Junior Team (Superstock) prend la troisième place
grâce à une trajectoire similaire à celle des vainqueurs :
chute en début de course et remontée progressive. Elle
s'impose en catégorie Superstock devant la Yamaha n°
333 du team Viltaïs, huitième au général. La Kawasaki n°
8 du Bolliger Team Switzerland se classe quatrième,
mené par le pilote suisse Daniel Sutter, parmi les plus
rapides dans des conditions difficiles. Le Team Motors
Events termine cinquième devant la National Motos. Le
prochain Bol d'Or se déroulera les 19 et 20 septembre
2015 sur le circuit Paul Ricard au Castellet.
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Les pilotes Français qui composaient le plateau
étaient répartis en 3 catégorie : les Post Classic,
Vintage classic et Side car Les Espagnols en deux
catégories Classic B et C de 125 à 350cm3, ensuite
Classic F1 - F2 de 500 à 1000cm3.
Le seul regret de cette grande première fut le
désistement de certains Sidecaristes, le plateau
initialement composé de 20 sides fut représenté par 8
équipages, cela ne gâchait pas la fête et les pilotes
présents sen donnèrent à cœur joie. La catégorie Post
Classic était représentée par une collection de
Yamaha, de la 350 RD en passant par les 350RDLC
pour en arriver aux célèbres TZ, les Kawasaki, les
Suzuki n’étaient pas en reste non plus avec des
préparations spécifiques, les italiennes étaient aussi
de la partie avec les Laverda RGS, Bimota YB3,
Ducati 900TT1, 900 F1, 900SS qui complétaient le
plateau.
En ce qui concerne les Vintage Classic les
Nortons de 500 à 750 cm3 se partageaient le plateau
avec un nombre important de Ducati 350, 500 et
900cm3 pour quelques japonaises, des Triumph et une
Aermacchi.
Chez nos amis espagnols en classe B et C, pas
de Japonaises mais des motos du cru à savoir des 350
Bultaco AJR, des OSSA SPQ, des Montesa, quelques
Anglaises Matchless, Norton, des Ducati et de
magnifiques LAVERDA .
Pour la Catégorie F1et F2 de très belles motos
Pour la Catégorie F1et F2 de très belles motos avec
de superbes préparations sur des Guzzi, Ducati et quelques
Japonaises style Bol d'Argent de l’époque, Honda, Suzuki et
Yamaha, des motos sans marques faites avec un peu de tout
qui dénotent bien là les préparations des pilotes espagnols à
qui beaucoup de choses sont autorisées .
Dans la catégorie Vintage Classic, les 2 courses ont
été animé par Perlinski, Tabarly, Piet, Charlot, Rumeau,
avec un net avantage pour Perlinski qui fut le plus rapide du
week-end remportant les 2 manches sur sa 750 Norton
Seeley Commando. En Post classic, nous retrouvons ausssi
Senechal, Quercy , Boerez, Breuil, Houard, Le François ,
comme principaux Animateurs de cette catégorie avec la
supériorité de Senechal et son GSX Suzuki qui ne laissa
personne indifférent tant il était rapide dans tous les secteurs
du circuit de Navarra
En side une belle bataille entre Perlinski ( qui
courrait aussi en Vintage Classic ) et Willot équipé d'un
puissant Truimph et le couple Bossard sur BM Windle qui
peinaient à rivaliser sur un circuit du type de Navarra où la
puissance reste prépondérante. Les sidecaristes régalèrent
le public dans certains numéros d’équilibristes, toujours
bien maitrisés.
Après le net succès de cette première course VMA
Européen, le désir de tous les pilotes, de l'organisateur
Français et Espagnol au soir de ce week-end inaugural était
de recommencer l'an prochain avec l'espoir de compléter
les plateaux par des pilotes européens qui avaient des
compétitions chacun à la même date que cette première
manche européenne de VMA Européen mais qui ont d’ores
et déjà retenu cette confrontation pour 2015.
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