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L’AFRIQUE maintenant
DAKAR – SENEGAL 27 & 28 NovEmbRE 2o18
PROGRAMME
PRIX GALIEN INTERNATIONAL
1er FoRUm GALIEN AfRIquE
www.galienfoundation.org
Le Sénégal est heureux d’accueillir les 27 et 28 novembre 2018 à Dakar le Prix Galien International ainsi que le Forum Galien, organisé pour la première fois en Afrique. Plusieurs personnalités, experts, praticiens et chercheurs, y compris des lauréats du Prix Nobel de Médecine y perdront part.
La tenue en terre sénégalaise de cet événement de grande portée s’inscrit dans les efforts que notre pays et son gouverne-ment accordent aux politiques de santé publique à l’échelle na-tionale et internationale. Au même titre que l’éducation, la santé doit en effet rester au cœur de ces politiques publiques, puisque toute activité humaine commence d’abord par la bonne santé de celui qui l’exerce.
De plus, la santé, l’éducation et la formation de qualité sont indissociablement liées. Le développement du savoir et du savoir-faire est en effet à la base des progrès scientifiques, y compris dans les domaines des sciences médicales, pharmacologiques et biotechniques.
C’est la raison pour laquelle nous devons constamment sensibiliser et motiver les jeunes à s’intéresser aux sciences qui ouvrent la voie du progrès et du bien-être de l’humanité.
Et c’est cette vocation que nous voulons susciter et soutenir en accueillant au Sénégal la réunion du Prix Galien International ainsi que le Forum Galien.
S’y ajoute que nous sommes dans un monde où les échanges internationaux, à travers les transports et d’autres modes d’interaction font que certaines questions de santé publique, parce que d’es-sence transfrontalière, -par exemple les grandes pandémies- et leurs solutions doivent forcément forcément être prises en charge de façon globale et intégrée. Pensons par exemple au VIH-SIDA, à la grippe aviaire, à la maladie à la maladie à virus Ebola etc. C’est pourquoi où que nous soyons, nous sommes tous concernés par ces défis et nous devons travailler ensemble pour les relever.
C’est ce que fait le Prix Galien depuis 1970, en s’attachant à promouvoir la recherche et le dévelop-pement des industries de la médecine et du médicament. A ce titre, je tiens à remercier vivement Madame Marion Wiesel, présidente de la Fondation Elie Wiesel pour l’Humanité pour son soutien à cette belle initiative.
J’invite tous les participants à faire de ce grand rendez-vous de la médicine un succès à la dimension de notre intérêt commun d’un monde meilleur pour tous.
PRIX GALIEN INTERNATIONAL
FoRUm GALIEN
La médaille du Prix Galien a été conçue par Albert
de Jaeger (1908 - 1992), lauréat du Premier
Grand Prix de Rome d’architecture. De
Jaeger a conçu des médailles pour des
personnalités telles que le Pape Pie XII
(à la Villa Médicis, 1937) et le Pape
Jean-Paul Ier, les Présidents Dwight
D. Eisenhower et John F. Kennedy.
Ses œuvres ont distingué des
chefs militaires, parmi lesquelsles
les Maréchaux Leclerc, Koenig,
Montgomery, Marshall et Joukov. le Weizmann
Institute, ainsi que de nombreux artistes,et figures
littéraires et des personnalités éminentes comme
Sacha Guitry, Marcel Proust, Henri de Montherlant,
Paul Harris, un certain nombre de Lauréats du
Prix Nobel, l ‘impératrice d’Iran SA Farah Diba,
la Princesse Grace de Monaco, et d’autres ... De
Jaeger est également l’architecte de nombreux
monuments remarquables en France et à travers
le monde.
LA MÉDAILLE ALbERt DE JAEGER
Partout dans le monde le Prix Galien est considéré comme l’équivalent du Prix Nobel de la recherche bio-pharmaceutique.
Le Prix Galien reconnaît les réalisations exceptionnelles qui contribuent à l'amélioration de la condition humaine grâce au développement des traitements innovants.
Le Prix Galien fût créé en 1970 en l'honneur de Claude Galien, le père de la médecine moderne.
L’innOVatiOn aU SeRViCe De L’amÉLiORatiOn De La COnDitiOn HUmaine
Le Prix Galien est bien plus qu’un Prix, c’est un mouvement global qui a pour but de reconnaître et récompenser l’excellence dans l’innovation thérapeutique au service de la santé humaine. C’est aussi un réseau exceptionnel de scientifiques, qui inclue de nombreux Prix Nobel. Le Prix Galien gère un programme indépendant, pluridisciplinaire et géographiquement diversifié, d’événements conformes aux critères d’excellence qu’imposent la mise au point des nouveaux outils de diagnostic et des nouveaux traitements. Notre rayonnement est mondial et notre engagement en faveur du progrès médical est à la fois mesurable et concret.Nos membres expriment cela à travers l’établissement de ponts robustes et durables entre le monde commercial et financier, les médias, les chercheurs (académiques et privés) et les communautés locales engagées dans lespolitiques de santé publique.En plus de reconnaître les travaux réalisés en faveur des thérapies prometteuses, le Prix Galien Pro Bono Humanum met un accent particulier sur les réalisations humanitaires au carrefour de la science, des affaires et la politique. Le résultat que nous recherchons estguidé par le principe de synthèse qui sous- tend la démarche scientifique elle-même, c’est à dire qu’une innovation réussie combine financement et expertise issue de nombreux univers dans le seul intérêt du patient partoutpar le monde.
Un programme global et indépendant.Notre programme comprend un examen de la contribution des nouvelles générations d‘innovations présentes dans le secteur de lasanté de 14 pays *. Parmi les sujets importants que nous abordons : - les partenariats “public/privé“ efficaces pouvant gérer les obstacles à la commercialisation de bons médicaments et élargir l’accès aux soins pour tous ceux qui enont besoin,- les réglementations harmonisées,- les meilleures passerelles interculturelles, - les processus constants d’innovation, - les NBIC (Nanotechnologies, Biotechnologies,Informatique et sciences Cognitives)...
2018Grâce à notre partenariat avec la Fondation Elie Wiesel pour l’Humanité, et à notre première initiative en Afrique ; 2018 représente une nouvelle étape passionnante dans l’évolution du Prix Galien en tant que “force populaire” prééminente derrière l’entreprise scientifique mondiale. Avec le soutien et le parrainage des plus grandes institutions, nos efforts rayonnent auprès de tous ceux qui voient l’innovation médicale non seulement comme un atout de politique industrielle, mais comme une source de progrès social.Nous invitons toutes les communautés qui partagent nos valeurs à nous rejoindre dans cetravail exaltant.
* Belgique, Canada, Chine, France, Allemagne, Grèce,
Italie, Pays-Bas, Pologne, Russie, Espagne, Suisse,
Royaume-Uni et États-Unis.
LA mIssIoN :
mESSAGE DE SoN ExcELLENcE
moNsIEuR mAcky sALL PRésIdENt dE LA RéPubLIquE du séNéGAL
Au fil des années, ils ont participé aux Conférences de la Fondation Elie Wiesel pour l’Humanité :
LaURÉatS DU pRix nObeL
Peter Agre (Chimie, 2003)Zhores I. Alferov (Physique, 2000)Philip W. Andersen (Physique, 1997)Kenneth J. Arrow (Économie, 1976)Robert J. Aumann (Économie, 2005)Richard Axel (Médecine, 2004)Günter Blobel (Médecine, 1999)Paul D. Boyer (Chimie, 1997)Aaron Ciechanover (Chimie, 2004)John M. Coetzee (Littératur, 2003)Claude Cohen-Tannoudji (Physique, 1997)Paul J. Crutzen (Chimie, 1995)Robert F. Curl Jr. (Chimie, 1996)Sa Sainteté le Dalaï Lama (Peace, 1989)Johann Deisenhofer (Chimie, 1988)Richard R. Ernst (Chimie, 1991) Sir Martin J. Evans (Médecine, 2007)John B. Fenn (Chimie, 2002)Val Logsdon FItch (Physique, 1980) Donald A. Glaser (Physique, 1960)Sheldon Glashow (Physique, 1979)Roy Glauber (Physique, 2005)Paul Greengard (Médecine, 2000)David J. Gross (Physique, 2004)Richard F. Heck (Chimie, 2010)James. J. Heckman (Économie, 2000)Alan J. Heeger (Chimie, 2000)Dudley R. Herschbach (Chimie, 1986)Avram Hershko (Chimie, 2004)Roald Hoffman (Chimie, 1981)Gerardus ‘t Hooft (Physique, 1999)Eric Kandel (Physiologie ou médecine, 2000)Daniel Kahneman (Économie, 2002)Aaron Klug (Chimie, 1982) Walter Kohn (Chimie, 1998)Sir Harold W. Kroto (Chimie, 1996)Finn E. Kydland (Économie, 2004)Yuan T. Lee (Chimie, 1986)Jean-Marie Lehn (Chimie, 1987)
Mairead Corrigan Maguire (Paix, 1976)Rudolph A. Marcus (Chimie, 1992)Eric Maskin (Économie, 2007)Daniel L. McFadden (Économie, 2000)Craig C. Mello (Médecine, 2006)Robert C. Merton (Économie, 1997)James A. Mirrlees (Économie, 1996)Mario Molina (Chimie, 1995)Luc Montaigner (Médecine, 2008)Robert A. Mundell (Économie, 1999)Ferid Murad (Médecine, 1998)Sir Vidiadhar Surajprasad Naipaul (Littérature, 2001)Ei-ichi Negishi (Chimie, 2010)Erwin Neher (Médecine, 1991) Marshall W. Nirenberg (Médecine, 1986)Shimon Peres (Paix, 1994)Edmund Phelps (Économie, 2006)John C. Polanyi (Chimie, 1986)Stanley B. Prusiner (Médecine, 1997)José Ramos-Horta (Paix, 1996)Norman F. Ramsey (Physique, 1989)Robert C. Richardson (Physique, 1996)Richard J. Roberts (Médecine, 1993)Oscar Arias Sánchez (Paix, 1997) Thomas C. Schelling (Économie, 2005)George F. Smoot (Physique, 2006)Wole Soyinka (Littérature, 1986)Joseph E. Stiglitz (Économie, 2001)Joseph H. Taylor (Physique, 1993) William David Trimble (Paix, 1998)Harold E. Varmus (Médecine, 1989) Martinus JG Veltman (Physique, 1999)Klaus von Klitzing (Physique, 1985)Elie Wiesel (Paix, 1986)Torsten Wiesel (Médecine, 1981)Betty Williams (Paix, 1976)Oliver E. Williamson (Économie, 2009)Kurt Wüthrich (Chimie, 2002)
peRSOnnaLitÉS
Président de l’Autorité palestinienne
Mahmoud Abbas
Le roi Abdullah II et Reine Rania de Jordanie
Kofi Annan
Première Dame Laura Bush
Pete Cashmore
Roi Juan Carlos 1er d’Espagne
Président Bill Clinton
Première dame Hillary Clinton
George Clooney
John De Gioia
Renée Fleming
Amanda Forysth
Richard Gere
Tom Hanks
Président Mikhaïl Gorbatchev
Jeff Greenfield
Vartan Grégorien
Président d’Irlande, Michael D. Higgins
Marvin Kalb
Ted Koppel
Nicholas Kristof
Bernard Kouchner
Maurice Levy
Président Nelson Mandela
Premier ministre d’Israël Ehud Olmert
Itzhak Perlman
Nathalie Portman
Julia Robert
Président de la France, Nicolas Sarkozy
Ismail Serageldin
John Silber
Piquer
Uma Thurman
Oprah Winfrey
Pinchas Zukerman
Elie Wiesel et son épouse, Marion, ont fondé la Fondation Elie Wiesel pour l’Humanité peu de temps après qu’il eût reçu le prix Nobel de la paix en1986.
La mission de la Fondation, enracinée dans la mémoire de l’Holocauste, est de combattre l’indifférence, l’intolérance et l’injustice grâce au dialogue entre les peuples et aux programmes axés sur l’éducation et la jeunesse qui favorisent l’acceptation et la compréhension de l’Autre. Les conférences internationales de la Fondation Elie Wiesel pour l’Humanité servent de catalyseur pour le changement et l’action. Les conférences se concentrent sur les thèmes de la paix, de l’éducation, de la santé, de l’environnement et du terrorisme. Ce sont autour de ces sujets cruciaux que sont appelés à se rassembler les prix Nobel et les dirigeants du monde pour discuter du progrès social et pour développer des programmes innovants pour le changement.La Fondation a accueilli lors de sa conférence inaugurale, « Face au 21e siècle : menaces et promesses », en 1988, 79 Prix Nobel à Paris.Cette conférence a ensuite ouvert la voie à une série d’événements majeurs tels que :Anatomie de la haine -- Les leaders de demain -- L’avenir de l’espoir -- La Conférence Petra des prix Nobel.
Aux États-Unis, la Fondation offre depuis 25 ans Les Prix Elie Wiesel sur l’Ethique. Concours de thèses entre les doctorants des universités pour analyser les problèmes éthiques urgents auxquels ils sont confrontés dans le monde complexe d’aujourd’hui.
De plus, depuis 20 ans, la Fondation gère deux écoles Beit Tzipora en Israël.Ces centres, à Ashkelon et Kiryat Malachi, se concentrent sur l’éducation de la Communauté éthiopienne-juive et donne aux étudiants la possibilité de participer pleinement à l’évolution de la société israélienne. Près de mille filles et garçons sont actuellement inscrits à des programmes parascolaires qui servent de modèle pour d’autres écoles.
Le 2 juillet 2016, le professeur Elie Wiesel nous a quittés.Aujourd’hui, Madame Marion Wiesel et la Fondation perpétuent son oeuvre.
“ Parfois, nous devons interférerQuand des vies humaines sont menacées, quand la dignité humaine est en danger, les frontières et les sensibilités nationales deviennent sans importance. Partout où les femmes ou les hommes sont persécutés à cause de leur race, de leur religion ou de leurs opinions politiques, cet endroit doit - en cet instant - devenir le centre de l’univers. ” – Elie Wiesel, extrait de son discours lorsqu’il reçût le Prix Nobel de la Paix.
La campagne de sensibilisation de la Fondation est en cours auprès des facultés ouest-africaines de médecine, de pharmacie et d’économie. La Fondation souhaite que chaque université sélectionne 10 de leurs plus prometteurs étudiants pour qu’ils participent aux débats à Dakar.
Le Forum se déroulera sur deux jours autour du thème : “L’éthique de l’innovation“. Les conférenciers incluent des Prix Nobel et des scientifiques de renommée mondiale ainsi que des dirigeants de l’industrie et des dirigeants du monde politique en Afrique et du reste du monde. Ils participeront à des sessions interactives qui engageront les jeunes étudiants.
Face au 21ème Siècle :Menaces et PromessesParis, 1988
L’avenir de l’espoirHiroshima, 1995
anatomie de la haine Boston, 1989 Haifa, 1990Oslo, 1990Moscou, 1991New York, 1992
Les Leaders de DemainVenise, 1995Boston, 2000Dublin, 2014
Conférences petra des lauréats du prix nobelPetra, Jordanie 2005, 2006, 2007, 2008
Conférences passées de la Foundation elie Wiesel :
1eR jOUR :Des ateliers thématiques en comité restreint et hautement interactifs pour aborder les questions éthiques qui sous-tendent des sujets tels que le médicament, l’accès aux soins de santé, la prévention des maladies et le libre accès à la recherche. Pour nourrir les travaux, les leaders et les étudiants se repartiront en petits groupes et s’appuieront sur les riches travaux issus des Conférences, organisées par la Fondation Elie Wiesel pour l’Humanité au cours de la dernière décennie.
2e jOUR :Tous les étudiants participeront auForum Galien Afrique et pourront partager leur expérience de la veille en séances plénières.
Les Leaders de Demain en afrique
l’Accès universel Aux MédicAMents essentiels et Autres Produits
conséquences Pour lA sAnté de lA sous-AliMentAtion et de lA MAlnutrition
Co-présidents dU programme sCientifiqUe :
pr. françoise Barré-sinoussi Prix Nobel, Directeur de l’unité Régulation des infections rétrovirales a l’Institut Pasteur. Paris, France
pr. awa marie Coll-seck Ministre d’Etat, République du Sénégal
Les médicaments pour les maladies infectieuses et non transmissibles, de base, sont un élément essentiel de la prestation de soins de santé. Sans eux, de nombreuses affections deviennent plus difficiles à prévenir et plus coûteuses à traiter. L’accès à ces médicaments est également le signe d’un système de santé qui fonctionne bien et qui permet de réduire au minimum les interventions coûteuses en soins aigus, grâce à des mesures visant à maintenir les patients atteints de maladies chroniques stables et conformes pendant de longues périodes. En dépit de ces preuves, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu’un tiers des 1,2 milliard de personnes en Afrique n’ont pas accès aux 433 médicaments et vaccins de la dernière liste des 20 médicaments essentiels, dont la plupart sont des médicaments génériques hors brevets. Pendant des décennies aux États-Unis et en Europe, selon l’OMS, l’élimination de cette lacune permettrait de sauver 10 millions de vies dans le monde chaque année, la région Afrique en bénéficiant le plus. Les explications sur l’incapacité à améliorer l’accès aux médicaments essentiels varient, mais les principaux facteurs semblent être la faiblesse des infrastructures de santé, les goulets d’étranglement de la distribution au niveau des grossistes et des pharmacies, en particulier au «dernier kilomètre» du patient en attente, la mauvaise
réglementation des médicaments de qualité inférieure, falsifiés et contrefaits et l’incapacité du patient à payer. Bien que le rôle que les médicaments brevetés jouent dans la limitation de l’accès soit souvent cité, seule une poignée de médicaments de la liste OMS sont exclusifs. Beaucoup de ces produits sont inclus dans les programmes volontaires de dons de médicaments administrés par les grandes compagnies pharmaceutiques multinationales, certaines entreprises ayant renoncé au droit à l’exclusivité pour leurs médicaments brevetés dans les pays les plus pauvres. En septembre 2017, un projet OMS d’accès aux médicaments lancé en 2012 dans 15 pays d’Afrique subsaharienne avec le soutien de l’Union européenne (UE) a achevé son travail avec un rapport citant des améliorations significatives dans la chaîne d’approvisionnement pharmaceutique de la région visant le paludisme et la tuberculose. On a également cité l’enregistrement plus rapide des médicaments essentiels par les autorités de réglementation locales et la progression vers l’engagement en faveur de la couverture sanitaire universelle en tant que droit fondamental de la citoyenneté. Dans ce panel, les participants évalueront l’état actuel de l’accès aux médicaments en Afrique, lié au référentiel de la liste des médicaments essentiels de l’OMS. Il s’agira d’identifier les moyens
d’éliminer les obstacles à la coopération entre les différents acteurs publics et privés pour améliorer les performances de la région en vue de l’accès universel aux médicaments essentiels et de discuter des problèmes d’accès autour du domaine de plus en plus important du diagnostic, où la préparation de la première liste des éléments essentiels de l’OMS est en cours. Enfin, le groupe mettra l’accent sur d’autres accords de partenariat novateurs axés sur les maladies émergentes non transmissibles comme le cancer, qui tue chaque année 60% de plus d’Africains que le paludisme. L’Africa Access Initiative (AAI), une initiative conjointe des ONG et du secteur privé lancée l’an dernier par BioVentures for Global Health à Seattle, en collaboration avec Pfizer, Takeda Pharmaceuticals, la Fédération internationale des fabricants et associations pharmaceutiques (IFPMA) et l’Organisation africaine de recherche et de formation sur le cancer (AORTIC) sont un exemple important et prometteur. AAI mettra en commun l’expertise et les ressources de chaque partenaire dans le but initial de fournir des médicaments de chimiothérapie vitaux importants pour les patients atteints de cancer dans cinq pays.
1ER foRum GALIEN aFRiQUe PROGRAMME
MAnAgeMent des MAlAdies infectieuses et des PAndéMies
Les maladies infectieuses et autres maladies évitables restent les principales causes de décès en Afrique subsaharienne. Au sommet de la liste des tueurs se trouvent les infections respiratoires, suivies par le VIH / sida et les maladies diarrhéiques. Les principales maladies non transmissibles, les accidents vasculaires cérébraux et les maladies cardio-vasculaires occupent maintenant la quatrième place sur la liste, tandis que la tuberculose et le paludisme ont été réduits à la cinquième et à la sixième place respectivement. Les maladies transmissibles continuent de dominer le paysage de la santé dans la région. Le continent est au centre de la transmission de micro-organismes infectieux de l’animal à l’homme, qui représente environ 75% des maladies qui ont émergé ces dernières années comme des menaces pour la santé publique, notamment le VIH, la grippe et les virus Ebola et Marbourg. les virus. Les migrations massives de personnes déplacées par des troubles politiques et militaires ont également contribué à l’éclosion de pandémies en raison de l’impact que cela a eu sur la capacité des institutions locales à répondre aux besoins de santé de ces populations vulnérables. L’épidémie d’Ebola en 2014 au Libéria, en Sierra Leone et en Guinée - qui a tué plus de 11 000 personnes - a révélé de graves lacunes dans la préparation de l’Afrique à gérer les maladies susceptibles de se propager à l’échelle mondiale si elles ne sont pas contrôlées. Cette situation d’urgence, combinée au rythme de propagation lente du VIH imposé à l’Afrique, a stimulé la demande d’une réponse régionale et internationale plus efficace. Alors qu’il existe des précédents positifs comme le Plan d’urgence pour la lutte contre le sida (PEPFAR) du Président George W. Bush, qui célèbre sa 15e année en 2018, portant le nombre d’Africains sous traitement antirétroviral de 50 000 en 2003 à 13,3 millions actuellement, il y a un consensus selon lequel une approche plus systémique est nécessaire. La crise d’Ebola a révélé que les mécanismes d’intervention en cas de pandémie étaient tardifs, non coordonnés et massivement sous-financés, en particulier en ce qui concerne la disponibilité d’intervenants d’urgence qualifiés.
Au cours des deux dernières années, des travaux ont été entrepris dans plusieurs domaines pour résoudre le
problème, notamment l’introduction de capacités améliorées de surveillance des maladies, l’intégration de la planification de la préparation à une pandémie en tant que composante de l’aide au développement et un financement accru pour l’infrastructure de santé publique de base, première ligne de défense contre la propagation des agents pathogènes infectieux. En août 2016, l’OMS a révisé ses opérations antipandémiques dans un seul programme de santé d’urgence intégré avec une meilleure visibilité de la coordination et du soutien au sol. L’année dernière, la Banque mondiale, avec le soutien du Japon et de l’Allemagne, a créé une procédure d’urgence en cas de pandémie pour débloquer des fonds afin de donner la priorité à la réponse aux urgences sanitaires, en temps réel. Sur le front des ONG, lors du Forum économique mondial de Davos 2017, la Fondation Bill et Melinda Gates a fait don de 100 millions de dollars pour le lancement de la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI) pour accélérer le développement de nouveaux vaccins et pour traiter les pathogènes transmissibles existants comme le virus Ebola tout en investissant dans de nouvelles technologies pour contrer les menaces futures. Le Wellcome Trust, basé au Royaume-Uni, est également impliqué, de même que de grandes sociétés de fabrication de vaccins comme J & J et un certain nombre de principaux donateurs d’aide gouvernementale. .
Les panélistes discuteront des progrès accomplis dans l’exécution de ces initiatives et d’autres nouvelles initiatives visant à lutter contre les pandémies dans la région Afrique. Une meilleure mobilisation des ressources locales, notamment le maintien de ressources humaines limitées dans les domaines de l’épidémiologie, de la santé et de la logistique, sera analysée, ainsi que des recommandations pour améliorer les partenariats avec le secteur privé, notamment les bio-pharmaceutiques et les fabricants de vaccins. Les participants appliqueront leurs perspectives uniques pour répondre à la question essentielle: les mesures d’incitation appropriées sont-elles en place pour une approche véritablement intégrée de la surveillance, de la préparation et du contrôle pandémiques dans la région Afrique, première ligne de défense mondiale contre les maladies infectieuses ?
L’alimentation et la nutrition sont essentielles au développement humain, en particulier pendant les années de formation où une grande partie du potentiel physique et cognitif d’un individu est déterminée, avec des conséquences importantes sur l’état de santé plus tard dans la vie. Le retard de croissance chez les enfants de moins de cinq ans causé par la malnutrition chronique, ainsi que les conséquences médicales néfastes de l’augmentation des taux d’obésité chez les jeunes adultes, sont devenus un élément clé de la santé publique pour les pays africains. Le sujet est particulièrement urgent compte tenu du fait que la population de l’Afrique devrait doubler d’ici 2050 pour atteindre 2,5 milliards de personnes. En novembre 2017, le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique a publié son premier Rapport sur la nutrition en Afrique, appelant à une action urgente pour réduire la malnutrition dans les 47 pays étudiés, notant qu’un enfant de moins de cinq ans sur cinq vit en Afrique. Il révèle également une forte augmentation de l’obésité, le nombre d’enfants africains classés en surpoids ayant augmenté de 50% entre 2000 et 2015. Ces deux tendances ont de nombreuses conséquences néfastes pour la santé publique, allant d’une susceptibilité accrue aux
maladies mortelles infantiles comme le paludisme et la tuberculose jusqu’aux taux de maladies chroniques débilitantes à long terme comme l’hypertension et le diabète, qui prolifèrent déjà dans toute la région à des taux proches de l’épidémie. Il y a aussi des désincitations à l’accès des consommateurs aux aliments sains non transformés provenant de l’urbanisation, aux pressions environnementales sur l’utilisation des terres agricoles et aux subventions aux producteurs qui faussent les signaux normaux du marché. Les membres du panel discuteront du lien entre la production alimentaire et les pratiques agricoles durables, des effets de la croissance démographique sur l’approvisionnement alimentaire,de la nécessité de disposer de meilleures informations et données sur l’étendue de la malnutrition dans les groupes vulnérables tels que les enfants de moins de cinq ans, sur les femmes en âge de procréer et les personnes âgées, des campagnes éducatives pour lutter contre l’obésité et des effets de distribution de certains programmes d’aide alimentaire multilatéraux. Faciliter davantage de partenariats trans-régionaux et multifonctionnels impliquant des organisations sur le terrain est un autre sujet qui pourrait être discuté.
Intervenants confirmés au 30 Juillet 2018
françoise Barre-sinoussi - Prix Nobel de Medecine (2007) - Institut Pasteur salim s. abdool Karim - Epidemiologiste - Caprisa - Centre du Programme de Recherche sur le Sida en Afrique du sudJohn Kengsong - Directeur - CDC Centre pour le Contrôle et la Prévention des Maladies - Afriquesouleymane mboup - Président - IRESSEF - Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formationnicolas meda - Ministre de la Santé - Burkina Faso
denis Broun - Responsable des Affaires Gouvernementales - Ciplaraymonde g. Koffi - Ancien Ministre de la Santé - Cote d’Ivoirepaul Lalvani - Doyen et Directeur, Empower School of Health, IndeLelio marmora - Directeur Executif - UNITAID - Organisation Internationale d’Achats de Médicamentsmabigue ngom - Directeur Régional, Fond des Nations Unies pour la population, Afrique de l’Ouest et du Centremartha smit - Partenaire Fasken
ole dibba-Wadda - Directrice Département Capital humain AFDBmarie pierre poirier - Directeur Régional du Fond des Nations Unies pour l’enfance, Afrique de l’Ouest et du Centrepape abdoulaye seck - Ministre de l’Agriculture - Sénégalsalimata Wade - Nutritioniste - Association de Nutrition et Alimentation - Sénégal
chAngeMent cliMAtique : iMPAct sur lA sAnté en Afrique
PlAnificAtion d’une nouvelle ère de MAlAdies non trAnsMissibles
Les maladies chroniques non transmissibles (MNT) sont un sous-produit du développement, il n’est donc pas surprenant que leur incidence augmente rapidement en Afrique. Selon le Bureau régional de l’OMS, la région connaîtra une augmentation de 27% dans les quatre grandes catégories de MNT - MCV, cancer, maladies respiratoires chroniques et diabète de type II - au cours des 10 prochaines années. Il s’agit du taux d’expansion le plus élevé des maladies non transmissibles dans le monde et résulte en grande partie de facteurs extérieurs au secteur de la santé tels que l’urbanisation, le commerce, les conditions économiques et les choix de mode de vie physique, nutritionnel et tabagique.
Le résultat est qu’une transition est en cours dans laquelle l’accent traditionnel mis sur les interventions de santé pour s’attaquer aux maladies transmissibles liées à la pauvreté doit s’accompagner d’un ensemble de
politiques à plus grande échelle et à plusieurs facettes pour les NCDS. En fait, d’ici 2030, le nombre de décès imputables chaque année aux maladies non transmissibles en Afrique dépassera les décès dus à des maladies infectieuses et transmissibles.
Cela signifie que les priorités des gouvernements de la région devront changer, en mettant davantage l’accent sur les soins primaires, la prévention, le diagnostic précoce et les traitements ambulatoires qui nécessitent tous des investissements coûteux dans les infrastructures, les personnes et les ressources, défi important pour le financement des systèmes de santé publique. Une attention accrue doit également être accordée à la gestion des handicaps et des comorbidités. Et cela exige une meilleure information sur l’état de santé du patient à long terme, basée sur des stratégies qui mettent l’accent sur une approche communautaire du bien-être
général du patient, autrement connu sous le nom de « santé de la population ».
Les panélistes réfléchiront aux éléments d’une stratégie globale pour les maladies non transmissibles, en tenant compte des neuf cibles contenues dans le Plan d’action mondial de l’OMS pour 2020 sur les maladies non transmissibles. Comment exploiter le potentiel de l’industrie privée, des ONG et d’autres groupes communautaires pour traiter le «patient entier» est un autre thème, tout en plaidant pour plus de financement pour le dépistage, les diagnostics, les médicaments et les dispositifs médicaux qui peuvent être utilisés en milieux urbains et ruraux. Les progrès accomplis dans la définition, la collecte et l’application de statistiques sur les problèmes liés aux maladies non transmissibles qui peuvent être partagés entre les gouvernements en tant que base pour l’élaboration de politiques éclairées seront également examinés.
Bien que l’Afrique contribue peu à l’accumulation mondiale de gaz à effet de serre responsable du changement climatique, la région souffrira probablement plus que d’autres régions de ses conséquences dans les domaines de la santé publique et du développement. Selon l’OMS, environ 250 000 décès supplémentaires chaque année en raison de la hausse des températures de la mer et du sol se produiront dans le monde entre 2030 et 2050, les enfants africains de moins de cinq ans étant parmi les plus vulnérables. Le paludisme, la dengue, la maladie du sommeil et d’autres maladies infectieuses prévalent sur le sous-continent et sont très sensibles aux changements de la température. La plupart des gouvernements manquent d’infrastructures et de ressources sanitaires pour faire face à une flambée des maladies cardiovasculaires et respiratoires non transmissibles et à une malnutrition accrue chez les populations à risque, comme les femmes, les enfants et les
migrants, en raison des récoltes moins abondantes causées par la chaleur et la sécheresse.Conscients de la menace, les 50 pays de la région ont ratifié l’Accord de Paris de 2016 s’engageant à des objectifs spécifiques de réduction des émissions autour de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques de 1997. Cependant, l’exécution autour des engagements de l’Accord sera difficile pour les gouvernements africains sans l’expertise technique et le financement de l’ONU, du G-7 et d’autres donateurs d’aide.Au cours de cette session, les panélistes examineront les données actuelles sur l’état de la maladie, l’épidémiologie, le bien-être social et les impacts démographiques du changement climatique en Afrique et recommanderont des initiatives pour combler les lacunes en matière d’éducation/information/ plaidoyer pour gérer le défi.
1ER foRum GALIEN aFRiQUe PROGRAMMEoPtions Pour l’AssurAnce MAlAdie en Afrique
Les soins de santé représentent un marché de 35 milliards de dollars en Afrique subsaharienne, dont au moins la moitié est financée directement par les patients grâce à des paiements directs aux prestataires. Les gouvernements, les organismes donateurs et les experts indépendants s’accordent à dire que l’accès accru aux soins dépend de l’augmentation des financements par le biais de régimes privés d’assurance collective prépayés pour compléter le paiement par les riches et le secteur public. Cependant, la croissance du marché global de l’assurance maladie a été entravée par les variations régionales des normes d’octroi de licences et de réglementation ainsi que par la faible stabilité financière des régimes due à des informations peu fiables sur les expositions aux risques. Cela a rendu le marché régional de l’assurance moins attrayant pour les investisseurs occidentaux ayant une expérience dans la couverture de grandes populations avec une grande diversité de conditions de santé. Récemment, cependant, une coalition d’organisations internationales de développement s’est engagée à investir des ressources importantes pour assurer la couverture sanitaire universelle de tous les Africains, notamment en étendant des précédents sur les régimes d’assurance privés et communautaires en Afrique du Sud, en Namibie, au Rwanda et au Sénégal.
En août 2016, l’Association internationale de développement (IDA) de la Banque mondiale, le Fonds mondial, l’OMS et la Banque africaine de développement ont promis 24 milliards de dollars au cours des trois à cinq prochaines années pour atteindre cet objectif. L’espoir est que cette vaste initiative régionale, visant à stimuler les infrastructures, encouragera davantage d’investissements privés et de capital-risque pour créer des produits d’assurance santé pour le marché local. Les panélistes exploreront les lacunes dans la réglementation et les pratiques commerciales qui découragent les investissements dans l’assurance maladie, en particulier pour une classe moyenne croissante désireuse de dépenser un revenu discrétionnaire pour la santé. Comment répondre aux besoins des populations à faible revenu et indigentes, conformément aux réalités financières ? Comment trouver les améliorations techniques dans l’ajustement des risques et le marché de réassurance en facilitant plus de partenariats pour partager les risques et promouvoir les meilleures pratiques et l’apprentissage des pays, pour le bénéfice de toute la région ?
quels finAnceMents Pour lA sAnté en Afrique
L’Afrique connaît un déficit de ressources en matière de santé caractérisé par le manque d’infrastructures matérielles ainsi que par l’insuffisance du capital humain qui serait nécessaire pour utiliser de façon productive les ressources dont elle dispose.Les capacités de l’offre de santé sont loin derrière la demande, créant un cercle vicieux dans lequel le fardeau croissant des maladies entrave les gains de productivité nécessaires pour assurer la croissance future du niveau de vie et du PIB (l’effet «santé, richesse»). S’ajoutant à ce défi, il y a les pressions exercées sur le financement public des soins de santé par des priorités nationales concurrentes en matière de sécurité ainsi que par la baisse des décaissements de l’aide étrangère. Selon le rapport annuel « Africa Construction Trends 2017 » de Deloitte, il y a très peu d’investissements à grande échelle dans les soins de santé : seulement 0,3% de la valeur totale des projets d’infrastructure de la région se concentre sur la santé, loin derrière l’énergie et le transport. (16%) .Sur le front du secteur privé, les investisseurs dans les actifs contribuant aux soins de santé font face à un environnement réglementaire complexe : problèmes d’évolutivité dus à l’absence de géographies « en silos » ;
faiblesse des marchés financiers, marquée par un financement limité de la dette ; exposition au risque financier et politique, manque de diligence raisonnable devant les difficultés à trouver des partenaires locaux fiables. Un autre facteur est l’incapacité à stimuler les forces de l’entrepreneuriat qui existent à la base dans tous les pays. Il est donc difficile d’encourager un plus grand engagement communautaire parmi les intervenants clés, comme les hôpitaux, les médecins et les fabricants de médicaments, afin de développer davantage de produits et de services locaux liés au concept de «frugal», nécessitant des innovations appropriées.Un rôle actif du secteur privé dans l’investissement dans les infrastructure sanitaires est vital si l’Afrique veut voir des progrès accomplis contre le fardeau combiné des maladies transmissibles et non transmissibles, dont l’incidence augmentera à mesure que la population de la région doublera au cours des prochaines décennies. Les gouvernements s’entendent à l’unanimité pour dire que les initiatives publiques ne suffiront pas à elles seules à fournir la capacité sanitaire dont les patients, à tous les niveaux de revenu, devraient avoir droit. Néanmoins, les véhicules de
financement du secteur privé comme le capital-risque (CV) restent limités, comme en témoigne le fait que la Société financière internationale (SFI) de la Banque mondiale demeure le plus gros investisseur privé en Afrique aujourd’hui.Compte tenu des défis continus liés au financement de l’infrastructure des soins de santé, le groupe du Forum travaillera à définir des priorités pour orienter l’allocation des capitaux d’investissement au cours des cinq prochaines années. Une série de recommandations visant à améliorer les incitations à la mobilisation des investissements privés, nationaux et étrangers, seront discutées, ainsi que les meilleures pratiques pour stimuler davantage de partenariats entre les principales parties prenantes financières : facilités multilatérales de prêt, ONG, fondations philanthropiques, fonds de richesse et autres. Enfin, les panélistes examineront les progrès réalisés dans la création d’infrastructures de réglementation, de fabrication et de logistique dans le secteur pharmaceutique. Ils observeront aussi les autres actions à mener pour stimuler la croissance de ce marché qui devrait atteindre 60 milliards de dollars par an d’ici 2020.
Co-présidents dU programme sCientifiqUe :
pr. françoise Barré-sinoussi Prix Nobel, Directeur de l’unité Régulation des infections rétrovirales a l’Institut Pasteur. Paris, France
pr. awa marie Coll-seck Ministre d’Etat, République du Sénégal
Intervenants confirmés au 30 Juillet 2018
tedros adhanom ghebreyesus - Directeur Général de l’OMS (Organisation Mondial de la Sante)Jean paul moatti - Président - IRD Institut de Recherche pour le Développement
gargee gosh - Directeur du Développement Politique et Financier - La Fondation Bill et Melinda Gatesabdoulaye diouf sarr - Ministre de la Santé - Sénégal
mame thierno dieng - Ministre de l’ Environnement - Sénégal
awa marie Coll seck - Ministre d’Etat - Sénégal Bernard Colombo - Président - Laboratoire Roche Diagnostic - Francematshido moeti - Directeur Régional de l’OMS (Organisation Mondial de la Santé), Afriquestanley okolo - Directeur Régional Organisation Ouest Africaine de la Santé
Le Comité Galien est une communauté de scientifiques accomplis qui évaluent les dernières innovations - qui ont reçu les autorisations de mise sur le marché dans leur pays - dans descatégories telles que : la biotechnologie, la pharmacie, la technologie médicale et diagnostique.
uNE RÉPuTATIoN INÉGALÉE GRÂCE À LA RIGuEuR INTELLECTuELLE ET À L’INTÉGRITÉ DE SoN ComITÉ...
Elie Wiesel, Prix Nobel de la PaixBAN Ki-moon, Secrétaire Général des Nations-Unies;
Bill Clinton & Philippe Douste-Blazy, Lauréats du Prix Galien Pro Bono Humanum en 2010
Né en 131 après JC, Claude Galien est considéré comme le père de la médecine moderne et de la pharmacologie. En tant qu’anatomiste, physiologiste, clinicien et chercheur, son travail a formé la base d’une école de pensée connue sous le nom de “Galénisme”, qui a dominé lamédecine jusqu’à la Renaissance. En fait, les travaux de Galien ont été utilisés comme référence médicale pendant près de deux siècles. Élevé à Pergame, il a étudié à Smyrne, Corinthe et Alexandrie, les trois centres d’excellence médicale du monde antique. La légende veut que Galien ait été visité par Aesclapius dans un rêve et que cela l’ait inspiré durant toute sa vie. Quand il
avait 17 ans, Galien a travaillé comme médecin à l’école des gladiateurs. À l’âge de 37 ans, Marc Aurèle l’a appelé à Rome, où il a rayonné dans la réputation et la stature de guérisseur, d’enseignant, de chercheur et d’écrivain. Ses idées sur le fonctionnement du corps humain ont été si bien reçues qu’il est devenu le médecin personnel du jeune Commode, l’héritier de l’empereur. Il est mort en 201 après JC,. Au cours de sa longue et éminente carrière, Galien a réalisé plus de cinq cents travaux savants qui ont traité de l’anatomie, la physiologie, la pathologie, la théorie et la pratique médicale, mais également beaucoup formes de thérapie. Il a voyagé à travers le monde, étudiant les plantes
locales et les remèdes, décrivant finalement 473 médicaments originaux et de nombreuses substances d’origine minérales et végétales. Surtout, Galien a été le premier à codifier l’art de préparer des médicaments actifs en utilisant plusieurs ingrédients. Ses facultés d’observation et de déduction, ainsi que sa logique ont fait de lui le vrai successeur d’Hippocrate. Sa conviction était que le but principal de la médecine était le soin aux patients ce qui fut la pierre angulaire de la pharmacie moderne. “Galien a d’abord montré que notre esprit étaitdans le cerveau, pas dans notre cœur. “ On peut dire que c’était le début de la médecineexpérimentale - Jean-Pierre Changeux
qui était Galien ?
margaret a. Hamburg, mdAncien Secrétaire GénéralFDA (Food and Drugs Administration)
sachin H. Jain, md, mBaDirecteur de l'Information médicale et de l'innovation Merck et Co.; Maître de conférences en politique de santé École de médecine de Harvard
William n. Hait, md, phdDirecteur monde, Recherche et Développement Janssen
paul greengard, phdPrix Nobel Professeur de Biologie Moléculaire et de neurosciences cellulaires Université Rockefeller
eric r. Kandel, mdPrix Nobel Professeur de physiologie et biophysique cellulaire Université Columbia; Directeur du Centre d'étude pharmacologique de Bio-technologie, New York Université
Bengt samuelsson, md, phdPrix Nobel Ancien président de la Fondation Nobel Institut Karolinska
michael rosenblatt, md Directeur Médical Flagship Ventures
dr morgan shengVice président Neuroscience Genentech
george a. scangos, phdDirecteur Général Biogen Idec
guido rasiDirecteur exécutif Agence Européene du Médicament
Laurie glimcher, mdPrésidente Institut de cancérologie Dana Farber; Professeur à l'École de médecine, Harvard
ezekiel emanuel, md, phdProfesseurd'Ethique médicale et depolitique de santéWharton et Université dePennsylvanie
Joseph goldsteinPrix Nobel Professeur de Génétique Moléculaire, Médecine interneUT Southwestern Médical Centre à Dallas
Kenneth C. frazierPrésident Monde, Merck
dr alex gorskyPrésident Monde,Johnson & Johnson
maria C. freire, phd Président Directeur exécutive NIH(National Institutes of Health)
mark mcClellan, md, phdRéalisateur Duc-Robert J. Margolis Centre pour la politique de santé; Professeur d'Affaires, Médecine et politique de santé université de Duke
Joel s. marcusPrésident & Fondateur Alexandria Co-Fondateur du Sommet Alexandria
dr ira mellmanVice président de la Recherche Genentech
donald Lloyd-JonesDirecteur du Département de Médecine préventive Université du nord-ouest
John LechleiterPrésident MondeEli Lilly & Cie
dr Jeffrey LeidenPrésident MondeVertex
tara narula, md, faCCRédacteur en chef"CBS Santé"
steven H. stein, mdVIce-Président Affaires médicales etDéveloppement clinique Novartis Oncologie US
marc tessier-Lavigne phdPrésident Université de Stanford
elias ZerhouniPrésident Monde,Recherche & Développement Sanofi
Krishna Yeshwant, mdPartenaire, Google Ventures
george Yancopoulos, md, phd,Président et Directeur scientifique des laboratoires Regeneron
Bert VogelsteinProfesseur École de Médecine John Hopkins
p. roy Vagelos, md,Ancien Président MondeMerck & Co., Inc.Président du Conseil d'AdminstrationRegeneron Pharmaceuticals, Inc
mikael dolsten, md, phdPrésident Monde,Recherche et Développement Pfizer
richard axel, mdPrix Nobel Co-directeur Kavli Institute pour la science du cerveau,Université de Columbia
Cori Bargmann phdUniversité Rockefeller
michael s. BrownPrix Nobel Professeur de Génétique Moléculaire, Médecine interneUT Southwestern Médical Centre à Dallas
rory CollinsCo-directeur Université d'Oxford Unité des essais cliniques
dr samantha BuddVice président Neuroscience iMed, AstraZeneca R & D
michael BloombergAncien maire de New York
PARmI LES INTERvENANTS LoRS DES PRÉCÉDENTS foRum GALIEN
Une reconnaisance des plus hautes personnalités pour attirer l’attention du monde sur le meilleur de la recherche biomédicale…
Le Prix Galien est une initiative bienvenue pour stimuler la créativité dans la recherche et pour
promouvoir l’excellence.Barack Obama - 2008
“
”
Le Prix Galien depuis 1970, s’attache à promouvoir la recherche et le développement
des industries de la médecine et du médicament.Macky Sall - 2018
“
”
Je vous souhaite labienvenue au Prix Galien annuel pour l’excellence et l’innovation dans le
secteur de la santé. Les Prix Galien sont parmi les plus grands honneurs pour la Science et l’Industrie.Jimmy Carter - 2017
“
”
Le Prix Galien est un prix prestigieux, une magnifique occasion de reconnaître nos chercheurs
et encourager notre industrie.Jean Chretien - 1994
“
”
Je connais l’importance des Prix Galien qui récompensent chaque année des innovations
thérapeutiques et des travaux de recherches parmi les plus créatifs.Emmanuel Macron - 2018
“
”
Je vous suis particulièrement reconnaissant
de recevoir ce prix.Bill Clinton - 2010
“
”
Le Prix Galien est le bon événement au bon moment sur la bonne question. Je remercie
la Fondation Galien pour nous avoir rassemblés et pour reconnaître qu’un monde en bonne santé est un monde plus sûr et plus juste.BAN Ki-moon - 2010
“
”
C’est un plaisir de félicitertous ceux qui oeuvrent àpromouvoir le Prix Galienpour la recherche
pharmaceutique : ils jouent un rôle essentiel dans la lutte contre la maladie dans le monde entier.John Major - 1996
“
”
PCO France : Regimedia 17 Rue de Seine
92100 Boulogne Billancourt
PCO Senegal : Africa Global Residence WaterfrontRoute de la corniche
Dakar
COmitÉ PRIX GALIEN INTERNATIoNAL*
PRéSidENtE Susan dESMONd-HELLMANN M.D., M.Ph. Présidente de la Fondation Bill & Melinda Gates. Seattle, WA - états-Unis
Belgique - Luxembourg - Romain LEFEBVRE Professeur titulaire de pharmacologie à l’Université de Gand, Université de Gand, PhD Pharmacologie
Canada - dre Jean GRAY Professeur émérite - Formation médicale continue - Médecine et pharmacologie - Université de Dalhousie
France - Jean-Louis PRUGNAUd Membre de l’Académie Nationale de Pharmacie Pharmacien Expert consultant en biothérapie; Ancien pharmacien en chef, AP-HP (système hospitalier public de Paris); ancien Membre, Commission AMM (autorisation de mise sur le marché); et Président de la Commission de thérapie génique et cellulaire
Allemagne - Erland ERdMANN Université de Cologne | UOC-Division de cardiologie, Pneumologie, Angiologie et Soins Intensifs - Köln
Grèce - Aristeidis A. N. PAtRiNOS Université technique nationale d’Athènes Nord-Ouest Université. Premier vice-président des affaires corporatives à Génomique Synthétique Inc (SGI). membre du comité pour les impacts économiques et environnementaux de l’augmentation Production de biocarburants de l’Académie nationale des États-Unis Science, de l’équipe informatique exascale du DOA des États-Unis, Association américaine pour l’avancement des sciences, Société météorologique américaine
italie - Pier Luigi CANONiCO Professeur titulaire de pharmacologie, Università del Piemonte Orientale Amedeo Avogadro
Pays-Bas - Jan dANSER Professeur de pharmacologie et dirige la Division de Pharmacologie au sein de la pharmacologie et vasculaire Médecine du Département de médecine interne à le Erasmus MC. Rotterdam
Pologne - Cezary SZCZYLiK Professeur polonais de science médicale spécialisé en oncologie, hématologie et maladies internes Russie - Vladimir TROFIMOVITCH Président de l’Association Russe de Gastroentérologie
Russie - Vladimir tROFiMOVitCH Président de l’Association Russe de Gastroentérologie
Suisse - Christoph RENNER Prof. Dr. med. - Hématologie - Médecine interne générale - Oncologie médicale
Royaume-Uni - Sir Michael RAWLiNS Président de MHRA et président fondateur du NICE
* Le Comité du Prix Galien International est composé du Président de chaque comité local
The Galien Foundation99 John Street, Suite 2502
New York, NY 10038 Contact: [email protected]
The Elie Wiesel Foundation for Humanity555 Madison AvenueNew York, NY 10022