basketnews 601

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Hervé Bellenger/IS L’HEBDO DU BASKETBALL MIROTIC… KIRILENKO… NANCY… JOMBY… DANIELS… BOURGES… POITIERS… BORDEAUX… SERRANO… LAWSON JEUDI 26 AVRIL 2012 - N°601 BasketNews n°601 - jeudi 26 avril 2012 www.basketnews.net 3:HIKNMF=WUXUU^:?k@g@a@b@k; M 03252 - 601 - F: 3,00 E FINAL FOUR EUROCHALLENGE LE GRAND SOIR DE CHALON PLAYOFFS NBA PAS DE FAVORI ?

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L'hebdo du basket

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Page 1: BasketNews 601

Herv

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l’hebdo du basketball

Mirotic… KirilenKo… nancy… JoMby… Daniels… bourges… Poitiers… borDeaux… serrano… lawson

JeudI 26 avrIl 2012 - N°601

basketNews n°601 - jeudi 26 avril 2012

www.basketnews.net

3:HIKNMF=WUXUU^:?k@g@a@b@k;M 03252 - 601 - F: 3,00 E

FINal Four EUROCHALLENGE

le GraNd soIr de ChaloN

PlaYoFFsNbaPas deFavorI ?

Page 2: BasketNews 601

Présidentielles« Ça va voter pour la première fois de sa vie. » Comme nombre de ses collègues, Vincent Pourchot a rempli son devoir citoyen en ce dimanche d’élection et l’a relayé sur Twitter, où les résultats du premier tour ont déclenché un beau paquet de commentaires. Avec, comme souvent, quelques points de vue décalés d’Ali Traoré : « Cheminade est bien à sa place… sur une autre planète… »

Présidentielles 2Comme vous l’explique Rémi Reverchon en page 29, ça barde au sommet du syndicat des joueurs NBA. L’actuel président, Derek Fisher, semble de plus en plus contesté 

et son successeur pourrait être Chris Paul, comme l’indique Maurice Evans – membre du comité exécutif du syndicat – à nos confrères de hoopsworld. « Nous croyons que Chris Paul peut être le prochain président. Il a la confiance de beaucoup de membres du comité et dans la ligue. » Qu’en disent les instituts de sondage ? 

Présidentielles 3« Pour BasketNews, le PB86 devait-il en décembre conserver son coach ? La réponse hier soir. » Le tweet est signé Alain Baudier, le président de Poitiers, qui n’a visiblement 

Lu, vu et entendu Par Florent de LAMBERTERIE

P ourquoi avoir choisi de diffuser le Final Four ?On suit Chalon de près cette année,

on savait qu’ils allaient jouer sur tous les tableaux et que tout événement que l’on ferait avec eux serait suivi. C’était d’ailleurs le cas du trophée des champions qu’on avait diffusé et qui avait très bien marché, ça a donc été bien vu par les dirigeants de la chaîne. On a aussi fait des reportages dans les J.T., un déplacement spécial à la Semaine des As avec un camion satellite, des directs, des reportages et ça aussi ça a été bien suivi par les spectateurs. Tout ça a fait que ça a fini par convaincre tout le monde à la chaîne qu’il y avait un public. Dès qu’on a vu que le Final Four ne serait pas à Chalon, on s’est dit qu’il faudrait le suivre d’une manière ou d’une autre. Au départ on pensait envoyer une équipe faire des reportages comme on le fait habituellement et puis quand on a vu que la chaîne hongroise diffusait l’événement, on s’est dit pourquoi pas ? L’antenne a pris contact avec la chaîne détentrice des droits et FIBA Europe, pour diffuser en streaming, ça a pu se faire et on en est très content.

Quel est le dispositif mis en place ?On va commenter ça depuis la rédaction en

cabine, avec Christophe Tarrisse et moi aux com-mentaires. L’idée est de faire les deux matches de Chalon quoi qu’il arrive. La demi-finale sera en direct. Pour le deuxième match, si c’est la petite finale on la fera en léger différé, parce que ça tombe pendant le journal. Si Chalon va en finale, on devrait être en direct. En revanche, on ne passe que les matches où joue Chalon.

À quelles audiences vous attendez-vous ?On espère qu’un maximum d’internautes nous suivront mais on n’a pas d’objectifs chiffrés à tenir, on ne se dit pas « en-dessous de ça, ce sera un échec. » Mais on pense qu’il y a un bon coup à jouer parce qu’encore une fois, on sait que Chalon a un public qui suit vachement son équipe et qu’il est frustré de ne pas avoir le Final Four à domicile. On s’attend donc à ce que bon nombre d’entre eux suivent le match sur notre streaming.

Y a-t-il une chance de voir France 3 Bourgogne réitérer ce type d’expérience d’ici la fin de saison ?Pour la Coupe de France, Limoges a fait des streamings sur France 3 Limousin mais on a été assez surpris, les délais étaient trop juste entre la qualification en quart et la demi-finale pour mettre en place un dispositif similaire. Mais ces deux matchs de coupe d’Europe plus le trophée des champions en début de saison, c’est déjà énorme. Je suis à France 3 Bourgogne depuis 2004 et pour moi qui suis le basket de près, c’est quelque chose de révolutionnaire, d’assez radical dans notre manière de traiter ces événements. n

Propos recueillis par F.d.L

France 3 Bourgogne a décidé de diffuser les matches de Chalon au Final Four de l’EuroChallenge en streaming sur son site Internet. Une décision que nous explique Théo Souman, le monsieur basket de l’active antenne régionale.

Théo Souman et Christophe Tarrisse

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Théo Souman (France 3 Bourgogne)

« Quelque chose de révolutionnaire »

Autour du terrain

MédIAs

TélévisionJeudi 26 avril

01h00 Ma Chaîne Sport Indiana – Chicago (NBA)03h30 Ma Chaîne Sport New-York – LA Clippers (NBA)06h00 Ma Chaîne Sport Tribune NBA (rediff.)07h00 Ma Chaîne Sport Indiana – Chicago (NBA, rediff.)08h45 Ma Chaîne Sport New-York – LA Clippers (NBA, rediff.)15h30 Ma Chaîne Sport Tribune NBA (rediff.)15h55 Sport+ NBA Live16h30 Ma Chaîne Sport Indiana – Chicago (NBA, rediff.)18h15 Ma Chaîne Sport New-York – LA Clippers (NBA, rediff.)19h55 Sport+ Barcelone – Vitoria (Espagne)20h35 Direct Star NBA Day by Day

Vendredi 27 avril01h30 Ma Chaîne Sport NBA Mag02h00 Ma Chaîne Sport Atlanta – Dallas (NBA)04h30 Ma Chaîne Sport Sacramento – LA Lakers (NBA)06h50 Orange Sport NBA Action (rediff.)07h15 Orange Sport Charlotte – New-York (NBA)07h30 Ma Chaîne Sport Atlanta – Dallas (NBA, rediff.)09h15 Ma Chaîne Sport Sacramento – LA Lakers (NBA, rediff.)10h30 Sport+ FIBA World Basket12h05 Orange Sport NBA Action (rediff.)15h30 Ma Chaîne Sport Atlanta – Dallas (NBA, rediff.)17h15 Ma Chaîne Sport Sacramento – LA Lakers (NBA, rediff.)18h55 Sport+ Dijon – Le Mans (Pro A)20h35 Direct Star NBA Day by Day20h40 Sport+ Chalon – Triumph Lyubertsy (ECL)

Samedi 28 avril02h30 Ma Chaîne Sport NBA (match à définir)07h50 Orange Sport NBA action (rediff.)08h00 Ma Chaîne Sport NBA (match à définir)17h30 Ma Chaîne Sport NBA (match à définir)17h55 Sport+ Ligue Féminine (match à définir)19h40 Sport+ Nancy – Orléans (Pro A)23h00 Orange Sport NBA (match à définir)

Dimanche 29 avril02h00 Ma Chaîne Sport NBA (match à définir)08h15 Ma Chaîne Sport NBA (match à définir)12h20 Orange Sport NBA (match à définir)12h45 Ma Chaîne Sport NBA (match à définir)20h25 Sport+ Finale EuroChallenge22h10 Sport+ NBA (match à définir)

Lundi 30 avril11h45 Ma Chaîne Sport NBA (match à définir)12h45 Orange Sport NBA Action17h15 Sport+ NBA Live18h45 Sport+ NBA (match à définir)20h45 Ma Chaîne Sport NBA (match à définir)

Mardi 1er mai00h00 Canal+Sport Canal NBA (rediff.)00h45 Ma Chaîne Sport NBA Mag01h00 Ma Chaîne Sport NBA (match à définir)03h05 Canal+ Canal NBA (rediff.)03h10 Orange Sport NBA (match à définir)07h15 Orange Sport NBA (match à définir)07h30 Ma Chaîne Sport NBA (match à définir)13h15 Orange Sport NBA Action16h25 Orange Sport NBA (match à définir)16h45 Sport+ NBA Live18h20 Canal+Sport Canal NBA18h45 Ma Chaîne Sport NBA (match à définir)20h05 Orange Sport Planète NBA

Mercredi 2 mai01h00 Ma Chaîne Sport NBA (match à définir)02h50 Orange Sport NBA (match à définir)07h15 Orange Sport NBA (match à définir)08h00 Ma Chaîne Sport NBA (match à définir)12h45 Orange Sport Planète NBA (rediff.)16h45 Sport+ NBA Live17h15 Ma Chaîne Sport NBA (match à définir)19h00 Ma Chaîne Sport Tribune NBA St

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guère goûté la question posée par la rédaction dans notre numéro 586 où l’on s’interrogeait sur le bien-fondé de conserver Ruddy Nelhomme. Bien que son équipe soit dorénavant maintenue, le président Baudier oublie une chose : la question était posée en janvier, et non en décembre.

Présidentielles 4Jeremy Lin vient d’être intronisé dans le Top 100 des personnalités les plus influentes de la planète selon le célèbre Time Magazine. Un bel hommage pour le jeune meneur qui a pris le pouvoir chez les Knicks et qui figure dans ce Top 100 parmi de nombreux chefs d’État tel Barack Obama 

ou Juan Manuel Santos, le président de la Colombie. Pas de traces en revanche de Nicolas Sarkozy ni de François Hollande.

Lu, vu et entendu Par Florent de LAMBERTERIE

03

OUIPar Thomas BERJOAN

P ourquoi les coaches et les joueurs se permettent-ils désormais continuellement de remettre en cause la compétence et 

l’honnêteté des arbitres ? Parce qu’ils le peuvent. C’est désormais le lot de chaque journée. Prenez simplement la semaine dernière. La sortie de Jean-Luc Monschau après le match de Roanne, qui estime qu’un arbitre a « donné le match ». Yohann Sangaré après la défaite contre Nanterre, qualifiait nommé-ment Johann Jeanneau de « lamentable » et premier responsable de la défaite. Cela fait suite également à bien d’autres sorties, notamment celle de Vincent Collet sur la malhonnêteté de Nicolas Maestre dans le match contre Gravelines. À ma connaissance, aucune sanction. Impunité totale. La chasse est ouverte, faites-vous plaisir !Bref, on atteint un niveau de mépris jamais vu et détestable contre le corps arbitral. La ligue a le devoir de protéger ses hommes en gris, ne serait-ce que pour protéger son « produit ». Le basket est un sport où, à chaque match serré – et il y en a beaucoup – il est toujours possible de remettre en cause une décision arbitrale pour ouvrir le parapluie. Au-delà du niveau des arbitres – c’est un autre débat – ces déclarations sont inacceptables et donnent une image désastreuse du basket. Un nid de contestations et de polémiques.La commission de discipline de la LNB, qui reverse des droits d’image aux clubs, peut parfaitement infliger des amendes financières aux coaches ou aux joueurs ou aux clubs. À coup de 2.000 ou 5.000 euros la critique, la pression va retomber rapidement. Les arbitres seront plus sereins, ce qui n’est jamais une mauvaise chose pour bien faire et progresser. n

NONPar Fabien FRICONNET

P as d’amendes (ou alors des énormes, avec gros carton en cas de récidive, sinon aucun intérêt). En fait, la LNB devrait suspendre sans sommation, 

voilà qui pousserait ceux qui exagèrent à réfléchir avant de se défouler contre des gens qui, au surplus, n’ont aucun moyen de répondre.Sauf qu’il n’est plus temps. Pas cette saison. Tout est déjà parti en vrille depuis des mois, les matches couperets sont là, mettons donc ce dossier de côté, ne nous pourrissons pas la fin de saison. Que le terrain parle et qu’on parle de terrain. En revanche, on ne s’épargnera pas (si ?) un vrai débat sur la question et, surtout, l’établissement d’un code de conduite clair, sévère et le moins sujet à interprétation possible. Je n’aime pas les sanctions et je pose les bornes de la liberté d’expression très loin, mais que les choses se fassent avec mesure de la part des acteurs (joueurs, coaches, dirigeants). Il en va de l’autorité des arbitres, qui est nécessaire, que ça plaise ou non.Toutefois, avant de manier le bâton, il va falloir poser des bases 

claires. Qu’est-ce qu’on autorise, dans quelle mesure, et qu’est-ce qu’on re-fuse ? Quelle est la limite, entre un coup de pied dans une bouteille d’eau et un haussement d’épaule ? Entre un petit coup de sang passager et un harcèlement de la 1ère à la dernière journée ? Qu’a-t-on le droit de dire en conférence de presse et à quel moment doit-on se mordre les lèvres ?Mais au fond, point besoin d’amende et encore moins de sanctions par une commission ad hoc qui tombera forcément, au début, dans l’excès inverse, parce que le code de conduite sera forcément sujet à interprétation. Les arbitres n’ont qu’à se faire justice eux-mêmes – ils ont l’arsenal à disposition – et ne plus tolérer la moindre attitude limite. Cela n’améliorera pas les relations entre les coaches et eux, mais au moins auront-ils une défense. Voire une rétribution. n

La LNB devrait-elle coller des amendes pour défendre ses arbitres ?

sondage

100%94%

57%

30%19%

Quels pivots sélectionneriez-vous

dans les 12 de l’équipe de France ?

(3 choix)Sondage réalisé sur

www.basketnews.net. 1.802 réponses,

décompte arrêté mardi.

IanMahinmi

JoakimNoah

Kevinséraphin

AliTraoré

Ronny Turiaf

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Yohann Sangaré (Orléans)

Page 4: BasketNews 601

04 sommaire

BasketNewsDirecteur De la publication : Gilbert CARON Directeur De la réDaction : Pascal LEGENDRE ([email protected]) réDacteur en chef : Fabien FRICONNET ([email protected]) réDacteur en chef-aDjoint : Thomas BERJOAN ([email protected])

baSKetneWS eSt éDité par norac preSSe (capital : 25 000 euros)Siège Social : 3 rue de l’Atlas – 75019 PARIS. téléphone : 02-43-39-16-21principaux aSSociéS : Print France Offset, Le Quotidien de Paris éditions, Investor.

RÉDACTION DE PARIS3 rue de l’Atlas - 75019 Paris / téléphone : 01 44 52 58 00 / fax : 01-40-03-96-76

JOURNALISTES Jérémy BARBIER, Thomas BERJOAN, Yann CASSEVILLE (58 00), Fabien FRICONNET, Florent de LAMBERTERIE (58-03), Pascal LEGENDRE (02-43-39-16-26), Antoine LESSARD, Pierre-Olivier MATIGOT, Laurent SALLARD (58-02).

RÉDACTION AUX USA Pascal GIBERNÉ (New York).

CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie).ont collaboré à ce numero : Claire PORCHER, Gaétan SCHERRER et Rémi REVERCHON.Secrétaire De réDaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21 - [email protected])

RÉALISATiON GRAPHIQUE conception charte graphique : Philippe CAUBIT (tylerstudio) Direction artiStique : Thierry DESCHAMPS (Zone Presse)

ABONNEMENTS :Laurence CUASNET (02-43-39-16-20, [email protected])Norac Presse – Service abonnements – B.P. 25244 – 72005 LE MANS CEDEX 1

Directeur marKeting et promotion Frédéric CARON

PUBLICITÉ Loïc BOQUIEN (01-40-03-96-68, 06-87-75-64-23, [email protected])

IMPRESSIONROTO PRESSE NUMERIS – 36 Boulevard Schuman – 93190 Livry Gargan

RÉGLAGEÀ JUSTE TITRES, Badice BENARBIA (04 88 15 12 42), [email protected]

COMMISSION PARITAIRE :0114 K 80153 RCS : PARIS B 523 224 574. / ISSN : 1271-4534. Dépôt légal : à parution

La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro est la propriété exclusive de BasketNews qui se réserve tous droits de reproduction et de traduction dans le monde entier.

J.F

Mol

lière

06 FINAL FOUR EUROCHALLENGE : CHALON PEUT LE FAIRE• Demain soir, à Debrecen, Hongrie, Chalon va disputer sa demi-finale d’EuroChallenge contre la très bonne équipe du Triumph Moscou avant, si les choses veulent rigoler, de disputer la finale de la « C3 » dimanche. Une chance pour le club bourguignon d’effacer son échec en finale de la « C2 » en 2001 et d’offrir à la France son huitième trophée européen, dix ans pile après Nancy. Quelles sont les chances chalonnaises ? Comment se sont-ils préparés ? Yann Casseville explique.

08 FINAL FOUR EUROCHALLENGE : BEUGNOT L’EXPERT• S’il ne fait pas partie de la très courte liste des entraîneurs français vainqueurs d’une coupe d’Europe (André Buffière, Michel Gomez et Sylvain Lautié), Greg Beugnot est clairement l’un des coaches nationaux les plus efficaces sur le champ européen. Il est notamment le dernier à avoir emmené une équipe française au Final Four de l’Euroleague (1997). Thomas Berjoan analyse.

10 ÉCHOS EUROPE

14 LA GAZETTE DE LA 27e JOURNÉE• Nancy ne va pas bien du tout. Inquiétant avant les playoffs… Rudy Jomby va très bien et le BCM poinçonne sa première place… La lutte pour la qualification en playoffs n’est pas terminée. Florent de Lamberterie analyse les chances des uns et des autres.

16 WILL DANIELS (NANTERRE)

17 ATTENTION, CHOLET EST REDEVENU FORT !

18 ÉCHOS FRANCE

21 PRO B : BORDEAUX, C’EST BON !

22 RÉFÉRENDUM LFB• Après sept saisons passées à l’étranger, dans des clubs prestigieux, Edwige Lawson-Wade, 33 ans, a frappé fort pour son retour en France. Ce titre de MVP française s’ajoute à un palmarès extrêmement dense qui avait commencé à se dessiner avec deux titres de MVP Espoirs en 1997 et 98.

24 PLAYOFFS NBA : PAS DE FAVORI ?• Bien qu’ils aient été les gros animateurs de leurs conférences respectives, Chicago et Oklahoma City n’inspirent pas une confiance exagérée. En vérité, ils sont des candidats parmi d’autres, au même titre que les Spurs, Miami, voire, pourquoi pas, Dallas ou Boston. De là à dire qu’il n’y pas de patron en NBA avant ces playoffs, il y a un pas que nous franchissons.

26 PLAYOFFS NBA : DALLAS MORT OU PAS ?• En 2011, les Mavericks avaient surpris du monde en allant chercher le titre sur le parquet de Miami. Un an après, au bout d’une saison compliquée (mauvais recrutement, démission d’Odom, résultats fluctuants), où en sont les champions sortants ? Peuvent-il « répéter » ?

28 GAZETTE NBA

31 SALUT, FABRICE SERRANO, ÇA VA ?

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#42AVRIL 2012

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MAXI-BASKET N°42 – MARS 2012 DOM-TOM : 5,60 € BEL 5,40 € Port.cont : 5,20 €

Bleus d’EuropeNando De Colo

LA MONTÉE EN PUISSANCE

In bed with JBAMDu côté de chez

Charles Kahudi

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Page 5: BasketNews 601

05édito

«  L’affaire Tchicamboud : Chalon s’en remettra-t-il ? », titrions-nous il y a deux semaines à la Une. Une interrogation que l’on pouvait

trouver « lourde » mais qui était légitime, on persiste ; et à laquelle l’Élan a apporté une réponse à la fois spectaculaire et réjouissante – trois victoires de rang, peut-être quatre si les Bourguignons ont écarté Cholet mardi soir en demi-finale de la Coupe de France. Oui, Chalon s’en est remis et, à en croire les intéressés, y a même gagné quelque chose au change. Alors tant mieux.Et cela tombe au bon moment puisque demain le club chalonnais va représenter la France au Final Four de l’EuroChallenge, pour essayer de faire mieux, dans cette épreuve, que Cholet en 2009 – battu en finale par la Virtus Bologne en Emilie-Romagne – et Roanne en 2010 – qui n’a pas passé la demi-finale. Et mieux que Dijon, finaliste en 2004 de l’éphémère FIBA Eu-rope Cup, dont le nom, aussi pompeux qu’alambiqué, cachait mal une « C4 » surnuméraire, pour rester poli.Il n’est plus temps de faire la fine bouche à propos du niveau de l’EuroChallenge (une véritable « C3 »). D’une part car, à ce stade, cela confinerait à la fois à de la mesquinerie et à l’agaçant autodénigrement qui sévit dans nos contrées. Et surtout parce que, une fois arrivé au Final Four, ce sont de vraies bonnes équipes que Chalon trouve sur sa route – on n’en est plus au tour préliminaire. Et même en jouant leur meilleur basket, les hommes de Greg Beugnot sont tout sauf assurés de la victoire.Une victoire de l’Élan – que l’on pourra suivre à la fois sur Sport+ et sur le site Internet de France 3 Bourgogne – n’aurait pas une répercussion nationale. Ou alors très éphémère. Mais elle redonnerait, d’une certaine manière, un peu de cœur à notre basket national. Accessoirement, elle pourrait inspirer et/ou décomplexer d’autres clubs de Pro A, qui nous paraissent bien résignés parfois, ou moyennement impliqués dans l’épreuve de milieu de semaine qui, il est vrai, ne paraît pas être l’un des instruments par lesquels les dirigeants jugent si une saison est réussie ou non – donc si le coach et ses joueurs ont rempli leurs objectifs, donc leur contrat, d’une certaine manière.

Sept coupes d’Europe en vingt ans !Un succès chalonnais rappellerait aussi que, contrairement à ce qui se passait dans tous les sports collectifs de clubs, à commencer par le Dieu football, la France a longtemps compté parmi les na-tions majeures sur l’échiquier européen. Certes pas au nombre des Euroleague remportées, puisqu’elle n’en compte qu’une seule (Limoges en 1993) mais au « global ». Imaginez qu’entre 1982 et 2002, le basket a rapporté à la France la bagatelle de sept coupes

d’Europe, un total auquel il faut ajouter trois Final Fours (1990, 1995 et 1997) et de fréquentes incur-sions en quart de finale des diverses compétitions continentales – et c’est sans compter les Dames. Aucun sport français ne pouvait rivaliser.Avant tout le monde (Limoges en 1982), le basket a soulevé l’Europe. Avant tout le monde (Limoges 88), il a soulevé une Coupe des Coupes. Et avant tout le monde, donc, il est monté sur le toit (Limoges 93). Orthez, en 1984, dansait dans Coubertin et devant la France entière, sur le service public, après avoir épinglé une troisième Coupe Korac en trois saisons pour ce qui était encore la « Nationale 1 ». En 1997, l’incroyable épopée de l’ASVEL vers le Final Four n’avait certes pas fait se déplacer les caméras des grandes chaines hertziennes mais les gens suivaient. Ils savaient. La victoire de Nancy en Coupe Korac en 2002 était passée inaperçue mais elle sanctionnait néanmoins une campagne de toute beauté qui avait vu le SLUC prendre le meilleur sur d’excellentes formations européennes, concluant sur un triomphe face à l’un des premiers « nouveaux riches » russes, le Mineralnye Vody Rostov.Or depuis dix ans, donc, si l’on excepte les percées de

Dijon – qui s’en souvient ? –, Cholet et Roanne, rien à se mettre sous la dent. On ne va pas épiloguer sur les raisons : arrêt Bosman avec départ systématique des meilleurs Français vers l’étranger, afflux d’Européens donc de Français en NBA, stagnation des budgets français alors que les places fortes européennes ont vu leur portefeuille grossir à vue d’œil et ont placé le ticket d’entrée à une demi-finale d’Eurocup ou d’Eu-roleague à des hauteurs inaccessibles, émergence des Russes, déversement de subsides dans des clubs de l’Est, développement et compétitivité des fleurons des « petits pays », multiplication des candidats, donc de la concurrence (on ne peut pas en dire autant de certains autres sports collectifs), hausse spectaculaire du niveau de jeu en Europe, asymétrie des contraintes

(charges, impôts, contrôle de gestion), style de jeu de la Pro A différent du « basket FIBA/Euroleague classique », défaitisme, etc. Un cercle vicieux à tous les niveaux.Chalon a l’occasion sinon d’effacer cela, au moins de montrer que quand on veut, on peut. Donc, comment dire… Allez Chalon ! n

Chalon a l’occasion de montrer que

quand on veut, on peut

Nicolas Lang et Steed

Tchicamboud à l’assaut de

l’EuroChallenge.

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Par Fabien FRiCoNNEt

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06 eurochallenge

I ls s’étaient faits une promesse. Le 4 octobre dernier, dans l’intimité du vestiaire après l’élimination au tour préliminaire de

l’Eurocup chez le Cedevita Zagreb, les Chalonnais avaient décidé que le meilleur moyen de balayer cette déception serait de rallier le Final Four de l’EuroChallenge. Six mois plus tard, leur pari est réussi et voici l’Élan au pied de son Everest à lui. À Debrecen, en Hongrie, où le groupe bourguignon est arrivé mercredi.« On part le mercredi matin à 9h en bus de Chalon pour aller chercher l’avion à Lyon et on sera en Hongrie vers 19h30 », nous indiquait Gregor Beugnot la semaine passée, avec une pointe d’amertume non dissimulée. La raison ? Le fait que la demi-finale de Coupe de France, face à Cholet, jouée mardi, n’ait pu être déplacée. « On prépare Le Havre (samedi dernier), puis ça sera Cholet, donc on ne pourra travailler spécifiquement sur Moscou seulement à Debrecen, ça aurait été bien d’avoir deux jours de plus. »Un entraînement mercredi soir, à la sortie de l’avion, et la journée de jeudi : voici la préparation express de Chalon pour sa demi-finale, le club ayant choisi de ne délaisser aucune compétition. « On a l’habitude de gérer plusieurs choses en même temps », atténue Ilian Evtimov. « Toute l’année on fait deux matches par semaine. Match, repos, préparation, match, repos, préparation, etc. Avec les déplacements on s’entraîne un peu moins, mais nous, les joueurs, on aime ce rythme et on est un groupe qui vit ensemble depuis deux ans. »

Blake Schilb comme aux as ?Sauf à ce que la rencontre face à Cholet n’ait réservé une mauvaise surprise, l’Élan a débarqué en Hongrie sûr de sa force. « Il y a plein de petits pépins, Malcolm (Delaney), l’entorse qu’il s’est faite à Nancy, JBAM au niveau de la cuisse, mais ce sont des pépins d’usure ou de fatigue, pas musculaires, il n’y a pas de gros problème physique », note

le coach. Et si l’accumulation des efforts pèse (Moscou sera le 52e match officiel de Chalon cette saison), le groupe se montre comme remobilisé après deux défaites à domicile, contre Roanne et Nanterre, le revers face à la JSF marquant « l’affaire Tchicamboud ». Depuis Chalon a battu Roanne en Coupe, puis Nancy en Lorraine et Le Havre en championnat. « Je pense qu’il y a eu une prise de conscience. Le problème soulevé par Steed a été développé dans le vestiaire et depuis il n’y a rien à dire sur la volonté de défendre. L’affaire Tchicamboud est enterrée, c’était un mal pour un bien. Il y arrive un moment quand on s’engueule où après on est plus solidaires, on a l’impression que c’est devenu ça », commente Beugnot.Quant à l’approche de ce Final Four, l’entraîneur accorde le parallèle avec la Semaine des As. « Il faudra un énorme investissement défensif, des sacrifices, et ça peut nous permettre d’aller en finale comme aux As. » Cette échéance européenne se pose également en révélateur de la réelle valeur des leaders, à l’instar de Blake Schilb. L’ailier américain,

MVP de la Coupe de France 2011 et des As 2012, a toujours répondu présent dans les grands rendez-vous. Pourra-t-il guider les siens, une fois de plus ?Quand bien même

Beugnot décrit son groupe comme ayant « faim » de victoires, l’Élan devra montrer un appétit carnassier pour dévorer son adversaire en demi-finale. Le Triumph Lyubertsy Moscou se pose en dangereux prédateur, tombeur de Fuenlabrada en quart après une belle en Espagne. Pour se concentrer sur l’EuroChallenge, le club russe a décidé d’abandonner la Baltic League, ne disputant pas les quarts, et a envoyé quelques soutiers et des gamins (nés en 1994 voire 1995) dimanche dernier à Vladivostok en championnat. Bilan : une défaite 105-59. Le club peut se le permettre, déjà assuré de la 3e place, derrière le CSKA et le Khimki, mais devant le Lokomotiv Kuban (quart de finaliste en Eurocup), le

Chalon a rendez-vous avec son histoire. Plus de onze ans après le 17 avril 2001, et cette finale de la coupe Saporta perdue, 72-74, face au Maroussi Athènes, l’Élan s’attaque de nouveau à l’ultime phase d’une compétition européenne. Il s’agit cette fois du Final Four de l’EuroChallenge, contre le Triumph Moscou en demi-finale. Tout sauf un amuse-bouche.

Par Yann caSSeVIlle

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07SpécialFINAL FOUR

Spartak Saint-Pétersbourg (Final Four d’Eurocup) ou encore Kazan (quart de finaliste en Euroleague).

le casse-tête Davon JeffersonLe 15 avril dernier, dominé avec Kuban à domicile, 69-87, par cette solide escouade, Ali Traoré, via Tweeter, saluait la performance moscovite : « Ils nous ont battus à la régulière rien à dire. En passant, l’ancien Villeurbannais Davon Jefferson joue dans cette équipe qui est la grosse surprise de la saison et il est stratosphérique ! » Davon Jefferson. L’évocation

de son nom suffit à rappeler de bien mauvais souvenirs aux fans bourguignons. Sous le maillot de l’ASVEL l’an passé, il avait pulvérisé la défense chalonnaise en playoffs, tournant en quarts à 25,3 points à 61,9%, 11,7 rebonds et 6,0 passes pour 33 d’évaluation ! L’intenable intérieur américain a aligné en EuroChallenge des moyennes de 14,7 points, 7,6 rebonds (20,8 et 7,5 en Russie). Gavé de ballons à Moscou, voici le danger

numéro 1. Qui pour l’arrêter à Chalon ? « Ça peut passer par des postes 5 plutôt que des postes 4. Et quand je parle des postes 4, ça peut aller jusqu’à Jordan Aboudou. Joffrey Lauvergne sera peut-être capable de le garder aussi », commente Beugnot. « Pour le stopper ça sera un effort d’équipe », continue Evtimov. « J’ai rarement vu un tel joueur, qui ne joue pas énormément de un-contre-un mais qui arrive quand même à mettre 25-30 points car il est très actif. »Moscou ne se résume pas au casse-tête Jefferson.

La rampe de lancement est le deuxième Américain, Tywain McKee (11,4 points, 4,7 rebonds et 3,7 passes en Europe). Un meneur petit (1,88 m) mais robuste, dynamique, parfois limite bulldog. Quant au troisième et dernier étranger, il s’agit du pivot canadien Kyle Landry ; pas un esthète mais une présence dans la peinture (2,07 m, 11,9 points et 6,7 rebonds). Dans ce groupe où quinze joueurs ont foulé les parquets européens, viennent ensuite les soldats russes. Avec une particularité : leur jeunesse. Moscou compte dans ses rangs les deux top scoreurs des U19 3e du Mondial 2011 après avoir sorti le Team USA : Sergey Karasev (2,02 m, 18 ans, 11,9 points en EuroChallenge), ailier

capable d’artiller (6/7 face aux Artland Dragons à longue distance) et Dmitry Kulagin (1,97 m, 19 ans, 8,1 points). « Mes jeunes sont le futur de l’équipe de Russie », assure le coach… Vasily Karasev, père de Sergey, ex-meneur international double-médaillé à l’Euro (argent en 93, bronze en 97) et au Mondial (argent en 94 et 98).« C’est un jeu très, très particulier. Ce n’est pas très compliqué dans l’approche technique mais très compliqué à défendre », note Beugnot, évoquant également la zone, une défense très prisée du Triumph. « Il y aura deux clés dans ce match », estime Evtimov. « La première, mettre une grosse pression défensive. La deuxième, pousser la balle en contre-attaque, on a des shooteurs qui courent dans tous les couloirs, des grands comme Alade et JBAM qui courent, de bons passeurs, c’est notre force. »

après Jefferson, Mensah-Bonsu ?L’autre demi-finale apparaît déséquilibrée sur le papier. D’un côté, l’hôte, Szolnok, double vainqueur de Pau-Lacq-Orthez en poule, qui a partagé les points avec Chalon au tour suivant (+21 pour l’Élan au Colisée, -9 en Hongrie), se qualifiant en quart lors de la dernière journée du Last 16 avant de sortir Ventspils. Le champion national a déjà entamé ses playoffs, balayant Kecskemeti 3-0 en quarts. Le maître à jouer est le

meneur Obie Trotter, américain naturalisé hongrois qui a participé à l’Euro 2011 (11,0 points). Szolnok dispose également d’un trio de totems du pays avec Peter Grebenar (2,11 m, 32 ans), Zoltan Trepak (2,10 m, 35 ans) et Marton Bader (2,10 m, 31 ans, 9,1 points et 8,0 rebonds).Leurs chances de victoire semblent infimes face à l’ogre du Final Four : Besiktas. Si Deron Williams et Semih Erden ont retrouvé la NBA tandis qu’Adam Morrison a quitté le navire, le club turc aligne encore un effectif digne de l’Eurocup. Le meneur portoricain Carlos Arroyo, les extérieurs américains Marcelus Kemp et David Hawkins, l’intérieur anglais Pops Mensah-Bonsu (coéquipier de Davon Jefferson à l’ASVEL) et le pivot croate (2,10 m) Zoran Erceg. Du lourd ! Quatrième de son championnat, devant Fenerbahçe, le club turc a écarté les Artland Dragons en quart de l’EuroChallenge, compétition dont il détient la deuxième défense (71,9 points encaissés).Besiktas déjà en finale ? « Je ne serais pas surpris du tout si Szolnok gagne », annonce Evtimov. « Le Final Four, ce n’est plus une représentation de ton équipe, d’une ville, mais du pays. J’ai vécu ça avec Bologne (Final Four de la FIBA EuroCup 2007), on représente le pays. Je suis sûr que la salle à Debrecen sera comble (8.500 places) et à domicile Szolnok peut créer la surprise. » Beugnot rappelle lui que, « sur un match, tout est possible. » Pour Szolnok comme pour Chalon. Dix ans après la Korac remportée par Nancy, dernier sacre français en Europe, le basket tricolore espère retrouver des couleurs sur la scène européenne grâce à une promesse faite dans un vestiaire de Zagreb. n

▼ ▼ ▼

le programmeFINAL FOUR (à Debrecen, en Hongrie)

Demi-finalesVendredi 27 avril

18h00 : Szolnok – Besiktas 20h30 : Chalon – Triumph Lyubertsy

Match pour la 3e placeDimanche 29 avril à 18h00

FinaleDimanche 29 avril à 20h30

« Davon Jefferson est stratosphérique »ali Traoré

Après Roanne en quarts, Blake Schilb (à gauche) et Chalon affrontent Triumph Lyubertsy en demi ou évolue un certain Davon Jefferson (ci-dessus) vu à l’ASVEL la saison dernière.

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Il est le coach français en activité qui a le CV le plus impressionnant en coupe d’Europe. Et de loin. Dans l’histoire moderne du basket français, seul Michel Gomez lui est supérieur. La réussite de l’entraîneur de Chalon au niveau international n’a rien d’un hasard.

Par Thomas BerJoan avec Yann caSSeVIlle

« L’Europe pour Greg, c’est de l’orgueil. Mais de l’orgueil bien placé ! » Bernard Sangouard accuse coach Beugnot d’un des sept péchés

capitaux. L’homme connaît bien l’entraîneur de Chalon puisqu’il a été son assistant de 1992 à 2007, de l’ASVEL à Chalon en passant par Varèse en Italie. Le témoin privilégié des aventures de « Tonton Bégor » sur le Vieux Continent (voir par ailleurs). « Après, son caractère est comme il est », poursuit en rigolant Bernard. « Mais quand on part à la guerre avec Greg, on est sûr qu’il ne va pas vous laisser tomber. L’Europe lui a permis de s’affirmer. » « Il fait partie de ces coaches qui ont un gros ego et qui ont envie de tout casser, de ne pas faire de cadeau à qui que ce soit », nous confie Laurent Pluvy, aujourd’hui coach à Saint-Vallier en Pro B et joueur à l’ASVEL pendant les années Beugnot. « Il est comme ça, il a ça en lui. Il veut prouver aux autres qu’il est le meilleur. »Les premières percées européennes interviennent assez tôt dans la carrière de coach de Beugnot. Il ra ccroche définitivement les baskets en 1990, après une saison hybride de joueur-entraîneur au Racing de Paris. Seulement six ans plus tard, il affronte Milan en demi-finale de la Korac (C3) sur le banc d’une ASVEL en reconstruction. La compétition européenne a toujours été pour Beugnot un objectif fondamental, sinon prioritaire. « Greg avait déjà connu les coupes européennes en tant que joueur »,

poursuit Bernard Sangouard. « Et puis il y a aussi son passé d’International. Il a connu beaucoup de monde et je crois que c’était toujours un réel plaisir pour lui de passer en Europe. Ça lui permettait de revoir beaucoup de gens qu’il connaissait. » Avec l’envie légitime de bien figurer.

le respect des pairs« À travers les coupes européennes, tu as plus de reconnaissance par l’environnement du basket », reconnaît aujourd’hui coach Greg. « La réputation et les échanges que tu as avec les autres coaches ne se font qu’à travers les résultats européens. Pas à travers ton championnat. Dès qu’on a commencé à avancer avec Villeurbanne, tous les grands coaches européens passent à l’hôtel, discutent après les matches. Il y a cette forme de respect que

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09SpécialFINAL FOUR

eurochallenge* : PalMarèSAnnée Final Four Vainqueur Finaliste Score

2011 Ostende KRKA Novo Mesto Lokomotiv Kuban 83-77

2010 Göttingen BG Göttingen Krasnye Krylia Samara 83-75

2009 Bologne Virtus Bologne Cholet Basket 77-75

2008 Limassol Barons Riga Dexia Mons-Hainaut 63-62

2007 Gérone Akasvayu Gérone Azovmash Mariupol 79-72

2006 Kiev Joventut Badalone Khimki Région Moscou 88-63

2005 Istanbul Dynamo Saint-Petersbourg BC Kiev 85-74

2004 Kazan Unics Kazan Maroussi Athénes 87-63

(*) : FIBA Europe League (2004 à 2005), EuroCup (2006 à 2008) et EuroChallenge depuis 2009.

Son palmarès européenAnnée Club Compétition Performance

Joueur

1985-86 Limoges Coupe Korac Finale contre Barcelone

1987-88 Limoges Coupe des Coupes Vainqueur contre Badalone

coach

1995-96 ASVEL Coupe Korac Demi-finale contre Milan

1996-97 ASVEL EuroLeague Demi-finale contre Barcelone

1997-98 ASVEL Coupe Saporta Demi-finale contre Milan

1998-99 ASVEL EuroLeague Quart de finale contre Olympiakos

1999-00 ASVEL EuroLeague Quart de finale contre Efes-Pilsen

2000-01 ASVEL SuproLeague Quart de finale contre CSKA Moscou

Et le message passe auprès des troupes. « Les joueurs, dans le championnat, curieusement, s’il y a un joueur qu’ils ont dominé sur un match, il n’y aura plus cette volonté destructrice par la suite », rajoute le coach. « Alors qu’en Europe, ils ont cette volonté de détruire l’adversaire, de prouver. Souvent on trouve des joueurs plus motivés. » Pas si curieux que ça, finalement. Ils suivent le capitaine du navire.

le dernier coach français à l’étranger « C’est comme ça qu’on a réussi en 1997 », explique Bernard Sangouard pour revenir sur la qualification de l’ASVEL au Final Four de l’Euroleague, la dernière pour un club français. « On n’était pas connu et je pense qu’on a surpris pas mal d’équipes. » À l’époque, l’ASVEL est en phase de reconstruction, les dettes ne sont pas encore épongées. « On n’a pas eu les moyens que Limoges avait quelques années avant », poursuit Sangouard. « On n’a pas tiré la quintessence de ce qu’on aurait pu tirer de ce F4. L’année suivante, on n’avait pas réussi à se qualifier en Euroleague. » L’ASVEL avait en effet perdu Jim Bilba de façon dramatique à la fin de la

belle des quarts gagnée en Turquie à Efes Pilsen. Pris de panique dans une sortie de salle houleuse, le capitaine s’était coupé les ligaments de l’avant-bras en traversant une porte vitrée. Fin de saison. Au Final Four, Alain Digbeu s’était également blessé, ratant la finale de Pro A. Deux absences qui coûtent probablement le titre à l’ASVEL. Le début d’une longue série de finales de championnat perdues (cinq). « Nos parcours européens nous ont peut-être joué des tours », reconnaît l’ancien assistant de coach Beugnot. « Mais on a toujours eu la satisfaction d’avoir donné le maximum. »Au cours de la saison 2001-02, le fruit de cette reconnaissance sur le plan européen se concrétise avec sa signature à Varèse, un ancien géant d’Italie, alors en difficulté. Beugnot reste deux saisons là-bas. C’est le dernier coach français à avoir officié dans un championnat majeur étranger. « Je n’avais pas été surpris », explique Laurent Pluvy. « Après les campagnes avec l’ASVEL, il avait cette légitimé-là. » Aujourd’hui, il ne manque qu’un titre à Beugnot pour achever ce parcours. Pour la quatrième fois de sa carrière, le Graal se trouve à 80 minutes. n

tu n’as pas sur le championnat ou si tu perds tout en Europe. » La tentation d’expédier les matches européens au profit des enjeux nationaux, sensation que l’on perçoit devant les parcours de certains de nos représentants, ne semble donc jamais avoir tenté Beugnot.« Lui, il a le courage de jouer à fond chaque compétition dans laquelle il est engagée, il ne calcule pas », défend Sangouard. Le parcours de Beugnot en Coupe de France (quatre trophées) valide également cette affirmation. « Chacun fait comme il veut », estime simplement Beugnot. « Pour moi, tous les matches sont pareils. C’est peut-être pour ça aussi qu’on va plus loin. Après il y en a peut-être qui ont des priorités, un banc de touche insuffisant. On ne peut pas jouer l’Europe avec un effectif de sept joueurs, il ne faut pas se leurrer. » Chalon dispose aujourd’hui de cette longueur de banc. « On a toujours réussi à faire des effectifs de dix joueurs quand on a joué une coupe d’Europe », rajoute Bernard Sangouard. Un discours qui n’est pas sans rappeler aussi celui d’Erman Kunter qui a joué la finale de l’EuroChallenge en 2009 avec Cholet. Pour exister sur le plan européen, il faut un effectif long.

Scouting intensifEt puis aussi une connaissance et une envie de bien faire. « À l’ASVEL, on préparait les matches de coupe d’Europe plus sérieusement que les matches de championnat », explique Laurent Pluvy. « Avec des stratégies différentes pour chaque rencontre, des défenses match-up, des zones. Greg étudiait beaucoup le jeu de l’adversaire. » En fait, l’entraîneur aime tout simplement le challenge tactique des joutes internationales. « C’est plus intéressant au niveau de l’analyse, des différentes cultures de jeu », lâche Gregor. « C’est passionnant. En Pro A, on connaît les joueurs, les coaches, la façon de jouer des équipes. En Europe, on découvre certaines équipes, certains concepts, certains joueurs et on s’adapte. En fonction de l’absence de gabarits par exemple, on est obligé de faire des défenses un peu spécifiques. Je ne sais pas si l’Europe, quand elle nous scoute, anticipe ça. C’est peut-être un avantage. Les équipes européennes jouent vraiment en coupe d’Europe comme en championnat. Nous, si on a des déficiences, on est obligé d’articuler certaines défenses. On prépare plus que eux ne le préparent contre des équipes françaises. »

En 1997 avec l’ASVEL à Rome : c’était la dernière fois qu’un club français participait à un Final Four de C1.

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csKA : tranquilleEn championnat, la PBL League, le CSKA (16-1) n’a plus qu’un match de saison régulière à disputer, contre Krasnie Krilya, le 7 mai. Si l’on se fie à la pâtée qu’ils ont déjà mise à cette équipe vendredi (98-63), on ne se fait pas beaucoup de souci pour eux. D’autant que pour ce match, comme pour le précédent à Vladivostok (90-66) après 14h de vol en avion, le CSKA était privé de quatre joueurs et on n’a pas vu la différence tant les relais ont été fameux : 18 points pour Darjus Lavrinovic, 17 points pour Alexey Shved et 15 points et 13 passes de Milos Teodosic contre le Spartak Primo-rie ; 20 points en 23 minutes pour Sammy Mejia (!) contre Krasnie. Les quatre absents (Siskaukas touché à la jambe gauche, Krstic à l’orteil gauche, Gordon à la cheville gauche et Kirilenko au dos) seront sur pied pour les matches qui comptent.À commencer par le Final Four de la VTB League – la ligue d’Europe de l’Est, que l’ULEB vient de reconnaître – qui se déroulera les 2 et 3 mai. Exempté de playoffs, le CSKA a attendu son adversaire de la demi-finale et il s’agira du Lietuvos rytas, vainqueur de la belle (2-1) contre le Khimki Moscou, 103 à 78 ! Renaldas Seibutis (24 points, 5 passes et 4 interceptions) et Jonas Valanciunas (20 points, 9 rebonds et 2 contres) ont été parfaits à cette occasion. En finale, le CSKA serait opposé au vainqueur de Unics Kazan contre le Lokomotiv Kuban d’Ali Traoré.

Panathinaikos : sans forcerDeuxième de la saison régulière grecque, derrière Olympiakos (23-1), le Pana (22-2) n’a éprouvé aucune difficulté en quart de finale des playoffs, contre l’Aris Salonique, prestement éjectée en deux manches (83-68 puis 88-65). Lors de ces deux parties, Zeljko Obradovic a fait largement tourner son effectif pour le préserver, avec grosso modo dix joueurs entre 12 et 22 minutes. En demi-finale (début mardi hors nos délais de bouclage), le « PAO » affrontait Rhodes, troisième de la saison régulière. Une équipe que le Pana avait dominée deux fois cette saison, petitement à l’aller (81-71) avec un super Stratos Perperoglou (18 points, 7 rebonds et 4 passes) et très largement au retour (100-57) avec 22 points en 23 minutes de David Logan. La routine, quoi.

olympiakos : en confianceBattu une seule fois cette saison en championnat, de quatre points par le Pana-thinaikos, Olympiakos dispose d’une marge suffisante pour ne pas craindre grand-chose avant la finale. En quart, les Reds se sont baladés contre le PAOK Salonique (81-53 puis 68-61). À l’aller, les vice-champions d’Euroleague 2010 ont tout de suite mis les choses au point (34-6 dans le premier quart-temps) puis Dusan Ivkovic a donné un peu à croquer à tout le monde (12 joueurs à 9 minutes ou plus !), dont Pero Antic, qui s’est goinfré 18 points et 9 rebonds en…

16 minutes. Au retour, les Reds ont un peu plus serré le jeu mais dix joueurs ont passé 14 minutes ou plus sur le terrain, Vassilis Spanoulis s’occupant de faire le boulot en temps voulu (15 points et 4 passes). Comme le Pana, les Reds ont entamé leur série demi-finale mardi contre Panionios, une formation qu’ils ont dominée deux fois en saison : 80-69 puis 73-64.

Barcelone : ça ne plaisante pasImpressionnant. Dimanche, c’est une leçon que le Barça a administrée à Malaga, en Andalousie s’il vous plaît : 48 à 27 à la mi-temps (!), 89 à 57 au final. Lors de ces vingt première minutes, les Catalans ont dé-roulé en attaque (14 points, avec 6 rebonds,

pour Boniface N’Dong), en défense (10/35 aux tirs pour l’Unicaja) et aux rebonds (25 à 15). Le Barça est à fond car, contrairement à ses trois adversaires d’Istanbul, sa position en championnat n’est pas encore totalement confortée. Avec deux victoires d’avance sur le Real (23-7), le Barça (25-5), qui reste sur six succès, paraît à l’abri mais il devra ac-cueillir les Madrilènes le 3 mai (le Real avait gagné l’aller de quatre points), après deux journées pas faciles (réception de Vitoria et déplacement à Alicante). La saison regulière de Liga Endesa – il reste quatre journées – se terminera avant le Final Four, le 6 mai, par un déplacement du Barça à Manresa que l’on suppose sans suspense. n

Fabien FRIcoNNET

JEUX oLYMPIQUEs

PAs DE BoGUT !• Le pivot australien Andrew Bogut sera-t-il un jour en bonne santé, lui qui n’a joué que 12 matches cette saison, et qui n’a jamais réussi une saison complète depuis son arrivée en NBA en 2004-05, son exercice 08-09 ayant déjà été réduit à 36 matches ? Et l’Australie pourra-t-elle un jour construire autour de son talentueux centre, lui qui ne cesse de manquer les rendez-vous internationaux pour cause de blessure, notamment le Mondial en 2010 ? Cela ne sera pas aux Jeux de Londres puisque, salement touché à la cheville cette année, il vient d’apprendre qu’il devra repasser sur le billard, ce qui le prive du rendez-vous londonien. Triste.

F.F. R.W

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Milos Teodosic (CSKA), David Logan (Pana), Pero Antic (Olympiakos) et Boniface N’Dong (Barça) : ils sont prêts pour le Final Four.

À DEUX SEMAINES DU FINAL FOUR

LEs QUATRE oNT LA FoRME11 et 13 mai. Deux dates cochées sur les agendas du CSKA Moscou, du Panathinaikos Athènes, d’Olympiakos Le Pirée et du FC Barcelone. Le Final Four d’Istanbul. À deux semaines de l’événement, les quatre « gros » gèrent le quotidien et déroulent.

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échos EURoPE 11

STAR MONTANTE DE l’EUROLEAGUE :

MIRoTIc, BIEN sÛR !T out sauf une surprise. Déjà

couronné l’an dernier, l’intérieur monténégrin naturalisé espagnol

Nikola Mirotic (2,08 m, 21 ans en février dernier) a réussi un doublé inédit dans la courte Histoire de ce vote, qui est celui des coaches. Et il sera même encore éligible l’an prochain ! Le prodige du Real Madrid devance Milan Macvan (Partizan Belgrade). Le pivot de Galatasaray Furkan Aldemir et l’arrière d’Olympiakos Kostas Sloukas ont également reçu des voix.Ses statistiques (12,5 points à 52,5% et 4,5 rebonds en 23 minutes) en disent long sur le rendement du natif de Podgorica, au Monténégro, et dont les attributs font penser à ceux d’un jeune Dirk Nowitzki. Ultra dominateur à l’Euro U20 2011, qu’il a remporté avec l’Espagne et dont il a été lu MVP (27 points à 59% et 10 rebonds de moyenne), Mirotic ne cesse de monter en régime et ses performances au mois de décembre (26 points et 8 rebonds contre le Maccabi puis 21 points et 8 rebonds contre le Partizan) lui ont valu le titre de MVP du mois. Sera-t-il encore là l’an

prochain, lui qui a été drafté 23e l’an dernier et dont les droits appartiennent aux Chicago Bulls ? n

F.F.

DÉFENSEUR DE L’ANNÉE :

KIRILENKo DéTRÔNE DIAMANTIDIs

L e « Diamant » grec avait remporté six des sept

premiers trophées de Défenseur de l’année, dont celui de 2011, battu seulement par Viktor Khryapa en 2010, mais cette fois, il doit céder devant un autre joueur du CSKA Moscou, Andrei Kirilenko. Le Russe a fait fort, il faut dire. Avec 5,5 rebonds défensifs, 1,9 contres (numéro 1) et 1,5 interceptions, AK a mis la

barre assez haut dans les chiffres défensifs, d’autant qu’il est le seul joueur à avoir combiné au moins 1 contre et 1 interception (et 1 panier à trois-points, au passage) lors de chaque match. Les autres joueurs à avoir reçu des votes sont Diamantidis (Panathinaikos), David Moss (Sienne), Victor Sada (Barcelone) et Richard Hendrix (Maccabi). n

F.F.

MVP DE L’ANNÉE :

LE VAINQUEUR PARMI EUX• Les médias et les fans ont voté, ils ont choisi dix joueurs appelés à composer les deux « All-Euroleague Teams » de la saison, c’est-à-dire les deux « meilleurs cinq ». Les voici : Dimitris Diamantidis et Mike Batiste du Panathinaikos, Juan Carlos Navarro et Erazem Lorbek du Barça, Andrei Kirilenko, Nenad Krstic et Milos Teodosic du CSKA, Bo McCalebb de Sienne, Vassilis Spanoulis d’Olympiakos et Henry Domercant de Kazan.

F.F.

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Page 12: BasketNews 601

PRO A27e journée

Vendredi 20 avril

Cholet bat *Paris Levallois 85-70Samedi 21 avril

*Chalon bat Le Havre 89-78*Le Mans bat Hyères-Toulon 112-66Nanterre bat *Orléans 64-61*Poitiers bat ASVEL 73-62Dijon bat *Strasbourg 83-79*Roanne bat Nancy 83-75 a.p.Gravelines-Dk bat *Pau-L.-Orthez 88-71

Prochaine journée28e journée

Vendredi 27 avril

Gravelines-Dunkerque – Poitiers, à 20hHyères-Toulon – Strasbourg, à 20hDijon – Le Mans, à 19h en direct sur Sport+ASVEL – Pau-Lacq-Orthez, à 20h

Samedi 28 avril

Le Havre – Roanne, à 20hNancy – Orléans, à 19h45 en direct sur Sport+Nanterre – Paris Levallois, à 20h

Samedi 12 mai

Cholet – Chalon, à 20h

Boxes-scores20/4 Cholet bat *Paris Levallois 85-70Paris Levallois Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsL.Hamilton* 24 6-11 0-1 4-5 6 6 2 2 3 16Ja.Williams* 32 5-16 0-4 3-4 5 1 - 1 3 13T.Meacham* 33 5-8 2-3 - 1 2 2 - 3 12M.Morandais* 33 4-5 3-4 - - 3 - - 1 11J.Aka 18 5-9 - 1-4 3 - 1 1 - 11G.Oniangue 7 2-3 - - 1 - - - - 4D.Noel* 28 1-6 1-3 - 3 2 - 2 1 3P.Da Silva 20 0-2 0-2 - 2 5 2 - - -M.Mutuale 4 - - - - 1 - - - -L.Sane 1 - - - - - - - 1 -Total 200 28-60 6-17 8-13 21 20 7 6 12 70Cholet Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsP.Christopher 14 6-7 1-2 3-3 1 - 1 - 1 16F.Causeur* 38 4-15 1-7 6-6 4 5 1 - 1 15W.Gradit* 26 5-10 1-3 - 2 2 1 - 3 11D.Nelson* 33 4-12 0-1 2-2 4 - - 1 1 10R.Dozier 23 3-6 - 3-4 8 1 1 - - 9L.Vebobe* 17 4-6 - - 6 2 1 1 1 8R.Gobert* 18 3-5 - - 8 - 1 1 2 6R.Falker 22 1-3 - 3-6 11 1 - 2 2 5C.Ona Embo 9 1-2 1-1 2-2 1 1 2 - 2 5Total 200 31-66 4-14 19-23 45 12 8 5 13 85

21/4 *Chalon bat Le Havre 89-78Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsB.Schilb* 32 11-18 3-6 7-7 4 5 - - 2 32I.Evtimov* 25 6-11 5-9 1-1 2 2 2 - 1 18M.Jean-Baptiste Adolphe 21 6-7 1-1 - 6 - 2 2 - 13S.Tchicamboud* 35 3-7 1-4 3-4 3 7 1 - 2 10J.Lauvergne 17 3-6 - 1-2 3 - 2 - 5 7A.Aminu* 17 1-3 - 2-2 5 - 1 - 2 4B.Smith 22 1-4 1-2 - 4 1 - - 1 3N.Lang 12 1-5 0-3 - 2 - 1 - - 2M.Delaney* 17 0-6 0-3 - 1 4 - - 1 -J.Aboudou 2 - - - - - - - - -Total 200 32-67 11-28 14-16 30 19 9 2 14 89

Le Havre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Cox* 37 7-15 4-7 5-6 4 9 3 - 4 23B.Boddicker* 29 5-11 2-4 - 3 - - - 4 12G.Jenkins 17 5-5 - 2-3 3 1 - - 3 12K.Houston* 18 4-9 2-3 - - 2 1 - 1 10A.Wiggins 23 2-7 0-1 5-8 4 1 2 2 3 9O.Camara* 23 3-5 - 1-2 9 1 1 - - 7K.Souchu* 32 1-11 0-4 1-3 7 4 - - 1 3G.Pitard 21 1-2 - - 4 2 1 2 1 2Total 200 28-65 8-19 14-22 34 20 8 4 17 78

21/4 *Le Mans bat Hyères-Toulon 112-66Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Sommerville* 32 10-17 2-7 1-3 9 3 1 - - 23T.Rochestie* 27 7-8 5-6 - 2 7 1 - 1 19A.Acker 22 6-9 4-6 2-2 2 2 2 - 1 18J.P.Batista* 16 6-10 - 2-2 8 1 - 1 1 14M.Kouguere* 23 4-6 3-5 1-2 1 - - 2 1 12C.Kahudi* 20 4-5 0-1 - 1 4 - - - 8H.Kahudi 23 3-8 0-3 - 4 3 - - - 6B.Niang 16 2-3 - 2-3 12 - - - 2 6T.Bryant 15 1-4 0-1 2-2 3 2 2 1 3 4M.Choplin 6 0-2 0-2 2-2 - 1 1 - 1 2Total 200 43-72 14-31 12-16 42 23 7 4 10 112Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsS.Cisse* 32 8-16 1-4 4-4 - 1 2 - 3 21R.Hughes* 34 4-9 - 6-6 6 - 1 - 1 14S.Fein* 27 3-10 1-2 4-5 2 - - - 1 11L.Labeyrie 15 5-6 - 1-2 5 - - - 1 11T.Terrell* 20 2-5 - - 3 2 1 - 3 4K.Reid 32 1-3 0-1 1-4 1 5 1 - 2 3M.Faye 27 0-8 0-3 2-4 4 1 - 1 1 2A.Julien* 11 0-1 0-1 - - - - - 2 -D.Diallo 2 - - - 1 - - - - -Total 200 23-58 2-11 18-25 22 9 5 1 14 66

21/4 Nanterre bat *Orléans 64-61Orléans Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.Sy* 33 6-17 1-5 2-2 5 2 - 2 3 15C.Banks* 29 2-11 0-8 8-8 4 1 1 - 1 12M.N’Doye* 26 4-7 1-3 - 5 1 - - 1 9G.Joseph* 21 4-5 - 0-1 7 - 2 1 4 8Y.Sangare 21 3-8 - - 4 3 4 - 3 6D.Monds 18 3-7 0-1 - 6 3 - - 3 6B.Greene 18 2-5 1-3 - 4 1 1 - 3 5M.Pellin* 30 0-2 - - 4 3 1 - 2 -M.Lebrun 4 - - - 1 - - - - -Total 200 24-62 3-20 10-11 40 14 9 3 20 61Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Riley* 25 5-7 4-5 1-3 3 3 3 2 1 15W.Daniels* 32 5-12 1-2 1-2 8 1 2 - 1 12M.Diarra* 23 4-13 1-8 3-3 2 - 4 - 2 12X.Corosine 15 3-6 2-4 - 1 2 1 - - 8D.Garrett 30 2-6 0-3 1-1 3 3 1 - 5 5R.Covile* 23 2-4 - - 5 - - - 2 4L.Akono* 10 2-4 0-2 - 1 1 1 - 1 4S.Brun 25 1-6 0-3 - 5 1 1 - 4 2M.Judith 17 0-1 - 2-4 1 - - - 1 2Total 200 24-59 8-27 8-13 29 11 13 2 17 64

21/4 *Poitiers bat ASVEL 73-62Poitiers Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsP.Badiane* 24 6-8 - 4-5 5 1 - - 4 16A.Grant 28 4-10 1-4 4-6 5 1 1 - 1 13P.Guillard* 30 4-6 3-4 1-3 2 3 1 - 3 12E.Fournier* 26 4-13 3-8 - 1 3 - - - 11A.Dobbins* 37 4-6 0-2 - 11 5 4 1 3 8K.Younger 20 2-4 0-1 - 4 - 1 - 1 4R.Wright 14 1-4 0-2 2-2 1 1 2 - 1 4J.J. Miller* 14 1-4 1-2 - - 2 - - 1 3Y.Devehat 7 1-1 - - - - - - 2 2Total 200 27-56 8-23 11-16 29 16 9 1 16 73ASVEL Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsH.Armstrong* 24 4-7 - 5-5 7 - 2 - 4 13D.Thompson* 39 4-7 3-5 1-2 4 3 - - 2 12D.Haritopoulos 24 2-4 1-1 6-8 1 1 1 - 1 11K.Tillie* 32 3-5 0-1 3-4 4 - - - 1 9E.Jackson* 30 3-7 2-4 1-2 2 2 1 - 2 9L.Westermann* 27 4-10 0-4 - 2 3 2 - 3 8L.Jean-Charles 12 0-2 0-1 - 2 1 - - - -T.Leon 12 0-3 0-1 - - 3 1 - 2 -Total 200 20-45 6-17 16-21 22 13 7 - 15 62

21/4 Dijon bat *Strasbourg 83-79Strasbourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsK.Anderson* 25 6-8 1-3 5-5 1 4 1 - 1 18A.Ajinça* 21 7-10 - 3-4 6 1 1 1 5 17A.M’Baye* 28 4-9 2-4 1-2 - 1 - - 1 11R.Greer* 36 3-7 0-1 2-5 4 6 2 - 2 8N.De Jong 13 3-3 - 1-2 1 - - - - 7C.Oliver* 27 3-5 0-1 - 1 1 - - - 6A.Jeanneau 15 2-4 2-3 - 2 2 - - 3 6A.Toupane 14 3-4 - - - 3 1 - - 6M.Zianveni 21 0-1 - - 3 3 1 - 1 -Total 200 31-51 5-12 12-18 18 21 6 1 13 79Dijon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsB.Dixon* 32 8-12 5-7 7-8 4 7 - - 3 28S.Marshall* 32 5-9 2-4 2-3 1 1 - - 3 14D.Melody* 38 3-5 3-4 3-4 2 5 1 - - 12T.Rupert 16 5-5 - - - - 1 - - 10A.Harris* 23 3-6 - 1-2 2 1 1 - 1 7R.Lewin 23 1-2 - 2-2 2 - - - 2 4J.Leloup 11 1-1 1-1 - - 1 1 - 1 3A.Christophe 7 1-2 1-1 - - - 1 - 1 3Z.Moss* 18 1-2 - - 4 2 - - 2 2Total 200 28-44 12-17 15-19 15 17 5 - 13 83

21/4 Gravelines-Dk bat *Pau-Lacq-Orthez 88-71Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.Ray* 30 6-15 3-8 4-4 2 4 3 - 2 19C.Elonu 21 5-8 - 5-6 9 - - 1 3 15T.Gipson* 38 4-13 1-7 4-5 5 3 - - 4 13J.Morency* 26 3-6 0-1 1-2 10 1 3 - 3 7R.Lesca 15 3-8 1-4 - 1 1 1 - - 7M.Maravic* 26 2-4 2-4 - 3 3 - - 1 6C.Marquis* 19 2-6 - - 7 1 - 1 2 4S.Rimac 12 - - - 2 1 - - 1 -A.Mendy 10 0-3 0-1 - 1 - - - 1 -F.Lesca 3 0-1 0-1 - - - - - 2 -Total 200 25-64 7-26 14-17 40 14 7 2 19 71Gravelines-Dk Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Reynolds 31 5-10 2-5 9-10 2 4 1 - - 21R.Jomby* 27 7-10 5-7 2-4 5 4 - - 3 21P.Sy* 26 3-9 2-3 8-8 5 - 4 - 3 16L.Vaty* 11 4-5 - 2-3 3 - 1 - 3 10J.Johnson 26 2-9 1-7 3-3 2 1 2 - 1 8C.Akpomedah* 30 3-4 0-1 0-2 - 2 - 3 2 6J.K. Edwards 24 1-8 - - 6 - - - 1 2D.Issa 15 0-1 0-1 2-2 3 1 2 2 1 2Y.Bokolo* 10 1-3 0-1 0-2 4 - 1 - - 2Total 200 26-59 10-25 26-34 30 12 11 5 14 88

21/4 *Roanne bat Nancy 83-75Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsD.Page* 43 9-16 5-8 1-3 7 4 1 - 2 24J.Holland* 38 7-11 1-3 7-8 3 1 1 2 1 22R.Wright* 34 3-6 2-5 5-6 7 5 - 2 6 13U.Nsonwu-Amadi* 34 4-9 - 3-4 11 1 1 1 3 11P.Braud* 27 2-3 2-3 - 1 1 - - 1 6S.Diabate 23 1-6 1-2 - 2 5 1 - 2 3M.Mokongo 13 1-5 0-4 - 1 - 1 - 3 2A.Tanghe 13 1-3 0-1 - 4 - 2 - - 2Total 225 28-59 11-26 16-21 36 17 7 5 18 83Nancy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Shuler* 44 9-20 2-6 4-4 8 2 - - - 24A.Akingbala* 24 4-9 - 5-9 7 - 1 1 4 13P.Amagou* 40 3-10 1-5 3-4 1 2 1 - 1 10A.Moerman 31 4-10 1-2 - 6 3 4 - 2 9A.Sylla 21 4-8 - 1-3 4 - - 1 1 9R.Kurz* 18 2-3 0-1 - 2 - - 2 4 4J.Linehan* 44 1-8 1-4 - 4 4 2 - 3 3B.King 2 1-1 1-1 - - - - - - 3K.Thalien 1 - - - - - - - - -Total 225 28-69 6-19 13-20 32 11 8 4 15 75

PRO B31e journée

Vendredi 20 avril

Bordeaux bat *Boulazac 78-72*Fos-sur-Mer bat Nantes 74-70Bourg-en-Bresse bat *Lille 85-83Évreux bat *Châlons-Reims 76-75

Samedi 21 avril

Aix-Maurienne bat *Boulogne 95-80*Limoges bat Antibes 92-82

*Rouen bat Le Portel 85-82*Saint-Vallier bat Vichy 91-71*Quimper bat Denain 89-84

Prochaine journée32e journée

Vendredi 27 avril, à 20h

Denain – Boulogne-sur-MerAntibes – RouenBordeaux – QuimperÉvreux – Saint-VallierAix-Maurienne – LilleLe Portel – Fos-sur-Mer

Samedi 28 avril, à 20h

Bourg-en-Bresse – LimogesNantes- Châlons-ReimsVichy – Boulazac

Boxes-scores20/4 Bordeaux bat *Boulazac 78-72Boulazac Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.McKenzie* 35 6-13 0-2 5-7 11 2 1 - 3 17D.Monroe* 26 7-13 - - 4 2 3 - 1 14T.Dubiez* 27 4-8 3-6 1-1 1 1 - - 1 12A.Kerckhof* 25 3-5 0-1 3-5 3 2 3 - 1 9R.Ayers* 36 2-7 1-6 1-2 - 2 1 - 2 6F.Adjiwanou 22 3-7 - 0-1 4 1 2 3 1 6M.Cheriet 9 2-4 0-1 - 2 - - - - 4K.Morlende 3 1-1 1-1 - 1 - - - - 3Y.Gaillou 12 0-2 0-1 1-2 1 1 - - 2 1I.Soumahoro 5 0-3 0-2 - 1 1 1 - 2 -Total 200 28-63 5-20 11-18 28 12 11 3 13 72Bordeaux Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Ford* 29 4-7 - 7-7 7 1 - 1 3 15K.Cunningham* 29 4-9 0-1 4-6 9 2 - - 4 12M.Doubal 19 3-4 3-4 3-3 1 - 1 - - 12S.Driss* 35 4-10 1-4 2-2 5 3 5 - 1 11G.Darrigand* 32 4-7 2-2 - 2 2 2 1 6 10O.Bassett* 27 4-6 0-1 2-2 3 2 - - 2 10J.Nzeulie 17 2-5 0-1 - 1 1 - - 1 4M.Diaw 12 2-2 - - 3 1 - 2 2 4Total 200 27-50 6-13 18-20 31 12 8 4 19 78

20/4 *Fos bat Nantes 74-70Fos Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsS.Gay* 34 7-9 - 7-8 7 - 2 2 6 21B.Clark* 32 5-13 1-4 4-7 7 3 2 - 5 15K.Atamna* 40 5-11 2-6 1-2 4 4 2 - 1 13M.Dia* 28 4-10 1-2 - 7 2 1 - 1 9E.Choquet* 40 3-8 1-3 1-2 6 4 2 - 3 8C.Cavallo 9 2-4 1-3 - 3 - - - 1 5W.Soliman 17 1-3 - 1-2 5 1 - 1 2 3Total 200 27-58 6-18 14-21 39 14 9 3 19 74Nantes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsD.Fergerson* 29 6-12 1-3 1-1 4 1 2 - 3 14M.Badiane 33 5-8 - 3-4 5 - 1 - 1 13A.Charles* 23 4-8 2-3 1-2 2 1 3 1 1 11J.Fields* 30 5-6 0-1 - 5 1 1 - 1 10M.Drame 21 4-7 0-1 2-2 3 2 - - - 10O.Bardet 16 1-7 1-6 3-4 2 - - - 2 6N.Gayon* 19 2-8 0-2 - 1 - 2 - 4 4K.Idomenee 11 1-2 - - 1 - - - 2 2E.Mendy* 14 0-3 0-2 - 1 - 1 - - -J.Douillet 4 0-1 - - 1 - - - - -Total 200 28-62 4-18 10-13 25 5 10 1 14 70

20/4 Bourg bat *Lille 85-83Lille Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsS.Smith* 37 6-15 0-4 4-5 11 1 4 1 3 16S.Bradford* 26 5-9 - 3-6 4 3 1 - 5 13B.Gillet* 26 3-10 2-9 3-3 1 1 1 - 1 11J.Sauret 22 2-4 - 7-10 2 5 4 - 2 11M.Tensorer 22 3-7 3-7 - 3 - - - - 9C.Marshall* 18 4-9 1-4 - 5 - 2 1 - 9A.Rigaux* 19 2-5 2-4 - 1 2 1 - 1 6M.Camara 13 2-5 2-4 - - - - - 1 6N.Taccoen 17 1-1 - - 6 - 1 - 3 2Total 200 28-65 10-32 17-24 33 12 14 2 16 83

Bourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Baxter* 37 9-17 2-7 7-8 6 4 3 1 3 27J.Delhomme* 35 4-9 3-4 5-6 3 5 1 - 5 16R.Chery* 29 3-6 2-4 4-4 3 2 - - 3 12J.Sanchez 20 4-6 1-2 3-3 6 2 3 1 - 12O.Barro* 32 4-7 - - 10 3 1 1 2 8J.Volcy* 28 2-9 1-4 3-3 4 2 2 1 3 8O.Da Silveira 12 1-4 0-2 - 1 - - - 2 2C.Koma 7 0-1 - - 2 - - - 1 -Total 200 27-59 9-23 22-24 35 18 10 4 19 85

20/4 Évreux bat *Châlons-Reims 76-75Châlons-Reims Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsC.Daniels* 33 6-9 - 8-8 6 2 2 1 3 20N.Carter 26 5-10 1-4 8-9 4 1 - - 2 19B.Mullins* 38 4-8 1-3 1-2 2 5 1 - 1 10R.Mels* 30 2-5 1-4 4-6 1 - 2 - - 9K.Corre* 21 2-6 0-1 3-4 4 2 - - 1 7G.Chathuant* 21 2-8 1-3 2-2 3 - 2 1 - 7K.Joss Rauze 24 1-3 1-3 - - 1 1 - - 3E.Plateau 5 0-1 0-1 0-2 - - - - - -P.Beye 2 - - - - - - - - -Total 200 22-50 5-19 26-33 20 11 8 2 7 75Évreux Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Correa 35 9-12 - 4-8 8 - 1 - 1 22G.Costentin 30 6-7 5-6 - 1 1 - 1 3 17L.Konaté* 33 6-11 0-2 1-2 3 1 2 - 2 13A.Rowland* 36 5-10 0-1 2-2 1 4 - - 4 12J.Wood* 19 3-5 - 2-2 5 - - - 3 8D.Reed* 21 1-3 1-1 - 4 - - 1 1 3G.Florimont 21 0-3 - 1-2 6 4 1 - - 1S.Ho You Fat* 5 0-1 0-1 - 1 1 - - - -Total 200 30-52 6-11 10-16 29 11 4 2 14 76

21/4 Aix-Maurienne bat *Boulogne 95-80Boulogne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsC.Rouse 28 6-9 - 3-6 5 - 1 - 2 15F.Raposo* 24 7-12 - 1-1 3 1 - - 1 15T.Stanley 27 4-9 3-8 2-6 2 2 - - - 13C.McCray* 26 4-9 2-6 2-2 4 3 3 - 3 12J.Mathis 22 4-8 0-1 4-6 8 2 2 1 1 12J.Leria* 13 3-6 - 0-2 1 1 1 - 1 6P.Le Pellec 14 2-3 1-1 - 1 - 1 - 3 5J.Rousselle 19 0-4 0-1 2-2 - 5 3 - 1 2Z.Bah* 21 0-2 0-1 - 2 6 - - 2 -R.Gregoire* 6 0-1 - - 1 2 - - - -Total 200 30-63 6-18 14-25 27 22 11 1 14 80Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsW.Brown* 27 9-13 - 5-5 6 2 1 - 3 23D.Tucker* 27 8-14 0-3 2-4 2 4 4 2 2 18J.Ekanga-Ehawa* 30 4-9 3-6 - 2 2 1 - - 11B.Osby* 29 4-9 - - 5 1 - 1 1 8T.Yvrande 15 3-3 1-1 1-1 - 1 - - 2 8G.Clerc 13 2-2 1-1 3-4 1 3 - - 2 8S.Darnauzan* 27 2-6 2-5 - 1 4 3 - 6 6M.Traoré 11 3-3 - - 3 - - - 1 6M.Houmounou 8 2-3 1-1 - 3 - 1 - 1 5A.Gomis 13 1-3 0-2 - 1 2 - - - 2Total 200 38-65 8-19 11-14 24 19 10 3 18 95

21/4 *Limoges bat Antibes 92-82Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsR.Desroses* 26 6-10 3-5 - 3 2 - - 1 15C.Massie* 25 5-8 - 3-5 14 3 - 1 2 13S.Traore* 18 6-8 - 1-2 4 2 3 - 3 13J.Gomis 26 3-7 1-1 5-7 1 7 - - - 12K.McAlarney* 30 4-10 2-6 1-1 - 3 1 - 4 11L.Milbourne 21 5-9 0-1 - 2 - 2 1 2 10J.Hoyaux 16 4-5 1-2 - - - 4 - 1 9N.Boungou Colo* 19 3-11 1-4 - 4 1 1 - 2 7F.Zerbo 16 1-3 - - 4 - - - 1 2J.Mipoka 3 - - - - - - - 1 -Total 200 37-71 8-19 10-15 32 18 11 2 17 92Antibes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Badiane 27 6-11 0-1 1-2 8 2 3 2 3 13S.Essart* 27 4-8 4-5 - - 3 2 - 2 12L.Bengaber* 27 5-8 1-3 1-4 4 6 3 - 3 12B.Monclar* 23 5-8 2-4 0-2 4 1 - - 1 12J.Allen* 21 6-10 - - 7 - 4 - 5 12F.Prenom* 16 4-6 - 2-2 1 1 - - 2 10M.Courby 27 3-6 0-2 3-3 4 1 - - 1 9C.Brown 23 1-7 0-2 - 4 4 - - 2 2Y.Siegwarth 9 0-2 0-1 - 1 1 - - 1 -Total 200 34-66 7-18 7-13 33 19 12 2 20 82

21/4 *Rouen bat Le Portel 85-82Rouen Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Siggers* 40 8-15 4-8 4-4 2 5 1 - 1 24A.Dunn* 26 6-9 - 4-4 11 - 2 - 3 16C.Bronchard 19 5-7 - 6-7 5 - - - 2 16S.Dia* 23 5-9 1-3 3-4 6 3 - - 2 14K.Patiejunas* 26 3-6 2-4 - 5 4 1 - 2 8P.Poupet* 40 2-7 1-4 - 3 8 - - 1 5T.Maizeroi 12 0-2 0-2 2-2 3 - - - - 2L.Chelle 8 0-1 0-1 - - 1 - - - -J.Wampfler 6 - - - 1 - - - - -Total 200 29-56 8-22 19-21 36 21 4 - 11 85Le Portel Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsR.Taylor* 35 6-12 3-6 2-2 2 7 - - 3 17M.Labeyrie 29 7-11 1-3 2-5 1 - 1 - 1 17C.Davis* 34 6-12 3-8 1-4 4 1 - - - 16B.Mangin 33 6-11 1-3 - 1 7 3 - - 13M.N’Diaye* 20 5-7 3-5 0-2 5 - 1 - 2 13N.Wyatte* 21 1-2 - 2-2 6 4 - - - 4J.Ludon* 14 1-4 0-1 - 2 - 2 - - 2G.Leburgue 14 0-1 - - 2 1 - - 1 -Total 200 32-60 11-26 7-15 23 20 7 - 7 8221/4 *Saint-Vallier bat Vichy 91-71Saint-Vallier Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsS.Barrett 24 6-13 2-8 4-4 5 3 3 1 5 18L.Prowell 22 7-11 0-1 2-2 8 1 2 - 2 16M.Toti 20 5-7 2-3 2-3 3 4 3 - - 14H.Disy* 21 5-7 0-1 2-2 3 1 - 1 2 12F.Tortosa* 21 5-9 1-3 - 1 1 - - 3 11D.Denave* 28 3-8 1-5 - 1 7 1 - 3 7Y.Zonnet 21 2-4 - 2-7 6 2 4 - - 6K.Shiloh* 25 2-6 1-4 - 7 4 1 - 1 5D.Diarra* 16 1-3 - - 3 5 - - 1 2J.Péricard 2 0-2 0-1 - 1 - - - - -Total 200 36-70 7-26 12-18 38 28 14 2 17 91Vichy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Guichard* 29 4-10 2-6 4-4 2 3 2 - 3 14M.Jefferson 20 6-6 - 2-5 7 - 3 1 3 14S.Dondon* 15 2-6 - 6-8 4 1 1 - 2 10D.Coleman* 29 4-10 1-3 - 2 1 1 - 2 9A.Eito* 29 3-7 2-4 1-2 3 6 - - 4 9O.Ikuesan 15 2-5 2-4 - 3 - - - 2 6N.Diakite 12 1-3 - 2-2 4 - - - - 4N.Faye* 21 1-3 0-1 - 2 - - - 3 2W.Aka 15 0-2 0-1 2-2 - 3 1 - 2 2V.Gelin 15 0-2 - 1-2 - 1 2 - 2 1Total 200 23-54 7-19 18-25 27 15 10 1 23 71

PRO B : CLASSEMENTÉquipe MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

1 Limoges 31 25-6 14-1 11-5 83,4 73,5 +9,9 2 v. 4-12 Boulazac 31 22-9 13-3 9-6 78,1 75,3 +2,8 2 d. 2-33 Châlons-Reims 31 21-10 13-3 8-7 77,4 71,6 +5,8 1 d. 4-14 Aix-Maurienne 31 20-11 12-3 8-8 86,4 79,3 +7,1 2 v. 4-1- Fos-sur-Mer 31 20-11 14-2 6-9 79,4 75,1 +4,3 3 v. 3-26 Bordeaux 31 18-13 12-3 6-10 77,2 77,4 -0,2 3 v. 4-17 Boulogne-sur-Mer 31 17-14 11-5 6-9 80,4 81,8 -1,4 1 d. 4-18 Lille 31 16-15 10-6 6-9 76,3 74,2 +2,1 2 d. 2-39 Bourg-en-Bresse 31 15-16 11-4 4-12 81,1 80,0 +1,1 1 v. 3-2- Saint-Vallier 31 15-16 10-6 5-10 81,9 81,2 +0,7 1 v. 4-1- Évreux 31 15-16 8-7 7-9 75,9 77,1 -1,2 1 v. 3-2

12 Antibes 31 14-17 9-6 5-11 77,2 76,9 +0,3 1 d. 2-313 Nantes 31 13-18 9-7 4-11 75,0 77,2 -2,2 1 d. 1-414 Le Portel 31 11-20 7-8 4-12 76,6 82,8 -6,2 1 d. 1-4- Rouen 31 11-20 6-10 5-10 80,8 82,8 -2,0 1 v. 2-3

16 Denain 31 10-21 6-9 4-12 80,9 85,8 -4,9 7 d. 0-517 Quimper 31 9-22 8-8 1-14 69,0 77,7 -8,7 1 v. 2-318 Vichy 31 7-24 6-9 1-15 69,3 76,7 -7,4 5 d. 0-5

PRO A : CLASSEMENTÉquipe MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

1 Gravelines-Dk 27 24-3 13-0 11-3 78,6 64,1 +14,5 9 v. 5-02 Chalon 27 22-5 11-3 11-2 83,1 75,1 +8,0 2 v. 3-23 Orléans 27 18-9 11-3 7-6 76,1 70,7 +5,4 1 d. 3-24 Le Mans 27 17-10 11-3 6-7 83,6 79,2 +4,4 1 v. 3-25 Nancy 27 16-11 10-3 6-8 79,8 76,7 +3,1 3 d. 2-3- Paris Levallois 27 16-11 12-2 4-9 81,6 80,7 +0,9 2 d. 2-37 Roanne 27 15-12 11-3 4-9 76,8 76,1 +0,7 3 v. 4-18 Cholet 27 14-13 5-8 9-5 79,6 77,0 +2,6 3 v. 3-29 Nanterre 27 13-14 7-6 6-8 80,1 80,5 -0,4 5 v. 5-0- Dijon 27 13-14 10-3 3-11 70,1 71,0 -0,9 2 v. 3-2

11 Strasbourg 27 12-15 9-5 3-10 76,7 74,9 +1,8 1 d. 2-312 ASVEL 27 11-16 7-6 4-10 75,6 76,6 -1,0 2 d. 1-413 Poitiers 27 9-18 7-7 2-11 73,4 77,7 -4,3 1 v. 2-314 Le Havre 27 8-19 6-7 2-12 75,8 78,7 -2,9 3 d. 2-315 Pau-Lacq-Orthez 27 6-21 5-9 1-12 76,0 86,3 -10,3 7 d. 0-516 Hyères-Toulon 27 2-25 1-12 1-13 74,8 96,3 -21,5 19 d. 0-5

12 CHIFFRESCHIFFRES

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*Liévin bat Rueil 68-65Saint-Quentin bat *Sorgues 95-80*Chartres bat Clermont 95-61Challans bat *Le Puy 68-57Orchies bat *Montbrison 94-71Blois bat *Charleville 85-71Classement : 1- Saint-Quentin (25-7), 2- Orchies, Souffelweyersheim (24-8), 4- Charleville (23-8), 5- Roche/Saint-Étienne (22-10), 6- Blois (21-10), 7- Cognac (20-12), 8- Sorgues (18-14), 9- Brest (17-15), 10- Liévin, Challans (15-17), 12- Angers, Rueil (14-18), 14- Chartres (13-18), 15- Clermont (8-24), 16- Montbrison (6-26), 17- Le Puy (5-27), 18- Centre Fédéral (2-29).

EUROLEAGUEFinal Four (à Istanbul)

Demi-finalesVendredi 11 mai

CSKA Moscou – Panathinaikos à 17hOlympiakos – Barcelone à 20hMatch pour la 3e place

Dimanche 13 mai (17h00)

FinaleDimanche 13 mai (20h00)

EUROCHALLENGEFinal Four (à Debrecen, en Hongrie)

Demi-finalesVendredi 27 avril

Szolnok – BesiktasChalon – Triumph LyubertsyFinale

Dimanche 29 avril

ESPAGNELiga Endesa30e journée*Vitoria bat Murcie 71-65*Saragosse bat Fuenlabrada 80-78Séville bat *Valladolid 77-72*Obradoiro bat Gran Canaria 65-45*Real Madrid bat Estudiantes 85-80*Valence bat Bilbao 66-63*Alicante bat Manresa 76-70Barcelone bat *Malaga 89-57*Saint-Sébastien bat Badalone 90-85Classement : 1- Barcelone (25-5), 2- Real Madrid (23-7), 3- Vitoria (21-9), 4- Valence (18-12), 5- Saint-Sébastien, Séville, Bilbao (17-13), 8- Alicante (16-14), 9- Saragosse (15-15), 10- Manresa, Malaga (14-16), 12- Badalone (13-17), 13- Obradoiro, Gran Canaria, Fuenlabrada, Murcie (11-19), 17- Estudiantes Madrid (9-21), 18- Valladolid (7-23).

iTALiELega30e journée*Biella bat Casale Monferrato 87-78Crémone bat *Montegranaro 73-66*Sienne bat Trévise 90-67*Bologne bat Caserte 84-66Milan bat *Avellino 90-77*Pesaro bat Sassari 89-81*Venise bat Rome 83-69*Cantu bat Varèse 76-66Classement : 1- Sienne (21-7), 2- Cantu (19-10), 3- Milan, Pesaro (18-10), 5- Venise, Sassari (17-11), 7- Bologne (16-12), 8- Varèse (14-

14), 9- Rome, Avellino (13-16), 11- Biella, Trévise (12-16), 13- Crémone (12-17), 14- Montegranaro, Caserte (11-17), 16- Teramo (10-18), 17- Casale Monferrato (6-22).

FémininesLFB

PlayoffsDemi-finales

Bourges élimine Mondeville : 2-0Bourges bat *Mondeville 54-53*Bourges bat Mondeville 67-47

Lattes-Montpellier – Challes : 1-1*Challes bat Lattes-Montpellier 74-69*Lattes-Montpellier bat Challes 78-58

Joué le mercredi 25 avril

Lattes-Montpellier – Challes, à 20hChallenge RoundDemi-finales

Nantes-Rezé élimine Tarbes : 2-0*Nantes-Rezé bat Tarbes 86-58Nantes-Rezé bat *Tarbes 66-54Saint-Amand – Basket Landes : 1-1

*Basket Landes bat Saint-Amand 56-44*Saint-Amand bat Basket Landes 60-54

Joué le mardi 24 avril

Saint-Amand – Basket Landes, à 20h

LF225e journée*Perpignan bat Léon-Trégor 73-60*Calais bat Aplemont 70-64Reims bat *Armentières 75-70*Roche bat Limoges 71-64Laveyron bat *Voiron 71-61

21/4 *Quimper bat Denain 89-84Quimper Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsV.Mouillard* 34 6-9 5-7 5-5 1 3 3 - 2 22P.Paelay 32 5-13 2-7 4-7 5 4 - - 2 16A.McCoy* 29 6-10 2-4 2-2 4 2 2 1 1 16A.Salmon* 27 4-9 4-7 - 4 1 - 1 - 12G.Lessort* 24 2-4 - 4-5 1 - - - 3 8W.Molas* 27 2-5 0-1 2-3 5 3 1 1 - 6N.Roche 17 2-7 - 2-2 6 - - 1 2 6B.Doumbe 10 1-2 1-2 - - - - - - 3Total 200 28-59 14-28 19-24 26 13 6 4 10 89Denain Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsN.Rohnert* 36 11-19 4-11 3-3 5 1 1 - 1 29L.Kante* 37 8-20 2-5 4-5 7 3 - - 2 22J.James* 33 5-7 - 2-4 7 2 3 - 5 12X.Gaillou* 33 4-7 2-4 1-1 2 9 1 - 2 11R.Rossiter* 35 4-9 0-1 2-2 13 1 - 1 1 10A.Aboubakar Zaki 13 0-1 - - 2 - - 2 1 -M.Mubarak 7 0-2 0-1 - 1 - 1 - - -F.Minet 6 0-1 - - - - - - - -Total 200 32-66 8-22 12-15 37 16 6 3 12 84

ESPOiRS27e journée

Samedi 21 avril

Gravelines-Dk bat *Pau-Lacq-Orthez 91-81*Poitiers bat ASVEL 88-77*Chalon bat Le Havre 90-68*Le Mans bat Hyères-Toulon 88-76*Orléans bat Nanterre 69-63Nancy bat *Roanne 75-74Classement : 1- Le Mans (21-5), 2- Gravelines-Dunkerque (21-6), 3- Nancy, Hyères-Toulon (19-8), 5- ASVEL (18-9), 6- Strasbourg (14-12), 7- Paris Levallois (13-13), 8- Pau-Lacq-Orthez (13-14), 9- Poitiers (12-15), 10- Cholet (11-14), 11- Chalon (11-15), 12- Roanne, Le Havre (11-16), 14- Orléans (8-19), 15- Nanterre, Dijon (5-21).

NATiONALE 132e journéeCognac bat *Angers 68-62*Souffel. bat Roche/Saint-Étienne 78-62*Brest bat Centre Fédéral 88-71

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*Centre Fédéral bat Graffenstaden 58-40Toulouse bat *Dunkerque 69-54Classement : 1- Perpignan (21-4), 2- Toulouse (20-5), 3- Calais (19-6), 4- Laveyron, Voiron (14-11), 6- Armentières (12-13), 7- Roche (14-11, -2 pts), 8- Dunkerque (10-15), 9- Reims, Graffenstaden (9-16), 11- Léon-Trégor (11-14, -2 pts), 12- Limoges (8-17), 13- Aplemont, Centre Fédéral (7-18).

13CHIFFRES

NBA : CLASSEMENTSCONFÉRENCE EST

Équipes MJ V-D % Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 10 der.

1 Chicago 64 48-16 75,0 25-7 23-9 96,3 88,4 +7,9 1 v. 6-42 Miami 64 46-18 71,9 28-5 18-13 99,4 92,5 +6,9 1 v. 7-33 Indiana 64 41-23 64,1 22-9 19-14 97,8 94,4 +3,4 1 d. 8-24 Boston 64 37-27 57,8 22-9 15-18 92,1 89,9 +2,2 1 d. 7-35 Atlanta 64 38-26 59,4 21-10 17-16 96,3 93,1 +3,2 1 d. 7-36 Orlando 64 36-28 56,3 20-12 16-16 94,3 93,4 +0,9 3 d. 4-67 New York 64 34-30 53,1 21-11 13-19 97,7 94,8 +2,9 1 v. 7-38 Philadelphia 63 33-30 52,4 19-14 14-16 93,6 89,2 +4,4 2 v. 4-69 Milwaukee 63 30-33 47,6 16-15 14-18 99,7 99,3 +0,5 1 v. 5-510 Detroit 64 24-40 37,5 17-15 7-25 90,5 95,7 -5,2 1 v. 3-711 New Jersey 64 22-42 34,4 9-23 13-19 93,6 99,0 -5,4 4 d. 3-7- Toronto 64 22-42 34,4 12-20 10-22 90,7 94,5 -3,8 3 d. 3-7

13 Cleveland 63 21-42 33,3 11-21 10-21 93,3 100,0 -6,7 1 d. 3-714 Washington 63 17-46 27,0 9-22 8-24 93,3 99,5 -6,2 3 v. 5-515 Charlotte 63 7-56 11,1 4-28 3-28 87,1 100,8 -14 20 d. 0-10

CONFÉRENCE OUESTÉquipes MJ V-D % Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 10 der.

1 San Antonio 63 47-16 74,6 27-5 20-11 103,2 96,4 +6,8 7 v. 8-22 Oklahoma City 64 46-18 71,9 25-6 21-12 102,9 96,6 +6,3 1 d. 6-43 L.A. Lakers 65 41-24 63,1 26-7 15-17 97,3 95,6 +1,7 1 v. 6-44 L.A. Clippers 64 40-24 62,5 24-9 16-15 97,5 94,7 +2,8 1 v. 8-25 Memphis 64 39-25 60,9 24-7 15-18 94,9 93,1 +1,8 4 v. 8-26 Denver 64 36-28 56,3 20-13 16-15 103,7 101,2 +2,4 2 v. 7-37 Dallas 65 36-29 55,4 23-10 13-19 95,9 94,7 +1,2 1 d. 5-58 Utah 64 34-30 53,1 23-8 11-22 99,7 99,3 +0,4 3 v. 6-49 Phoenix 64 33-31 51,6 19-13 14-18 98,4 98,4 0,0 1 d. 5-510 Houston 65 33-32 50,8 21-11 12-21 98,3 98,2 +0,1 1 d. 3-711 Portland 64 28-36 43,8 20-13 8-23 97,4 97,4 -0,1 5 d. 3-712 Minnesota 65 26-39 40,0 13-19 13-20 97,9 99,7 -1,8 1 d. 1-913 Golden State 64 23-41 35,9 12-19 11-22 98,0 101,4 -3,4 1 v. 2-814 Sacramento 64 21-43 32,8 15-17 6-26 98,4 104,4 -6,0 1 v. 2-815 New Orleans 64 20-44 31,3 11-22 9-22 89,9 93,7 -3,8 1 d. 6-4).

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14PRO AGazette 27e journée

ROANNE, CHOLET, NANTERRE, DIJON…

PLAYOFFS, LE SPRINT FINAL

Paris Levallois (16-11)➜ Battus par Cholet à domicile pour la deuxième fois de la saison, les Parisiens comptent néanmoins neuf doigts de pieds et demi en playoffs. Une victoire lors des trois dernières journées (à Nanterre, Gravelines et au Havre) suffirait à poinçonner définitive-ment le ticket d’entrée. Même en cas de trois défaites, il faudrait que Nanterre rattrape son point average ce week-end (+7 pour le PL à l’aller) tout en faisant carton plein sur les trois dernières journées. Sans compter que Roanne et Cholet peuvent encore dévisser.

Roanne (15v-12d)➜ Les Roannais, qui restent sur huit victoires lors des dix derniers matches, comptent deux victoires d’avance sur Nanterre et Dijon et possèdent le point average sur tous leurs poursuivants hormis Strasbourg (-10) et

Nanterre (-7), qu’ils vont jouer la semaine pro-chaine. Le calendrier de la Chorale (Au Havre, Nanterre à domicile puis à Villeurbanne) n’est pas non plus le plus démoniaque.

Cholet (14v-13d)➜ Les Choletais sont sur trois succès consécu-tifs mais n’ont gagné qu’un seul de leurs trois derniers matches à domicile et vont recevoir deux fois d’ici la fin de saison. En outre, ils n’ont pas le point average sur Dijon (-17) et Strasbourg (-3), deux poursuivants qu’ils rencontreront lors des deux dernières journées. Nanterre est également à portée de fusil, même si les Alto-Séquanais doivent gagner un match de plus que les Choletais. Il n’empêche que Cholet a les cartes en main pour s’assurer les playoffs.

Nanterre (13v-14d)➜ Forts de cinq succès sur leurs cinq derni-

ers matches, les promus arrivent lancés comme une balle à l’assaut des playoffs. Nanterre peut encore revenir sur le PL (-7 à l’aller) et Roanne (-7), deux formations qu’elle jouera coup sur coup dans les dix prochains jours avant de finir sa saison en recevant Le Mans. Cholet, en revanche, s’est imposé deux fois face aux hommes de Pascal Don-nadieu qui doivent donc l’emporter au moins deux fois sur les trois dernières journées pour espérer passer.

Dijon (13v-14d)➜ En s’imposant à Strasbourg ce week-end (83-79), Dijon a réalisé la bonne affaire de la journée. Les Bourguignons affichent un point average négatif par rapport à tous ses devanciers exception faite de Cholet, battus de 17 unités à l’aller et que Dijon accueillera la semaine prochaine. Si Cholet et Nanterre perdent tous leurs matches d’ici la fin de saison et si Strasbourg n’en gagne pas plus de deux, Dijon accèderait aux playoffs quels que soient ses autres résultats.

Strasbourg (12v-15d)➜ Mathématiquement, Strasbourg n’est pas encore éliminé de la course. Les Alsaciens, qui affronteront Hyères-Toulon, Orléans, et Cholet, sont obligés de remporter leurs trois derniers matches tout en priant pour que Nanterre en perde au moins un et que Cholet et Dijon en perdent au moins deux. Pas simple. n

Florent de LAMBERTERIE

BASKET ET CHIFFRES

1Dans la victoire de Chalon sur Le Havre, Michel Jean-Baptiste Adolphe a inscrit son premier tir à trois-points en carrière LNB. Au-teur d’un 1/1 derrière l’arc, JBAM, qui n’avait jamais tenté un seul tir à trois-points depuis son arrivée à Chalon, affiche donc un 100% de réussite en la matière sous le maillot chalonnais. En en six ans de LNB, le Martiniquais cumule 1/6 dans l’exercice.

14L’évaluation de Babacar Niang contre Hyères-Toulon (6 pts à 2/3 et 12 rbds en 16’), record en car-rière pour le jeune Manceau. Un bémol toutefois puisque Niang n’est entré que deux fois en jeu cette saison en Pro A, à chaque fois contre Hyères-Toulon. À quand l’étalonnage face à un véri-table adversaire ?

15,43L’évaluation moyenne d’Alexis Ajinça, nouveau leader de la catégorie parmi les joueurs français du championnat. Auteur d’un match à 17 d’éval. lors de son dernier match face à Dijon (17 pts, 6 rbds et 1 ct), l’ancien NBAer passe devant Fabien Causeur (15,33), désormais deuxième.

64Les points marqués par l’équipe de Nanterre dans sa victoire à Orléans au terme d’un match très défensif. Réputée pour son attaque, c’est la première fois que l’escouade de Donnadieu remporte un match en marquant moins de 70 points.

70,6Le pourcentage de réussite à trois-points de Dijon lors de la victoire à Strasbourg, un record d’adresse pour les Bourguignons cette sai-son. Auteurs d’un impeccable 12/17 derrière l’arc (5/7 pour Dixon et 3/4 pour Mélody), les hommes de Jean-Louis Borg demeurent cependant les moins adroits de la Pro A dans l’exercice (31,7%).

F.d.L.

Après la 27e journée qui a vu la qualification de Nancy et l’élimination de l’ASVEL, il reste encore trois places à prendre pour les playoffs et six équipes peuvent y prétendre.

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Après avoir assuré sa place en Pro A, sur sa lancée, la JSF de Pascal Donnadieu peut rêver des playoffs.

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ROANNE 83 – NANCY 75

UN CHAMPION MORIBOND

E t de trois. Après Gravelines et Chalon, ce sont cette fois les Roannais qui ont battu Nancy. Jamais, cette saison, le SLUC n’avait

perdu trois fois de suite en championnat et, même si les adversaires sont tous dans une très bonne dynamique en ce moment, cette série ne dit rien qui vaille à trois journées des playoffs. « Je dis bravo à mes garçons parce que compte tenu des circonstances on a fait le maximum », préférait retenir Jean-Luc Monschau, qui a une nouvelle fois violement fustigé l’arbitrage en conférence de presse d’après match.Au crédit du technicien lorrain, on peut effective-ment noter un contact non sifflé sur le dernier tir de Moerman à la toute fin du quatrième quart, tir qui aurait pu offrir la victoire au SLUC avant la prolonga-tion. Autre circonstance atténuante, Bernard King, rapidement blessé, n’a joué que deux minutes et,

Samnick et Grant étant out eux-aussi, les rotations lorraines étaient limitées. Mais le constat est plus large que cela. Car le champion en titre souffre, et pas seulement depuis trois matches.Avec déjà onze défaites au compteur, Nancy est en train de réaliser sa plus mauvaise saison régulière depuis la saison 2004-05, la première de l’ère Jean-Luc Monschau où le SLUC avait terminé avec 14 revers, même si à l’époque, la Pro A comptait 18 équipes. Pire encore, Nancy affiche un famélique total de cinq victoires pour sept défaites sur la phase retour, dont quelques sévères roustes (-30 au Havre, -22 à Grav-elines). Après un départ canon en début de saison (7-1), le champion de France n’est pas parvenu à maintenir son rang depuis le départ de Nicolas Batum pour la NBA. Nancy patine et, s’il est encore temps de relever la tête, crier sur les arbitres n’y changera rien.n

F.d.L.

PAU-LACQ-ORTHEZ 71 – GRAVELINES-DK 88

« 800 À 1.000 SHOOTS À 3-POINTS PAR SEMAINE »

Battu après prolongation à Roanne pour la troisième fois consécutive, Nancy file un mauvais coton sur cette fin de saison. À quelques semaines des playoffs, le champion n’inspire pas confiance.

Incandescent depuis trois matches (19,3 pts à 67,7%, 22,3 d’éval.), Rudy Jomby, qui vient de battre contre Pau son record de points en carrière (21) est à l’image de Gravelines : au top.

V ous en êtes désormais à neuf succès de suite, un record

puisque vous étiez restés bloqués à huit cette saison. Le BCM joue-t-il son meilleur basket en ce moment ?Je ne sais pas si on joue notre meilleur basket mais on commence à rejouer comme on jouait en début de saison, cette série de victoires le prouve. Mais je pense qu’on peut encore mieux faire, on vient de jouer une mi-temps sans Yannick (Bokolo), plusieurs matches sans Andrew (Albicy), ça prouve que le groupe n’est pas dépendant d’un joueur.

Le passage de deux à un match par semaine avec l’élimination en Eurocup explique cela ?Je ne sais pas si c’est le seul facteur mais avant Noël, on

gagnait avec de très gros écarts et peut-être qu’on s’est vu un peu trop beau trop vite. Le fait d’avoir un seul

match par semaine nous permet aussi d’avoir

de grosses séances d’entraînement, se remobiliser, retravailler nos fondamentaux…

Je pense aussi que plusieurs joueurs étaient fatigués par la campagne européenne.

Tu restes sur un joli 13/23 à trois-points sur les trois derniers matches, c’est quelque chose que tu as beaucoup travaillé ?Depuis mon arrivée à Gravelines, j’en shoote entre 800 et 1.000 par semaine. J’étais en train de me dire que ça n’allait jamais payer et là ça paye depuis les trois derniers matches. nPropos recueillis par F.d.L.

La perspective de conserver le titre s’éloigne pour le SLUC de John Linehan.

Page 16: BasketNews 601

16 ANALYSE

WILL DANIELS (NANTERRE)

MONSIEUR PLUSAussi talentueux qu’irrégulier à ses débuts, l’ailier-fort américain, aujourd’hui plus rentable, est la raison principale du superbe rush final des promus.

Par Jérémy BARBIER

Q uand Nanterre prolongea le bail de Will Daniels l’été dernier, Pascal Donnadieu

avait peu de doutes quant à l’adaptation de son ailier-fort au rang supérieur. « Et en effet, ça lui convient mieux », confirme aujourd’hui l’alchimiste de la JSF. « On a vraiment en Pro A des profils de 4 et de 5 alors qu’en Pro B, c’est plus des 4 ½, des joueurs polyvalents et chiants à défendre. Il y a plus d’espaces et il en profite. »MVP officieux de la finale à Bercy contre Dijon en 2011 (15 points, 9 rebonds, 6 passes, 4 contres, 2 interceptions et 32 d’évaluation), ce rookie en Pro A a souvent puni dans l’ombre jusqu’à cette fin d’exercice, éclipsé par l’irrégularité de ses sorties. « Il est capable de passer à travers ses matches par un manque d’agressivité, d’implication », regrette son patron. Dès le premier tiers de la saison, le scoreur touche-à-tout a al-terné sans préavis entre l’opulent (26 points contre Orléans, 20 points et 5 rebonds à Gravelines) et le famélique (-2 d’évaluation contre Nancy, -7 à Pau), une inconstance qui place ses absences (7 matches à 6 ou moins d’évaluation) au niveau de ses coups d’éclat (5 matches au-dessus de 22 d’évaluation). « Il perd facilement confiance », avance son entraîneur. « Il faut le pousser, toujours lui montrer que tu as confiance en lui. Il a besoin de ça mais si tu l’installes dans un confort, il est aussi capable de s’endormir. » Pour garder le big man en éveil puis le maintenir sous pression, quelques honneurs déguisés sont parfois bénéfiques. Si le rôle intrinsèque de l’ancien sixième homme n’a pas changé par rapport à la Pro B, sa nouvelle situation de titulaire a clai-

rement stimulé son envie de bien faire. « Dans une équipe où aucun joueur n’a joué tous les matches dans le cinq majeur, je réussis à lui faire comprendre que c’est un faux débat mais pour lui, cela reste quand même relativement important. »

Un jour dominant ?Autant que le sont ses sorties contre les cadors du championnat où, à cœur de prouver sa valeur, l’intérieur a l’heureuse habitude d’en faire plus (19,8 pts, 5,6 rbds et 20,1 d’évaluation face aux équipes du Top 3). « Il a cette capacité à élever son niveau de jeu sur certains matches. Chez lui, tout découle. Le jour où il est en rythme, il fait tout : des contres, des trois-points… »Tonique et puissant, rapide, bon finisseur, Daniels possède la panoplie la plus complète du club des Hauts-de-Seine. « C’est même parfois frustrant car cette année où il fait une saison correcte, il ne se

rend pas compte qu’il pourrait faire beau-coup plus. Il peut être dominant en Pro A. » Les statistiques classent le premier pointeur de Nanterre au 22e rang des scoreurs (13,5 pts), 35e évaluation de la Pro A (12,1). Bien, sans plus. Sa contribution offensive,

rapportée à la minute, prend pourtant une toute autre valeur (0,6 point/minute, 1er). Alors pourquoi n’a-t-on pas vu cet energizer plus de 23 minutes en moyenne chaque week-end ? « C’est un joueur qui a besoin de temps de repos et c’est souvent lui qui le demande », révèle le coach. « Il lui faut être frais pour être dans l’explosivité or il se fatigue vite. Il a besoin de récupérer pour repartir de plus fort. » Victime d’un petit coup de moins bien au début de la phase retour (10,2 points à 37% entre la 16e et la 22e journée), l’Américain est aujourd’hui la locomotive d’une fin de saison tonitruante pour les promus. Orléans vaincu sur ses terres le week-end dernier, les nouveaux trublions enchaînaient une cinquième victoire de rang dans le sillage d’un Daniels impeccable et décisif (16,0 pts à 53,0% et 5,6 rbds pour 18,0 d’évaluation). « Il est reparti comme en 40 et franchement, je n’ai pas d’explication rationnelle », sourit Donnadieu.Seule certitude, Nanterre tourne à plein régime quand son leader offensif est fourré dans tous les bons coups. « Il apporte tellement de solu-tions, c’est une autre équipe quand il est dans les bonnes dispositions. » Une équipe assurée de son maintien en Pro A et pouvant même fantasmer de la huitième place. « Mais sachant que l’on joue quatre équipes du Top 7, cela va être compliqué », pressentait le coach avant la victoire à Orléans. À moins que Will Daniels ne tienne la distance jusqu’au bout ? nHe

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« Il peut être dominant en Pro A »

Pascal Donnadieu

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17ANALYSE

UN CLUB, UNE QUESTION

POURQUOi CHOLET EST-iL MEiLLEUR À L’EXTÉRiEUR ?Fébrile toute la saison à la Meilleraie, la troupe d’Erman Kunter impose aisément sa loi chez ses différents hôtes. Une qualité suffisante pour faire du finaliste 2011 le trouble-fête de cette fin de championnat et des playoffs ?

Par Jérémy BARBiER

«  Je ne crois pas avoir vu beaucoup de saisons comme celle-là. » De mémoire d’Erman Kunter, jamais un groupe dirigé par ses soins n’avait 

mieux voyagé que reçu. Le week-end dernier, sur le territoire du PL, Cholet a gagné le 14e match de sa saison, le 9e loin de ses bases. On the road, les Choletais tournent actuellement dans les mêmes standards que l’équipe sacrée championne en 2010 ou le groupe finaliste l’an passé (10-5).Le vice-champion n’est pourtant que 8e, une victoire d’avance sur deux promus aux dents longues. Alors, vraiment moins forte cette escouade 2012 ? Étrange-ment petits bras (5-8) dans une Meilleraie redoutée les deux saisons précédentes (25-5), elle n’a pu y vaincre que les futurs relégués de Pau et du HTV depuis le début des matches retour. Cette saison, le MSB reste l’unique représentant du Top 8 à avoir succombé dans les Mauges. Pour Erman Kunter, le problème identitaire des siens est d’abord mental. « Il y a une pression sur les joueurs, surtout sur les nouveaux.»

Une défense schizophrène L’héritage des anciens et les nouvelles attentes des 

supporters pèseraient sur les épaules des nombreuses recrues enrôlées cette année (6 joueurs US non conser-vés). « Tout le monde attend des joueurs d’impact comme Sammy Mejia, Vule Avdalovic ou Antywane Robinson mais c’est difficile. Je ne pense pas qu’avec notre recrutement, les joueurs soient beaucoup plus faibles. » Seulement plus désunis dans l’effort.À vouloir bien faire devant leur public, les Choletais confondent vitesse et précipitation. « Ils essaient de faire un écart tout de suite et ne font pas attention. Nous travaillons défensivement des choses classiques toute la semaine et subitement, on oublie tout. On veut récupérer le ballon le plus vite possible, faire une interception, courir devant… » Des prises de risques souvent stériles qui fragilisent très nettement le bloc défensif. Et dès que l’attaque patine, la peur de gagner s’installe. « La pression monte, on panique », regrette coach Erman.

Les playoffs menacés ?La note se paie donc en défense, Cholet autorisant 79,8 points à ses adversaires (49,5% aux tirs) depuis la 15e journée, 12 unités de plus qu’à l’extérieur sur la même période (67,8 pts à 42,5%). « On a joué davantage possession par possession en déplace-ment. Si on ne réussit pas en attaque, on se rabat sur notre repli défensif. » Simple mais efficace. Depuis mi-décembre, seul le leader gravelinois a su garder son terrain inviolé contre Fabien Causeur et ses compères (7-1 sur la période). Dépendants de leur défense, les Choletais le 

sont également du rendement offensif de la ligne arrière, DeMarcus Nelson en tête. L’Américain a depuis douze matches une belle tête de baromètre : 17,1 points à 61,1% et 18,0 d’évaluation dans les victoires, 7,8 points à 31,8% et 6,2 d’évaluation lors des revers. « C’est une pièce vraiment très importante dans notre système », concède son coach. « Mais il faut encore qu’il passe un cap. À Paris, il commence avec une faute puis un tir raté sous le cercle. Il refait une faute, il perd un ballon et

il lui faut cinq minutes pour revenir dans le match. » Le week-end dernier, une fois n’est pas coutume, Cholet a raflé la mise malgré le gâchis du duo Causeur/Nelson (8/27 aux tirs). « Shooter de cette manière et être capable de

gagner, c’est quand même positif. On a encore une marge de progression de10 à 15% selon moi. »À trois journées du classement final, l’actuel dernier qualifié reste à la merci de Nanterre et Dijon, les hommes de Jean-Louis Borg étant les derniers à accueillir le CB cette saison (29e journée). « Si on gagne les trois matches, on finira septième ou huitième », pressent Kunter. Deux succès suffiraient probablement mais Cholet possède cet inhabituel désavantage de recevoir deux fois, Chalon le 12 mai (match décalé de la 28e journée) puis Strasbourg pour conclure. Deux tests après une série de trois victoires de rang. « Nous sommes maîtres de notre destin », philosophe Erman Kunter. « Mais si on fait les playoffs et que nous voulons aller un peu loin, on sera bien obligé de gagner des matches à domicile. » n

Causeur, Kunter et Gradit : comment gagner à la Meilleraie ?

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« On sera bien obligé de gagner des

matches à domicile »Erman Kunter

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18 échos FRANcE

BoURGEs EN FINALE

GARNIER : « LA PREssIoN FAIT PARTIE DU JEU »Si les Berruyères se sont fait peur au match aller (54-53), samedi, elles ont décroché leur ticket pour la finale des playoffs en dominant Mondeville 67 à 47. Valérie Garnier revient sur cette dernière ligne droite.

Q uelles sont les leçons apprises du match aller pour renverser la tendance au match retour ?

On a trouvé des adaptations offensives pour ré-pondre à leurs choix défensifs de contrecarrer notre façon de jouer. On a essayé d’avancer face à leur forte pression défensive. Les défier physiquement par de l’agressivité en dribble ou en mettant la balle à l’intérieur. Les filles ont été disciplinées, elles ont bien appliqué ce qu’on avait décidé de faire. On a aussi retrouvé de l’adresse (28% à la mi-temps du match aller et 48% au final, ndlr).

L’expérience du groupe est-il un facteur déterminant pour faire la différence ?Ça l’a déjà fait sur la victoire d’un point contre Mon-deville au match aller. On a eu beaucoup de difficultés en début de saison, liées peut-être à l’adaptation et aux blessures. On a fait le dos rond. Bravo aux joueuses pour ce qu’elles font depuis le 26 novembre puisqu’on est depuis invaincues en championnat. C’est une équipe avec beaucoup de mental. L’objectif était de revenir sur Challes et Montpellier. Quand on a réussi à repasser devant, on n’avait pas le droit à l’erreur. Il fallait tout gagner. C’est ce qui s’est passé, les joueuses ont été constantes malgré la pression.

Vous aussi, ressentez-vous encore plus cette pression en cette fin de saison ?J’entends que c’est la neuvième finale consécutive pour le club. Pour moi, ce n’est pas quelque chose d’habituel ! On sait que lorsqu’on est à Bourges, on

se doit d’avoir des résultats. Ça fait partie du jeu. Tout le monde est habitué à ce que l’équipe gagne (dix titres de champion de France, ndlr). Mais les filles ne se lassent pas et quand elles mettent un pied sur le terrain, c’est pour gagner.

L’absence de Stella Kaltsidou est-elle difficile à compenser ?Jennifer Digbeu se contente de jouer à l’extérieur, elle s’en sort bien. Mais c’est un élément qui nous manque beaucoup. Les joueuses essaient de pallier son absence en apportant un peu plus. Céline Du-

merc s’inscrit un peu plus dans le secteur offensif. Si Stella était là, elle prendrait peut-être moins d’initiatives. C’est bien

d’avoir cette capacité de s’adapter.

Cette semaine de repos avant la finale est un élément primordial (*) ?Oui, pour préparer mais aussi pour gérer la fatigue. On a énormément joué, les organismes sont fati-gués. On essaie d’alterner séquences de travail et de récupération, de travailler techniquement et tacti-quement plus que physiquement. C’est des périodes qu’elles aiment, elles travaillent toute la saison pour être là où on en est aujourd’hui. n

Propos recueillis par claire PoRchER

(*) Entretien réalisé avant la belle de l’autre demi-finale (mercredi, hors bouclage) entre Montpellier et Challes. La finale se dispute samedi et jeudi 3 mai, belle éventuelle dimanche 6 mai.

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« Une équipe avec beaucoup de mental »

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échos FRANcE 19

Du 8 juillet au 19 août 2012 Filles et garçons de 10 à 17 ans

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SportsAssociationVacances

TILLIE ET WEsTERMANN SUR LE DÉPART

FIN DE cE PRoJET JEUNEKim Tillie et Léo Westermann ne devraient plus jouer pour l’ASVEL la saison prochaine. Après une saison décevante, de quoi sera fait l’avenir du club de Tony Parker ?

« Ce sont des gamins intelligents,

j’espère qu’ils vont comprendre qu’on leur a donné plus que ce qu’ils auraient dû avoir », nous expliquait il y a un mois Laurent Foirest, le GM du club, en parlant de Westermann et Tillie. « Si on n’a pas des réponses dans les jours qui arrivent, on va changer notre fusil d’épaule. Après, tant pis pour nous et tant pis pour eux. » Il semble que ce soit tant pis pour tout le monde. Enfin surtout pour le club. Le Progrès annonçait la semaine dernière que Tillie et Westermann ne seraient vraisemblablement plus dans la Maison Verte en 2012-13. Le grand intérieur va aller tenter sa chance dans les ligues d’été NBA avant d’explorer des options européennes. Pour Westermann, ce sera très certainement en Europe. Si ces informations se confirment, cela marque donc la fin du « projet jeune ». En tout cas, la fin de ce projet-là.L’investissement pour faire progresser les joueurs en devenir a été payé très cher cette saison. Et sans Westermann et Tillie, les deux pièces essentielles et les plus prometteuses de la bande, le club ne touchera aucun dividende. Il est évidemment possible de recons-truire mais Lacombe, Fofana ou même Jackson, ne sont pas des poutres aussi solides pour bâtir l’avenir. L’ASVEL a donc sacrifié une saison pour rien. Depuis le 10 février, l’équipe n’a gagné qu’un seul match. Contre

Hyères-Toulon, une des équipes les plus faibles de l’Histoire de la Pro A. L’année prochaine, le club – sauf wild card – ne jouera pas de coupe d’Europe. Une première depuis 1995.

Et maintenant ?Pour l’instant, la seule arrivée annoncée est celle de l’espoir Alexandre Chassang (2,03 m, 17 ans). « C’est un jeune joueur issu de l’INSEP, à l’image de Livio Jean-Charles cette saison », a expliqué Laurent Foirest. Ses stats en N1 cette saison (6,7 pts et 4,5 rbds en 29’ en moyenne) n’en font pas pour autant un prospect de premier plan. « Il va s’entraîner avec le groupe profes-sionnel et disputera le championnat avec les es-poirs. Nous avons l’espoir, par la suite, qu’il gagne du temps de jeu avec l’équipe pro. » Le journal 20 minutes annonçait également la semaine dernière que le club souhaitait engager un nouvel assistant coach (Laurent Vila, coach à Pau cette saison ou Cédric Binauld, l’ancien assistant de Vincent à Bourges sont évoqués),

recadrant ainsi Bob Sudre à plein temps sur le scouting.Toujours d’après Le Progrès, la masse salariale devrait rester inchangée pour la saison prochaine (1,48 million d’euros cette saison, 7e de Pro A). Le club devrait donc pouvoir réagir. Mais avec quelle stratégie ? Et surtout quel savoir-faire ? Le trio Parker-Foirest-Vincent a échoué dans la construction de l’équipe 2012 et n’a pas su garder ses cadres. Ils sont désormais attendus au tournant. n

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Du 15 au 20 juilletet du 22 au 27 juillet inclus

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L’AsVEL ne jouera pas l’Europe pour la première

fois depuis 1995

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20

C A M P D ’ E T E Du lundi 20 au vendredi 24 Aôut 2012

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PB86

C’est la joie pour Ruddy Nelhomme et Cédric Gomez : Poitiers reste en Pro A.

éVèNEMENT

« C’est un grand soulagement », résume logiquement Ruddy Nelhomme. Au buzzer final, la victoire contre Lyon-Villeurbanne en poche,

tout le monde a retenu son souffle pour suivre la fin de la rencontre entre Pau et Gravelines. « On l’a suivi tous ensemble, les gens étaient restés dans les tribunes. De voir une situation comme ça, qui finit à trois journées de la fin plutôt positivement pour nous, c’est une vraie fierté. Beaucoup d’émotions », raconte le coach poitevin.Le PB86 se maintient cette saison à trois journées de la fin avec neuf victoires et un goal-average sur Pau et Le Havre alors que l’année dernière, l’équipe avait dû attendre le dernier match pour se sauver… Avec douze victoires. Deux saisons sur le fil du rasoir. « Lutter d’année en année, c’est fatigant à la longue, surtout quand on a l’habitude de gagner dans les divisions en dessous », explique le coach au club depuis 2007-08 (Pro B). Du propre aveu du technicien, Poitiers est « passé près de l’explosion », au moment des onze défaites d’affilée en championnat. « Ce n’est pas quelque chose de simple à vivre, même si, au sein de l’équipe et du club, il y a eu une vraie unité qui a fait qu’on a pu tenir à ce moment-là. »

7 victoires en 13 rencontresL’équipe a trouvé des ressources mentales pour stopper la spirale négative à Pau (21 janvier, 85-84). « Ce match est un tournant pour nous. Les

joueurs se sont souvenus qu’on pouvait gagner, ça nous a permis de retourner au boulot avec plus d’envie », explique Nelhomme. La journée suivante, les renforts Jonathan Aka (4,3 pts et 2,6 rbds) et Tony Dobbins ont intégré le groupe. L’arrière-ailier américain, après un temps d’adaptation, a apporté beaucoup au PB86 avec une moyenne à 17,2 d’évaluation sur les six dernières rencontres (8,3 pts, 7,2 rbds et 5,8 pds). Une victoire, des joueurs

concernés et de nouveaux apports, Poitiers a retrouvé une vraie dynamique et a enchaîné sept victoires sur treize rencontres jusqu’à celle du maintien, samedi dernier.

« On avait fait tellement d’efforts, on voulait aujourd’hui terminer le travail », explique le coach. Après avoir laissé passer deux occasions à domicile, contre Le Mans et Paris Levallois, de se rappro-cher de l’objectif, Poitiers n’a pas laissé passer sa troisième chance. À présent, le maintien assuré, l’équipe veut juste prendre du plaisir. « Je souhaite qu’on arrive à jouer relâché, sans se poser de ques-tions. On a envie de bien terminer cette saison. » La tâche va être rude avec des voyages à Gravelines vendredi et à Orléans pour clore la saison. Entre les deux, un dernier round à domicile face à Nancy. « On aura envie de remercier notre public fidèle, d’être ensemble et de profiter. Parce qu’on en a peu profité pendant l’année… » n

claire PoRchER

POITIERS A ASSURÉ SON MAINTIEN

MIssIoN AccoMPLIESauvetage réussi pour le PB86, grâce à sa victoire contre l’ASVEL 73 à 62 combinée à la défaite de Pau contre le leader Gravelines (71-88). Poitiers reste en Pro A.

« on a envie de bien terminer cette saison »

Ruddy Nelhomme

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22 référendum

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frAnÇAISeSJoueuse Club Pts 1ère pl.

1 Edwige Lawson-Wade Lattes-Montpellier 54 122 Émilie Gomis Villeneuve-d’Ascq 52 23 Endy Miyem Bourges 324 Emmeline Ndongue Bourges 26 15 Gaëlle Skrela Lattes-Montpellier 25 26 Paoline Salagnac Tarbes 167 Mame-Marie Sy Diop Lyon 12- Laetitia Kamba Mondeville 129 Ana Cata-Chitiga Tarbes 8

10 Aurélie Bonnan Nantes-Rezé 6• C’est le dernier bulletin qui a fait la différence ! Deux points séparent donc Edwige Lawson et Émilie Gomis. Edwige a pour elle d’être un peu plus complète (1ère Française à l’évaluation) et d’avoir emmené Lattes-Montpelllier à la 2e place de la saison régulière alors que Villeneuve s’est embourbé dans la zone dangereuse. À noter que la MVP 2011, Emmeline Ndongue peut être classée car au final elle a participé à 14 matches, soit le minimum requis.

mOde d’emPLOIQui vote ?Tous les coaches et capitaines de Ligue Féminine.

Comment ?En classant les joueuses par ordre préférentiel de 1 à 5, avec interdiction de voter pour une joueuse de son équipe. Cinq points sont accordés à la première, quatre à la deuxième, etc.

Depuis quand existe ce référendum ?Maxi-Basket a lancé le référendum féminin en 1984. La Ligue Féminine y est associée depuis 2001. BasketNews a pris le relais il y a trois ans.

éTrAnGÈreSJoueuse Club Pts 1ère pl.

1 Mistie Mims Challes 75 122 Amisha Carter Saint-Amand 39 23 Cathy Joens Bourges 334 Jennifer Humphrey Basket Landes 29 25 Stella Kaltsidou Bourges 21 16 Nathalie Hurst Aix-en-Provence 187 Emilija Podrug Challes 168 Kristen Mann Lattes-Montpellier 10- Olakinka Sanni Villeneuve-d’Ascq 10

10 Romy Bar Challes 8- Nicole Page Challes 8

• Qu’elle porte son nom de jeune fille ou celui de son mari « Mistie » plane sur la Ligue Féminine. Déjà MVP 2011, l’Américaine francophile de Duke University est la top-scoreuse (19,7 pts), 8e rebondeuse (7,6), et première à l’évaluation (20,4) de la Ligue Féminine. Challes compte beaucoup sur elle (34’ de jeu en moyenne) et elle sera toujours en Savoie l’année prochaine pour défendre son trophée. Amisha Carter est une intérieure de 1,88 m qui sortait de trois saisons en Pologne (Polkowice) avant de rejoindre le Hainaut. Cathy Joens est connue pour sa propension à shooter à trois-points (un record de 123 tirs tentés pour 43,4% de réussite).

mVP frAnÇAISe 2012

edWIGe LAWSOnreTOur GAGnAnTAprès sept saisons passées à l’étranger, dans des clubs prestigieux, Edwige Lawson-Wade, 33 ans, a frappé fort pour son retour en France. Ce titre de MVP française s’ajoute à un palmarès extrêmement dense qui avait commencé à se dessiner avec deux titres de MVP Espoirs en 1997 et 98.

Par Pascal LeGendre

Page 22: BasketNews 601

référendum 23

20 CHOSeS À SAVOIr Sur edWIGe LAWSOnPar sa diversité, l’Héraultaise possède le parcours le plus riche jamais réalisé par un basketteur français.

Les 10 dernières mVP françaises2003 Lucienne Berthieu Aix-en-Provence2004 Audrey Sauret Valenciennes2005 Sandra Le Dréan Valenciennes2006 Sandrine Gruda Valenciennes2007 Sandrine Gruda Valenciennes2008 Céline Dumerc Bourges2009 Isabelle Yacoubou-Dehoui Tarbes2010 Isabelle Yacoubou-Dehoui Tarbes2011 Emmeline Ndongue Bourges2012 Edwige Lawson-Wade Lattes-Montpellier

étrangères2003 Alliston Feaster Valenciennes2004 Alliston Feaster Valenciennes2005 Grace Daley Mondeville2006 Tamika Whitmore Mourenx2007 Hamchétou Maïga-Ba Mondeville2008 Belinda Snell Bourges2009 Tanisha Wright Tarbes2010 Leilani Mitchell Arras2011 Mistie Bass Challes2012 Mistie Bass Challes

espoirs2003 Sabrina Réghaissïa Villeneuve-d’Ascq2004 Élodie Godin Bourges2005 Élodie Godin Bourges2006 Sandrine Gruda Valenciennes2007 Sandrine Gruda Valenciennes2008 Endéné Miyem Bourges2009 Marielle Amant Arras2010 Alexia Plagnard Lattes-Montpellier2011 Esther Niamke-Moison Mondeville2012 Sara Chevaugeon Challes

eSPOIrS(Nées en 1992 et après)

Joueuse Club Pts 1ère pl.1 Sara Chevaugeon Challes 66 62 Adja Kontey Arras 43 23 Romane Bernies Bourges 37 44 Marie-Bernadette Mbuyamba-Tshimanga Mondeville 25 25 Zaynabe Diallo Bourges 17 2- Margaux Galliou-Loko Bourges 177 Élodie Guillenteguy Tarbes 14 18 Claire Stievenard Nantes-Rezé 109 Alice Nayo Villeneuve-d’Ascq 9

10 Sabrine Bouzenna Villeneuve-d’Ascq 6• Si Challes doit son succès à un groupe restreint et à une forte ossature étrangère, le club savoyard peut s’enorgueillir de faire jouer 11 minutes par match une jeune ailière de tout juste 19 ans (elle est née le 12 février 1993). Sara Chevaugeon appartient à la génération des cadettes médaillées en bronze au Mondial 2010. Adja Kontey (10 minutes en 15 matches) et même Romane Bernies (6 minutes en 11 matches) grap-pillent un peu de temps de jeu. Bourges place d’ailleurs 3 joueuses dans le Top 6, une consolation vis-à-vis du fait qu’il n’y a pas cette année de trophée individuel pour les Tango.Pascal Allée/Hot Sports

1 Edwige est née à Rennes le 14 mai 1979 et possède du côté paternel des racines

béninoises. Elle porte un tattoo de ce pays africain sur son mollet.

2 Tout le monde dans sa famille jouait au basket, père, mère, deux grandes sœurs et deux frères.

3 Elle peut jouer meneuse et deuxième arrière. Elle excelle dans le jeu de contre-attaque. Elle

a appris à servir les autres, à donner la balle au bon endroit et au bon moment, mais à Lattes-Montpellier elle prouve qu’elle est aussi capable de prendre le jeu à son compte. Rapide sur ses jambes elle défend avec efficacité sur des arrières plus grandes.

4 Elle dit avoir toujours été attirée par le basket masculin et principalement américain et jeune

déjà elle avait les moves d’un guard US.

5 Elle mesure 1,67 m pour 59kg. C’est la 9e joueuse la plus petite de la LFB.

6 Ses clubs successifs sont Pleumeulec, Pacé, Bourges, Centre Fédéral, Bordeaux, Aix-en-

Provence, Valenciennes, Samara (Russie), CSKA Moscou (Russie), Spartak Moscou (Russie), Elitzur Ramla (Israël), Ros Casares Valence (Espagne) et Lattes-Montpellier.

7 À Samara au fond de la Russie elle avait retrouvé la Belge Ann Wauters, son équipière à

Valenciennes, et la Franco-Russe Ilona Korstine alors en provenance de Bourges. Au cours de sa carrière européenne et en WNBA elle a joué avec les pus grandes basketteuses du Monde, comme Diana Taurasi, Sheryl Swoopes, Becky Hammond, Amaya Valdemoro et Maria Stepanova.

8 Elle a été championne d’Europe en 2001, obtenu l’argent à

l’Euro 1997 et le bronze en 2011, gagné l’EuroLeague en 2004, 05 et 07, la Coupe du Monde des clubs en 2007. Elle a été championne de France en 2002, 03 et 04, de Russie en 2005 et 06. Elle a aussi remporté 5 Coupe de France, 3 Coupe de Russie, 3 Coupe de la Fédération, un titre de championne de France de N1 et de championne de France espoirs. Elle a aussi été finaliste WNBA en 2008. Plus quantité d’accessits.

9 Elle a été élue MVP Espoirs de LFB en 1997 et 98.

10 Elle comptabilise 141 matches en WNBA, soit un record pour une

Française, avec New York, Houston, Seattle et San Antonio pour une moyenne de 4,0

points et 1,6 rebond en 14 minutes. Son statut n’a cessé de s’améliorer au point d’être introduite 19 fois (en 33 matches) dans le starting five lors de sa dernière saison en 2010.

11 Elle possède 170 sélections en équipe de France, soit le 18e total. La première remonte

au 22 avril 1998 et la dernière au 3 juillet 2011. Une parenthèse a duré d’octobre 2007 à mai 2011.

12 Elle a marqué 1087 points avec les Bleues soit le 15e score.

13 À l’Euro 2011 en Pologne, elle a obtenu 7,1 points à 32,8% et 1,7 passe en 22’ de moyenne.

14 Présente à 21 ans aux J.O. de Sydney (5e) comme back-up de Yannick Souvré

et Laure Savasta, elle est susceptible de faire le doublé à Londres si les Bleues se qualifient pour les Jeux Olympiques. Seuls du côté des garçons André Buffière (48 et 52), René Chocat (48 et 52), Roger Haudegand (52 et 60), Roger Antoine (56 et 60), Christian Baltzer (56 et 60), et Henri Grange (56 et 60) l’ont réussi alors que Jean-Paul Beugnot (52, 56 et 60) et Robert Monclar (52, 56 et 60) ont fait le triplé.

15 Cette saison en Ligue Féminine Edwige est la 2e marqueuse française (13,6 pts), la 1ère

Française à la réussite à trois-points (44,3%), la 3e aux passes décisives (4,7) et la 1ère à l’évaluation (16,6).

16 Elle tourne à 81,8% aux lancers-francs en 7 saisons en LFB.

17 Edwige est la 7e « fille en or » (les championnes d’Europe 2001) a être élue

MVP française après Isabelle Fijalkowski (97), Yannick Souvré (98), Cathy Melain (99, 00, 01), Nicole Antibe (02), Audrey Sauret (04) et Sandra Le Dréan (05).

18 Edwige est mariée depuis huit ans avec James « Coco » Wade (1,77 m,

37 ans), qui a évolué dans plusieurs clubs semi-pros français (Cambrai, Sainte-Luce,

Vitré, Golbey-Épinal) et qui cette saison porte le maillot de Castelnau-le-Lez en Régionale.

« Je jouais à Valenciennes et lui à Cambrai. Il m’a vue en photo dans Maxi-Basket et a annoncé à un de ses coéquipiers, « voilà ma future femme », avant de récidiver avec un de ses dirigeants à la vue d’un poster de l’équipe de France » a t-elle confié récemment au Midi Libre.

19 Edwige a suivi des cours d’anglais par correspondance et

grâce à son parcours de globe-trotter dans le basket, elle le parle couramment. Elle possède aussi la maîtrise de l’espagnol et des notions de russe.

20 « On aimerait s’installer ici, on y est très bien »,

déclare t-elle au Midi Libre. « Je me vois très bien finir ma

carrière à Lattes. » nP.L.

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21PRO B

SAMI DRISS (JSA BORDEAUX)

« ON A RETROUVÉ NOTRE ÉTAT D’ESPRIT »À l’approche des playoffs, le promu bordelais pète le feu. Vainqueurs à Boulazac ce week-end (78-72), les JSA ont remporté leur 6e victoire sur les 7 derniers matches. Le capitaine, Sami Driss (1,92 m, 29 ans), analyse l’excellente saison des siens.

Propos recueillis par Antoine LESSARD

V endredi, vous avez bien contrôlé le match à Boulazac. Peux-tu revenir sur cette victoire ?

On était vraiment motivés pour le derby. On avait à cœur de montrer notre progression face au deuxième du championnat. On a très bien commencé, ça nous a donnés beaucoup de confiance et après, on a fait un très bon travail en défense, notamment John (Ford) qui a très bien contrôlé Monroe, leur tour de contrôle. Avec nos moyens, notre envie, on a continué, et même quand ils sont revenus dans le quatrième quart-temps, on ne s’est pas affolé. On a aussi profité de l’absence de Seidou (Njoya) qui leur fait du mal parce qu’ils ont beaucoup moins de création.

Sur ce match, vous avez six marqueurs entre 10 et 15 points. Une statistique symbole des JSA cette saison ?Je pense, parce qu’au-delà de ce match, si on regarde sur l’ensemble de la saison, mis à par peut-être Kurt (Cunningham, le pivot US) qui sort du lot, ce n’est jamais le même meilleur scoreur. On a toujours su trouver le mec qui avait la main chaude. C’est notre état d’esprit, le reflet de notre jeu, qui est vraiment basé sur le collectif, et pas sur deux joueurs très dominants.

L’équipe joue-t-elle de la même façon que la saison dernière ?Non, pas du tout. L’année dernière, on dominait au niveau des individualités. À tous les postes, on avait quasiment les meilleurs joueurs de N1. Ce qui n’est pas le cas cette année. Du coup, on travaille beau-coup plus offensivement. Même si cette année, c’est toujours notre marque de fabrique d’avoir une bonne défense, offensivement notre jeu est plus riche.

Les playoffs ont toujours été votre objectif ?Pour chacun des joueurs, je pense que ça l’a été mais en tant que groupe, on ne se l’est jamais dit. Boris avait dit en début de saison qu’il aimerait bien

que cette équipe joue les playoffs, mais l’objectif principal était vraiment le maintien. On sait que c’est difficile de monter d’un niveau. J’avais connu la descente il y a deux ans. Ensuite, l’appétit vient en mangeant. Cela aurait été une grosse déception de ne pas aller en playoffs.

Comment analyses-tu votre regain de forme depuis fin février (7v-2d) qui a suivi une phase délicate (4v-8d après le départ de Diaw) ?L’après Boris, c’est aussi et surtout une période compliquée en terme de pépins physiques. Quatre joueurs du cinq majeur se sont blessés. En janvier, O.D. Bassett s’est pété et on a dû intégrer un nouveau joueur, Chris Dunn. Ce n’est jamais évident. Depuis, on a retrouvé quasiment notre effectif, même si on bricole un peu en l’absence de nos deux numéros 4 (Dardaine et Mesnager). On a

retrouvé notre état d’esprit. O.D. est très responsable de cela, parce qu’il a une fraîcheur et une envie permanente. On a vraiment progressé sur nos points faibles. C’est ça aussi la clé de notre réussite. Après avoir rempli notre premier objectif, on a continué à bien travaillé et à ne pas relâcher.

Ces dernières semaines, vous avez gagné à Châlons-Reims, êtes allé accrocher Aix-Maurienne (116-108 a-p), avez battu Boulazac. Ces gros matches vous donnent-ils quelques idées pour la suite ?Si on va en playoffs, ce sera avec des ambitions. Une nouvelle compétition commencera et il faudra certaine-ment changer des choses, être moins permissifs défensivement qu’on ne l’est en ce moment. On aura aussi la chance de retrouver Boris-Elisabeth Mesnager, qui va reprendre l’entraînement cette semaine.

C’est ta 4e saison à Bordeaux, tu dois mesurer le contraste par rapport à votre première saison en

Pro B (2009-10), ainsi que l’évolution du club…C’est sûr, j’ai connu les JSA, on jouait encore aux Peupliers dans une salle qui faisait à peine 800 spectateurs, où tu n’as pas le chauffage l’hiver. Au niveau de l’équipe, la différence entre nos deux saisons, ce n’est même pas un fossé, c’est un gouffre ! Il y a beaucoup plus de professionnalisme, l’effectif est beaucoup plus dense et l’apport et l’expérience de Claude Bergeaud y font énormément. Boris a su s’entourer intelligemment, avec Claude, avec Thomas Darnauzan aussi qui essaie de nous mettre dans les meilleures conditions, même si à Bordeaux ce n’est pas facile parce qu’on s’entraîne rarement dans notre salle. On a de plus en plus de partenaires, de plus en plus de monde dans la salle. Un gros travail a été effectué pour essayer d’amener le club de façon perenne en Pro B et par la suite essayer de monter encore un échelon. n

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« Cela aurait été une grosse déception de ne pas aller en playoffs. »

Page 24: BasketNews 601

24 ANALYSE

BEAUCOUP DE « GROS »

Y A-T-IL UN FAVORI DANS LA SALLE ?On a beaucoup parlé de l’émergence d’Oklahoma City cette saison. Mais aussi de Chicago, de Miami, des Lakers, de Dallas, et même de Boston, qui ne cesse de fasciner. Dernièrement, c’est San Antonio qui fait clignoter les lumières et les mirettes. De tout ce joli monde, qui est le favori ? Y en a-t-il un, seulement ?

Par Fabien FRICONNET

I l y a plusieurs manières de lire ce qui s’est passé dimanche soir à Los Angeles, où les Lakers recevaient le Oklahoma City Thunder,

pour un choc qui valait cher ; dans la perspective de la première place à l’Ouest pour Kevin Durant et ses jeunes camarades, dans la perspective de la troisième place pour les Lakers, celle qui permet d’éviter les Spurs jusqu’à la finale de conférence. Les champions

2009 et 2010 avaient également besoin de se rassurer après des mois de tumulte : la gestion de l’immature Andrew Bynum, les désaveux réguliers de Pau Gasol, le transfert de l’emblème Derek Fisher, les frustrations et bobos de Kobe Bryant, la perte de Lamar Odom, la recherche de sa juste place par Mike Brown. Et ce quelques mois seulement après avoir reçu une fessée des mains de Dallas au deuxième tour – un sweep.

Que penser du match ? On peut considérer que remonter 17 points de débours dans le seul dernier quart-temps, contre une équipe en confiance, et ce sans Matt Barnes ni Metta World Peace – l’un blessé, l’autre expulsé – et s’imposer après deux prolongations (114-106), dans un Staples Center fou de joie, est un bon signe. Surtout en ayant vu des role players inattendus prendre leur part (l’ailier Devin Ebanks et l’actif intérieur Jordan Hill, 14 points, 15 rebonds et 3 contres pour lui). Surtout en ayant retrouvé le grand Kobe Bryant en fin de match, pour un récital de paniers jordanesques (3/14 après trois quart-temps, 6/12 ensuite). Bref, une victoire forte de sens pour une équipe angelina qui, en ce mois d’avril, s’était déjà offert les Spurs à San Antonio, Dallas, Denver et les Clippers.Seulement voilà, il y a un autre message possible. Cette équipe-là vit d’exploits mais n’affiche pas la constance et la force d’un champion potentiel. Cette équipe-là trouve parfois des solutions mais son banc n’inspire guère confiance. Et surtout, cette équipe-là a perdu Metta World Peace (au moment de notre bouclage, on ne connaissait pas la durée de sa suspension). Alors que Ron Artest, apparemment assagi sous sa nouvelle identité, était redevenu moteur sur le terrain, « Ron Ron » a refait surface, le temps d’un très intentionnel et très violent coup de coude à James Harden. L’attitude de MWP est une tâche. Indélébile ? Au premier tour, contre Denver, de quelle marge disposent vraiment les Lakers ?

OKC, solide comment ?Oklahoma City, grand animateur de sa conférence jusqu’à il y a un mois, allant jusqu’à entrer dans le cercle des « favoris » pour beaucoup, a d’autres pro-blèmes. Et d’abord son mois d’avril, poussif, et qui a fini de révéler ce qui semble être des failles, certes pas rédhibitoires pour une jeune équipe en pleine

LeBron James (Heat), Tony Parker (Spurs), Derrick Rose (Bulls) et Kevin Durant (Thunder) : en juin prochain, un de ces quatre-là sera sûrement champion NBA.

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25PLAYOFFS NBASPéCIAL

avril. Sur la série, ils se sont imposés à la fois chez les Lakers et les Celtics.Toutes les pièces du puzzle sont en place. Gregg Popovich a même le loisir de maintenir de le « cinq transitoire » qui avait donné satisfaction pendant les blessures (avec Green et Leonard), ce qui lui offre un banc fabuleux (Stephen Jackson, Manu Ginobili, Boris Diaw, Matt Bonner, Tiago Splitter, etc.). Le « Big Three » rugit à l’approche des playoffs, Tim Duncan monte en flèche, les blessés sont revenus, tout le monde est gonflé d’expérience et affamé, et le tableau paraît dégagé jusqu’à la finale de conférence, à condition de ne pas se laisser piéger une deuxième fois par Memphis, comme l’an dernier.

On attend RoseÀ l’Est, la lutte semble se circonscrire au binôme Chicago-Miami. Mais ceux-là, encore, suscitent des doutes. Ils sont accrochés depuis l’année dernière aux fesses du Heat, équipe mal aimée, qui ne déploie pas si souvent un jeu riche, et qui vaut essentiellement par le rendement de ses trois stars. L’escouade d’Erik Spoels-tra est difficile à lire. À l’évidence, son effectif est suffisant pour dominer mais son banc s’avère souvent médiocre – moins qu’on veut bien le dire, toutefois. Miami domine par moments et s’oublie par d’autres. Et puis surtout, que penser de cette statistique : sans Dwyane Wade, le Heat a gagné 14 matches sur 15 ?Pas que Miami est meilleur sans Wade – quelle ânerie – mais que LeBron James, lui, se sent obligé d’être plus fort ; et comme, malgré tout, il est le meilleur joueur du monde ou pas loin, quand LBJ décide de porter l’équipe, il le peut. S’il n’est pas nécessairement de-venu le chef du vestiaire, il s’est affirmé, ces dernières semaines, comme un leader vocal actif, positif, attentif. Et une terreur sur le terrain. En avril, LBJ est monté à 41

point pour battre Philadelphie, 34 points et 10 passes pour venir à bout du Thunder ou encore 27 points, 11 rebonds et 6 passes pour s’imposer contre Chicago en prolongation. C’est une nouvelle donnée à prendre en

compte. Enfin à bloc ensemble, les trois pistons de Miami peuvent devenir ingérables pour tous les adversaires.Et Chicago ? Ah…

Les Bulls avaient déjà fini premiers de la ligue l’an dernier mais ils avaient calé contre Miami en finale de conférence. On s’interrogeait déjà sur leur stabilité émotionnelle, on les trouvait déjà « Rose dépendants » – comment faire autrement ? –, on se demandait déjà qui serait la deuxième arme extérieure, on se lamentait déjà de voir Luol Deng écarté de l’attaque dans les moments clés, on n’était déjà pas convaincu par la défense et les attitudes de Carlos Boozer. Rien n’a vraiment changé avec toutefois deux bémols : tout le monde, y compris le somptueux banc, a pris une belle année d’expérience, et Rip Hamilton est une véritable addition, s’il reste en bonne santé, et si on l’utilise. L’absence de Rose a en outre permis d’apprendre à compter sur John Lucas III. Mais elle a aussi apporté la preuve que sans leur maître à jouer – que l’on dit fatigué dernièrement – les Bulls étaient très vulnérables (31-7 avec Rose, 17-9 sans).Contre Philadelphie au premier tour, cela passera. En revanche, ensuite, les Bulls pourraient hériter d’un cadeau empoisonné, les « vieillissants » Celtics, équipe qui semble un peu juste pour jouer clairement le titre, mais assez forte pour cueillir d’importe qui sur une série. N’importe qui. Parce qu’attention, malgré les réserves (le banc, le poste de pivot et l’âge), Boston ne plaisante plus du tout depuis un mois. Miami deux fois, Orlando, Atlanta, Philadelphie et Indiana en témoi-gnent. Kevin Garnett est à bloc, les C’s remontent des écarts, bouclent tout en défense et sont cornaqués par un maître, Doc Rivers. n

En définitive, à l’Ouest, ceux qui inspirent

confiance, ce sont les Spurs

montée en puissance, mais qui devront trouver leur solutions en playoffs.Ce qui s’est passé dimanche n’est pas anodin. Cela n’est pas la première fois que l’on voit le Thunder gaspiller un écart conséquent et ne plus savoir à quel saint se vouer en fin de match pour rattraper la boulette. Au Staples Center, OKC a eu plusieurs ballons pour gagner mais ni Kevin Durant ni Russell Westbrook n’ont touché la cible. Et l’on essaye toujours de savoir qui, des deux, est le go-to-guy dé-

signé. Et l’on essaye toujours de savoir si Westbrook est le lieutenant idoine. Dimanche, ils ont combiné un terrible 14/56 aux tirs, plus de la moitié des shoots de leur équipe.Soyons clair, ces deux-là sont la plus belle paire offensive de la ligue mais, même excessivement bien entourée dans le cinq majeur – le banc est discutable sur trois postes –, ils n’ont ramené que sept succès en treize matches en avril, un seul contre une équipe de playoffs (Chicago). Les six revers sont signifiants : Memphis, Miami, Indiana, les Clippers deux fois et les Lakers. Les retrouvailles contre Dallas promettent. Danger !En définitive, à l’Ouest, ceux qui inspi-rent confiance, ce sont les Spurs. S’ils ont remporté leurs derniers matches hors nos délais de bouclage (à Phoenix et Golden State), lors desquelles les stars étaient annoncées économisées, les Spurs auront terminé sur dix succès de rang. Et en beauté puisque, en plus de leur défense et de leur rigueur, ils ont régalé en attaque : 109,8 points en

DEPUIS DIX ANS

LE CLASSEMENT ? MOUAIS…• Ce que nous apprend un rapide examen des dix dernières saisons NBA ? Que finir premier au classement « scratch » (les deux conférences confondues), ou premier de sa conférence, ne garantit rien. En effet, sur ces dix années, cinq fois les deux premiers de conférence ont été absents en-semble des finales de conférence (2004, 05, 06, 07 et 2011). Et à six reprises, le champion NBA n’avait pas terminé en tête de sa conférence. En vérité, seules deux équipes ont été championnes après avoir dominé la saison régulière : San Antonio en 2003 et Boston en 2008.

F.F.

Saison 1er à l’Est 1er à l’Ouest Champion (clsst « scratch »)

2001-02 New Jersey (52-30) Sacramento (61-21) L.A. Lakers (2e)

2002-03 Detroit (50-32) San Antonio (60-22) San Antonio (1er)

2003-04 Indiana (61-21) Minnesota (58-24) Detroit (5e)

2004-05 Miami (59-23) Phoenix (62-20) San Antonio (2e)

2005-06 Detroit (64-18) San Antonio (63-19) Miami (5e)

2006-07 Detroit (53-29) Dallas (67-15) San Antonio (3e)

2007-08 Boston (66-16) L.A. Lakers (57-25) Boston (1er)

2008-09 Cleveland (66-16) L.A. Lakers (65-17) L.A. Lakers (2e)

2009-10 Cleveland (61-21) L.A. Lakers (57-25) L.A. Lakers (3e)

2010-11 Chicago (62-20) San Antonio (61-21) Dallas (4e)

SONDAGE BASKETNEWSPOUR NOUS : MIAMI VS SAN ANTONIO

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Champion de l’Est

Champion de l’Ouest

Champion NBA

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26 ANALYSE

Loin des Finals 2011 L ors des playoffs 2011, les Mavs étaient comme

intouchables. Enveloppés dans une aura les préservant de tout faux pas et les menant jusqu’au titre. Une dynamique magique encore difficilement explicable, près d’une année plus tard. « On était comme les Pistons en 2004 », expliquait alors Tyson Chandler. « Une équipe avec des joueurs critiqués, transférés, oubliés par le public. Et puis, nous nous sommes réunis pour gagner un titre. » Un étrange effectif, couronné de succès, qui n’a toutefois pas pu être conservé tel quel. Repus d’un titre qui méritait bien cinq mois de digestion, les Texans ont abordé

l’exercice 2012… renforcés. Sur le papier, en tout cas : Vince Carter, Lamar Odom et Delonte West consolidaient un roster ne jouant que pour réaliser le doublé. Mais quelque chose s’est brisé. La folie de JJ Barea manque à un effectif endormi. La hargne défensive de DeShawn Stevenson n’est pas compensée. Surtout, l’absence de Tyson Chandler pèse sur une raquette bien souvent faiblarde. En rejoignant les Knicks, le pivot survolté semble avoir rompu la carapace qui avait protégé sa franchise d’accueil le temps d’une courte saison, et qu’aucune des nouvelles recrues n’a été capable de colmater. A

Shawn Marion, Brandan Wright, Jason Kidd et Dirk Nowitzki : Les Mavs vont-ils conserver leur titre ?

Le titre acquis en juin dernier est encore dans toutes les têtes au moment où les Mavericks débarquent, épuisés, en playoffs. Qualifiés sur le fil au terme d’une saison chaotique, les Texans ont montré plusieurs visages en 2012 : souvent décevants, rarement étincelants, Dirk Nowitzki et ses coéquipiers font figure d’outsiders. Mais la bête blessée est toujours très dangereuse. Surtout celle-ci.

Par Gaétan SCHERRER

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DALLAS MAVERICKS

SE CONDUIRE EN CHAMPION

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27PLAYOFFS NBASPéCIAL

pts à 35%, 4,2 rbds, 1,7 pd en 20 mn), Odom a déçu ses fans, ses coéquipiers… et Mark Cuban.Après l’avoir vu jouer quelques minutes catastro-phiques contre Memphis début avril, le propriétaire des Mavs décide de lui dire ses quatre vérités à la mi-temps : « Je lui ai simplement demandé s’il voulait se battre ou non. S’il était prêt. Je crois qu’il pensait qu’on jouait au poker. Je n’ai pas eu l’en-

gagement espéré. Et c’était fini. » Après avoir tenté de positiver la situation « les 17 premières fois », Cuban en a eu assez, et a décidé de disqualifier un joueur peu enclin à s’impliquer pour sa franchise, devenu « une énergie négative. » « Met-tez-le dans la même catégorie que Tariq

Abdul-Wahad, et allons de l’avant. »

Mais capables du meilleurS i tout n’a donc pas été rose, les Mavericks

ont su limiter les dégâts. Les faits sont là, indéniables : Dallas est en playoffs, et ce pour la douzième fois en douze saisons. Une qualification notamment acquise grâce à la montée en puissance de son leader, Dirk Nowitzki. Longtemps poussif, l’Allemand a haussé son niveau de jeu après plusieurs semaines de compétition, réalisant un mois de mars de haute volée (25,2 pts à 47%) et passant la seconde après le All-Star Break comme en témoigne son adresse longue distance (27,8% avant, 43,6% depuis). Frustré par son début de saison, le dernier MVP des Finals concède que « c’était dur. » « Nous devons nous établir à nouveau », expliquait-il après avoir planté 40 points face au Jazz début mars. Pari tenu pour Dirk, qui a terminé meilleur marqueur de son équipe lors de 25 des 28 derniers matchs (!) de son équipe. Derrière le leadership d’un « WunderKind » sur la pente ascendante, le collectif parfois laborieux laisse place à quelques bonnes surprises. Les piliers ont répondu présent : Jason Terry toujours aussi tranchant (15,1 pts en sortie de banc), Shawn Marion s’est érigé en sérieux candidat au titre de meilleur défenseur de l’année. Mais ce sont bien les seconds couteaux qui ont cadencé la saison texane. Brandan Wright, « bust » de la Draft 2007 (8e choix) a enfin mis son physique à la Javale McGee au profit de son basket (7,0 pts à 62%, 3,5 rbds en 16 mn). Delonte West, presque assagi, a apporté un punch offensif intéressant. Vince Carter, quoique inconstant et transparent en défense, s’est montré plus impliqué qu’à Phoenix, nous gratifiant même de quelques coups d’éclats aériens. Même le sophomore Dominique Jones, revenu de D-League, apporte avec parcimonie mais efficacité une agressivité remarquable.Et puis, comment ne pas citer notre duo tricolore, éléments incontournables de la « second unit » de Dallas : Rodrigue Beaubois (8,8 pts, 2,8 rbds et 2,8 pds en 21 mn), de retour après une saison de galère marquée par les blessures, redevenu précieux en sortie de banc, et Ian Mahinmi (5,8 pts et 4,8 rbds en 19 mn), nouveau papa comblé sportive-ment. Bien qu’utilisés de manière fluctuante par Rick

Carlisle, le Guadeloupéen et le Nordiste de naissance ont réalisé leur meilleure saison NBA en carrière.

Jamais bons à prendreQ uand d’autres se reposent en vue du mois

de mai, les Mavs se préparent. Quatre jours de break entre les deux derniers matchs de la saison régulière ? « Un pour me reposer, trois pour m’entraîner avant les playoffs », annonce Nowitzki. Les Texans sont fatigués, mais déterminés. Surtout, ne croyez pas qu’ils sont rassasiés. N’imagi-nez pas que s’ils ont mis tant de temps à se réveiller, que s’ils ont si peu convaincus cette saison, c’est parce qu’ils avaient perdu l’appétit de titre. L’accom-plissement de juin 2011 était tel qu’il fallait bien un lock-out pour le célébrer, le contempler, l’assimiler et repartir en mission. La semaine dernière, Jason Terry avertissait déjà le reste de la ligue : « Comme l’an passé, beaucoup d’équipes espèrent jouer les Mavericks. Ils vont vite obtenir ce qu’ils réclament. » Avant le début de la saison 2010-11, « Jet » s’était fait tatouer le trophée Larry O’Brien sur le biceps droit. Quelques mois plus tard, il le tenait dans ses mains. Alors, croyez-le : c’est un homme de parole.

Un dernier run avant le changement ? L ’effectif de Dallas repose depuis plusieurs

saisons désormais sur une même armature, composée de Nowitzki, Kidd, Terry et Marion. Une ossature qui pourrait bien exploser dès l’été prochain pour concrétiser la formation d’un nouveau trident redoutable : Dirk Nowitzki, Deron Williams et Dwight Howard. Si les frasques de « D12 » ont quelque peu repoussé l’échéance, l’ambitieux projet est toujours d’actualité et se déroulerait en deux étapes. La première, dès l’été 2012, consiste à attirer Deron Williams. Le meneur de New Jersey, qui a grandi dans la banlieue de Dallas, est évidemment séduit par l’idée. Mais à la veille de rejoindre Brooklyn, les Nets vont tout mettre en œuvre pour le convaincre de rester. Mikhaïl Prokhorov, le fantasque propriétaire russe des Nets, a prévenu Mark Cuban qu’il est prêt à « l’écraser dans un combat de kickboxing » s’il lui vole Williams. Mais le meneur veut tester le marché, et les chances qu’il rejoigne le Texas augmentent de jour en jour. Dans un second temps, Dallas ciblera Dwight Howard : ce dernier ayant officiellement prolongé à Orlando jusqu’en 2013, « par loyauté », les Mavs devront attendre une saison supplémentaire pour compléter le « Big Three » tant

espéré. Un mal pour un bien : de cette manière, la franchise devrait être en mesure d’offrir aux deux joueurs des contrats mirobolants.Pour s’offrir les services des deux superstars, la franchise est prête à chambouler son effectif

actuel. Les Mavs utiliseraient sans doute l’amnesty clause afin de remercier Haywood, pourraient laisser libres Carter, West et Mahinmi, réaliser un « sign-and-trade » avec Terry… En bref, se séparer de la quasi-totalité de l’effectif – excepté Dirk – pour établir une marge salariale considérable. Un projet moins fou qu’il n’en a l’air. n

l’inverse – justement – des Pistons de 2004, qui eux, avaient su la conserver pendant plusieurs saisons.

Capables du pire… A u sortir de la torpeur du lock-out,

la saison des Mavs démarre ainsi sur un non-match face au Heat, dans un triste remake des dernières Finals. Puis se poursuit par une nouvelle défaite de plus de 20 points face à Denver. Après deux rencontres, le constat de Dirk Nowtizki est sans appel : « Nous avons l’air vieux, lents et hors-de-forme. Une mauvaise combinaison. » L’Allemand est si fatigué qu’il reste sur le banc pendant tout le quatrième quart-temps à plusieurs reprises. Coach Carlisle assume quant à lui ses responsabilités. « C’est de la faute de nous tous, mais de moi plus que n’importe qui. Je dois faire en sorte qu’ils soient prêts à jouer. » Début février, après un revers face à Cleveland (88-91) marqué par 21 pertes de balle des texans, son équipe affiche un bilan tout juste positif. Inconstants et dangereusement fragiles par moment, les joueurs de Dallas ont réalisé bien trop de contre-perfor-mances notables. « C’était laid. […] Tout le monde était mou », déplorait Nowitzki au terme d’une défaite face aux Nets, à la maison, juste après le All-Star Break. Pas vraiment le genre de constat digne d’une équipe en confiance. Souvent hésitants et brouillons, les Mavs n’ont pas su mettre la profondeur de l’effectif au profit du collectif qui manquait cruelle-ment d’alchimie. Il y a à peine plus d’un mois, sortant d’un revers à Sacramento,

Jason Terry déclarait encore : « Il est temps de changer. Nous ne jouons pas en équipe. Tant qu’on ne jouera pas ensemble des deux côtés du terrain, on ne sera pas bons. » Emmenés par un Jason Kidd fatigué (6,2 pts à 36%, 4,1 rbds et 5,5 pds, la pire ligne statistique de sa carrière), la 19e attaque de la ligue a rarement appuyé les espoirs de doublé émis en début de saison. Et puis, il y a l’épisode Lamar Odom, qui a rythmé la saison des Mavs comme un métronome mal réglé. L’ailier, meilleur sixième homme de la saison en 2011, n’a jamais semblé se sentir bien à Dallas. En affichant des statistiques indignes de son statut (6,6

DALLAS MAVERICKS

SE CONDUIRE EN CHAMPION

« Vieux, lents et hors de forme »

Dirk Nowitzki

L’émergence inattendue de role players précieux

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28 LA GAZETTE DE LA NBA

EN BREF• C’est la bonne surprise de la saison à Philadelphie et Lou Williams (15,0 points et

3,6 passes par match) compte bien en profiter. Candidat au titre de meilleur sixième homme, l’arrière des Sixers ne veut pas de sa dernière année de contrat en option. Il va « opt-out », sera donc free agent cet été et certainement très demandé... Dwight Ho-ward absent des prochains J.O., c’est Tyson Chandler qui

devient le candidat numéro un au poste de pivot titulaire à Londres. Avec Andrew Bynum qui souhaite profiter de l’été pour se reposer et LaMarcus Aldridge blessé à la hanche, le pivot des Knicks va certainement retrouver le Team USA qu’il avait connu au Mondial 2010... Toujours en recherche d’un General Manager sur le long terme, Portland continue de ratisser large. Après avoir pensé à Mitch Kupchak (GM des Lakers), les Blazers tente-raient de débaucher John Hammond (GM des Bucks) ou Steve Kerr, ancien GM de Phoenix désormais consul-tant sur TNT... Info capitale : les Los Angeles D-Fenders et les Austin Toros s’affrontent depuis mardi soir (hors délais de bouclage) en finale de D-League.

G.S.

D ans un peu plus de six mois, après la France, les États-Unis aussi voteront pour élire un nouveau président (ou

prolonger l’actuel). Dans cette ambiance de beaux discours de campagne, c’est la question du patriotisme, si chère aux Américains, qui vient d’être relancée. En cause ? Une interview donnée par Mark Cuban, businessman affable et propriétaire des Dallas Mavericks, à nos confrères de Fox Sports. « Les Jeux Olympiques, voilà la plus grosse erreur que commet la NBA », déclare-t-il. « Si vous cherchez le mot stupide dans le dictionnaire, vous y trouverez une photo de la Dream Team qui joue gratuitement pour l’Amérique corporate pendant que le comité Olympique américain se fait des millions de dollars. »En clair, le message de Mark Cuban est le suivant : pourquoi une entreprise à but lucratif (en l’occurrence, la NBA) offrirait-elle gratuitement les services de son personnel (les joueurs) à une autre entreprise à but également lucratif (le comité Olympique) ?

Sa solution ? Des joueurs de lycée !D’après Cuban, en bonne personne de communication, la question n’a donc rien à

voir avec le patriotisme. Sa solution dans l’état actuel des choses ? « Envoyer des joueurs de lycée, ou des moins de 21, ou de 22 ans ! » Une réponse qui en dit long sur la connaissance du niveau du basket mondial de Cuban. Rémunérer joueurs et franchises ? Une contrepartie insuffisante selon lui. Quand on lui suggère que l’image de la Dream Team à Barcelone en 1992 a certainement poussé

nombres de jeunes en Europe à se mettre au basket, tels que Dirk Nowitzki, Cuban sourit. « Bien sûr, de supers joueurs européens sont arrivés après ça... Mais là, on est 18, 20 ans après la Dream Team. Et tous ces seven footers, comme Dirk... Croyez-moi, il n’allait pas se mettre au vélo ou au tennis de toute façon ! »Peu importe la levée du drapeau américain, l’hymne national qui résonne dans un stade.

Mark Cuban s’est évidemment fait attaquer dans tous les sens pour son antipatriotisme après cette interview. Point par point, l’homme a pourtant quelques arguments. « Pour que ce soit vraiment dans le bon esprit, rendons les J.O. visibles à tout le monde ! Quand le président prononce un discours, c’est dans le domaine public. Si vous voulez parler de patriotisme, alors ouvrons les J.O. au domaine

public, en les rendant accessibles à tous. Parce qu’aujourd’hui, si vous n’avez pas le câble, vous ne verrez pas grand chose des Jeux à la télé... »Toujours grincheux à l’idée de laisser partir ses joueurs

vers les compétitions internationales, le proprio des Mavs pourrait ainsi retenir officieusement Rodrigue Beaubois dans le Texas cet été. À quelques mois à peine de l’échéance, le joueur lui-même nous confiait être encore dans le flou quant à la position de son boss. Mark Cuban est donc parti en guerre contre l’empire Olympique. « Peut-être que ce sera mon prochain business. Foutre le bordel aux J.O. ! » n

Rémi REVERCHON, à Los Angeles

Mark Cuban s’est évidemment fait attaquer dans tous les sens

pour son antipatriotisme

PAYER LES JOUEURS AUX J.O. ?

MARk CUBAN : « MON PROCHAIN BUSINESS ? FOUTRE LE BORDEL AUX J.O. ! »

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Tout avait commencé avec Dwyane Wade et Ray Allen qui disaient vouloir toucher quelque chose pour participer aux Jeux Olympiques. Et comme souvent, c’est le propriétaire de Dallas, Mark Cuban, qui vient mettre une deuxième couche.

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29LA GAZETTE DE LA NBA

InformationTél. : 01 41 20 42 49 - fax : 01 41 20 47 00E.mail : [email protected]

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LA PHRASE DE LA SEMAINE

« EST-CE QU’ON EST MAUDIT ? »• Il y a eu les deux cas les plus évidents : Greg Oden qui n’aura jamais eu la carrière espérée et Brandon Roy qui met fin à la sienne à l’âge de 27 ans. Mais il y a aussi toute une série incroyable de blessures à répétition qui faisait vraiment réfléchir du côté de Portland. Et si chez les Blazers on refusait l’évidence, c’est Marcus Camby, transféré à Houston en cours de saison, qui a enfin

prononcé le mot magique : « Personne ne l’admettra, mais quand j’étais là-bas, les gens se disaient tous : est-ce qu’on est maudit ? Au bout d’un moment, les doutes étaient vraiment là. Tout le monde essayait de rester positif, mais c’était compliqué vu que tous les joueurs en parlaient. Puis c’est difficile de dire le contraire quand ça arrive année après année ! » Enfin une voix au sein de l’équipe qui reconnaît donc cette fameuse malédiction de l’Oregon. Nicolas B., dépêche-toi de signer ton nouveau contrat ! n

R.R.

HUNTER/FISHER

LUTTE À LA TÊTE DU SYNDICAT• Quatre mois après la fin du lock-out, et ses nuits entières passées à négocier dans le même camp, Derek Fisher et Billy Hunter se déchirent à la tête du syndicat des joueurs (le NBPA, National Basketball Players Association). En tant que président de la structure, Fisher lançait la semaine passée une demande d’audit pour vérifier l’utilisation des finances par le comité exécutif. Une demande refusée par Hunter, directeur de ce comité, qui exige en retour la dé-mission de Fisher de la présidence du syndicat. « Ce n’est pas juste Billy Hunter contre moi », tente d’expliquer le me-neur d’Oklahoma City. « Les enjeux nous dépassent, je fais ça pour les joueurs. Il faut se mettre en position de mieux

faire notre job pour mieux défendre les intérêts des joueurs. » Officieusement, Derek Fisher pointerait du doigt la gestion despotique de Billy Hunter dont la fille, le fils et la belle-fille sont salariés du syndi-cat. Billy Hunter qui toucherait pour ce travail un salaire annuel de 2,4 millions de dollars.

R.R.

• Après tout ce blabla autour de son possible départ, pour finalement s’engager jusqu’à l’été 2013, la

saga Dwight Howard vient peut-être de redémarrer. Opéré vendredi dernier à Los Angeles d’une hernie

discale, le pivot du Magic sera éloigné des parquets pendant les quatre prochains mois. Pas de playoffs ni de Jeux Olympiques pour lui donc. Mais comme

l’histoire ne pouvait évidemment pas en rester là, une chaîne de télé d’Orlando annonce que Howard

aurait appelé Rich Devos, propriétaire du Magic, pour lui annoncer son intention de ne plus jamais jouer pour Stan Van Gundy, l’actuel coach. Sans surprise, l’entourage du pivot s’est empressé de

démentir l’info. Suffisant en tout cas pour spéculer à nouveau sur un possible départ dès cet été.

R.R.

DWIGHT HOWARD

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JEUDI 13 OCTOBRE 2011 - N° 573

BasketNews n°573 - jeudi 13 octobre 2011

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Page 31: BasketNews 601

31Salut ! Ça va ?Propos recueillis par Fabien FRICONNEt

Salut Fabrice, ça va ?

Oui, ça va très bien.

tu as voté ?

Oui, j’en viens !

C’est bien. Il y avait du monde ?

Non, pas trop de monde. Entre midi et deux heures, ça va.

alors tu sors un livre sur le basket. 

Quid ?

Il est parti à l’imprimeur il n’y a pas longtemps. C’est un livre qui s’appelle « Le petit ABC du basket », aux éditions Fleur de Ville. Il s’agit de cent mots qui parlent de basket, qui présentent le basket, pour les plus jeunes et pour les non connaisseurs. J’ai donc dû trouver ces cent mots, écrire sur le sujet.

C’est ta première fois ?

Oui, oui. De cette manière-là, oui. Bon, ça n’est pas non plus de la grande écriture. Par exemple, je parle de James Naismith, des grandes équipes, des termes techniques de temps en temps. Pour les jeunes de 7 à 11 ans. Le livre devrait sortir dans quinze jours, trois semaines, et être disponible dans les grandes enseignes.

Ça t’a pris du temps, tu as transpiré ?

C’était sympa. Il y a eu des contraintes de temps, parfois, et on est un peu occupé en saison, mais quand on m’a proposé le projet, cela m’a plu. En fait, le plus dur était de trouver les cent mots sans en oublier. Enfin, j’en ai sans doute oubliés.

l’autre sujet, c’est ce qui s’est passé 

il y a peu, lors de la 29e journée du 

championnat espoirs. le match Dijon-

aSvEl ne s’est pas terminé*. Que s’est-il 

passé ?

Il y a eu un incident de jeu suite à une bagarre entre deux joueurs. Ça c’est passé très vite. Il y a eu une réaction

un seul joueur sur le terrain. C’est peu commun mais ça n’était pas non plus tragique. Ça ne se fait pas mais il n’y a pas eu tremblement de terre non plus.

Sur la masse des matches disputés 

chaque saison, il faut bien que ça 

arrive une fois de temps en temps. C’est 

humain, disons…

Oui, voilà. Ça peut arriver. Il y a eu des coups échangés entre deux joueurs

très vive puisque beaucoup de gens sont rentrés sur le terrain, plus du côté de Dijon que de notre côté. Le match a repris à 5 contre 3 et il ne s’est pas terminé puisque les joueurs dijonnais ont fait des fautes pour que le match ne se termine pas. Ils se sont retrouvés à un seul joueur et on ne peut pas jouer avec

mais les autres qui sont intervenus ont plutôt essayé de calmer les choses. Je n’ai pas revu les images. Ça a été un peu intense mais ça s’est bien terminé.

Cela t’est déjà arrivé dans ta carrière 

qu’un match soit arrêté comme ça ?

Non, c’est la première fois. Au moins, c’est arrivé. J’aurais vu plein de choses mais ça, non.

Des suspensions, des amendes ?

En théorie, c’est possible mais comme, en fait, les arbitres ont jugé qu’il n’y avait pas de rapport à faire, ça se termine comme ça. Ça s’est passé très vite et comme ils n’ont pas vraiment vu qui était responsable, ils ont préféré sortir tout le monde du terrain et, à la rigueur, c’était la meilleure décision. L’enjeu n’était pas si important, aussi bien pour Dijon que pour nous. Ça n’est que le championnat espoirs, il faut relativiser.

Mais en interne, vous n’avez pas tiré les 

oreilles de vos joueurs ?

Les nôtres ne sont pas rentrés sur le terrain. Après, ceux qui étaient déjà en jeu… On a tiré les oreilles à celui qui a répondu. Après, il faudrait que je revoie les images pour constater qui est intervenu. Mais bon, c’est arrivé, c’est arrivé.

un mot sur la saison des espoirs de 

l’aSvEl ?

On est dans notre projet de formation. Ça suit son cours. On est cinquième du championnat, ce qui correspond à notre place. On devrait faire le Trophée du Futur, c’est plutôt bien. On a eu des périodes plus ou moins satisfaisantes. On a eu des jeunes qui ont intégré le groupe professionnel, tels Livio Jean-Charles et Théo Léon, donc ça a donné du temps de jeu à des cadets. C’est plutôt positif. On est dans ce qu’on essaye de faire. n

(*) Côté Dijon, six joueurs ainsi que le coach ont été expulsés. Côté ASVEL,

cinq joueurs l’ont été.

FABRICE

SERRaNO(ENTRAÎNEUR ESPOIRS ASVEL)

« la bagarre, pas tragique non plus »Pasc

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