le syndrome métabolique (ou syndrome x) pr daniel rigaud cesg (dijon) faculté de médecine (dijon)
TRANSCRIPT
Le syndrome métaboliqueLe syndrome métabolique(ou syndrome x)(ou syndrome x)
Pr Daniel RIGAUD
CESG (Dijon)
Faculté de Médecine (Dijon)
Le syndrome métabolique : Le syndrome métabolique : définitionsdéfinitions
Selon le « National Cholesterol Education Program (NCEP) » :Selon le « National Cholesterol Education Program (NCEP) » :
Au moins Au moins 33 des 5 facteurs ci-dessous : des 5 facteurs ci-dessous :
PAPA : max > 135 mm Hg ; min > 85 mm Hg Obésité abdoObésité abdo : circ. taille > 102 mm (Homme) > 88 mm (Femme) TriclycéridémieTriclycéridémie > 1,50 g/L Cholestérol-HDLCholestérol-HDL << 0,40 g/L (Homme) << 0,50 g/L (Femme) Glycémie à jeunGlycémie à jeun > 1,10 g/L (6 mmol/L)
Selon le « National Cholesterol Education Program (NCEP) » :Selon le « National Cholesterol Education Program (NCEP) » :
Au moins Au moins 33 des 5 facteurs ci-dessous : des 5 facteurs ci-dessous :
PAPA : max > 135 mm Hg ; min > 85 mm Hg Obésité abdoObésité abdo : circ. taille > 102 mm (Homme) > 88 mm (Femme) TriclycéridémieTriclycéridémie > 1,50 g/L Cholestérol-HDLCholestérol-HDL << 0,40 g/L (Homme) << 0,50 g/L (Femme) Glycémie à jeunGlycémie à jeun > 1,10 g/L (6 mmol/L)
Mais il existe 3 autres définitions, dont deux avec des seuils plus bas
On voit queOn voit que : :
Il s’agit d’une association de facteurs, dont chacun n’est pas en soi pathologique, Certains, pour un clinicien, restent dans
les limites de la normale.Mais tous ont un impact sur les maladies
cardio-vasculaires dégénératives
Il s’agit d’une association de facteurs, dont chacun n’est pas en soi pathologique, Certains, pour un clinicien, restent dans
les limites de la normale.Mais tous ont un impact sur les maladies
cardio-vasculaires dégénératives
syndrome métabolique : syndrome métabolique : les enjeuxles enjeux
Est-ce une association de Est-ce une association de facteurs de risque liée au hasard ?facteurs de risque liée au hasard ?
ou y a-t-il une explication ou y a-t-il une explication métabolique ?métabolique ?
Est-ce une association de Est-ce une association de facteurs de risque liée au hasard ?facteurs de risque liée au hasard ?
ou y a-t-il une explication ou y a-t-il une explication métabolique ?métabolique ?
Physio-pathologie du SMPhysio-pathologie du SM
Un des mécanisme clé est l’insulinorésistanceinsulinorésistance : Parfois, un hyperinsulinisme induit une internalisation
des récepteurs et une résistancerésistance « post-récepteur ». Ceci va favoriser l’augmentation de la synthèse de synthèse de
VLDL (VLDL (TGTG)), la baissebaisse du transfert vers les HDLHDL, la montée de la glycémiemontée de la glycémie et une hypertonie du muscle lisse artériel (HTAHTA).
En cas de prédisposition génétique, la lipogénèselipogénèse accrue va favoriser la prise de poidsprise de poids.
Un des mécanisme clé est l’insulinorésistanceinsulinorésistance : Parfois, un hyperinsulinisme induit une internalisation
des récepteurs et une résistancerésistance « post-récepteur ». Ceci va favoriser l’augmentation de la synthèse de synthèse de
VLDL (VLDL (TGTG)), la baissebaisse du transfert vers les HDLHDL, la montée de la glycémiemontée de la glycémie et une hypertonie du muscle lisse artériel (HTAHTA).
En cas de prédisposition génétique, la lipogénèselipogénèse accrue va favoriser la prise de poidsprise de poids.
Un rôle pour l’adiponectine, hormone synthétisée par le tissu adipeux... et dont la concentration plasmatique diminue... en cas d ’obésité, notamment androïde,
alors qu’elle augmente en cas de... maigreur.
Un rôle pour l’adiponectine, hormone synthétisée par le tissu adipeux... et dont la concentration plasmatique diminue... en cas d ’obésité, notamment androïde,
alors qu’elle augmente en cas de... maigreur.
Physio-pathologie du SM (2)Physio-pathologie du SM (2)
Par les anomalies des lipoprotéines plasmatiques :Par les anomalies des lipoprotéines plasmatiques : bien sûr HDL basHDL bas et hyperTGhyperTG,
mais aussi par : LDL petites et densesLDL petites et denses glycation des lipoprotéinesglycation des lipoprotéines au sein de l ’intima
artérielle la CETP qui favorise HDL état pro-inflammatoireétat pro-inflammatoire métabolisme lipidique intra-musculairemétabolisme lipidique intra-musculaire (muscle
lisse artériel et muscles striés périphériques)
Par les anomalies des lipoprotéines plasmatiques :Par les anomalies des lipoprotéines plasmatiques : bien sûr HDL basHDL bas et hyperTGhyperTG,
mais aussi par : LDL petites et densesLDL petites et denses glycation des lipoprotéinesglycation des lipoprotéines au sein de l ’intima
artérielle la CETP qui favorise HDL état pro-inflammatoireétat pro-inflammatoire métabolisme lipidique intra-musculairemétabolisme lipidique intra-musculaire (muscle
lisse artériel et muscles striés périphériques)
Le risque passeLe risque passe
Par les troubles de la coagulation :Par les troubles de la coagulation : facteur VII et X plaquettaires (coagulation)facteur VII et X plaquettaires (coagulation) activateur du plasminogène (PAI-1)activateur du plasminogène (PAI-1) fibrinogène etfibrinogène et fibrinolyse (lyse du caillot)fibrinolyse (lyse du caillot)
Par les troubles de la coagulation :Par les troubles de la coagulation : facteur VII et X plaquettaires (coagulation)facteur VII et X plaquettaires (coagulation) activateur du plasminogène (PAI-1)activateur du plasminogène (PAI-1) fibrinogène etfibrinogène et fibrinolyse (lyse du caillot)fibrinolyse (lyse du caillot)
Le risque passe (2)Le risque passe (2)
Le rôle de l ’obésité androïde Le rôle de l ’obésité androïde est importantest important
Environ 35-40 % des malades ayant un SM ont une obésité
Environ les deux tiers des malades ayant un SM ont une obésité androïde
Les trois quart des malades ayant une insulinorésistance ont une obésité androïde
Environ 35-40 % des malades ayant un SM ont une obésité
Environ les deux tiers des malades ayant un SM ont une obésité androïde
Les trois quart des malades ayant une insulinorésistance ont une obésité androïde
L ’âge et le type d ’obésité se cumulent
SM : les risques se cumulentSM : les risques se cumulent
Le risque est à terme cardiovasculairecardiovasculaire Si la physiopathologie reste discutée, le
SM implique implicitement que les facteurs de risque se cumulent et même facteurs de risque se cumulent et même qu’ils qu’ils se multiplient.se multiplient.
Le risque est à terme cardiovasculairecardiovasculaire Si la physiopathologie reste discutée, le
SM implique implicitement que les facteurs de risque se cumulent et même facteurs de risque se cumulent et même qu’ils qu’ils se multiplient.se multiplient.
0
2
4
6
8
10
12
14
1 2 3 4 5
Risque relatif de Maladies Cardiovasculaires
P<0,0001 in ANOVA
SM : les risques se cumulentSM : les risques se cumulent
Données épidémiologiquesDonnées épidémiologiques
2827
25
2223
21
1413
21
29
0
5
10
15
20
25
30%
po
pu
lati
on
gén
éral
e d
es 4
0-65
an
s
US
A
Can
ad
a
GB
Au
str
ali
e
Grè
ce
Su
ède
Fra
nce
Fin
lan
de
Ch
ine
Co
rée
Fréquence dans la population générale (H et F) selon le paysFréquence dans la population générale (H et F) selon le pays
05
101520253035404550
40-60 ans > 60 ans
SM : relation à l’âgeSM : relation à l’âge
Wong et al, USA 2004Wong et al, USA 2004
SM : relation à l’âgeSM : relation à l’âge
0
2
4
6
8
10
12
14
16
20-30 30-40 40-50 50-60 >60 ans
P < 0,001
%
Etude IPC, Paris, France 2005
40.977 H et 21.278 F40.977 H et 21.278 F
En % de la population généraleEn % de la population générale
SM : relation au sexeSM : relation au sexe
9
17
28
35
4341
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
% p
op
ula
tio
n g
én
éra
le
40-50 ans 50-65 ans >60 ans
F H
P < 0,001 pour le sexe et l'âge (ANOVA)
données aux USA et Amérique Latine, 2007
Le rôle de l ’obésité androïdeLe rôle de l ’obésité androïde
0
5
10
15
20
25
30
35
% p
op
ula
tio
n g
én
éra
le
Pds nle surpoids obésité
Population : 1960 adolescents d'âge > 12 ans (USA)
Pds nle surpoids obésité
SM : % en relation à la pathologieSM : % en relation à la pathologie
6,7
3634
11,4
58
45
0
10
20
30
40
50
60
% d
es s
ous-
pop
ula
tion
s
40-50 ans 50-60 ans
Rien Diabète HTA
Etude IPC, Paris, France 2005
Les conséquencesLes conséquences
L’insulino-résistance induitL’insulino-résistance induit : Une augmentation de certains facteurs de la
coagulation hypercoagulabité sanguine Une augmentation de certains facteurs de
l’inflammation cytokines destruction de l’intima
Une augmentation des facteurs de croissance locaux (IgF1) : hypertrophie musc lisse artérielle accroissement du risque cardio-vasculaireaccroissement du risque cardio-vasculaire
L’insulino-résistance induitL’insulino-résistance induit : Une augmentation de certains facteurs de la
coagulation hypercoagulabité sanguine Une augmentation de certains facteurs de
l’inflammation cytokines destruction de l’intima
Une augmentation des facteurs de croissance locaux (IgF1) : hypertrophie musc lisse artérielle accroissement du risque cardio-vasculaireaccroissement du risque cardio-vasculaire
En cas de SM, le risque relatifrisque relatif (RR) de développer un diabète de type 2 est de :
3,3 aux USA (Lorenzo, Diabetes Care 2003)
3,4 chez femmes et 5,4 chez homme (Lorenzo, 2007) 2,9 chez hommes et femmes en Chine (Li, 2007) 6,9 aux USA (Wilson, Framingham USA, 2005)
3,4 en Inde (Prabakaran, 2007)
Risque de diabète de type 2 et SMRisque de diabète de type 2 et SM
* vs personnes n’ayant pas de SM, sur 5-10 ans de suivi* vs personnes n’ayant pas de SM, sur 5-10 ans de suivi
Le risque concerneLe risque concerne
le cœurle cœur : infarctus du myocarde angine de poitrine angor instable troubles du rythme mort subite
le cœurle cœur : infarctus du myocarde angine de poitrine angor instable troubles du rythme mort subite
Le cerveauLe cerveau : accident hémorragique accident ischémique accident thrombotique
Le cerveauLe cerveau : accident hémorragique accident ischémique accident thrombotique
Fréquence du risque coronarienFréquence du risque coronarien
5,4
7,5
13,9
19,2
0
2
4
6
8
10
12
14
16
18
20
%
Rien Diabète 2 SM D + SM
Étude NHANES, hommes de plus de 50 ans, 2003
En % de la population :
54 % 3 % 29 % 15 %
Risque Risque MCVMCV
Le risque cardio-vasculaire (1)Le risque cardio-vasculaire (1)selon l’obésité et l’âgeselon l’obésité et l’âge
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
4
Ris
que
rel
atif
21-23 23-25 26-28 28-30 30-32 32-34 34-36 36-38 38-40 >40âge
Androïde Gynoïde
données françaises
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
4
Ris
que
rel
atif
21-23 23-25 26-28 28-30 30-32 32-34 34-36 36-38 38-40 >40âge
Androïde Gynoïde
données françaises
Le risque relatifrisque relatif (RR)* de développer un accident coronarien en cas de SM :
est de 2,51 en Chine est de 2,51 en Chine est de 2,18 au Canadaest de 2,18 au Canada est de 1,6 en Suède (66% de femmes)est de 1,6 en Suède (66% de femmes) est de 1,7 aux USAest de 1,7 aux USA est de 3,5 en Australieest de 3,5 en Australie
Le risque relatifrisque relatif (RR)* de développer un accident coronarien en cas de SM :
est de 2,51 en Chine est de 2,51 en Chine est de 2,18 au Canadaest de 2,18 au Canada est de 1,6 en Suède (66% de femmes)est de 1,6 en Suède (66% de femmes) est de 1,7 aux USAest de 1,7 aux USA est de 3,5 en Australieest de 3,5 en Australie
Fréquence du risque coronarien (2)Fréquence du risque coronarien (2)
* vs personnes n’ayant pas de SM, sur 10 ans de suivi* vs personnes n’ayant pas de SM, sur 10 ans de suivi
Mortalité et SMMortalité et SM
Et la mortalité ?Et la mortalité ?
Elle est augmentée :Elle est augmentée : tant la mortalité coronariennetant la mortalité coronarienne que la mortalité par accident vasculaire que la mortalité par accident vasculaire
cérébral.cérébral.
Elle est augmentée (RR) environ de : 1,7 pour la mortalité CV et de 1,35 pour la 1,7 pour la mortalité CV et de 1,35 pour la
mortalité globale au mortalité globale au CanadaCanada (à 11,4 ans) (à 11,4 ans) hommes: 3,6 pour mortalité coronarienne, hommes: 3,6 pour mortalité coronarienne,
2,8 pour mortalité AVC et 1,9 pour mortal. 2,8 pour mortalité AVC et 1,9 pour mortal. globale en globale en FinlandeFinlande
en en FranceFrance: 2,7 pour mortal. coronarienne : 2,7 pour mortal. coronarienne et 1,7 pour mortal. globaleet 1,7 pour mortal. globale
aux aux USAUSA: 2,02 pour mort. Coronarienne, : 2,02 pour mort. Coronarienne, 1,82 pour mort. AVC et 1,4 mort globale. 1,82 pour mort. AVC et 1,4 mort globale.
Elle est augmentée (RR) environ de : 1,7 pour la mortalité CV et de 1,35 pour la 1,7 pour la mortalité CV et de 1,35 pour la
mortalité globale au mortalité globale au CanadaCanada (à 11,4 ans) (à 11,4 ans) hommes: 3,6 pour mortalité coronarienne, hommes: 3,6 pour mortalité coronarienne,
2,8 pour mortalité AVC et 1,9 pour mortal. 2,8 pour mortalité AVC et 1,9 pour mortal. globale en globale en FinlandeFinlande
en en FranceFrance: 2,7 pour mortal. coronarienne : 2,7 pour mortal. coronarienne et 1,7 pour mortal. globaleet 1,7 pour mortal. globale
aux aux USAUSA: 2,02 pour mort. Coronarienne, : 2,02 pour mort. Coronarienne, 1,82 pour mort. AVC et 1,4 mort globale. 1,82 pour mort. AVC et 1,4 mort globale.
Mortalité et SM (2)Mortalité et SM (2)
Fréquence du risque de Fréquence du risque de mortalitémortalité globale globale selon le « type » de SMselon le « type » de SM
1
1,5
2
2,5
3
3,5
4
CT+TG+Gly CT+TG+PA TG+PA+Gly CT+Gly+PA
RR MCV
1
1,5
2
2,5
3
3,5
4
CT+TG+Gly CT+TG+PA TG+PA+Gly CT+Gly+PA
RR MCV
Etude IPC, Paris, France 2005
40.977 H et 21.278 F40.977 H et 21.278 F
Retard de croissance intra-utérin et SMRetard de croissance intra-utérin et SM
Relation statistique entre retard retard in uteroin utero d’une part et syndrome métaboliquesyndrome métabolique et insulino-insulino-
résistancerésistance d’autre part, avec effet négatif sur :
La pression artérielle systolique et diastolique Les triglycérides plasmatiques (TG) Les glycémies à jeun et postprandiale
Relation statistique entre retard retard in uteroin utero d’une part et syndrome métaboliquesyndrome métabolique et insulino-insulino-
résistancerésistance d’autre part, avec effet négatif sur :
La pression artérielle systolique et diastolique Les triglycérides plasmatiques (TG) Les glycémies à jeun et postprandiale
Prévention nutritionnelle du SMPrévention nutritionnelle du SM
Ont des chances d ’être efficace (non prouvé) dans la prévention du SM :
Régime « méditerranéen » Consommation de > 600 g fruits et
légumes/jour Acides gras omega 3 et acide oléique Prévention nutritionnelle de l ’obésité Augmentation de l ’activité physique
quotidienne
Ont des chances d ’être efficace (non prouvé) dans la prévention du SM :
Régime « méditerranéen » Consommation de > 600 g fruits et
légumes/jour Acides gras omega 3 et acide oléique Prévention nutritionnelle de l ’obésité Augmentation de l ’activité physique
quotidienne
ConclusionsConclusions
Association de 3 facteurs métaboliques « limites », le SM est :
fréquentfréquent dans la population plus fréquent chez l’hommeplus fréquent chez l’homme que chez la
femme dépendant de l’âgeâge Lié à l’insulinorésistanceinsulinorésistance et à la baisse de l ’adiponectineet à la baisse de l ’adiponectine facteur de risque de MCVfacteur de risque de MCV : coronariens et
cérébraux
Association de 3 facteurs métaboliques « limites », le SM est :
fréquentfréquent dans la population plus fréquent chez l’hommeplus fréquent chez l’homme que chez la
femme dépendant de l’âgeâge Lié à l’insulinorésistanceinsulinorésistance et à la baisse de l ’adiponectineet à la baisse de l ’adiponectine facteur de risque de MCVfacteur de risque de MCV : coronariens et
cérébraux
On connaît encore mal sa physiopathologie Le rôle des acides gras (qualitatif et
quantitatif) et du métabolisme du tissu adipeux sont établis
Le rôle du muscle est à étudier. La prévention pourrait être avant tout
affaire d ’hygiène de vie (activité physique et alimentation).
On connaît encore mal sa physiopathologie Le rôle des acides gras (qualitatif et
quantitatif) et du métabolisme du tissu adipeux sont établis
Le rôle du muscle est à étudier. La prévention pourrait être avant tout
affaire d ’hygiène de vie (activité physique et alimentation).
Conclusions (2)Conclusions (2)
Le risque cardio-vasculaire (2)Le risque cardio-vasculaire (2)selon le chol HDL et les TGselon le chol HDL et les TG
0
1
2
3
4
5
6
7
>0,65 0,60-0,65 0,55-0,60 0,50-0,55 0,45-0,50 0,40-0,45 0,35-0,40 0,30-0,35 <0,30
0,70-1,0
1,3-1,6
1,9-2,2
2,5-2,8
3,1-3,4
Le HDL – cholestérol (g/L)Le HDL – cholestérol (g/L)
Les T
G (g/L
)