Zen Latitudes

Stéphane Dumonceau

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Zen Latitudes

Stéphane Dumonceau

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Zen Latitudes2006 - Par stéphane dumonceau-Krsmanovic

Publié par: Zen Latitudes editons info@zenlatitudes.com - www.zenlatitudes.com

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Première impression: septembre 2006

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tabLe des matières

IntroductIon

chapItre 1: Le stressLe stress/ Le stress est aussi vieux que la vie/ Échelle de stress/ Le stress c’est la vie!/ définitions/ Comment éviter d’être stressé?/ relaxation/ La vie moderne/ Positivisme/ Casser l’élastique/ nouvelles techniques et équilibre/ Les solutions/résumé pratique/ Check-up de stress / La gymnastique mentale et le développement personnel

chapItre 2: Zen LatItudesLe panorama perceptuel/ La visualisation créatrice/ L’équilibre nerveux et la cohérence cardiaque/ Le logiciel de biofeedback cardio-cohérence/ Le zen/ Le Za zen/ Les cours et séminaires zen latitudes

chapItre 3: L’harmonIe dans La présenceL’etre profond et l’être ego/ La peur/ Créer soi-même ce dont on a peur/ Paralysé par le peur/ remplacer les peurs par les désirs

chapItre 4: reLatIvIser Les chosesL’espèce humaine n°1 en performance/ Vers le bonheur/ Hypnose collective/ sur le plaisir/ Le bonheur permanent c’est la mort/ L’expérience optimale la plus simple qui soit/ résolution de problèmes/ transmutation

chapItre 5: comment se LIbérer de L’ego?La joie de l’être, dans la paix et la sérénité/ se libérer du paraître

chapItre 6: La phILosophIe de vIe «Zen LatItudes»avoir et etre ou etre et avoir?/ sur la douleur/ Ce qui s’acquiert facilement n’a aucune valeur/ etre et pouvoir/ Lâcher prise/ L’attente/ La maturité émotionnelle/ sur la culpabilité/ se juger soi-même/ Juger les autres/ La rancœur, le pardon et la tolérance/ Chasser un sentiment par le sentiment opposé/ réapprendre à désirer/ Le contrôle de la société/ Vocabulaire/ Les conditions de vie et la qualité de vie

chapItre 7: «aLchImIe et sorceLLerIe»

chapItre 8: enregIstrements audIo-guIdes

chapItre 9: Le psIo, guIde de déveLoppement personneL

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introduCtion

Zen Latitudes est une façon de vivre, un cours et des séminaires qui s’apparentent à la maîtrise de la conscience et particulièrement à une bonne maîtrise des émotions. Cette technique exploitée dans le cadre d’une nouvelle philosophie de vie nous vient de multiples courants de pensées à travers les siècles et de nombreux penseurs (philosophes grecs, bouddhistes, zen, Freud, Gurdjieff, Tolle, Bardon, etc.) dont la liste est trop longue pour pouvoir tous les citer ici.

Une identité: aller vers le bonheur, vers la plénitude de l’Etre, apprendre le plaisir du moment présent, optimaliser la qualité de la vie, c’est-à-dire la qualité des perceptions de la véritable réa-lité, inconnaissable… Créer du sens. Modifier ses croyances et les moduler ou les remplacer par de nouvelles, plus faciles à gérer. Changer de point de vue et regarder la vie sous d’autres angles plus réalistes, moins hypnotiques… Aller à l’essentiel et vivre plei-nement.

La maîtrise de la conscience permet le contrôle de la qualité de l’ex-périence vécue c’est-à-dire celle de la qualité de la vie. Le cerveau émotionnel est pour beaucoup dans cette appréciation puisqu’il édite, contrôle et répertorie tous les sentiments que nous vivons.

Pour optimaliser la qualité de vie il nous faut apprendre à contrô-ler le mental et à relativiser nos croyances souvent erronées qui font que nous nous empoisonnons parfois la vie avec de mauvaises

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pensées… Tout cela pour bien faire et se conformer à ce que notre entourage attend de nous!

Pour gérer la porte des émotions, le contrôle accru de l’attention volontaire dans la sensorialité et d’autre part la capacité à provo-quer son abandon c’est-à-dire ce que l’on appelle communément le «lâcher prise», font partie des exercices élémentaires proposés. Mais aussi la capacité à projeter son attention dans l’imagerie posi-tive et savoir abandonner les pensées négatives et la rumination. Chaque individu dispose d’une attention limitée qu’il peut orien-ter tel le faisceau d’un rayon lumineux dans tel ou telle partie de son champ de conscience de manière structurée ou de manière décousue et aléatoire.

Se laisser envahir par un sentiment ou des images négatives peut miner la vie. S’induire un sentiment positif ou des images apaisan-tes et agréables, voir un verre à demi plein plutôt qu’à demi vide peut donc changer la réalité que nous nous créons. C’est donc la façon d’utiliser l’attention qui va permettre de définir la qualité de la vie… Ainsi, l’attention peut être investie de multiples façons dans des pensées ou des activités qui rendront la vie merveilleuse ou pénible.

Dans la haute attention, ce sera un travail dans la présence, donc au niveau conscient. Dans le lâcher prise de cette attention, ce sera un travail au niveau subconscient. Les deux processus sont complémentaires au même titre qu’un bon sportif doit pouvoir produire un effort musculaire intense au bon moment mais aussi pouvoir se relâcher après l’effort. L’attention volontaire doit pou-voir être considérée comme un muscle que l’on contracte puis que l’on relâche quand on le désire. C’est ce jeu de contractions et de relâchements de l’attention qui constitue une des qualités permet-tant un meilleur contrôle des émotions. Le champ de conscience perceptuel relié au cerveau émotionnel comporte toute une série de «sous champs», visuel, auditif, kinesthésique, sensitif (toucher, douleur, chaleur, pression, etc.), gustatif, olfactif, équilibre, etc. Pouvoir porter son attention volontairement dans chacun de ses champs permet un contrôle complet de la conscience et la possibi-lité de se mettre en «non pensée» c’est-à-dire en méditation ou en contemplation quand on le désire. Le fait de pratiquer ces exerci-

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ces régulièrement procure, au fur et à mesure des séances, un grand plaisir contrôlé mais aussi la capacité à créer une distanciation avec les problèmes et une sorte de «désappropriation» des soucis.

La capacité à s’induire un sentiment positif permet d’accéder à l’autonomie et à la maturité émotionnelle. Toutes ces informations sont reprises en détails avec de multiples aides et enregistrements guides ou téléchargements audio sur le site www.zenlatitudes.com.

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CHaPitre 1: Le stress C’est La Vie!

Et les moyens pour rester en équilibre Avant d’aborder l’analyse des exercices et des principes Zen latitu-des, voyons tout d’abord dans quel contexte tout cela est proposé. Ce premier chapitre est écrit à l’attention des lecteurs qui n’ont pas lu le livre «La révolution audiocament». Il donne des explications sur les mécanismes de stress et les moyens pour revenir à l’équili-bre.

Le stressPeu de gens connaissent l’origine exacte du mot «stress», un mot utilisé souvent à tort comme une fatalité, quelque chose d’immaté-riel, d’oppressant, de négatif. On parle du stress de la vie moderne, de la tension omniprésente, des soucis stressants… Le verbe «être stressé» est devenu synonyme d’être «énervé», «fatigué», «être à bout» ou «au bout du rouleau». Cependant certains parlent de stress positif ! Or comment comprendre qu’énervement, fatigue et crise de nerf pourraient, ne fut-ce que discrètement, jouer un rôle positif ? Parce que le stress, contrairement à ce que l’on peut croire, est un merveilleux moteur à développement…

En réalité, l’inventeur du mot «STRESS», l’endocrinologue cana-dien Hans Selye parle de «réponse d’adaptation», soit l’ensemble des modifications corporelles internes qui s’opèrent lorsque nous sommes soumis à un changement dans notre vie. Il faut ici com-prendre le terme «changement» au sens large c’est-à-dire TOUTE

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modification importante dans la vie quotidienne susceptible de nécessiter une adaptation à celle-ci.

En cas de danger, le système se déclenche et la cascade de réac-tions est donc purement physiologique: accélération du cœur pour mobiliser l’oxygène pour les muscles et se défendre ou s’enfuir, sécrétion glandulaire antidouleurs et anti-inflammatoires, hor-mones permettant l’action rapide, tension des muscles, constriction des artères, arrêt de la digestion pour favoriser l’afflux de sang vers la musculature, etc. Tout ceci permettant tout simplement de s’en-courir ou d’attaquer et… De sauver sa vie!

Le stress est aussi vieux que la vieUn homme des cavernes se balade dans la savane à la recherche de quelque nourriture pour les siens. Il se retrouve tout à coup face à un tigre… Improvisation, modification, changement de ses plans. Dès que son système sensoriel a repéré et identifié l’animal comme «danger», son corps se prépare en une fraction de seconde à l’attaque ou à la fuite (ici plutôt la fuite): production automatique d’adrénaline, accélération du coeur, alimentation des muscles pour l’effort qui va suivre, etc.En attaquant le tigre ou en prenant ses jambes à son cou, il ne s’en-suivra aucun déséquilibre car toute la machinerie biochimique et physiologique qui se sera mise en place servira à bon escient dans l’accomplissement de l’action qui a suivi.

Mais si la situation fait en sorte que l’action n’est pas possible (l’homme est par exemple coincé dans un arbre, à quelques mètres de la gueule du charmant mammifère et ne sait plus ni avancer, ni reculer, c’est-à-dire ni fuir, ni attaquer) et que, de plus cette situa-tion s’éternise (on parle de stress chronique dans ce cas) alors la réponse d’adaptation va se transformer en stress DESTRUCTIF.

Comment? Les modifications physiologiques et biochimiques ne peuvent servir et se décharger dans l’action. Ces produits stagnent dans la circulation et perturbent le fonctionnement des organes. A terme, ils dérèglent le fonctionnement du système nerveux auto-nome étroitement lié au cerveau des émotions.

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Dans notre société moderne nous rencontrons finalement d’autres sortes de tigres. Ceux-là ont l’apparence d’un supérieur hiérarchi-que, de pressions dans la vie d’un couple, d’un problème de relation avec ses enfants, d’une vitesse de travail éprouvante, de la peur de perdre sa place, etc. Si l’on ne sait rien y faire, une énorme tension interne très fatigante s’installe. L’énergie de réaction ne peut s’évacuer. On est stressé…

Résumé: qui dit stress négatif dit NON - ACTION! Qui dit Stress positif dit ACTION, REACTION!

Echelle de stressC’est ainsi que différents psychologues et médecins ont établi une échelle du stress étalonnant précisément les différents change-ments en termes de répercussion émotionnelle et éventuellement psychosomatique que peuvent entraîner certains changements dans la vie d’une personne.

Ainsi, une agression dans la rue, un divorce, la réussite d’un examen, la naissance d’un enfant, la mort d’un conjoint, gagner au loto, perdre son entreprise ou tomber amoureux sont tous des événements, des CHANGEMENTS dans une vie qui déclenchent une réponse d’adaptation. Ils ont TOUS des connotations émotionnelles et des répercussions mesurables à la fois physiologiquement (dosages sanguins) et psychologiquement (questionnaires psychologiques étalonnés). C’est ainsi, en appréciant les résultats de cet étalonnage des stress dans l’échelle, que nous sommes obligés de constater que les vacances sont effectivement aussi… un stress! C’est d’ailleurs pour cette raison que pendant cette période nombre de personnes se retrouvent à souffrir avec des douleurs qu’elles n’ont pas durant l’année, lors du travail régulier.

Un stress limité dans le temps ne posera pas de problème ou au contraire sera dynamisant: un match à disputer, éviter un accident en voiture, un enfant qui tombe et qu’on rattrape, un voyage en avion, etc. C’est le stress aigu, positif, motivant, créatif.

Une situation éprouvante de changement qui peu à peu s’installe et que nous ne pouvons résoudre va promouvoir le mauvais stress, le stress chronique, négatif, éreintant, dangereux pour la santé.

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Le stress c’est la vieOn comprend bien ici que la vie sans stress c’est impossible. Ose-rais-je dire que le STRESS… C’est la vie ? Quoiqu’empruntant un important raccourci, il est évident qu’une des caractéristiques d’un système VIVANT est probablement le changement dans les facteurs qui interviennent dans ce système, la mort étant le dernier changement dans l’histoire de la vie. Il ne faut pas espérer éliminer les stress. C’est un faux problème et on arriverait à la conclusion qu’il faut pour y parvenir s’éliminer soi-même! Par contre on peut éviter d’être stressé c’est-à-dire de subir les stress!

Comment? Si nous savons «éviter» ou plutôt RÉAGIR efficace-ment à cette situation de changement quelle qu’elle soit, alors nous éviterons les aspects négatifs liés à la répercussion émotionnelle ou physiologique de celle-ci. Alors nous éviterons d’être stressé. Si nous ne savons pas revenir vers l’équilibre, alors nous subirons le stress.

Exemple d’impossibilité de réaction efficace: on est bloqué dans un embouteillage sans savoir réagir, on ne peut répondre aux remarques d’un supérieur hiérarchique, on subit une mauvaise relation de couple sans pouvoir l’améliorer, on laisse la tension s’accumuler sans l’évacuer, etc. Le «standby» créé le mauvais stress, c’est clair!

On se rend ainsi compte qu’on a confondu la cause (l’événement, le changement), le processus physiologique opérant en réaction (la réponse d’adaptation de l’organisme) et la conséquence spécifique négative d’une accumulation de réponses d’adaptation ne pouvant s’évacuer naturellement (tension, fatigue, éventuellement maladie) dans cette «définition - amalgame» du mot «stress».

L’aspect dynamisant positif a été gommé. En effet, tout événement de changement recèle en lui quelque chose de positif comme toute expérience vécue a quelque chose de positif pour peu qu’on en digère intelligemment les messages qui peuvent nous être adressés, ne fut ce que le réexamen, la remise en question de notre vie qui a quelque chose de positif en soi et qui permet de se repositionner de manière souvent mieux adaptée et plus subtile… Si nous ne savons pas éviter la situation qui nous arrive, nous devons sans nul doute

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nous organiser pour nous équilibrer dans cette situation, avec ces facteurs d’influence.

DéfinitionsPeut-être faudrait-il inventer de nouveaux termes pour mieux com-prendre les stress et leurs conséquences? Tout d’abord ne plus parler DU stress mais DES stress. Utiliser le terme «RÉACTANCE» pour répondre d’adaptation. J’entends par là, l’ENERGIE DE REACTION naturelle qui va opérer pour préparer le retour vers l’équilibre. En cas de retour vers l’équilibre on parlera par exemple de «DI-STRESSE» (je, tu, il di-stresse, etc.) C’est à dire je DIS-SIPE l’énergie de réaction, la réactance et je reviens vers l’équilibre. En cas d’impossibilité de retour à l’équilibre on dira par exemple je «SUBI-STRESSE «je subis le stress, je ne peux rien faire pour dissiper la réactance.

Comment éviter d’être stressé?Réagir directement: - au stress dû à une agression: prendre ses jambes à son coup ou terrasser l’adversaire- au stress dû aux vacances: faire du sport (raisonnablement), bouger, se réaliser, s’exprimer On peut aussi réagir indirectement: Car si on ne peut réagir directement à une agression (par exemple aux attaques verbales d’un supérieur au travail) alors il faut trou-ver des activités de DISSIPATION de cette énergie emmagasinée: massage, détente, balnéo, yoga, technologies mentales, sport, etc. C’est la «DISSIPANCE».

Mais attention, pour certains le sport pratiqué en vacances sera la manière de REAGIR au changement et de s’équilibrer dans ce changement. Pour d’autres, non préparés ou moins jeunes, faire du sport constituera un stress physique supplémentaire (muscles non préparés) ou/et psychique (esprit de compétition agressif et destructeur) et sera absolument à proscrire. Il faut en effet une pro-portionnalité entre l’énergie de réaction qui s’est emmagasinée et les capacités personnelles de réaction de l’individu tant sur le plan physique que sur le plan mental d’ailleurs. Exemple: si la réactance se développe parfaitement, l’appareil locomoteur est peut-être sous entraîné pour pouvoir fournir l’effort qui va dissiper la réactance.

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Si attaquer le tigre est déraisonnable et perdu d’avance, vouloir lui échapper n’est pas non plus une bonne issue; non pas parce que l’action est impossible mais parce que le chasseur n’est pas préparé pour fournir cet effort. Ici un stress se transforme en un autre… L’action en elle-même alors qu’elle pourrait constituer une structure dissipative d’énergie se mute en un nouveau stress pour le corps. En l’occurrence ici, l’action n’est une bonne issue qu’en cas de pré-paration physique satisfaisante. Il faut donc trouver d’autres stratégies comme par exemple utiliser son arme ou se cacher dans ce cas…

En cas de stress psychologique, une manière efficace est de s’expri-mer dans une tentative de faire changer la situation stressante ou les auteurs de celle-ci. Dans ce cas il faudra communiquer diplo-matiquement sa position. Si cette tentative se solde par un échec, un changement des valeurs et le choix de nouveaux objectifs per-mettront d’éviter le conflit interne.

Exemple: l’atmosphère au bureau est pesante; des collègues repro-chent à un collaborateur de vouloir les commander au travail alors qu’il est fraîchement arrivé sur place. L’agressivité monte. L’inté-ressé se sent incompris. Alors qu’il se donne corps et âme, il n’a pas la reconnaissance des autres et ne comprend rien à ce qui lui arrive… Il a mal à l’estomac et prend des médicaments. Il décide de consulter un spécialiste pour l’aider à trouver une solution.

Après examen de son diagramme des objectifs (PNL) celui-ci lui conseille d’analyser ses critères d’importance dans le travail: Critère n°1: avoir une complicité avec ses collègues (et donc se sentir bien dans sa peau) Critère n°2: l’argent (et donc une situation stable et sécurisante) Critère n°3: devenir peut-être un jour leader en prouvant natu-rellement ses dispositions pour la prise de responsabilité et la créativité.

Il s’avère clair qu’en changeant son comportement pour être mieux accepté et d’autre part en respectant ses critères d’importances relatifs au travail et les étapes qui mènent à ces objectifs les ten-sions s’évanouiront d’elles-mêmes.

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Une autre manière d’éviter d’être stressé est de dissiper la réactance dans des activités de loisirs. Leur pratique dissipera naturelle-ment l’énergie accumulée. Pour ne pas payer la note du STRESS, chaque personne doit, dans ce cas, simplement user de logique et se connaître soi-même. Exemple: qu’est- ce qui vous convient pour dissiper vos tensions ? Ou plutôt pour tenir compte de la réalité quotidienne, qu’avez-vous le temps de faire pour dissiper le stress? Marcher dans la forêt? Nager 500 m à la piscine? Danser toute la nuit dans une discothèque? Peindre un coucher de soleil? Jouer de la musique? Vous relaxer? Pratiquer un exercice respiratoire et une visualisation positive… C’est le concept développé dans les cours, séminaires et enregistrements guides «zen latitudes» que nous ver-rons plus loin en détail.

RelaxationMais oui bien sûr, LA RELAXATION! Ce mot sur toutes les lèvres aujourd’hui! La relaxation, encore un mot peu précis. Ou s’arrête la relaxation, où commence-t-elle? Une des définitions du dictionnaire propose de comprendre le terme RELAXATION comme un «retour vers un état d’équilibre «. Tiens, justement! STRESS et RELAXATION seraient dans ce cas un couple anta-goniste: ACCUMULATION D’ÉNERGIE/ DISSIPATION D’ÉNERGIE Lors d’un changement dans la vie, on reviendrait vers un état d’équilibre en pratiquant des techniques de relaxation… Au Japon, jouer dans de bruyants luna-parks est considéré comme un moyen de relaxation! On ne peut que constater que ce terme est fort relatif en fonction des cultures… Pourquoi aujourd’hui parle-t-on plus souvent qu’auparavant de relaxation? Pourquoi y a-t-il déséqui-libre? Tout simplement, demandons-nous ce qui a changé depuis deux générations?

La vie «moderne»Avec la domestication de l’électricité tout s’est accéléré. Le nombre de données à traiter, la vitesse de transmission des données, l’accé-lération dans la vie des affaires… Actuellement l’email et le SMS sont sans commune mesure et ont multiplié les actes de communi-cations par dix ou plus pour certains…) et constituent dorénavant une pression grandissante. Mais d’autres choses contribuent au stress actuel: la sédentarisation avec le travail de bureau, le travail

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dans le spectre des lampes de lumière artificielle, l’augmentation du bruit ambiant, le balayage d’ondes radio et électromagnétiques, la continuité du lien professionnel via les téléphones mobiles, la sinistrose développée par les médias, l’insécurité professionnelle, la tension internationale du fait du terrorisme, la mondialisation entraînant une compétition acharnée, la migration vers les villes et l’éclatement du modèle familial, l’augmentation du train de vie lié à la consommation, l’image hollywoodienne du corps parfait auquel il faut ressembler pour être bien dans sa peau, le travail des mères à l’extérieur et celui non rémunéré des «femmes au foyer», l’abandon des personnes âgées et le placement des bébés dans les crèches, etc.

Bref, l’humanité vit aujourd’hui la plus grande période de change-ment qu’elle ait connue jusqu’ici…

Sans discuter ici du bienfondé de cette évolution, nous ne pouvons que constater que tout cela constitue des changements drastiques dans le mode de vie occidental. Et ainsi que nous l’avons vu, comme tout changement qui entre significativement dans le système de la vie d’un individu développe une réponse physiologique d’adapta-tion à ce changement, on comprend que l’homme occidental soit dans une période difficile actuellement. Ceci explique pourquoi le monde occidental se voit naturellement aller vers les activités de relaxation et à se donner du temps et des moyens pour évacuer toutes ces tensions intempestives.

PositivismeMais ne serait-ce pas dès lors l’occasion de profiter de cette impor-tante énergie qui s’accumule pour changer? Le stress serait alors un merveilleux moteur à changement pour notre société: remise en question, cassure de la routine, rupture des schémas répétitifs de copie ou de rejet de l’image parentale, changement de point de vue, nouvelles habitudes, nouvelles philosophies de vie, nouvelle façon de se nourrir, nouvelle manière de consommer, etc.

Casser l’élastiqueJusqu’à ce jour, l’industrie pharmaceutique a proposé une pseudo solution aux stress: les tranquillisants et les dynamisants, hau-tement toxiques pour la santé et le cerveau, véritables drogues

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déstructurant la conscience et l’éveil. Les compagnies pharmaceu-tiques ont choisi de masquer les symptômes du stress. L’avantage (pour qui?): on se pose moins de questions, le corps s’y habitue et on ne peut plus s’en passer. Mais ni la société, ni l’individu ne s’y retrouvent à moyen terme dans ce calcul d’apprenti sorcier; car en voulant éteindre avec de la chimie ce feu du changement qu’est la réactance (la réponse d’adaptation), on s’égare vers un plus grand déséquilibre encore!

On peut imaginer que notre organisme ressemble un peu à un élastique qui en raison des circonstances se tend et se détend natu-rellement. Si on utilise des drogues, on altère le degré d’élasticité, on se fragilise. Un jour l’élastique cassera ou ne réagira plus car sa structure interne aura été altérée.

Les solutionsPratiquer des activités sportives à condition d’être préparé physi-quement et à condition de choisir un sport qui corresponde à sa personnalité. Par exemple, si vous n’aimez pas l’esprit compétitif, choisissez un sport individuel ou un partenaire pour un sport à deux qui considère le sport comme un jeu et qui sait perdre.

Pratiquer des activités artistiques ou culturelles en général: Jouer de la musique, peindre, sculpter, aller au théâtre, aller au concert ou aller au cinéma, etc.

Rencontrer un conseil en PNL ou un «psy» en général pour amé-liorer votre communication, mieux vous comprendre et percevoir le fonctionnement de votre entourage. Discuter simplement avec un ou des amis pour vous exprimer sur la question.

Une autre voie s’ouvre aujourd’hui pour revenir à l’état d’équilibre: les cours de détente (voir: www.zenlatitudes.com) les nouvelles techniques mentales et parmi celles-ci le biofeedback (voir: cardio-coherence.com), l’audioceutique (voir: www.metarelaxation.com) et les stimulateurs audio-visuels à fréquence variable (voir: www.mind-booster.com) occupent une place de choix. Ces techniques mentales sont faciles d’utilisation, ne demandent pas de grande motivation et sont opérationnelles en peu de temps. Elles s’inspi-

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rent des savoirs millénaires du yoga mais sont à présent optimali-sées par la science moderne.

Résume pratiqueComment dissiper la «réactance» due au stress ? En pratiquant: - des actions loisirs: culturelles (cinéma, théâtre, lecture, etc.) artis-tiques (danse, chant, musique, peinture, sculpture, etc.) sportives (à condition d’y être préparé physiquement et psychologiquement) - actions verbales (parler, s’exprimer, communiquer) - actions psychologiques (objectifs, hiérarchie des critères avec un thérapeute, psychanalyste, etc.) - des actions de relaxation A. Physique: massage, shiatsu, réflexo, reiki, balnéo, sauna, bain turc, etc. B. psycho corporelles: sophrologie, yoga, zen, tai chi, Qi kong, etc.C. Zen latitudes (voir plus loin) les technologies mentales, la gymnastique mentale, l’audioceutique, le biofeedback (cohérence cardiaque par exemple) des enregistrements audio guides de détente

Check Up de stressSi vous désirez vérifier votre niveau de stress et recevoir des conseils d’écoute vous pouvez gratuitement consulter le «check up» de stress en ligne sur www.zenlatitudes.com

La gymnastique mentale et le développement personnelIl faut peut-être différencier relaxation, méditation et dévelop-pement personnel. Trois facettes du concept «zen latitudes». Le retour à l’équilibre, la relaxation sont une chose. La gymnastique mentale méditative en est une autre. Elle requiert plus de temps et de volonté, de l’énergie. Le développement personnel, la modi-fication des systèmes de croyance qui nous empoisonnent la vie en est encore une autre. Voyons à présent comment comprendre ces différentes facettes.

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Le projecteur de l’attention peut se déplacer dans l’univers virtuel de la conscience

Hypothèse:

Quand l’attention n’est plus sur la conscience perceptuelle présente et est dirigée (vol. ou invol.) vers une conscience intérieure, le cerveau est dans un certain degré d’hypnose.

- La conscience mettant en activité les modules corticaux analytiques est en veilleuse.

- Les informations passent donc sans le tri de l’attention et de ces modules

G E K T O A V

G E K T O A V

G E K T O A V

G E K T O A V

< Conscience créative (intérieure)< Conscience au présent (extérieure)

< Conscience remémorée (intérieure)

< Subconscient remémorable par l’attention

< Subconscient non-remémorable par l’attention

(extérieure)( )

Le panorama perceptuel

Le projecteur de l’attention peut se déplacer dans l’univers virtuel de la conscience.

a: auditionV: Visuelo: olfactiont: touché (température, pression, sensibilité, etc.)K: sens kinesthésique (mouvement)e: equilibreG: Gustation

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CHaPitre 2: Latitudes Zen

Le panorama perceptuelAvant de présenter les exercices de gymnastique mentale proposés, voyons tout d’abord comment comprendre le champ de conscience au moment présent.

Cette «toile» du champ de conscience est représentée par le schéma ci-contre: champs visuel, champ auditif, champ sensitif (le tou-cher), l’équilibre, le sens kinesthésique, le goût, l’odorat, le sens du magnétisme. Le sens du toucher est subdivisé en sensations de pression, chaud, froid, douleur, plaisir, etc. L’ensemble de ces infor-mations donne au corps et au cerveau une idée de l’environnement et de notre position dans celui-ci ainsi que des sensations corporel-les internes, c’est-à-dire le champ de conscience global.

Ce champ de conscience est décliné de manière identique dans la mémoire à court et long terme et dans les zones cérébrales chargées de l’anticipation. Les informations en provenance de l’extérieur seront rangées dans les zones de mémorisation à court terme d’abord.

L’attention volontaire peut se déplacer à loisir dans les différentes zones du champ perceptuel tant aux niveaux remémorables (passé), créatif (futur) qu’au moment présent. Les informations stimulant les zones de la perception serons, dans ce cas, soit de provenance interne soit de provenance externe, soit des deux à la fois (comme au moment présent). Le panorama perceptuel est composé des dif-

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férents champs de conscience reliés à différents canaux sensoriels qui donnent chacun des informations à la fois sur les perceptions internes et externes. J’entends par perceptions internes, les pen-sées et perceptions externes, les stimulations en provenance du monde extérieur et du corps (celui-ci étant ici considéré comme extérieur par rapport aux informations créées par les pensées dites intérieures). En se remémorant un souvenir ou en anticipant une situation, le champ de conscience sera principalement enrichi de stimulations internes alors qu’au moment présent des informations externes enrichiront elles aussi le champ de conscience.

Par ailleurs, en fonction du niveau de conscience, la zone cérébrale de l’attention volontaire sera plus ou moins stimulée. En effet, l’attention sera en action selon le niveau de conscience qui peut varier vers la veille diffuse (état alpha), vers l’état crépusculaire, au bord du sommeil (ondes thêta- entre veille et sommeil) encore dénommé état sophronique ou hypnotique, vers l’état de sommeil (ondes delta) ou de rêve.

Dans la présence, l’attention volontaire se déplacera dans le champ perceptuel décodant les stimulations extérieures et les stimulations intérieures perceptibles à l’instant présent.

La visualisation créatriceLe cerveau émotionnel ne fait aucune différence entre les stimu-lations imaginées ou vécues réellement. De même, on s’est aperçu que lors d’une activité onirique de course à pied, ce sont les mêmes zones de la course qui sont en fonctionnement sauf qu’elles ne sont pas activées au niveau du système locomoteur (…). On com-prend donc l’importance et l’impact qu’auront les visualisations à caractère créatif et positif car tant aux niveaux subconscient que conscient le cerveau ressentira celles-ci comme réelles (!)

Ceci engendre un ressenti ou un comportement comme si la situation vécue mentalement existait bel et bien dans la réalité extérieure, comportement qui souvent induit le résultat escompté. On apprend en programmation neurolinguistique que la commu-nication est à 80% non verbale. Corporellement, l’individu qui a visualisé un projet adoptera ainsi non verbalement une attitude

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implicite comme si la situation imaginée était réelle au moment présent.

L’équilibre nerveux et la cohérence cardiaqueNous avons vu que le cerveau émotionnel avec son émotion la plus radicale, la peur, est conçu pour permettre la survie et déclencher une réaction immédiate dans l’action pour la survie (attaquer, se défendre, s’encourir le plus vite possible et sauver sa vie). Pour ce faire, il doit être capable en cas de danger de mettre en route en une fraction de seconde l’ensemble du métabolisme ou de le ralen-tir une fois l’alerte passée.

Le système nerveux autonome, qui connecte directement le cer-veau émotionnel au reste du corps et qui règle comme son nom l’indique toutes les fonctions automatiques (cœur, respiration, digestion, calibre des vaisseaux, production hormonale, etc.) le fait via deux voies nerveuses: le système nerveux sympathique et le système nerveux parasympathique. L’une stimule le métabolisme (sympathique) alors que l’autre l’inhibe (parasympathique). En cas d’équilibre entre les deux systèmes le corps est en état d’harmonie sur le plan fonctionnel et peut de manière flexible réagir efficace-ment. Dans notre société, c’est surtout la voie nerveuse stimulante qui est mise à contribution alors que l’autre est trop négligée (la détente). C’est la raison pour laquelle la relaxation est si impor-tante à pratiquer.

On peut objectiver le travail dans la présence et l’harmonie en véri-fiant l’état d’équilibre du système nerveux autonome. Comment? Grâce à un logiciel de cohérence cardiaque. Ce logiciel met en image en temps réel sur l’écran de votre ordinateur le tracé repré-sentant la variabilité du pouls à l’aide d’un petit senseur placé à l’oreille.

Le pouls cardiaque est particulièrement lié au stress puisque le cœur est censé délivrer en temps utile, soit immédiatement, l’oxy-gène nécessaire pour les muscles en cas d’attaque ou de danger pour pouvoir réagir à la seconde même et sauver sa peau… Le pouls accélère naturellement à l’inspiration et décélère tout aussi naturellement à l’expiration. Alors que le système nerveux sympa-thique règle l’inspiration, le parasympathique règle l’expiration. La

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balance, l’équilibre entre les deux est donc observable en fonction de l’allure de ces accélérations et décélérations respectives.

Si l’évolution de l’accélération et de la décélération est non progres-sive, on parlera de déséquilibre nerveux et de chaos. Si l’évolution de la variabilité du pouls est progressive, on parlera de cohérence et d’harmonie. L’avantage de ce biofeedback est que la courbe est sinusoïdale s’il y a cohérence et elle adopte un tracé complètement découpé s’il y a chaos. Il est donc très facile de vérifier son état général sur le plan nerveux. Si le système nerveux autonome est en déséquilibre permanent, on peut pratiquement être certain que tôt ou tard des troubles fonctionnels apparaîtront dus à la surcharge en stimulation du métabolisme: sécrétions gastriques surabondantes ou insuffisantes, troubles du rythme cardiaque, problème de libido, intestin paresseux, troubles de la peau (eczéma, psoriasis), troubles du comportement (anorexie, boulimie, mauvaises habitudes ali-mentaires, tabac, alcool), troubles du sommeil, dépression, mal de dos inexpliqué, etc.… Ces exercices sont donc très salutaires pour la prévention des troubles fonctionnels dus au stress et le maintien d’une bonne santé.

Le logiciel de Biofeedback cardio-cohérenceCe logiciel se charge dans le PC et à l’aide d’un petit senseur à l’oreille permet la captation du pouls. Un schéma montre la varia-tion des intervalles de temps entre chaque pulsation (cohérente chaotique); cette façon de représenter la cohérence cardiaque et donc le reflet de l’équilibre émotionnel général permet à l’utili-sateur d’apprécier son niveau d’équilibre et d’harmonie ainsi que de se servir de ce repère pour se motiver à pratiquer les exercices cardio-respiratoires indiqués et les visualisations positives sur le plan émotionnel. L’avantage du logiciel est qu’il vous permet d’ob-jectiver l’influence positive des exercices proposés et d’apprécier votre évolution vers l’harmonie, ce au fil des mois qui passent.

Le zenLe zen vient du bouddhisme fondé par le prince Siddhârta Gau-tama, né au 6ième siècle avant J-C, qui un jour fit vœu de pauvreté et quitta tout pour chercher au fond de lui la vraie connaissance, la vérité. C’est selon la tradition après avoir médité au pied de l’arbre «bodhi» et avoir atteint l’éveil, la connaissance de soi que le nom de

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Fig.1. tracé chaotique de la variabilité du pouls: système nerveux en déséquilibre.

Fig.2. tracé harmonieux de la variabilité du pouls: cohérence cardiaque. système nerveux en équilibre.

Fig.1. Exemple de cohérence cardiaque optimale

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l’arbre a évolué en «l’arbre du bouddha» ou «arbre de la sagesse». Le bouddha répandra ainsi rapidement sa doctrine, «la voie du milieu» (à l’opposé des extrêmes), dans la majeure partie de l’Asie et notamment au Japon où elle est introduite au XIIème siècle. Là elle finit par imprégner tous les aspects de la vie, de la maison, du jardin, de l’art floral avec la pratique de la contemplation dans la présence et dans l’essence profonde de l’individu pour atteindre l’éveil ou illumination, le Satori.

Les principes zen incluent la simplicité, la sérénité et reflètent la quiétude qui se dégage des intérieurs japonais très dépouillés. Cette quiétude est fondée sur la conviction qu’en éliminant tout ce qui n’est pas essentiel, l’esprit fait le vide plus facilement et accède au potentiel créatif. L’individu est alors relié spirituellement au tout puisque l’environnement immédiat n’offre plus de distraction. L’austérité accroît donc la concentration, la compréhension, l’in-tuition et l’introspection. Apprendre l’art de la conscience de soi est le fondement des principes zen.

On peut contrôler son esprit en pratiquant la gymnastique men-tale. S’imprégner au moment présent des sensations qui entourent une tâche quotidienne, développer une conscience aiguë de chaque instant sont parmi de multiples exercices ceux les plus recomman-dés par la pratique du zen. Toute personne pratiquant cet art de la pensée accède au contrôle de son esprit et peut ainsi se débarrasser de toute pensée non positive.

Le Za zenLe za zen est la pratique de la méditation assise. Za signifie «s’as-seoir». Zen signifie «concentration», «comprendre». La pratique de za zen consiste tout simplement à s’asseoir et à «méditer». Cette méditation consiste à se concentrer sur la posture du corps et sur la respiration. Dans le za zen, on n’enseigne pas une technique de méditation spéciale. La «méditation» signifie concentrer son esprit ici et maintenant sur chaque instant, sur la posture du corps, sur chaque expiration, sur chaque inspiration. S’asseoir dans l’immobi-lité. Notre vie quotidienne n’est que mouvement continuel. Bouger d’ici à là-bas, de la maison au travail, du travail au magasin, du magasin au… Et notre esprit bouge «avec», comme un animal. Il «saute» de pensée en pensée, constamment. Za zen, c’est le retour

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au repos. Le za zen, c’est prendre le temps de reposer son esprit et son corps; c’est donc le repos pour l’esprit et le corps.En za zen, nous devenons un avec notre esprit, avec l’esprit qui est revenu au repos, avec notre vraie nature. Pratiquer za zen, c’est revenir à soi-même - non pas de façon égoïste, mais dans le sens de retour à l’essentiel de soi-même. «Etudier le zen, c’est s’étudier soi-même», disait un grand Maître Zen.La posture est assise, jambes croisées. Tout le monde n’a pas la faculté de s’asseoir en lotus complet. Pour la pratique du za zen, ce n’est pas obligatoire. Le demi lotus - où un seul pied vient se placer sur la jambe opposée - convient suffisamment. Afin d’avoir une posture correcte il est important de bien basculer le bassin vers l’avant. En bas du dos (au niveau de la cinquième lombaire) le bassin bascule vers l’avant afin que les genoux prennent bien appui contre le sol. De cette façon, la posture obtient une base stable et forte. A partir de cette base, le dos se redresse. La posture de za zen est fondamentalement une posture verticale. Afin de bien accen-tuer cette verticalité le menton est tiré en arrière et la nuque est tendue, comme si nous voulions soulever le ciel avec la tête.

Etirer le corps ne veut nullement dire que la posture devient rigide et crispée. La posture correcte de za zen est un mélange de sou-plesse et d’énergie. La main gauche repose dans la main droite et seuls les doigts sont en contact. Les pouces se rejoignent au-dessus des doigts. Le contact entre les pouces est léger: les pouces restent horizontaux. Les pouces et les autres doigts forment un ovale bien ouvert. La posture des mains exprime ouverture et quiétude.Le regard est dirigé vers le sol dans un angle, approximativement de 45 degrés. Les yeux restent ouverts. Les yeux fermés nous aurions tendance à nous endormir ou nous laisser entraîner par les pen-sées. Les yeux ne fixent rien. De cette façon le regard s’élargit. La position des yeux pendant za zen met également les yeux au repos. Quand on a une posture correcte le nez se trouve précisément à la verticale des pouces. Si la tête «tombe» en avant, le nez n’est plus en aplomb. Si le menton monte, le nez pointe vers le ciel.La respiration za zen est libre. On la laisse se faire d’elle-même, en profondeur, s’effectuant sur un rythme ni trop rapide, ni trop lent.

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Cours Zen latitudesLes cours et séminaires Zen Latitudes s’inspirent du zen et du za zen dans la simplicité. Pas de compétences requises, accessibilité totale. Pas de croyances limitatives. Cet enseignement très prati-que s’inspire de multiples recherches en développement personnel qui ont enrichi au fil des siècles cette philosophie universelle et positive.La posture est assise. Les jambes croisées simplement sans plus. Les avant-bras reposent sur les genoux ou comme on le désire pourvu que l’on soit bien installé. La station assise est proposée uniquement pour ne pas s’endormir et garder un haut degré de vigilance. Les yeux sont souvent fermés pour permettre la visuali-sation créatrice. Ensuite, il y a toujours une phase d’intégration en position couchée. C’est la phase de procédure subconsciente qui permet la réorganisation des acquis au niveau profond de l’Etre. Les cours zen latitudes proposent d’ajouter au «za zen facile» un travail respiratoire plus important dont l’objectif, outre de renfor-cer la présence, est aussi d’harmoniser la cohérence cardiaque et de mettre en harmonie l’entièreté des organes contrôlés par le système nerveux autonome. De plus, viennent se greffer différents exerci-ces de gymnastique mentale et de visualisation créatrice ainsi que des notions de philosophie zen aussi inspirée de la programmation neurolinguistique et de concepts de développement personnel.

Le but d’un cours zen latitudes est d’apprendre à l’individu en quête de sérénité une technique et une philosophie de vie appli-cable à la vie quotidienne. Il est donc hautement recommandé de pratiquer les exercices chaque jour à domicile ou au bureau lors des pauses.

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CHaPitre 3: L’Harmonie dans La PrÉsenCe

Le travail proposé pour aller vers l’harmonie s’effectue au niveau conscient. Il peut se pratiquer à n’importe quel moment dans la journée: au travail lors d’une courte pause ou à la maison quand on le désire.

L’Etre profond et l’Etre EgoIl m’est arrivé de ne partager ni les croyances, ni le mode de vie d’une personne et de me sentir cependant profondément «bien» avec elle… Cela m’a intrigué et j’ai donc essayé de comprendre ce qui se passait en moi et dans ma conscience. Il n’est pas facile de travailler sur la conscience alors que le corps et l’esprit sont inti-mement imbriqués. Pour faciliter la compréhension de ce qui va suivre «zen latitudes» adopte plusieurs systèmes de croyance dont le premier structure l’être en catégories symboliques et cela, arbi-trairement. De manière à mieux comprendre ce qui se passe dans notre esprit et dans notre corps et le travail mental à faire dans certaines situations. Cette répartition simplifiée à l’extrême et ces croyances correspondent en fait aux ressentis et permet l’étude de la conscience et des mécanismes mentaux sans entrer dans la phy-siologie et l’anatomie cérébrale et émotionnelle encore fort peu connue aujourd’hui et finalement inutile dans le cadre qui nous occupe ici.

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Les différentes dimensions de l’ETRE peuvent ainsi se définir symboliquement sur quatre plans minimum: physique, intellectuel, émotionnel et spirituel.L’être Ego est la personnalité à laquelle nous nous identifions depuis la naissance. L’Ego se construit petit à petit au cours de notre histoire. Il se greffe littéralement sur l’ETRE profond que nous sommes. Cet être profond est constitué par l’essence vitale qui nous anime et qui habite les différents plans. L’Ego est quelque chose d’à part qui se développe à partir de la gestation prénatale et qui se caractérise par la somme des informations emmagasinées au fur et à mesure que la vie s’écoule durant la petite enfance puis pendant la vie dite adulte et son influence sur notre «programme» mental.

Au fil de la vie et surtout au cours de la petite enfance, l’Ego se construit au niveau émotionnel à partir des différentes expériences de souffrance et au cours des vécus «traumatiques». Le manque d’amour, la trahison, le manque de reconnaissance et l’abandon sont parmi les principaux traumas qui vont permettre l’édification de la personnalité au niveau émotif.

Mais il ne faut pas confondre l’Ego et son histoire dans le temps avec l’Etre profond que nous sommes avant tout. L’Etre profond représente la vitalité qui est en nous, la force de vie qui se trouve partout dans toutes nos cellules. Il est étroitement connecté à notre cerveau émotionnel. C’est là qu’il rejoint notre être Ego. L’Ego prend parfois beaucoup trop de place pour l’Etre profond. L’Ego se définit par l’histoire et «se nourrit littéralement du temps». Il n’existe que dans un contexte de passé et un contexte de futur. Or le temps est une illusion de l’esprit. Le passé «n’existe plus/pas» et le futur «n’existe pas encore»/ n’existera jamais… Seule la mémoire et la capacité d’anticipation permettent d’appréhender la notion de temps, notion qui est virtuelle. Le passé et le futur ne sont donc pas «réels». Seul le moment présent est réel. Revenir au présent, c’est-à-dire sortir du remémoré et de l’anticipation, par des exer-cices de méditation est donc essentiel pour retrouver l’équilibre et relativiser l’Ego. Sortir du temps nous ramène à notre dimension profonde.

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On peut rejoindre ainsi l’Etre profond en se concentrant sur le moment présent. En se focalisant dans la sensation. Et en ne fai-sant qu’un avec l’Etre, on fusionne en même temps avec le Tout auquel l’Etre est relié au même titre que tout le vivant. Alors on découvre une nouvelle dimension dans la sensorialité… C’est ainsi que l’on ressent la vie tout autrement et que l’on peut l’apprécier d’un nouvel angle et arrêter de la regarder en permanence en pen-sant à hier ou à demain. Notre véritable nature est dans l’Etre et dans la connexion avec le tout. Là on rejoint le royaume du calme intérieur et de la sérénité totale.

Pour cela, il faut arrêter le bruit incessant du mental, le faux moi érigé par l’Ego qui projette en permanence le passé et les souffrances accumulées et le futur avec les peurs de tout ce qui pourrait arriver. Le mental dirigé par l’Ego est en quelque sorte un programme de navigation sur le plan de la réalité matérielle et physique. Pro-gramme parfaitement conçu pour la survie et la perpétuation de l’espèce mais programme qui implique une fuite permanente dans le temps et l’oubli de l’Etre profond… En créant cette sortie hors du temps, vous sortez de l’illusion de l’Ego. En réalité, vous n’êtes pas le penseur. Vous pouvez d’ailleurs observer le penseur que vous croyez être. C’est un des premiers exercices qui sera proposé.

Le «Je», l’Ego, actionne en même temps l’attention ou la retire. Il est responsable de la qualité de l’attention et donc de la qua-lité de vie qui elle-même modifie la perception de la réalité dans laquelle l’Ego se trouve implanté. En disciplinant l’attention on entraîne donc l’Ego à se soustraire à l’Etre profond quand nous l’avons décidé. L’Ego peut donc collaborer! Il n’est pas question ici de l’annihiler mais de le contrôler pour qu’il ne nous nuise pas. L’évolution a mis de milliards d’années à créer un Ego tel que celui des humains. Vaste projet à tempérer et à moduler sans pour cela nier ses extraordinaires capacités.

L’idéal est de faire cohabiter ces deux êtres de manière équilibrée.

Pourquoi la dimension émotionnelle est-elle si importante? Les émotions sont les liens entre le penseur et l’être profond que vous êtes. Le cerveau émotionnel est donc à la croisée de tous les che-mins. La paix, l’amour, la joie et tous les sentiments vous relient en

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effet à l’Etre profond que vous êtes… Elles vont bien au-delà du plan mental, intellectuel.

L’Ego est une image que vous vous êtes faites de la personne que vous êtes. C’est un demi-moi créé par l’identification automati-que aux pensées compulsives de l’Ego. Une identification au plan intellectuel que vous pratiquez en permanence de manière auto-matique.

Outre l’intérêt de pouvoir pratiquer une véritable gymnastique mentale et donc de contrôler son expérience de vie en perma-nence, en pratiquant le champ de conscience au moment présent, sans penser, vous entrez dans le panorama perceptuel de l’émotion pure et de la contemplation. Vous réalisez ainsi la reconnexion avec votre Etre profond et avec le grand «Tout» du vivant. Une expé-rience de pur plaisir…

La peurUn certain degré d’anxiété, de la nervosité, de l’appréhension, un malaise, ou carrément une phobie sont différents degrés d’expres-sion de la peur du futur, peur de ce qui pourrait survenir et non de ce qui est en train d’arriver. Si vous continuez à vous identifier à votre être Ego, vous vous projetez en permanence automatique-ment dans le futur et vous réagissez émotionnellement à votre mental.

Derrière la peur, le sommet de la hiérarchie des émotions, il y a la peur de la mort. Or, l’esprit ne fait pas facilement la différence entre la peur de mourir et la peur d’autre chose. En réalité, les émotions se calibrent assez grossièrement. Ainsi, lorsqu’un auto-mobiliste nous agresse au travers de la vitre de son véhicule, il se pourrait bien que le cœur s’emballe aussi vite que si le protagoniste avait un revolver à la main. Se «désidentifier» au mental et à ses pensées, se désolidariser de l’Ego permet de trouver le calme inté-rieur au moment opportun.

Créer soi-même ce dont on a peurLa peur a des caractéristiques bien reconnaissables, son objet n’existe pas dans le présent (il existe dans le temps uniquement, soit dans l’espace virtuel de l’anticipation). Le sentiment de peur

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évacue le sentiment d’Amour ou de paix de l’esprit et paralyse plutôt que de stimuler dans l’action constructive.

Paradoxalement, il nous dicte des comportements qui nous font converger vers la réalisation de nos peurs. Pour deux raisons: la première étant que quand l’objet de la peur se réalise… On n’a plus peur: «J’ai peur d’avoir un accident. Je provoque donc inconsciem-ment l’accident, comme cela je n’ai plus peur…» La deuxième étant qu’inconsciemment, on adopte des comportements qui induisent parfois ce dont on a peur car on se structure non verbalement et verbalement en fonction de son objet et involontairement on adopte une position par rapport à cet objet comme s’il était déjà réel et c’est ainsi que l’on finit par créer exactement l’objet de sa peur.

Par voie de conséquence, ceci justifie aussi le sentiment de peur au départ parfois non explicable… Montrant ainsi que l’on avait bien raison d’avoir peur! C’est ainsi que l’on en arrive à obtenir ce qu’on ne désire pas… En générant l’objet de sa propre peur soi-même… Pour éliminer ce sentiment négatif, le plus dangereux qui soit et en même temps le plus utile à la survie de l’espèce…

Paralysé par la peurSouvent vous pensez «je ne le sens pas». Vous avez parfois raison. Mais ce que vous croyez être de l’intuition est parfois simplement de la peur cachée. C’est cette émotion que vous ressentez tapie au fond de vous.

Et ce que vous avez peur de faire, ce que votre être Ego à peur de faire, votre Etre profond en a parfois grand besoin. Donc méfiez-vous de votre ressenti et méfiez-vous de la peur. Vérifiez vos sentiments et leurs origines. Vérifiez pourquoi il y a inhibition de l’action. Vous serez ainsi plus proche de votre Etre profond. Si vous êtes conscient de vos peurs, c’est déjà un début de reprise de contrôle de votre Etre profond. C’est déjà un début de moment présent.

Pour évacuer la peur, l’inhibition de l’action est la technique la plus couramment utilisée, comme cela, pas de risque que l’objet de la peur se réalise. Car ce qu’il faut, à tout prix, c’est évacuer la peur.

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Le problème n’est pas l’objet de la peur mais le sentiment de peur. La solution est de pratiquer la confiance en soi et le positivisme tout en analysant le contexte sereinement en évitant de fonction-ner dans la peur mais plutôt en fonctionnant dans une optique constructive empreinte de sentiments positifs.

L’éducation en occident repose fondamentalement sur la peur et la culpabilité (voir père fouettard, le chaperon rouge, le loup et l’agneau, les trois petits cochons, etc.). La culture américaine, la culture de la peur, qui se diffuse aujourd’hui résolument à travers le monde grâce aux films notamment mais aussi à la stratégie de conquête du gouvernement américain, n’améliore évidemment pas les choses.

Remplacer les peurs par les désirsAutre solution: remplacer les peurs par les désirs. «J’ai peur que l’on vende l’appartement/ je désire le garder et je génère telle solution». «J’ai peur qu’il ne m’aime plus/ je désire continuer à échanger de l’amour avec lui et je créé les situations pour que cela arrive». «J’ai peur d’être abandonné(e)/ je désire générer un contexte pour créer des liens solides». Les désirs peuvent être vécus comme un moyen, non comme une fin. A trop se concentrer sur la fin, on n’est plus dans «la présence» et on peut devenir impatient inutilement.

Avoir tort ou raison n’a aucun impact par exemple sur l’Etre pro-fond qui est hors du temps et de votre propre histoire. Etre sur la défensive n’a plus de sens si vous êtes hors du temps. N’oubliez pas que votre ego n’est qu’une représentation mentale. Le passé vous confère une identité, le futur une promesse. Ces pensées sont des illusions de l’esprit et au lieu d’être dans le présent, vous ratez le ressenti de tout ce qui se passe. Vous ratez le présent, la chose la plus précieuse qui soit car c’est tout ce qui existe réellement en fait…

La vie c’est maintenant. Rien ne s’est jamais produit dans le passé et rien ne se produira jamais dans le futur. Tout se produit dans le présent. Le présent, c’est le vivant. Seul le présent existe.

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CHaPitre 4: reLatiViser Les CHoses

Il n’est pas facile d’appliquer ces principes avec justesse surtout quand on est entraîné par les autres à copier et à dupliquer un comportement général.

L’espèce humaine, n°1 en performanceEvidemment, dans le présent, il est exact que vous ressentiez et appréciez les actions passées et de même, c’est encore au présent que vous pouvez planifier si vous le désirez vos actions futures. Il est tout aussi vrai que c’est la merveilleuse capacité de mémori-sation, le degré d’organisation inouï et la capacité extraordinaire d’anticipation qui font de l’être humain l’espèce numéro un sur cette planète et toutes les merveilles que l’homme a construites en sont le résultat.

Tout cela est très bien jusqu’au jour où vous réalisez que la seule chose qui compte réellement pour vous c’est l’Amour et la paix… Et que vous êtes passé complètement à côté de votre vie.

Que vous importe la fierté d’un patrimoine que vous n’avez pas créé vous-même ou que vous avez créé mais au détriment de valeurs profondes et essentielles? Que vous importe la reconnaissance du monde si vous-mêmes vous n’arrivez pas à vous reconnaître dans votre dimension profonde et émotionnelle? Que vous importe l’accumulation d’argent et de matière si cela contribue au fur et à mesure de la vie qui s’écoule à une amertume sous-jacente, à un manque énorme de quelque chose d’essentiel?

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Les challenges de la vie quotidienne ne sont-ils pas des bonnes rai-sons d’exister tout simplement? Et le plus grand challenge n’est-il pas d’arriver à se connaître soi-même et de faire harmonieusement cohabiter nos deux êtres? Comme accepter la définition de la vie elle-même et réaliser que l’Amour, la paix et la joie sont finale-ment les seules valeurs essentielles que vous retiendrai de ce très court parcours terrestre… N’est-ce pas simplement cela aller vers le bonheur?

Vers le bonheurTout le monde aspire au bonheur sans trop savoir ce que signifie cette notion. C’est normal car elle est floue et signifie globalement être en harmonie et avoir du plaisir d’être, de vivre. Or la plupart des gens adopte un système de croyances erroné et attribuent à cette harmonie toute une série de caractéristiques matérielles ou de hiérarchie, de position dans la société. Par ailleurs, personne n’est dupe et tout le monde sait très bien que la matière, l’argent et la hiérarchie ne sont en aucune façon les clés du bonheur.

Il suffit d’observer la vie des gens riches et célèbres qui n’est pas meilleure au sens émotionnel que celle de gens moins aisés ou moins connus ou reconnus par le groupe social. Au contraire, on observe dans ce groupe un degré d’alcoolisme aussi élevé que dans les couches les plus basses de la société ainsi que des dérives sexuelles inconnues ailleurs. Les cabinets de psychologues et de psychiatres regorgent de gens riches qui prennent conscience que leur situation prestigieuse, leur maison et sa décoration intérieure sans cesse renouvelée ou leur train de vie excessif ne leur appor-tent, ni la paix de l’âme, ni l’Amour, ni le bonheur. Ce n’est pas en changeant les conditions de vie qu’on améliore la vie. La qualité de la vie provient plutôt de l’ordre, de l’harmonie qui règne dans la conscience, de la capacité à échanger de l’Amour, de générer des sentiments positifs et de la façon de savourer «la présence».

Donc, tout le monde sait que le bonheur ne réside ni dans la matière, ni dans la richesse, ni dans la gloire, ni dans le pouvoir, ni dans la position sociale mais tout le monde continue à parier sur ces moyens pour accéder au bonheur. Comment comprendre cela?

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Hypnose collectiveLa société baigne dans une large hypnose collective qui commence dès la plus tendre enfance et continue à opérer tout au long de l’éducation. La publicité, la télévision, les journaux, la famille, l’en-tourage immédiat, la société entière contribuent à renforcer ces messages qui nous aveuglent et expliquent pourquoi on a tendance à vivre à côté de la vraie vie qui est uniquement appréhendable en réalité sur le plan émotionnel. Et le système capitaliste basé sur le profit, la reconnaissance matérielle ou intellectuelle et la compé-tition sauvage n’arrange rien… Même si la compétition est une excellente motivation, elle est souvent pratiquée stupidement en mode gagnant - perdant, un vieux paradigme dépassé aujourd’hui.

Sur le plaisirSi l’on demande à la plupart des gens ce qui pourrait les rendre heureux (j’entends rendre heureux leur être Ego), ils citent pour la plupart le plaisir que donne le confort matériel, le sexe, les voya-ges, des produits, etc. Toutes ces nourritures terrestres proposées par la publicité et par l’hypnose collective. Le bonheur et le plaisir seraient atteints lorsque la conscience nous informe que ces atten-tes ont été comblées… Le plaisir peut être en effet une composante de la qualité de la vie mais il n’apporte pas en lui-même le bonheur. Le plaisir ne développe pas la conscience et ne lui apporte rien de plus! S’il n’y a pas de développement et d’accomplissement de soi, il n’y a pas vraiment de joie et de paix. Il n’y a pas de sens, car nous sommes des êtres évolutifs. Sans ce sentiment d’évoluer, de progresser, il nous manque quelque chose de fondamental au fond de nous. Apprendre à mieux faire un mouvement en sport et se dépasser, découvrir une nouvelle culture de vie lors d’un voyage, découvrir de nouvelles idées dans un livre passionnant qui apporte une nouvelle compréhension d’une certaine question, avoir une conversation qui fait avancer les idées, découvrir une vérité après y avoir réfléchi pendant des années, parler avec un ami en étant sur la même longueur d’ondes et mélanger ses idées comme dans une recette de cuisine pour créer un nouveau plat délicieux… Tout cela enchante et complexifie notre conscience. Tout cela comble notre être Ego. Les valeurs sont importantes pour l’être Ego.

L’Etre profond quant à lui se nourrit de plaisirs bien plus simples à combler. Ces plaisirs se trouvent dans notre dimension émotive

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et au moment présent. Apprécier, sans penser, les sensations qui nous habitent durant une activité sportive, savourer le bonheur de ressentir des sentiments positifs en nous tels que la gentillesse, la paix, la joie, l’empathie, etc. Y a-t-il plus grand plaisir que d’envoyer de l’amour vers les êtres que l’on chérit? Qu’y a-t-il de meilleur dans la vie que d’être «là» en promenade avec son ou sa meilleure amie et de se sentir ainsi tellement bien? Quelle expérience est-elle plus entière que celle de se «trouver» avec l’être que l’on aime? De ne rien dire, de ne rien faire, d’être «là» simplement, dans la sérénité et la quiétude, allongés l’un près de l’autre, et d’un simple et profond regard, d’échanger le sentiment d’amour… Et de res-sentir… L’harmonie. Une mélodie si discrète mais si puissante qu’elle peut soudain entraîner les deux êtres profonds, à l’unisson, dans une extase sensorielle cent fois plus puissante que celle d’un orgasme sexuel… Harmonie d’énergies, harmonie de consciences brutes combinées, harmonie de forces vitales mélangées… Des sentiments tellement simples, des sentiments «purs»… N’est-ce-pas cela la plénitude de l’Etre et le bonheur ?

Le bonheur permanent… C’est la mortChacun possède, à son niveau et quelle que soit sa position dans la société, inconsciemment, un référentiel de bonheur. Par ailleurs, chacun se fait aussi une idée consciente de ce qu’est pour lui-même, le bonheur. Quelle que soit celle-ci, imaginons à présent une vie de bonheur permanent depuis la naissance jusqu’à la fin. Que se passerait-il?

Rien. Un ennui total. Et le pire c’est que sans problèmes à résoudre, il est impossible d’appréhender le degré de bonheur. En état de bonheur permanent, le bonheur disparaît puisqu’il n’a plus de cote dans notre référentiel interne. L’esprit est comme anesthésié. En exagérant volontairement cette vision caricaturale et en repensant à l’explication du phénomène de stress, «réponse d’adaptation aux changements», on peut presque affirmer que le bonheur perma-nent… C’est la mort… Car c’est l’inverse de la définition de la vie elle-même. Et la vie c’est le challenge, la vie c’est quelque chose de mouvant. Un permanent flux et reflux variant de périodes de bon-heur intense, si possible le plus souvent possible(!) mais parsemées de problématiques diverses à résoudre.

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Les soucis, les ennuis, les tracas, les problèmes sont donc de mer-veilleuses opportunités pour un système vivant de s’exprimer dans la créativité et de mobiliser ses ressources pour aller vers un mieux, pour aller vers de nouveaux développements pour l’Ego, pour aller vers la simplicité pour l’Etre profond, pour «aller vers» le bonheur. Aller vers… évoluer, un des paramètres de l’expérience optimale et du bonheur.

L’expérience optimale la plus simple qui soitPlusieurs auteurs ont tenté de définir le sentiment de bonheur ultime. Parmi eux, Mihaly Csikszen définit «l’expérience opti-male» comme comportant plusieurs caractéristiques majeures: la tâche entreprise quoique réalisable constitue un défi et requiert une aptitude particulière. La concentration, l’attention volontaire doit être optimale et très haute. L’objectif doit être clairement défini. L’analyse du résultat doit être permanente. Le sentiment d’Ego disparaît au profit de la tâche mais s’en trouve renforcé ensuite. La notion de temps disparaît pendant cette expérience. Tout cela pro-cure selon lui un enchantement profond et permet de comprendre les passions humaines.

Mais encore une fois, une autre manière de parler du bonheur c’est de «considérer» notre Etre profond et de réaliser que les senti-ments à connotation positive, cadrés dans un paradigme de respect de valeurs tacitement convenues (la tolérance, la liberté, etc.) remplissent à eux seuls toutes les caractéristiques de l’expérience optimale. Le challenge central devenant le dépassement de soi, le dépassement de l’Ego au-delà de celui de la réalité extérieure. Là, pas besoin de gravir le Mont blanc à genoux ou de traverser l’At-lantique à la rame… Là… Tout est plus simple. C’est cela être dans l’ETRE. Etre dans son essence primordiale. Etre en connexion avec la source.

Résolution de problèmesOubliez vos conditions de vie et concentrez-vous sur la vie, sur votre essence vitale. Il n’y a plus de problèmes à l’instant présent. Si vous pensez y être et que des problèmes surgissent encore dans votre champ de conscience, c’est que vous n’êtes pas encore assez dans l’instant. Et il faut resserrer encore le «faisceau» de l’attention

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volontaire sur une fraction plus petite de présence. A un moment donné, il n’y aura plus de problèmes.

Par ailleurs, si vous êtes envahi par les problèmes, il n’y a plus de place pour les solutions… Il est bon de faire des pauses hors du temps pour avoir accès au potentiel créatif. Se libérer du temps, c’est ne plus avoir besoin du passé pour assumer votre véritable iden-tité, c’est ne plus avoir besoin du futur pour vivre votre plénitude. Quand on est dans la présence, on est dans la conscience. Quand on est dans le temps, on est dans l’inconscience et l’hypnose. Vivre tout le temps dans le temps, c’est vivre dans l’hypnose collective. Arrêtez de vous faire souffrir et accéder enfin à la présence!

TransmutationLa force est partout dans l’univers. Quand un problème se pose, elle se manifeste à votre conscience. Le simple fait de poser pro-blème évoque bien la puissance et l’existence de «la force». Elle est associée au problème. En réalité, il y a moyen d’utiliser cette force pour créer la solution sans aspirer le problème dans sa dimension émotive. La transmutation s’opère ainsi et la force négative se transforme en force positive. Ainsi, tout événement négatif peut être transformé en événement positif. N’oubliez pas que c’est uni-quement la façon dont la conscience analyse et interprète votre propre réalité subjective qui détermine le ressenti de votre vie.Tout problème implique ainsi un levier, une opportunité, une force de transmutation d’énergie. Cette force c’est la pierre philosophale ou pierre des sages qui promettait l’immortalité à celui ou celle qui la réaliserait, selon les croyances des alchimistes au moyen-âge. Le véritable alchimiste est capable de réaliser la transmutation des métaux «vils» (non précieux) en «or». Pour les alchimistes du moyen âge, toute chose, contenait un Principe Soufre, un Principe Mercure et un Principe Sel. Le Principe Soufre était consi-déré comme «l’Âme», le Principe Mercure comme «l’Esprit» et le Principe Sel comme la Matière, le corps. Par des distillations successives et par des carbonisations (au four), l’alchimiste avait pour but à la fois d’éliminer les impuretés et de «fixer» progressive-ment les principes Soufre et Mercure sur le Sel totalement purifié. Fixer l’âme et l’esprit sur un corps débarrassé de toute impureté… pour pouvoir s’ouvrir aux principes divins. Derrière ces métapho-res, les alchimistes et philosophes du moyen âge pratiquaient déjà

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l’introspection et la quête de la connexion entre «l’Etre profond» et «l’Etre Ego», entre «l’âme» et «l’esprit». Et ils recherchaient comme nous aujourd’hui les chemins de la «Vérité» et l’essence primordiale. Lors des cours «zen latitudes» on apprend, par des exercices simples de respiration et de visualisation, à considérer les problèmes à distance de notre «coeur» tout en se gardant d’en être propriétaire («mon» problème). Ensuite d’aspirer la force qui accompagne celui-ci pour trouver les solutions créatives et pour les résoudre… Puis de rejeter les tensions qui les accompagnent. Tout cela est assez simple et se pratique avec la respiration calmante et par l’imagerie mentale. Et la vie apparaît alors sous un jour bien différent… Tout devient plus simple.

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CHaPitre 5: Comment se LibÉrer de L’eGo?

Le premier exercice est de se concentrer sur l’aspect pratique des choses et moins sur l’objectif. Si on est trop dans l’objectif d’un projet, on en oublie le projet lui-même… La visualisation à l’ins-tant présent est infiniment plus puissante que si on l’imagine dans le futur qui n’existe pas(…) La qualité de votre conscience est ainsi déterminée par la présence et pas par les facultés de mémoire ou d’imagination qui seront plus performantes si vous arrivez à prati-quer le moment présent avec plus d’acuité.

Le deuxième exercice est de s’observer soi-même. En observant le penseur que vous croyez être. En étant le témoin de votre propre pensée. En ne vous identifiant plus seulement à votre Ego, vous pouvez arriver à arrêter le temps et la pensée involontaire et com-pulsive. Aller au-delà de ce que vous croyez être votre moi, au-delà de votre pensée. C’est en s’effaçant de la scène que l’expérience vécue devient optimale. Après, l’Ego s’en trouve paradoxalement renforcé probablement du fait de la maîtrise accrue du flux psychique et de sa capacité à vivre pleinement l’Etre profond c’est-à-dire le renfor-cement du sentiment d’essence vitale.

Exercez-vous à soustraire votre attention du passé et du futur. Sortez du temps et concentrez-vous sur la présence. Stoppez la pensée mémorielle et anticipative pour vous concentrer sur le ressenti et la présence. Si vous avez des difficultés à cela, concen-trez-vous sur la tendance habituelle de votre mental à fuir le

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moment présent. Le mental, l’intellect imagine le futur qui sera, selon le cas, meilleur ou pire que le présent. L’espérance ou l’an-xiété sont les émotions responsables de ce dérapage. Dès l’instant où vous prenez conscience que vous n’êtes plus présent… Vous l’êtes. Car votre début de conscience en tant qu’observateur de vos propres pensées est un début de moment présent.

Soyez donc le témoin de vos pensées et de vos émotions. Soyez observateur de vous-mêmes et de vos réactions, de vos sensations. Sans jugement. Dans le calme et la sérénité. S’identifier à l’Ego accentue le temps, observer l’Ego donne accès à l’intemporel. Le mental devient plus vif, plus pointu. Le temps est à la périphérie de l’attention. Le présent est au centre de celle-ci. Sortez de l’hypnose et du conditionnement. Regardez-vous et prenez de la distance.

Le troisième exercice consiste à se concentrer sur la présence plus simplement, en concentrant votre attention volontaire sur le moment présent. Et pour ce faire, le plus facile est de se concentrer sur vos perceptions, sur vos sensations (mouvement, respiration, perceptions sensorielles, sons, couleurs, odeurs, etc.) Le plus indiqué étant de s’asseoir bien redressé (pour prévenir le risque de s’assoupir et rester bien concentré) mais confortablement et de pratiquer la respiration calmante (profonde inspiration assez courte suivie d’une expiration la plus longue possible). Ce type de respiration développe la cohérence cardiaque, sollicite le système nerveux parasympathique et permet de se libérer de l’Ego durant cette pause méditative. Les enregistrements audio guides «Arrêter le temps» fournissent un choix de thèmes variés permettant aux débutants de se faire aider au départ.

La joie de l’Etre, dans la paix et la sérénitéEtre dans la présence procure à lui seul un sentiment de joie pro-fonde. Si vous n’êtes pas dans la joie ou dans la paix, c’est que le temps a pris le dessus. La vie vous paraît peut-être être un far-deau ou un combat? Vos relations émotionnelles sont pauvres ou ne peuvent s’exprimer au sein du planning effréné que vous avez adopté? Dans ce cas, vous vivez trop dans le temps. Accordez de l’attention aux moyens pas aux fins. Accordez de l’attention au faire, pas au résultat. Vous ne dépendrez plus du futur pour être satisfait car vous n’êtes plus attaché au résultat pour être satisfait.

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Comme évoqué dans les exercices, ne vous préoccupez plus seule-ment du résultat de vos actions mais accordez de l’attention sur les actions elles-mêmes… Quand vous ne ressentez plus de combat, tout devient facile. Une chose à la fois. Une marche après l’autre. Un pied devant l’autre. Et la joie de l’Etre afflue dans tout ce que vous entreprenez. Jouissez de vos relations avec vos proches et les personnes que vous aimez. Jouissez du vivant et de ce que vous Etes… Simplement.En vous projetant dans le temps vous créez une déchirure entre votre ETRE profond qui vit dans le présent et votre être ego, votre mental qui se balade dans le temps. Une distorsion s’effectue donc. Les deux êtres étant séparés et asynchrones. En vivant le moment présent, les quatre plans physique, intellectuel, émotionnel et spiri-tuel ne font qu’un. L’Etre profond n’est plus tiraillé par l’Etre Ego pendant ce moment hors du temps. L’Ego accepte de se mettre en veille là. C’est la réunion des plans. Vous êtes unifié à ce moment-là.Quand vos mécanismes mentaux engendrent de la culpabilité, du ressentiment, de la rancœur, de l’amertume, du regret ou de l’api-toiement sur vous-même, ceci est le signal que vous êtes dans le temps. Laissez mourir ce qui est passé. N’y faites référence que si c’est vraiment nécessaire pour naviguer dans le présent. Ressentez la plénitude de l’Etre et le pouvoir de la présence. N’oubliez pas que composer avec le présent est possible mais que composer avec le futur est impossible. Si vous passez le présent à attendre que quelque chose arrive vous aurez passé votre vie à côté de votre destin. Cessez d’attendre le futur. La plénitude de la vie c’est main-tenant! Et à présent savourez l’ETRE, dégustez la vie.

Se libérer du paraîtreN’oubliez pas que le faux moi, les pensées intellectuelles fondées sur l’identification totale à l’Etre Ego, vit du temps. Le moment présent court-circuite l’Ego. L’Ego se sent en danger là. Aussi il fera tout pour vous éloigner de la présence et il multipliera les projets à planifier dans une course frénétique en avant. C’est la raison pour laquelle ces exercices hors du temps requièrent une certaine discipline personnelle et une régularité. L’enveloppe, le corps visible ne peut amener à l’ETRE. Focalisez votre attention sur votre ressenti profond, détournez l’attention du mental. Arrê-tez de penser. Sentez votre corps de l’intérieur. Ne vous mettez pas

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à y penser, sentez seulement. Accordez d’avantage à la sensation, pas à l’image. Libérez-vous du paraître qui est une impasse. Le paraître n’amène que de la tristesse et de la peur. Le paraître n’est que du théâtre (parfois amusant), de la simulation et souvent du mensonge. Ce n’est pas vous. Et au bout de la route… Ce sera de toute façon «bas les masques»…

La véritable réalité du vivant réside dans les sensations et les senti-ments et non dans l’obtention de la matière qui est une illusion. Les sentiments positifs apportent le bonheur. La matière et le paraître n’apportent pas de sentiments profonds et ne rassasie jamais suf-fisamment. Etre fier de sa voiture, de sa maison, de son costume. Cette «décoration» ne comble jamais l’Etre profond. Elle ne fait que contenter temporairement l’Ego qui n’a pas de limite dans son appétit de matière. Mais seul sur le lit d’hôpital… Quand l’Etre profond est nu et que l’Ego est «aller se rhabiller» et se fait tout petit à présent, on réalise combien la matière et le paraître sont des leurres.

Seul l’Amour, la paix, la joie, la tendresse, l’affection, l’empathie, la gentillesse, la compassion sont reliés à l’idée que l’on peut se faire du bonheur. Tout le monde le sait mais tout le monde continue à viser la matière comme objectif ultime… Et c’est ainsi que l’hyp-nose collective perpétue le «paraître» de génération en génération.

Arriver à la conclusion que les objets n’existent pas en tant que tels mais que ce sont en réalité les sentiments que nous générons à leur égard qui existent est un grand pas. Même chose pour les per-sonnes. Ce ne sont pas tant de simples objets et des personnes qui créent un impact sur nous, que la manière, le point de vue dont nous les vivons et l’importance que nous leur accordons. Nous sommes libres d’interprétation. Nous pouvons investir de l’importance où et pour qui nous le désirons. Nous pouvons ouvrir la porte aux sen-timents ou non. La croyance que des objets ou des personnes nous génèrent des sentiments est donc erronée. C’est nous-mêmes qui pouvons faire naître un sentiment à l’égard d’une personne. Dans ce cas, nous contrôlons totalement notre dimension émotive.

A force d’exercices dans la présence, vous finirez par intégrer cette philosophie de vie et ces nouveaux repères dans votre vie quoti-

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dienne et un changement de vie apparaîtra subtilement d’abord, puis de plus en plus clairement. Votre façon de ressentir la journée, vos relations avec vos proches et avec ceux que vous aimez. Vous donnerez plus de temps à la dimension émotionnelle et moins au traitement des tâches matérielles. Et le paraître commencera dou-cement à devenir diaphane et futile.

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CHaPitre 6: PHiLosoPHie de Vie «Zen Latitudes»

Voyons quels sont les principes, les systèmes de croyances sous ces «latitudes zen». Des principes étudiés pour se «désempoisonner» la vie.

Avoir et Etre ou… Etre et avoirAvoir ne fait pas Etre. Ceux qui se lancent dans cette voie-là n’auront que déception, insatisfaction, tristesse, amertume et incompréhension. En accumulant la matière et le paraître ils per-dront progressivement leur pouvoir mental et passeront à côté de la vie et de ses réels plaisirs. Ils rateront l’Amour, c’est-à-dire le principal et sa déclinaison dans la paix, la joie, la tolérance, le pardon, etc. Tous les sentiments à connotations positives et épa-nouissantes. Ils gagneront la culpabilité et la rancœur et passeront leur vie… «malheureux».

«Etre» fait éventuellement avoir (c’est une option aléatoire) mais surtout ouvre la pensée positive et créatrice qui indique la route vers le bonheur c’est-à-dire vers la plénitude, ce que Mihaly Csiks-zenmihalyi appelle «l’expérience optimale». «Etre» reconnecte aussi avec l’essence.

Pour vous convaincre de l’Etre, il suffit de vous imaginer sur un lit d’hôpital pour une intervention importante. Là, comme vous êtes automatiquement dans la présence et que vous sortez de l’hypnose collective, l’Ego est deux fois en péril. La première fois car il prend

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conscience de la mort et de l’incertitude de la vie et la deuxième fois car il doit lâcher prise puisqu’il est totalement impuissant et doit laisser l’Etre profond reprendre le contrôle et sa place. Comme celui-ci est hors du temps, l’Ego qui lui vit dans le temps a deux fois peur de la mort.

Sur la douleurRappelez-vous qui sont les personnes qui ont pris de vos nou-velles dans les moments difficiles. Des êtres capables de mettre leur conscience dans votre corps et votre esprit et de sortir de leur propre histoire… De temps en temps. Ce n’est jamais dans le bon-heur que la qualité des relations peut se révéler. C’est toujours dans la douleur que les masques tombent… C’est aussi toujours dans les ennuis et les douleurs que l’on apprend la vie. Jamais dans le bonheur. Le bonheur est un objectif motivant mais il n’est en rien éducatif. Il anesthésie la conscience. Seuls les ennuis, les «mal-heurs» nous font sortir de l’hypnose, seule la douleur nous apprend des choses sur nous-mêmes et sur le monde et nous fait progresser tout en stimulant la partie créative qui nous habite. Par ailleurs, elle nous oblige automatiquement à reconsidérer l’Etre profond et à revenir à «l’essentiel». Seule la douleur nous fait grandir. D’ailleurs une manière de la diminuer, c’est de recycler cette douleur en quel-que chose d’autre: une leçon de vie, une action. C’est la dynamique de la douleur. Souvent, elle sert à quelque chose. Dans tous les cas, en cherchant bien son sens, on finit par le trouver. Sinon, il y a toujours une solution. En effet, la douleur c’est de «l’information» soutenue par une force. Aux cours et séminaires «zen latitudes» on apprend à utiliser la force de la douleur et à rejeter l’information loin de soi, loin de son coeur. Sans «information», la force devient neutre et on en fait ce que l’on désire. Par exemple quelque chose de constructif pour soi ou pour les autres, ce qui donne alors non seulement un sens à la douleur et ce qui permet par ailleurs de ne plus souffrir.

Ce qui s’acquiert facilement n’a aucune valeurDe même, la difficulté, à la différence de la facilité, crée, produit, génère véritablement de la valeur ajoutée aux choses ou aux leçons qui ont été acquises. Ce qui s’acquiert facilement n’a jamais aucune valeur, bien malheureusement. Il suffit de perdre quelque chose que vous avez acquis très facilement pour vous rendre compte que

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vous n’y teniez pas tant que ça et que vous pouvez vous en passer et vivre sans. Par contre, si vous avez mis corps et âme dans un objectif, une entreprise, la conception d’un objet ou si vous avez économisé des années pour avoir accès à un voyage, vous apprécierez tellement mieux le résultat tant attendu et si difficilement obtenu… La dou-leur et la difficulté sont de riches ingrédients de la vie. Ils nous permettent de paramétrer le bonheur, de le mesurer et de l’appré-cier à sa juste valeur.

Etre et pouvoirL’Etre profond que nous sommes a des désirs. L’être Ego que nous sommes aussi à ses desiderata et ne fonctionne que dans des rails étroits… Ainsi, nous nous plaçons, souvent inconsciemment, dans le paradigme de l’Avoir et du paraître plutôt que dans celui de l’Etre. Et c’est aussi souvent peut-être la raison d’un certain MAL-ETRE que nous ressentons parfois, sans toujours savoir l’expliquer… Mais ETRE implique le «je peux» et nous donne le pouvoir. Et ce que je «peux», je (le) FAIS. Le pouvoir me donne bien l’accès au «faire». L’ETRE me donne l’accès au faire.

En effet, ce que je suis détermine ce que je fais. Ce que je fais (le paraître) ne détermine pas spécialement ce que je suis… Nous sommes ce que nous pensons et ce que nous ressentons. Soyez en accord avec vos pensées et vos sentiments profonds. Et vos actions seront conformes à votre dimension profonde.

Si vous faites ce que vous avez toujours fait, vous obtiendrez ce que vous avez toujours obtenu… Si vous ETES (dans l’ETRE) différent, vous ferez différemment. N’oubliez jamais que ETRE crée et qu’AVOIR ne crée RIEN… Ainsi en changeant l’ETRE, ou plutôt en laissant de l’espace à l’Etre profond, on change auto-matiquement le faire et le paraître. Et on accorde ses actions à sa propre essence.

Lâcher priseLa plupart des personnes qui ressentent du stress sont dans un état négatif car il s’agit de stress chronique donc dangereux pour la santé. Souvent, ces personnes présentent un caractère de type «hyper-contrôleur». Il faut qu’elles contrôlent toujours la situation

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sinon elles sont décontenancées et dans la peur ou l’inquiétude. Leur attitude est donc toujours mal perçue et pesante pour l’entou-rage qui vit lourdement leur position de dictateur et de décideur. L’hyper-contrôleur est d’autant plus stressé qu’il réalise lui-même qu’il n’a qu’un contrôle très relatif sur ce qui lui arrive. De plus, en manipulant constamment son entourage le retour en «boome-rang» ne se fait pas attendre… Souvent, il utilise la culpabilité et un système de récompenses pour tenter de contrôler son entourage immédiat. En réalité, nous ne contrôlons pratiquement rien de la vie. Il est donc beaucoup plus sain d’apprendre le lâcher prise sur les choses et les êtres qui nous entourent.

On apprend le mécanisme du lâcher prise au cours «zen latitudes» ou en commençant à domicile par l’écoute d’enregistrements de suggestion où pour une écoute optimale plusieurs techniques sont utilisées pour faire lâcher l’attention volontaire et passer en «écoute subconsciente» (entendre sans écouter). Si l’utilisateur parvient à ce résultat facilement sans s’endormir, cela démontre sa capacité à lâcher l’attention volontaire à sa guise. Le cerveau entre dans les ondes alpha caractéristiques de la veille diffuse où l’attention est flottante puis se stabilise dans un état au bord du sommeil mais ne s’endort pas. On entend tout mais on n’écoute plus avec attention. Les messages perçus le seront donc au niveau subconscient sans passer par le filtre de la conscience. Différents titres existent.

Ensuite, il est bon d’adopter une certaine philosophie de la vie et d’intégrer ce même mécanisme de lâcher prise aux situations vécues dans la vie de tous les jours. Arrêter de vouloir forcer les choses et d’obliger les personnes de votre entourage à vous suivre par la force. La communication, la gentillesse et l’exemple suffisent souvent et sont par ailleurs contagieux. Etre soi-même ce que l’on attend des autres. Et finalement arriver à… Ne rien attendre… Même si c’est un exercice permanent et quotidien, est encore le meilleur lâcher prise qui soit.

L’attenteLe simple fait d’attendre implique déjà une certaine pression sur l’entourage. Les propositions sont implicites et déclenchent elles- mêmes les résultats que l’on se croit autorisé à attendre. La plupart des gens attendent de recevoir de l’Amour. C’est un comportement

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infantile contraire aux forces de la vie au cours du développement de l’homme. D’abord la simple position d’attente inhibe automati-quement la procédure du don. Ensuite, il est beaucoup plus simple et plus harmonieux d’apprendre la satisfaction à donner de l’amour que de se concentrer obsessionnellement et compulsivement sur la satisfaction d’en recevoir. Quand on se satisfait du don d’Amour, on n’a plus besoin d’en recevoir pour Etre. Et si on en reçoit c’est en supplément. Ce qui arrive par ailleurs souvent automatiquement. Car le don naturel entraîne le don. N’est-ce pas cela le bonheur? Prendre du plaisir, être heureux d’envoyer ses sentiments positifs vers les autres, vers les personnes qui comptent pour vous… Si tout le monde donne, tout le monde reçoit. Si tout le monde attend de recevoir, personne ne recevra jamais rien… Soyez dans l’Etre et dans les sentiments positifs et soyez heureux par vous-mêmes. Soyez seul et autonome, vous vivrez entouré d’Amour et d’amis… Par défaut.

La maturité émotionnellePar les exercices «zen latitudes», il vous est donné la possibilité par la pensée créatrice de vous induire un sentiment à vous-même et d’irradier ensuite de ce sentiment. Une fois la dimension de l’Etre profond emplie de ce sentiment, il devient naturel de le distri-buer et de «Faire» et d’y trouver grand plaisir et bonheur. Ainsi, se satisfaire de son propre sentiment permet non seulement l’accès à l’autonomie car vous n’avez plus besoin des autres pour pouvoir être en harmonie, mais aussi permet de provoquer naturellement ce même sentiment dans votre environnement social. Ce qui rajoute au plaisir déjà vécu.

Recevoir devient donc supplémentaire et n’est plus une condi-tion requise au bonheur. L’enfant est naturellement défini par sa totale nécessité à recevoir en permanence de l’affection et de l’aide émotionnelle. Dès la naissance, il aspire littéralement son environ-nement social au niveau émotif. Quand un être arrive à inverser le flux émotionnel dans l’autre sens c’est-à-dire à irradier un sen-timent positif vers l’environnement social par pur plaisir et non à être dans le besoin pour s’estimer heureux, il est à l’état adulte au niveau émotionnel.

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Si vous êtes dans la réception, si vous êtes dans le besoin des sen-timents des autres pour arriver à l’harmonie cela veut simplement dire que vous n’êtes pas encore adulte émotionnellement parlant. Si vous prenez sincèrement du plaisir à «donner» sans attente, pour le simple fait du plaisir du don «pur», cela signifie que vous avez atteint une maturité au niveau émotif et que vous êtes en homéos-tasie, en équilibre au niveau émotionnel.

Sur la culpabilitéLe bien et le mal n’existent pas étant totalement subjectifs et rela-tifs, seuls existent des situations qui vous conviennent ou qui ne vous conviennent pas, qui conviennent aux autres et/ou qui ne leur conviennent pas. Comme l’on ne peut s’empêcher de juger, de se juger, d’évaluer, de classer et de répertorier, nos facultés de juge-ment nous posent souvent bien des problèmes et génèrent soit chez nous, soit chez les autres, le sentiment hyper négatif de culpabilité. C’est un sentiment problématique car il constitue une impasse et ne dégage aucune solution!

Se juger soi-mêmeSe juger soi-même peut provoquer un sentiment de culpabilité difficile à vivre et qui développe parfois un mécanisme d’autopu-nition. En s’auto-punissant, on s’organise pour ne pas s’octroyer ce que l’on désire… Et, cela peut provoquer à nouveau un sentiment de culpabilité supplémentaire. En effet, il est rare que l’autopuni-tion permette de se déculpabiliser. Bien au contraire, elle provoque à son tour une piètre idée de soi et de nouvelles autopunitions… «Je m’en veux», «je ne le mérite pas», «je n’y ai pas droit», «je ne suis pas à la hauteur»… C’est la spirale de la culpabilité autodestruc-trice…

Comment l’empêcher? Etre indulgent avec soi-même. S’aimer soi-même, s’accepter et s’autoriser surtout à l’erreur. Etre responsable mais pas spécialement coupable. Se donner comme objectif de ne pas rééditer les erreurs du passé… Prendre note des résultats et se donner pour objectif de les améliorer, pour sa plus grande satisfac-tion. Il n’y a pas d’échecs, rien que des résultats à améliorer.

Pourquoi être indulgent? Car nous ne sommes pas des ordina-teurs et que nous ne sommes pas des machines parfaites. Le droit

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à l’erreur est un droit fondamental de l’être humain car c’est la base même de l’apprentissage, par essais et par erreurs, durant tout le processus du développement de l’homme. Essayer, corriger et rées-sayer encore pour finalement… S’envoler. Comme l’oisillon qui apprend à voler.

Juger les autresJuger les autres est toujours très mal perçu. Car cela entraîne la culpabilité chez les autres et un sentiment d’injustice chez eux. Juger est cependant une fonction naturelle du cerveau humain, dont le tissu cortical en boucle de rétroaction, qui compare en permanence les données avec les précédentes puis qui les digère à nouveau, provoque automatiquement le mécanisme de compa-raison et de jugement. Comme on ne peut s’empêcher d’émettre des jugements et ainsi d’avoir tendance malgré soi à culpabiliser les autres, on recommandera l’usage du «je» (je ressens que…) au lieu du «tu», (tu fais ceci, tu es cela…) culpabilisant obligatoire-ment. Le fait de ressentir que quelqu’un se substitue à votre «je» en pratiquant le «tu» peut être vécu comme un viol mental. Le «tu» accusateur est source de conflit et ne fait jamais aboutir à une vraie communication.

La rancœur, le pardon et la toléranceLe sentiment de rancœur implique que l’on n’arrive pas à être dans le sentiment de pardon. Par ailleurs, demander pardon implique que l’autre est maître de votre niveau de culpabilité et que vous acceptez cette relation de dépendance du regard de l’autre.

Ceci entraîne une dépendance au jugement de l’autre. Car si l’autre ne pardonne pas, on reste alors coupable toute sa vie (…) C’est la raison pour laquelle il est bon d’être capable d’indulgence avec soi-même. Savoir se pardonner soi-même. Savoir s’excuser élimine la possibilité de devoir attendre un éventuel pardon de l’autre. Le «je m’excuse» vous donne le contrôle. Le «pardonne-moi» crée la dépendance.

Etre dans la non-rancœur vis-à-vis de soi-même et des autres annule la spirale de la culpabilité. La rancune est un poison qui mine la vie. Etre dans le pardon n’implique pas nécessairement être dans la réconciliation parfois impossible. Ne plus avoir de

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rancœur et être dans le pardon implique une situation qui exclut la culpabilité et qui est bonne pour la santé. En étant dans la rancœur on est dans le temps (le passé). Etre dans la présence et ajouter un sentiment positif comme le pardon devient ainsi un véritable anti-dote au poison de la culpabilité.

Savoir Etre dans le sentiment de pardon est la solution à la spi-rale de la culpabilité. Pardon de soi-même et pardon des autres. La meilleure justification au pardon c’est tout simplement que la rancœur est mauvaise pour la santé. Elle n’apporte rien que de mauvaises choses. Alors pourquoi laisser ce sentiment vous nuire? Plus une situation est importante à nos yeux moins il est facile de pardonner. Notez cependant qu’on peut être dans le pardon (Etre) sans pour cela se réconcilier (Faire). Il ne faut pas spécialement être dans l’oubli et l’aveuglement. Etre dans le pardon suffit, car il n’y a plus de poison. Le sentiment de pardon est le sentiment antidote (opposé) à celui de la rancœur et de la culpabilité qui l’entoure.

Chasser un sentiment par le sentiment opposéEnlever l’expression de la haine n’enlève pas la haine. Enlever l’ex-pression de la rancoeur n’enlève pas la rancœur. Enlever le paraître ne touche pas l’Etre. ETRE crée les sentiments en toute autono-mie. Ce ne sont pas les autres qui ont le pouvoir de me créer mes sentiments. Ce qui compte c’est ce que je fais de ce qu’on me fait. Les sentiments ne dépendent pas des comportements. Ce sont les comportements qui dépendent des sentiments

Une technique rapide pour chasser un sentiment qui est mauvais pour vous existe. A ce propos, il est admirable de s’apercevoir qu’il est impossible de ressentir en même temps deux sentiments oppo-sés! Exemple: la peur et la tranquillité, la paix et la colère, la joie et la tristesse, le calme et l’énervement, etc. sont tous des sentiments qui ne peuvent respectivement cohabiter …Si vous désirez prendre un raccourci pratique plutôt que de faire une longue thérapie, une merveilleuse technique pour éliminer un sentiment négatif qui vous mine la vie est donc de s’induire le sentiment opposé. Comment faire? Recentrer-vous d’abord sur vous-même. Sur votre Etre profond. A l’aide d’exercices respiratoi-res précis et de visualisation positive avec ce sentiment à intégrer en vous, vous chasserez littéralement le sentiment négatif de votre

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esprit… Des enregistrements audio guides vous permettent de suivre cette procédure étape par étape.

Réapprendre à désirerLe bonheur est un état de satisfaction intérieure et plus particuliè-rement de satisfaction de ses propres désirs. Peu de gens s’estiment heureux car ils ne s’autorisent pas à désirer. Il est donc important de réapprendre à avoir des désirs et à se poser la question si on se donne les moyens de les satisfaire tout en vérifiant bien si ces désirs sont accessibles ou écologiques pour nous.

Souvent, dans l’enfance, les désirs ont été réprimés par les parents. Les parents se fâchent quand l’enfant exprime ses désirs de manière régulière et souvent intempestive, ce qui introduit une erreur de programmation au niveau mental chez l’enfant: «on ne m’aime pas quand je désire». «Si je ne désire plus, je deviens un enfant sage» = «mes parents m’aiment». A l’âge adulte on continue de réfréner ses désirs souvent du fait de cet ancien conditionnement. C’est ainsi que nos désirs sont rapidement remplacés par des peurs. Peur de ne plus être aimé, peur d’être trahi, peur de ne pas être reconnu, peur d’être abandonné, etc.

Le contrôle de la sociétéPar ailleurs, plusieurs psychothérapeutes ont expliqué que les fon-dations de la civilisation reposent sur la répression des désirs et des pulsions individuels. «L’intégration en société a pour but de rendre l’individu dépendant des contrôles sociaux et de le faire réagir conformément aux récompenses et aux punitions. C’est une réussite complète quand l’individu ne songe même plus à briser ces règles» (1). L’individu qui se laisse guider par le système de récompenses administrées par autrui perd le pouvoir et le contrôle de sa propre vie.

Il est intéressant de noter que la machinerie de contrôle impo-sée dans notre société occidentale envoie des messages souvent contradictoires, probablement parce qu’incapable de rassasier l’Etre profond: «les instances officielles l’incitent à travailler et à économiser, le système capitaliste l’exhorte à dépenser et à consom-mer et les filières parallèles («l’underground») l’invitent aux plaisirs

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défendus ou simplement non-sens, si pas pervers, pourvu qu’il paie très cher…» (1) La matière et l’argent restent au firmament des valeurs et les mes-sages sont contradictoires donc déstructurants ce qui permet de garder l’individu sous contrôle, celui-ci dépensant toute son éner-gie pour tenter d’arriver à revenir plus ou moins vers l’équilibre malgré ces valeurs paradoxales… L’alcool et les drogues pharma-ceutiques légalisées font partie de la camisole chimique autorisée par les autorités. L’émancipation à l’égard des contrôles sociaux est possible si l’on développe l’aptitude à trouver plaisir et enchantement dans les événements simples de la vie quotidienne, dans les émotions et les sentiments positifs c’est à dire dans la présence. Là, la récom-pense, le plaisir ne vient plus d’autrui ou du regard des autres… La dépendance s’annihile et l’individu récupère doucement le contrôle de sa propre conscience.

VocabulaireIl est intéressant au vu de ces quelques considérations de pouvoir modifier quelque peu son vocabulaire pour ce faciliter la vie. Par exemple, en remplaçant les termes sous-entendant une obligation comme les «il faut» et les «je dois» par des termes impliquant le choix, la liberté et les désirs soit par le «j’ai envie», par le «je peux» qui vous donne le pouvoir (!) et par le «je désire». «Je dois» crée «l’obligation de». C’est comme une punition que vous vous infligez à chaque fois.«Je peux», «je désire» vous octroie le pouvoir, la faisabilité et légiti-mise vos propres désirs…Remplacez aussi l’avoir et le «faire» par «l’Etre». Essayer, c’est rater. «J’essaie» implique que cela ne marchera peut-être (ou sûrement) pas… Essayer c’est quelque part partir avec l’idée d’échec. Rempla-cer «j’essaie» par «je fais». Remplacer «j’essaie» par «je désire» est donc une bonne idée. Quelque chose «d’écologique» pour nous.

Les conditions de vie et la qualité de la vieL’amélioration des conditions de vie n’améliore pas nécessaire-ment la qualité de la vie. C’est la façon d’interpréter les conditions de notre vie qui détermine la qualité de notre vie. Rêver à plus de matière pour améliorer la qualité de notre expérience vécue est donc illusion et course éperdue vers l’avant. En modifiant notre

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environnement, nous nous donnons donc l’illusion d’amélioration de la qualité de vie alors que sans modifier la façon de gérer notre dimension émotive rien ne s’améliore, rien n’évolue, rien ne ras-sasie jamais assez. Vous pouvez changer la couleur des murs de votre habitation, changer le mobilier ou modifier les éclairages… Au fond rien n’y fera… Même vide, même manque… Des valeurs essentielles et de sentiments profonds. Votre attention ne se foca-lise pas au bon endroit. En modifiant la couleur de vos cheveux et votre apparence extérieure, rien ne changera non plus. Seules vos conceptions intérieures et votre ressenti émotif pourront modifier la qualité de votre vie. Transformer sa réalité en modifiant l’ex-périence vécue (pas les événements mais la façon de les vivre). Transformer l’expérience vécue en accordant plus d’importance aux valeurs et aux sentiments, en accordant plus d’importance à votre dimension émotive et à celle des personnes de votre entourage, ces êtres qui constituent votre environnement émotionnel primordial. En accordant plus d’importance au moment présent. En étant plus émetteur que récepteur. En accordant plus d’importance à «Etre» votre essence profonde…

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CHaPitre 7: «aLCHimie et sorCeLLerie»

Après la mise en équilibre de votre système nerveux par le travail respiratoire et en allant vers l’harmonie dans la présence avec la mise en cohérence cardiaque, après l’apprentissage du lâcher prise et celle de l’écoute subconsciente et après l’acquisition d’une cer-taine philosophie de vie «zen attitude», vous avez accès au niveau suivant: «alchimie et sorcellerie».

Extrait d’un cours «zen latitudes» ou le ré-enchantement du monde:(…) Vous êtes à l ’école des sorciers. Et vous allez apprendre à faire des miracles… Ou plutôt à les reconnaître… Car avant tout, la vie est un miracle. Le quotidien et la routine de la vie vous ont aveuglé… Vous ont hypnotisé… Et vous ne voyez plus le merveilleux de la vie qui opère à chaque seconde… Devant vous…

Les exercices seront pratiqués ici dans l ’émerveillement et le réen-chantement. L’idée est d’améliorer tous les processus d’observation et de réalisation, de sortir de l ’hypnose, d’entrer dans la présence et de s’éveiller aux miracles du vivant…

Car rien n’est naturel… Tout est surnaturel et merveilleux, en réa-lité… Par exemple, la pesanteur est une force magique que personne ne comprend, ni ne sait d’où elle provient… Oui, on connaît la corrélation avec la masse de la planète et la formule mathématique qui met en évi-

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dence cette force à partir de la masse des corps planétaires, mais personne ne sait comment cette force est apparue ni pourquoi elle a cette valeur là … Et si elle n’existait pas ou se calculait différemment personne ne s’en inquiéterait… C’est parce que nous sommes nés «dedans» et «avec» que nous ne nous en étonnons pas… Idem avec la lumière… Elle existe… Mais personne ne comprend son origine ni pourquoi elle est tantôt ondes tantôt particules, ou pourquoi elle fonce à toute allure à 300.000 Km/sec… On peut simplement constater son existence.

Il est important de réaliser que nous vivons dans un monde magique ou rien n’est «normal» et où tout est paranormal… Les forces fondamen-tales, les constantes cosmologiques universelles (la force de pesanteur, la force électromagnétique, la vitesse de la lumière, la force magnétique faible et la force forte, etc.) Qui les a définies, pourquoi ces valeurs et pourquoi n’y a-t-il que sept constances cosmologiques? Comment serait l ’univers si elles avaient à l ’origine été différentes? Et d’abord qui dit origine? L’avant big-bang? Nous en sommes toujours au stade d’obser-vation du miracle de la vie… Et les origines du vivant restent des plus mystérieuses.

Nous vivons sur le dos d’un être vivant, la Terre. Celle-ci tourne dans l ’espace majestueusement autour d’une lointaine boule de feu… N’est -ce pas pure folie que d’observer et de juger normal ce manège cosmique inouï? Si vous trouver cela normal alors, sachez que vous êtes dans un profond état hypnotique! Un état qui vous empêche d’accéder au mer-veilleux et à l ’enchantement de votre réalité. Dès lors vous savez qu’il est peut-être temps de vous réveiller… Et d’apprécier à sa juste valeur votre vie au quotidien.

La Terre est un organisme vivant autorégulé. C’est James Lovelock qui un des premiers a décrit avec une grande justesse et précision ce miracle du vivant qu’est notre bonne vieille Terre (2). Et qui dit vivant, dit… Mort. Tout naît, vit, se reproduit et meurt. Peut-être la Terre a-t-elle été ensemencée comme un ovule est fécondé? Même les planètes ont une naissance, une vie et une mort. Mars est morte lorsque son champ élec-tromagnétique s’est arrêté. Ne protégeant plus la planète et ce qu’il y a dessus, les rayons cosmiques ont tout tué sur cette planète. Le champ électromagnétique de la Terre va s’arrêter un jour lui aussi et la pla-nète mourra avec tout ce qu’il y a dessus. La Lune un jour tombera sur la Terre et la Terre elle-même tombera sur le soleil. Tout cela est déjà

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prévu et évalué mathématiquement. Juste une question de temps. Des centaines de millions d’années après que l ’espèce humaine aura disparu, notre système solaire lui-même un jour collapsera et se «racrapotera» en un amas de corps célestes.

Les étoiles et leurs planètes meurent et naissent elles aussi…

Rien n’est éternel sauf ce dont vous êtes constitué. Chacune de vos cel-lules n’est-elle pas du matériel recyclé? Rien ne se perd et rien ne se créée. Dans l ’infiniment petit, les atomes qui nous constituent ont tous 15 milliards d’années…(3) Le vivant qui est en vous et qui n’a pas grand-chose à voir avec votre ego, c’est vers lui qu’il est bon de se connecter. C’est la source et la plénitude là… Et il y a de l ’information accrochée à ce vivant-là. C’est votre âme. L’information du programme du vivant sur lequel s’est greffé avec orgueil un bio-logiciel, le programme de navi-gation dans la réalité connaissable de votre être Ego.

Sans entrer dans les détails scientifiques qui ne sont pas très utiles ici, et qui servent uniquement à soulever un coin du voile pour sortir de l ’hypnose collective, je vous propose qu’à l ’avenir vous réappreniez à observer la réalité comme un enchantement… Comme un miracle… Et que vous réappreniez à vous émerveiller, comme un enfant qui découvre la flamme ou qui voit la neige pour la première fois…

Observez les nuages et contemplez leurs formes changeantes… Magi-ques. Rappelez-vous… La première fois que vous avez vu la pluie… Rappelez-vous la première fois que vous avez observé le soleil se cou-cher… Rappelez-vous la première fois que vous avez entendu un oiseau chanter… Rappelez-vous la première fois que vous avez vu le visage de votre mère… Rappelez-vous la première fois que vous avez vu votre visage dans la glace… Rappelez-vous votre premier amour… Rappe-lez-vous la naissance de votre enfant… Rappelez-vous… Toutes ces choses essentielles que vous aviez cru avoir oubliées… qui constituent finalement les seules choses importantes dans l ’expérience vécue…

Ensuite, après avoir utilisé des supports que nos facultés d’appréciation trouvent déjà esthétiquement appréciables, essayez de vous émerveiller de choses plus neutres émotionnellement parlant: la feuille d’un arbre, une feuille de papier, un escalier, un stylo, le bruit du vent, une pierre, une couleur pâle sur un mur, la texture de votre vêtement. Les choses

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les plus banales qui soient. Quand vous serez arrivé à ce niveau vous commencerez doucement à être un bon stagiaire sorcier.

Et je vous propose à présent que vous vous répétiez comme un jeu, comme un rêve d’enfant: «je suis un sorcier et mes pouvoirs sont illimités… Car je crée moi-même ma propre réalité…»

Fermez les yeux et imaginez-vous un instant que vous êtes à la poste, dans la file, vous perdez votre temps, vous êtes impuissant dans cette file, vous avez tant de choses à faire, et là vous n’arrêtez pas de vous énerver car vous savez que le temps est précieux, que cette file est insup-portable, quelle mauvaise organisation! Et en plus voilà quelqu’un qui dépasse tout le monde en donnant son courrier à une connaissance qui se trouvait au début de la file… C’est vraiment intolérable, vous piétinez sur place… Et cette personne qui parle fort… Qu’est-ce qu’elle croit… La colère vous envahit progressivement, votre cœur accélère, vous seriez prêt à donner une gifle…

A présent, vous êtes toujours dans cette file, à la poste… Mais vous pensez à une après-midi d’été, vous êtes étendu dans un parc, la pelouse est fraîche sous votre corps étendu et détendu… Une douce lumière dorée baigne l ’atmosphère… En arrière-plan le chant des grillons, monotone, tapisse la scène et vide l ’esprit… Il fait chaud et votre corps n’aspire plus qu’à une chose: paresser au soleil comme un gros chat qui ronronne gâté par la vie… Vous respirez profondément et à chaque fois que vous ins-pirez, vous inspirez le sentiment de paix en vous… Et à chaque fois que vous expirez, le plus longtemps possible, vous évacuez toutes les tensions accumulées, tous les soucis et toute la fatigue… Très loin de vous… Vous êtes là et en même temps vous vous êtes transporté ailleurs…

En réalité, vous n’avez pas bougé de l ’endroit où vous lisez ces pages… Et ces vécus sont entièrement virtuels mais une partie de votre esprit les ressent exactement comme réels.

Parce que celui-ci ne fait aucune différence avec la réalité et ce que vous pensez…

Parce que ce que vous pensez est en fait la seule réalité qui soit!

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Parce que vous êtes maître de votre esprit, parce que vous pouvez créer l ’enfer ou le paradis, le verre à demi-vide ou à demi-plein, en rire ou en pleurer, parce que vous pouvez choisir de mettre les images que vous désirez dans votre esprit, parce que vous pouvez choisir de mettre les sentiments que vous désirez dans votre conscience…

Vous pouvez entrer en guerre ou résoudre vos problèmes relationnels dans la sérénité. Vous pouvez souffrir de ne pas faire ou avoir ou, vous en réjouir pour des tas de raisons… Vous avez le pouvoir sur vos pensées et vos sentiments.

Par l ’exercice, vous pouvez modifier la température de votre peau, remplacer les sentiments négatifs par les sentiments positifs, irradier de l ’amour, de la joie ou de la paix pour votre plus grande satisfac-tion personnelle. Vous pouvez aussi ralentir votre cœur et le faire entrer en harmonie, agir sur toutes les fonctions automatiques de votre corps comme sur la salivation par l ’utilisation d’images mentales, créer une carapace invisible contre les attaques extérieures, un véritable bou-clier émotionnel en vous recentrant sur vos sensations et en sortant du temps… Voler en rêve ou léviter si tel est votre bon plaisir!

Vous avez le pouvoir absolu sur vous, sur votre corps physique et votre corps émotionnel… sur votre immunité et sur l ’harmonie de votre sys-tème nerveux global. Vous avez le pouvoir sur votre environnement social car vous rayonnez et c’est contagieux…

Vous êtes sorcier…

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CHaPitre 8: enreGistrements audio-Guides

Arrêter le temps 5 min. - «Respiratoire» Cet enregistrement propose une pause détente si vous avez très peu de temps soit maximum 5 minutes. Il s'agit d'exercices respi-ratoires calmant et régularisant la cohérence cardiaque. L'effet se vérifie immédiatement grâce à un logiciel adéquat. Durée: 5:00

Arrêter le temps 10 min. - «Visualisation»Vous avez seulement 10 minutes pour décharger le stress au tra-vail? Cet enregistrement vous propose une pause respiratoire puis une visualisation guidée agréable et efficace durant dix minutes exactement. Les battements cardiaques entrent en cohérence et le système nerveux autonome s’équilibre. Pratiqué régulièrement, vous installez un réflexe conditionné de détente. Durée: 10:00

Arrêter le temps 15 min. - «Relaxation»Cet enregistrement propose une pause détente de 15 minutes. Il s'agit d'exercices respiratoires calmants, d'une visualisation pro-fonde induisant un effet radical sur le système nerveux autonome et le cerveau émotionnel. Une régularisation de la cohérence car-diaque se vérifie après la séance. Durée: 15:00

Arrêter le temps et être positif - 15 min. Vivez l'instant présent et respirez utilement et sereinement. Entrez en harmonie et «inspirez» en vous l'énergie positive. Allez dans

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la plénitude de l'Etre et expirez tous les soucis. Evacuez toutes les ondes négatives tout en vous recentrant sur votre respiration. Sortez du temps et vivez le bonheur de l'instant durant cette pause de visualisation positive. Pénétrez-vous de vos sensations corpo-relles. Pensez à maintenant et soyez dans l'Etre tout en respirant profondément et en vous concentrant positivement. Durée: 15:00

Arrêter le temps et se libérer du passé et de la souffrance - 21 min. Dans le moment présent, le passé est mort, il n'existe plus. En cas de souffrances intérieures placées dans la mémoire, la pause «Arrêter le temps» consiste à se recentrer sur le moment présent en vivant l'Etre profond qui lui, vit hors du temps. L'Etre profond vit l'instant. Cet enregistrement propose de respirer sereinement dans l'abandon de l'Etre et dans l'acceptation. Accepter de lâcher le passé et de se concentrer sur le présent. Réaliser que le passé est une réelle illusion de l'esprit. Dans le moment présent il n'y a plus de souffrance. Les souffrances n'existent que dans le passé qui est révolu. Durée: 21:00

Arrêter le temps et se libérer du futur et de la peur - 21 min. Arrêtez le temps et pratiquez le moment présent tout en vous libé-rant du futur et de la peur. La peur est la pire des émotions. Elle tue l'amour, la créativité, l'initiative et paralyse l'esprit. Oubliez ce qui pourrait survenir un instant, oubliez le futur et regardez le pré-sent sans les yeux du futur. Recentrez-vous sur votre Etre profond qui, à la différence de l'ego, ne vit pas dans le temps et pour qui seul l'instant présent existe. Abandonnez demain durant quelques instants et ouvrez votre conscience à votre nature vitale. Vivez le moment présent tout en pratiquant cette pause cardio-respiratoire et encouragez l'harmonie et la cohérence cardiaque. Durée: 21:12

Arrêter le temps et être observateur de vos pensées - 16 min. Dès l'instant où vous observez votre propre mental vous êtes dans la présence. Dès l'instant où vous prenez conscience que vous n'êtes plus «là»… Vous l'êtes! Dès l'instant où vous êtes dans la présence comme observateur de vos propres pensées, vous êtes dans le pré-

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sent. Dès l'instant où vous êtes le témoin silencieux de vous-même, de votre ego, sans jugement… Dans le calme, la paix et la séré-nité… Vous sortez du temps… Et vous «Etes». Respirez dans la paix et la sérénité et entrez en harmonie tout en vous concentrant sur votre Etre profond et vos sensations corporelles. Soyez l'Ins-tant, soyez la Force. Durée: 16:19

Arrêter le temps et se libérer de l'ego - 19 min. Tout en respirant dans la paix et la sérénité, évadez-vous du temps et libérez-vous de l'Ego qui se nourrit du temps. C'est le temps qui construit l'Ego. Cette pause permet d'entrer en cohérence car-diaque et en harmonie et en même temps d'oublier son mental en se concentrant sur son corps et ses sensations. Evadez-vous de la prison du temps et envolez-vous au présent. Le passé vous confère une identité ou des souffrances et le futur une promesse ou de l'an-xiété. Ressentez l'instant et la plénitude. Libérez-vous de l'Ego et ressentez votre essence primordiale. Durée: 19:00

Arrêter le temps et se libérer du «paraître» - 23 min. Respirez sereinement et ressentez l'Etre. Abandonnez le paraître, source de douleur, source de «il faut» et de «je dois». Soyez votre essence primordiale quelques instants rien que pour vous. Quit-tez votre image, l'image que vous croyez être, cette fausse image. Cette image qui n'est pas l'Etre profond que vous êtes. Pardonnez vos imperfections car vous n'êtes pas fait de métal et de plastique. Pardonnez vos erreurs car vous êtes conçu pour apprendre et évo-luer. Quittez le devoir et demain. Abandonnez hier. Laissez de temps en temps votre essence primordiale respirer dans le moment présent et libérez-vous du paraître. Durée: 23:36

Arrêter le temps et être la paix - 12 min.Respirez et aspirez en vous le sentiment de paix. Rejetez hors de vous les sentiments négatifs et déposez à terre les armes de guerre. Votre force de paix et de compassion est plus forte que toutes les armes que vous pourrez utiliser. A l’aide de la respiration et de la visualisation, aspirez à vous le sentiment de paix et expirez le sen-timent de colère et toute agressivité. La paix est la meilleure des

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défenses. Car quand il n’y a plus un soupçon d’agressivité, il n’y a plus lieu de faire la guerre et de lutter.

Arrêter le temps et être la joie - 15 min.Respirez et aspirez en vous le sentiment de joie. Aspirez en vous la joie et rejetez automatiquement le sentiment de tristesse hors de vous. Ensuite irradiez de la joie autour de vous et soyez conta-gieux.

Arrêter le temps et être - 15 min.Relativisez votre être Ego et réalisez l’existence de votre Etre pro-fond. Soyez dans l’Etre et la force de vie. Négociez votre dimension profonde avec votre être Ego. Laissez respirer votre Etre profond hors du temps, hors de votre histoire, hors de votre nom et de votre prénom. Soyez la vie, et savourez la présence dans votre dimension émotive et dans votre sensorialité. Soyez là et sentez la vie. Ressen-tez sans penser. Concentrez votre attention sur les sensations qui vous habitent et entrez en contemplation.

Arrêter le temps et transmuter les problèmes en solutions - 13 min.La force est partout dans l’univers. Chaque problème recèle lui aussi une force, un levier important. Pratiquez la respiration cal-mante et apprenez à gérer les problèmes en transmutant leurs forces en solutions constructives et en évacuant les tensions qui y sont associées. Garder les problèmes à distance de votre dimen-sion émotive. Vous n’êtes pas propriétaire de vos problèmes. Les solutions remplacent les problèmes. Visualisez positivement votre situation.

Arrêter le temps et sortir de soi - 16 min. Dans la haute attention, recentrez-vous puis visualisez-vous assis en train de respirer sereinement. Comme un cameraman imaginaire observez-vous mentalement, de profil , de devant, de derrière... Tournez autour de vous , lentement. Et retirez votre sensibilité de votre corps qui devient progressivement comme étranger. Sortez de vous et emmenez votre dimension émotive. Cette technique permet le contrôle de la douleur physique soit d’élever le seuil de

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sensibilité minimale à la douleur tout en pratiquant une pause détente efficace pour gérer les tensions accumulées

A paraître:

Arrêter le temps et se libérer de la culpabilitéSe juger soi-même est un malentendu. Se remettre en question, s’auto-analyser sont des attitudes responsables et matures pour peu que l’on ne se sente pas coupable. Se sentir coupable est un senti-ment négatif car il n’apporte rien en soi, sauf l’auto-punition stérile et castratrice. Pratiquez la visualisation positive et, avec un exercice respiratoire, intégrez la responsabilité à la place de la culpabilité. Modifiez votre vocabulaire. Les échecs et les fautes n’existent pas. Considérez les échecs comme des «résultats» à améliorer. Vous n’êtes pas coupable. Vous êtes responsable. Soyez dans la compas-sion et le pardon de vous-même et soyez indulgent vis-à-vis de vous car personne n’est parfait. Bien au contraire une des caracté-ristiques de la vie est l’apprentissage par essai et par erreur. Il est donc naturel de s’autoriser à l’erreur. Tout cela pour évoluer vers le mieux.

Arrêter le temps et être dans le pardonRespirez calmement et abandonnez la rumination et les senti-ments négatifs de rancoeur et d’amertume qui sont des poisons pour votre Etre profond. Respirez le pardon, soyez dans la non rancoeur. N’oubliez rien mais pardonnez pour ne plus être dépen-dant d’un lien émotionnel virtuel et du regard de l’autre. En étant dans le pardon c’est votre regard intérieur sur vous-même qui est serein. Emplissez-vous de ce sentiment positif qui est bon pour vous et pour votre santé.

Arrêter le temps et se libérer du jugementL’architecture du cortex, en boucle de rétro-action, génère automa-tiquement la comparaison. Il est donc automatique et naturel de juger. De se juger soi-même et de juger les autres. En pratiquant calmement les exercices de visualisation positive, en étant clément avec soi-même et en modifiant quelque peu son vocabulaire, on se libère du jugement compulsif.

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Arrêter le temps et être AmourRespirez et aspirez en vous le sentiment d’Amour, le plus puis-sant des sentiments positifs. L’amour tue la peur et vous donne des pouvoirs illimités. Soyez Amour, soyez votre dimension profonde, entrez en connection avec la source. Soyez un avec la création. Irra-diez d’Amour et soyez contagieux.

Arrêter le temps et être désirRespirez est restituez-vous vos désirs les plus légitimes. A l’aide d’un exercice de visualisation remplacez vos peurs par vos désirs. Vous y avez droit et personne ne peut vous en empêcher si ce n’est vous-mêmes. Modifier votre vocabulaire et remplacez les ‘j’ai peur de» par les «je désire». Remplacez les «j’essaie» par les «je fais». Arrêter le temps et libérez-vous des «je dois» et des «il faut». Rem-placez les par des «je désire». Arrêter les obligations et les punitions. Soyez votre Etre profond qui n’est que désir et émotions. Rempla-cez les obligations que vous vous imposez par des désirs auxquels votre essence primordiale aspire.

Arrêter le temps et être la quintescence La force est partout dans l’univers. Chaque problème recèle lui aussi une force, un levier important. Pratiquez la respiration cal-mante et apprenez à gérer les problèmes en transmutant leurs forces en solutions constructives et en évacuant les tensions qui y sont associées. Garder les problèmes à distance de votre dimen-sion émotive. Vous n’êtes pas propriétaire de vos problèmes. Les solutions remplacent les problèmes. Visualisez positivement votre situation.

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CHaPitre 9 : Le Psio, Guide de dÉVeLoPPement PersonneL

En bref, qu’est-ce que le PSiO ?

Le PSIO est une lunette équipée de petits écouteurs, d’un lecteur MP3 et d’un générateur de lumières colorées et rythmées. C’est un puissant outil de relaxation qui stimule l’esprit, saturant les zones visuelles et parfois auditives de stimulations à certaines fréquences spécifiques pour provoquer un rapide lâcher prise de l’attention ou dans certains cas aider à s’isoler du monde pour au contraire lever sa capacité de concentration.

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Dans tous les cas, l’utilisateur est plongé dans un bain de couleurs et de sons et la rumination s’arrête rapidement. Et si l’enregistre-ment utilisé requiert un certain lâcher prise, comme le mécanisme de l’attention requiert une grande quantité d’énergie, l’esprit se repose ainsi profondément, se recharge et se ressource. La lumière agit par ailleurs comme stimulateur de l’horloge biologique et par-ticipe ainsi à l’indéniable effet énergisant du PSIO. Les séances programmées dans le PSIO durent de 5 à 30 min en général. Il en découle une sensation d’énergie retrouvée, comme après une sieste puissante. Cet état de repos de l’attention est aussi connu comme étant d’une grande perméabilité à la suggestion. Or, il existe de plus des dizaines de programmes de développement personnel qui peu-vent être téléchargés sur www.psioplanet.com (gestion du poids, méditation, inducteur au sommeil, anti-dépression, etc.) transfor-mant alors le PSIO en appareil de développement personnel.

Que se passe-t-il en détail ?

1er temps : l’utilisateur voit son attention se focaliser par la scène visuelle composée d’images hypnagogique particulièrement absor-bante par l’esprit qui effectivement ne peut interpréter de telles stimulations inhabituelles.

La conscience devient purement sensorielle et les pensées analy-tiques diminuent pour se transformer en ressenti audio-visuel. La conscience devient pure sensation.

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La musique ou les voix sont ressenties beaucoup plus profondément, littéralement «sensoriellement» et en tous les cas très différemment qu’en simple écoute aérienne ou avec un simple lecteur audio.

2ième temps : l’attention flotte progressivement (plus ou moins en fonction de la durée des stimulations). Les paupières s’abaissent automatiquement pendant que la stimulation continue passant ainsi au travers de celles-ci. Elles deviennent le deuxième écran de projection des stimulations visuelles.

3ième temps : les stimulations visuelles deviennent ensuite de manière générale monotones et répétitives; progressivement les yeux basculent dans les orbites, naturellement en position de repos total; à ce moment, les stimulations visuelles sont ainsi restreintes tant par leur intensité que par leur variation de fréquence; l’atten-tion se met alors complètement au repos. Le lâcher prise est, dès lors, total !

Résultat :

Comme l’attention requiert habituellement une grande quantité d’énergie, ce repos obligé provoque donc une récupération et un effet énergisant après la séance; un peu comme une sieste flash régénérante (sauf qu’ici on peut l’induire à volonté !). La stimu-lation par la lumière et l’effet stimulant sur l’horloge biologique complète l’effet stimulant du PSIO. Il faut noter que lorsque l’at-tention est au repos, l’esprit est très perméable aux suggestions: il continue de tout entendre mais il n’écoute plus attentivement. Les messages ne sont donc plus filtrés par l’attention. C’est la raison pour laquelle le PSiO est un merveilleux outil pour la suggestion de messages positifs pour votre Etre profond.

La technologie développée dans le PSIO est en quelque sorte l’aboutissement de mes recherches depuis 25 ans. Je vous le recom-mande donc naturellement !

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Comment cela fonctionne-t-il ?

Hauteattention

Attentionnormale

Non-attention,sommeil

Attentionflottante

Attentionmise au repos

Suggestion (couché)

Vous ê

tes ici

Méd

itatio

n (a

ssis)

Zones d’action du PSiO

Le PSiO agit sur l’esprit comme un bouton de réglage de fréquence d’une radio.

Comment comprendre ce que le PSiO peut vous apporter ?

Notre esprit est constamment transporté via les zones de l’anti-cipation ou de la mémoire, dans des espaces remplis d’images et d’idées qui reviennent souvent en boucle. C’est la rumination des pensées. La plupart du temps nous ne sommes pas là. Nous ne sommes pas au moment présent !

Nous sommes dans le passé ou dans le futur mais nous oublions le présent… Nous oublions la sensation du vivant, qui devrait être omniprésente ! C’est souvent plus facile à dire qu’à gérer, il est vrai. Le PSiO apporte cependant une solution très pragmatique à cette problématique. Voyons comment !

La rumination stoppe, la sensation nait au moment présent :

Le PSiO guide irrémédiablement l’esprit à travers différents états de l’attention. Dans la plupart des cas, que se passe-t-il ?

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Les sons et les lumières émises envahissent rapidement les zones sensorielles auditives et visuelles. La rumination stoppe auto-matiquement pour laisser place à la contemplation des scènes visuelles colorées. S’il s’agit de programmes courts, l’attention est principalement dirigée, non plus vers les pensées mémorisées ou dans les zones du champ de conscience dévolues à l’anticipation mais dans les perceptions audiovisuelles présentes (un état appa-renté à la contemplation méditative).

C’est ainsi que l’on appréciera la musique de manière beaucoup plus profonde et détaillée. Certains dirons qu’ils « vivent littérale-ment la musique ».

Ensuite, si les programmes se prolongent, l’attention devient flottante et l’esprit est ainsi mis au repos progressivement puis… radicalement ! C’est la raison pour laquelle le PSiO est toujours un outil de récupération mentale et à littéralement un indéniable effet énergisant.

Plus le programme est long, plus il dirige l’esprit progressivement vers l’état d’attention au repos. Cet état particulier où l’on est encore éveillé mais où l’on croit dormir (mais si quelqu’un vous parle ou touche votre bras vous réalisez ainsi que vous ne dormiez pas encore…). C’est l’état de l’esprit où l’on entend encore tout, mais où l’on n’écoute plus… C’est ce qu’on appelle « l’écoute sub-consciente » (car le conscient ne filtre plus les messages, l’attention n’étant plus en action).

Cet état appelé aussi « sophroliminal » par les sophrologues ou « état crépusculaire » par d’autres, est un état de l’attention où l’es-prit ne s’arrête que rarement car de manière générale il s’enfonce ensuite vers le sommeil.

Grâce au PSiO, l’esprit est alors maintenu au bord du sommeil, mais reste conscient. Or, cet état possède des propriétés particuliè-rement intéressantes : il est connu comme favorable à la suggestion, l’esprit étant plus perméable, il est aussi connu comme très récupé-rateur car dans cet état l’esprit et l’attention sont complétement au repos. On se sent ressourcé…

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Atteindre cet état est donc appréciable pour toutes les personnes qui recherchent une récupération rapide et efficace comme les infirmiers qui travaillent la nuit, les pilotes en décalages horaire, les étudiants en période d’examen ou tout simplement les hommes et femmes d’affaires qui sont stressés par leur travail harassant.

Lâcher Prise

Comment le PSiO agit-il pour être si efficace ? Le PSiO utilise simplement certaines fréquences de sons et de lumières pulsées (qui ont fait l’objet d’étude à l’électro-encéphalographie) avec un éton-nant pouvoir de distraction, pour entraîner votre esprit dans des niveaux de la conscience habituellement indomptés ! Par exemple, il est difficile par la volonté de lâcher prise c’est-à-dire de relâcher le niveau d’attention. Grâce au PSiO c’est devenu un jeu d’enfant !

Autre exemple : se positionner à la frontière du sommeil sans y sombrer irrémédiablement. Avec le PSiO (sur certains programmes comme ceux des applications Relaxation et Méditation), vous êtes emmenés en bordure du sommeil et vous y restez autant de temps que s’effectuent les suggestions ou que le programme vous y main-tien tout simplement.

Récupérateur

Il faut tester le PSiO, pour se rendre compte à quel point il transporte l’esprit... ailleurs. Dans un monde intérieur, stoppant radicalement la rumination, il est sans aucun doute le nouveau moyen par excellence pour se régénérer intelligemment et récu-pérer plus rapidement, quel que soit le champ d’application utilisé d’ailleurs. Le dénominateur à tous les états d’esprit qu’il génère, étant son seul effet secondaire : un indéniable pouvoir énergisant !

Le PSiO se différencie en effet de toutes les voies chimiques qui étaient jusqu’ici les seules à pouvoir créer ces types d’effets. Car il est sans danger et peut être utilisé autant de fois qu’on en a le besoin.

Références : utilisation dans des environnements de stress extrême

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Dans les hôpitaux, cette technique est utilisée depuis 1994 pour permettre aux chirurgiens d’opérer sans sédation intraveineuse pendant toute la durée d’une opération sous anesthésie locorégio-nale.

Comme l’adage populaire le précise « qui peut le plus, peut le moins » ! Vous pourrez donc bénéficier tout aussi efficacement des vertus du PSiO pour un simple usage privé (comme un ancrage par la voix avec des images évoquées et des suggestions positives pour votre Etre profond).

Voyez les références à Historique sur le site www.psio.com

Quant aux effets sur l’esprit pour l’apprentissage, sachez que l’état au bord du sommeil, est connu pour ses vertus en matière de traite-ment des données accumulées et leur mémorisation. Les étudiants en feront donc un usage intensif en période d’examen !

Les programmes

Si le PSIO est une lunette bourrée d’électronique diffusant des lumières colorées et des sons pulsés, la plateforme de télécharge-

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ment www.psioplanet.com en est son complément : un nouveau monde d’applications diverses à découvrir dès que vous connec-tez votre PSIO à votre ordinateur. En téléchargeant, vous pourrez dès lors y puiser tous les programmes dont vous avez besoin : des applications pour votre mieux-être et un retour à l’équilibre dans le monde en changement permanent. Mais pas seulement !

Il existe, en réalité, quatre continents d’applications au PSiO et, en quelque sorte, quatre états d’esprit d’utilisations :

Relaxation

Méditation

Performance

Musique

Avec pour résultat, une véritable démultiplication des capaci-tés personnelles ! En effet, à partir de ces différents niveaux de la conscience générés et maintenus par les stimulations issues de cette prodigieuse «lunette», il existe des dizaines de programmes avec des thématiques différentes :

Gestion du stress en cas de céphalée, par exempleC’est une des multiples applications du champ RELAXATION (avec des voix suggestives, de la musique cool et des sons de la nature)

Intégrez la réussite, par exempleUne des nombreuses possibilités du champ MEDITATION (par la voix, et la méditation guidée)

Génération d’un état favorisant la mémorisationUne des applications du champ PERFORMANCE (par les sons et les lumières colorées)

S’énergiser avec la musique colorée de Claude ChalleUne application du champ MUSIC

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Pour rappel, Claude Challe est à l’origine du label « lounge » «Buddha Bar» (de la musique dans un bain de couleurs chatoyante).

Méditation

Les programmes de l’application méditation sont répartis en plu-sieurs catégories :

A. NOVA ERA : méditation et visualisation guidée

Grâce au PSiO, dès les premières secondes, vous êtes ramené au moment présent, dans la sensation. Dans la sensorialité auditive et visuelle. Cette immersion au présent est proprement irrésis-tible. Tous les programmes NOVA ERA par exemple sont conçus comme des méditations facilitées par la couleur qui inonde la zone visuelle, la plus importante dans le cerveau sensoriel. C’est la première utilisation du PSiO. C’est la raison pour laquelle les pra-tiquants de méditation depuis de nombreuses années y verront un intérêt pour leurs amis qui pensent que méditer est difficile et qui se considèrent comme exclus de cette communauté apparemment «supérieure». Avec le PSiO vous pouvez avoir accès à ce potentiel de façon assistée. Ensuite, il vous sera sans doute plus facile de

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vous lancer dans les mêmes exercices sans PSiO… ou bien y reve-nir quand vous en ressentez le besoin.

Les thèmes NOVA ERA sont proposés après avoir fait le vide dans l’esprit cortical. Ces programmes peuvent donc être considé-rés comme des programmes d’aides à la visualisation positive.

B. DOUBLE YOU : développement personnel

La gamme «Double You», la double écoute, avec des thématiques plus développement personnel, permet de combiner les techniques utilisées dans les deux premiers paragraphes, soit de combiner une écoute consciente puis subconsciente sur la même thématique, au cours du même enregistrement. L’esprit se relâche, se «décontracte» en quelque sorte d’autant mieux après une «contraction» (si l’ana-logie avec les muscles peut métaphoriquement être considérée).

Relaxation

Les titres à la rubrique RELAXATION sont développés par des spécialistes de la détente (kinésithérapeutes et médecins spéciali-sés en psychosomatique). La plupart de ces titres sont utilisés en milieu hospitalier depuis 1994. Tous ces titres aussi dénommés « AUDIOCAMENTS » en Belgique ne sont vendus qu’en pharma-cie et sont prescrits exclusivement par des médecins généralistes. Fonction de la thématique proposée il vous suffit de choisir le titre à placer dans votre PSIO et de vous laisser aller sans plus aucun effort autre que celui… de ne rien faire ! Tous ces titres correspondent à des troubles fonctionnels qui peuvent être traités en complément du traitement général conventionnel par la voie émotive. Une voie qui se redécouvre aujourd’hui y compris en médecine générale.

Attention : ces programmes RELAXATION ne remplacent en aucune manière le traitement médical mais le complète. Le Minis-tère de la Santé en Belgique recommande l’usage des audiocaments

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comme alternative à la surconsommation des somnifères et des antidépresseurs (voir brochure annuelle sur le site).

Performance

Le dénominateur de la plupart des séances de la rubrique PER-FORMANCE que vous ferez est la sensation d’énergie retrouvée. Son pouvoir énergisant est tel qu’il vous suffit de faire une seule séance pour l’apprécier.

Après le travail, après l’étude intensive ou à l’heure de la sieste, les programmes « Sieste » ou « Relaxation » seront d’un grand secours. Les programmes « mémo » 1 et 2 sont spécialement conçus pour favoriser la mémorisation après étude intensive alors que la concen-tration pourra être favorisée par les programmes « concentration » 1 et 2. Pour bien apprendre il faut pouvoir intégrer puis mémo-riser. Ensuite une bonne nuit de sommeil avec endormissement rapide malgré l’anxiété qui découle de cette période si difficile que comportent les examens, c’est ce que le PSIO vous propose avec ses programmes SOMMEIL 1 et 2. Avec le PSIO vous avez donc un allié solide pour faire face aux exercices intellectuels épuisants.

Music

Quant au champ d’application MUSIC, il permet de se changer les idées et de se régénérer au moment présent dans une expérience sensorielle pure, tout en écoutant la musique de Claude Challe, le

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bien connu metteur en fête des Bains Douches de Paris et de la « jetset » internationale.

Véritable initiateur de la LOUNGE MUSIC, entre autre plu-sieurs mouvement et tendances contemporaines, Claude Challe est reconnu pour avoir popularisé le label « Buddha Bar » de manière pratiquement mondiale. Tout le monde a un jour dansé ou savouré un drink en écoutant les musiques «lounge» de Claude. Nous sommes donc très fiers d’offrir aux heureux acquéreurs du PSiO cette possibilité nouvelle et originale pour se régénérer avec ces musiques envoutantes.

Progressivement nous ajouterons de nouveaux labels à cette rubrique ce qui rendra le champ de cette application particulière-ment étendu et varié. C’est le côté ludique et divertissant du PSiO avec son pouvoir énergisant en valeur ajoutée directe.

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LiVres utiLes

1. CSIkSZEN, Mihaly. Vivre, la psychologie du bonheur. Pocket. Robert Laffont.

2. TEILHARD DE CHARDIN, Pierre. Hymne de l'Univers. Sagesse. Seuil 1961.

3. kOESTLER, Arthur. Les racines du hasard. Calmann-Lévy 1972.

4. TRINH, Xuan Thuan. La mélodie secrète. Folio 1991.

5. REEVES, Hubert. L'heure de s'enivrer. Seuil 1986.

6. DUTHEIL, Brigitte. L'univers superlumineux. Sand 1992.

7. CHARON, Jean E. J'ai vécu quinze milliards d'année. Albin Michel 1983.

8. LOVELOCk, J. E. La terre est un être vivant. Rocher 1979.

9. HUXLEY, Aldous. Les portes de la perception. Rocher 1975.

10. GAwAIN, Shakti. Techniques de visualisations créatrices. Soleil 1984.

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11. CRèVE COEUR, Jean-Jacques. De l'amour du pouvoir à la puissance de l'Amour. Le troisième Iris.

12. TOLLE, Eckart. Le pouvoir du moment présent. Arianne 2002.

13. NARBY, Jeremy. Le serpent cosmique. L’ADN et les origines du savoir. Terra Magna. Georg Ed. 1992.

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Zen Latitudes est un livre qui aborde en toute simplicité la question du bonheur. Il donne des clés d’accès précises à une qualité de vie optimale et au réenchantement de notre réalité intérieure.

Il explique comment voir la vie sous un meilleur angle, avoir accès à son plein potentiel créatif et remplacer les problèmes par des solutions.

- Comment vivre pleinement le moment présent et arrêter de se faire du mal?

- Comment transmuter les problèmes et les aspects négatifs de votre vie en véritables opportunités?

- Comment lâcher prise, prendre de la distance avec les soucis et se les «désapproprier»?

- Comment être autonome émotionnellement, éliminer un sentiment négatif et, par exemple, désamorcer la culpabilité ou la rancœur?

Tout cela est possible en appliquant les principes de cette nouvelle philosophie de vie et en pratiquant régulièrement les exercices «Zen Latitudes».

stéphane dumonceau-Krsmanovic est chercheur, philosophe et écrivain. il s’est spécialisé dans l’étude des niveaux de la conscience et est concepteur de plusieurs techniques et technologies mentales. Les cours et séminaires «Zen Latitudes» sont les fruits de vingt ans de recherches en développement personnel.

Plus d’infos: www.zenlatitudes.com

stéphane dumonceau

Zen Latitudes