ifsi bichat
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IFSI Bichat. VIRUS Dr JJ Laurichesse 17 septembre 2007. HSV Herpes Simplex Virus. HSV : Histoire naturelle. Primo infection Excrétion virale asymptomatique Réactivation SymptomatiqueAsymptomatique = récurrence. HSV : virologie. HSV1 HSV2 - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
IFSI Bichat
VIRUS
Dr JJ Laurichesse
17 septembre 2007
HSV Herpes Simplex Virus
HSV : Histoire naturellePrimo infection
Excrétion virale asymptomatique
Réactivation
Symptomatique Asymptomatique
= récurrence
HSV : virologie
HSV1 HSV2
Localisation oro facial+++ génital+++
génital+ (15-40%)
Pi génitale svt plus svt non ou méconnue
Recurrences rares fréquentes
génitales
Excrétion virale asymptomatique
• Mode de transmission HSV1 et HSV2
• Fréquence : . Année qui suit la Pi
. 7 jours avant récurrence
. 7 jours après récurrence
• Asymptomatique méconnue
si information : 60 % des pts identifient récurrence
HSV : transmission• Directe contact cut muqueux• Indirecte nosocomiale (exceptionnelle)• Indirecte linge de toilette (?)• Mère-enfant :
. In utéro (hématogène) (virémie)
. Accouchement (contact direct)
. Post natale (contact direct, nosocomiale)
Facteurs de risque infection HSV2
• Deux 1ères décennies activité sexuelle
• Sexe féminin, précocité du 1er rapport sexuel, nombreux partenaires sexuels, antécédents de MST, infection VIH, niveau socio-économique faible.
• Couple sérodiscordant : 8-10 % par an
HSV Clinique
HSV cutanéomuqueux : clinique
• Herpes orofacial primo infection• Herpes génital récurrences• Herpes cutané localisé• Herpes cutané diffus (herpes gladiatorium)• Herpes surinfection dermatose X (syndrome
de kaposi Juliusberg) (eczema herpeticum)• Erythème polymorphe• Herpes néonatal (5e-12e jrs) (cutanéomuqueux,
neurologique 15e+, systémique 60%+)
Caractères cliniques communs HSV/VZV
macule (papule) vésicule (LE)
pustule
érosion
croûte guérison
Caractères communs HSV
Primo infections Récurrences
Lésions muqueuses +++++ ++
S. locaux : douleur, œdème ++++ ++
S. régionaux : neurologique, ++ +
lymphatique
S. généraux : fièvre, AEG + 0
Caractères communs récurrences herpétiques
• F. déclenchants• Prodromes• Même localisation (dermatome)• S. cliniques localisés, S. régionaux rares,
S. généraux absents• Evolution plus courte• Espacement avec le tps
HSV - Immunodéprimé
• Fréquent• Récidivant• Bipolaire• Cutané• Chronique• Résistant Aciclovir
Herpes cutané localisé
• Tous les segments corporels sont concernés
• Toute lésion vésiculeuse doit faire envisager l’HSV quelque soit la localisation
Herpès de la main : n = 69 pts
• Personnel de santé : 7 (8 %)
[Infirmière (3) ; med/dentiste (3);
technicien resp (2)]• Enfants/étudiants : 25 (31 %)• Autres professions : 35 (45 %)• Indéterminé : 12 (15 %)
(Gill, Am J Med 1988;84:89-93)
Surinfection cutanée herpétique des dermatoses suivantes :
• Dermatite atopique (eczema herpeticum)• eczema de contact• mycosis fungoïde• maladie de Darier• brûlures• ichtyose congénitale• dermatite séborrhéique• pemphigus (vulgaire,…)• Sd de Wiskott-Aldrich
(Flint ; J Am Acad Dermatol 1993;28:257-259)
Hépatite HSV : clinique (n=52 cas)
• Fièvre : 82 %• Douleurs abdominales (HCD) : 33 %• Nausées et/ou vomissements : 18 %• Erosions orales : 27 %• Erosions génitales : 31 %• Erosions orales et génitales : 4 %• Hépatomégalie : 45 %• Ictère : 0 %
(Kaufman et al;CID 1997;24:334-338)
HSV disséminé c% F. enceinte : clinique (n=27 cas)
• Fièvre : 100 %
• Erosions muqueuses + : 59 % (16/27)
• Erosions muqueuses - : 41 % (11/27)
• Encéphalite = 15 (55%)
• Hépatite = 19 (70%)
• CIVD = 15 (55%)(Young et al ; CID 1996;22:51-56)
HSV Diagnostic
HSV : Dg virologique• Diagnostic direct (méthodes de prélèvement, de
transport, de conservation)
. Culture virale = référence
. Recherche d ’antigènes (IF, ELISA)
. PCR
. Cytodg de Tzanck• Diagnostic indirect = sérologies
. Non spécifique de type (HSV1 = HSV2)
. Spécifique de type (HSV1 HSV2)
Dg virologique : indications Culture PCR Sérologies
(ou Ag viraux)
Orofacial atypies ? 0
complications
Génital Au moins ? 0
une fois
Grossesse (G) Systématiq ? 0
HSV Traitement
Traitement récurrences orofaciales HSV
« Aucune recommandation de traitement ne peut être formulée en ce qui concerne la prescription de l ’aciclovir (les résultats cliniques ne sont pas concluant), du famciclovir, ou du valaciclovir »
Prévention récurrences labiales (1)
• Herpes labial non solaire :
aciclovir 400 mg x2/jr (bénéfice sur le délai de survenue et le nombre de récurrences) (au moins 6 récurrences/an, retentissement socioprofessionnel) (durée ?) ; pas d ’intérêt des traitements locaux.
Prévention récurrences labiales (2)
• Herpes labial solaire :
pas d ’AMM et résultats décevants avec l ’aciclovir ; « l ’intérêt des photoprotecteurs n ’est pas démontré ». Il est raisonnable de recommander leur utilisation.
Traitement primo infection génitale et infection initiale non primaire à HSV
• Aciclovir : 200 mg x5/jr x 10 jrs PO
5 mg/kg x3/jr x5-10 jrs IV
• Valaciclovir : 500 mg x2/jr x10 jrs PO
• Famciclovir : 250 mg x3/jr x5 jrs PO
Traitement récurrences génitales (1)
• Bénéfice limité (diminution du délai de guérison de 1 à 2 jrs) « le jury propose de ne traiter les récurrences qu ’en cas de gêne ou de risque de contagion »
• aciclovir : 200 mg x5/jr x5 jrs PO• valaciclovir : 1000 mg/jr x5 jrs PO• famciclovir : 125 mgx2/jr x5 jrs PO
Conférence de consensus;23/11/2001, Boulogne
Traitement récurrences génitales (2)
« Le jury recommande que les malades disposent sur prescription médicale d ’aciclovir ou de valaciclovir de façon à commencer le traitement dès les premiers symptômes ».
Conférence de consensus;23/11/2001, Boulogne
Traitement préventif récurrences génitales
• Indication : pts > 6 récurrences/an
• Modalités : aciclovir : 400 mg x2/jr
valaciclovir : 500 mg/jr
famciclovir : 500 mg/jr
• Durée ? ; évaluation tous les 6-12 mois
• Autres mesures : informer sur histoire naturelle, évaluer facteurs déclenchants, prise en charge psychologique, préservatif en cas de récurrence, traiter la douleur
Herpes néonatal : traitement
• Précoce, sans attendre confirmation
voire présomptif si (1) méningite ou méningo encéphalite virale chez le NN ; (2) père ou mère avec des antécédents d ’HSV génital ou cutanéomuqueux.
• Aciclovir IV 60 mg/kg/jr
. Pdt 21 jrs : F. neurologique et
systémique
. Pdt 14 jrs : F. cutanéomuqueuses
Herpes néonatal : prevention
• Information : (1) remise d ’une fiche de conseils aux parents d ’un NN exposé à un risque ; (2) surveillance rapprochée les premiers mois de la vie
• Eviter ou réduire le risque de transmission en cas de situation à risques = herpes génital pendant ? Histoire d ’herpes récurrent, positivité des prélèvements virologiques herpes de la femme enceinte
Herpes de la femme enceinte
Primo infection Récurrences
(ou infection initiale)
aciclovir > 8 mois : aciclovir 200 mgx5/jr 200 mg x5/jr PO
PO pdt 10 jrs puis 400 mgx3/jr Pdt 5 jrs
PO à partir de la 36ème sem.
Césarienne HSV pdt le travail : oui HSV pdt le travail : oui
Sinon : discutée même pour Sinon : discutée sauf
le dernier mois si le début de la récurrence date de moins de 7 jrs
VZVVaricelle Zona Virus
• Varicelle : infection généralisée• Zona : infection localisée
EBV
Epstein-Barr Virus
MALADIES ERUPTIVES
Exanthèmes maculo-papuleux
ROUGEOLE
Rougeole = 1ère maladie
• Infection immunisante
• Due à un Paramyxovirus
• Age (3 à 7 ans)
• Extrêmement contagieuse
Rougeole - Clinique
• 14 jours après le contage• Fièvre• Catarrhe oculo-respiratoire pré-éruptif, toux• Faciès bouffi• Signe de Köplik• Eruption descendante en 1 seule poussée• Intervalle de peau saine, purpura• Prurit
Rougeole - Clinique
• Le signe de Koplick est pathognomonique de la maladie
• Apparition de petites tâches rouges irrégulières avec un petit point central bleuâtre dans la bouche
• Signe rare et fugace, souvent présent moins de 24 heures
Rougeole
Rougeole
Rougeole - Complications
• Formes sévères chez dénutris ou immunodéprimés
• Encéphalites
• Pneumonies
Rougeole - Traitement
• Pas de traitement curatif
• Traitement symptomatique
• Prophylaxie: vaccination à l'âge de 1 an (1ère injection), puis rappel à l'âge de 2 ans (2ème injection)
Exanthèmes maculo-papuleux
RUBEOLE
Rubéole = 3 ème maladie
• infection immunisante• due à un myxovirus• Bénigne chez l'enfant• Grave chez la femme enceinte: risque de malformations
congénitales• 80 à 95% des femmes sont immunisées avec un taux qui
augmente avec les vaccinations systématiques dans l'enfance
• Contagiosité débute 7 jours avant l‘éruption et persiste 14 jours après.
Rubéole - Clinique
• Incubation: 14 jours• Fièvre modérée et transitoire• Céphalées + pharyngite + adénopathies cervicales + conjonctivite• Eruption apparaît en 48h : exanthème maculeux non prurigineux
débute à la face et s'étend à tout le corps en quelques heures• Fugace• Prédomine à la face, aux régions lombaires et fessières• Disparaît en 3 à 4 jours• Mais il faut insister sur la fréquence des formes atténuées ou
asymptomatiques
Rubéole
Rubéole – Examens complémenatires
• Numération Formule Sanguine (NFS): – leucopénie (diminution des globules blancs)– Plasmocytose (5 à 10%) maximale à 4 jour
• Sérologie: ascension des anticorps sériques ou un taux élevé d'IgM traduisent une rubéole actuelle
Rubéole - Traitement
• Pas de traitement curatif
• Traitement symptomatique
• Vacciner les filles séronégatives à la puberté
Oreillons
• Définition
• Epidémiologie
• Manifestations cliniques
• Diagnostic
• Evolution
• Traitement
• Prévention
Oreillons
• Maladie virale aiguë
• enfant +++ > adulte (20%)
• contagieuse
• asymptomatique très souvent
• bénigne le plus souvent
• localisations extra-parotidiennes gravité
• traitement préventif +++ (vaccination
Oreillons - Epidémiologie
• Agent causal:– virus ourlien
– famille des paramyxoviridae
• Immunisation durable après la maladie
• Protection vaccinale efficace ++
• Tropisme: - glandulaire (parotide, testicules)
- nerveux (méninges, encéphale)
Oreillons - Epidémiologie
• Transmission interhumaine directe– contamination aérienne ou contact direct avec salive (gouttelettes de salive provenant d ’un sujet infecté), contamination rhinopharynx, ganglions de voisinage
• virémie silencieuse 5 à 6 jours• incubation : 3 semaines (18 à 21 jours)• contagiosité :7 jours avant - 7 jours après 1ers
symptômes• immunité durable après la maladie
Oreillons - Epidémiologie
• infection aiguë strictement humaine• épidémie de collectivité +++ : écoles, casernes• toute l ’année (> hiver et printemps)• âge moyen de survenue : 9 ans• sex-ratio : 1/1• majorité des cas apparaît à l ’école• incidence diminue depuis la vaccination :
– Diminution du nombre de cas depuis vaccination (+ rougeole, rubéole) ROR– Survenue de + en + fréquente après la puberté– Diminution attendue par 2ème dose vaccinale
• entre 13 et 24 mois: diminution des complications immédiates (méningites et orchites) et des séquelles (surdité, stérilité)
• +++ oreillons : 1ère cause de surdité acquise dans l ’enfance
Oreillons - Clinique
• Incubation 18 - 21 j• Formes inapparentes +++• Parotidite = forme la + fréquente : 70%• 24 – 48h après Sd infectieux + otalgie:
– Douloureuse– Unilatérale, puis bilatérale – visage en poire– refoulant le lobe de l ’oreille en haut et en dehors– Turgescence orifice du canal de sténon
• ∓ pharyngite• Adénopathies prétragiennes, sous angulo maxillaires• Fièvre• céphalées
Oreillons
Oreillons - Clinique
• Localisations extra salivaires• Avant, pendant ou après la parotidite, ou sans• Orchite:
– ds 15 à 30% des cas post-pubertaires– Recrudescence T°– Douleurs abdominales– Orchite unilatérale
• Pancréatite : rare• Ovarite, mastite, thyroidite, rares ++
Oreillons - Clinique
• Localisations neuro-méningées:– Méningite lymphocytaire aigue ds 5% des cas, le + svt
infraclinique– Encéphalite : 10%: pendant l’atteinte parotidienne ou 3
semaines + tard– Atteinte des nerfs craniens– Surdité uni ou bilatérale, svt transitoire (4%)– Paralysie faciale rare– Cécité par névrite optique rare
• Myélite, polyradiculonévrite exceptionnelles
Oreillons - diagnostic
• Clinique, clinique, clinique…
• Examens complémentaires, pas dans les formes simples:– Isolement du virus ds salive, LCR, urines (> 8°j)– Sérodiagnostic : 2 prélèvements à 10j; IgM– Leuconeutropénie, hyperamylasémie
Oreillons – Evolution - Complications
• Parotidite : – Guérison en 8-10j
• Orchite : – Id
– risque: atrophie testiculaire (5/1000 orchites), azoospermie rare ++
• Pancréatite : risque de diabète, exceptionnel
• Atteinte neuro-méningée : risque de décès par encéphalite, risque de surdité séquellaire
Oreillons - Traitement
• Traitement:– Symptomatique: soins de bouche, antipyrétiques,
antalgiques, repos• Traitement préventif:
– Isolement et éviction scolaire jusqu’à guérison clinique
• Vaccination: vaccin vivant atténué Sc ou IM, couplé à rougeole, rubéole (ROR)
Oreillons - Vaccination
• Vaccin trivalent rougeole, oreillons, rubéole (ROR)• – Introduction en 1983 dans le calendrier vaccinal pour tous les nourrissons• – Augmentation progressive de la couverture vaccinale: 85% actuellement, à améliorer• – Calendrier vaccinal 2006 (BEH, 2006, n°29-30):
– Injection à 12 mois– 2° dose entre 13 et 24 mois (rattrapage et non rappel); si non faite, possible + tard– Primovaccination possible à partir de 9 mois (recommandé si crèche), 2ème dose entre 12 et 15
mois• Enfants entre 24 mois et 13 ans en 2006 (nés entre 1993 et 2004) doivent avoir reçu 2
doses• Personnes âgées de 14 à 26 ans (nées entre 1980 et 1992) non vaccinées doivent recevoir
une dose• Risque tératogène théorique: Vérifier absence de grossesse et éviter grossesse dans les 2
mois suivants• Pour interrompre transmission : Couverture vaccinale de 95% avant âge de 2 ans, 2ème
dose plus tôt, vaccination des sujets réceptifs ( adolescents et adultes jeunes)